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mercredi, 16 mars 2011

OU VA LA LYBIE ?

781154363.jpgUn entretien avec Pierre Le Vigan

La Libye est déchirée par la situation actuelle. Inutile de revenir sur les morts, des centaines ou des milliers. Visiblement Kadhafi ne veut pas finir lamentablement comme Moubarak ou Ben Ali. Il a de l’énergie, et sans doute un grain de folie qui fait les vrais hommes d’État, ce qui n’atténue pas la réalité de ses erreurs ou de ses crimes.

Justement Kadhafi est-il autre chose qu’un infâme dictateur ?

La politique n’est pas la morale. L’essentiel n’est pas de « s’indigner » mais de comprendre et ensuite de faire des choix politiques. Il faut d’abord rappeler ce qu’est la Libye : moins de 7 millions d’habitants, dont 2 millions à Tripoli et 650 00 à Benghazi la deuxième ville du pays. 90 % d’Arabes et moins de 5 % de Berbères, à l’ouest, près de la Tunisie. Beaucoup d’immigrés aussi : ils constituent 20 % de la population et 50 % de la population active. Une population essentiellement concentrée sur la zone côtière. Et trois régions, la Tripolitaine à l’Ouest, la Cyrénaïque à l’est, le Fezzan, presque désert, au sud.

La vérité c’est que la Libye moderne est née avec Kadhafi.  Romanisée sous l’Antiquité, normande quelques années au XIIe siècle ( !), colonie turque conquise par les Italiens en 1911-12, la Libye devient indépendante en 1951 sous un roi, en fait l’ancien émir de Cyrénaïque, chargé implicitement de la maintenir dans l’orbite anglo-saxonne. Il n’y a alors qu’un million d’habitants en Libye. C’est à l’époque le principal pays africain producteur de pétrole, avec un gros essor à partir des découvertes de 1958. En 1969 le coup d’État du capitaine Mouammar Kadhafi et d’un groupe d’ « officiers libres » - la terminologie est la même qu’en Égypte - est un coup de tonnerre anti-occidental. Le capitaine, devenu colonel, Kadhafi, fait évacuer les bases anglo-américaines de Libye, et nationalise les compagnies pétrolières en 1973. C’est un proche de Nasser. Kadhafi tente une fusion avec l’Égypte et la Syrie en 1971. Elle éclate 2 ans plus tard. En 1974 c’est avec la Tunisie qu’une tentative de fédération est menée. Elle avorte aussi. Kadhafi  publie en 1976 son Livre Vert sur la troisième voie. Il y critique l’enrichissement personnel incompatible avec la justice, et prône la démocratie directe, en fait une démocratie plébiscitaire, à la place de la démocratie parlementaire occidentale. Sa radicalisation anti-américaine et anti-israélienne, son soutien présumé (par ses adversaires) à des groupes terroristes amène les Américains à essayer de l’assassiner en avril 1986 par des raids meurtriers sur Tripoli et Benghazi. La fille adoptive de Kadhafi est tuée. À partir de là l’évolution dictatoriale et erratique de Kadhafi s’accentue. Ses sorties médiatiques s’orientent vers une certaine clownerie involontaire, même si, en France ou avec G-W Bush nous avons parfois été confrontés à ces décalages entre l’être et la fonction. Un jour, il annonce que William Shakespeare est en fait un Arabe («Cheikh Spir »), un autre jour il plante sa tente bédouine à coté de l’Élysée, et cultive  un look auprès duquel Galliano est un garçon sans imagination.

Jusqu’à la fin des années 90 la Libye est mise au ban de l’ONU et soumise à un embargo militaire. La détente s’amorce à partir de 2003-2004 avec la fin de l’embargo militaire (« Le nouveau Kadhafi », Le Monde, 7 janvier 2004). Kadhafi se rapproche des Occidentaux, démantèle son programme nucléaire,  et se présente comme un rempart contre le terrorisme. Et aujourd’hui encore il prétend que les émeutes sont manipulées par Al-Qaida maghreb, la prétendue AQMI.

Pourquoi ce tournant occidentaliste de Mouammar Al-Kadhafi ?

 Vous aurez remarqué que 2003 c’est la deuxième guerre du Golfe et l’agression américaine contre l’Irak. Cela donne à réfléchir. Surtout quant on voit que l’Irak, pays de 30 millions d’habitants, à réelle tradition militaire, n’a rien pu faire contre les envahisseurs alors que la Libye ne compte qu’un peu plus de 6 millions d’habitants.

Quel a été le rapport de Kadhafi à l’Islam ?

La Libye est sunnite mais Kadhafi écarte en fait la sunna (la tradition) comme seconde source de l’Islam. Il ne reste donc que la première source, le Coran, ce qui exclut la possibilité de la charia puisqu’il n’y a de charia qu’avec la prise en compte de la sunna et des hadiths (paroles du prophète). Pourtant, tout en luttant contre les « Frères Musulmans », Kadhafi, pour leur couper l’herbe sous le pied, adopte une version de la charia dans son pays en 1994. C’est l’une des contradictions et des dérives anti-laïques et post-nasseriennes habituelles chez les dirigeants comme Kadhafi dont l’élan modernisateur et populiste s’essoufflait.

Que restera t-il de Kadhafi quand on pourra poser un regard distancié sur son action politique ?

La modernisation du pays, un formidable effort d’éducation qui fait de la Libye le pays du Maghreb où il y a le plus haut niveau d’éducation, l’accession des femmes à l’enseignement – elles sont actuellement majoritaires dans l’enseignement supérieur -, le recul de l’âge du mariage des femmes, la mixité jusqu’à l’équivalent du collège, en fait, globalement on retiendra  une modernisation-occidentalisation accélérée tout en étant jusqu’aux années 1990 un ennemi déterminé des politiques impérialistes de l’Occident Atlantique (et atlantiste).

Ce que nous montre la géographie des émeutes, c’est que l’est de la Libye semble particulièrement hostile à Kadhafi tandis que ce dernier paraît encore en mesure de contrôler l’ouest, du coté de la capitale Tripoli. Dès lors, la Libye n’est-elle pas appelée à disparaître, à éclater ? N’est-elle pas un État artificiel ?

La Libye n’est pas plus artificielle que la France, c’est une construction historique. Libye désignait sous l’Antiquité tout ce qui est à l’ouest de l’Égypte en Afrique du Nord. Il y eut le royaume de Cyrène des VI et Ve siècle av. J-C, habité par les Libous (Libyens), et la Marmarique, entre Égypte actuelle et Libye. La capitale de la province de Libye était Barqa, à 100 km à l’est de Benghazi. Il se trouve que la Libye a déjà – ce n’est pas rien – une identité négative : elle n’est pas l’Égypte, elle n’est pas non plus la région de Carthage. C’est sans doute néanmoins avec la Tunisie qu’il y aurait le plus de raisons pour la Libye – et réciproquement pour la Tunisie - de se rapprocher. D’autant que le poids démographique des deux nations est proche et que de ce fait aucun n’a à craindre d’être absorbé par l’autre.

Comment voyez vous finir la crise libyenne ?

La pression internationale contre Kadhafi est très forte. On voit mal comment il pourrait résister durablement. Mais rien n’est joué. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe ne doit aucunement s’associer à une éventuelle intervention américaine. L’inculpation de Kadhafi pour crimes contre l’humanité n’a pas non plus de sens, elle n’est pas de nature à favoriser une solution qui ne peut être viable qu’entre Libyens. Une intervention des pays arabes, qui serait l’une des moins mauvaises solutions, ne parait pas souhaitée par ceux-ci. Il est vrai qu’ils ne sont guère en état de donner des leçons de stabilité et de consensus. Une médiation sud-américaine, avec Hugo Chavez, offrait une bonne possibilité de sortie de crise, mais les Occidentaux bellicistes, Sarkozy en tête, se sont empressés de la rejeter. Le problème de la Libye c’est qu’il n’y a pas d’élite autochtone prête à prendre la succession de Kadhafi sur la base du maintien de l’indépendance nationale. La solution, s'il y en a une dans l'intérêt des peuples européens et méditerranéens, ne peut se trouver qu'à partir d'un compromis négocié : le contraire de ce que proposent David Cameron et Nicolas Sarkozy (conseillé par Bernard-Henri Levy!) qui font comme d'habitude les rabatteurs pour l'axe impérialiste Washington-Tel-Aviv.

