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dimanche, 23 février 2014

Alors que les candidats socialistes promettent 0 SDF à Paris dans quelques années, Solidarité des Français ne peut pas laisser dire n'importe quoi...

sdf11c.gifUn entretien avec Odile Bonnivard, Présidente de Solidarité des Français (SDF) :

C’est reparti pour un tour, avec un arrière goût de déjà entendu : les candidats promettent et nous devrions les croire !

Voici les réponses d’Odile BONNIVARD, porte-parole de l’association Solidarité Des Français aux questions soulevées sur ce sujet :

- Adhérez-vous à l’objectif Zéro SDF à Paris en 2020 comme le prônent Emmaüs-Défi et le Samu Social ?

OB : Comment pourrions-nous répondre NON à cette question ? Evidemment, OUI, ce serait merveilleux de n’avoir plus aucun SDF dans les rues de Paris (ou d’ailleurs ?), d’ici 6 ans et pourquoi pas avant ?

- Cet objectif est-il réalisable en 6 ans ?

OB : Zéro SDF, ce fut l’une des promesses de Nicolas SARKOZY, candidat à la présidence de la république en 2007, ce fut aussi avant lui, ce que promettait Lionel Jospin en 2002, candidat à la mairie de Paris ; bref, zéro SDF, c’est avant tout un super slogan de campagne électorale que les candidats se réchauffent quand ils en ont besoin et abandonnent aussitôt élus.

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mercredi, 29 janvier 2014

Face au concert de louanges, Jean-Claude Rolinat dresse le bilan peu reluisant de Mandela…

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Dans Rivarol de la semaine dernière, Jean-Claude Rolinat, auteur du livre "La faillite de Mandela" paru aux Bouquins de Synthèse nationale :

Face au concert de louanges, Jean-Claude Rolinat dresse le bilan peu reluisant de Mandela…

RIVAROL : Vous venez de publier aux « Bouquins de Synthèse nationale » un nouvel ouvrage intitulé « Afrique du Sud, la faillite de Mandela ».Vous êtes allé à plusieurs reprises dans ce pays pour suivre, en quelque sorte, « sa descente aux enfers ». Pouvez-vous nous résumer cette évolution ?

Jean-Claude Rolinat : Un constat tout d’abord : dans un pays unitaire, il ne peut y avoir de citoyens de première classe et d’autres de seconde. À partir du moment où la politique d’apartheid (développement séparé) n’a pas été menée à terme, on courait à l’échec avec le fameux « one man, one vote ». C’est pourquoi il fallait diviser territorialement ce pays, consolider les  bantoustans que je préfère appeler homeland, quitte à déplacer des populations et à réinstaller les Blancs dans les zones blanches. Chaque peuple aurait eu son « toit » et une toiture commune, fédérale ou confédérale – à voir selon les rapports entre les populations – aurait coiffé le tout sur une base égalitaire. C’est ce qu’a vainement proposé l’ONU pour régler la question chypriote et en Bosnie où ce statut a au moins rétabli la paix. Dans les années quatre-vingts quatre États noirs avaient accédé à l’indépendance, les fameux « TBVC », Transkei, Bophuthatswana, Venda et Ciskei, et six autres étaient autonomes, notamment le Qwa-Qwa que j’avais visité et dont je parle dans mon livre. Les grandes agglomérations noires étaient gouvernées par des municipalités élues au suffrage universel, et Métis du Cap comme Indiens du Natal disposaient à côté des Blancs d’une chambre parlementaire à l’Assemblée nationale. Bref, la situation politique évoluait lentement, certes, mais inéluctablement vers un partage à terme du pouvoir. Toutes les mesquineries de l’apartheid « pur et dur » des pères fondateurs du nationalisme afrikaner disparaissaient une à une, comme le Job réservation act, ou encore le fameux pass, le passeport intérieur imposé aux Noirs. On pouvait circuler sans trop de souci. Pour ma part j’ai parcouru environ 3 000 kms avec ma famille. Impensable 10 ans plus tard lorsque je suis revenu dans ce pays ! La sécurité n’était plus assurée, il fallait traverser Johannesburg portes fermées ( !) et les maisons individuelles s’étaient emmaillotées de fils de fer barbelés quand elles n’étaient pas surveillées, jour et nuit, par des vigiles ou que leurs pièces intérieures n’étaient pas séparées par des … grilles à commandes automatiques !  Quel recul !

RIVAROL : Pour sortir  du politiquement correct, s’agit-il d’un problème de cohabitation entre Blancs et Noirs ou, éventuellement, de querelles entre ethnies avec des rivalités entre différents groupes de populations ?

JCR : Fondamentalement, à l’exception de groupes minoritaires comme celui de Julius Malema, ex-leader de  la Ligue des jeunes de l’ANC, l’homme du slogan « un Boer, une balle »  ou de suprématistes blancs comme ceux qui entouraient Eugène Terreblanche assassiné, rappelons-le, par deux de ses ouvriers noirs dans sa ferme, il n’y a pas de haine à proprement parler. Simplement une lutte pour s’enrichir pour les uns, survivre pour les autres. Mais il est vrai que si, pendant longtemps, Anglophones et  Afrikaners n’ont pas fait bon ménage (souvenirs éloignés des guerres anglo-boers), les deux communautés se sont terriblement rapprochées face au danger de submersion noire. Quant aux Zoulous et aux Indiens du Natal autour de la métropole de Durban, ce n’est un secret pour personne que les seconds redoutaient les premiers. Quant à ces mêmes Zoulous, s’ils se reconnaissaient plutôt dans l’Inkata Freedom Party (IFP) de Mangosuthu Buthelezi, les Xhosas militaient en très grand nombre dans l’African National Congress(ANC), parti interdit jusqu’en 1990 en raison d’actes terroristes. La libération de Mandela, la désertion du pouvoir blanc et les premières élections universelles de 1994 ont  largement bouleversé la donne  et redistribué les cartes. L’irruption d’une bourgeoisie noire vorace a aussi modifié le paysage économique et politique. On assiste à des renversements de situations. Le chômage touche, en gros, un Sud-Africain sur deux en âge de travailler. Le Black Power Employment, une sorte de ségrégation à l’envers, le contraire du Job Reservation Act qui protégeait les travailleurs blancs, favorise outrageusement les Noirs. Ce qui explique, en partie, l’exil d’un million – un million ! – de Blancs en 20 ans. Des Afrikaners sont abonnés à la soupe populaire. J’ai vu de mes yeux vu, un Blanc faire la manche dans une rue de Durban. Impensable avant 1994 !

RIVAROL : Il n’y a que la question de l’emploi qui explique le départ des Européens ?

JCR : Non, l’insécurité est l’autre grand problème de ce pays. Depuis l’accession des Noirs aux affaires en avril 1994, des milliers de fermiers blancs et des membres de leurs familles, ont été assassinés. De plus, le sida touche, par exemple, 26% des jeunes adolescentes noires et les femmes blanches vivent dans la crainte d’un viol. Ce pays est plus criminogène que le Brésil, c’est dire. Beaucoup de ruraux s’expatrient en Géorgie, au Mozambique ou au Congo Brazzaville à l’invitation de ces pays, pour les faire profiter de leur expérience. On a même vu des ouvriers  agricoles noirs devenus propriétaires de la terre de leurs anciens patrons, demander à ces derniers de rester pour les conseiller ! D’ailleurs Zuma , le Président, le sait bien : s’il lui venait l’idée de nationaliser toutes les terres entre les mains des Blancs, son pays connaitrait le sort du Zimbabwe voisin.

RIVAROL : Vous dressez un tableau bien noir, sans jeu de mot… Quel avenir, alors, voyez-vous pour la minorité afrikaner ?

JCR : Il lui est impossible d’obtenir un VOLKSTAAT tel que le rêvaient les « verkramptes », les conservateurs, feu Terreblanche et son AWB ou  encore le Freedom Front. Il aurait fallu créer cet « Israël afrikaner » à chaud, en 1993/1994 au moment des négociations avec l’ANC : la politique du fait accompli. Les généraux à l’époque en avaient les moyens. En avaient-ils la volonté ? Et ceux des Blancs qui avaient piscine et domesticité noire le souhaitaient-ils vraiment ? Poser la question c’est déjà esquisser la réponse. Le village  exclusivement blanc d’Orania aux confins désertiques de l’ancienne  grande province du Cap, qui hésite entre le kibboutz et le Club Med, est une sympathique utopie qui n’a pas fait beaucoup d’émules. Même si le Volkstaat existe en filigrane dans la constitution  sud-africaine, l’ANC n’acceptera jamais sa création. Mais les Blancs quittent le pays vers les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande ou se regroupent. Par exemple dans la province du Cap Occidental, où ils représentent plus de 20% de la population. Avec les Métis de langue afrikaans, ils détiennent le pouvoir local sous la houlette d’Hélène Zille du Democratic Party. C’est la seule province qui échappe à la mainmise de l’ANC.

RIVAROL : Et Mandela, quel rôle a-t-il joué dans l’évolution de ce pays ?

JCR : Il faut lui reconnaitre au moins deux qualités : il a résisté physiquement et moralement à 27 années de captivité même si les dernières se sont déroulées bien plus dans l’ambiance d’un palace cinq étoiles que dans le contexte du bagne de Robben-Island. Ensuite, il n’a tenu aucun discours de haine ni de vengeance. Et je crois qu’il était sincère, même si cela faisait partie du deal passé avec le calamiteux De Klerk. C’est à souligner à son avantage, comparé à un triste sire comme Mugabe. Mais pour le reste il a gouverné en dilettante, laissant les affaires de son unique mandat de cinq ans entre les mains de Thabo M’Beki, Vice-Président qui lui succèdera. Il s’est contenté de faire le tour de la planète, de parfaire son image d’icône de la bien-pensance internationale.

RIVAROL : Alors, « les carottes sont cuites » pour les Blancs, si vous me permettez cette expression ?

JCR : Si les Européens d’Afrique du Sud qui sont tout de même encore plus ou moins quatre millions sur place, qu’ils soient d’origine afrikaner, anglophone ou portugaise (Angola et Mozambique), résistent à la tentation de l’exode  et constituent des blocs de population relativement homogènes, s’ils joignent leurs suffrages aux votes des Métis afrikaans, ils ont une chance au Cap, ici ou là, de perdurer. Mais jamais tant que cet État sera unitaire, juste décentralisé, ils ne reconquerront le pouvoir central. Sachez que sur une  quarantaine de ministres et de ministres adjoints, ils ne sont que cinq ou six à détenir un portefeuille. Pour conclure, j’aimerais citer une phrase de Saint-Loup extraite de son livre  « Le Boer attaque » paru en 1981 aux Presses de la Cité », page 218 : - « S’ils dérogent (les Blancs) tant soit peu à la politique de développement séparé, dans cinquante ans les Boers auront disparu, mangés par les Noirs. Quel hommage ! Oui mais quel drame pour la race blanche aventurée en Afrique ».  Objectivement, nous en sommes-là. À méditer sous nos cieux.


mandela.jpgÀ lire, « La faillite de Mandela », un livre de 187 pages édité aux « Bouquins de Synthèse Nationale » A commander à Synthèse nationale 116, rue de Charenton  75012 Paris ou dans toutes les bonnes librairies.18€ ou 21€ franco de port  (chèque à l’ordre de Synthèse nationale).

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jeudi, 17 octobre 2013

Entretien avec Thomas Joly sur le site Médias Presse Info

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Thomas Joly est secrétaire général du Parti de la France. Nous l’avons interrogé sur deux événements importants du parti ainsi que sur la loi Taubira. Il nous répond avec franchise et sans détour…

1) Le 11 novembre, il y a la 7e journée nationale et identitaire sur le thème : Face à la répression socialiste : défendons la liberté. Qui organise cette journée et quel en sera le programme ?

Chaque année, à l'initiative de la revue Synthèse Nationale, dont le directeur est Roland Hélie, se déroule une journée nationale et identitaire où se tiennent des tables rondes thématiques, où différents stands politiques, culturels, associatifs sont à la disposition des participants, et où plusieurs orateurs de la mouvance nationale se succèdent à la tribune. Le Parti de la France y est invité depuis sa création ; cette année encore nous y tiendrons un stand et Carl Lang, président du PdF, prendra la parole. Le programme de cette journée sera très bientôt dévoilé par les organisateurs. Le thème de cet événement est tout à fait d'actualité puisque, ces derniers mois, la répression socialiste a été particulièrement féroce à l'égard des nationalistes (arrestations, dissolutions, etc) et des défenseurs de la famille traditionnelle (gazage de femmes et d'enfants, répression judiciaire délirante, etc). Face aux commissaires politiques du gouvernement socialiste, à des médias aux ordres et à un certain nombre de magistrats d'extrême-gauche qui se comportent en Cerbères de la pensée unique, il existe encore des Français qui se dressent et défendent la liberté d'expression.

2) Comment le parti a-t-il pris part à ce formidable mouvement de mobilisation contre la loi Taubira où la jeunesse avait une grande place ?

joly4.jpgLe Parti de la France a été de toutes les manifestations et de toutes les actions contre l'infâme loi autorisant les parodies de mariages entre invertis. A l'inverse du néo-FN où les nombreux homosexuels de sa direction nationale semblent avoir une puissante influence, le Parti de la France ne transige pas, au nom d'une prétendue modernité ou d'une démagogie électoraliste, avec cette atteinte à la famille et à l'institution sacrée du mariage. Ouvrant les portes à toutes les dérives (adoption d’enfants par les couples homosexuels et demain gestation pour autrui et légalisation de la polygamie), cette mesure socialiste est un nouveau coup porté à nos valeurs de civilisation, au respect de l’enfant et à la dignité de la personne humaine. L’abrogation de la loi Taubira est tout à fait possible et ceux qui prétendent l’inverse sont tout simplement des menteurs et des lâches soumis au lobby homosexuel. Le Parti de la France s’engage à abroger cette dénaturation du mariage. Aucune argutie juridique ne tiendra face à une consultation par référendum du peuple français où il sera proposé d’inscrire dans la Constitution que le mariage est l'union d’un homme et une femme.

3) Le 16 novembre, vous organisez un grand rassemblement contre l'islamisation et la politique migratoire à Amiens, pourquoi avoir choisi cette ville au lieu de Paris ?

joly 2.jpgLe Parti de la France organise en effet samedi 16 novembre à 10h30 un grand rassemblement à Amiens afin de dire non à l'islamisation et à la colonisation migratoire. Cette manifestation se tiendra symboliquement dans le quartier colonisé d'Amiens-Nord - tristement célèbre pour ses émeutes ethniques chroniques - à l'endroit-même où doit prochainement s'ériger une gigantesque mosquée. Carl Lang et moi-même prendrons tous les deux la parole. Les manifestations politiques ne doivent pas se cantonner à Paris, les problèmes de la capitale sont les mêmes dans les villes de province.

Face à la submersion migratoire et à l'islamisation de notre société qui en découle, méthodiquement organisées par nos gouvernants et différents groupes de pression depuis des décennies, les patriotes français ont le devoir de se mobiliser pour affirmer notre droit à rester maîtres chez nous. Nous avons encore le droit de ne pas vouloir vivre dans une France africanisée et islamisée. Amiens, et en particulier ses quartiers nords, sont tout à fait symboliques de cette France envahie que nous voulons libérer. La politique ne se fait pas que sur les plateaux télés ou derrière un clavier d'ordinateur, il faut aller aussi dans ces zones lâchement abandonnées par les pouvoirs publics, où les Français qui restent doivent raser les murs et se soumettre à la loi des caïds.

Également, ce même jour, se déroulera un déjeuner-débat présidé par Carl Lang. La participation aux frais est de 24 € par personne. Pour réserver : thomasjoly60@yahoo.fr ou 06.09.96.44.37

4) N'avez-vous pas peur qu'on vous taxe d'islamophobe en organisant un tel rassemblement ?

L'islamisation est un facteur aggravant de la colonisation migratoire mise en place par toute une engeance mondialiste destructrice des peuples et des Nations. Il y a 10 ans, Carl Lang faisait campagne sur le thème : « vous avez aimé l’immigration ? Vous allez adorer l’islamisation ! » Et bien nous y sommes.

L'Islam conquérant est à la manœuvre avec les milliards de l’argent du pétrole du Qatar et de l’Arabie Saoudite. Puisque l’Europe est à vendre, ils l’achètent, et puisque la France est trahie par ses dirigeants et maîtres, ils l’occupent et l’islamisent. Et les mêmes qui sont les les tenants d’un laïcisme de combat contre l’Église catholique sont devenus, face à l’Islam, des laïcistes de collaboration. Le mythe de la laïcité et des soi-disant valeurs de la République comme protection face à l’Islam est balayé par la réalité et par les faits. La laïcité républicaine n’est rien d’autre que le cheval de Troie de l’islamisation.

Nous le disons sans détour : les règles de l’Islam ne sont pas compatibles avec nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation et elles menacent notre sécurité, notre identité et nos libertés. Soyons clair, la France n’est pas terre d’Islam et nous devons refuser de voir la France des terroirs et des clochers transformée en République des banlieues et des mosquées.

Contrairement aux obsédés de la dédiabolisation et de la normalisation politique, nous entendons dire la vérité aux Français sans nous soucier des anathèmes que peuvent nous lancer nos adversaires politiques ou les islamo-collabos.

5) Alors que ces derniers temps se multiplient des attaques contre le christianisme, le parti participera-t-il à la grande marche du 20 octobre organisé à l’initiative de l'Institut Civitas avec le soutien de nombreuses autres associations ?

joly3.jpgLe Parti de la France soutient naturellement toute action visant à dénoncer la haine anti-chrétienne hélas orchestrée par nos gouvernants acquis ou soumis à l'idéologie franc-maçonne. Nous plaçons la France au-dessus de la République, la nationalité au-dessus de la citoyenneté et nous préférons la France fille ainée de l’Église à la République citoyenne fille ainée du Grand Orient. C'est pourquoi, nous invitons nos militants, nos adhérents et nos sympathisants à se joindre à cette marche organisée par l'Institut Civitas.

Source cliquez ici

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samedi, 06 avril 2013

« Hergé fut un compagnon de route du rexisme… » Un entretien avec Lionel Baland :

P1020944.JPG(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

Qu’est-ce que le rexisme et qui est Léon Degrelle ?

Léon Degrelle, né en Belgique en 1906, se lance dans le journalisme, puis l’édition, devient un patron de presse et déboule en politique à la tête de son mouvement, le rexisme. Au départ catholique, ce mouvement évolue vers un poujadisme avant la lettre ; il s’attaque au régime parlementaire belge, à l’échec de ce système face aux événements et le fait trembler, avant de connaître une dérive politique fasciste et un déclin électoral à l’aube de la Deuxième guerre mondiale. En 1941, Léon Degrelle se lance dans la collaboration avec l’Allemagne, s’engage pour combattre sur le Front de l’Est, dans la Légion Wallonie, puis la Division Wallonie et atteint, à la fin de la guerre, le sommet de la hiérarchie du IIIe Reich. Il s’exile ensuite jusqu’à sa mort en Espagne. Le rexisme est politiquement mort en 1945. À l’exception de quelques groupuscules, personne en Belgique ne s’est réclamé de l’héritage politique de Léon Degrelle.

Quelle est la spécificité de votre ouvrage ?

L’histoire du rexisme n’avait encore jamais été envisagée sous son apport journalistique. Le rexisme a pourtant été, avant tout, un mouvement de presse. Cet ouvrage retrace l’aventure d’un groupe d’écrivains, de dessinateurs et de journalistes dont certains sont connus en Belgique et d’autres en Europe, tel Hergé, le dessinateur de Tintin.

Hergé a-t-il été rexiste ?

Ayant rencontré des témoins clé, toujours en vie il y a une vingtaine d’années, il apparaît clairement qu’Hergé fut un compagnon de route du rexisme. Tintin, publié avant-guerre dans le supplément du journal très conservateur Le Vingtième Siècle, se retrouve pendant la guerre publié dans le quotidien de la collaboration Le Soir. Il bénéficie alors d’une tribune exceptionnelle. Il est à noter que le frère de Georges Simenon, l’autre écrivain belge le plus célèbre, a joué un rôle important au sein du mouvement rexiste.

Lionel Baland écrit des articles d’analyse politique dans la revue Synthèse nationale ainsi que dans Minute et dirige un blog d’information sur l'actualité des partis patriotiques en Europe  cliquez ici

Léon Degrelle et la presse rexiste, de Lionel Baland, 220 pages, 23 euros, éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

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mercredi, 27 mars 2013

Dimanche 7 avril prochain, l'Alsace vote pour son avenir...

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Entretien avec Jacques Cordonnier, Président d'Alsace d'abord :

Le 7 avril prochain, un référendum d’initiative locale aura lieu dans les deux départements alsaciens, dans la perspective de fusionner le Conseil régional d’Alsace et les Conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Jacques Cordonnier, le mouvement régionaliste Alsace d’Abord que vous présidez est fortement engagé en faveur du Oui dans le campagne référendaire. Pourquoi ?

Parce que le projet de fusion des hautes collectivités alsaciennes et de créer un Conseil unique d’Alsace a été imaginé et conçu dès 1989 par le mouvement Alsace d’Abord. Avec Robert Spieler - avec qui j’ai fondé le mouvement et qui en a été le président jusqu’en 2008 – nous avions eu très tôt la conviction que la prospérité et le rayonnement de l’Alsace, la sauvegarde de ses particularismes et son développement économique passeraient nécessairement par une réforme institutionnelle. Nous défendions l’idée, audacieuse à l’époque, qu’une telle réforme pouvait très bien n’être conduite qu’en Alsace et ne pas s’appliquer à toutes les régions de France, dès lors que les autres régions de France n’en voulaient peut-être pas encore.

Pourquoi l’Alsace devrait-elle avoir un statut différent des autres régions ?

L’Alsace a une tradition régionaliste très ancienne. Elle est certes la plus petite région française, mais c’est une région frontalière à forte identité, ballotée pendant des siècles entre des autorités tutélaires différentes. Notre identité se fonde sur notre double culture, française et alémanique, héritage d’une histoire mouvementée. Les Alsaciens demeurent très attachés à leurs spécificités. En dépit des multiples tentatives de l’État de franciser à tout prix cette région des marches de l’Est, l’Alsace a su conserver presque intact son droit local. La « chance » de l’Alsace fut qu’elle ne fut pas française quand le petit  «  Père Combes » imposa en 1905 la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En 1919, la France victorieuse voulut remettre en cause ce statut. La révolte fut telle, et développa tant les mouvements autonomistes, que le Régime recula. Ce droit local, qui fait partie du patrimoine alsacien, est régulièrement l’objet de remises en cause par le pouvoir central. Qu’il s’agisse du livre foncier, du régime local d’assurance-maladie, de la réglementation spécifique de l’apprentissage, du statut concordataire des cultes, des instances prud’homales paritaires, de l’organisation mutualiste de l’épargne et de bien d’autres domaines, notre droit local a fait la preuve de sa supériorité sur le régime commun.

C’est ce statut particulier que nous entendons préserver et renforcer. Quand les Alsaciens parleront d’une seule voix, nous serons plus à même de demander d’autres transferts de compétences et de ressources de l’État vers la Région. De même, l’Alsace deviendra plus crédible vis-à-vis de nos puissants voisins du Bade-Wurtemberg ou de Bâle lorsqu’il s’agira de coopération transfrontalière.

Votre projet date de 1989 ; comment se fait-il qu’il ait fallu attendre si longtemps pour voir les choses enfin se décanter ?

Avec Robert Spieler et les autres élus de notre mouvement, nous nous battions inlassablement au sein du Conseil régional pour faire progresser l’idée du Conseil unique d’Alsace. Mais nous nous sommes toujours heurtés aux réflexes jacobins et « républicains » aussi vivaces chez les élus de droite que de gauche. Il faut dire que les grands partis nationaux, UMP, PS, mais aussi FN, ne favorisaient pas, chez leurs élus et leurs dirigeants, l’éclosion d’idées nouvelles qui auraient pu remettre en cause le centralisme et le jacobinisme « républicain » dont la plupart des régions s’accommodaient. Élection après élection, nous placions le projet de fusion au cœur des campagnes électorales, et c’est ainsi que chez les électeurs, au bout de vingt ans, l’idée a fait son chemin.

Cette fusion, et la création du Conseil d’Alsace, suffiront-elles à endiguer les effets de la crise qui touchent l’Alsace autant que le reste du pays ?

Le Conseil unique d’Alsace sera un formidable outil pour mettre progressivement en œuvre des décisions prises par les Alsaciens, pour les Alsaciens. Mais il faudra encore l’améliorer, car le projet tel qu’il est présenté aux électeurs est imparfait et incomplet. Les responsables UMP prétendent vouloir simplifier le mille-feuille administratif, mais ils ont concocté une usine à gaz peu compréhensible. On sent bien que le projet est le produit d’âpres marchandages entre Haut-Rhinois et Bas-Rhinois, entre Strasbourgeois et non-Strasbourgeois, entre citadins et ruraux. Médiocrité, quand tu nous tiens… Mais je ne boude pas mon plaisir ; mieux vaut une fusion incomplète que pas de fusion du tout. L’occasion qui se présente est historique. Si nous ratons cette fenêtre de tir, il n’y aura plus de possibilité de créer le Conseil d’Alsace avant cinquante ans ou plus.

Ne craignez-vous pas que ce référendum en Alsace soit une réplique du référendum local du 6 juillet 2003 en Corse, où le Non l’a emporté ?

Non, les deux référendums sont bien différents. Le référendum en Corse a été conçu et organisé par le centralisme parisien, ce qui a quelque peu énervé les Corses. De même que pour tous les référendums organisés dans les DOM-TOM par le passé. Le référendum du 7 avril 2013 en Alsace a été quant à lui, voulu, imaginé et préparé par les Alsaciens. C’est d’ailleurs une grande première. C’est la première fois dans l’histoire de France que les habitants d’une région vont être consultés, à leur demande, sur leur avenir institutionnel. Les Alsaciens pourront prendre leur destin en mains.

Vous avez donc toutes les raisons d’êtes satisfait. Ce référendum sera probablement une simple formalité ?

Non, rien n’est joué. Le Oui, pour l’emporter, doit satisfaire à deux conditions : faire plus de 50 % des suffrages exprimés, mais le Oui doit aussi atteindre 25 % des électeurs inscrits dans chaque département. Or comme chacun le sait, l’abstention n’a fait que progresser au cours des dernières décennies. En outre, il s’agira là d’une consultation uniquement régionale, ce qui veut dire que les grandes chaînes de télévision et la presse nationale n’en parleront pas, ou très peu. Sachant que les présidents UMP des Conseils généraux vont perdre leur siège de président, vous pensez bien qu’ils font campagne à reculons. Quant aux conseillers UMP et PS de base, généraux ou régionaux, ils craignent confusément de perdre leurs prébendes ; ils ne sont donc pas très actifs sur le terrain. Les élus du Front National, eux, font carrément campagne pour le Non, mettant en garde contre le morcellement de la République issue du siècle des Lumières… Ils aiment, ils adorent les valeurs de la République… Ils rejoignent ainsi dans le camp des jacobins, les militants du Front de gauche, du NPA, d’une partie du PS et les Libres penseurs francs-maçons qui n’ont jamais supporté la survie du Concordat en terre alsacienne. C‘est navrant, mais aujourd’hui le Front national est devenu le meilleur défenseur des idées de la Révolution française et des idées jacobines en Alsace. Navrant, vraiment navrant…

Mais le référendum ne peut-il pas permettre de donner la parole au peuple ?  

Soyons lucides : Les Français n’ont pas la pratique ni l’habitude du référendum ou de la votation. De sorte que, lorsqu’ils sont enfin consultés, ils ne répondent pas à la question posée mais se livrent plutôt à un vote sanction, un vote de mauvaise humeur. Et en cette période de crise, les gens ont quelques raisons d’être de mauvaise humeur. Les responsables UMP seraient bien inspirés d’y penser et de détourner cette mauvaise humeur contre l’État socialiste. Mais ils n’osent pas, tant ils sont formatés pour s’incliner devant tout ce qui vient de Paris. Le mouvement régionaliste mène activement campagne, surtout dans le Haut-Rhin où l’on a agité depuis plus de trois ans le chiffon rouge de la domination strasbourgeoise. La domination strasbourgeoise ! Mais, que voulez-vous. Il est bien connu que les nains défendent leur pré carré. Ceci est vraiment profondément misérable et digne d’un nanisme cosmoplanétaire…

Ce sera sans doute difficile, mais j’ai la conviction que les Alsaciens choisiront de voter Oui. Oui à l’Alsace alsacienne, à la France française et à l’Europe européenne…

Un Parlement alsacien?

Quand il y a vingt-cinq ans nous demandions la création du Conseil d’Alsace, on nous traitait de fous. Il ne faut donc pas s’effrayer quand nous prédisons que dans quelques années, l’Alsace aura son Parlement. Dès aujourd’hui, nous devons demander des pouvoirs organiques et réglementaires afin d’obtenir sans délai la responsabilité du droit local, de sa sauvegarde et de sa modernisation. L’Alsace doit devenir maîtresse dans les domaines où son talent lui permettra de s’exprimer mieux, moins cher, plus efficacement que l’État. L’Alsace doit tirer le meilleur parti de sa situation dans l’espace rhénan et développer des relations étroites de partenariat avec ses voisins de la Suisse alémanique, du pays de Bade et du Sud-Palatinat.

Tout cela sera facilité avec l’installation du Conseil d’Alsace et la mise en œuvre d’un projet moderne de vraie décentralisation. La victoire du Oui le 7 avril prochain sera la victoire des Alsaciens et la chance de notre région.

Mais quand vous évoquez un Parlement alsacien, n’êtes-vous pas en pleine démarche indépendantiste ?

Ceci est une plaisanterie. L’Alsace est et restera française et européenne. Il n’est pas question pour nous de revendiquer une quelconque indépendance, idée ridicule, qui n’a aucun sens dans le cadre de la réflexion européenne et nationale qui est la nôtre. Il est consternant d’entendre des représentants de mouvements dits nationaux ou nationalistes reprendre les antiennes du jacobinisme révolutionnaire. Les meilleurs défenseurs de la Révolution française ne sont pas Mélenchon ni Buffet, mais Marine Le Pen et le Front national. Désespérant… Pardonnez-moi : Mais dire « merde » aux énarques parisien arrogants, ce n’est pas dire « merde » à la France.

Cet entretien a été publié dans Rivarol de la semaine dernière cliquez ici

Site d'Alsace d'abord cliquez là

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samedi, 16 mars 2013

Entretien avec le Dr Bernard Plouvier, auteur de Faux et usage de faux en histoire (éditions Dualpha)

Faux-usage-de-faux-e.jpgÀ quoi peut bien servir l’histoire telle qu’on la raconte ?

De mauvais plaisants (et même quelques bons historiens, comme on peut le lire dans cet ouvrage) estiment qu’elle ne sert à rien ! Ce n’est toutefois pas aussi évident. Sinon, nos merveilleux politiciens ne s’en méfieraient pas tant, eux qui en ont pratiquement fait disparaître l’enseignement dans les classes du secondaire (où l’on n’évoque plus guère que les civilisations exotiques, comme si l’Europe était née en 1960, par le traité unissant ses économies nationales).

Il faut croire que la narration historique n’est pas seulement un plaisir d’esthète ou une activité de savant, mais qu’elle a aussi une certaine importance sociale, puisque de nos jours des parlementaires édictent des lois pour en réglementer l’écriture et que des juges ont à statuer sur le cas des contrevenants, ces chercheurs atypiques qui osent réviser les dogmes communément admis.

Donc la narration officielle est véridique ?

Que non pas ! Bien au contraire, la question mérite d’être posée : l’écriture historique estampillée d’État, c’est-à-dire celle de nos merveilleux savants universitaires, de nos brillants académiciens et de nos sémillants écrivains mondains est-elle digne de foi ? Dans mon livre Faux et usage de faux en histoire, j’ose prétendre le contraire. Et ce n’est pas pour rien que l’illustration retenue pour la couverture de cet ouvrage est faite de marottes pour bouffons de cour !

Quels sont les sujets que vous abordez et dans quel but ?

Dans une première partie, je tente de démonter une quinzaine de fables bâties pour édifier le bon peuple, de Ramsès II à Lénine, de Galilée à Einstein, de Constantin Ier à Paul Reynaud et Charles De Gaulle.

Il est évident que l’écriture de l’histoire contemporaine n’est trop souvent que de la propagande. J’ai tenté de le démontrer en épurant l’histoire d’Adolf Hitler des légendes et des mensonges les plus grotesques ; c’est la forme la deuxième partie du livre.

Dans une troisième partie, j’ai abordé le lieu symbolique du « Devoir de mémoire », Auschwitz et son complexe concentrationnaire, en essayant d’en ôter les scories qui ont donné naissance au négationnisme, puis l’ont nourri.

En guise de conclusion, sont proposés quelques aphorismes d’auteurs antiques, modernes et contemporains portant sur la narration historique, de façon à prouver que ce n’est pas d’aujourd’hui que l’on doute du bien-fondé de la narration communément admise, des Vulgates officielles !

La notion de vérité historique est, par essence, un idéal inaccessible. Cela ne signifie pas qu’il faille renoncer à s’en rapprocher et moins encore qu’on ait licence de la violer délibérément.

Car l’histoire a un intérêt certain. Étant le reflet des grandes réalisations aussi bien que des erreurs de nos ancêtres, elle doit servir d’exemples à imiter et de repoussoirs dont il faut éviter la reproduction. Après tout, elle participe à la sagesse des nations, faisant partie de leur culture propre… de ce fait, on reconnaît volontiers qu’elle ne peut guère être aimée des tenants du grand village mondial !

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Faux et usage de faux en histoire, Dr Bernard Plouvier, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 386 pages, 35 euros. Pour se le procurer cliquez ici

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jeudi, 18 octobre 2012

Un entretien avec Alain Renault sur la sortie du livre "Histoire des fascismes" de François Duprat...

duprat.jpg« Des leçons bien précises peuvent être tirés de l’histoire du mouvement nationaliste-révolutionnaire dans le monde ».

Entretien avec Alain Renault, préfacier d’Histoire des Fascismes (propos recueillis par Fabrice Dutilleul) :

Beaucoup d’études ont été publiées sur le Fascisme, quel est l’intérêt de celles de François Duprat ?

Le terme de « fascisme » recouvre des réalités différentes. Duprat étudie des « fascismes » méconnus dans la perspective des combats d’aujourd’hui car il considère que « des leçons bien précises peuvent être tirés de l’histoire du mouvement nationaliste-révolutionnaire dans le monde ». Ses monographies portent donc moins sur l’idéologie, marquée par le temps et l’espace, de ces différentes formations que sur leur action, leurs rapports face à la « droite » et la « gauche », leur capacité à recruter et à mobiliser, les raisons de leurs échecs ou de leurs succès.

Mais le Fascisme ne se confond pas avec le nationalisme-révolutionnaire, étiquette revendiquée par Duprat ?

Non, et d’ailleurs seul un imbécile n’ayant d’ailleurs rien compris à l’essence du Fascisme, mènerait aujourd’hui et en France une action politique en s’en réclamant… Comme l’a écrit Duprat « le nationalisme doit être considéré aujourd’hui puisque nous sommes des relativistes et que nous croyons à l’obligation pour les formulations idéologiques de s’adapter aux situations changeantes ». Mais, quelle que soit l’étiquette retenue, il n’en demeure pas moins que certains principes perdurent même si certains font du « fascisme » sans le savoir, voire en s’en défendant.

Les analyses de Duprat restent-elles actuelles, 34 ans après sa mort ?

En tous cas, sa méthode, son logiciel de pensée, sont d’une actualité permanente. J’ai d’ailleurs sélectionné ces monographies, et les enseignements pratiques que l’on peut en tirer, pour l’action de notre temps. Ma préface les inscrit dans le combat actuel et dans l’analyse politique plus générale de Duprat. Celui-ci semble avoir été très en avance dans sa prédiction des crises économique et identitaire qui commence seulement à apparaître.

Quelles leçons générales à tirer de l’ouvrage ?

Chacun peut en tirer des leçons individuelles par ses propres réflexions sachant que « la réflexion est ACTION si elle sait déboucher sur l’amélioration qualitative de l’action pure » en étudiant les erreurs qui mènent à l’échec et, plus positivement, les méthodes qui peuvent mener aux succès sachant que les conditions de ceux-ci ne les garantissent aucunement. « Si nous ne savons profiter des événements historiques en cours ce sera la preuve non pas que l’Histoire ne devait pas aller dans notre sens, mais que nous avons été, au moment voulu, incapables de profiter de notre chance. »

4445.jpgHistoire des Fascismes, de François Duprat, Préface, sélection, présentation et annexes par Alain Renault, éditions Déterna, Collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 310 pages, 29 euros.



Des mêmes auteurs, chez le même éditeur  (Francephi) :

Les Fascismes américains – 1920-1944, de François Duprat et Alain Renault (328 pages, 31 euros) : Cette étude porte sur l’action de ces mouvements entre le début du XXe siècle et l’entrée des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale : les précurseurs, la campagne antisémite de Ford, les « démagogues », produits de la crise de 1929, les mouvements purement fascistes de Shirts, le « Bund Germano-américain » et diverses organisations du même type, la lutte contre la guerre et la répression des « menées fascistes ».

Ordre Nouveau, préface d’Alain Renault (465 pages, 35 euros) : Son histoire, ses idées, son programme ont fait l’objet des deux ouvrages publiés successivement par le Mouvement, en juin 1972 et en juin 1973 dont l’intérêt suscite cette réédition.

Commander Histoire des fascismes cliquez ici

Bulletin de commande cliquez là

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vendredi, 14 octobre 2011

Franck Abed invité dimanche soir sur le forum libre teamspeak

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Pour écoûter cliquez ici

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dimanche, 02 octobre 2011

Un grand entretien avec Gabriele Adinolfi réalisé à la Casa Pound à Rome...

Entretien réalisé par Les Non alignés cliquez ici

Gabriele Adinolfi et la Casa Pound seront présents à Paris le vendredi 11 novembre prochain à la 5ème journée nationale et identitaire organisée par Synthèse nationale au Forum de Grenelle (5, rue de la Croix Nivert 75015 Paris - métro Cambronne). Cliquez ici

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vendredi, 13 mai 2011

Philippe Randa : l’union patriotique existe... la preuve par Primatice, Flash et Synthèse nationale !

Philippe Randa 5.jpgUn entretien exclusif entre Philippe Randa (cliquez ici), éditeur et créateur de Primatice, et notre collaborateur Guirec Sèvres.

Demain, samedi 14 avril, la Librairie Primatice fête ses 5 ans… De quoi être heureux alors que beaucoup de petites librairies ferment en France…

Certes, dans un contexte économique plutôt morose, surtout pour les librairies, il serait indécent de se plaindre. Perdurer, sans aucun mécène, tient de la gageure, mais Xavier Verdavoine et moi y avons toujours crû et la foi permet beaucoup, même si, hélas, nous ne soulevons pas des montagnes de bénéfices…

Pas encore, pas encore…

Voilà, c’est comme vous dîtes… mais si l’on s’enrichissait dans la librairie, même à terme, ça se saurait… À défaut, c’est tout de même une activité passionnante et face aux géants de la distribution, on a un peu l’impression d’être David face à Goliath. Objectivement, c’est de la folie. Dans les faits, c’est stimulant… Et puis, notre spécificité de proposer des livres, des CD ou des DVD quasi-introuvables par ailleurs –sauf pour certains en édition originales hors de prix – est appréciée par des clients réguliers… Ils nous apportent un soutient très chaleureux qui ne se dément pas d’années en années…

À la librairie Primatice se côtoient des auteurs parfois très opposés idéologiquement…

Très, voire totalement, mais avec un point commun : en général, ils sont tous considérés comme “infréquentables” par les grands circuits de distibution, les medias, etc. Ils sont catalogués “politiquement”, “historiquement”, “philosophiquement” ou encore “religieusement” incorrects par ceux que Jean Mabire appelaient les “sévères garde-chiourmes de la République des Lettres”…

C’est le cas aussi pour les revues ou journaux que l’on trouve à Primatice : Rivarol, Synthèse nationale, Lectures françaises, Minute, Résistance, Rebellion, Réfléchir & Agir, Terre & Peuple, Krisis… et le journal Flash dont vous êtes co-rédacteur en chef… À ce propos, comment va Flash depuis le départ d’Alain Soral ?

Comme avant ! Alain Soral a décidé de cesser sa collaboration, ce qui est son droit et à titre personnel, je le regrette, mais s’il en a été un des noms les plus connus à sa création – au talent incontesté, quoi que l’on pense de certaines de ses positions – Flash est avant tout le journal d’une équipe dont le chef d’orchestre a toujours été et reste mon vieux complice Nicolas Gauthier… C’est lui qui a réunit l’équipe de base : Topoline, Christian Bouchet, feu Jean Bourdier et moi-même, qu’ont rejoint très rapidement Pierre le Vigan et Arnaud Guyot-Jeannin, puis Pierre Gillieth et Jean-Claude Lauret, sans compter bien d’autres collaborateurs occassionels et sans oublier les interventions très régulières d’Alain de Benoist… Puisque vous me parlez de Flash, j’en profite pour réaffirmer haut et fort ce qui est une évidence pour nous, mais pas pour certains qui colportent des rumeurs on ne peut plus mensongères : nous sommes un journal totalement indépendant de tout parti ou mouvance, dont la vocation première est de le rester. Ce qui ne nous interdit pas d’aborder tous les sujets pour les décrypter, mais jamais pour imposer un kit de pensée sectaire. Vu les collaborateurs, ce serait tout de même difficile d’y parvenir. Nous avons tous des parcours et des sensibilités différentes…

Des sensibilités différentes comme à la librairie Primatice ?

On ne se refait pas et c’est pour cela, sans doute, que ça ne marche pas trop mal… Pour preuve ? C’est Synthèse nationale qui m’interroge et va répercuter ce que je dis… La fameuse “Union patriotique” qu’il m’est arrivé de brocarder comme une “Arlésienne” de la mouvance nationale, elle ne l’est peut-être pas tant que ça, finalement grâce à Primatice, Flash, Synthèse nationale… et tous ceux qui nous feront le plaisir de venir déguster notre super punch samedi pour fêter nos 5 ans !

772533361_22.jpgL'ANNIVERSAIRE DE PRIMATICE

La librairie Primatice a 5 ans ! Fêtons l’anniversaire le samedi 14 mai 2011
Venez fêtez les 5 ans de la Librairie Primatice le samedi 14 mai 2011 de 11h00 à 13h00 et de 15h00 à 19h00 en dégustant un excellent punch à la Librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIe – métro Place d’Italie.
De nombreux écrivains et journalistes seront présents, ainsi que nombre de collaborateurs de la revue Synthèse nationale et du journal Flash infos magazine qui seront heureux de s’entretenir avec leurs lecteurs…

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mercredi, 16 mars 2011

OU VA LA LYBIE ?

781154363.jpgUn entretien avec Pierre Le Vigan

La Libye est déchirée par la situation actuelle. Inutile de revenir sur les morts, des centaines ou des milliers. Visiblement Kadhafi ne veut pas finir lamentablement comme Moubarak ou Ben Ali. Il a de l’énergie, et sans doute un grain de folie qui fait les vrais hommes d’État, ce qui n’atténue pas la réalité de ses erreurs ou de ses crimes.

Justement Kadhafi est-il autre chose qu’un infâme dictateur ?

La politique n’est pas la morale. L’essentiel n’est pas de « s’indigner » mais de comprendre et ensuite de faire des choix politiques. Il faut d’abord rappeler ce qu’est la Libye : moins de 7 millions d’habitants, dont 2 millions à Tripoli et 650 00 à Benghazi la deuxième ville du pays. 90 % d’Arabes et moins de 5 % de Berbères, à l’ouest, près de la Tunisie. Beaucoup d’immigrés aussi : ils constituent 20 % de la population et 50 % de la population active. Une population essentiellement concentrée sur la zone côtière. Et trois régions, la Tripolitaine à l’Ouest, la Cyrénaïque à l’est, le Fezzan, presque désert, au sud.

La vérité c’est que la Libye moderne est née avec Kadhafi.  Romanisée sous l’Antiquité, normande quelques années au XIIe siècle ( !), colonie turque conquise par les Italiens en 1911-12, la Libye devient indépendante en 1951 sous un roi, en fait l’ancien émir de Cyrénaïque, chargé implicitement de la maintenir dans l’orbite anglo-saxonne. Il n’y a alors qu’un million d’habitants en Libye. C’est à l’époque le principal pays africain producteur de pétrole, avec un gros essor à partir des découvertes de 1958. En 1969 le coup d’État du capitaine Mouammar Kadhafi et d’un groupe d’ « officiers libres » - la terminologie est la même qu’en Égypte - est un coup de tonnerre anti-occidental. Le capitaine, devenu colonel, Kadhafi, fait évacuer les bases anglo-américaines de Libye, et nationalise les compagnies pétrolières en 1973. C’est un proche de Nasser. Kadhafi tente une fusion avec l’Égypte et la Syrie en 1971. Elle éclate 2 ans plus tard. En 1974 c’est avec la Tunisie qu’une tentative de fédération est menée. Elle avorte aussi. Kadhafi  publie en 1976 son Livre Vert sur la troisième voie. Il y critique l’enrichissement personnel incompatible avec la justice, et prône la démocratie directe, en fait une démocratie plébiscitaire, à la place de la démocratie parlementaire occidentale. Sa radicalisation anti-américaine et anti-israélienne, son soutien présumé (par ses adversaires) à des groupes terroristes amène les Américains à essayer de l’assassiner en avril 1986 par des raids meurtriers sur Tripoli et Benghazi. La fille adoptive de Kadhafi est tuée. À partir de là l’évolution dictatoriale et erratique de Kadhafi s’accentue. Ses sorties médiatiques s’orientent vers une certaine clownerie involontaire, même si, en France ou avec G-W Bush nous avons parfois été confrontés à ces décalages entre l’être et la fonction. Un jour, il annonce que William Shakespeare est en fait un Arabe («Cheikh Spir »), un autre jour il plante sa tente bédouine à coté de l’Élysée, et cultive  un look auprès duquel Galliano est un garçon sans imagination.

Jusqu’à la fin des années 90 la Libye est mise au ban de l’ONU et soumise à un embargo militaire. La détente s’amorce à partir de 2003-2004 avec la fin de l’embargo militaire (« Le nouveau Kadhafi », Le Monde, 7 janvier 2004). Kadhafi se rapproche des Occidentaux, démantèle son programme nucléaire,  et se présente comme un rempart contre le terrorisme. Et aujourd’hui encore il prétend que les émeutes sont manipulées par Al-Qaida maghreb, la prétendue AQMI.

Pourquoi ce tournant occidentaliste de Mouammar Al-Kadhafi ?

 Vous aurez remarqué que 2003 c’est la deuxième guerre du Golfe et l’agression américaine contre l’Irak. Cela donne à réfléchir. Surtout quant on voit que l’Irak, pays de 30 millions d’habitants, à réelle tradition militaire, n’a rien pu faire contre les envahisseurs alors que la Libye ne compte qu’un peu plus de 6 millions d’habitants.

Quel a été le rapport de Kadhafi à l’Islam ?

La Libye est sunnite mais Kadhafi écarte en fait la sunna (la tradition) comme seconde source de l’Islam. Il ne reste donc que la première source, le Coran, ce qui exclut la possibilité de la charia puisqu’il n’y a de charia qu’avec la prise en compte de la sunna et des hadiths (paroles du prophète). Pourtant, tout en luttant contre les « Frères Musulmans », Kadhafi, pour leur couper l’herbe sous le pied, adopte une version de la charia dans son pays en 1994. C’est l’une des contradictions et des dérives anti-laïques et post-nasseriennes habituelles chez les dirigeants comme Kadhafi dont l’élan modernisateur et populiste s’essoufflait.

Que restera t-il de Kadhafi quand on pourra poser un regard distancié sur son action politique ?

La modernisation du pays, un formidable effort d’éducation qui fait de la Libye le pays du Maghreb où il y a le plus haut niveau d’éducation, l’accession des femmes à l’enseignement – elles sont actuellement majoritaires dans l’enseignement supérieur -, le recul de l’âge du mariage des femmes, la mixité jusqu’à l’équivalent du collège, en fait, globalement on retiendra  une modernisation-occidentalisation accélérée tout en étant jusqu’aux années 1990 un ennemi déterminé des politiques impérialistes de l’Occident Atlantique (et atlantiste).

Ce que nous montre la géographie des émeutes, c’est que l’est de la Libye semble particulièrement hostile à Kadhafi tandis que ce dernier paraît encore en mesure de contrôler l’ouest, du coté de la capitale Tripoli. Dès lors, la Libye n’est-elle pas appelée à disparaître, à éclater ? N’est-elle pas un État artificiel ?

La Libye n’est pas plus artificielle que la France, c’est une construction historique. Libye désignait sous l’Antiquité tout ce qui est à l’ouest de l’Égypte en Afrique du Nord. Il y eut le royaume de Cyrène des VI et Ve siècle av. J-C, habité par les Libous (Libyens), et la Marmarique, entre Égypte actuelle et Libye. La capitale de la province de Libye était Barqa, à 100 km à l’est de Benghazi. Il se trouve que la Libye a déjà – ce n’est pas rien – une identité négative : elle n’est pas l’Égypte, elle n’est pas non plus la région de Carthage. C’est sans doute néanmoins avec la Tunisie qu’il y aurait le plus de raisons pour la Libye – et réciproquement pour la Tunisie - de se rapprocher. D’autant que le poids démographique des deux nations est proche et que de ce fait aucun n’a à craindre d’être absorbé par l’autre.

Comment voyez vous finir la crise libyenne ?

La pression internationale contre Kadhafi est très forte. On voit mal comment il pourrait résister durablement. Mais rien n’est joué. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe ne doit aucunement s’associer à une éventuelle intervention américaine. L’inculpation de Kadhafi pour crimes contre l’humanité n’a pas non plus de sens, elle n’est pas de nature à favoriser une solution qui ne peut être viable qu’entre Libyens. Une intervention des pays arabes, qui serait l’une des moins mauvaises solutions, ne parait pas souhaitée par ceux-ci. Il est vrai qu’ils ne sont guère en état de donner des leçons de stabilité et de consensus. Une médiation sud-américaine, avec Hugo Chavez, offrait une bonne possibilité de sortie de crise, mais les Occidentaux bellicistes, Sarkozy en tête, se sont empressés de la rejeter. Le problème de la Libye c’est qu’il n’y a pas d’élite autochtone prête à prendre la succession de Kadhafi sur la base du maintien de l’indépendance nationale. La solution, s'il y en a une dans l'intérêt des peuples européens et méditerranéens, ne peut se trouver qu'à partir d'un compromis négocié : le contraire de ce que proposent David Cameron et Nicolas Sarkozy (conseillé par Bernard-Henri Levy!) qui font comme d'habitude les rabatteurs pour l'axe impérialiste Washington-Tel-Aviv.

Source Esprit européen : cliquez ici

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vendredi, 25 février 2011

Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Gabriele Adinolfi...

gabriele02.jpgGabriele Adinolfi est une des figures intellectuelles non conformistes italiennes les plus en vue. Ce militant national- révolutionnaire très influencé par Julius Évola a été contraint à l’exil en France pendant vingt ans. On lui doit deux ouvrages remarqués ces derniers temps, « Nos belles années de plomb » en 2004 et « Pensées Corsaires, abécédaire de lutte et de victoire » en 2008 (cliquez ici). Plus que jamais en pointe du combat en Italie, il a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.

 

RIVAROL : En premier lieu M. Adinolfi, vous qui êtes un militant de grande expérience et qui avez fait de nombreux sacrifices pour l’idéal fasciste, pouvez-vous nous dire comment vous voyez le futur de l’Italie et celui de sa jeunesse ?

GABRIELE ADINOLFI : Très négatif. L’Italie est un pays vieillissant dont le taux de natalité est le plus bas à l’échelle mondiale, il n’a presque plus d’industrie, un secteur agricole restreint et une souveraineté très limitée. Les seuls éléments qui sauvent actuellement l’Italie de la ruine se trouvent dans l’appareil énergétique national notamment l’ENI), dans l’industrie d’armement, dans la petite entreprise et dans ce qui reste de l’épargne familiale.

Dans le contexte actuel de globalisation, cela nous donne quelques années à peine de survie si les données ne changent pas radicalement.

R. : Quelle place peut occuper le fascisme dans le futur italien ?

G. A. : C’est un paradoxe. Le fascisme encore aujourd’hui présente toutes les réponses aux problèmes actuels. On peut dire de lui que c’est le seul système de pensée et d’organisation qui possède les solutions aux grands défis contemporains. Mais il ne parvient toujours pas à se mettre en place dans la conjoncture présente. Les Italiens qui ont connu le fascisme réel au quotidien continuent d’apprécier et même d’aimer l’oeuvre de Mussolini, ayant joui de tous ses bienfaits sociaux, économiques, éthiques et culturels. À la différence notable de ceux qui n’en ont connu que la légende noire, à l’instar des Français qui ne l’ont jamais expérimenté (Vichy procédant de circonstances aussi inattendues que défavorables et n’incarnant de toute façon pas un projet fasciste). Cette nostalgie grandit de jour en jour par la simple comparaison de l’Italie mussolinienne avec l’Italie antifasciste d’abord et post-fasciste après. Cependant il manque toutes les conditions objectives pour la fondation d’un Etat-Nation d’inspiration fasciste, donc le fascisme malheureusement en l’état actuel des choses ne pourra pas se proposer. Il est possible cependant d’extraire du fascisme toute une série de solutions aux problèmes qui nous écrasent. Disons que si un certain nombre de conditions sont remplies, on peut espérer dans le futur italien une formule mixte, une forme de péronisme à l’italienne. (...)

La suite dans Rivarol, chez votre marchand de journaux.

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jeudi, 10 février 2011

Un entretien avec Hervé Van Laethem...

SDC11475.JPGEntretien réalisé par Terre et peuple Wallonie :

 

Samedi prochain, 12 Février 2011, les rencontres identiaires du Coloma, en Belgique, organisées par Terre et peuple Wallonie, vont accueillir de multiples orateurs ayant chacun leur particularité.

 

De cette assemblée de qualité, une tête sort un petit peu du lot : cette tête bien connue du monde politique belge francophone et neerlandophone est celle d'Hervé Van Laethem (à droite sur la photo en compagnie de Robert Spieler et de Luc Pécharman lors de la fête du cochon à Lille en octobre dernier -NDLR).

 

Hervé Van Laethem, de part un engagement sans temps mort depuis son plus jeune âge, a exploré toutes les facettes de l'action politique, connu des bons et des mauvais moments, lui forgeant un caractère entier et radical, qui bien avant de lui donner une personnalité atypique et attachante, lui a surtout donné une expérience des choses et de son temps que peu de gens connaissent avec autant de clairvoyance. C'est cette expérience qu'il viendra partager avec nous, loin du discours verbeux et creux d'une droite égoïste et d'une gauche affairiste, mais avec tout le coeur et l'amour pour leur peuple qu'ont les hommes d'honneur.

 

TP: Hervé, pour ceux qui ne te connaîtrait pas, peux tu te présenter ? 

 

HVL: Je m'appelle Hervé Van Laethem, j'approche de mes 46 ans, dont 29 ans de militantisme.

 

J'ai appartenu à divers mouvements, dont beaucoup ont défrayé la chronique, et j'ai longtemps été un des cadres dirigeants du mouvement NATION (cliquez ici), dont je reste un membre et un cadre militant. Idéologiquement, je me réfère à la mouvance nationaliste-révolutionnaire. J'ai aussi une très forte fibre identitaire, mais ma route vers l'identité à moi ne passe pas par le Moyen-Orient ou par les officines laïcardes comme certains.

 

TP: Tu nous fais le plaisir d'être parmi nous samedi, de quoi comptes tu nous entretenir ?

 

HVL: De mon côté, je vais essayer de tirer des conclusions pratiques et tactiques de ce qui va se développer, mais je pense que beaucoup seront d'accord pour dire que le combat contre le mondialisme passe aussi par un combat local, identitaire et social très fort.

 

TP: Selon toi, pourquoi faut il participer à ce genre de réunion ?

 

HVL: D'abord, c'est une occasion de rencontrer des amis, des camarades, des gens qui pensent comme vous. C'est aussi l'occasion d'échanger et de débattre. C'est enfin, une occasion de plus de se former politiquement, car on ne lutte vraiment bien que lorsqu'on sait pourquoi on lutte.

 

Hervé et la bannière Wallonie de l'association Terre & Peuple vous donnent donc rendez-vous le 12 février prochain au château du Coloma.

 

Le Château du Coloma se trouve, 25 rue J. De Pauw à Sint-Pieters-Leeuw. Il est accessible par le ring ouest de Bruxelles, prendre la sortie 16 en direction de Leeuw-Saint-Pierre (le Château Coloma est fléché en blanc sur brun) ou prendre le bus H à la gare du Midi à Bruxelles (il a son arrêt au coin de la rue De Pauw).

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mercredi, 12 janvier 2011

Un entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, sur le site identitaire belge "Nation"...

Roland Hélie.jpgLe site identitaire belge francophone "Nation" publie aujourd'hui un entretien avec Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale.

Pour le consulter, cliquez ici.

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jeudi, 28 mai 2009

Entretien avec Robert Spieler

Le mercredi 27 mai 2009, Robert Spieler était l'invité de Martial Bild sur Radio Courtoisie.

http://www.sendspace.com/file/z4emlw

ou   http://www.mediafire.com/?igmiumzeyj3

ou uniquement le son Mp3 : http://rapidshare.com/files/238693616/radio_courtoisie.mp3

 

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lundi, 08 décembre 2008

Sur Génération FA8 : un grand entretien avec Roland Hélie...

forum_grenelle_112[1].JPGSur le site monarchiste Génération FA8, vous pourrez lire un grand entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, sur l'avenir du Mouvement national et identitaire...

Cliquez ici.

vendredi, 08 décembre 2006

UN ENTRETIEN AVEC ROLAND HELIE, DIRECTEUR DE "SYNTHESE NATIONALE", DANS "ALSACE-UNION"...

medium_Photo_001.jpgLe site de l'Union des Patriotes en Alsace, qui milite comme son nom l'indique pour l'entente entre les nationaux et les identitaires en Alsace, vient de publier ce jour un entretien avec Roland Hélie, directeur de notre revue Synthèse nationale.

Texte de cet entretien : Roland_Helie_entretien_05_12_06.pdf

Vous pouvez le consulter dans son intégralité en cliquant sur : www.alsace-union.com  

02:35 Publié dans Rencontre avec... | Tags : Droite nationale, politique, ump, ps, udf, fn, mpf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |