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mercredi, 10 mai 2006

OUI A L'EUROPE DES NATIONS, DES IDENTITES ET DES COMPLEMENTARITES !

Un an ou presque après la mémorable déculottée de la bien-pensance lors du référendum sur le projet de Constitution européenne, les supranationaux européistes avaient placé tout leurs espoirs dans la journée d’hier, mardi 9 mai, intitulée pompeusement « Journée de l’Europe ».

 

Outre une série de gadgets totalement abstraits, tels les tickets de la RATP ripolinés en bleu ou encore la Tour Eiffel illuminée aux couleurs européennes pour la circonstance, cette journée commémorative (de la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950) avait pour objectif de renforcer le sentiment européen auprès des citoyens des pays membres de ladite Union. En matière de flop, on peut parler d’un méga flop.

 

Complètement éclipsée par les affaires qui, de jour en jour, salissent encore plus la Cinquième République agonisante ; par les crimes odieux qui ont endeuillé la France cette fin de semaine et par la panique qui gagne la classe politique face à la perspective d’un nouveau 21 avril lors de la prochaine élection présidentielle, cette journée aura eu quand même son « apothéose » médiatique avec l’émission France Europe Express animée par Christine Ockrent sur France 3. Emission au cours de laquelle le pathétique Jacques Barrot, commissaire européen UMP, épaulé par l’arrogant Pierre Moscovici, député socialiste et président du Mouvement européen, nous gavèrent de poncifs antinationaux pour légitimer leur juteuse situation et tenter de convaincre les Français des bienfaits de leur Europe intégrée. Un an après le référendum, force est de reconnaître que ces tristes sires, à l’image de l’ensemble de leurs amis, n’ont toujours rien compris. Face à eux, les courants souverainistes et nationaux, incarnés par Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout la République, et par Bruno Gollnisch, Délégué général du Front national, n’eurent en fait guère de mal à s’imposer.

 

En effet, face à l’Europe supranationale que veulent nous imposer les tenants de la Commission, il faut opposer l’Europe des Nations, des identités et des complémentarités. Cette autre approche de l’Europe, totalement en rupture avec celle de MM. Barrot et Moscovici que nous impose les directives technocratiques de Bruxelles, devra être au cœur du débat de la campagne présidentielle. Loin de s’enfermer dans la solution illusoire du repli sur elle-même, notre conception de la France doit être celle d’une nation tournée vers son destin européen. Car nous savons que face aux dangers qui menacent notre continent et notre civilisation, qu’ils soient économiques ou ethniques, seules des réponses globales seront efficaces.

 

Roland Hélie

17:17 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 avril 2006

POLEMIQUE AUTOUR D'UN SLOGAN...

Alors que la polémique fait rage sur la paternité du slogan « La France aimez-la ou quittez-la ! », une petite mise au point s’impose.
 
Revenons un instant sur les faits. Il y a quelques mois, au moment où les banlieues françaises s’enflammaient, le MPF de Philippe de Villiers fait apposer sur les murs de l’Ouest parisien, de Neuilly et des Herbiers en Vendée une affiche reprenant ce slogan. Loin de susciter une  vague de départs massifs, cette campagne provoque surtout une montée d’adrénaline à Saint-Cloud où l’on s’offusque, à juste titre, de la récupération des thèmes du Front national. Celui-ci ayant édité en 1988, au nom du FNJ, autocollants et badges sur lesquels ce slogan figurait déjà. A la même époque, l’association Jeune Pied-Noir, présidée par Bernard Coll, édita aussi un autocollant avec cette accroche.
 

En réalité, c’est une émanation de feu le RPR, le Mouvement initiative et liberté (MIL), qui avait lancé, quelques mois avant le Front, une vaste campagne d’affichage sur ce thème, reprenant ainsi l’un des axes de la campagne présidentielle de 1984 de… Ronald Reagan (L’Amérique, aime-la ou laisse-la…).  Sans douter un instant de la sincérité des compagnons « gaullistes de droite » qui collaient alors ces affiches, force est de constater que leur mentor, aussitôt devenu Président, s’empressa d’oublier cette campagne probablement destinée à récupérer, au second tour de la Présidentielle de 1988, quelques électeurs frontistes.


Aujourd’hui, c’est Sarkozy qui tente de s’approprier cette petite phrase tant convoitée. On croit rêver. Si, une fois élu (l'espérance fait vivre), le ministre de l’Intérieur met autant d’ardeur à faire appliquer ce slogan que son prédécesseur en avait mis, en d’autres temps, à réaliser les promesses du MIL, on peut redouter que ceux à qui ce conseil s’adresse continuent encore longtemps à haïr notre pays et surtout… à y rester.

 

En fait, il importe peu de savoir qui fut le premier à faire campagne sur ce thème. L'essentiel, c'est de savoir qui le réalisera.

 

Roland Hélie

 

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samedi, 22 avril 2006

Revue de presse : VERS UNE ENTENTE EN ALSACE ?

Dégel à l'extrême droite alsacienne pour 2008
FN et Alsace d'abord pourraient présenter des candidats uniques aux municipales.

par Thomas CALINON
LIBERATION : mercredi 5 avril 2006


La «soupe au cochon», premier pas vers un rapprochement des extrêmes droites en Alsace ? Le collectif Solidarité alsacienne, qui avait lancé une campagne de distribution de soupe au porc pour les SDF cet hiver à Strasbourg, opération enrayée par les mesures d'interdiction du préfet du Bas-Rhin (Libération du 16 janvier), a mis fin à son action «sociale» cette semaine. Provisoirement sans doute, car la responsable de Solidarité alsacienne, Chantal Spieler, a évoqué la distribution prochaine de «sandwiches» et l'organisation de «petits déjeuners pour nos amis sans-abri». L'objectif est clair : occuper le terrain, fédérer les troupes d'extrême droite et servir les ambitions de son mari.

Plate-forme de combat. Chantal Spieler est l'épouse de Robert, ex-député Front national brouillé avec Le Pen et fondateur, en 1989, du mouvement régionaliste et islamophobe Alsace d'abord (AA). Robert Spieler, justement, vient de quitter la présidence d'AA. «Pour reprendre une totale liberté d'action et de parole que la logique partisane ne permet pas», explique-t-il. Désormais, il se consacre à deux associations : Défense de notre identité, «un lieu de rencontre entre membres du FN, d'Alsace d'abord et de Solidarité alsacienne», selon lui, et Strasbourg d'abord, plate-forme de combat en vue des municipales de 2008. Son ambition, c'est «l'union de la base» autour de «projets communs et précis». Et, visiblement, ça marche.

Mercredi soir, une soixantaine de sympathisants de Solidarité alsacienne ont manifesté devant un hôtel qui leur avait refusé la location d'une salle de réunion. Jeunes et vieux, crânes rasés et raies sur le côté, chaussures à boucle et bottes montantes, réunis sous le dénominateur commun d'«identitaires». Les militants d'AA brandissant des drapeaux rouge et blanc aux couleurs de l'Alsace côtoient ceux du FNJ en bleu-blanc-rouge. «Le temps des querelles doit être oublié. Moi, je m'en fiche que Robert soit d'Alsace d'abord», lance un membre du FNJ.

Dans une harangue, Roland Hélie (ex du FN et du Parti des forces nouvelles), membre du club Ligne droite présidé par Jean-François Touzé (FN), décrète «l'unité des patriotes et des identitaires, comme le souhaitait Le Pen à la dernière fête des Bleu-Blanc-Rouge». Christian Chaton (AA), conseiller général du Haut-Rhin, résume la pensée collective : «Il faut insister pour que notre voix se fasse entendre au sein du conseil municipal et de la communauté urbaine de Strasbourg»

Seuil des 10 %. Après quinze ans de lutte entre le FN et AA, les deux partis semblent songer à une candidature unique aux prochaines municipales à Strasbourg. En 2001, ils avaient respectivement recueilli 7,49 % et 9,20 % des voix dans la préfecture du Bas-Rhin. Théoriquement, une liste unique permettrait d'atteindre le seuil des 10 %, nécessaire pour se maintenir au second tour. «Pourquoi avoir des états d'âme ? Il faut qu'on rentre au conseil municipal de Strasbourg, et je soutiens qu'il faut s'unir pour gagner», observe Patrick Binder, président du groupe FN au conseil régional d'Alsace, qui lorgne, lui, sur la ville de Mulhouse. «Mais, précise-t-il, ce n'est pas à moi de me prononcer, et les décisions seront sûrement prises à Paris.» «Nous verrons pour Strasbourg. L'union doit se faire sur le terrain. Pour les états-majors, c'est une autre affaire», estime de son côté Robert Spieler.

En terme d'état-major, ce dernier a tout de même reçu un soutien de poids : Bruno Gollnisch. Le 15 mars, le numéro 2 du FN est venu partager un «casse-croûte identitaire» avec Solidarité alsacienne.

Source : www.liberation.fr

 

20:50 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |