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mercredi, 23 avril 2008

Robert Spieler s'entretient avec Zur Zeit...

746330436.jpgEntretien avec Robert Spieler publié dans le magazine autrichien Zur Zeit dirigé par Andréas Moelzer, député européen du FPö, le parti de la droite nationale et populaire autrichienne.

 

Robert Spieler, vous combattez depuis des années contre la main-mise de Paris sur l’Alsace. Qu’avez-vous pu obtenir ?

 

Nous combattons, en France, dans des conditions très difficiles. Le système électoral est le plus antidémocratique d’Europe et change au gré des intérêts des partis du système.

 

Songez que le résultat à atteindre pour avoir des élus au Conseil Régional (le « Parlement alsacien ») a été porté récemment de 5 à 10% des votants, pour empêcher des partis régionalistes, mais aussi le Front national, d’avoir des élus, ou de peser politiquement. Alsace d’Abord a eu la plus forte progression de tous les partis alsaciens, passant de 6,7 à 9,5%, mais n’a obtenu aucun siège, alors que nous en avions 3 aux élections précédentes.

 

Nous sommes dans une république bananière qui me fait penser au Zimbabwe, quant au fonctionnement de notre « démocratie ». Je suis cependant fier d’une réussite : je pense avoir réussi à convaincre beaucoup de militants nationalistes, qui étaient très hostiles à l’idée de Région forte et d’Europe de la Puissance de la justesse de mes idées, qui ne sont pas en opposition avec le respect de la Nation, que je ne confonds pas avec l’Etat-Nation, invention meurtrière de la Révolution Française. Les périls majeurs se nomment aujourd’hui immigration, invasion et islamisation de l’Europe. C’est pourquoi j’ai décidé de quitter la présidence d’Alsace d’Abord afin de contribuer au nécessaire rassemblement de toutes les forces régionalistes, nationalistes et identitaires, au niveau national.

 

De quel poids pèsent aujourd’hui les langues allemande et alsacienne dans votre région ? Le risque existe-t-il d’une folklorisation du dialecte ?

 

Le dialecte alsacien est très majoritairement pratiqué dans les zones rurales, mais peu à Strasbourg, ville cosmopolite. 60% des Alsaciens le comprennent et un tiers le parlent couramment. Ce n’est malheureusement plus le cas des jeunes générations. Le dialecte, qui ne s’écrit pas, si ce n’est phonétiquement, a besoin de la langue allemande, comme les branches de l’arbre ont besoin des racines. Or l’enseignement de la langue allemande, en Alsace, se heurte à de puissants fanatismes. Les syndicats de gauche, d’une part, au nom du refus de l’élitisme et de l’égalitarisme républicain, et, d’autre part, les forcenés anti-allemands, de gauche et de droite, nostalgiques des guerres civiles européennes, que nous appelons les « Hourrah Patrioten ». Moins de 5% des enfants alsaciens ont la possibilité de suivre une filière bilingue dès l’école maternelle. La propagande électorale en allemand était prise en charge par l’Etat. Ce n’est plus le cas depuis peu. Le quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace a une édition en allemand qu’il envisage de supprimer. Oui, le risque de folklorisation, et même de disparition, de la langue régionale est grand.

 

Les identités alsacienne et française sont-elles contradictoires ?

 

L’identité alsacienne est à la fois française et alémanique. Il ne devrait y avoir aucune contradiction entre ces deux appartenances qui ne peuvent qu’être enrichissantes dès lors qu’elles s’expriment dans un respect mutuel, ce qui est loin d’être le cas.

 

Quelles mesures faudrait-il prendre afin de préserver la culture alsacienne ?

 

La première décision à prendre concerne la sauvegarde de la langue régionale (alsacien dans son expression orale, allemand dans l’écrit). L’enseignement bilingue français/allemand doit être généralisé. La Région Alsace doit être maîtresse de ses décisions dans les domaines tels que l’enseignement des langues, l’histoire régionale, mais aussi la formation des enseignants et la désignation des chefs d’établissements, qui ne doivent plus relever de l’Etat. Nous voulons aussi une télévision régionale donnant à la langue alsacienne toute sa place, alors qu’aujourd’hui, on ne lui accorde que des miettes. Il est enfin nécessaire que les collectivités (Région, communes, etc…) soutiennent prioritairement et massivement la culture enracinée, et non la pseudo-culture américanisée et africanisée qui s’exprime par exemple dans le rap, dont Ray Charles disait lui-même que ce n’était pas de la musique, mais du bruit. La culture enracinée doit se développer dans la tradition, mais aussi la modernité, et non dans le folklore, qui n’est que la bonne conscience d’une culture qui se meurt.

 

Quel rôle l’Alsace devrait-elle jouer en France ? Quel degré d’autonomie l’Alsace peut-elle obtenir dans une France ultra-centralisée ?

 

La France est le pays le plus centralisé d’Europe. Toutes les décisions importantes sont prises par des hauts fonctionnaires parisiens. Les régions ne disposent d’aucune autonomie. A titre d’exemple, l’Alsace a le droit de financer les murs des lycées et de choisir la couleur de la moquette et du papier peint, mais n’a rien à dire quant au contenu des programmes d’enseignement. Et l’ouverture, ou la fermeture, d’une maternité, en Alsace, ce sont de hauts fonctionnaires parisiens qui en décident. Bref, l’Alsace a besoin, ainsi que la France, de recouvrer ses libertés et de se défaire du carcan étatique.

11:24 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Tags : strasbourg, fpo, autriche, alsace, droite, robert spieler, politique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 21 janvier 2008

Anvers : Robert Spieler représentait la France à la réunion de lancement de l'association européenne "Les villes contre l'islamisation"...

Source : Strasbourg d'abord

 

Jeudi 17 janvier, s’est tenue à Anvers, en Flandre, la réunion constitutive de l’organisation européenne « Les villes contre l’islamisation ».

 

Plusieurs mouvements nationaux et identitaires européens, à l’initiative de Filip Dewinter, député d’Anvers et porte-parole du Vlaams Belang, ont décidé de créer cette structure commune afin de renforcer et de coordonner leur lutte contre l’islamisation de nos villes.

 

Parmi les fondateurs, figurent le FPÖ (Autriche), représenté par son Président Heinz Strache ; Krake Rolf du Danemark, qui a lancé des initiatives populaires contre l’islamisation de son pays ; Henrique Ravelo, Président espagnol de Tierra y Pueblo ; Adriana Bolchini, d’Italie, ancienne proche de Oriana Fallaci et responsable d’une association anti-islamique ; Markus Wiener-Wolter, dirigeant de Pro Köln, association citoyenne très puissamment implantée à Cologne et farouchement opposée à l’implantation de mosquées-cathédrales dans Cologne.

 

Robert Spieler figure également parmi les fondateurs de l’association et entendait représenter tous ceux qui, qu’ils soient nationalistes, régionalistes ou identitaires, sont résolus à ce que l’Alsace et la France ne deviennent jamais terre d’Islam.

 

Après la conférence de presse, les membres fondateurs de l’association se sont retrouvés devant la mairie d’Anvers en brandissant des panneaux représentant une mosquée géante dans un cercle rouge barré.

 

Dans l’après-midi, visite sous protection policière du quartier du nord d’Anvers, totalement islamisé. Edifiant et significatif de ce que l’on peut attendre dans les prochaines décennies…

 

Dans la soirée, grande réception avec les militants et les élus d’Anvers du Vlaams Belang : 800 personnes.

 

L’association « Les villes contre l’islamisation » va organiser dans les prochaines semaines de nombreuses réunions de sensibilisation face à la menace islamique, partout en Europe.

 

La première de ces réunions aura lieu le samedi 2 février à Paris sous l’égide de la revue et de l’association Synthèse Nationale, dirigée par Roland Hélie.

 

Robert Spieler et Hilde De Lobel, députée du Vlaams Belang, seront présents lors de cette réunion et présenteront au public les objectifs de cette initiative.