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dimanche, 21 juillet 2024

Jean-Yves Le Gallou à Breizh Info : « La dédiabolisation est un échec. Ce n’est pas le diabolisé qui est responsable de la diabolisation c’est le diabolisateur »

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Source Breizh info cliquez ici

En ce samedi , nous revenons avec Jean-Yves Le Gallou (fondation Polémia) sur les derniers évènements politiques majeurs en France et à l’étranger.

Breizh-info.com : Tout d’abord, quel regard portez-vous sur les élections qui se sont succédées ?

Jean-Yves Le Gallou : Reportons-nous aux chiffres ! Pour les élections européennes on part de 25% (2014) et 23% (2019) pour la droite nationale, on arrive, en 2024, à 31% pour le RN plus 5% pour Reconquête : un très gros tiers de l’électorat. Pour le législatives le RN passe de 2 députés en 2012, 8 en 2017, 89 en 2022 et maintenant 143 avec les alliés.

Breizh-info.com : Un succès indéniable, alors, et pourtant contesté ?

Jean-Yves Le Gallou : Oui en politique « Est, ce qui parait » selon la formule de Jean-Marie Le Pen. Or il y a eu un écart, donc une déception, entre les espérances du premier tour et la réalité du second. D’autant que Mélenchon a imposé le narratif d’une victoire du Nouveau front populaire et que Marine Le Pen et Bardella ont reconnu des erreurs, parlé de « fiasco » et de fait concédé une défaite. Allant même jusqu’à purger le délégué général Gilles Pennelle et à qualifier une partie de leurs candidats de « brebis galeuses ». Une expression bien malheureuse d’autant qu’elle oublie au passage qu’en médecine vétérinaire quand il y a un animal malade on abat tout le troupeau… C’est un peu ce qu’ont fait les électeurs…

Breizh-info.com : Quelles portes de sortie sont-elles envisageables ?

Jean-Yves Le Gallou : En l’état actuel des forces parlementaires on s’achemine vers un nouveau gouvernement d’extrême centre avec le soutien du ventre mou LR. A terme la perspective d’une possible victoire de Mélenchon peut créer une dynamique de « vote utile » au détriment de Marine Le Pen dans le cadre d’une future élection présidentielle. Sur fond de déception du RN et de crainte de LFI il se trouvera bien un candidat LR ou Alia pour tenter une « Sarkozy » : des saillies viriles dépourvues d’aucune suite. Entre La droite qui n’arrive jamais (Yves-Marie Adeline) et celle qui ne fait jamais rien (celle de Chirac), la situation est un peu décourageante pour les électeurs qui se retrouvent dans La France d’après (de Sarkozy) …

Indépendamment de ces spéculations, le vrai sujet, c’est l’endettement, le déficit et les perspectives de doublement de la charge de la dette d’ici 2027 (de 40 à 80 milliards d’euro)

Polemia organisera son forum de la dissidence le 16 novembre 2024 sur ce thème : « Faire face au déficit en sabrant dans les dépenses nuisibles. »

Breizh-info.com : Il semblerait que, quels que soient les résultats, la République française soit définitivement fracturée politiquement en trois blocs, qui ne peuvent, ni ne veulent plus vivre, penser, agir ensemble. La République française est-elle au bord de la partition, de la sécession ?

Jean-Yves Le Gallou : Ces trois blocs ne sont pas également cohérents :

- Le bloc national l’est, c’est la France profonde, la France périphérique qui veut persévérer dans son être et est lasse d’être pressurée et méprisée.

- Le bloc d’extrême gauche, c’est l’alliance des banlieues de l’immigration et de la petite bourgeoise à prétention intellectuelle : à terme ils n’ont ni la même vision du monde, ni les mêmes intérêts. Un pronostic : les dirigeants blancs de LFI seront grands remplacés comme l’a été Raquel Garrido dans le Val de Marne.

- Le bloc central, c’est un « vote de luxe », le vote qui valorise quand on en parle, lors de l’apéro entre amis ou à la cafétéria d’entreprise, mais qui repose lui aussi sur une incohérence : avec ses mains on vote extrême centre, avec ses pieds on choisit son logement et l’école de ses enfants sur des critères qu’un mauvais esprit pourrait qualifier de « racistes ». Cette hypocrisie est insupportable.

Il y a donc des marges de manœuvre et de progression pour le bloc national. A condition de rallier une partie des élites ce qu’avait réussi à faire Eric Zemmour en 2022 et que Marine Le Pen parvient beaucoup plus difficilement à réaliser. Pourtant il n’y a jamais de grand changement social ou politique sans emporter la conviction d’une partie des élites. A suivre.

Breizh-info.com : Pour le moment il y a toujours Le cordon sanitaire et l’évacuation des forces nationales

Jean-Yves Le Gallou : C’est évidemment un problème majeur : la neutralisation de la partie la plus nationale de l’électorat qui est sortie du jeu.

Dans les années 1990 dans les villes, il y avait quatre quarts : un quart national, un quart de droite, un quart de gauche, un quart de vote immigré. En sortant le quart national du jeu on a remis les clés des villes à l’immigration clientélisée. D’où la multiplication des constructions de mosquées de la part de maires islamo-gauchistes ou islamo-droitistes (c’est tout comme).

Aujourd’hui, en 2024, la nouvelle exclusion du RN refait de la gauche l’arbitre des élégances ; et au sein de la gauche place LFI en maître du jeu car il part avec un socle de 6 à 8 % d’électorat immigré, pour le moment captif, ce qui lui donne un avantage décisif sur ses concurrents.

Nul homme n’aura fait plus de mal à la France et à son identité que Chirac et ses épigones, les Wauquiez et les Marleix (Alain), et tous ces LR honteusement réélus avec le soutien de Mélenchon.

Breizh-info.com : On observe aussi, et la tentative d’assassinat de Trump ou de Fico en sont de parfaits exemples, le retour au galop de la violence en politique.

Jean-Yves Le Gallou : La violence est inséparable de la politique. Dans les périodes de paix civile il s’agit simplement de violence symbolique. Dans les périodes de troubles : épurations, exécutions et assassinats ou tentatives d’assassinat reviennent à l’ordre du jour. Nous y sommes.

Breizh-info.com : Cette violence s’explique-t-elle justement par les trop grandes différences entre les aspirations sociétales des différentes composantes de notre société ?

Jean-Yves Le Gallou : Sans doute mais aussi par les campagnes de diabolisation de l’extrême gauche et des médias. Ce qui légitime la violence c’est la reductio ad hitlerum ! A défaut d’avoir pu assassiner Hitler en 1933 de petits antifas ou des zinzins – ce n’est pas incompatible – se disent exerçons nos talents sur Trump, Fico, Orban ou les militants identitaires ou du RN.

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samedi, 20 juillet 2024

Cessons de nous gargariser avec le mot « Démocratie » !

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Bernard Plouvier

Parmi les soi-disant acquis de la « glorieuse Révolution » des années 1789 sq., il y aurait la Démocratie.

C’est une double absurdité, historique et politique !

Pour les élections aux États Généraux, selon le règlement publié le 24 janvier 1789, pouvaient voter, à la maison commune (l’hôtel de ville, là où il existait) ou à l’église du village de leur domicile (principal, en cas de pluralité de biens fonds), tous les sujets majeurs – donc âgés d’au moins 25 ans -, mâles, qui payaient la capitation (ce qui permettait d’exclure les vagabonds). Les veuves chefs de foyer pouvaient voter par l’entremise d’un procureur.

À dire vrai, ce règlement n’a pas été appliqué à Paris où les maîtres des corporations ne voulaient pas être traités comme leurs compagnons : on n’y vota qu’en avril et le système avait été tellement enrichi de complications que seuls 10% des inscrits votèrent. On rappelle que ce n’est qu’en 1944 que l’on accorda le droit de vote aux femmes majeures (la majorité étant alors de 21 ans).

Les protestants (ou membres de la Religion Prétendument Réformée), qui jouissaient des droits civiques depuis novembre 1787, avaient pu voter et être élus. Les Juifs Séfarades furent électeurs, mais non-éligibles ; ils avaient exigé et obtenu que soient exclus du droit de vote les Ashkénazes. 

À l’évidence, on avait respecté ce que l’on appellera plus tard le suffrage universel, à un bémol près, lié à la haine millénaire existant entre membres différents de la communauté juive.

On rejoua d’ailleurs le même scenario durant la Révolution : le 28 janvier 1790, l’Assemblée Constituante offrira la plénitude des droits civiques aux Séfarades, mais pas aux Ashkénazes, à la demande expresse des premiers. Il fallut attendre le 27 septembre 1791, trois jours avant la dissolution de l’assemblée, pour que le député Henri Grégoire, un prêtre catholique, obtienne l’octroi des droits civiques à tous les Juifs acceptant de prêter le serment civique… et dès 1792, les Juifs du Sud-Ouest réclamaient à l’Assemblée Législative la création d’un territoire autonome juif dans le département des Landes ! Le 15 mai 1791, l’Assemblée Constituante avait octroyé les droits civiques aux « hommes de couleur » libres.

Autrement dit, à l’exception des non-Européens, les droits civiques préexistaient à la Révolution. La démocratie, en France, préexistait à la chute de la monarchie réputée de droit divin !  

Si l’on observe la vie politique actuelle, on s’aperçoit que les grenouillages partisans entre le premier et le second tours d’élections législatives faites au scrutin d’arrondissement peuvent inverser la véritable expression de la volonté populaire. L’été 2024, le parti très largement majoritaire en voix se retrouve en 3e position en nombre de sièges, après une gauche ultra-divisée et un groupe de soutien à un chef de l’État que l’écrasante majorité du pays vomit !

Alors, à défaut de pouvoir changer de Constitution, de mettre en place un régime réellement démocratique – où la majorité de l’électorat décide de la majorité au Parlement -, on doit au moins changer de disque et cesser de rabâcher le slogan surréaliste d’une « France démocratique ». Pour l’instant, c’est une publicité mensongère : l’année 2024 vient à deux reprises de le confirmer.  