Source Esprit européen : cliquez ici

00:21 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 15 mars 2011

Marine Le Pen pleure sur les clandestins de Lampedusa !

nhy.jpgPar Yves Darchicourt

Marine Le Pen a cru politiquement bon d'aller faire trois heures de tourisme promotionnel sur l'île italienne de Lampedusa qui subit depuis des années et de façon quasi ininterrompue des débarquements de clandestins exotiques.

De façon fort révélatrice, l'héritière de Jean-Marie Le Pen est apparue beaucoup plus émue par le sort de ces clandestins que par celui des malheureux habitants de la petite île contraints de supporter cet envahissement. "L'Europe n'a pas la capacité de vous accueilir (...) j'ai beaucoup de compassion pour vous (...) mais nous n'avons plus les moyens financiers" a t-elle tristement déclaré à deux représentants de "migrants" qu'elle a tenu à revevoir. Ce qui revient à dire que si nous (la France, l'Europe ?) pouvions le supporter financièrement, nous nous ferions une joie d'accueilir tout ce beau monde les bras ouverts ! Et puis a-t-elle seulement approché une de ces familles italiennes confrontée à cette invasion ?  Cerise sur le gâteau, la présidente n'a pu s'empêcher de donner dans le grandiloquent : "Si je n'écoutais que mon coeur, je me jetterais à l'eau pour aller les sauver" a péroré la dame qui, il est vrai, dans ses débuts d'avocate commis d'office, se faisait une joie de défendre des clandestins menacés d'expulsion.

On le constatera sans peine, face à l'immigration Marine Le Pen et le Front National light ne se posent pas en défenseurs de notre identité ; la déferlante migratoire ne leur paraît pas condamnable en soi mais regrettable parce qu'elle a un coût actuellement insupportable. La prétendue lutte contre l'immigration de la Le Pen'Family n'est donc qu'une parenthèse... en attendant des jours meilleurs où les feuilles de palme pourront venir allègrement se greffer sur l'arbre France.

Ce n'est pas la conception de celles et ceux qui se rassemblent pour défendre nos identités régionales, nationales et européennes et pour qui l'immigration allogène est condamnable en toutes circonstances.

Rassemblement - Résistance - Reconquête ! Vite ! 

Source cliquez ici

15:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi soir, Marc Rousset au Local...

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Marc Rousset, économiste, auteur du fameux livre 'La Nouvelle Europe, Paris Berlin Moscou" (58 pages, 2009, chez Godefroy de Bouillon) collabore régulièrement à la revue Synthèse nationale.

01:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 14 mars 2011

Cette semaine, Franck Abed reçoit Jean-Yves Le Gallou...


2ème partie : cliquez ici

3ème partie : cliquez ici

4ème partie : cliquez là

18:46 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 13 mars 2011

Ce dimanche soir, sur RBN Méridien zéro :

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13:15 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une comparaison édifiante...

images.jpgPar Daniel Fédou (*)

On se préoccupe désormais de la divergence économique entre la France et l’Allemagne. A juste titre, car l’affaire est d’importance. Le plus préoccupant est la divergence des balances commerciales avec l’étranger, largement excédentaire en Allemagne, de plus en plus déficitaire en France. Elle annonce une croissance allemande soutenue car libérée de la contrainte extérieure, pendant que la France devra freiner son activité, déjà très faible, pour réduire ses déficits.

Cette divergence flagrante entre les deux pays contredit par elle-même la théorie dont on nous a abreuvés lors de l’instauration de l’euro, selon laquelle une monnaie unique entraînerait la convergence économique des pays qui l’ont adoptée. Cette théorie est totalement fausse, pour les raisons que nous avons données dans un précédent billet (cliquez ici) et comme le montrent les faits.

Mais le Président de la République, sans doute imprégné par cette idée comme le sont de nombreux Français, s’est demandé si le problème ne provenait pas de handicaps fiscaux de notre pays. Il a donc invité à la Cour des Comptes à examiner la question. Chou blanc : le rapport très détaillé qu’elle vient de publier [cliquez ici] montre que les systèmes fiscaux de nos deux pays se sont au contraire rapprochés au cours de ces dernières années. Mieux : ils sont désormais trop proches l’un de l’autre, nous semble-t-il, pour pouvoir expliquer une divergence sensible.

D’où vient alors le phénomène ? Quelques constats suffisent. Nos deux pays ont connu une croissance comparable lorsqu’ils avaient leur propre monnaie, donc adaptées à leurs situations respectives, et lorsque les salaires en Allemagne étaient nettement plus élevés qu’en France. Les 35 heures françaises puis la TVA sociale allemande ont eu raison de cet écart sur les salaires, écart nécessaire compte tenu des spécialisations respectives des deux pays.

C’est ainsi que l’intégration monétaire, le rapprochement des salaires et la convergence fiscale entre nos deux pays se traduit par l’envolée de l’Allemagne et l’effondrement de la France. Ceux qui voient dans l’harmonisation une solution commettent une grossière erreur. Cela vous étonne ? Permettez-moi alors une analogie avec cette belle école de vie qu’est le rugby. Si le petit gabarit de 75 kg essaye de jouer comme les avants de 120 kg, il ne servira à rien. Il ne finira même pas le match. Si au contraire il joue avec ses atouts, s’il exploite son agilité et sa vitesse, il sera peut-être l’artisan de la victoire.

Abandonnons le mythe de l’harmonisation et revenons-en au concret : nous devons impérativement retrouver une compétitivité prix par rapport à l’Allemagne – et par rapport à d’autres pays par la même occasion. Pour ce faire, nous disposons sur le papier de trois solutions: baisser les salaires, quitter l’euro ou réduire les charges de nos exportateurs.

La première solution est selon nous impraticable du point de vue politique. Par conséquent, si nous restons prisonniers d’un euro désormais allemand, et si nous refusons de nous doter d’une TVA sociale, il nous restera les yeux pour pleurer l’époque pas si lointaine où la France, qui s’appuyait sur des compétences techniques réelles et non sur les élucubrations des virtuoses du boniment, était promise au leadership européen, grâce aux positions éminentes acquises par note pays après la deuxième guerre mondiale dans l’énergie, l’aéronautique, le spatial, l’agriculture, la santé, le ferroviaire, l’automobile…

Qui est Daniel Fédou ? cliquez ici

Source, Entreprises emplois, cliquez là

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Madame du BARRY à Pont aux Dames...

genere-miniature.gifSamedi 19 mars 2011 à partir de 10 heures

 

La dernière maîtresse de Louis XV fut enfermée, à la mort du roi, dans l’abbaye cistercienne du Pont aux Dames, rasée, comme beaucoup de ses sœurs, hélas, à la révolution.

 

Nous n’avons certes pas l’intention d’en faire une sainte de vitrail, mais nous voulons retracer certains traits de sa vie, de son caractère, son action de mécène des arts après Madame de Pompadour, et par-delà ses charmes incontestables qui ont enflammé les sens du roi, (les superbes pastels de Madame Vigée-Lebrun sont là pour en témoigner) de sa gentillesse : j’en veux pour preuve le fait qu’elle revint après sa libération revoir les religieuses dont elle avait su faire ses amies ; or l’ordre de Cîteaux, si ce n’est pas la Trappe,  n’est pas exactement un ordre relâché !

 

Nous sommes loin, ici, de la légende noire sur son compte, et des chansons colportées par les harengères, futures tricoteuses.

 

Comme ce sera le cas pour Louis XVI : « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » sans compter la jalousie des hommes, bien sûr, et des femmes pour sa beauté.

 

Chance pour nous, vient de paraître, aux éditions Tallendier, la dernière biographie de Madame du BARRY, signée de Jeanine HUAS (cliquez ici). Elle sera des nôtres le 19 mars et dédicacera son dernier opus.

 

Nous évoquerons avec sa biographe, Michelle SAPORI, la personnalité de sa modiste, Rose Bertin, qui fut aussi la couturière de Marie-Antoinette ; chef d’entreprise, je la qualifie de « femme libre » comme Madame du Barry le fut dans un genre différent.

 

Un repas gastronomique « à la du Barry » c’est à dire autour du chou-fleur précèdera la visite de l’église Saint Georges de Couilly Pont aux Dames (XIIe/XVIe s.) où nous entendrons un concert de musiques du XVIIIe siècle, par Lorenzo CIPRIANI, au clavecin, et Timéa CIPRIANI, soprano. (œuvres de CLERAMBAULT,  CAMPRA, CORRETTE, EXAUDET, RAMEAU, TAPRAY, LULLY.)

 

Couilly Pont aux Dames proche de Paris, sur l’autoroute A4, et à 4 km du TGV-RER Marne la Vallée Disneyland, est très bien desservi par route et par fer.

 

Réservation obligatoire :

Organisation : Association Culturelle de Couilly Pont aux Dames, 41, rue de la Marne 77860 Couilly Pont aux Dames - tél/fax : 01 60 04 13 36 - courriel : d.m.bataille@free.fr

01:00 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 mars 2011

La stèle de Marignane à la mémoire des combattants morts pour l'Algérie française est à nouveau en place !

stele-de-marignane-11-mars-2011_.jpg

Un communiqué de l'ADIMAD :

Signe de la Providence : La Stèle de Marignane est en place depuis hier 11 mars, date anniversaire de l’assassinat de Jean-Marie Bastien-Thiry !

Cérémonie demain dimanche 13 mars au cimetière Laurent Imbert à 16 heures. Venez nombreux !

19:21 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Que penser de la « vague Marine » et que faire ?

Photo 089.jpgPar Pierre Vial

Comme certains de nos camarades s’en font eux-mêmes l’écho (d’une façon éventuellement un peu naïve), de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par toutes les nuances intermédiaires de l’arc en ciel politique, les récents sondages mettant en vedette Marine Le Pen suscitent émotion, indignation, jubilation selon les cas. Quand on a un peu d’expérience politique (dans mon cas, 53 ans de militantisme) on garde la tête froide et on essaie d’analyser la situation lucidement, sans préjugé inutile car inefficace puisqu’il brouille la capacité de jugement.

Faisons donc quatre constats :

1 - Quoi qu’on pense de Marine Le Pen, quant à sa personnalité, son entourage, ses idées (ou son manque d’idées, de convictions), il faut faire abstraction de tout cela, qui n’est connu et n’intéresse qu’un nombre très limité de personnes informées et ayant une conscience politico-idéologique bien assise. L’immense masse des gens qui s’apprêtent à voter Marine Le Pen s’en contrefichent. Ils ne voient qu’une chose (même s’ils prennent leurs désirs pour des réalités) : voter Marine Le Pen, plus encore que pour son père, c’est simplement affirmer son refus de l’immigration-invasion. C’est basique,  simpliste  et sans doute illusoire ? Oui. Mais c’est ainsi.

2 - C’est donc ce phénomène-là qu’il faut prendre en compte, parce que c’est une donnée objective. Au-delà de la personne de Marine Le Pen, celle-ci incarne aujourd’hui, que cela plaise ou non, un mouvement de fond national-populiste, qu’on voit se manifester un peu partout en Europe, et qui fournit une base humaine pouvant servir d’assise à une résistance identitaire. Dans quelles conditions, selon quelles modalités ? C’est à nous de travailler sur cette bonne question pour essayer d’apporter des réponses adaptées. Sans prétendre lire dans le marc de café… Il y a du pain sur la planche ? Bien sûr. Raison de plus pour retrousser les manches. Avec réalisme, détermination, ténacité. J’ai quelques idées sur le sujet.

3 - Notons un indice significatif : Chantal Brunel, députée UMP, assurant qu’il fallait « rassurer les Français sur toutes les migrations de populations qui viendraient de la Méditerranée », a préconisé : « Après tout, remettons-les dans les bateaux ». Elle a été désapprouvée, évidemment, par Jean-François Copé (soucieux de ne déplaire en rien à ceux qui l’ont installé là où il est). Mais mon petit doigt me dit que beaucoup de députés UMP sont venus lui dire discrètement à Chantal Brunel qu’elle avait raison. Des gens convertis au devoir de résistance ? Ne rêvons pas : ils ont surtout envie de conserver leur siège. Et savent bien que beaucoup de leurs électeurs en ont marre de l’immigration-invasion. Au point de voter Marine Le Pen ? Pourquoi pas ?

4 - Pour nous : tout ce qui fissure, ébranle, sape le Système en place est bon à prendre.  Le Diable marche avec nous…

13:59 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Libye : les armes secrètes de Kadhafi...

images.jpgPar Yves Darchicourt

Les picaillons du dictateur barbaresque auraient-ils arrosés les sillons bien droits tracés à l'UMP sur la route de la Présidence pour le compte d'un petit Sarközy à l'ambition dévorante ? Est-ce là le "grave secret" que s'apprêterait à dévoiler Mouammar, fort amer d'être lâché par Nicolas ! Les "frappes aériennes" dites ciblées, auquelles tient tant Sarközy auraient-elles pour but d'éliminer physiquement le Lybien, avant qu'il ne parle, lors de fort regrettables "dégats collatéraux" ?

Tout est possible finalement dans notre Ripoublique si l'on juge à l'aune des remugles de l'atttentat de Karachi ! Même poussé dans ses derniers retranchements, Kadhafi aura sans doute toujours la possibilité de lancer la flèche du Parthe... droit sur Saközy ! C'est d'ailleurs peut-être bien ce qu'espèrent certains de ses "amis" qui le jugent désormais par trop déconsidéré pour faire un candidat sérieux à sa propre succession et qui craignent pour leurs sinécures !

A suivre...

11:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Remettre les immigrés dans les bateaux" : Chantal Brunel est-elle crédible ?

Un communiqué de Joachim Véliocas (*) :

Après avoir été censuré par Dailymotion, notre reportage exclusif sur la pose de la première pierre de la mosquée de Roissy-en-Brie, financée par le conseil général, régional et les réserves parlementaires de Chantal Brunel, est à nouveau en ligne (voir ci-dessous).

Les liens entre le président du CFCM Mohamed Moussaoui, Chantal Brunel et le cheikh Syrien Al-Bouti, dont nous citons les écrits djihadistes, sont dorénavant portés devant l'opinion publique française.
 
Ce que j'appelle "La nouvelle Collaboration" avec le totalitarisme vert ne peut plus être nié. Plus que jamais, les français devront ces prochaines années choisir clairement leur camp, celui de la résistance nationale et identitaire, ou celui de la collaboration avec l'UMPS
 
(*) Joachim Véliocas est directeur de l'Observatoire de l'islamisation (cliquez ici). Son dernier ouvrage paru : "Ces maires qui courtisent l'islamisme" aux éditions Tatamis, 2010 (cliquez là)

 

11:31 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 11 mars 2011

Sale temps pour les féministes !

images.jpgPar Astrid Saint-Maur (*)

 

La course à  l’Elysée est lancée. Elle passionne comme toujours, même si les notions de dignité et de gravité inhérentes à la fonction suprême ont été sensiblement écornées lors d’une promenade à Disneyland avec Carla Bruni, dès le début d’un quinquennat d’un genre nouveau que le monde entier nous envie.

 

La campagne qui s’engage a déjà pris l’apparence tapageuse d’un déversoir à potins, grosses bourdes, dérapages gratinés, phrases assassines et autres mesquineries croustillantes qui amusent la galerie et font le bonheur des folliculaires. C’est peut-être « concept », mais quid du débat d’idées (comme on dit sur les plateaux de télévision) et des grandes orientations politiques vitales en ces temps de tourmente civilisationnelle ?

 

Pour fignoler le tableau, arrêtons-nous un instant sur un phénomène qui n’arrange rien. La cuvée des présidentiables vire en effet à la piquette à la simple évocation d’un corps constitué omnipotent et jacassant : la gent féminine. Les candidates se bousculent au portillon, se bousculent entre elles, se font bousculer par ceux-là mêmes (les machos hypocrites) qui, avec une sincérité bouleversante, savent magnifier la place des femmes en politique, histoire de soigner leur image d’hommes d’ouverture et de progrès le temps d’une élection. Les « chiennes de garde ni je ne sais quoi ni soumises » ont du souci à se faire : ça va dépoter ! Et nous, on n’a pas fini de rigoler. De rire jaune en vérité si l’on considère légitimement que les femmes ont un rôle impérieux à jouer dans la vie politique.

 

Avec trois sous-secrétariats d’Etat dans le gouvernement de Léon Blum en 1936,  le droit de vote et d’éligibilité accordé en 1944, les combats féministes enragés des « suffragettes aux souliers plats » (ainsi aimablement apostrophés par Jean Lartéguy) de la deuxième moitié du XXème siècle jusqu’à la loi sur la parité, la cause des femmes va faire les avancées fulgurantes que l’on connaît, avec pour corollaire l’accession de celles-ci aux plus hautes sphères du pouvoir. La disgrâce est parfois tout aussi fulgurante : Edith Cresson, les « jupettes » et, dans la dernière charrette les symboles de la diversité : Rama, Fadela et Rachida.

 

L’une d’entre elles échappera tout de même aux outrages : Simone Veil, Ministre de la santé, première femme présidente du Parlement Européen et désormais immortelle est intouchable. Normal, la légalisation de l’avortement (son bébé si j’ose dire) est l’auréole qui fait d’elle le symbole de la femme libérée, gardienne incontestée du Dogme. Qui s’y frotte s’y pique !

 

Il faut reconnaître que les postes ministériels qui leur sont généralement réservés ont un label un peu réducteur : affaires sociales, éducation, écologie, jusqu’à la nomination de Michèle Alliot-Marie à la Défense en 2002, qui ouvrira les portes des Ministères d’Etat à plusieurs d’entre elles à partir de cette date.

 

L’exercice, il faut bien le dire, est particulièrement casse-cou dans un univers politique encore empreint de prérogatives masculines jalousement gardées. Les goujateries sexistes n’ont pas fini de pleuvoir : « l’élu français type est un haut fonctionnaire mâle » (Jacques Chirac) ou encore « on a fait un placement » (Christian Estrosi parlant de Rama Yade). Quant on sait tout ça, l’ambition de la femme politique doit nécessairement s’accompagner d’une exigence comportementale redoublée.

 

Sentimentalisme, nerfs fragiles, caprices et grosses colères, frasques, passe-droits, show-biz et haute couture, gaffes et amateurisme sont synonymes de gros mots dévastateurs pour celles qui sont en quête d’excellence.

 

Les plus caricaturales d’entre elles ne craignent pas de se trémousser dans des rires de pécores devant les réflexions salaces des zozos du PAF, copinent utilement avec une première dame qui s’ennuie dans la monogamie et raffolent de défendre des causes dégoulinantes d’humanité moisie.

 

Pourrait-on reprocher à Ségolène sa nunucherie récurrente, à Marine ses velléités  autocratiques héréditaires ou encore à Martine sa rigidité bornée agrémentée d’un caractère de cochon si leur parcours politique procédait de cette nécessaire abnégation qui force l’admiration du bon peuple ?

 

Un petit retour en arrière nous offre l’exemple de femmes que la loi salique  prétendait écarter du pouvoir, qui ne régnaient pas mais qui gouvernaient ou savaient exercer leur influence : Clotilde exhortera Clovis à se convertir, Aliénor d’Aquitaine et sa petite fille Blanche de Castille, Catherine et Marie de Médicis ou encore Anne d’Autriche exerceront la régence du pouvoir dans des conditions acrobatiques, pour ne pas dire intenables, au regard des turbulences de notre histoire passée.

 

Si la situation est différente aujourd’hui, la période n’en n’est pas moins trouble, faite de dangerosités qui vont frapper durablement les générations futures si le laisser-aller ambiant reste la norme.

 

Que ce soit la statuaire allégorique du XIXème siècle qui exaltait les valeurs républicaines sous des traits féminins ou les figures emblématiques qui ont forgé notre mémoire collective, et il y a du monde, qu’elles soient guerrières, abbesses, reines, femmes de lettres ou Saintes patronnes, ces référents pourraient peut-être déclencher une impulsion pédagogique salutaire à certaines écervelées qui cassent le travail en desservant une cause qu’elles sont censées défendre.

 

Pour Benoite Groult « le féminisme n’a jamais tué personne ». Et le ridicule ?

 

Article paru dans Rivarol n°2988 du 25 02 2011

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jeudi, 10 mars 2011

Nouvelles de la planète des singes

3955718785.jpgLe billet de Patrick Parment

Ca croasse dans le Landerneau. Face à une presse qui se lasse d’une Afrique du Nord à laquelle elle ne comprend pas grand chose, il était temps de créer un petit scandale pour faire tourner la machine. Donc, un institut de sondages – Harris Interactive, propriété d’un certain Bolloré – balance que Marine Le Pen, dans tous les cas de figure, arrive en tête des sondages et renvoie Sarko et la mère Aubry dans leur petit bac à sable ! Pour pimenter l’affaire, une députée pleine de bon sens, Chantal Brunel (8ème Seine-et-Marne), déclare : "Il faut rassurer les Français sur toutes les migrations de populations qui viendraient de la Méditerranée. Après tout, remettons-les dans les bateaux".


Derechef toute la tartufferie politique, du centre mou à l’extrême gauche liquide, et tous les folliculaires droits de l’hommiste de se mobiliser pour hurler au scandale. Qu’il s‘agisse de la radio ou des journaux, on a entendu une seule et même voix : ce sondage est une machination montée par un certain Jean-Daniel Lévy, le responsable d’Harris et strauss-kahnien déclaré, et les propos de Chantal Brunel sont odieux.


Pour ce qui concerne Marine Le Pen, on veut bien croire au coup fourré. Le système qui l’a adoubé hier, l’instrumentalise aujourd’hui. Miss Le Pen appartient désormais au système politico-médiatique, raison pour laquelle tout son discours devient suspect. On en veut pour preuve l’invitation qui lui a été faite - puis refusée - sur Radio J, organe officiel de la communauté juive où se précipite l’ensemble de la classe politique française. Se vérifie donc l’idée que Miss Le Pen sert de yoyo aux uns et aux autres avec la fort hypothétique possibilité qu’elle soit au second tour de la future présidentielle. Si d’ici là le Front a réglé ses dettes auprès de l’Urssaf.


Quant aux propos de Chantal Brunel, ils ne sont en rien scandaleux et relèvent du bon sens. Il existe pourtant des solutions efficaces plus radicales et néanmoins légales. Auxquelles que refuse évidemment notre belle classe politique.


Une fois de plus l’axiome maurrassien que le pays légal n’est pas le pays réel se vérifie. De droite à gauche, de Miss Le Pen à Mélenchon, tous servent le même maître, la même idéologie, celle-là même dont une grosse majorité de Français ne veut plus. Aujourd’hui les hommes politiques ne sont plus en phase avec ce peuple dont ils se revendiquent. Et, pour le peuple, il n’y a plus d’offre politique correspondant  ses souhaits. Auquel cas, soit le peuple ne vote plus, soit il vote Front national tant celui-ci est censé incarner le diable. Il ne faut pas chercher plus loin ce que disent les sondages. L’accession du père hier ou de la fille aujourd’hui à la présidence est tout aussi improbable que de voir Mélenchon débarquer dans ce claque, déguisé en Père Noël.

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FAUDRA EN RAJOUTER UNE BONNE LOUCHE...

Par Anne Kling

 

Elle est encore loin du compte. C’est vrai, ça. Elle croyait que c’était arrivé. Mais non, ce qu’elle a dit, c’est juste un bon début. Il faudra en faire plus, bien plus, encore bien des génuflexions et des protestations, et des repentances pour le passé, le présent et l’avenir, avant de pouvoir espérer faire partie du cercle magique des élus. De ceux qui sont admis aux fromages de la république.

 

Donc, Marine Le Pen a finalement vu son émission de dimanche prochain sur Radio J annulée. J’ai lu que cette décision avait été prise « sous la pression de la rue juive ». Elle a bon dos, la rue juive. En réalité, ce sont les officines habituelles, CRIF en tête, Union des patrons juifs de France, Union des étudiants juifs de France, etc. qui ont hurlé à la mort et imposé l’annulation.

 

Ils ont dû trouver que tout ça allait d’un coup trop vite et risquait de brouiller par trop le message. Certes, on peut et on doit faire bouger les lignes, l’intérêt bien compris de tous le commande, mais il convient de faire les choses subtilement. Finalement, ce premier pas raté est une bonne chose. On amorce le poisson et on attend la suite des événements.

 

Si elle est intelligente (enfin, si elle possède la sorte d’intelligence requise par le système, ce qui ne fait aucun doute), elle aura compris qu’il lui faut persévérer dans cette voie de bon sens : ce qu’elle a dit sur la shoah, c’était un bon début. Mais un début seulement.

 

En attendant l’escalade, qui ne saurait manquer, n’oublions pas que si les journaux, magazines, radios, télés « républicains » lui sont ouverts en grand, c’est bien parce que ça ne dérange pas trop la communauté officielle. On le saurait depuis belle lurette, sinon.

 

La France licratisée cliquez ici

 

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Rivarol de vendredi, chez votre marchand de journaux...

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Déchéance de la nationalité française : l' UMP lâche Sarközy !

2859616837.jpgPar Yves Darchicourt

La déchéance de la nationalité ne restera donc applicable qu'aux auteurs d'actes de terrorisme ou d'atteintes aux intérêts fondamentaux de la Nation. Sarközy et son gouvernement viennent de renoncer à un projet de loi étendant cette disposition aux étrangers naturalisés depuis moins de 10 ans et coupables de crime à l'encontre d'agents dépositaires de l'autorité de l'Etat.

Le projet était pourtant bien timide puisque ne devant toucher qu'une partie des naturalisés auteurs de seuls actes qualifiés crimes sur une seule catégorie professionnelle de nos compatriotes. Il n'en a pas moins suscité l'hostilité de la gauche, de la nébuleuse confédération des centres et de quelques 70 députés UMP encore plus timorés que les autres. Finalement le groupe UMP dans son ensemble retourne sa veste sécuritaire et va allègrement voter un amendement prévoyant le retrait du projet de Loi.

Ce devait être la mesure phare du projet de Loi Besson sur l'immigration... elle vient de virer en eau de boudin. Les autres mesures, prévues pour lutter façon Sarközy, c'est à dire petitement, contre l'immigration clandestine suscitent pareille hostilité et titillent autant les timides ; on est en droit de craindre qu'une fois de plus, la gesticulation matamoresque gouvernementale n'aboutisse qu'à du pusillanime après un retournement général de pantalons.

Il est pourtant de l'intérêt vital de notre Nation et de nos Provinces que l'immigration soit jugulée, que les clandestins soient renvoyés chez eux et que le droit du sol soit rétabli; il serait en outre dans l'orde des choses que tous les repris de justice étrangers soient expulsés à l'issue de leur peine et que les naturalisés délinquants puissent être déchus de la nationalité française dans des conditions drastiques. Ce sera peut-être pour bientôt : Rassemblement - Résistance - Reconquête !

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Faut-il vraiment se réjouir

img_4d76abb92e510.jpgPar François THUILLIER
Membre du Conseil national du MNR

Les révolutions arabes, un événement historique majeur, un bouleversement comparable à la chute du mur de Berlin. Une mutation qui va faire entrer le monde musulman dans l'ère de la démocratie. Les journalistes et la classe politique ne trouvent pas assez de superlatifs pour saluer, louer et encenser les insurrections de Tunisie, d'Egypte, de Libye et d'ailleurs. On salue la victoire de la liberté, de la démocratie et des droits de l'homme, on se réjouit de l'heureux événement, on vilipende ceux qui demeurent sceptiques, on fait la chasse à ceux qui ont eu des complaisances pour les dictateurs déchus. Bref, les faiseurs d'opinion sont satisfaits.

Qu'en est-il en réalité et y a-t-il réellement matière à se réjouir ? Notons d'abord qu'il est très difficile de savoir ce qui se passe vraiment dans cette région du monde et soulignons combien il faut être circonspect quant aux prétendues infos colportées par les médias français et occidentaux. Ainsi est-il curieux de constater que la Tunisie par exemple, bien que récemment '' libérée '', génère un flux d'immigrés renouvelé. Et la télévision, sans s'interroger davantage, nous vante d'un côté les progrès de la liberté dans ce pays tout en nous expliquant de l'autre qu'il en résulte un flux massif de "réfugiés". Comme si les Tunisiens fuyaient la liberté.

Autre sujet d'étonnement concernant la Libye où l'on nous explique qu'il s'agit d'un soulèvement sans chef ni structure. Pourtant, dans les reportages filmant des scènes de rue, on entend distinctement, lorsque le fond sonore n'est pas coupé, les cris de '' Allah akbar '' caractéristiques des militants islamistes.

Une fois de plus la réalité est différente et moins favorable que celle complaisamment mise en scène par les médias. Que peut-il en effet résulter de ce réel bouleversement ? Une chose est certaine, ces pays ne vont pas passer de la dictature à une démocratie paisible et évoluée comme l'Espagne après Franco ou la Pologne après la chute du mur de Berlin. On ne peut donc que se livrer au jeu des hypothèses et des scénarios.

Admettons alors que ces pays ne basculent pas immédiatement dans une autre dictature, pire que la précédente, comme ce fut le cas lorsque le shah d'Iran fut renversé pour céder la place au régime des ayatollahs. Et imaginons qu'ils s'essayent réellement à la démocratie, celle-ci sera nécessairement instable et cela pour trois raisons. D'abord, il n'existe aucune tradition démocratique dans les pays musulmans. Ensuite, il n'y a pas de forces démocratiques constituées, organisées et puissantes capables d'exercer le pouvoir avec le soutien d'une majorité. Enfin, parce que les seules forces structurées, constituées des islamistes et des forces armées, ne sont pas par nature démocratiques.

Dès lors, trois scénarios sont possibles. Le premier est celui du chaos plus ou moins violent qui se prolonge. Aucune force politique ne parvient à s'imposer, les conflits sont permanents, la guerre civile larvée et le terrain favorable aux actions des terroristes islamistes, bref un scénario à l'irakienne, sans l'armée américaine pour assurer un minimum de stabilité.

Deuxième scénario, une force politique parvient à s'imposer au pouvoir et à rétablir l'ordre. Mais dans ce cas ce ne peut être que le fait des islamistes qui sont les seuls à disposer, comme en Egypte avec les frères musulmans, d'une organisation qui soit à la fois structurée et légitime. Et dans ce cas la démocratie sera vite étouffée pour laisser place à un régime dictatorial de type théocratique.

Troisième scénario, l'armée réagit et prend le pouvoir pour faire cesser le désordre. Mais cette formule qui, soit dit en passant, serait sans doute la moins pénalisante risque de ne pas être viable dans le long terme car l'armée n'est nulle part animée par une idéologie solide et autonome comme ce fut le cas en Turquie avec le kémalisme. Elle risque donc d'être travaillée de l'intérieur par les islamistes notamment et de ne pouvoir jouer longtemps un rôle politique bénéfique et autonome.

Le seul cas de figure qui permettrait à l'armée de reconstruire un régime stable et durable serait celui où l'un de ses dirigeants s'imposerait comme un chef d'Etat charismatique, reconstituant autour de lui un Etat fort. Un nouveau Moubarak ou un nouveau Ben Ali en quelque sorte. Suprême ironie de l'histoire.

Il apparaît donc, au vu de cette analyse, que le meilleur des scénarios consisterait à reconstituer un régime à l'image de ceux qui ont été renversés mais avec une nouvelle légitimité et des hommes nouveau. Quant au pire des scénarios et sans doute le plus probable, c'est celui de la prise de pouvoir par les islamistes dans toute la partie nord de l'Afrique.

Ajoutons que, si les scénarios ci-dessus sont hypothétiques, il demeure en revanche une certitude : cette crise va gravement et durablement détériorer la situation économique de ces pays et donc intensifier de façon dramatique l'afflux d'immigrés en Europe.

Risque d'islamisation des régimes politiques du nord de l'Afrique, perspective de chaos au Maghreb et au Proche-Orient, intensification dramatique de l'immigration, y a-t-il réellement des raisons de se réjouir des "révolutions arabes" ?

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mercredi, 09 mars 2011

MARINE LE PEN ADOUBEE PAR LA COMMUNAUTE JUIVE...

20080228_DNA006005.jpgPar Anne Kling

 

Ca n’aura pas traîné. Le système avait déjà ouvert une voie royale à la fille de Le Pen qui avait pris soin de donner les gages nécessaires en se démarquant à plusieurs reprises des propos de papa. Et en laissant tomber assez lamentablement Gollnisch lors de ses ennuis à Lyon. Moyennant quoi, les colonnes des journaux et magazines, les radios, télés, etc, s’étaient ouvertes toutes grandes et avaient largement contribué à sa pub, et partant, à sa victoire. Puisque pour gagner, il paraît que c’est la forme qui compte, et plus le fond.

Se rendra-t-elle bientôt à Yad Vashem ?. Je vous rassure, c’est en bonne voie. En très bonne voie, même : elle est invitée dimanche prochain 13 mars à la radio communautaire Radio J. Comme le dit justement Le Monde : « Cette invitation est pour Marine Le Pen une très grosse étape dans la stratégie dite de “dédiabolisation”. Cela signifie en clair que pour Radio J, le FN de Marine Le Pen n’est plus perçu comme antisémite. ».

« Le FN de Marine Le Pen n’est plus perçu comme antisémite ». Cette phrase mérite qu’on s’y arrête et qu’on s’interroge une fois de plus sur le sens de ce mot, « antisémite », actuellement parmi les plus usités de la langue française.

Est « antisémite » celui qui s’interroge sur le sionisme, critique l’arrogance d’Israël, et se demande, - à la manière des juifs qui ne considèrent un événement que sous l’angle « Est-ce que c’est bon pour les juifs ? » - donc, se demande: « Est-ce que c’est bon pour les Français » ? Autrement dit, le soutien inconditionnel à Israël et ses corollaires obligés, notamment la repentance effrénée, coûteuse, et à tout jamais inextinguible face à la shoah, est-ce une bonne chose pour notre pays ?

Il s’agit là de questions éminemment politiques et à ce titre, elles doivent être évoquées durant la campagne. Plus qu’évoquées même, puisqu’elles finissent par occuper une place centrale dans la politique extérieure et intérieure du pays. Les candidats doivent se positionner clairement là-dessus.

De la même façon que le FN n’était pas à l’origine de la « diabolisation », il ne l’est pas davantage de la « dédiabolisation ». Ce n’est en rien une « stratégie » de sa part. Car ces mots d’ordre ne sont tributaires que des intérêts de ceux qui manipulent ce parti comme ils l’ont toujours fait depuis trente ans. Ce n’est pas nouveau.

Avant, l’intérêt de la gauche – et de la « communauté », laquelle était alors massivement à gauche – consistait à diaboliser à mort le FN pour arriver au pouvoir en neutralisant ses voix. Puisqu’il était interdit à la droite – pour les raisons hautement morales que l’on connaît – de s’entendre d’aucune façon avec le FN.

Aujourd’hui, les choses ont changé. Gauche, droite, c’est devenu du pareil au même. Les deux faces du même système de fric et d’oppression. On « dédiabolise » donc parce que le FN nouvelle version peut rendre encore bien des services : baptisé « voix de l’alternance », il va offrir une sacrée bonne soupape de sécurité en permettant aux gogos mécontents de déverser leur hargne en s’imaginant nuire aux intérêts en place. Le FN light est donc autorisé à parader dans les médias pour y déblatérer tout son soûl contre l’islam et les musulmans. Avant, c’était strictement interdit, mais maintenant c’est permis. Et même recommandé.

En fait de « voix de l’alternance », Marine Le Pen est juste La Voix de son Maître. Elle est autorisée à causer tant qu’elle veut et à montrer sa bobine partout à la télé à une seule condition, mais impérative, celle-là : surtout pas de questionnements gênants ni de remise en cause des vaches sacrées du système.

Elle a son périmètre, elle doit y rester. Les musulmans, tant qu’elle veut. Mais c’est tout, hein ! Il ne faut pas déborder, ni chercher du côté des pourquoi et des comment d'une situation qui a été délibérément voulue. C’est à ce prix qu’on lui permettra de grimper dans les sondages. Car si elle grimpe, n'oublions pas que c'est essentiellement par la grâce du système, qui l'invite dans ses médias matin, midi et soir.

Et qui considère qu'il sera toujours temps, une fois que la soupape de sécurité aura rempli son office, de recadrer les choses.

(J'ajoute à l'intention des naïfs qui imaginent déjà la fille de Le Pen à l'Elysée, hypothèse parfaitement surréaliste, qu'elle en serait la première bien embêtée: le FN light l'est dans tous les sens du terme. Il n'est guère plus aujourd'hui qu'une coquille quasi vide, il n'y a plus de cadres de valeur, plus beaucoup d'élus, très peu de relais. Le Pen père a parfaitement cassé l'outil. Après lui, le déluge ... il le disait, d'ailleurs. Le système connaît parfaitement cette situation et sait bien qu'il n'y a pas grand risque. Si un appareil puissant se profilait derrière, là, ce serait différent. Il y regarderait à deux fois avant de jouer à se faire peur.)

Source cliquez ici

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mardi, 08 mars 2011

Samedi 12 mars : réunion d'information de la NDP Hérault à Sète...

197628013.jpgSamedi prochain, 12 mars, de 15 h 00 à 18 h 00, à Sète, réunion d'information organisée par la délégation de l'Hérault de la Nouvelle Droite Populaire, animée par Jean-Louis Mailhac (à droite sur la photo), avec François Ferrier, membre de la direction nationale de la NDP. Thème : "Défendre notre identité, c'est notre priorité".

Pour assister à cette réunion, écrire à : ndp.herault.34@voila.fr   

Blog de la NDP Hérault : cliquez ici 

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lundi, 07 mars 2011

La révolte dans les pays arabes vue par... un syndicat enseignant

Boat__people.jpgPar Véronique Bouzou
 
« Avez-vous respiré l’air frais du matin ? Vous n’avez rien senti ? Allons, respirez à pleins poumons et inspirez... profondément. L’air semble plus léger. Il y flotte comme une douce et entêtante odeur. Appliquez-vous, vous allez la percevoir. C’est une odeur agréable et délicate, une odeur enivrante de jasmin, le parfum de la liberté. Elle nous vient de l’autre côté de la Méditerranée, de Tunisie, d’Egypte, peut-être demain de pays voisins…» (SE UNSA Lettres
 
Cette exaltation béate et cet enthousiasme démesuré de la part d'un syndicat enseignant à l'égard des événements sans précédent qui se déroulent dans les pays du Maghreb et en Egypte, et dont nul ne peut prévoir les conséquences migratoires, me paraissent pour le moins prématurés et surtout, totalement décorrélés des préoccupations qui ont trait à l'Ecole. A moins que ce message bucolique du SE-UNSA ne serve à sensibiliser les professeurs sur la formidable mission éducative qui les attend dans un avenir proche, à savoir accueillir dans leurs classes tous ces nouveaux arrivants...

Source cliquez ici

20:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi soir, au Local...

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Jean Mabire, l’écrivain soldat...

mabire.gifAvant l’écrivain militaire à succès, il y eut Jean Mabire le chasseur alpin, le lieutenant de réserve déjà trentenaire rappelé sous les drapeaux pour effectuer sa période dans le djebel algérien. Une arme pas comme les autres, à laquelle Mabire resta fidèle toute sa vie. Rien pourtant ne prédestinait l’écrivain normand à coiffer la célèbre tarte bleu-roi des chasseurs. Son attirance pour les troupes d’élite et autres hommes de guerre (deux titres de revue qu’il dirigea dans les années quatre-vingt) ne s’explique pas non plus sans cette connaissance intime qu’il acquit en Algérie de la guerre et de ceux qui la font. Chacun à sa manière, Philippe Héduy et Dominique Venner ont chanté le caractère initiatique de cette guerre qui refusait de dire son nom. Après deux numéros « Vagabondages » et « Patries charnelles », le Magazine des Amis de Jean Mabire a donc choisi de rendre hommage dans sa dernière livraison à l’écrivain et au soldat.

Le toujours dynamique Bernard Leveaux ouvre la marche avec un retour sur la série de livres que J. Mabire consacra aux unités parachutistes, son autre saga (pas moins de onze volumes) avec l’histoire de la Waffen-SS. Légion Wallonie, Les Panzers de la Garde noire, Mourir à Berlin… Éric Lefèvre, son documentariste, assurément aujourd’hui l’un des meilleurs connaisseurs du sujet en France, revient dans « L’Internationale SS » sur cette partie incontournable de l’œuvre de Mabire, à laquelle on aurait toutefois tort de la résumer. La biographie du maître − son passage au 12e BCA − n’est pas oubliée et l’on comprend, en lisant son article « Chasseur un jour… », pourquoi le capitaine (H) Louis-Christian Gautier dut se faire violence pour ne pas médire des troupes de montagne !

Le dossier est encore complété par la relecture, confiée à votre serviteur, du livre Les Samouraïs (« La plume et le sabre ») et les souvenirs très vivants des années de service en Rhodésie d’Yves Debay, rédacteur en chef de la revue Assaut (le bien titré « Mercenaire ! »). À chaque parution, une publication qui se bonifie, sur le fond comme sur la forme.

Les Amis de Jean Mabire : cliquez ici

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dimanche, 06 mars 2011

Au coeur du pouvoir, le nouveau livre d'Emmanuel Ratier consacré au Siècle...

au-coeur-du-pouvoir.gifEmmanuel Ratier, journaliste et écrivain reconnu comme le meilleur spécialiste (et sans doute le seul) du club Le Siècle sort une nouvelle version, beaucoup plus complète et très enrichie d’Au Cœur du pouvoir (plus de 700 pages, en petits caractères). Rappelons que sa première édition, épuisée depuis longtemps et malheureusement totalement méconnue, comprenait déjà la liste intégrale des membres du Siècle, avec leurs biographies détaillées, l’histoire intégrale de ce cercle, son système de fonctionnement et de cooptation, l’histoire de son fondateur, etc.

La nouvelle version, qui vient de paraître, comprend plus de 2000 biographies à jour à fin 2010 (il y a environ 500 membres et une centaine de « membres invités », mais en 40 ans, cela fait environ 2000 personnes qui se sont succédé). Ces 2000 personnes, comme nous l’expliquons dans ce blog, sont celles qui ont dirigé la France et qui dirigent notre pays depuis 40 ans. Il s’agit des principaux hommes politiques, des patrons de journaux et présentateurs de télévision, des grands hommes d’affaires et des financiers. Ils représentent la quintessence du pouvoir oligarchique français, concentrant entre leurs mains l’essentiel du pouvoir et sans doute près de 90% du PIB français. On y compte des personnalités aussi bien de droite que de gauche (chaque gouvernement comprend au moins la moitié de membres du Siècle, en général le Premier ministre et presque tous les présidents de la République). Ce sujet est au coeur de l’actualité avec la mise en cause de ces supposées « élites », avec leurs multiples défaillances dans le déclenchement de la crise financière et économique actuelle et leur volonté scandaleuse de faire passer leurs intérêts financiers personnels avant ceux de la nation à laquelle ils appartiennent. Ils sont les parfaits représentants de cette nouvelle « superclasse mondialisée ».

En raison de l’immense intérêt de cette enquête de fond, et sans aucun parti pris malgré les positions longtemps marquées de son coordinateur, nous avons décidé de le proposer aux visiteurs de notre blog, le livre étant bien évidemment boycotté par les circuits de la grande distribution… dont les patrons appartiennent au Siècle.

Pour se procurer Au coeur du pouvoir : cliquez ici

12:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 05 mars 2011

En Moselle, la Nouvelle Droite Populaire s'organise... Armand Weber, nouveau délégué départemental.

images.jpgVendredi 4 mars s'est déroulée à Metz, en présence de Roland Hélie et de François Ferrier, membres du Bureau national du mouvement, une réunion de travail des cadres de la délégation de la Moselle de la Nouvelle Droite Populaire.

Constatant le nombre grandissant des adhésions et se félicitant de la réussite des nombreuses opérations militantes menées ses dernières semaines, la NDP Moselle a décidé d'organiser, au mois d'avril, une grande réunion départementale sur le thème "Défendre notre identité, c'est notre priorité". Réunion à laquelle participera Robert Spieler, délégué général du mouvement.

La NDP Moselle sera présente aux législatives de juin 2012, en partenariat avec les autres forces de la résistance nationale et identitaire, dans plusieurs circonscriptions du département. Rappelons que l'an passé, lors des régionales, la liste NON AUX MINARETS a rassemblé plus de 3% des électeurs dans la région Lorraine et parfois plus de 5% dans certaines communes mosellanes.

D'autre part, Armand Weber (en médaillon), jusque là dynamique délégué de la NDP à Forbach, a été nommé délégué départemental de la NDP. Très bientôt un site départemental sera créé et un local sera ouvert au public.

21:37 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 21 mai : le grand banquet de Rivarol à Villepreux. Retenez votre place...

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Samedi 12 mars, Lemovice au Local...

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Arras : à peine libérée, la brute pédophile remet çà !

381598283.jpgPar Yves Darchicourt

Les médias n'ont jamais publié que ses initiales F-X G et son âge, 48 ans; il est sorti de la prison de Bapaume le 6 décembre dernier après 12 années de détention pour agression sexuelle sur mineur. Il en était à sa treizième du genre. Il avait bénéficié d'une libération anticipée en 2007, libération très "provisoire" annulée après qu'il ait "approché" un mineur.

La brute pédophile a donc effectué toute sa peine et aucune surveillance judicaire ne pouvait plus lui être imposée au regard des lois actuelles. Il est sorti... et a presqu'immédiatement récidivé début février, deux fois : sur une gamine et sur un attardé mental (majeur) ! Le Préfet du Pas-de-Calais avait signalé sa  "dangerosité et le risque important de récidive" aux services de police et de gendarmerie, avec diffusion de photographies. Le Parquet général de Douai reconnait qu'il s'agit là "du cas très particulier d'un pervers avec aucun suivi possible, à part le suivi de son adresse.", ce qui a effectivement permis son arrestation presqu'immédiate le 5 février mais qui ne consolera ses victimes que très modérément.

Car ce qui importait, c'est que F-X G ne puisse plus récidiver. Ce qui est importait, et qui importe encore, c'est que F-X G, irrécupérable pervers pédophile, soit définitivement mis hors d'état de nuire. Ne serait-ce qu'en vertu du sacro saint principe de précaution, ce genre de nuisible doit être, au mieux, enfermé à vie ! F-X G est de nouveau en prison, cette fois à la Maison d'Arrêt d'Arras... et un jour, il ressortira !

Source cliquez ici

20:29 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Union Européenne et Lybie : trahison

feuillemini.pngUn communiqué du MNR :
 
Vous connaissez la Politique Européenne de Voisinage (PEV) ? La PEV, selon le site officiel ENPI info center  «appuie les réformes politiques et économiques dans 16 pays voisins de l’Union européenne en vue de promouvoir la paix, la stabilité et la prospérité économique dans toute la région. Elle est conçue pour donner plus d’importance que par le passé aux relations bilatérales entre l’Union et chacun de ses voisins».  
 
Au total, 16 pays sont partie prenante à la PEV, dont neuf sont des partenaires méditerranéens : l'Algérie, l'Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, les Territoires palestiniens occupés, la Syrie, la Tunisie. La Lybie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Bélarus, la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine.
 
Aujourd'hui, c'est dans ce cadre que Cecilia Malmström, commissaire aux affaires intérieures, «a mis en garde l’UE qui va devoir se préparer au pire des scénarios avec la Libye et s’apprêter à gérer un exode potentiel de migrants provenant de cette région».
 
Le site communautaire officiel «ENPI info center» précise par ailleurs que Mme Malmström «a en effet indiqué que la situation en Libye était extrêmement inquiétante» dans un billet posté sur son blog la veille de la réunion du Conseil «Justice et Affaires intérieures» de jeudi. Pour Madame Malmström, commissaire aux affaires intérieures, «nous devons nous préparer au scénario le plus pessimiste et prévoir un éventuel afflux de migrants provenant de la région vers l’UE».

Et Mme Malmström d'indiquer : «la Commission envisage la possibilité de permettre à ces migrants de rester temporairement au sein de l'UE au cas où la situation se détériorerait».

Nos gouvernants auront demain à rendre des comptes. L'Europe doit fermer ses frontières. Si elle ne le fait pas nous devons réintroduire provisoirement le contrôle à nos frontières dans la mesure ou l'espace Schengen ne permettra pas la maîtrise des flux qui menacent notre pays.

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Tour de passe passe fiscaliste...

emprunt-national-grand-emprunt-nicolas-sarkozy-fillon-lagarde-balladur-dette-publique-deficit.jpgPar Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent

 

Inventeur du premier IGF en 1982, lorsqu'il faisait office de ministre du Budget dans le gouvernement Mauroy, le camarade Fabius défend naturellement son bébé. Certes l'enfant a été rebaptisé sous Rocard "impôt de solidarité sur la Fortune". Mais, au fond, depuis son âge tendre, il n'a guère changé. On s'inquiétait donc passablement en début de semaine, au parti socialiste, à propos de l'hypothèse d'une renonciation de la république à une si belle invention. Jacobins sans guillotine, ils se félicitent sans doute de cette usine à fabriquer des émigrés fiscaux.

 

Le 1er mars, l'ex-ministre de Mitterrand mettait en garde l'opinion (1). À l'entendre, confondant le pays et l'État, la France n'était "pas dans une situation financière lui permettant de perdre 4,5 milliards de ressources".

 

En effet, les jours précédents, François Baroin porte-parole du gouvernement laissait encore entendre, sur France 2, que l'on s'acheminait vers une transformation ou une suppression de l'ISF, les deux hypothèses étant supposées compenser la fin du bouclier fiscal.

 

"Nous sommes dans une situation financière qui est calamiteuse, proclamait le Fabius, avec près de 2 000 milliards d'euros de dette, un déficit qui, contrairement à ce qui dit le gouvernement, sera au-dessus de 6 % - c'est énorme -, et une croissance faible. Dans cette situation,il n'y a pas de place pour des libéralités, surtout à destination des personnes qui ont la chance d'être les plus fortunées", argumentait-il encore. "On peut critiquer tel ou tel aspect de l'ISF mais c'est comme dans un foyer privé, si vous êtes criblé de dettes, la première chose que vous faites, c'est quand même pas de diminuer vos ressources, surtout lorsque cette diminution de ressources est au profit des gens les plus fortunés".

 

Le gouvernement que le monde nous envie a donc tranché dans le sens désiré par les socialistes en procédant à un demi pas en avant assorti de deux pas en arrière.

 

L'erreur constante du fiscalisme hexagonal consiste à croire que l'on peut mettre en pratique le fameux slogan de Maurice Thorez et du parti communiste en 1936 "faire payer les riches". Techniquement imaginable aux yeux des fiscalistes de Bercy, une telle politique semble morale aux yeux de l'ensemble de la classe politique parisienne.

 

Comme il fallait s'y attendre, comme on nous avait préparé à l'entendre, la réforme conjointe de l'ISF et du bouclier fiscal nous rappelle donc de façon caricaturale cette constante de la dérive française.

 

Un demi-pas en avant vient de nous être annoncé de façon gourmande. La hausse du seuil d'imposition à l'ISF va faire sortir du nombre des assujettis quelque 300 000 Français, pénalisés depuis 10 ans par la hausse des valeurs nominales de l'immobilier. Ah dira-t-on les superchanceux, les voici qu'on leur "fait cadeau" de ce qu'ils devraient payer au nom de la solidarité nationale ! Les superprivilégiés, pense-t-on, ils se sont enrichis "en dormant". Cette expression utilisée naguère par Mitterrand ne visait bien sûr ni sa propre famille, ni ses proches.

 

Car eux, se sont constitué, entre 1981 et 1995, de solides petites fortunes, en restant tout éveillés.

 

On oublie quand même que l'ISF immobilier frappait des gens dont la maison à l'île de Ré ou l'appartement familial dans telle grande ville n'a pris de "valeur" que dans la perspective de leur déménagement...

 

La disparition de cette excroissance absurde de l'ISF ne relève donc que de la plus élémentaire justice.

 

Notons simplement que la résidence principale, et moins encore la maison à la campagne, ne semblent pas en voie d'exonération de principe.

 

Demi pas en avant donc, mais demi pas seulement.

 

Et d'ailleurs il s'agit également d'un faux pas. Si l'imposition du capital doit exister, – et elle fonctionne de toute manière, ne serait-ce que par la taxe foncière, par la taxe sur le foncier non bâti, et par toutes les formes de fiscalité du patrimoine, tels les droits de succession par exemple, – la seule manière d'en faire un impôt citoyen, si l'on désire le conserver, c'est de le faire payer par tout un chacun, de manière évidemment très modérée.

 

Revenons aussi sur la manière de présenter le dossier : "Fillon confirme la fin du bouclier fiscal" (2).

 

On se trouve donc en face du résultat d'un bien curieux débat. Il ne se déroule jamais qu'entre quelques grandes personnes, toutes bénéficiaires de la dépense publique. Le contribuable et plus encore l'électeur ne sont qu'appelés à payer.

 

Rappelons quand même que le "bouclier fiscal" a été inventé en 2006, par le gouvernement Villepin. Certes ceci pourrait en rendre le principe suspect. Mais il fut porté à 50 % en 2007 en vertu d'une promesse du candidat Sarkozy. La majorité parlementaire UMP avait été élue sur ce programme. Il ne fallait pas, au nom de la justice, au nom de l'équité, au nom de l'efficacité économique aussi, qu'on dépouillât de plus de la moitié de leurs revenus des gens qui investissent en France, qui créent des emplois, qui apportent leur savoir faire, leur sens de l'entreprise, etc. On a retenu l'argumentaire.

 

Depuis, la fameuse crise de 2008 a modifié comme on le sait les lois de la pesanteur. Deux plus deux ne font plus quatre. Ce qu'on appelle, bien à tort, le prix Nobel de l'Économie va reprendre son nom légitime de prix Staline de la planification. Dépassé le "tu ne voleras pas" du Décalogue : désormais c'est "tu prendras l'argent où il se trouve". On ne demande pas ce qu'en pense la majorité parlementaire : on décide, screugneugneu ! Et ceux qui penseraient que François Fillon fait surtout office de figurant vont apprendre de quel bois il se chauffe. Le gouvernement gouverne, que diable !

 

Et à ceux qui s'inquiéteraient de voir continuer l'émigration fiscale de quelques centaines d'inutiles affameurs du peuple on répondra sans difficulté que des millions d'excellents candidats à l'immigration se pressent aux frontières de l'Union européenne et ne demandent qu'à les remplacer, afin de payer, nous assure-t-on, les retraites du futur...

 

Notes

 

1.        1-  Émission Matinale, de 8h20 à 9h, sur "France Inter" le 1er mars 2011.

2.       2 - cf. Libération le3 mars à 10 h 13

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Dimanche soir : Jean Haudry sur RBN-Méridien zéro...

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