17:00 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 19 juillet 2024

Amélie Oudéa-Castéra et Anne Hidalgo ont donc fluctuaté sans mergiturer

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La chronique de Philippe Randa

L’ancien Président Jacques Chirac l’avait promis, mais c’est Amélie Oudéa-Castéra qui l’a fait, brûlant ainsi la politesse à madame le Maire Anne Hidalgo qui, peut-être, n’aurait pas demandé mieux que de s’en dispenser (on la comprend), mais qui a bien dû, elle aussi, y passer quelques jours plus tard.

Sans public, mais filmée pour immortaliser sa prestation d’abord, sa survie ensuite (la vidéo a été diffusée par BFMTV), l’actuelle ministre des Sports – pour combien de temps encore, that is the question, merci Macron ! – a donc fait trempette dans la Seine la veille de la Fête nationale… et en est ressortie tout sourire. Sans haut-le-cœur, sans toux inquiétante et sans aucun signe apparent de mutation. On en est finalement bien heureux pour elle, seuls quelques esprits chagrins n’auront pu s’empêcher de lui souhaiter de vilaines complications intestinales à venir… Des chagrins, des vilains, voire des jaloux !

L’eau était-elle bonne ? Question secondaire, mon cher Watson, vu la combinaison de plongée, bonnet sur les oreilles compris, que la dame avait pris soin de revêtir. Par pudeur, frilosité ou précaution sanitaire, chacun appréciera comme il l’entendra sa témérité à laquelle bien peu, reconnaissons-le, s’attendaient.

Comme quoi, on peut donc désormais fluctuater dans la Seine sans y nec mergiturer, soit, pour les non-latinisants, batifoler dans ses flots sans y sombrer corps et santé. Qui s’en plaindrait ? Les contribuables français, peut-être, auxquels l’assainissement du fleuve aura coûté 1,4 milliard d’euros, « son financement (étant) assuré par les collectivités et l’État, via son opérateur, l’Agence de l’Eau Seine Normandie ».

Ces considérations bassement matérielles dites, qui se plaindrait qu’on lutte contre la pollution si c’est avec succès ? Finalement, qui ne s’en réjouirait pas ? De plus, la capitale française étant un haut lieu touristique, nul doute qu’une Seine décrottée, désinfectée et devenue (enfin) salubre, aura quelque impact non négligeable à ce niveau.

Oui mais… Il ne faudrait pas non plus que cette baignade ministérielle soit sans lendemain et qu’on apprenne plus tôt que tard que l’effet d’annonce passée, elle fasse long feu pour cause de nouvelles contaminations.

1,4 milliard pour quelques jours d’un été 2024 déjà bien pourri pour cause de refroidissement climatique, cela ferait chère l’ablution ministérielle, dût-elle être suivie dans les jours prochains de quelques autres promotions personnelles, obligations politiques, paris stupides ou méfaits de l’alcoolisme…

Qui vivra verra ? Oui et surtout… si qui s’y baignera survivra !

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18:36 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les causes profondes de la paralysie politique française

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Dans un texte magistral et définitif, le philosophe Pierre Manent revient aux racines de l’évidement et de la paralysie de notre vie politique que la dissolution de l’Assemblée nationale n’a fait  que révéler. Elle trouve son origine dans une opposition superficielle et mortifère entre ceux présentés comme les membres légitimes du corps civique et ceux qui en sont exclus.

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Source : Le Figaro 18/7/2024

 

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jeudi, 18 juillet 2024

18 juillet 1936 : il y a 88 ans, l’assassinat de Calvo Sotelo déclenchait la Grande croisade de Libération nationale espagnole

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Michel Festivi 

Il y a 88 ans, l’assassinat de Calvo Sotelo déclenchait la reprise des combats de la guerre civile espagnole, et que penser, en miroir, de la situation française actuelle :

La violence politique des gauches, joua en Espagne, un rôle majeur dans l’effondrement de la IIème république et dans le déclenchement de la Guerre civile. Contrairement à ce qu’ont écrit la plupart des historiens, cette conflagration fratricide, ne commença pas le 18 juillet 1936, elle reprit à cette date, ce qui est tout à fait différent. Quand les gauches révolutionnaires espagnoles, du PSOE, au PCE en passant par toutes les nuances trotskistes ou antistaliniennes, furent battues à plate couture aux élections législatives de novembre 1933, elles refusèrent le résultat des urnes - toute comparaison avec la situation politique actuelle française ne serait que fortuite, selon la formule consacrée.

Après une année de préparation, de planques d’armes dans tout le pays, et de pactes, elles passèrent à l’action, aidées par les anarchistes, début octobre 1934, prenant comme prétexte, le fait qu’Alcala Zamora, le Président de la république, avait osé faire entrer au gouvernement, trois membres de la CEDA, un regroupement des droites, CEDA qui était aux Cortès, le premier parti d’Espagne. En Catalogne, à Madrid, dans plusieurs grandes villes, des échauffourées armées eurent lieu. Le Gouvernement, présidé par un centriste du Parti républicain radical, Alejandro Lerroux, réussit à enrayer cette insurrection qui fit de nombreuses victimes. Mais dans les Asturies, où les révolutionnaires étaient les plus nombreux et les plus déterminés, grâce surtout à des bataillons de mineurs, solidement armés et pourvu de dynamite, les combats durèrent quinze jours et firent des milliers de morts et de blessés, notamment des prêtres, des commerçants, « des bourgeois », considérés comme des ennemis de classe. Luis Pio Moa a pu écrire qu’il s’agissait de la première bataille de la Guerre civile. Cette révolution militaire des gauches fut mâtée par l’armée, appelée à la rescousse par le gouvernement légal et légitime de l’Espagne, brillamment commandée par un certain Francisco Franco qui montra à cette occasion toutes ses qualités, calme, détermination et sang-froid.

Un des leaders des gauches, Belarmino Tomas qui s’était déclaré être à la tête « d’une armée rouge », appela alors « à une suspension des combats », le vocable suspension exprime parfaitement la situation d’alors. A la suite de diverses péripéties très complexes que j’ai exposées notamment dans deux de mes livres, Les trahisons des gauches espagnoles, publié en 2021, puis dans L’Espagne ensanglantée, publié en 2022, le Président de la République décida, illégalement, la dissolution des Cortès, pour finalement, donner les pleins pouvoirs aux gauches, après des élections truquées, - là aussi toute comparaison avec la situation actuelle française ne serait que fortuite -. Luis Pio Moa a pu indiquer que la révolte armée d’octobre 1934 avait blessé la république et que les fraudes électorales de février 1936, amenant le sinistre Front populaire, avaient achevé la République. S’en suivit une période allant de février à juillet 1936 d’anarchies généralisées, de violences institutionalisées. Ces élections frauduleuses ont notamment fait l’objet d’un ouvrage non traduit en français, 1936, Fraude y violencia en las elecciones del frente popular, publié en 2017 sous la houlette de deux historiens, Manuel Alvares Tardio et Roberto Villa Garcia.   

C’est alors, qu’aux Cortès, un homme se leva et courageusement dénonça les exactions, les violences, les incendies, les meurtres, c’était Calvo Sotelo, député de la CEDA. Ce surdoué de la politique, ministre des finances très jeune, sous le Régime de Primo de Rivera qui transforma magistralement l’Espagne (1923/1930), juriste, économiste, professeur d’université, eut l’énergie et la vaillance de mettre les gauches au-devant leurs désastres politiques et économiques. Il fut en pleine assemblée, menacé de mort, par des députés et des ministres. On refusa d’inscrire les menaces au bulletin officiel du parlement, déjà la dictature des gauches arrivait. Des socialistes espagnols jouèrent un rôle mortifère dans la préparation de son assassinat, comme Indalecio Prieto, où la future communiste, Margarita Nelken. Un député socialiste déclara «la violence peut parfois être légitime, ... même un attentat qui vous coûterait la vie. » N’avons-nous pas entendu des propos similaires de la part de certains Lfistes, ou de gauchistes lors de la tentative d’assassinat de Donald Trump par exemple. Un député communiste avait aussi lancé en plein Cortès, à l’attention de José Maria Gil Roblès, le leader de la CEDA « Je peux assurer que si la justice du peuple est rendue, il mourra avec ses chaussures au pied ».  

Le 13 juillet 1936, vers 2H du matin, deux commandos socialistes, pour la plupart en uniformes, sortirent de la caserne Madrilène Pontejos, et se dirigèrent vers les domiciles de Gil Roblès et de Calvo Sotelo. Gil Roblès avait eu l’opportunité de quitter provisoirement son appartement et se trouvait à Biarritz, il échappa ainsi à la balle dans la nuque. Le malheureux Calvo Sotelo, n’avait pas fait ce choix, et les tueurs se rendirent rue Vélasquez, où il vivait en compagnie de son épouse et de ses quatre enfants. Il fut extirpé de chez lui, encore en pyjama, les fils du téléphone furent arrachés. On le mena, dans un véhicule officiel de l’état, et on l’assassinat d’une balle dans la tête. On jeta son cadavre au cimetière de l’Est, sans même prendre la peine de cacher son corps. Malgré la censure gouvernementale, une foule énorme suivra le cortège funèbre, le 14 juillet 1936. Dès l’après-midi du 17 juillet au Maroc espagnol, puis le lendemain dans toute la péninsule, des militaires écœurés de voir leur Patrie sombrer, et suivis par une grande partie de la population, vont tenter de chasser « ces cancrelats sans foi ni loi », comme les qualifiera un ardent républicain, devenu le soutien du mouvement national. Le 25 juillet 1936, des miliciens du front populaire, lourdement armés, se rendirent au Palais de justice de Madrid, et se firent remettre par le Juge d’instruction chargé de l’enquête sur cet assassinat, l’entier dossier que l’on ne revit jamais.

Car pour les gauches, et c’est une constante de l’Histoire : « les élections ne sont qu’une étape dans la conquête du pouvoir... si la droite gagne, nous devons aller à la guerre civile », comme l’affirma à Alicante, le chef socialiste Largo Caballero, le 25 janvier 1936. N’est-ce pas là finalement, ce que nous assènent aussi, nos révolutionnaires mélenchonistes de chez nous, appelant systématiquement aux troubles dans les rues et à un troisième tour social et insurrectionnel, en cas de non application de leur programme ? Comme vient de le souligner Stéphane Courtois, dans le Figaro du 18 juillet « Quand la Chine, la Russie, la Corée du Nord, le Vietnam et Cuba auront renoncé à l’idéologie marxiste-léniniste, la France restera le dernier pays communiste de la planète. Il y a chez nous une formidable continuité historique. La Révolution française et surtout sa phase la plus radicale (1792-1794) sont notre modèle initial, la gauche se perçoit dans le sens de l’histoire », car comme le soutien JL Mélenchon « il faut tout conflictualiser ». Oui, vraiment, la situation espagnole des années 1930 et de la France en ces semaines ou tout peut basculer, ont des points communs, des constantes, au-delà des pays et des histoires particulières. Finalement, les récents faits politiques français démontrent, que l’Histoire sanglante du Parti communiste « français », que je viens de décrire dans mon dernier livre, la désinformation autour du Parti communiste « français », est plus actuelle que jamais. Stéphane Courtois souligne que « le culte du chef est inhérent au fonctionnement communiste...il y a toujours eu une tentation totalitaire à gauche. »

Le grand historien, très républicain et libéral espagnol, ancien ministre et ancien diplomate, Salvador de Madariaga, aura cette sentence, en exil après la guerre civile : « avec la rébellion de 1934, la gauche espagnole avait perdu jusqu’à l’ombre de son autorité morale pour condamner la rébellion de 1936 », en écho, le très à gauche Manuel Azaña, aujourd’hui auréolé dans toute l’Espagne, avait écrit le 17 avril 1934, dans le journal El Sol « Au-dessus de la constitution, se trouve la République, et plus haut encore la Révolution », c’est finalement toute l’histoire et l’actualité des gauches en France aussi.  

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L’ARCOM, une autorité indépendante ? Vraiment ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Selon la vulgate de l’époque, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, l’ARCOM pour faire court, relèverait d’une « autorité publique indépendante ».  Passons pour ce qui est de l’autorité et son aspect public mais qu’il nous soit permis de douter sérieusement de son indépendance.

Avec un collège dont trois membres sont désignés par le Sénat, trois autres par le président de l’Assemblée nationale, un par le Conseil d’Etat dont nous ne connaissons que trop les pompes et les œuvres, un dernier par la Cour de cassation et, pour conclure en beauté, son président directement nommé par le président de la république, l’idée même d’indépendance relève de l’indécence là où nous apparait plutôt, et de façon criante, une parfaite dépendance au Système, ses serviteurs , ses orientations et lubies. 

Pour s’en convaincre tout à fait, il suffit d’ailleurs de se pencher sur les faits d’armes, si l’on ose dire, de cette officine depuis sa création, le 1er janvier 2022, par fusion du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avec la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi.

Parmi les cinq principales décisions rendues par l’ARCOM, quatre ont été menées frontalement contre la chaîne CNews dont la relative et bien encadrée liberté de ton semble porter ombrage aux médias couchés et à la classe politique, alors même qu’on ne comptabilise qu’une simple mise en demeure pour Europe 1 coupable d’avoir usé d’un ton par trop critique en évoquant le Nouveau front populaire (NFP) et d’avoir invité des personnalités prétendues d’ « extrême-droite ». 

Assécher et ruiner économiquement toute dissidence

Quant aux sanctions imposées à CNews, elles s’échelonnent d’une mise en demeure le 10 mai 2022 à une amende de 50k€ en janvier de cette année pour un prétendu « manquement à l’honnêteté de l’information » sur un sujet sensible tel que l’insécurité, puis à nouveau 50 k€ en mai pour sanctionner des propos tenus par Geoffroy Lejeune sur l’immigration, thème à l’évocation duquel lequel il convient d’adopter la plus extrême déférence, et enfin, le bouquet que l’on espère final, d’un double amende le 10 juillet dernier : l’une de 60 k€ pour des propos sur l’immigration (encore) tenus le 10 décembre dernier et une autre de 20 k€ pour avoir osé, lors de l’émission « Punchline été », évoquer le mensonge et l’escroquerie de l’imputation à l’activité humaine du réchauffement climatique.

Nous en sommes là du totalitarisme idéologique et de la répression à l’égard de toute dissidence. Il semble définitivement interdit de voir ce que l’on voit et de comprendre ce que l’on comprend. La méthode demeure inchangée : faire taire par asséchement économique et ruine les journaux, radios et chaines télévisées mal-pensantes et tenter de censurer le reste. 

Les dirigeants de la chaine, contraints de courber l’échine face à ces dérives totalitaires et soucieux d’obtenir un renouvellement de la fréquence TNT ont présenté à l’ARCOM, il y a quelques jours, le 15 juillet, quelques engagements dont la mise en place d’une « direction du pluralisme », le sous-titrage de l’intégralité de la grille et autres aménagements, alors même que devait les tarauder la furieuse pulsion d’un vigoureux et sonore bras d’honneur.

16:21 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A l'occasion de la sortie du n°100 de Terre et peuple magazine, Jean-Patrick Arteault rend un très bel hommage à Pierre Vial

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Editorial Jean-Patrick Arteault

HOMMAGE À PIERRE VIAL

Ce numéro 100 est l’occasion d’une rétrospective de 25 ans de publication. C’est aussi le moment d’une transition. Notre Président-Fondateur, directeur de publication et rédacteur en chef de Terre & Peuple Magazine, Pierre Vial, a souhaité prendre du temps pour se consacrer à lui-même et à sa famille et donc transmet le flambeau à l’équipe qu’il a su réunir tout au long de ces années de travail en commun, afin de continuer l’oeuvre entreprise.

Avant d’indiquer la feuille de route pour, nous l’espérons, les 100 prochains numéros, nous voulons rendre hommage à l’homme qui nous a rassemblés et dont l’énergie, longtemps infatigable, a porté l’Association Terre et Peuple et la revue éponyme. Il est toujours préférable de saluer un homme d’exception quand il est toujours parmi nous car il peut en goûter le fruit, sa modestie dût-elle en souffrir.

Pierre Vial est à la fois un militant de la cause identitaire, un militant de la cause nationale, un historien de la civilisation européenne et un éveilleur de la conscience politique et culturelle de très nombreuses personnes, dont beaucoup sont abonnées à cette revue. Il faut rappeler ses contributions essentielles dans la période créative du Groupement de Recherche et d’Étude pour la Civilisation Européenne, dans la période de l’essor du Front National de Jean-Marie Le Pen avant d’aboutir à la création de Terre et Peuple. Entraîneur d’hommes, homme de foi, bon camarade, scrutateur sagace de l’évolution de notre époque, Pierre Vial a créé Terre et Peuple pour repenser le mouvement identitaire à l’aune des nouveaux défis du XXIe siècle. Pour ce rôle moteur, Pierre, sois remercié.

On peut tenter de résumer l’impulsion donnée par Pierre Vial à une reconfiguration de la pensée identitaire.

Il y a d’abord l’affirmation du caractère positif du substrat anthropologique albo-européen et la nécessité de l’étudier de manière empathique. La race albo-européenne, en ses diverses ethnies, a, sur le continent européen, le droit des primo-occupants. Elle y est l’autochtone et le véritable indigène. Elle a certes les défauts de ses qualités mais n’a pas plus démérité que les autres. Elle n’a pas à rougir de ses créations spirituelles, culturelles, historiques et matérielle. Elle a donc le droit de vivre et de se développer sur ses terres ancestrales. Et si elle doit examiner d’un oeil critique son héritage afin de ne pas recommencer certaines erreurs, c’est ni plus ni moins que les autres. On dira finalement qu’elle n’est ni meilleure ni pire que les autres mais différente et que cette différence mérite d’exister.

Il y a ensuite la nécessité de prendre en compte la longue histoire culturelle et civilisationnelle, liée à ce substrat anthropologique, qui a produit des psychologies collectives profondément enracinées. En particulier, dans la foulée de notre regretté ami et camarade Jean Haudry, dont il fut très proche, Pierre Vial a toujours insisté sur l’empreinte marquante des peuples Indo-Européens, matrices des peuples européens modernes. Il ne s’agissait pas de réduire l’identité européenne à une donnée unique, mais de comprendre le mariage d’unité et de diversité produite par la sédimentation historique des Indo-Européens dans les diverses ethnies du continent.

Cette compréhension fine a amené Pierre Vial à nous indiquer la voie païenne comme accès à une spiritualité tout à la fois diverse, enracinée dans des sols et des ethnies de longue durée et reliée, dans le temps et l’espace, à ses diverses composantes constitutives, loin du monothéisme idéologique. Il a consacré beaucoup de temps à l’étude des anciennes religions et des traditions populaires qui en gardent une trace rémanente. Et c’est une direction de travail dont il n’a jamais cessé de nous souligner la richesse pour structurer un avenir.

Comme historien, Pierre Vial a le sens de la stratification historique, c’est-à-dire de la superposition des changements qui s’accumulent au fil du temps, modifiant le legs du passé et induisant les variations du futur. C’est la raison pour laquelle il nous a incité à ne pas faire preuve d’angélisme en méprisant les nations historiques au profit de constructions fantasmées.

De la même manière, s’il n’a jamais hurlé avec les charognards qui s’acharnent sur les vaincus de l’histoire récente, une fois à terre, il sait aussi que l’histoire ne repasse pas les plats, en tout cas pas avec la même tambouille. C’est donc avec beaucoup d’ironie qu’il regarde ceux qui croient rejouer, dans les contreforts du Donbass, la geste du Front de l’Est mettant les runes au service… de Davos, de Bruxelles, de Washington et d’autres du même acabit. Il nous a tous engagé, dans nos analyses, à regarder le réel en face et à ne pas avancer vers l’avenir à reculons. Être fidèle à un héritage, ce n’est pas le bégayer.

Dernier enseignement, et non des moindres, sur lequel Pierre Vial a toujours insisté, c’est l’importance de la question sociale pour la cohésion nationale. En dehors des aspects délétères de l’idéologie libérale, il nous a engagé à être soupçonneux à l’égard des arrière-pensées des ploutocrates qui se souviennent de la nation quand ils ont besoin de chair à canon et l’oublient au moment du partage des bénéfices. Comme notre regretté ami et camarade Jean Mabire, dont il fut aussi longtemps l’ami, Pierre Vial nous a incité à voir dans les socialismes atypiques une source d’inspiration pour encadrer la nécessaire activité économique en ayant le souci du bien commun. Il aime à dire que les questions sociales, nationales et identitaires sont les dimensions pour résoudre un seul problème, celui de la pérennité du peuple.

Voilà, Pierre, les pistes et les indications que tu as montrées en créant Terre et Peuple, nous y resterons fidèles. C’est une inspiration créatrice pour continuer à penser l’identité, dans ses dimensions nationales et européennes au XXIe siècle. Tu peux désormais te consacrer aux tiens et à toi-même en profitant d’un repos mérité. Nous continuerons sur la voie que tu as défrichée.

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Rafle du Vel d’Hiv et mensonges éhontés

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Bernard Plouvier

Il semblerait que Marine Le Pen ait dit publiquement que la Rafle de Juifs de la Seine (Paris et grande banlieue) des 16 et 17 juillet 1942 aurait été organisée par les « autorités administratives de l’État français ».

Cette assertion est tellement stupide et mensongère qu’on ne peut employer que le conditionnel et imaginer qu’un journaleux, ivre de haine ou de haschich, ait totalement déformé les propos de la Présidente du Rassemblement National. Car il s’agit d’une telle déformation des faits, d’un tel délire que seul un Chirac avait, jusqu’à nos jours, osé vomir une telle insanité. Avant de donner quelques précisions sur un fait important des années d’Occupation, il importe de rappeler quelques déclarations. 

Charles De Gaulle avait dit, parlant des années d’Occupation : « Quant aux Français de demain, je ne vois pas pourquoi ils auraient honte du passé de la France et le renieraient en quoi que ce soit » (décembre 1969). Il avait d’ailleurs dit la même chose à de nombreux intimes 

François Mitterrand, devenu son lointain successeur, avait, en 1994, abordé les revendications des vengeurs de la mémoire juive : « C’est l’entretien de la haine et ce n’est pas la haine qui doit gouverner la France ».

Un auteur israélien renchérissant, à propos des « années noires », a écrit qu’on ne notait « aucun signe d’un antisémitisme actif et répandu, aucune preuve que la politique antijuive eût été activement ou passivement soutenue par la population française » (Asher Cohen), et s’il avait été bien informé de la politique de Philippe Pétain, de François Darlan et de Pierre Laval, il aurait pu ajouter que les autorités du RSHA (la Direction des polices de sécurité du Reich) en charge de « la question juive » en France n’avaient cessé de protester de 1941 à 1944 sur le « sabotage » de la politique de concentration, puis de déportation des Juifs citoyens français.

Le 16 juillet 1995, Jacques Chirac – qui fut sans contestation possible l’un des plus minables chefs d’État français depuis le Moyen Âge, et la concurrence était pourtant rude – a osé évoquer une « faute collective de la France » à propos de la « Rafle du Vel d’Hiv », ainsi appelée parce qu’on a parqué provisoirement au Vélodrome d’Hiver de Paris les malheureuses victimes de cette rafle ordonnée de Berlin dans des circonstances très précises.

De ce pur délire verbal à sous-bassement électoraliste, issu d’un être indigne de sa fonction, est née une stupide repentance, ouvrant droit à de nouvelles indemnisations payées par les contribuables français. Pire encore, à compter du discours irresponsable de ce politicien dépourvu de dignité autant que de connaissances historiques, les sociétés françaises travaillant pour l’exportation eurent à subir le chantage du lobby juif des pays où elles voulaient œuvrer.  

Après la honteuse déclaration à caractère électoraliste de Jacques Chirac, le politicien de la France « black-beur », l’ex-Président François Mitterrand a déclaré en privé : « Je ne vois pas pourquoi la France devrait s’excuser de crimes dans lesquels elle n’a rien à voir collectivement, des crimes commis par des minorités activistes, complices des Allemands… La France de l’époque, c’étaient des millions de braves gens paumés, patriotes et antiallemands, pas des antisémites ». Au moins, Mitterrand, qui avait connu de près les acteurs de la politique française de Vichy, savait-il de quoi il parlait.

Les faits authentiques sont simples à exposer, même si leurs motivations sont parfois plus complexes que ne l’écrivent les auteurs-vengeurs. Outre la lutte contre le marché noir, c’est l’activité terroriste des communistes qui provoque les premières arrestations de Juifs et non leur appartenance ethnique.

En juillet-août 1940, sur ordre des services économiques du Commandant militaire suprême en France (le MBF), des commerçants Juifs sont arrêtés pour ventes à des prix dépassant de beaucoup le tarif imposé.

En mai 1941, sur ordre du MBF, la police parisienne – qui par les stipulations de l’armistice des 22-25 juin 1940 est subordonnée à l’Occupant – reçoit l’ordre de convoquer 6494 Juifs étrangers et apatrides (à l’exclusion des Juifs citoyens d’États neutres) et de les remettre au Sipo-SD [ce que les auteurs mal informés résument par : « Gestapo »] pour internement à Pithiviers ou Beaune-la-Rolande, avant un transfert en camps de travail tous situés en Zone Occupée de France… nul ne le sait à Vichy ou ailleurs en France, mais dans le Reich, on prépare l’Operation Barbarossa et on se méfie beaucoup des Juifs, suspects d’être peu ou prou marxistes. 3710 Juifs se présentent et sont internés.

Du fait de la couleur verte de leur convocation, les conteurs d’histoires appellent cette opération la « Rafle verte », alors qu’il n’y a eu aucune rafle stricto sensu, mais une convocation dans des bureaux de police. Au Sipo-SD [un service complexe, regroupant des policiers de la Kripo – la police judiciaire -, de la Gestapo – la police politique – et du SD-Ausland – l’espionnage et le contre-espionnage du Parti nazi à l’étranger], on enrage car les policiers français n’ont pas fait de zèle, ne recherchant pas les Juifs qui ne se sont pas présentés. De Vichy est arrivé un rappel du gouvernement français : aucun Juif citoyen français innocent de crime ou de délit ne peut être arrêté du seul fait de sa « race ».

Avec Barbarossa (22 juin 1941), tout change. Débute le cycle Attentats contre des Allemands désarmés en plus de sabotages matériels & Répression. Aucun héros de la Résistance communiste ne se dénonçant jamais, l’on exécute des otages, choisis préférentiellement dans le camp communiste et chez les Juifs, congénères de Karl Marx.      

La première rafle parisienne a lieu du 20 au 25 août 1941, où les policiers parisiens sont cette fois-ci encadrés de gendarmes militaires allemands, requis par le Sipo-SD. 4232 Juifs sont arrêtés dont 1 200 Juifs citoyens français – ces derniers étant tous libérés de septembre à novembre, après une réaction de fureur de l’amiral Darlan et du ministre Pucheu : le Vice-Président du Conseil des ministres et le titulaire de l’Intérieur avaient prêté « leur police », pour arrêter des communistes, mais nullement des Juifs citoyens français. À l’ambassade allemande à Paris, on grogne contre les policiers français peu zélés et contre « l’incompréhension » des patrons de l’État français, indifférents à la « question juive ».  

En décembre 1941, les communistes enclenchent une décade sanglante, d’où une riposte du Sipo-SD avec arrestation de 990 Juifs de Paris, dont 734 citoyens français – René Blum, frère de Léon, fait partie du lot. Ils sont expédiés au camp de Royallieu (Compiègne), où 92 d’entre eux meurent lors du terrible hiver 1941-42. Sont libérés 73 grands malades, mais les autres détenus sont déportés vers le complexe concentrationnaire d’Auschwitz le 27 mars 1942, en dépit des demandes de libération de 357 anciens combattants. Pour une fois, les Allemands résistent aux réclamations du maréchal Pétain : ils ont choisi des notables qui avaient participé « à une campagne de haine antiallemande » avant l’Occupation 

La Guerre à l’Est ne tournant pas trop bien, au RSHA de Berlin, on intensifie la lutte contre les Juifs, dans le cadre de la guerre contre le « Judéo-bolchevisme ». Reinhard Heydrich vient en personne, du 5 au 11 mai 1942, installer son représentant en France, Karl Oberg, avec ordre de déporter tous les Juifs de France « vers l’Est ». Le 7 mai, Adolf Eichmann, chargé de la logistique de la déportation, réclame un premier contingent de 50 000 Juifs, puis un second de 100 000 pour le deuxième semestre de 1942. Il revient à Paris les 30 juin et 1er juillet pour ordonner la capture de ces Juifs et leur expédition par chemin de fer vers l’Est.

On rappelle que, selon les estimations officielles, la déportation des Juifs de France vers le système concentrationnaire du Reich a touché environ 75 000 Juifs, la mortalité directe et indirecte des Juifs de France durant cette guerre étant chiffrée entre 75 000 et 78 000 personnes, dont 24 000 Juifs citoyens français. Toutes les estimations chiffrées sur la Seconde Guerre mondiale sont fortement critiquables, on le sait ; mais la différence entre le nombre de victimes exigées par Eichmann pour la seule année 1942 et le nombre total de déportés, de 1942 à 1944, saute aux yeux. Et l’on en revient à la Rafle du Vel d’Hiv.

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mercredi, 17 juillet 2024

Armez-vous pour l'été !

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mardi, 16 juillet 2024

Rat des villes et rat des champs

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Pour le géographe, Christophe Guilluy, le résultat des dernières élections législatives a moins donné à voir une tripartition électorale qu’une opposition durable entre France des métropoles et France périphérique, deux réalités socioculturelles indépassables. Un mouvement des classes populaires et moyennes qui, parce qu’il est existentiel, s’inscrit dans le temps long, insiste-t-il.

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Source :Le Figaro 16/7/2024

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lundi, 15 juillet 2024

Jean-Luc Mélenchon : Trotsky sort de ce corps !

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La chronique de Philippe Randa

Nombre de Français s’inquiètent de la terrible menace que représenterait Jean-Luc Mélenchon, leader maximo de la France insoumise, s’il devait remplacer dans les prochains jours Gabriel Attal à Matignon.

Bien qu’il soit toujours délicat de prédire l’avenir, surtout en politique, rappelons que l’intéressé n’est toujours pas (à l’heure où ses lignes sont écrites) candidat au poste de Premier ministre et s’il devait secrètement l’espérer ou en tout cas y croire, nul doute que son attitude, ses déclarations, ses mises en garde et ses menaces sont à l’évidence le meilleur moyen d’écarter cette hypothèse.

Pour preuve, dimanche soir 7 juillet, à peine les premières estimations des résultats du deuxième tour des élections législatives affichés (et indiquant qu’il n’y aurait aucune majorité absolue), il exigea qu’un ministre issu du Nouveau Front Populaire soit nommé pour « appliquer son programme, rien que son programme, mais tout son programme… » : il n’est nul besoin d’être sorti de Saint-Cyr, et encore moins du cabinet McKinsey & Company, pour comprendre qu’il se mettait ainsi hors jeu pour une telle nomination.

Pour preuve encore, l’appel d’Adrien Quatennens, fidèle d’entre les fidèles de sa garde rapprochée, qui envisage pour sa part « une grande marche populaire » sur Matignon afin d’obliger Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre de gauche. D’où légitime tollé indigné de toute la classe politique, y compris au sein du Nouveau Front Populaire.

Quand on estime avoir quelques chances d’obtenir ce qu’on désire, notamment une nomination politique et former une majorité, relative ou absolue, il est évident qu’on cherche avant tout à rassurer, à rassembler, à convaincre les plus sceptiques, les plus hésitants, voire les plus hostiles que « mais non ! mais non ! il n’y a aucun péril à l’horizon » et qu’on ne laissera donc pas entrer un quelconque loup dans la bergerie des Affaires de l’État…

D’évidence, ce n’est pas, ou plutôt ce n’est plus, la stratégie de celui qui aura tenté par trois fois d’entrer à l’Élysée par les voies électorales et qui n’y croit plus.

Peut-on en être soulagé pour autant ? Sans doute pas lorsqu’on connaît la formation idéologique de celui-ci : le trotskisme.

S’il s’identifia jadis dans un hurlement de rage passé à la postérité à la République, craignons que Jean-Luc Mélenchon n’envisage désormais de suivre les pas de son maître Léon Trotsky, cheville ouvrière de la Révolution bolchevique et de la prise de pouvoir par l’insurrection.

Au vu des derniers scores électoraux de La France Insoumise dans les zones perdues de notre pays, la mise hors-jeu pour Matignon de cet héritier spirituel du célèbre révolutionnaire russe n’en est donc nullement plus rassurante pour autant.

20:30 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Humeur vagabonde

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Jarente de Senac

Du pain et des jeux

J’avoue que le barouf organisé autour de la flamme olympique m’hérisse au plus haut point. De voir ces foules s’extasier devant un bout de ferraille orné d’une flamme alimentée au gaz me laisse pantois. D’autant que ces jeux ne dérogent pas à la règle, ce sont ceux du fric, du dopage et d’athlètes réduits à l’état de pantins. Je note au passage que les sports où les Français ont des chances de médailles sont ceux où l’exposition au fric est plus faible : canoé-kayak, surf, voile, etc.

Violence

Un cinglé a tiré sur Donald Trump, le blessant à l’oreille. Le tireur est un jeune blanc victime du climat de violence qui règne dans la société américaine où les armes sont en vente libre. Cette violence ne date pas d’aujourd’hui. Elle était – et est toujours – le fait des minorités noires, style Black Panther, mais elle s’est largement étendue avec une forte immigration et la prégnance du trafic de drogue. Le fait aussi que les riches le sont de plus en plus et les pauvres de plus en plus démunis. Mais n’est-ce pas la situation que nous connaissons en France et l’écart de plus en plus grand entre riches et pauvres et une classe moyenne laminée par des politiques irresponsables. Chez nous aussi, la drogue est l’un des grands facteurs de délinquance.

Politique

On se croirait chez Guignol ! La gauche se cherche en vain un premier ministre présentable… la droite se tait. Mais à gauche le spectacle est somptueux à coups d’anathèmes et d’antisémitisme. Tiens ! Bizarrement, ce n’est plus le Rassemblment national qui tient le pompon ! Olivier Faure ne veut pas coucher avec le diable Mélenchon. Alors, imaginez ce que cela donnerait si d‘aventure un PS ou un LFI décrochait la tête d’un gouvernement. Macron va prendre son temps, conscient qu’il est que la majorité va du centre à la droite. Mais la bonne question demeure : peut-on continuer d’ignorer les 33% d’électeurs du Rassemblement national. Au risque de faire basculer la démocratie – ce qu’il en reste – dans le chaos.

12:12 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Poker menteur ou déclin nord-américain ?

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Bernard Plouvier

L’attentat contre le candidat à la Présidentielle américaine Donald Trump est-il le reflet d’un déclin de la puissance de ce pays ou la conséquence des mensonges médiatiques qui occupent une place indéniable dans l’attentat lui-même.

À l’évidence, les sbires du Secret Service – soit le service de protection des grands élus des États-Unis et des Présidents retraités – se sont avérés aussi lamentables que sous Lincoln (c’est d’ailleurs ce brave « Aby » qui avait créé ce service, craignant beaucoup un attentat… il avait raison), Garfield, McKinley, FD Roosevelt (qui échappa à toute blessure), JFK ou Reagan (grièvement blessé).

Non seulement, les agents du SS – on a les SS qu’on mérite - n’ont rien vu venir, mais il a fallu 4 tirs pour qu’ils se rendent compte de ce qui arrivait : le bilan est de 3 blessés (dont Trump, manifestement visé à la tête et dont une balle n’a fait que blesser une oreille) et d’un mort. Le Secret Service actuel semble assez peu performant… à moins que l’enquête du FBI apprenne aux citoyens du futur des précisions qui feront la joie des complotistes, mais si ces détails existent, il faudra des années pour qu’une information véridique circule - remembre The case JFK !

Ce n’est pas un scoop : depuis les années 1980, les États-Unis sont gangrenés par la violence. Les tueurs sont en grande majorité des Noirs – les statistiques ethniques le prouvent surabondamment. Ici, les bonnes âmes respirent et les journalistes ont la chance de pouvoir annoncer que le tueur maladroit – il est plus que probable que le mort a été un malheureux « dégât collatéral » - est ou était un Blanc et c’est là que commence le poker menteur aux États-Unis, repris bien sûr par nos merveilleux journaleux « français » !

L’assassin de 20 ans ressemble aux hippies des années 60-70. On imagine mal un patriote américain à cheveux longs, un blond vaguement prognathe. Pourtant les media-menteurs américains claironnent déjà qu’il s’agit d’un « Républicain ». C’est intéressant pour les Démocrates en perdition… il existe néanmoins un petit ennui : c’est faux !

En fin de matinée ce dimanche 14 juillet, circulait sur le Net une vidéo montrant le futur assassin clamant sa haine des Républicains. On a su ensuite qu’il avait envoyé de l’argent à une association Démocrate. Certes, il s’est inscrit aux primaires du camp des Républicains de Pennsylvanie, mais il est infiniment probable qu’il l’avait fait pour voter en faveur d’un opposant à Trump ou éventuellement pour perturber gravement ces primaires - sa voiture contenait des explosifs.     

Se pourrait-il que nos merveilleux journaleux de France se documentent avant d’écrire n’importe quoi ? Ce qui se passe dans la mélasse médiatique américaine tient à la fois du sirop d’érable, de la carpe yiddish et du boudin – dont chacun sait qu’il est fait avec du sang… soit des ingrédients que l’on peut laisser Outre-Atlantique. Notre soupe médiatique est suffisamment nauséabonde pour ne pas y adjoindre les mensonges "made in USA"

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dimanche, 14 juillet 2024

Parution du n°100 du magazine Terre & peuple

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Pour en savoir plus cliquez ici

Saluons et souhaitons longue vie au magazine Terre et peuple, créé par notre Ami Pierre Vial, qui fête ce mois-ci ses 30 ans avec son numéro 100...

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Tentative d'assassinat contre Donald Trump

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Source Breizh info cliquez ici

Le candidat à la présidentielle américaine et ancien Président Donald Trump a été la cible d’une tentative d’assassinat samedi lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, quelques jours avant qu’il n’accepte l’investiture républicaine pour la troisième fois. Des coups de feu ont été tirés, et Donald Trump a reçu une balle à l’oreille, avanr d’être entouré par les services secrets et précipité dans son SUV alors qu’il levait le poing en signe de défi. cliquez ici

Son équipe de campagne a déclaré que Donald Trump se portrait “bien” après la fusillade, qui lui a transpercé la partie supérieure de son oreille droite.

Le FBI a identifié dimanche le tireur comme étant Thomas Matthew Crooks, 20 ans, de Bethel Park, en Pennsylvanie.

Un participant a été tué et deux spectateurs ont été grièvement blessés, ont indiqué les autorités. Le Secret Service a déclaré avoir tué le tireur présumé, qui aurait attaqué depuis une position élevée à l’extérieur du lieu du rassemblement. Ce dernier déclare détester les Républicains dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. cliquez là

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Journal du chaos

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vendredi, 12 juillet 2024

La police du Qatar à Paris pour les JO

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Bernard Germain

Les Parisiens n’en sont pas revenus, notamment place de l’Alma hier 11 juillet en cours d’après-midi, place qui a été traversée par un cortège des plus exotiques… plus d’une dizaine de véhicules des forces de sécurité du Qatar. Que faisaient-ils là ?

Ils sont venus à la demande du gouvernement français pour contribuer à la protection des jeux olympiques.

Le Qatar n’est d’ailleurs pas le seul pays à avoir dépêché des forces de police en France pour les JO. Il y a également des Polonais, des Allemands, des Marocains,... au total 46 États partenaires enverront environ 2.500 hommes qui seront aux côtés des 45.000 forces de sécurité françaises (gendarmes et policiers).

Mais la présence du Qatar est particulièrement savoureuse. En effet comme chacun le sait, cet État soutient et finance officiellement le terrorisme. Notamment le Hamas dont les chefs sont non moins officiellement présents dans ce pays qui assure à cette occasion leur protection.

Le Qatar est de ce fait frappé depuis juin 2017 par un blocus décrété par l'Arabie saoudite, Bahrein et les Émirats arabes unis qui lui reprochent ce soutien au terrorisme. Cette accusation de soutien au terrorisme n'est pas nouvelle mais n'a pas empêché un certain nombre de pays occidentaux - spécialement la France - de compter sur les investissements juteux de ce pays sulfureux.

Parmi ces investissements, il y a par exemple le club de football du PSG où jouait jusque récemment un certain Kylian M’Bappé.

Ce dernier, interrogé sur le nombre effroyable d’ouvriers morts au Qatar sur les chantiers de construction des installations de la coupe du monde de football 2022, avait répondu : « Je ne fais pas de politique », bottant ainsi courageusement en touche. Il est vrai que son patron au PSG était le Qatari Nasser al-Khelaïfi.

Mais cette année, le même M’Bappé a accepté de faire de la politique et a courageusement fait des déclarations moralistes anti-RN, lui qui est richissime donc sans difficulté de fin de mois et vit tranquillement dans des quartiers huppés avec de multiples protections qui lui évitent de subir les agressions dont sont quotidiennement victimes les Français de la part de certains petits anges du type Nahel.

En revanche, s’il est prolixe en déclarations consternantes, lui et ses autres collègues bavards contre le RN de l’équipe de France, ont été piteusement battus par l’Espagne en demi-finale du championnat d’Europe de football. En ayant été incapables de marquer le moindre but avant de réussir à en marquer un en demi-finale sans que cela leur évite cette sortie pitoyable.

Maintenant, pour revenir à ce cortège de véhicules de forces de l’ordre du Qatar, il matérialise l’accord trouvé par ce pays avec la France pour protéger les JO.

D’un point de vue cynique, cette présence est une bonne idée et pour une fois on peut considérer que le gouvernement français a été efficace. En effet, que le Qatar participe à la protection des JO, est sans doute le meilleur moyen de quasiment garantir qu’un message passera en direction des terroristes qui pourraient être tentés de frapper durant les JO en France.

La garantie n’est certes pas absolue, car on ne peut exclure que le Qatar n’ait pas d’influence sur certains groupes terroristes, mais c’est quand même une certaine garantie.

Maintenant sur le plan moral, faire appel au Qatar pour protéger les JO est pour le moins scabreux. Mais de gouvernement Macron sait-il seulement ce qu’est la morale ?

Les livres de Bernard Germain cliquez là

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3 groupes parlementaires patriotes au Parlement européen

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Source Le Salon beige cliquez ici

Après la formation des « Patriotes pour l’Europe », 4e groupe au Parlement européen, regroupant 84 eurodéputés issus notamment du RN, du Fidesz hongrois, du FPÖ autrichien et de la Lega italienne, et présidé par Jordan Bardella, voici « L’Europe des nations souveraines ».

Mercredi 10 juillet, le parti politique allemand AfD a annoncé avoir formé un nouveau groupe au Parlement européen. Composé de 25 eurodéputés de huit nationalités différentes, on retrouve notamment Sarah Knafo, élue Reconquête. Le groupe est présidé par deux eurodéputés : un issu de l’AfD et un issu du parti polonais Konfederacja (Confédération). Il est composé de 14 élus allemands, trois élus du parti polonais et trois du parti bulgare Wasraschdane. On retrouve également un élu tchèque SPD, une Slovaque de Republika, une Lituanienne, un élu hongrois sans appartenance politique et enfin Sarah Knafo, qui obtient la vice-présidence.

Le groupe ECR avec notamment les élus ex-Reconquête et ceux de Meloni sont 78.

Par conséquent, le groupe Renew, composé d’élus macronistes, se retrouve relégué à la 5e place avec 77 élus.

Tous unis, ces 3 groupes pourraient représenter le 1er groupe au Parlement européen…

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Détournements olympiques

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La chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

Le 26 juillet prochain débuteront à Paris les XXXIIIe olympiades d’été de l’ère moderne. Depuis des semaines et des mois, un dispositif de propagande intense se déverse en continu sur les Français et leur instille un climat insupportable de chauvinisme pathétique.

Le spectacle autour de la flamme olympique est déjà en soi un symptôme de grande niaiserie. Le système médiatique d’occupation mentale enjoint la population d’aduler une torche dont la forme rappelle un suppositoire. Son passage dans les communes et les départements n’est d’ailleurs pas une action gratuite et désintéressée. Les collectivités territoriales ont déboursé en moyenne entre 150 000 et 180 000 euros pour sa traversée. À l’heure des politiques de contraintes budgétaires et de diminution des recettes fiscales, n’aurait-il pas été plus judicieux de s’en dispenser ?

L’organisation en France des JO 2024 symbolise donc l’immense gâchis d’argent, d’énergies et de compétences. Certes, des milliers de sportifs sélectionnés rêvent de remporter une médaille. Ils font durant des années de nombreux sacrifices et ne cessent de s’entraîner afin de gagner le jour venu. Ce n’est pas l’acte sportif en soi qu’il importe de critiquer, mais plutôt le processus de marchandisation avancée qui l’affecte désormais. Ce déroulé confirme et amplifie le détournement cosmopolite des Jeux olympiques souhaités à l’origine par le baron Pierre de Courbertin. La présence de la chanteuse Aya Nakamura aux paroles indicibles et fortement incompréhensibles à la cérémonie d’ouverture renforce ce caractère multiculturaliste.

Les wokistes ne se privent pas de dénoncer la personnalité du fondateur de l’olympisme actuel. C’était un homme de son temps. Né en 1863 et mort en 1937, il ne cachait pas sa volonté de redonner une vigueur certaine aux peuples européens à travers une éthique aristocratique réactivée. Les premiers JO s’adressaient avant tout aux amateurs de sport pratiqué aux lycées, à l’université et dans des clubs plus ou moins guindés. Ils appartenaient à l’aristocratie et à la grande bourgeoisie. Leurs exploits sportifs personnels se répercutaient en faveur des clubs. Ce n’est qu’à l’occasion des JO de Londres de 1908 que les participants revêtent un maillot aux couleurs nationales, d’où l’essor du chauvinisme.

Le rêve olympique du baron de Coubertin repose pour l’occasion sur un œkoumène albo-européen qui, à l’époque, correspondait à la planète entière. Aujourd’hui, l’olympisme représente un facteur massif de mondialisation. Les JO 2024 accueillent par exemple une nouvelle discipline : le breakdance ! Belle manifestation de déconstruction accélérée de notre civilisation européenne ! En revanche, la pétanque ou la boule lyonnaise n’y figurent toujours pas. Honte aux organisateurs !

Les Jeux olympiques devraient en fait refléter les aires culturelles issues de l’héritage antique gréco-romain, soit les diverses branches occidentales et post-byzantines du grand arbre indo-européen. Dans cette configuration idéale, plutôt que de promouvoir le beach volley ou le rugby à sept, se pratiqueraient la pelote basque, les joutes nautiques ou le football gaélique, voire le footy aussi appelé « football australien ». La flamme allumée par le Soleil dans l’antique enceinte d’Olympie donnerait une portée spirituelle incontournable à l’idée européenne enracinée au lieu d’aggraver une déviation ancienne et intense de globalisme et de mercantilisme.

Les JOP24 ou Jeux olympiques de Paris 2024 constituent en outre, après la mystification covidienne de 2020 – 2021, un nouvel acte d’encadrement sécuritaire des foules. Au-delà de la hausse des nuits d’hôtel, du prix des locations chez les particuliers, du tarif élevé des transports en commun en Île-de-France et de l’incertitude de la qualité de l’eau de la Seine assez polluée – et Anne Hidalgo ne s’y ait toujours pas baigné ! -, il faut craindre que la RATP et le Transilien ne parviennent pas à transporter convenablement tous les visiteurs. Les touristes vont découvrir des rames de métro saturées, des bus bondés et des trains de banlieue en retard fréquent. Pour des raisons sécuritaires se met en place une vidéo-surveillance généralisée couplée au contrôle algorithmique des déplacements, le tout relié à l’intelligence artificielle.

Pendant la quinzaine olympique jusqu’au 11 août, puis au cours des deux semaines des Jeux paralympiques du 28 août au 8 septembre, la vie quotidienne des Parisiens et des Franciliens sera infernale. Faut-il s’en chagriner quand on observe les résultats électoraux à rebours du reste du  pays ? Se déploient autour des stades et des lieux de compétition des périmètres rouge ou bleu dans lesquels ne circuleront que les détenteurs d’un « pass Jeux », y compris les résidents. Les restrictions s’appliqueront surtout  aux engins motorisés. Déjà impossible en temps normal, la circulation automobile dans Paris deviendra intenable. Commerçants, restaurateurs et hôteliers qui attendaient avec hâte les JO font dès à présent grise mine. Certains envisagent de fermer, de prendre leurs congés et de tenter de se rattraper, une fois tout ce cirque achevé.

Depuis les attentats de Munich en 1972 et d’Atlanta en 1996, les autorités s’inquiètent du risque terroriste, d’où l’usage de pratiques liberticides valables jusqu’au 31 mars 2025 ! À cette menace diffuse que font peser sur les différentes cérémonies les cellules islamistes, gauchistes et éco-activistes s’ajoute l’incertitude politique propre aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Que l’Hexagone soit en cohabitation armée entre Emmanuel Macron et Jordan Bardella ou que l’Assemblée nationale soit ingouvernable, il est à craindre que la France prenne le chemin de la Grèce. Possibilité fort élevée si émerge un gouvernement technique. En effet, après la réussite des JO d’Athènes en 2004, le pays sombra peu à peu dans le déclin politique, financier, économique et social : neuf premiers ministres se succèdent entre 2004 et 2019 dont trois « techniciens » chargés des affaires courantes. L’initiative austéritaire de la sinistre Troïka (les émissaires de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international et de la Commission de Bruxelles) ressemble aux médecins incultes du XVIIe siècle immortalisés par l’incisif Molière. Ce néfaste trio saigna le peuple grec.

Dans un contexte politico-social inflammable, l’hypothèse grecque n’est pas à écarter au lendemain des JO, surtout s’il y a un gouvernement RN qui subirait les foudres médiatiques au moindre désagrément survenu. Mais une « grande coalition » serait propice dans cette perspective de punir les « Gaulois réfractaires ». Un fiasco pour ces Jeux olympiques est plus que jamais envisageable et même souhaitable parce qu’il serait bien que la République hexagonale remporte enfin la médaille d’or du désastre évènementiel !  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°123, mise en ligne le 9 juillet 2024 sur Radio Méridien Zéro.

Les livres de Georges Feltin-Tracol cliquez là

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Bernard Lugan, un autre regard sur le Sahel

Réagencements géopolitiques, retour graduel vers les anciennes réalités profondes d’avant la colonisation, reconfiguration des frontières et déclin de l’occident, toutes ces thématiques sont habillement articulées par Bernard Lugan dans ce court entretien.

Source cliquez ici

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Louis-Antoine présentera son nouveau CD samedi 20 juillet au Puy-en-Velay

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jeudi, 11 juillet 2024

On fait quoi des 33% du Rassemblement national ?

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Ces élections législatives sont révélatrices à plus d’un titre. Et la question que pose Natacha Polony est que fait-on d’un parti qui représente 33% des Français et que la classe politique s’ingénue à ignorer depuis des décennies ? Depuis Jean-Marie Le Pen, le Front national hier, le Rassemblement national aujourd’hui posent les bonnes questions mais se retrouvent dans l’incapacité d’y répondre. Or, depuis des décennies, le champ de ces questions – régaliennes pour la plupart -, s’est élargi. On est passé de l’immigration à l’insécurité dans les villes et les campagnes, de la désertification du service public dans nos provinces, d’une école qui se dégrade de jour en jour, d’une justice débordée et d’une police en souffrance et, cerise sur le gâteau, l’appauvrissement de la classe moyenne et le frein à l’emploi dû au foisonnement des règles et des normes de la part d’une administration qui est de moins en moins au service du public. Sans parler de l’Europe. Emmanuel Macron, via cette dissolution, a littéralement éclaté cette classe politique plus prompt à mettre sous le tapis les sujets qui la gênent que de s’atteler aux maux qui gangrène ce pays.  La voici au pied du mur.

Lire la suite de l’édito ICI

Source : Marianne 10/7/2024

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mercredi, 10 juillet 2024

Une bonne analyse

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Le professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Dominique Reynié, tire les leçons de ces élections législatives 2024.

Un scrutin qui, selon lui, n’a fait qu’obscurcir le paysage politique et ne permet pas de dégager de « vainqueur clair ». Malgré le récit orchestré par la gauche, celle-ci n’a jamais été aussi minoritaire dans le pays, explique-t-il.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 10/7/2024

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Des loisirs et des jeux : cet autre barrage au Rassemblement national

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que pensez-vous de cette France ingouvernable avec trois grands blocs (Macronistes, NFP, RN) peu ou prou de même importance à l’Assemblée nationale ?

C’était une des hypothèses durant la campagne électorale plus crédible que celle d’une majorité absolue d’un de ces trois blocs… et qui confirme une fois de plus que les sondages dont on nous abreuve avant chaque élection servent surtout aux médias et aux politiques pour minimiser une défaite ou arguer d’une victoire…

C’est-à-dire ?

Le bloc centriste, avec 168 sièges, perd près du tiers de ses députés par rapport au scrutin de 2022 (250 élus) et près de la moitié par rapport à 2017 (308 élus), mais « contrairement aux sondages », sa déroute « n’a pas eu lieu et il résiste »…

Quant au Nouveau Front Populaire dont les mêmes sondages annonçaient une possible bérézina, son résultat est devenu un quasi triomphe avec une possibilité pour lui d’accéder aux Affaires… et, the last but non the least, le score du Rassemblement national – largement vainqueur en nombre d’électeurs (1 million 700 000 voix de plus que le NFP et 2 millions 400 000 de plus que le camp présidentiel et dont le nombre de députés passe de 89 à 126, sans compter les 17 députés « Républicains ciotistes » – est présenté comme le grand perdant de ses élections, toujours au vu des sacro-saints sondages pré-électoraux.

Ceux-ci ont donc parfaitement remplis leur raison d’exister pour commentaires de soirée électorale au mieux des intérêts ou non des uns ou des autres.

Tout de même, le Rassemblement national espérait, sinon la majorité absolue, du moins davantage d’élus… Le « cordon sanitaire » anti-RN qu’on disait définitivement obsolète a donc encore fonctionné…

Pas forcément ! À part une poignée d’extrémistes de gauche et autant de Bobos lobotomisés, qui croit encore en 2024 à la menace de Chemises brunes avides de répandre du sang impur ? Surtout représentées par les actuels dirigeants du RN… Ce leit-motiv surréaliste éternellement rabaché par ses ennemis prouvent seulement que ceux-ci sont incapables de changer leurs logiciels politiques, pourtant démentis par les scores électoraux du RN et sa régulière progression dans les urnes.

Alors, comment expliquez-vous que le RN n’ait pas davantage de députés ?

Pour deux raisons… L’une a été évoqué et ce n’est pas la moindre : le nombre inquiétant de candidats « fantômes » dont le RN n’a même pas a été capable de produire la photo et que personne n’a vu faire campagne… d’où des cas assez « cocasses », tel celui de l’ancienne « preneuse d’otage » en Mayenne à laquelle 14 161 électeurs (31,10 %) ont tout de même apporté leurs suffrages…

Renseignement pris, cette dame ayant dû déposer le bilan de son commerce il y a trente ans, en avait alors, à tort ou à raison, rendu responsable la Mairie à laquelle elle a été réclamer des comptes en prenant en otage un des adjoints… La prise d’otage a tourné cours lorsqu’une envie pressante lui est venue. On admettra que cette dame était déjà, à l’évidence, une effrayante « menace brune », n’est-ce pas ? Jadis, Jacqueline Maillan aurait sans doute été une merveilleuse interprète d’un tel rôle au cinéma… Quel dommage que les malchances pour la France qui ont ravagé le Bataclan à Paris en 2015 aient songé à prendre leurs précautions avant de passer à l’action ; on aurait peut-être pu éviter 90 morts ce jour-là, qui sait !

Alors, oui, comment un mouvement qui a désormais un demi-siècle d’existence (il est, que cela plaise ou non, l’héritier du Front national fondé en 1972) ne soit pas en mesure d’avoir des candidats prêts et présentables dans chaque circonscription, même pour une élection imprévue comme cela a été le cas cette année ? Surtout depuis qu’il est désormais un parti avec lequel on peut légitimement espérer être élu : sa direction aurait dû, partout, n’avoir que l’embarras du choix et désigner le ou la meilleur(e) candidat(e)…

Et il y aurait une deuxième raison à ce nombre « restreint » de députés ?

Oui, une possible appréhension du chaos que nombre d’électeurs ont sans doute craint en cas de victoire du RN :  des émeutes – voire une une possible guerre civile, dixit Emmanuel Macron – auraient alors pu menacer autant leurs sacro-saintes vacances d’été que les sacro-saints Jeux Olympiques… Une réaction vieille comme le monde… antique : Panes et circenses ! (Du pain et des jeux) dénonçait Juvénal pour parler de cette obsession du peuple romain d’alors : « Ces Romains si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient du Capitole aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ? Du pain et les jeux du cirque »…

Dans le passé, du pain et des jeux ; de nos jours, des loisirs et des jeux… Les peuples ne changent pas tant que ça !

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 euros… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

09:57 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pourquoi une candidature Reconquête à Callac était indispensable

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Patrice Riou, suppléant Reconquête dans la 4e circonscription des Côtes d'Armor (là où se situe Callac).

Sollicité et encadré par une patriote chevronnée, j’avais assisté en 2021 à la naissance de Reconquête, sous l’impulsion de gens très bien que j’estimais particulièrement. Adhérant totalement à la démarche d’Éric Zemmour et militant alors sur ma circonscription, j’avais participé de façon très active aux élections présidentielles de 2022, puis aux élections législatives qui ont suivi en tant que suppléant de la candidate retenue.

Le groupe local que nous formions avait continué la lutte ensuite, avec l’aide inestimable de Riposte Laïque notamment (mais aussi Breizh Info et Synthèse nationale cliquez ici…), en s’opposant victorieusement, à Callac, au projet Horizon, soutenu par l’équipe municipale en place, d’implanter des dizaines de familles de migrants.

Parce que cela correspondait tout à fait à l’ambition de Reconquête de stopper le flux migratoire qui menace d’extinction notre pays, notre civilisation, nous avions soutenu l’Association des amis de Callac et des environs, ainsi que son inspiratrice et présidente actuelle, Danielle Le Men.

À ce jour, je suis très présent dans cette association où, seul maintenant de Reconquête, je contribue à bâtir la candidature de Danielle aux prochaines élections municipales pour faire sens à notre action et lui donner une continuité.

Ainsi, quand à la suite des élections européennes où nous nous sommes fortement mobilisés dans ma circonscription, la surprenante dissolution par Macron de l’Assemblée nationale nous a plongés soudainement dans une autre campagne, mon délégué départemental m’a demandé : « Y a-t-il un candidat possible sur ton secteur ? », il pensait naturellement à Danielle. Et à moi comme suppléant pour l’épauler. Parce que Callac est un symbole dans toute la France et doit le rester.

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09:56 Publié dans Callac 22, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 juillet 2024

Quelques réflexions personnelles post-électorales...

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Il est des moments, dans l’existence, où il faut se décider : quelle ligne de conduite adopter face à des évènements que l’on ne maitrise pas ? Autrement dit, pour un mâle blanc, hétérosexuel, largement de plus de cinquante ans, d’élocution francophone, que faire dans un monde qui ne convient pas, que ce soit dans le domaine sociétal comme dans le secteur politique ? Soyons encore plus direct : quelle attitude adopter dans un pays où une Assemblée nationale est dominée en nombre de sièges – mais pas en nombre de voix ! -, par les Rouges/Roses du NFP ? Sans omettre  les ploutocrates mondialistes « d’Ensemble » et de LR réunis ? (« Aie l’air d’un con », oui !) Sans oublier non plus des revenants, des « fantômes de la République », tel un grassouillet  François Hollande. Lequel, toute honte bue, considérant sans doute ses retraites de maire, de conseiller général, de député de la Corrèze et de président de la République comme trop maigres, « repique au truc » ?

Se rebeller, s’insurger, partir, combattre pour mieux être écrasé par la soldatesque aux ordres des oligarques ? Ne nous y trompons pas, pas un militaire patriote, pas un seul, ne prendrait le risque de s’opposer au système par un pronunciamiento. Même la Bolivie, pays producteur typique de cette spécialité politique exotique, semble y avoir renoncé, c’est dire…

Alors, que faire, subir en silence, en « fermant sa gueule » et  en serrant les poings, attendant la dégringolade finale, comme l’orchestre du Titanic, qui fit vibrer ses instruments jusqu’au bout du naufrage ?

Changer de nationalité ? Pourquoi pas. Encore faut-il en avoir les moyens, et l’acheter dans des micro-États. Tout le monde n’a pas une valise bourrée de billets de banque à déposer sur le bureau des Grimaldi !

Resterait l’exil intérieur, un repli sur soi, une négation du monde qui nous entoure. Difficile à envisager tant les liens sociaux sont évidents, nécessaires à notre existence même. Alors je reviens sur cette idée de nationalité de rechange. J’ai eu la chance d’avoir été nommé le 30 septembre 2001 vice-consul de Patagonie en Seine-et-Marne par Jean Raspail, immense écrivain disparu il y a quatre ans, auteur notamment de l’éblouissant livre « Le Camp  des Saints ».

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19:25 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendée : le RN a perdu parce qu’il n’a pas de militants

448605887_1809853056191389_7004958173334610761_n.jpgÉric Mauvoisin-Delavaud,

président du Rassemblement vendéen

Dans les 5 circonscriptions de Vendée, le RN a perdu parce qu’il n’avait AUCUN militant pour mobiliser et convaincre les électeurs, et parce qu’il purge tous ses cadres de terrains, souvent trop radicaux aux yeux du siège. Mieux : il a désinvesti ou désavoué de multiples candidats qui avaient leurs chances juste pour tenter d’apaiser la fureur gauchiste. Et pour faire des alliances improbables LR/RN… Sans aucun avenir, absolument idiot et injuste.

Une fois qu’on a dit ça : il faut simplement se bouger les fesses. La politique ce n’est pas se contenter de coller une affiche ou de regarder la télévision : c’est un rapport de forces qui nécessite d’aller dans la rue, de tracter, de manifester, d’affronter, de tenir des lieux, de s’afficher, de se battre parfois.

La politique, c’est assumer, c’est avoir un programme de rupture, des convictions fortes, pas se contenter de petites phrases sans direction idéologique. Ce n’est pas se soumettre sans arrêt !

Rejoignez-nous. Rejoignez le Rassemblement Vendéen. Nous sommes de plus en plus nombreux. Nous manquons d’argent, de bras, de réseaux. Mais nous avons des communautés, du courage, des idées claires. Nous sommes déjà des milliers.

Haut les cœurs !

19:12 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La pourriture institutionnelle française

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Bernard Plouvier

Le régime électoral du scrutin d’arrondissement à deux tours, entre lesquels les grenouillages entre directions de partis peuvent s’opérer, n’est qu’une parodie.

C’est en cela que la Ve République est devenue une Ripoublique bananière, où l’argent étranger vient influencer l’expression des électeurs, grâce à une campagne médiatique de haine et de mensonges d’une ampleur considérable, rappelant la technique de base des orateurs marxistes : « Fais haïr tes adversaires ».

On ne fera jamais croire à quiconque que Mélenchon, le roi de la démagogie haineuse, puisse être plébiscité par la nation française et, de fait, ce clown grimaçant et baveux ne l’est absolument pas.

Mais dans le système électoral anti-démocratique des magouillages, on peut voir les macroniens – qui sont l’expression du capitalisme le plus forcené, le plus hautain, le plus arrogant – voter pour des marxisants qui sont trop idiots pour avoir tiré les conséquences du dramatique XXe Siècle soviétique et maoïste.

La France est pour l’heure ingouvernable, par la volonté d’un gamin prétentieux qui a préféré casser son jouet plutôt que de passer la main à un autre, plus capable que lui.

Le peuple souverain s’est exprimé. Le peuple souverain va souffrir. Le peuple souverain doit se souvenir que lorsque l’on fait des sottises, l’on doit en subir les conséquences.

Les conditions de vie des Français vont s’aggraver par l’effet d’une des rares constantes de l’humanité : le poids de la bêtise et de l’irréflexion.

Le remède est l’instauration d’une République populiste où chaque voix compte, donc un système de proportionnelle intégrale, le seul qui soit démocratique… mais c’est un régime qui ne convient ni aux médiocres, ni aux impulsifs ; c’est le régime de la Volonté du peuple et non celui des manipulateurs et des agents corrupteurs, ceux qui promettent la lune et sans effort ! 

11:21 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Antisémitisme et diabolisation : la vraie ligne rouge, c’est l’immigration

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Jean-Yves Le Gallou

Alors que l’hystérie politico-médiatique se déchaîne contre le Rassemblement national avec une virulence qu’on n’avait pas vue depuis 2002 (et pour cause !), les macronistes et même des membres des Républicains se retrouvent alliés avec le Nouveau Front Populaire et La France Insoumise… malgré le fait que plusieurs membres de ce parti aient tenu des propos ou publié des contenus bien plus antisémites que toutes les sorties de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Pour Jean-Yves Le Gallou, c’est la preuve que l’antisémitisme n’est finalement qu’un prétexte à la diabolisation…

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La critique interdite de l’immigration

Jean-Yves Le Gallou

On a longtemps cru ou fait croire que c’était l’antisémitisme présumé du Front national et de Jean-Marie Le Pen qui était à l’origine de leur diabolisation et du cordon sanitaire. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien.

L’accusation indéfiniment répétée d’antisémitisme n’était qu’un prétexte commode pour interdire toute expression critique sur l’immigration.

Le nouveau cordon sanitaire formé au soir du 23 juin en est la preuve. Il associe en effet au dispositif La France Insoumise, une formation qui a fait son miel électoral aux élections européennes dans les banlieues de l’immigration, sur fond d’islamisme, de keffieh palestinien et d’antisémitisme.

Mais là : « No problem ! » Mélenchon est bienvenue au « Front républicain » (sic).

Empêcher le peuple de s’exprimer

On aurait pu s’en douter : le double standard est de règle dans les médias.

Ce n’est pas nouveau : le britannique Enoch Powell avait été diabolisé dès 1968 (!), juste pour avoir dénoncé les dangers de l’immigration. Et seulement pour cela.

La diabolisation est tout simplement une technique de manipulation de l’opinion pour empêcher le peuple de s’exprimer. Et permettre aux oligarques mondialistes et « libréchangistes » de se maintenir en place avec la complicité des parasites syndicaux, associatifs et médiatiques de la gauche.

N’oublions pas que c’est le diabolisateur, non le diabolisé, qui est le maître de la diabolisation. Le diabolisé ne doit pas s’excuser mais « contre-diaboliser » !

Et avec l’alliance de la carpe mélenchoniste et du lapin macroniste, ce n’est pas la matière qui manque. Les Français doivent refuser d’être pris en tenaille entre les ravis de la mondialisation et les profiteurs de la redistribution.

Source Riposte laïque

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Et maintenant, place à la crise institutionnelle !

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Thomas Joly, Président du Parti de la France

Petite gueule de bois pour les membres du très hétéroclite Nouveau Front Populaire qui commencent enfin à comprendre qu'ils n'ont pas vraiment gagné ces élections législatives.

Le prochain Premier Ministre va vraisemblablement être un fade socialiste qui aura la lourde charge de former un gouvernement de bric et de broc dont l'objectif sera de ne pas fâcher trop de députés pour ne pas sauter au bout de quelques semaines.

Nous assistons au retour du parlementarisme dans ce qu'il a de plus détestable et de nuisible, avec des tractations et des intrigues de couloirs où des margoulins retors feront et déferont les gouvernements en fonction de leurs intérêts personnels et boutiquiers.

Nous nous dirigeons tranquillement vers une crise institutionnelle, déclenchée par un Emmanuel Macron aux abois.

Si le RN était un véritable parti de droite nationale, il ruerait dans les brancards pour réclamer une refonte de notre régime ou au minimum l'instauration d'une juste proportionnelle qui, au regard du nombre de voix obtenues, lui aurait assuré 380 députés !

Hélas, le parti de Madame Le Pen semble plus occupé à se lamenter et à s'excuser devant la presse d'État d'avoir investi quelques candidats jugés trop sulfureux par des journalistes gauchistes. Comme si ses électeurs en avaient quelque chose à faire...

10:08 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |