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vendredi, 24 janvier 2025

Les Démocrates américains ont souvent trahi leur pays : un livre passionnant et nécessaire : « Plaidoyer pour Joseph McCarthy » de Paul-Louis Beaujour

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Michel Festivi

La dernière élection du Républicain Donald Trump, et ses premières décisions anti-immigration, anti-trans et anti-état profond, nous ravissent, nous nationaux français, mais ne doivent pas faire oublier, que souvent, les Présidents Démocrates américains, les élus Démocrates, ont soutenu et défendu ceux-là même qui voulaient abattre le monde libre, ceux-là même qui luttaient contre les communistes et les idéologies perverties et mortifères. De nos jours, les Démocrates sont et ont été les propagandistes du wokisme et de toutes les dérives totalitaires, nous en subissons en Europe les conséquences et singulièrement en France.

C’est Barak Obama qui avait fait disparaître Cuba de la liste des états terroristes, c’est de nouveau Joe Biden qui a agi de la même façon, quelques jours avant son départ du Bureau ovale. Trump vient de rayer d’un trait de plume cette décision scandaleuse. C’est sous la présidence de Carter, que les islamistes chiites avaient prospéré et les mollahs iraniens avaient humilié comme jamais les États-Unis, avant que Reagan ne redresse la barre. C’est aussi sous Joe Biden, que l’armée américaine a lâché piteusement l’Afghanistan, laissant les talibans maîtres du pays, avec à la clef, des milliers d’armements délaissés sur place par les américains. A contrario, c’est Ronald Reagan qui avait armé les milices anti-communistes, notamment au Nicaragua, et aussi lorsqu’il qu’il avait libéré l’ile de la Grenade, au début de son premier mandat grâce à une intervention rapide et efficace. Sa guerre des Etoiles a fini par pulvériser l’Empire du mal, l’Empire soviétique.

C’est pourquoi, le dernier livre de Paul-Louis Beaujour, Plaidoyer pour Joseph McCarthy, avec une préface d’Alain Sanders, qui vient d’être publié par les éditions Déterna, est particulièrement le bienvenu en ce momentum de la grandeur américaine retrouvée. Auteur de plusieurs biographies, Paul-Louis Beaujour, avec brio et documentations de première importance, nous retrace la vie de celui « qui fut l’homme le plus détesté de l’Amérique », pour avoir combattu l’idéologie et l’espionnage communiste qui se répandaient aux États-Unis comme une trainée de poudre, dans toutes les strates de la société.

Cinquième enfant d’une fratrie de sept, dans une famille modeste d’origine irlandaise, fermière dans le Wisconsin, McCarthy, qui toute sa vie sera considéré comme un « plouc », par l’intelligentsia de Washington, est l’archétype du self- made man américain. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans, multiplie les petits boulots, puis, tout en œuvrant durement, passe l’équivalent du baccalauréat, effectue ses études universitaires dont du droit, et devient avocat en 1935, à 27 ans. En 1939, il réussit, après une vigoureuse campagne électorale, à se faire élire Juge, il a à peine plus de 30 ans. En 1942, alors qu’il n’y était nullement contraint de par son âge et sa fonction, il s’engage dans le corps des Marines et ira se battre dans le Pacifique contre les Japonais. Après un premier échec en 1944, il est élu Sénateur du Wisconsin en 1946, il sera brillamment réélu en 1952.    

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lundi, 20 janvier 2025

Le combat essentiel de la jeune Mila, une égérie française, pour les libertés françaises.

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Michel Festivi 

En Janvier 2020, Mila, alors âgée de 16 ans, qui comme beaucoup de jeunes discutent sur les réseaux sociaux, -elle disposait alors d’un compte sur un site qui totalisait plus de 9000 abonnés-, repousse vertement les avances graveleuses d’un musulman. Les propos tenus sur Mila étaient d’autant plus inadmissibles, que cette dernière n’avait jamais caché son homosexualité, ce qui est son droit le plus strict.

Le quidam musulman, ne fait pas mystère des fondements de sa religion et profère à son encontre de multiples injures homophobes et misogynes, se doublant d’appels au viol, à la violence, se référent en permanence au dieu de l’islam. Mila qui est tout sauf une poule mouillée, et qui n’a pas froid aux yeux, contre- attaque avec force, critiquant l’islam en des termes équivalents aux insultes et menaces qu’elle avait reçues. Les vidéos deviennent alors virales et l’affaire prend une ampleur nationale. Les politiques s’en mêlent, et les questions d’islamophobie, du droit au blasphème et de la liberté d’expression sont au cœur de cet évènement. Les Ségolène Royale, les Nicole Belloubet tiennent des propos infâmes sur Mila, justifiant les attaques qu’elle subit. L’une des réponses de Mila clairement anti-islam indique et je cite textuellement « Le Coran il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde...j’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter », outre des propos encore plus scabreux. Cf l’article de Valentine Arama « L’affaire Mila : retour sur dix jours de polémiques, le point.fr 20 janvier 2020 

Mila va recevoir plus de 50 000 appels au meurtre, des sortes de fatwas, l’obligeant à être déscolarisée, puis à obtenir une protection policière. Elle va maintenir à plusieurs reprises qu’elle s’est contentée de critiquer, voire dénigrer une religion, sans jamais ni insulter, ni menacer quiconque. De multiples condamnations judiciaires vont ensuite survenir, dans les mois et les années qui viennent, contre différents insulteurs. Les intimidations vont néanmoins perdurer. Les émissions de télévisions diffusent ses propos, la polémique s’enflamme encore plus. L’éducation nationale démissionne lâchement, totalement, de ses responsabilités, comme on pouvait s’en douter.

Un point capital doit être souligné, suite à une plainte contre Mila, pour appel à la haine, le Procureur de la république, le 30 janvier 2020, classe cette plainte sans suite, car énonce-t-il : « Mila a démontré que les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans volonté d’exhorter à la haine ou à la violence contre des individus à raison de leur origine ou de leur appartenance à cette communauté de croyance. » Autrement dit, on a le droit, en France, de critiquer même très sévèrement une religion, sans encourir les foudres de la loi, s’il n’y a pas d’appel à la haine ou à la violence, contre des personnes qui pratiqueraient cette religion. C’est particulièrement important à souligner. Je pense notamment à ce professeur qui avait affiché des sourates haineuses du coran et qui a été durement sanctionné en première instance. Espérons qu’en appel, les juges en reviennent au droit et à la liberté d’expression.

Mila, vient d’être interrogée par Le Figaro, le 17 janvier dernier, 5 ans après le début de cette affaire. Après avoir résumé ce qui a été sa vie, menaces, protection policière, déscolarisation, lâcheté des médias et des politiques, sauf de courageuses exceptions, harcèlement au travail, elle fait montre d’un courage et d’une volonté en tout point remarquable. Elle pratique la musculation, pour devenir coach sportif, elle suit des cours de sport de combat, elle sort désormais sans protection policière. Mais elle est contrainte d’éviter certains quartiers, certaines zones de non droit.

Elle blâme le silence coupable des soi-disant associations féministes, reconnaissant que les soutiens lui viennent plutôt de la droite. La loi dite « Schiappa » sur l’introduction dans le code pénal du délit de « harcèlement groupé », a permis certaines condamnations judiciaires, mais elle explique que les personnes non médiatisées contrairement à elle, qui subissent les mêmes dangers, sont loin de recevoir une réponse judiciaire appropriée et rapide. Elle est furieuse, et à juste titre, contre l’institution scolaire « qui a perdu la bataille face à l’obscurantisme islamiste qui s’est introduit depuis bien longtemps dans nos institutions. »

Judicieusement, elle pointe le fait que pour lutter contre l’islamisme, pour qu’il recule, il faut imposer notre culture, notre mode de vie, et ne pas avoir honte « d’être un petit blanc français ». Elle refuse de s’encarter dans un parti politique, même si elle estime retrouver certaines valeurs dans les discours de Reconquête, et elle apprécie Sarah Knafo. Elle clame à l’égard des jeunes, qu’il faut qu’ils la soutiennent et assument leurs idées, « la droite est majoritaire en France, comme les dernières élections législatives nous l’ont rappelé. »

Elle entend combattre ceux qui prônent la haine et la violence comme les députés LFI, les délinquants sous OQTF, qu’ils défendent, ainsi que les militants trans activistes qui menacent et ostracisent ceux qui ne pensent pas comme eux. Elle exhorte le peuple à ne pas rester statique « J’invite à choisir la vie et le combat, sans en avoir honte ». Ce qui l’inquiète aussi, ce sont des jeunes de plus en plus amorphes « biberonnés aux influenceurs et dépourvus de libre arbitre ou de sens critique ». Au contraire, elle est admirative « de ces jeunes qui ont le courage d’affirmer leurs idées et de muscler leur rhétorique face aux arguments, souvent bien vides, de l’extrême gauche, lesquels se résument à des accusations de racisme ou de fascisme. Tant mieux s’ils répliquent ».

Bien sûr, le journal Le Monde y voit « une égérie de l’extrême droite » (18 Janvier 2025), c’est bon signe, être attaqué par Le Monde est un gage de sérieux, et que l’on touche juste, là ou cela fait mal. Ce journal devenu le relais des thèses de LFI et des totalitaristes palestiniens, n’hésite pas d’ailleurs à reproduire les termes mêmes des paroles prononcées par Mila, le 18 janvier 2020, contre l’islam « je déteste la religion...le coran il n’y a que de la haine là-dedans, c’est de la merde....Votre religion, c’est de la merde. Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul », Le Monde l’ayant écrit, on peut donc en faire état, sans encourir les foudres de la loi, Le Figaro avait rapporté aussi les mêmes termes.

Comme l’invoque aussi Valeurs Actuelles, le 17 janvier 2025, Mila a écrit une chanson « Une ode à la France », contre les violences de l’extrême gauche, contre les députés LFI, les délinquants sous OQTF, contre les militants trans-activistes « ce sont eux que je considère comme des envahisseurs, qu’ils soient Français ou pas ».

Comme en miroir aux propos roboratifs de Mila, un Tribunal iranien vient de condamner à mort, un rappeur iranien de 37 ans pour « Blasphème, pour injure au Prophète ». Cet homme qui s’était refugié en Turquie en 2018, avait été remis à l’Iran, la Turquie ayant suivi un ordre du Tribunal des Mollahs de Téhéran, cela ne nous étonnera pas. Pourtant, Amir Tatalou, c’est son nom, avait été un temps, un soutien du régime. En tout cas, des jeunes comme Mila, il en faudrait des centaines, des milliers, en France et en Europe.

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samedi, 18 janvier 2025

Espagne : le combat pour la vérité historique, le dernier livre de Miguel Platón

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Michel Festivi

Les lecteurs qui me font l’honneur de lire mes articles, savent combien je suis attaché au combat des idées, notamment dans le cadre de la défense de la vérité historique, contre les pièges totalitaires des mémoires falsifiées, venant essentiellement des gauches. Dans le dernier ouvrage de l’universitaire argentin Marcelo Gullo, contre la légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne (Ceux qui devraient demander pardon, Editions l’Artilleur, 2024), il se trouve une définition parfaite de cette dichotomie essentielle entre l’histoire et la mémoire : « la mémoire en effet, se moque éperdument de la vérité historique et fait de l’histoire une espèce de tribunal du passé, en fonction des idéaux que l’on souhaité défendre... et auprès duquel on cite les hommes ou les nations, afin qu’ils rendent compte de leurs actions, certains se voyant décerner une récompense, tandis que d’autres sont condamnés ». C’est le totalitarisme intellectuel, si bien dénoncé par Jean Sévillia.

Et bien, le dernier livre de l’historien et homme de médias espagnol, Miguel Platón, - La répression dans l’Espagne de Franco 1939-1975, De la propagande mémorielle à la réalité historique (Editions l’Artilleur 2024) -, s’inscrit totalement dans le combat contre les falsifications historiques. Depuis la fin du Franquisme (1975), et même bien avant, les chiffres les plus farfelus et les plus invraisemblables circulaient sur le nombre de personnes exécutées, dans le cadre des jugements après les exactions de la guerre civile espagnole (1936-1939). Chiffres bien sûr, diffusés par les médias de gauches, dont l’inévitable El Pais. 

Certains historiens peu scrupuleux et surtout très idéologisés, avaient évoqué le chiffre de 200 000 exécutions après la victoire des nationaux espagnols le 1er avril 1939. Ce chiffre, voire parfois encore plus conséquent, avait été recopié de livres en livres, d’articles en articles, d’émissions en émissions, sans que personne n’ose venir soutenir son aberration, sauf quelques historiens combatifs mais vilipendés, comme Luis Pio Moa (Los mitos de la guerra civil) ou Ramon Salas Larrazàbal (Perdidas de la guerra).   

Cela nous rappelle à nous français, les chiffres frauduleux inventés par le PC « F », sur le nombre de ses fusillés, 75 000, alors que désormais, les historiens s’accordent sur un chiffre d’environ 4 500 fusillés, toutes tendances confondues, communistes et non communistes. Cf, Les fusillés, dictionnaire biographique publié par les éditions de l’Atelier, sous la direction de Claude Pennetier et de Jean-Pierre Besse en 2015.

Miguel Platón, journaliste et historien espagnol chevronné, ayant occupé de très hauts postes comme notamment la direction de l’agence de presse EFE, ayant publié de très nombreux ouvrages, a repris toute l’affaire, de A à Z, et a pu consulter pendant plus de 5 ans les archives du Corps de Justice militaire des condamnés entre 1939 et 1975. Ce labeur considérable, le décorticage de plus de 22 000 dossiers, nous donne ce livre-enquête « résultat d’un travail patient, rigoureux et inédit », comme le souligne l’historien Arnaud Imatz, dans son introduction, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne, qui a assuré la traduction du livre et a permis cette édition en France.

Après avoir rappelé pour le lecteur bien souvent ignorant de ces réalités historiques, compte tenu des propagandes auxquelles il est soumis, comment, la IIème république espagnole (1931-1936) avait fait sombrer le pays dans une période de violences, d’anarchies et de révolutions armées, l’auteur, après avoir clairement exposé sa méthodologie, nous énonce, qu’en réalité, ce furent 15 000 soutiens aux révolutionnaires espagnols qui furent exécutés, après jugement par des cours militaires de justice, et l’ensemble de tous les recours juridictionnels qui furent exercés. 90% de ces personnes avaient du sang sur les mains, de manière irréfutable, les autres étaient des chefs marxistes ou anarchistes qui avaient donné les ordres d’exécution, ou qui avaient laissé faire. 

Mais ce qui est passionnant dans la lecture de cet ouvrage évènement, c’est la description minutieuse de tous les recours administratifs, qui s’appliquaient automatiquement, dès la sanction prononcée par la Cour de justice, et ce sans que le condamné n’ait nul besoin de faire la moindre démarche positive. C’est l’apport le plus important du livre, outre la vérité sur les chiffres. En effet, le cas du condamné était tout d’abord examiné par un ou des auditeurs de justice relevant de la juridiction, et qui donnaient leurs avis sur la commutation ou non de la peine prononcée. Ensuite, le dossier était transmis obligatoirement au Capitaine Général de la région militaire concernée pour nouvel avis. Puis, enfin, le dossier arrivait au ministère de la justice, pour une autre consultation, puis pour avis du conseiller juridique de Francisco Franco, et au final, le Chef de l’État prenait sa décision de grâce ou pas pour les condamnés à mort, ou de remises de peine pour les autres. 

Autre point capital à souligner, les avis étaient souvent contraires, d’une strate juridique militaire à l’autre, et la condamnation à mort n’était effective, que si les preuves nécessaires étaient rapportées, que l’auteur des faits avait bien participé, effectivement, aux exactions criminelles qui lui étaient reprochées et ce directement. Franco a gracié énormément, et surtout les remises de peines étaient très importantes, puisque Miguel Platón démontre que pour une commutation de la peine de mort, la sanction passait automatiquement à 30 ans de prison, mais qu’en réalité, le condamné n’effectuait qu’une peine de 6 ans d’incarcération maximale, comme le décrivent les très nombreux exemples qui émaillent le livre. Pour les sanctions inférieures, les remises de peine étaient encore plus conséquentes. 

Miguel Platon illustre son ouvrage par des lettres poignantes, d’épouses, d’enfants, de voisins du condamné, pour implorer la clémence du Chef de l’État, et l’on sait que ces lettres étaient lues et étudiées, parfois même les victimes, ou des adversaires politiques ont écrit pour demander la grâce. Derrière la sécheresse des chiffres, l’auteur met en exergue l’immense tragédie qu’a représenté cette guerre fratricide. Comme pour le livre de Marcelo Gullo précité, cette contribution historique rigoureuse, représente dans l’historiographie de la guerre civile, un apport essentiel, il y aura désormais, un avant et un après. 

Aucun chercheur n’avait pris le soin d’effectuer ce travail de prospection, alors que les Archives générales du corps juridique militaire d’Avila étaient ouvertes depuis 2010, on comprend pourquoi. On doit la traduction et cette publication en France à Arnaud Imatz, grand spécialiste de la guerre civile. Dans sa préface, le plus grand historien américain de cette période, Stanley Payne, qualifie ce livre « de contribution à l’historiographie contemporaine de la plus haute importance ». J’en recommande ardemment la lecture.

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vendredi, 17 janvier 2025

es chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique, dans la France Orange mécanique 

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Michel Festivi

Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, (SSMSI), rattaché place Beauvau donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, les Darmanin, les Attal et autres n’y feront rien. Inexorablement, d’années en années les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal, puisque nos autorités si promptes à dégainer les micros n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent... » La délinquance toujours au plus haut comme vient de le titrer Le Figaro.

Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant que de ne suivre les mots d’ordre scandaleux de nos politiciens sur « des barrages pour un front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente, au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses, tout récemment encore à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle. » réclamant une incarcération immédiate.  

Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto. (Prêcher dans le désert).

Car le criminologiste indique très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides, « la tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4000 crimes par an, au sens du droit pénal supplémentaires, qu’il faut intégrer. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes.  Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxiste ministre de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale.

Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.

Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123 210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour, et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que précédemment exposées. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, depuis les familles, l’école, la justice surtout, qui ne réprime pas ou trop mollement le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante.

Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connait parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants qu’il suit depuis plus de 40 ans, estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes, il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. » (Cf Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il décrit que « aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément, l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.

S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271 808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49 638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre, c’est en réalité un iceberg, sa face cachée est bien plus importante que sa face visible.

En 2017, Macron avait promis 15 000 places de prison supplémentaires, elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90 000 prisonniers, toutes catégories confondues pour 62 000 places de prison. L’une des conséquences tragiques de cette violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’ils provoquent, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves, c’est considérable et personne n’en parle jamais. A une moindre échelle, les dégâts sur une vie professionnelle ou familiale que va causer un cambriolage, ou le vol d’une voiture, qui empêchera la personne d’aller travailler ou de tout simplement, de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.    

L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004 a été dissous en 2020.

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mercredi, 15 janvier 2025

Les chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique dans la France Orange mécanique

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Michel Festivi

Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché à la place Beauvau, donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, Darmanin, Attal et autres, n’y feront rien. Inexorablement, d’année en année, les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal puisque nos autorités, si promptes à sauter sur les micros, n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent »… La délinquance est toujours au plus haut, comme vient de le titrer Le Figaro.

Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant qu’une fois de plus, ils soient tentés de suivre les mots d’ordre scandaleux des politiciens appelant au « front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente. Au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses. Tout récemment encore, à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi et dénoncé « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle », réclamant une incarcération immédiate.   

Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1.110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1.186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto (prêcher dans le désert).

Car le criminologiste indique, très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides. « La tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4.000 crimes supplémentaires, au sens du droit pénal, qu’il faut intégrer chaque année. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes.  Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxistes ministres de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale. 

Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1.000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités, par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.

Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123.210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour.Et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que celles exposées précédemment. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, du fait des familles, de l’école et surtout de la justice, qui ne réprime pas, ou trop mollement, le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante. 

Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connaît parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants (qu’il suit depuis plus de 40 ans), estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes. Il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « J’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage » (Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il déclare qu’« aucun des jeunes (qu’il a) rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément : l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.

S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271.808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49.638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre. C’est en réalité un iceberg. Sa face cachée est bien plus importante que sa face visible. 

En 2017, Emmanuel Macron avait promis 15.000 places de prison supplémentaires. Elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques, ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90.000 prisonniers, toutes catégories confondues, pour 62.000 places de prison. 
L’une des conséquences tragiques de la violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’elle provoque, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves. C’est considérable et personne n’en parle jamais. À une moindre échelle, un cambriolage ou le vol d’une voiture empêcheront la personne d’aller travailler et de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent, cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.    

L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004, a été dissous en 2020. 

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lundi, 13 janvier 2025

Un lycée musulman soutenu par des députés Lfistes, privé de ses subventions publiques

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Michel Festivi

Le 10 janvier dernier, la préfecture du Rhône a fait savoir dans un communiqué, « qu’en raison de plusieurs manquements pédagogiques et des atteintes aux valeurs de la république », elle a résilié le contrat entre l’État, et le groupe scolaire musulman Al-Kindi (philosophe arabe 800-873), situé à Décines-Charpieu, en banlieue lyonnaise. Cet établissement avait été fondé en 2007. La préfecture indique qu’un « ensemble d’éléments.... qui sont loin d’être une série de faits isolés, manquements et disfonctionnements pris ensemble démontrent une proximité des établissements Al-Kindi avec la pensée des frères musulmans dont le projet est contraire aux valeurs de la république ».

Dans le détail, il est reproché aux dirigeants, de ne pas avoir distingué la partie sous contrat et la partie hors contrat de l’institution scolaire, le non -respect des règles de comptabilité, et une absence d’étanchéité financière entre les deux statuts ; pas de comptabilité propre pour l’école élémentaire et le lycée ; une opacité et une confusion de la gestion administrative et financière. Quant aux manquements pédagogiques, il a été prouvé selon les autorités, la mise à disposition aux élèves de nombreux ouvrages « dont le contenu est gravement contraire aux valeurs de la république, des propos contraires aux valeurs d’un membre du corps enseignant, la présence de contenus religieux dans les enseignements obligatoires, un règlement intérieur unique pour l’établissement discriminant pour les filles ».

La commission avait aussi mis en cause des livres au CDI « connus pour leur radicalité », voire carrément « intégristes », des cours qui semblent faire l’éloge de préceptes « contraires aux valeurs de la république ». On soulignera, que depuis la résiliation du contrat du lycée Averroès de Lille, Al-Kindi était le seul établissement musulman sous contrat en France métropolitaine. Concrètement, cela entraînera la suppression de 2 millions d’euros versés chaque année par l’état, dont 500 000 euros étaient financés par la Région, ainsi que la fin des bourses pour 53% des lycéens et pour 38% des collégiens. 

À la suite d’un rapport de l’inspection académique de septembre 2024, une réunion contradictoire avait eu lieu le 12 décembre dernier, et la commission académique a rendu un avis favorable à la résiliation des contrats publics, avis qui a été suivi, dans son arrêté, par Madame le Préfet, Fabienne Buccio. Bien sûr, cet arrêté va sans doute faire l’objet de recours devant les juridictions administratives, arrêté qui sauf demande aboutissant à une ordonnance de référé suspensif, est pleinement exécutoire. Cette décision, qui concerne un groupe scolaire, de l’école élémentaire au lycée de 621 élèves, va s’appliquer dès la rentrée au 1er septembre 2025. Les trois contrats signés en 2012, ont donc été annulés.

L’important dans cette décision, est de relever que la préfecture elle-même, met en exergue le fait de la proximité des enseignements avec la mouvance des frères musulmans. On le sait, ces derniers tentent souvent avec succès, du fait de la pusillanimité de nos dirigeants et de nos autorités, d’étendre leurs ramifications sur tout le pays. Il convient en l’occurrence, de pointer cette décision, qui pour une fois, -une fois n’étant malheureusement pas coutume-, dévoile une emprise idéologique de l’islam conquérant. Bien sûr, les avocats du lycée ont dénoncé une décision « porteuse d’une grande violence pour les musulmans de notre pays, c’est de la politique qui se drape dans de faux arguments pédagogiques » rien que ça ! Toujours la même argumentation, qui revient en boucle, pour tenter de faire pression et faire croire qu’ils seraient martyrisés.

Il n’est pas inutile, me semble-t-il, de relever que deux députés Lfistes du Rhône, Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar, avaient par avance vitupéré contre « le traitement infligé au Groupe scolaire, dans un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes et dans une atmosphère médiatico-politique islamophobe... ». C’est aussi bien connu, l’un des arguments récurrents des frères musulmans, ou de leur mouvance, est de tenter de se victimiser en traitant celui qui les combat, d’islamophobe, comme les gauches désignent en permanence leurs contradicteurs de fascistes. L’islamophobie est l’une des clefs de lecture des frères musulmans, concept qu’ils ont inventé et que LFI diffuse à tour de bras, aidé en cela par des médias complaisants comme Libération, Le Monde ou L’Humanité. Ces deux élus de la nation, épaulent à fond le lycée, soutiennent-ils aussi les éléments pédagogiques qui fixent une proximité avec la mouvance des frères musulmans, comme le souligne la préfecture du Rhône ? Poser la question est-ce y répondre ? Nous voyons bien là, le relais d’opinion qui existe entre islamisme et Lfisme.  

Le Président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, et ancien président de la Région Rhône-Alpes-Auvergne, Laurent Wauquiez, collectivité qui gère ce lycée, a déclaré « qu’il est grand temps que l’on ouvre les yeux », en saluant la décision de la Préfecture. Il est plus que grand temps en effet, et ce ne sont pas les alertes qui ont manqué depuis des décades, par des partis politiques courageux, ou des intellectuels et chercheurs isolés et vilipendés par les gauches bien-pensantes. 

Que n’ont-ils fait les Républicains, quand ils étaient aux manettes ? Wauquiez a tenté de se justifier en précisant « on est très clairement sur un établissement dont j’ai dénoncé la dérive islamiste proche des frères musulmans ». Son diagnostic est le bon « ces gens prospèrent dans l’ombre et sont prêts à tout pour opérer contre les valeurs de la République. Il est grand temps de voir ce qu’on l’on voit », citant Charles Péguy. Il a avoué, dans cet entretien au Figaro du 10 janvier, avoir été menacé par la direction du lycée de procès en diffamation, et que la Région allait supprimer tous ses financements, dès que le retrait de l’agrément sera effectif. Les paroles de Monsieur Wauquiez auraient bien plus de poids et de sens, s’il arrêtait de combattre férocement le Rassemblement national ou Reconquête et qu’il déclarait indispensable d’aller vers une union des droites, notamment sur ce thème, qui unit une très grande majorité de Français, selon tous les sondages d’opinion. 

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vendredi, 03 janvier 2025

La passoire espagnole : de plus en plus de migrants illégaux y arrivent

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Michel Festivi 

J’avais, il y a quelques semaines, relaté dans un article, la politique pro-immigrationniste débridée mise en place par le gouvernement socialo-communiste espagnol de Pedro Sanchez, pour faire venir encore et toujours plus de clandestins en réalité. Et bien, si j’ose dire, cette politique suicidaire pour nos pays européens portent ses fruits venimeux, c’est le moins que l’on puisse dire.

Pedro Sanchez et ses séides communisto-indépendantistes n’ont qu’un but, voir submerger l’Espagne, et au-delà l’Europe entière. Les chiffres viennent de sortir, en 2024, le nombre de migrants clandestins arrivés aux Îles Canaries a été de 46.843, une hausse de plus de 17% par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble de l’Espagne, ce sont 63.970 illégaux qui ont pu pénétrer sans aucune difficulté, contre 56.852 en 2023, soit une hausse de 12,5%. En 2018, le record absolu avait été battu avec l’arrivée de 64.298 clandestins.

Cette voie de passage, particulièrement périlleuse, puisque en 2024, 10.400 migrants y avaient laissé la vie, ne fait nullement reculer les tentatives d’accès. Car Pedro Sanchez défend une politique immigrationiste à tout crin, sous le faux prétexte illusoire de pallier les carences démographiques espagnoles et de main d’œuvre. À la mi-novembre, une législation permissive, visant à la réduction des délais pour obtenir un titre de séjour a été adopté par les Cortès (réduction de 1 an à 3 mois), et quelques 300.000 immigrés par an, pourraient ainsi être régularisés. Les vraies raisons sont sans doute à chercher sur un espoir de voir les naturalisés espagnols, voter en masse pour lui, comme pour nos LFI en France.

Si les tensions politiques se font jour entre le PSOE et le PP sur la politique migratoire, seul en réalité le Parti Vox y est farouchement opposé, car le Parti Populaire de centre-droit n’a en réalité aucune velléité offensive, et se laisse enfermer dans une phraséologie droit-de-l’hommiste qui lui ôte toute pertinence. Cependant pour la première fois, le Roi Felipe VI, dans son discours à la Nation a évoqué le problème, à la veille de Noël, avec beaucoup de prudence néanmoins, selon la tradition monarchiste « Étant une réalité quotidienne, les migrations peuvent conduire, sans une gestion appropriée, à des tensions qui érodent la cohésion sociale ».

Effectivement, le patronat, notamment agricole, profite ainsi d’une main d’œuvre taillable et exploitable à souhait, ce qui fait baisser les coûts des productions, ce qui par conséquence, concurrence illégalement les produits français par exemple. L’Andalousie avec ses immenses serres à perte de vue en est un exemple frappant. Des manifestations ont enfin commencé à poindre aux Canaries, mais les Espagnols sont loin, très loin de réagir politiquement et par les urnes comme l’ont fait d’autres pays, que ce soit en France, en Italie, en Autriche, en Allemagne, ou en Hollande et en Suède par exemple. Ce peuple si vaillant de par le passé est assez amorphe pour l’instant en tout cas.

Car des politiques anti immigration commencent à produire des résultats. Le nombre d’entrées aux frontières de l’UE a chuté de 40% au cours des onze premiers mois de l’année 2024, soit 220.700 arrivées, selon les chiffres de l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex. Cette chute a pour principale cause, la baisse des arrivées par les routes migratoires des Balkans occidentaux (-80%) est part la Méditerranée centrale (-60%), grâce sans doute aux politiques grecques et italiennes.

À ce propos, en Italie, et grâce à la politique mise en place par le gouvernement de Giorgia Meloni, la baisse des arrivées irrégulières a été chiffrée à -60% par rapport à 2023, selon le ministre italien de l’intérieur Matteo Piantedosi. Par rapport à 2022, la baisse est de 38%, quant au rapatriement d’immigrants expulsés, l’augmentation est de 16%, toujours par rapport à 2023. Le ministre affirme que les autorités ont pu bloquer les départs de 192.000 migrants irréguliers venant de Lybie et de Tunisie. Les rapatriements volontaires ont été au nombre de plus de 21.000 en 2024. L’Italie a passé des accords avec la Libye et la Tunisie. Elle a durci ses lois contre les passeurs, a limité les regroupements familiaux, a encadré l’activité des ONG, a restreint l’accès au travail des demandeurs d’asile etc...

S’agissant de l’Albanie, malgré des péripéties judiciaires concernant l’accord entre les deux pays pour la création de centres de regroupement en Albanie, le gouvernement italien, en réponse à l’invalidation judiciaire, a immédiatement signé un nouveau décret. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment agir, on le peut. Agir et non pas se contenter de bonnes paroles lénifiantes, n’est-ce pas Messieurs Darmanin er Retailleau ? À vous de jouer, vous êtes au pied du mur, vous serez jugés sur vos résultats et non pas sur des déclarations.

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jeudi, 02 janvier 2025

Un livre exceptionnel contre toutes les repentances européennes, pour bien commencer l’année 2025

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Michel Festivi 

Il y a des livres qui vous ayant fait un bien fou, vous font dire après les avoir lus, il y aura un avant et un après. Cela avait été le cas, lorsqu’en 2022 était paru aux éditions de l’Artilleur, l’ouvrage de l’historien espagnol Luis Pio Moa, Les mythes de la guerre d’Espagne, qui avait totalement bouleversé l’historiographie de la guerre civile espagnole. C’est le cas de nouveau aujourd’hui, avec le livre de Marcelo Gullo Omodeo, Ceux qui devraient demander pardon, avec comme sous-titre, La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne, qui vient d’être publié aussi aux excellentes éditions de l’Artilleur. En langue espagnole, le livre s’intitule « Nada por lo que pedir perdón » (Il n’y a pas de pardon à demander).

L’occident vit depuis plusieurs années une véritable avalanche d’auto-flagellations massives, des États-Unis à l’Europe, en passant par le Vatican, opérations wokistes d’envergures, qui entendent balayer vers les poubelles de l’Histoire, toute la geste qui a conquis le monde pour lui apporter la civilisation, au profit d’un mélange nauséabond d’islamisme, de communisme, d’anti-occidentalisme effréné, d’indigénisme exacerbé, voire de racialisme anti-blanc. Il ne se passe pas un jour, où une statue est déboulonnée, où un homme politique désormais honni est déterré, où une rue est débaptisée au nom de la repentance à sens unique qui se généralise dans nos universités, nos institutions, et jusqu’aux plus hautes autorités de l’État, le Président Macron en étant un habitué, pour cracher à la figure de notre pays sans la moindre vergogne.

C’est pourquoi, Marcelo Gullo fait œuvre salutaire. Historien et politologue argentin, il a enseigné pendant des décennies à l’École supérieure de guerre de Buenos Aires, et dans diverses universités d’Argentine et du Pérou. Auteur d’une multitude d’ouvrages et d’articles, son précédent livre, Madre Patria, avait déjà attiré l’attention grâce à la solidité de ses recherches et à sa qualité d’écriture.

Marcelo Gullo, continue donc à pourfendre la fameuse légende noire espagnole en reprenant tout le dossier et toute l’affaire, en déroulant l’écheveau, ce qui au demeurant nous remémore toute une partie de l’histoire de l’Espagne, de l’Europe et des États-Unis, tant sa culture et ses références sont vastes.

Des Aztèques et des Incas, esclavagistes et mangeurs de chair humaine, de véritables génocidaires, d’authentiques cannibales notamment de bébés, jusqu’aux détails des propagandes et des mensonges historiques des luthériens, des pays comme la Hollande, la Grande Bretagne, les États-Unis qui bouffèrent du catholique à longueur de temps, Marcelo Gullo met en pièces la construction mémorielle qui voudrait que l’Espagne aurait commis des crimes contre l’humanité, alors qu’elle a construit immédiatement dès la conquête libératrice, des écoles, de universités, des hôpitaux, que ce soit en Amérique centrale et du sud, comme aux Philippines. Gullo nous indique, qu’avant la conquête espagnole, les Incas et les Aztèques, ainsi que d’autres peuplades, exterminaient environ 20.000 personnes par an, pour leurs sacrifices humains, et tenaient en sujétion leurs congénères, qui furent d’un coup d’un seul, libérés de ces tyrannies totalitaires et exterminatrices. « Au début du XVIIe siècle, ces indigènes dévoraient tout être humain qu’ils capturaient... et formaient des expéditions qui avaient pour objet de les approvisionner en chair humaine. Ils engraissaient des prisonniers qu’ils tuaient et qu’ils mangeaient... »

Car comme le souligne dans son remarquable avant-propos pour le lecteur francophone, l’historien Arnaud Imatz, correspondant français de l’Académie royale d’histoire : « Avec à peine 5 à 6 millions d’habitants, (la France à elle seule en comptait environ 20 millions), l’Espagne devait tout à la fois lutter contre la piraterie barbaresque, affronter l’expansion ottomane, faire face à l’Angleterre et aux pays protestants et contrecarrer la puissance montante de la France. On comprend dès lors, la haine et le ressentiment durables qu’elle a suscités. ». Soulignons qu’Arnaud Imatz a été l’un de ceux qui ont permis la publication en France de ce livre, comme il l’avait fait pour le livre de Luis Pio Moa précité, ou pour des publications contre le mythe de Al-Andaluz.

Je rajouterai, que la France, à cette époque, a eu une politique pro-turc, et a laissé l’Espagne et les pays du Saint Empire germanique se battre seuls contre les envahisseurs mahométans. On en paie encore aujourd’hui le prix. 

Marcelo Gullo retrace avec brio et forces sources documentées, la conquête espagnole, ses causes et conséquences, les faux témoins stipendiés comme Bartolomé de las Casas qui ont voulu démolir l’œuvre civilisatrice. Les actions dévastatrices de Martin Luther, de Jean Calvin, de l’Angleterre, de la Hollande, des États-Unis et bien d’autres pays et évènements qui se liguèrent, consciemment ou inconsciemment, pour tailler des croupières à l’action de l’Espagne, sont disséquées. Car souligne-t-il « Dans la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, la population indienne avait le droit (et ce dès le départ), de recevoir des soins gratuits dans les tous les hôpitaux. Il rappelle opportunément, que c’est Hernàn Cortès lui-même qui fonda à Mexico en 1521 le premier hôpital, et qu’en 1578 fut établie la faculté de médecine de l’université royale et pontificale de Mexico. Que dans la Vice-Royauté du Pérou, l’Espagne avait créé un système de santé gratuit pour toute la population et que la Couronne espagnole y avait fait construire 59 hôpitaux entre 1533 et 1792, dont 20 ont été bâtis dans la ville de Lima.

Comme l’a admis le grand hispaniste américain Lewis Hanke « la conquête de l’Amérique par les Espagnols a été une incroyable prouesse militaire.... mais aussi une des plus grandes tentatives que le monde ait connues de faire prévaloir la justice et les normes chrétiennes dans une époque brutale et sanguinaire. ». Pour faire litière de la période inquisitoriale, Gullo évoque le fait que si de 1540 à 1700, l’Espagne a condamné au bûcher 59 femmes accusées de sorcellerie, dans les pays allemands, pour la même période on n’en a exécuté 25.000 pour le même délit, selon les diverses sources.

Pour terminer cet article, je ne résiste pas au fait de vous livrer deux citations, parmi des centaines répertoriées dans l’ouvrage. Celle d’Evita Duarte de Peron tout d’abord « L’épopée de la découverte et de la conquête de l’Amérique est fondamentalement une épopée populaire. Nous sommes des découvreurs et des conquérants, mais aussi les héritiers directs de leur geste et de la flamme éternelle qu’ils ont transportée par-dessus les mers ». Enfin, d’un dénommé Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous le nom de Pape François. Lui, le pourfendeur des pays européens, lui qui veut promouvoir une immigration massive et conquérante de préférence islamiste, n’avait pas hésité à déclarer, le 27 mai 1975, à l’occasion de la journée de la Patrie : «Nous avons été forgés par l’Espagne qui, par-delà les contradictions et les limites de sa conception historique, nous illumine par ses lois des Indes, ses ordonnances d’Alfaro -(ordonnances de 1606, portant le nom de ce juriste espagnol visant à protéger les indiens, nda) -...et la conscience missionnaire d’une femme merveilleuse que l’histoire appellera Isabelle la Catholique ». Visiblement ce satané jésuite a oublié son histoire.

Dans sa préface, Carmen Iglesias, Directrice de l’Académie Royale d’histoire et membre de l’Académie Royale espagnole rappelle qu’il est capital, comme l’a fait Marcelo Gullo, que la défense de la vérité des faits se doit d’être un combat permanent. Car comme l’auteur le soutient dans sa conclusion, « il n’y a de Patrie sans histoire » et qu’il faut bannir les reconstructions mémorielles qui « se moquent éperdument de la vérité historique et font de l’histoire une espèce de tribunal du passé. » Puisse nos universitaires, nos élites, nos autorités s’en inspirer. À l’orée d’une nouvelle année, on peut toujours rêver. Véritablement, je recommande la lecture de ce livre.

« Ceux qui devraient demander pardon - La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne », Marcelo Gullo Omodeo, Editions de l’Artilleur, octobre 2024, 23 euros, avant-propos d’Arnault Imatz et préface de Carmen Iglesias.

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vendredi, 27 décembre 2024

Le coran, l’Iran, le football et la France

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Michel Festivi 

On le sait, le coran prône une stricte séparation entre hommes et femmes, une véritable discrimination entre les sexes, au seul profit des hommes. Il suffit tout simplement de lire le coran, de consulter nombres de ses sourates, elles sont fort connues, il n’y a que les aveugles qui ne veulent pas l’admettre et ceux qui ne lisent que le marxisme-léninisme dans le texte, comme les Sandrine Rousseau, Manon Aubry, Rima Hassan et autres mélenchonistes convaincus, du moins ceux qui parmi eux, savent lire. Jamais aucune haute autorité morale musulmane n’a déclaré qu’il fallait renier certains versets et les rejeter, sauf d’ultras minoritaires qui sont voués aux gémonies.  

Il n’est d’ailleurs que de se rendre dans un pays musulman, ou dans certaines banlieues de chez nous pour constater que lors d’évènements particuliers, comme un mariage, un enterrement, et je ne parle même pas de la présence dans une mosquée, il existe une véritable ségrégation entre hommes et femmes, un véritable apartheid.

Tout récemment, le comité d’éthique (sic) de la Fédération iranienne de football a convoqué pour une sanction, le joueur international iranien Ramin Rezaeian, et pourquoi ? Pour avoir commis un crime odieux, un outrage considérable, car il a tout simplement serré dans ses bras une supportrice avant un match du championnat national, ce qu’a rapporté l’agence de presse iranienne Tasmin.

Ce défenseur âgé de 34 ans, qui a joué pour des équipes belges et qataries, ainsi que 60 fois dans l’équipe nationale iranienne, risque pour son comportement inconciliable avec les règles de la charia, les sanctions les plus sévères. En effet, selon la loi islamique d’Iran, issue du coran, un homme ne peut pas avoir de contact physique même les plus modérés avec une femme, hors du cercle familial. D’ailleurs, la présence de femmes dans un stade était, jusqu’à une date récente strictement interdite. Tolérée aujourd’hui, cette participation est parquée, dans un endroit à part, hors la présence de toute gente masculine. En avril 2024, un gardien de but iranien, Hossein Hosseini avait été suspendu, après avoir enlacé une supportrice, crime bien évidemment intolérable et contre nature ! Il avait été condamné à une amende équivalente à 4.400 euros pour « mauvais comportement envers les agents de sécurité pendant le match ». En Iran et dans certains autres pays, il est interdit à une femme de pratiquer un sport sans une tenue qui recouvre sa tête et son corps.

En 2022, au moment des manifestations en soutien de la mémoire de Mahsa Amini, tabassée par des gardiens de la révolution et des femmes corbeaux, les joueurs du club d’Esteghlal qui avaient remporté la super-coupe d’Iran, avaient refusé de manifester leur joie lors de la remise du trophée. Car ne nous leurrons pas, c’est aussi ce qu’ambitionnent à la longue ceux et celles qui militent en France pour le port du voile dans l’espace public, à l’école ou dans le sport, ou pour avaliser dans les piscines ou sur les plages le burkini. Petit à petit on arrivera (on y arrive déjà dans certains territoires perdus de la république), à obtenir par la violence verbale, physique, l’endoctrinement, la manipulation, les pressions sociales ou familiales, cette situation intolérable pour nous français, nos coutumes, nos mœurs ancestraux. Il faut dire que l’aide que leur apportent bons nombres d’édiles d’extrême gauche et des associations gavées par les subventions publiques issues de nos impôts leur facilitent la tâche, nos gouvernants ne réagissant que très mollement, comme dans l’éducation nationale.

Affirmer, comme le soutiennent tous nos islamogauchistes, que le port du voile résulterait d’un choix ou d’une liberté est un mensonge fumeux, un de plus. C’est en réalité une arme contre la France et les lois françaises. Après le voile, viendra la ségrégation pure et dure et tout le reste. Pendant ce temps, chez nous, des joueurs de balle aux pieds reviennent sur la nécessité de faire barrage au RN, c’est leur seule cause ; les droits des femmes de par le monde et singulièrement dans les pays musulmans, ce n’est nullement leur priorité (Cf l’interview accordé par Marcus Thuram dans La Gazetta dello Sport). Comme c’est loin, très loin, d’être la priorité de la gauche française pour ne pas désespérer leurs bastions électoraux qui les portent à la Chambre des députés, invariablement, de scrutins en scrutins.

En tout cas, les autorités religieuses iraniennes ne manquent pas d’air. Le ministre des affaires étrangères de Téhéran, vient d’affirmer dans un grand pays démocratique, à Pékin même, que l’avenir de la Syrie ne devait dépendre que de ses habitant (cf Le Figaro du 27 décembre). C’est en effet à mourir de rire, si ce n’était pas tragique. Voilà un système, un régime qui a dominé la Syrie et le Liban depuis des décennies, qui a imposé sa loi, et qui ose aujourd’hui donner ce genre de leçons. Et dire que le ridicule ne tue pas.   

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jeudi, 26 décembre 2024

MICHEL FESTIVI INVITÉ À L'ÉMISSION "PASSÉ PRÉSENT" SUR TV LIBERTÉS

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11:04 Publié dans Michel Festivi, TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 23 décembre 2024

Avec les communistes « français », les mensonges de l’histoire se perpétuent

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Michel Festivi 

Les communistes « français » sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes ! Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent « que la police tue », et qui ont pour seuls objectifs, transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste. Dès lors, même si le poids du PC « F » est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement, le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du Président de la République, comme il l’a affiché lors de la Panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.

C’est dire, qu’il n’est pas innocent politiquement de voir le PC « F », participer à ces opérations de propagande, à ces opérations de falsifications historiques dont il a le secret, encore de nos jours. J’ai dénoncé tout cela dans mon livre paru en 2024 chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français » cliquez ici, en approfondissant notamment l’affaire Guy Môquet, et j’ai rappelé les démonstrations de deux historiens qui sont allés aux sources et aux archives, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L’affaire Guy Môquet, enquête sur une falsification officielle, paru aux éditions Larousse en 2009. Ces deux brillants universitaires, recherches faites, ont pu affirmer en conclusion « il faut une belle dose d’imagination, ou beaucoup d’aplomb pour faire de Guy Môquet un résistant ». Ils ont établi par A+B qu’être otage n’était nullement synonyme d’être un résistant.

Rappelons rapidement, que du 23 août 1939 au 22 juin 1941, le PC « F » a soutenu « le pacte des diables » Hitler/Staline, en refusant de défendre le sol de la Patrie, puisque son Secrétaire général Maurice Thorez, avait déserté en temps de guerre, début octobre 1939, pour se réfugier en URSS, alliée des nazis, et que les députés communistes ont refusé de s’associer aux hommages rendus à la Chambre des députés, aux soldats français qui étaient sur le Front. Ensuite, après le 22 juin 1941, le PC « F » a totalement contrevenu aux ordres de la Résistance, la vraie, celle qui se battait depuis juillet 1940, en multipliant les attentats individuels, totalement contre productifs et qui affolaient les populations plutôt enclines à aider les résistants, et qui désormais y regardaient à deux fois. Maurice Thorez sera condamné le 28 novembre 1939 à 6 ans de prison et à la déchéance de la nationalité française pour désertion en temps de guerre.  A l’hiver 1940, des anciens députés communistes dont François Billoux se proposeront par écrit, envers Vichy, d’être des témoins à charge, des délateurs, contre les accusés du futur procès de Riom.

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samedi, 21 décembre 2024

Procès de Mazan : défense et illustration de l’avocat lyonnais qui a traité d’hystériques les tricoteuses vocifératrices qui appelaient au sang.  

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Michel Festivi 

Je veux revenir sur ce procès fleuve de Mazan, qui m’a laissé de nettes mauvaises impressions à plusieurs niveaux. On a entendu pendant des semaines et des semaines, de soi-disant féministes qui ont éructé leur haine des hommes sur toutes les chaînes de radios et de télévisions, profitant d’une couverture médiatique exceptionnelle dans tous les sens du terme.

On a voulu nous faire croire, que ce procès hors norme, devait être l’occasion de tordre le cou à un soi-disant patriarcat, et qu’une nouvelle conception révolutionnaire de l’homme essentiellement par une rééducation maoïste à la chinoise, devait être entreprise à marche forcée. Tout cela procède bien sûr d’un montage médiatique évident. Il fallait absolument faire taire les contradictions « féministes », de celles qui ne partent pas en guerre contre les vraies violations du droit des femmes, notamment des conceptions qui refusent l’autonomie des femmes, qui doivent rester de sous-citoyennes, qui même peuvent être corrigées. Rarement, nos « féministes » de service à la mode gauchiste et islamiste, ont attaqué ceux et celles qui promeuvent par exemple, le port du voile ou du burkini, et rarement nos Sandrine Rousseau ou nos Clémentine Autain ont vitupéré contre l’islamisme qui place les femmes, systématiquement, en position consubstantielle d’infériorité, en position d’êtres humains voués à se maintenir au rang de citoyens de seconde zone, les multiples versets et sourates du coran sont pourtant là pour en attester, et ce qui se passe en Iran, en Afghanistan, au Pakistan et dans d’autres joyeuses contrées sont là pour en témoigner, sans compter ceux et celles qui répandent cette idéologie en France et en Europe, sous le couvert mensonger de la liberté des femmes.

De plus, si Madame Pélicot  a vécu des moments atroces, et a été victime d’agissements criminels de la part son mari et de ceux qui ont participé à ces scènes insoutenables de viols ou d’agressions sexuelles, lui causant des préjudices irréparables ainsi qu’à sa famille, il n’empêche qu’il s’est agi avant tout du procès de la perversion morale et sexuelle d’hommes, perversions aussi vieilles que le monde est monde, et non pas, comme les milieux « bien-pensants », ont souhaité aussi nous l’inculquer par la force des commentaires totalitaires, d’une exception occidentale voire française, qu’il faudrait à tout prix éradiquer par des moyens les plus dictatoriaux qui soient. Non, tous les hommes ne sont pas de violeurs, très loin s’en faut.  

Enfin, j’ose l’avouer, et surtout à cause de son statut plus qu’incontestable de victime, la voir tous les jours pendant toutes ces semaines, être filmée devant les caméras de télévision du monde entier, à son corps défendant peut-être, saluant ses fans, recevant des fleurs et des acclamations, m’a laissé une sensation bizarre. Certes, c’était son droit le plus absolu de refuser le huis clos. Certes, une victime n’est pas obligée de se tenir prostrée et recroquevillée dans sa douleur, elle a bien le droit d’exprimer ses souffrances et de les extérioriser comme elle l’entend, ce qui est sans doute la meilleure des thérapies pour exorciser aussi bien que possible cette tragédie familiale unique en son genre. Cependant cette profusion médiatique débordante, même si cela n’était pas de son fait, m’est apparu, à bien des égards, quelque peu stupéfiante.

Maintenant que ce procès est derrière nous, malgré d’éventuels appels, je voudrais soutenir Me Christophe Bruschi, avocat au barreau de Lyon, défenseur de l’un des 51 accusés de ces viols ou agressions sexuelles, son client ayant été condamné à 3 ans de prison, dont deux avec sursis, la peine la plus légère comme l’écrit Le Figaro, si tant est que l’on puisse employer cette expression, pour tous ceux qui ont comparu comme accusés.

Je ne connais pas du tout cet avocat, mais il a montré une détermination et un courage certain, en se rendant à la fin de la dernière audience, au dehors, auprès de cet aéropage de « féministes » exacerbées qui vociféraient des insultes à l’encontre de tous les condamnés, réclamant encore plus de sévérité, comme ces tricoteuses qui à la Convention dans les années 1792-1794, exigeaient du sang, encore du sang. Les interpellant « Ah, les tricoteuses », il a judicieusement souligné vouloir utiliser cette expression historique bien connu, de ces excitées, qui pendant les heures noires de la Révolution « étaient assises en face de la guillotine, qui tricotaient, et n’entendaient qu’une chose que la guillotine tombe ». Comme le rapporte Le Figaro du 21 décembre, relevant ses propos « Effectivement, je les ai appelées les tricoteuses mais pas toutes les femmes, loin s’en faut », fustigeant à juste titre ces militantes assoiffées de vengeances « qui font le buzz et sont dans la haine ».

On a connu les mêmes effarements au moment des procès des collaborateurs, après la Libération ; lors des procès de Moscou, ou de Berlin, devant le Tribunal nazi du Peuple ; des scènes d’une violence inouïe lorsqu’en Chine communiste, pendant la révolution culturelle, les gardes rouges martyrisaient à mort ceux et celles considérés comme « des ennemis du peuple » lors de séances de dénonciations collectives.

Cet avocat a été traité de tous les noms sur les réseaux sociaux, rabaissé jusqu’à terre. Même l’ânonneur de texte, celui qui parvient à peine déchiffrer une page d’écriture, comme s’il avait appris à lire tout récemment, et qui a reconnu lui-même n’avoir que très peu de culture, l’inénarrable, le militant révolutionnaire Sébastien Delogu, a cru devoir outrager cet avocat qui « ferait honte à la France et à son métier ». On pourrait très facilement lui retourner ce compliment, lui qui fait honte à sa fonction, et qui ose invectiver ceux qui n’ont pas l’heur d’être de son avis. Bien entendu, le Bâtonnier de Lyon s’est empressé de déclarer qu’une procédure déontologique aurait été ouverte, à l’encontre de cet avocat, sur dénonciation, comme aux pires heures de l’histoire de notre pays. J’imagine, que pendant toutes ces semaines, il a dû subir les insultes de ces populaces parce qu’il représentait la défense d’un accusé, les gauches nous ayant pourtant assez répété que tous criminels, même les pires, devaient être défendus.

Me Bruschi n’a fait à mon sens que rappeler une vérité historique. Ces cénacles de vocifératrices sont le symbole d’un totalitarisme politique et représentent tout le contraire de la Justice. Elles n’avaient pour seule justification, que de faire pression sur les magistrats, par l’intermédiaire de l’opinion publique et des médias. Mais toujours ce « féminisme » à sens unique, ces deux poids, deux mesures. C’est Danton, qui voyant que sa tête allait être coupée, avait le premier, lancé au Tribunal révolutionnaire « lorsque la politique entre dans le prétoire, la justice en sort ». Et Danton était bien placé pour faire cette remarque, lui qui de manière prémonitoire avait dit « Soyons terribles, pour dispenser le peuple de l’être. ». Me Bruschi n’a fait que revenir sur cette évidence, mais comme le rappelle aussi la chanson populaire « il a dit la vérité, il doit être exécuté ». Je n’ose pas imaginer le Barreau de Lyon se mobiliser aussi rapidement contre un avocat, qui ayant défendu un terroriste meurtrier par exemple, serait aller morigéner une foule qui demanderait justice en souhaitant les sanctions les plus lourdes, non, je n’ose pas l’imaginer.     

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mardi, 17 décembre 2024

Julien Dray, les larmes de crocodile de la repentance, du trotskisme à Cnews

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Michel Festivi 

Julien Dray (ci-dessus dans les années 1970 - NDLR SN) est l’archétype, le symbole des influences qui font qu’aujourd’hui, notre pays est totalement gangréné par l’islamophilie et l’islamisation. Avec la complicité active de François Mitterrand et du Parti socialiste, ces hommes venus du trotskisme, ont envahi le vieux Parti socialiste, l’ancienne SFIO, pour le transformer en fer de lance des alter mondialistes d’abord, puis de toutes les luttes pour faire progresser tous les abandons qui ruinent la France, les français, ses coutumes, ses mœurs, ses traditions.

Un portrait (amical) au demeurant lui est dressé par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 décembre, au prétexte de la sortie de son livre (Qui est Mélenchon ? - chez Plon), qui serait une charge contre son ancien camarade des combats gauchistes, et de tous ces lambertistes et communistes internationalistes qui, comme une pieuvre, ont enserré le Parti socialiste pour mieux l’anéantir et en faire un bastion de l’islamo-gauchisme échevelé, avec la complicité active de bons nombres de barons du parti, d’éléphants comme on les nommait.

Il est bien facile aujourd’hui de venir pleurer des larmes de caïman sur une gauche idéalisée et perdue, quand on a tout fait pour détruire tous les liens qui rattachaient encore et le PS et le PCF avec une classe populaire traditionnelle, ouvrière, travailleuse, désireuse que ses fils et filles montent dans la hiérarchie sociale et qui respectait l’ordre, la loi et refusait toutes les déviances sociétales, ayant alors la valeur travail chevillée au corps, que les pères donnaient en exemple à leurs fils et filles. D’ailleurs, toute cette clientèle électorale est passée, peu ou prou, avec armes et bagages au FN puis au RN, la sociologie politique le prouve, il suffit d’analyser une carte électorale des années 1970 et la comparer avec une de nos jours.

Car l’un des fondateurs de SOS-racisme, en octobre 1984, a ardemment participé à cette emprise diabolique sur la gauche française. Alexandre Devecchio dans son article, cite François Margolin, « SOS-racisme est porteur d’une partie du « merdier » actuel. Mais Juju (le surnom de Dray) n’arrive pas à se l’avouer car cela voudrait dire qu’il a gâché une partie de sa vie ». Cela a surtout gâché et gâche nos vies, à nous français, et c’est beaucoup plus grave et préoccupant. Comme le souligne Alexandre Devecchio « l’association a incontestablement joué un rôle dans la fragmentation de la France », je dirai quant à moi, qu’elle a joué un rôle mortifère aussi dans l’islamisation de la France. D’ailleurs Dray reconnait qu’il n’a rien vu venir, en 1989, lors de l’affaire des foulards à Creil.

Car, « la dérive racialiste et antisémite de la gauche Insoumise qu’il combat aujourd’hui était peut-être déjà en germe dans le mouvement antiraciste des années 1980. » (dixit Devecchio). Comme il le souligne, le mouvement a été soutenu et amplifié par François Mitterrand, qui a rompu avec le socialisme traditionnel pour le nébuleux et trompeur concept « d’antiracisme », et qui a largué l’ouvrier français pour l’immigré comme le fait ressortir Devecchio, pour le fantasme mais mortifère slogan : United Colors of Benetton, et tout cela a été renforcé par les BHL, Marek Halter, Harlem Désir, Michel Boujenah, Coluche, Guy Bedos, Balavoine, Cabrel, comme lors du meeting monstre du 15 juin 1985, place de la Concorde.

Julien Dray, fait parti de cette cohorte de trotskistes qui ont pris possession du Parti socialiste, avec l’aval de François Mitterrand, comme je le souligne dans un article qui vient de paraître dans Lectures Françaises, du mois de novembre 2024. Il va adhérer très jeune à la Ligue communiste, puis rejoint le syndicat étudiant, Le Mas, que les trotskistes vont gangréner, comme ils vont phagocyter l’Unef-Id. Avec les Christophe Cambadélis, Jean Luc Mélenchon, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Benjamin Stora et bien d’autres, ils seront plusieurs centaines à laisser officiellement les rives du trotskisme pour le Parti socialiste, plus porteur de postes juteux et de possibilités de carrières. Julien Dray et Harlem Désir seront reçus à l’Elysée par Mitterrand en 1986, qui offrira à Dray, une circonscription en or dans l’Essonne, la 10e circonscription, lui permettant d’être élu de 1988 à 2012, virant au passage un autre candidat que le PS avait déjà désigné.

Mais ces « damnés de la terre », ne sont pas non plus contre l’argent roi, le blingbling des années 1980/1990 monté en épingle par un Bernard Tapie par exemple. Dray qui sera de tous les combats contre une gauche raisonnable et social-démocrate, avec JL Mélenchon et son groupe, La Gauche socialiste, sera mis en cause pour l’achat d’une montre d’une valeur de 250 000 francs, dont 150 000 francs payés en liquide, l’affaire sera classée sans suite par la justice. D’autres enquêtes auront lieu, pour abus de confiance, portant sur des mouvements de fonds suspects, à partir des comptes de plusieurs associations de gauche. Une enquête publiée par Paris Match en 2009, reviendra sur ces affaires d’achats de montres de luxe, qui ne fera pas l’objet de poursuites. Le journal Le Monde, du 16 décembre 2009 indiquera que Julien Dray a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, portant sur une seule somme de 7000 euros, les autres sommes contestées auraient été remboursées, sans plainte desdites associations, et le Parquet ne poursuivra pas.  

Ne soyons donc pas surpris du tout, si aujourd’hui le PS, le PCF, les François Hollande, Lionel Jospin, et autres ont rejoint ou défendent LFI qui appuient ceux qui veulent détruire Israël, et qui batifolent avec les pires des extrêmes, pour de basses raisons électoralistes, pour conserver leurs prébendes et leurs émoluments. 

Héraut « de la génération morale », du camp du bien contre les salauds des fascistes d’extrême droite, selon la phraséologie gauchiste, Julien Dray fait son beurre aujourd’hui sur Cnews. Il serait, selon Devecchio, révulsé désormais par la Gauche Insoumise, avec son flirt antisémite. Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, on ne peut qu’être dubitatif néanmoins. Car il a fallu les évènements tragiques du 7 octobre 2023, pour que les yeux se décillent enfin, chez certains de nos compatriotes qui étaient enlacés dans les bras du communautarisme et de l’islamisme. Comme tous ces vrais-faux (?) repentis, cela me laisse un goût amer. Je préfèrerais toujours les vrais combattants de l’anti-gauchisme, de l’anti-communisme, de l’anti-islamisme, ceux qui ont eu tort d’avoir raison trop tôt, et qui prennent tous les coups.   

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dimanche, 15 décembre 2024

Défendre les révoltes iraniennes, c’est lutter contre l’islamisme en France

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Michel Festivi 

Le régime totalitaire théocratique iranien, vient de voter une nouvelle loi pour durcir les sanctions contre ceux et celles qui refusent l’application des oukases islamistes, inspirés par la charia. Pour contrer les révoltes contre le port du voile qui se multiplient en Iran, le pouvoir, désormais aux abois, notamment par la perte du régime Syrien qui le laissait opérer au Liban, vient d’édicter des mesures terribles. Un pouvoir aux abois est d’autant plus féroce qu’il sent que la situation peut lui échapper. Le reporter du Figaro, Georges Malbrunot, vient de titrer le 13 décembre : « En perdant la Syrie, l’Iran a vu sombrer son « axe de résistance ».

Cette loi dénommée « sur la protection de la famille par la promotion de la culture du hijab et la chasteté », devait entrer en vigueur le 13 décembre, à peine plus de deux ans après l’exécution de Mahsa Amini, Kurde iranienne de 22 ans. Elle contient 74 articles, et prévoit de très lourdes amendes contre celles qui ne porteraient pas le foulard réglementaire, pouvant aller jusqu’à 20 mois du salaire moyen iranien (selon les sources, ce salaire serait de 325 à 515 dollars par mois). Cette amende devra être réglée dans les 10 jours, sinon celles qui ne paieront pas pourront se voir interdire de sortir d’Iran ou privées de certains services publics et se voir refuser de passer leur permis de conduire par exemple.

Des peines complémentaires de prison, de flagellation (la flagellation est prévue dans le droit islamique), voire de mort pour les plus récalcitrantes sont instituées. Les entreprises qui acceptent des femmes ne portant pas le voile, des chauffeurs de taxis, des restaurants, des bars etc. pourraient aussi subir de lourdes sanctions pénales. Et les juridictions islamiques ne connaissent pas le laxisme généralisé de nos juridictions françaises. Cette loi Big Brother a tout prévu, par la mise en place de caméras et l’utilisation de l’intelligence artificielle, procédés capables de détecter des photographies sur les réseaux sociaux, l’Iran comme la Chine communiste n’hésitent pas dans les techniques totalitaires les plus élaborées.

La « promotion ou la propagation de la nudité, de l’indécence, du dévoilement, ou de mauvaises tenues vestimentaires » en collaboration avec des groupes étrangers sont désormais passibles de 10 ans de prison et de 12 000 dollars d’amende, les récidivistes écoperont de 15 ans de prison et de 22 000 dollars d’amende. La mort peut être même prononcée en cas de « corruption sur terre », principe purement islamique. Peuvent aussi être condamnées à mort, les femmes qui envoient d’elles des vidéos à des médias étrangers, comme celles qui militent contre le port du voile.

L’importation et la vente de vêtements, de statues, de poupées, de mannequins, de tableaux, de livres ou de magazines « promouvant la nudité, l’indécence, le dévoilement et les mauvaises tenues » sont interdites et sévèrement réprimées. L’impunité totale dans les moyens coercitifs pour réprimer toutes celles qui conviendraient à la loi est désormais permise.

Pour l’instant c’est le silence radio de la communauté internationale, des instances européennes, des politiques en France. Pourtant, lutter contre ces atteintes majeures aux droits humains est un impératif pour nous français et européens. En effet, il ne se passe pas un jour, ou nos islamogauchistes de chez nous, les Sandrine Rousseau, les Manon Aubry, les JL Mélenchon, toute la clique du Nouveau Front populaire, socialistes et communistes inclus, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS racisme, et d’autres associations militantes dans l’immigrationisme, viennent nous affirmer que les filles ou femmes qui portent l’hidjab ou le voile, c’est leur choix volontaire, c’est leur liberté. Même Emmanuel Macron l’a proclamé lors d’une visite en banlieue. On préfère éructer contre les installations de crèches dans certaines mairies, qui représentent certainement un danger considérable pour la sécurité, comme à Perpignan, Beaucaire ou Béziers !

Or cela est archi-faux, ces filles sont soit manipulées par la mouvance islamiste, par les frères musulmans notamment, soit elles savent pertinemment qu’elles entendent être le fer de lance de l’islam en France, beaucoup aussi sont soumises à leurs familles et aux lois du groupe qui sont totalisantes en islam. Tant que nos gouvernements ne prendront pas la mesure de ce phénomène mortifère pour notre société, elles et ils avanceront leur pions, soutenus par tous les islamistes qui sévissent en France et qui entendent en finir avec nos lois, nos coutumes, nos mœurs, nos traditions. L’exemple iranien est le miroir de ce qui peut nous arriver, de ce qui est en train de nous arriver.

Récemment, une courageuse chanteuse iranienne, Parastoo Ahmadi a publié sur sa chaîne YouTube un concert d’une trentaine de minutes, où elle apparaît dévoilée, dans une longue robe noire découvrant ses épaules, crime majeur désormais en Iran, chantant des chansons traditionnelles iraniennes. Le pouvoir a aussitôt annoncé l’ouverture d’une procédure judiciaire, elle risque très gros. Elle ne sera pas soutenue par toutes nos militantes féministes à la sauce islamogauchiste, les femen sont aux abonnés absents, elles préfèrent profaner des Églises.

Justement, car tout est lié, un rapport d’Europol vient préciser que les principales attaques terroristes en Franc et en Europe concernent le djihadisme. Sur 426 individus arrêtés en Europe pour ders infractions terroristes en 2023, 334 étaient liés à l’islamisme. Cela représente « une augmentation significative » dixit Europol, puisqu’en 2021 et 2022, avaient été interpellés 260 et 266 djihadistes. Europol balaie le mythe des attaques de « l’ultra droite », avec seulement deux affaires en 2023, contre 6 en 2021. (Cf le Figaro du 12 décembre dernier). Cette agence note que la lutte contre le djihadisme se complique à mesure que l’idéologie islamiste se diffuse. Le rapport insiste « En Europe, les milieux djihadistes opèrent sans hiérarchie et sans structure de commandement...Les cellules terroristes se composent au sein des cercles familiaux ou amicaux, avec des connaissances ayant déjà des liens avec des groupes djihadistes étrangers ». Cette même étude souligne le très net rajeunissement des radicalisés, parfois à peine âgés de 14 ans. Les prédicateurs radicaux sur les réseaux sociaux font florès, sans être inquiétés, opérant depuis l’étranger. 

Mais en France, nos gouvernants sont aveugles et sourds, en Europe aussi bien souvent. Or, seules sont perdues d’avance, les batailles qu’on ne livre pas.

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vendredi, 13 décembre 2024

Retour sur la panthéonisation de Marc Bloch, la vérité contre les mensonges en histoire

Marc Bloch — Wikipédia

Michel Festivi 

Marc Bloch, dont la dépouille sera prochainement transférée au Panthéon, était incontestablement un homme de gauche, un républicain, comme on aurait pu le qualifier avant-guerre. Mais il ne pouvait pas être un suppôt des communistes, car il luttait pour la vérité en histoire, alors que les communistes ou leurs alliés, n’ont cessé et ne cessent depuis toujours de répandre les constructions mémorielles mensongères, les falsifications, pour apparaître immaculés, dans « le camp du bien », contre tous ceux qui entendent les combattre et ainsi les reléguer dans le « camp du mal ». 

De façon prémonitoire, alors que l’on ne parlait pas spécialement de Marc Bloch lorsque j’ai écrit et publié aux éditions Dualpha, mon livre en mai 2024, La désinformation autour du Parti communiste « français », je l’ai évoqué justement dans mon épilogue. J’ai souhaité faire une comparaison entre la vérité et le mensonge historique des communistes. Lénine dès 1920, dans son livre, La maladie infantile du communisme, avait fait l’apologie du mensonge, une sorte de taqiya à la sauce rouge « Il faut...user même en cas de nécessité de tous les stratagèmes, user de ruses, adopter des procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité…pour y accomplir la tâche communiste ». Les islamogauchistes, les Lfistes, les gauches d’aujourd’hui en ont pris graine et suivent à la lettre cet axiome.

Ce mensonge, promu au rang de dogme, Marc Bloch l’a pourfendu pendant toute sa vie par ses écrits. Dans son Testament datant de 1941, il mettait en pièce tous ceux qui ne feront que mentir et travestir les faits pour masquer leurs mauvaises actions « Je tiens la complaisance envers le mensonge, de quelques prétextes qu’elle se pare, pour la pire lèpre de l’âme ». Il rejoignait en cela un autre historien de gauche, Albert Mathiez, un très court temps communiste, démissionnaire du Parti en 1922, professeur d’histoire et qui avait lancé dans La Réaction thermidorienne écrit en 1929 « Si l’histoire est la politique du passé, ce n’est pas une raison, au contraire, pour qu’elle devienne l’humble servante de la politique ou plutôt des politiques du présent. Elle n’a de raison d’être que si elle dit en toute indépendance ce qu’elle croît être la vérité. Tant pis pour ceux que cette vérité blesse ! Ou plutôt tant mieux, car c’est peut-être une des conditions du progrès ».

C’est ainsi que les communistes ou leurs séides n’ont fait qu’enfiler mensonges après mensonges depuis 1920 jusqu’à aujourd’hui. Mensonges sur le régime bolchévique qui ne fut qu’un totalitarisme sanglant et cela dès la fin 1917, par la création de la Tchéka et des camps de concentration ; mensonges sur le fait de nier, aujourd’hui encore, les cent millions et plus de morts que leur idéologie a engendré ; mensonges sur l’engagement des communistes « français » auprès des nazis en soutenant le pacte d’alliance Hitler/Staline ; en faisant procéder aux sabotages des matériels pour la défense nationale ; en prenant langue avec les autorités allemandes pour faire reparaître leurs presses et faire revenir les maires communistes déchus dans leurs mairies, employant les procédés les plus vils dont l’antisémitisme pour complaire à leurs maîtres ; mensonges des communistes sur leurs appels à la résistance, qui n’ont jamais existé que dans leur imagination ; mensonges encore sur leurs nombres de fusillés et sur le fait que leur futur chef soit allé travailler volontairement en Allemagne en décembre 1942, dans une usine qui participait directement à l’effort de guerre nazi ; on pourrait multiplier les exemples à l’infini, s’agissant des massacres Berlin-Est en 1953, de Budapest en 1956, de Prague en 1968, Kaboul en 1979, de Gdansk en 1980 et 1981 etc..., Georges Marchais affirmant encore le 12 novembre 1989 que le bilan des pays de l’Est était « globalement positif », lors d’un Club de la presse d’Europe 1.

Oui, les communistes et leurs affidés entendent que leurs mensonges deviennent « L’humble servante » de leur politique criminelle, comme le fait de prétendre qu’ils n’avaient aucuns liens financiers avec Moscou ou la IIIème internationale, alors qu’il a été prouvé par A+B, par des documents tirés des archives soviétiques, qu’ils ne pouvaient se maintenir que par les dons financiers et matériels considérables venant de la Place Rouge : ( Cf L’argent caché de Moscou, l’histoire la plus secrète du PCF,  de Victor Loupan et Pierre Lorrain publié chez Plon en 1994). 

C’est contre tous ces mensonges, implicitement, que Marc Bloch s’est battu. Il né en 1886 à Lyon, il est issu d’une famille juive alsacienne peu voire pas pratiquante, qui opte en 1870 pour la France contre l’Allemagne. Élève brillantissime, il intègre l’école normale supérieure de la rue d’Ulm en 1904, et est reçu à l’agrégation d’histoire et de géographie en 1908. Il suit ensuite pendant deux ans des cours aux facultés de Berlin et de Leipzig, parlant couramment l’allemand et plusieurs autres langues, pour ensuite entamer une carrière de professeur de lycée puis d’université. Mobilisé comme sergent d’infanterie en 1914, il se battra courageusement, devenant chef de section puis capitaine, recevant la croix de guerre avec 4 citations, outre la Légion d’honneur.

En 1919, il est nommé maître de conférences comme professeur d’histoire. Sa thèse de doctorat, il la soutient sur l’affranchissement des populations rurales de l’Île- de- France, en 1920, puis écrira de nombreux ouvrages et des milliers d’articles, fondant avec son collègue Lucien Febvre les fameuses Annales d’histoire économique et sociale, qui bouleverseront les méthodes d’enseignement de cette matière, insistant sur la nécessité de connaître les contextes économiques, juridiques, sociaux des périodes étudiées.  

En 1939, alors qu’il est professeur à la Sorbonne, qu’il est marié et père de 6 enfants, qu’il a 53 ans et qu’il souffre de polyarthrite, il demande à combattre de nouveau et sera affecté au service des essences, sa conduite lui vaudra d’être cité à l’ordre du corps d’armée. Traumatisé par la défaite massive française en mai et juin 1940, il écrira sur le vif son livre le plus connu, L’étrange défaite, qui ne sera publié qu’après sa mort en 1946, livre dans lequel il fustige les politiques et les militaires de la IIIème république qui ont totalement failli à leurs devoirs.

En tant que juif, il est exclu de l’université suite aux statuts des juifs d’octobre 1940, pris par le régime de Vichy. Mais ce que personne ne vous dira, et que je n’ai pas lu dans les différents articles qui lui sont actuellement consacrés, c’est qu’il fut soutenu et aidé par un pétainiste, un ministre du Maréchal Pétain, secrétaire d’état, Jacques Chevalier, qui le rétablira dans ses fonctions pour services exceptionnels rendus à la France, en janvier 1941, et il sera nommé à la faculté de Montpellier. Nulle part non plus on vous dira que le même très pétainiste Jacques Chevalier, lui fournira, le 24 février 1941, un ordre de mission afin qu’il puisse aller aux USA, pour une fonction d’études, en réalité pour qu’il se sauve, lui et sa famille, avec son épouse, sa vieille mère et ses six enfants. Marc Bloch refusera d’en faire usage, ne voulant pas abandonner sa mère très malade et incapable en fait de faire ce trop long voyage. Georges Mandel connaîtra, peu ou prou, le même destin en refusant l’avion que Churchill avait mis à sa disposition le 17 juin 1940, pour gagner l’Angleterre.

Marc Bloch va s’engager en Résistance en 1943, après l’invasion de la zone libre, et deviendra l’un des chefs lyonnais de Franc-Tireur, puis des Mouvements Unis de la Résistance. Arrêté le 8 juin 1944, place du Pont à Lyon par les services gestapistes de Klaus Barbie, il sera torturé, puis finalement fusillé le 16 juin 1944, avec 27 autres résistants. Son épouse mourra le 2 juillet 1944 à l’hôpital de Lyon. 

Comparant nazisme et communisme, l’académicien Alain Besançon, qui avait écrit un opuscule saisissant, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, en 1998, avait énoncé que le communisme était plus dangereux que le nazisme « plus dangereux parce que l’éducation communiste est insidieuse, progressive, elle déguise en actes bons les actes mauvais, qu’elle fait commettre. Tout le monde en effet, peut prendre virtuellement, d’un moment à l’autre, la qualité d’ennemi. Le nazisme désignait à l’avance ses ennemis. »

Déguiser en actes bons, les actes mauvais, qualifier d’ennemis, ceux qui les combattent, c’est finalement toute l’histoire des communistes et singulièrement des communistes « français » de 1917 à aujourd’hui, allez sur les sites du PC « F », vous y trouverez toujours les soutiens aux pires tyrans, Castro, Maduro et Chavez, grands amis de JL Mélenchon, la Chine communiste, la Corée du Nord et autres joyeuses contrées.

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mercredi, 11 décembre 2024

Les combattants Kurdes nous alertent : Recrudescence du danger islamiste sur la France

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Michel Festivi 

Dès que le régime de Bachar al-Assad est tombé, ce qu’aucun spécialiste auto-proclamé des plateaux de télévisions n’avait prévu au demeurant, les commentaires obligés sont venus mettre en avant le fait que les nouveaux maîtres seraient des d’islamistes « modérés », qui désormais se montreraient plus nationalistes qu’islamistes. Toute cette litanie c’est immédiatement répandu et j’ai même entendu ce dimanche soir sur Cnews, dans l’émission d’Éliot Deval, un de ces soi-disant expert nous abreuver d’un discours lénifiant à l’eau de rose. Comme s’il existait des islamistes modérés, vaste blague ! Après la bluette des « talibans modérés », celle des « islamistes modérés » !

Il faut prendre connaissance de l’entretien du Procureur national antiterroriste Olivier Christen (Le Figaro du 10 décembre), pour s’apercevoir que nos autorités sont très loin de mesurer ce danger islamiste, et qu’ils sont dans le brouillard le plus complet.

En cette matière, je préfère me fier à ceux qui connaissent réellement le terrain, ceux qui ont combattu sur place et qui ont une vision réelle et non idyllique de salonards. Et qui mieux que les soldats Kurdes, ou d’anciens des forces Kurdes. C’est ainsi, que pour le Figaro magazine, une tribune vient d’être signée par six d’entre eux. Ces derniers ont ferraillé en Syrie de 2015 à 2019, comme volontaires dans les unités combattantes du YPG, fer de lance des forces démocratiques Syriennes (FDS). Les Kurdes, souhaitent depuis la fin de la première guerre mondiale, créer un état Kurde, dans le nord de la Syrie, une partie de la Turquie et de l’Irak, ce qui ne serait que justice. Cela leur avait d’ailleurs été promis en 1919, puis les européens les ont lâchement abandonnés, notamment la France et les Anglais.

Les Kurdes sont les ennemis jurés des islamistes et d’Erdogan qui veut les anéantir. Ils écrivent dans ce plaidoyer anti-islamiste « Ce sont ces mêmes FDS qui, au prix de lourdes pertes et de combats acharnés, sont parvenus à éliminer le califat de l’état islamique au début de l’année 2019 ». Mais ils lancent un cri d’alerte « La satisfaction légitime que la fuite d’un tyran sanguinaire ...suscite ne doit pas nous illusionner sur la nature de ceux qui l’ont chassé du pouvoir et souhaitent aujourd’hui le remplacer-une coalition de rebelles et djihadistes recyclés d’Al-Qaida, Al-Nostra et Daech ».

Ils mettent en relief que sur le terrain, - ils ont gardé de nombreux contacts-, personne ne croit à une prétendue modération d’Al-Jolani. Car les troupes de ce dernier « ont pratiqué massacres d’ethnies, de minorités religieuses, d’homosexuels, d’esclavage sexuel. ». La seule différence, relatent-ils judicieusement, tient au rythme de leur agenda, dictée par la Turquie, qui est la grande gagnante en l’occurrence. Car le Sultan d’Ankara, qui soutient partout les islamistes sunnites, et qui ne rêve que d’une Grande Turquie, retour d’une sorte d’Empire Ottoman, a comme objectif « la disparition du Rojava, l’autonomie de fait gagnée par les Kurdes dans le nord de la Syrie ».

Leur crainte très affirmée est que cette enclave Kurde disparaisse et que les combattants de Daech détenus par ces mêmes Kurdes soient libérés, soit plus de 50 000 islamistes, actuellement prisonniers dans les camps de Roj et de Al Hol. Si cela se produisait « les islamistes pourront lever l’impôt, recruter de nouveaux combattants, reconstruire des camps d’entraînement, et utiliser leur territoire sanctuarisé pour déstabiliser la région et planifier de nouvelles attaques contre l’Occident. »

Ils lancent donc un appel au peuple français et à ses dirigeants à prendre conscience de ces enjeux. C’est là que le bât blesse. Depuis des lustres nos gouvernants ont tout fait à l’envers. Hafez al-Hassad avait fait assassiner notre ambassadeur et nos soldats en 1981/1982, Mitterrand n’a pas réagi. Et ainsi de suite, toute notre politique du Moyen-Orient n’a été qu’un fiasco. On se rappelle de la Lybie et des élucubrations Sarkozistes à la sauce BHL. Hollande et Macron, par leur politique immigrationniste débridée, ont été incapables de nous protéger et nous n’avons jamais eu autant d’attentats islamistes en France. Dernièrement, Macron s’est empressé d’épauler implicitement le Hamas et le Hezbollah en reportant toutes ses foudres sur Israël qui a porté les coups les plus sévères jamais donné aux soutiens de l’Iran.

Comme l’indiquent Jean Chichizola et Paule Gonzalès dans Le Figaro « Le triomphe des rebelles en Syrie rebat les cartes de la menace islamiste en France ». Car il faut savoir décrypter les messages que l’on nous envoi. C’est ainsi que al-Jouni a salué, dimanche 8 décembre, dans la mosquée des Ommeyades, tout un symbole, « une victoire historique pour la région et pour la nation islamique ». Car il n’y a pas d’état nation en islam, il n’y a que la communauté des croyants, qui doit s’étendre sur le monde entier. Comme le soulignent les deux correspondants du Figaro « La chute de Damas serait donc le triomphe de l’oumma, la communauté islamique mondiale. ». Comme l’a fait valoir anonymement une source antiterroriste française « Cette liberté retrouvée peut faire craindre des retours incontrôlés en France. ». Le citoyen français peut avoir toutes les craintes, nous ne sommes pas défendus.   

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lundi, 09 décembre 2024

Les menaces se multiplient en France, ce n’est pas innocent.

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Michel Festivi 

Il ne se passe pas un jour, où un enseignant, un policier, un gendarme, voire un citoyen lambda ne soit menacé. Il faut souligner, que les très rares fois où ces individus sont repérés et comparaissent devant la justice, les condamnations sont la plupart du temps bien peu sévères, voire insignifiantes, quand ils ne sont pas purement et simplement relaxés.

L’une des dernières affaires en date s’est produite dans la paisible ville de Saint Claude, dans le Jura, ville réputée pour ses pipes en bois, tant vénérées par Georges Brassens. Une enseignante du lycée Pré Saint -Sauveur, qui avait fait visiter à ses élèves de seconde, une exposition de dessins de presse, a reçu des menaces et a dû être placée sous protection fonctionnelle avec accompagnement juridique, psychologique et administratif et a été mise en arrêt de travail.

L’exposition se tenait au Centre de Documentations et d’Informations (CDI) de l’établissement, et apprend-on, qu’un élève aurait été choqué par un dessin de presse caricaturant le chef turc, ami des islamistes et pourfendeur des Kurdes, Recep Tayyip Erdogan, qui a applaudi à la nouvelle donne en Syrie.

L’élève en question s’en serait plaint à sa famille, et c’est à la suite de cela que les menaces auraient été mises en œuvre. Cela a été confirmé par le rectorat de la région académique de Bourgogne-Franche-Comté et par l’académie de Besançon auprès de La Voix du Jura, selon un article du site The Epoch Times du 6 décembre 2024.

Une plainte a été déposée, tant à titre individuel par l’enseignante, qu’au nom de l’institution par la Direction des services départementaux de l’Education nationale. Selon une autre source, (Tf1 info du 6 décembre), c’est un élève de seconde qui aurait pris en photo cette caricature et ce serait la mère de cet élève qui aurait appelé le lycée en tenant « des propos outrageants, politiques et vindicatifs ». L’enseignante aurait aussi été agressée par un personnel de l’établissement scolaire, selon cette même source. On s’empresse de souligner du côté de l’administration, tout absence de lien avec la religion, et on met en exergue de vieux litiges entre cette enseignante et cette famille, une sorte de contexte explicatif. N’empêche, menacer une enseignante pour la vision d’une simple caricature d’Erdogan, au milieu de plusieurs autres, est particulièrement significatif d’une volonté de terroriser, et d’une régression culturelle abyssale, qui prouve la non-intégration d’une frange très importante de la population, à nos libertés, nos traditions, nos mœurs, notre histoire.

Il n’échappera à personne, que ce grave incident intervient dans le climat du procès de l’assassinat et la décapitation de Samuel Paty, enseignant supplicié par un islamiste, qui s’était acharné contre ce malheureux qui avait montré à ses élèves diverses caricatures dont une de Mahomet. On vient d’ailleurs d’apprendre, que l’assassin de Samuel Paty, Abdoullahk Anzorov, aurait eu des contacts avec le groupe islamiste HTS, selon une note de 2020, de la sous-direction antiterroriste de Paris.

Répandre la terreur par les menaces, est l’une des tactiques des islamistes. Aujourd’hui, tous les naïfs veulent absolument nous faire accroire, que Mohammed al-Joulani, le patron des groupes islamistes qui ont investi la Syrie, serait devenu un agneau. Il fut pourtant le fondateur du Front al-Nostra, affilié à al-Qaida, ex-compagnon de route d’al-Baghdadi l’un des chefs les plus sanguinaires de l’état islamique. Le journal Le Parisien, avait dans un article d’octobre 2020 établi les liens avec Anzorov et cette organisation islamiste, par échanges sur Instagram, comme le relate Le Figaro, dans un article du 9 décembre. Toujours selon les éléments fournis par Le Parisien, relayés par Le Figaro, Anzorov aurait aussi été en contact avec un autre djihadiste syrien, qui évoluait au sein du HTS.

Il n’aura pas non plus échappé aux lecteurs, que les Talibans afghans ont immédiatement félicités les nouveaux maîtres de Damas, comme le Hamas d’ailleurs. La fable d’islamistes modérés nous est de nouveau resservie, comme après l’entrée des Talibans à Kaboul en août 2021. Il faut prendre très au sérieux chaque menace qui se produit partout en France et se montrer d’une sévérité totale, ce qui est très loin d’être le cas. En tout cas, les Israéliens eux, ne se sont pas laissés bernés par l’arrivée des islamistes en Syrie. Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne vient de déclarer « Ceux qui contrôlent Damas, aujourd’hui sont animés par une idéologie extrême de l’islam radical et c’est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d’armes stratégiques en Syrie ». L’Autriche quant à elle a eu une réaction des plus saines en annonçant suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens et préparer « un programme d’expulsion ». Les pays européens, dont la France, feraient bien de s’en inspirer, l’Allemagne suspend aussi ses décisions sur les demandes d’asile. En effet, les réfugiés syriens n’ont désormais plus aucune raison de rester en Europe, le régime qu’ils maudissaient ayant disparu.

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jeudi, 05 décembre 2024

Lycée musulman et formation des imams, toujours les Frères musulmans.

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Michel Festivi  

Comme l’a démontrée l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler dans plusieurs de ses ouvrages sur le marché halal ou la mouvance frériste, les réseaux des frères musulmans s’étendent toujours et encore et de plus en plus. Deux évènements récents en apportent des indications précises.

La préfecture du Rhône vient d’annoncer qu’elle envisageait de rompre les contrats d’associations entre le groupe scolaire Al-Kindi, fondé en 2007, et l’État. Cet établissement scolaire situé à Décines-Charpieu près de Lyon, pourrait perdre ainsi ses subventions publiques qu’il détient depuis 2012, et les enseignants ne pourraient plus être payés par l’État. On n’en saura plus après une réunion académique qui se tiendra le 12 décembre prochain où le directeur sera entendu.

La préfecture du Rhône a déclaré que « plusieurs rapports académiques contenaient des éléments assez graves pour amener à cette réunion permettant le contradictoire. ». Aujourd’hui, 621 élèves sont présents, répartis dans 22 classes différentes, 80% des classes sont sous contrat d’association.

La procédure ressemble à celle qui a conduit les autorités à résilier le contrat d’association du lycée Averroès de Lille en début d’année. Le couperet était aussi tombé très près pour le collège Avicenne de Nice qui en a réchappé. Le lycée de Décines a reçu le soutien du recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane et de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman, la FNEM. Ce recteur, avait en 2018, réclamé la libération de Tariq Ramadan, alors détenu provisoirement dans le cadre d’une procédure pour viols, la Cour d’Appel de Paris l’avait alors maintenu en détention, il sera libéré par la suite. Kabtane était monté vigoureusement au créneau, pour obtenir l’élargissement de celui qui n’a jamais fait mystère de sa proximité avec la mouvance des Frères musulmans, il est d’ailleurs le petit-fils du fondateur, Hassan-el-Banna. Il avait été interdit de séjour en France en 1995, en raison, selon un journaliste du Point, pour sa proximité avec le frérisme et le ministre de l’intérieur de l’époque, Jean Louis Debré, avait déclaré que le gouvernement avait eu de bonnes raisons de le faire, cette interdiction avait fini par être levée. Sa famille à Genève, avait été suspectée de soutenir le FIS et le GIA. Depuis ses affaires judicaires, qui sont toujours en cours, Ramadan se montre bien plus discret, il vient d’être condamné, en appel, en Suisse, à trois ans de prison dont un ferme pour viol et contrainte sexuelle. Il a aussi été condamné en France en 2020, pour une infraction de presse à une amende et des dommages-intérêts, mais il a fait appel. Il vient d’être renvoyé, par la Cour d’appel de Paris devant la Cour criminelle départementale, pour des viols sur trois femmes, pour l’instant, il est présumé innocent de ces faits.

Autre affaire qui vient d’éclater, la police judiciaire a procédé le 4 décembre, à des perquisitions à L’institut Européen des sciences humaines (IESH), qui sert à la formation des imams, IESH situé en plein Morvan, à Saint-Léger-de-Fougeret, commune de 200 habitants, dans la Nièvre. Une enquête a été ouverte qui porterait sur des soupçons de blanchiment, d’abus de confiance, et de non-respect de l’obligation de déclarer des financements étrangers. Radio France dans un papier a évoqué le chiffre de 300 000 euros, qui pourraient provenir du Qatar. Ces informations ont été confirmées, en la forme, mais pas sur le fond, par Madame le Procureur de Nevers, Cf France info 3, Bourgogne-Franche-Comté- Nièvre.

Pour les autorités judicaires, « l’opération de perquisition a été fructueuse », sans que l’on puisse en savoir plus. En tout cas, le député RN de la circonscription, Julien Guibert a demandé que « cette école des imams de la sphère frériste soit fermée. ». L’IESH conteste toute infraction. Cette organisation a été créée en 1990 par l’UOIF, devenue les Musulmans de France, « une association qui gravite dans l’orbite de la confrérie islamistes », selon ce même article. Pour Le Figaro, aussi, l’IESH est proche des frères musulmans, (article de Jean Chichizola du 4 décembre). Les perquisitions, visant aussi certains responsables, auraient été effectuées en présence d’enquêteurs spécialisés de la Sous-direction antiterroriste.  

Cet IESH, fondé avec l’appui de François Mitterrand, compterait 200 étudiants sur un campus de 11 ha, et il fait partie d’un réseau de plusieurs entités dont une se situe à Saint-Denis, et en 2019, devant une commission parlementaire, un responsable du renseignement avait qualifié cet organisme de « clairement frériste ». Plusieurs procédures ont eu lieu ou sont en cours, et un islamiste tunisien, Ahmed Jaballah, très proche des frères musulmans, avait décidé de son propre chef, de repartir en Tunisie cette année, alors qu’il faisait l’objet d’une OQTF.

Les frères musulmans sont très en pointe dans leur volonté d’imposer le voile à l’école et dans le sport. Ils sont très en pointe pour demander aussi le burkini partout, des menus spéciaux, tous ces symboles islamistes étant une détermination pour parvenir à une domination de la société française au profit d’une islamisation de plus en plus franche. Ils sont aidés en cela par toutes les franges islamogauchistes de la société, associations, partis politiques bien connus, des idiots utiles, des naïfs, des militants de l’islamisme, des tenants d’une chrétienté dévoyée, qui bien souvent se cachent sous les vocables « du vivre ensemble, du pas d’amalgame, d’interdiction de la stigmatisation », qui sont autant d’armes qui entendent abattre notre société, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions.

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lundi, 02 décembre 2024

Michel Festivi, mercredi midi, sur Radio Courtoisie

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Notre Ami Michel Festivi sera présent sur Radio Courtoisie le Mercredi 4 décembre prochain de 12H à 13H30 dans l’émission des historiens dirigée par Philippe Conrad pour parler de son livre « La désinformation autour du Parti communiste « français » ».

Radio Courtoisie cliquez ici

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09:14 Publié dans Michel Festivi, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 30 novembre 2024

Réflexions à propos des 700 viols d’un ancien journaliste de gauche : silence radio !

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Michel Festivi  

L’affaire dite des viols de Mazan a fait et fait la Une de tous les journaux, de France et du monde entier paraît-il, l’ensemble des médias en font leurs choux-gras. Cet horrible fait divers de perversion sexuelle, tourne en boucle sur toutes les chaînes de télévisions, sur toutes les radios. Pour certains, il s’agit d’un fait de société, l’homme est mauvais, malfaisant par nature, il faut changer la société, rééduquer les garçons, modifier complètement les rapports hommes/femmes et mettre fin à un patriarcat dont on peine à entrevoir les prémisses ; pour d’autres, dont je fais partie, il s’agit tout simplement des résultats d’obsessions humaines sadiques, de dépravations aussi vieilles que le monde est monde. Bref, toutes les litanies féministes et gauchistes font de la surenchère dans l’idéologie anti-occidentale, anti homme blanc. Pourtant, dans les années 1970, cette même gauche revendiquait la liberté sexuelle de pouvoir avoir des rapports avec des mineurs, voire des enfants. Que l’on se souvienne à cet égard des pages du Monde, ou de Libération qui exigeaient que des mineurs de 15 ans puissent avoir des relations sexuelles avec des adultes au nom de la liberté débridée, interdit d’interdire, et de dénoncer les lois de l’époque. Le tourisme sexuel dans certains pays dits exotiques a fait des ravages.

Pourtant, il y a parfois des viols d’une cruauté terrible, qui passent au-dessus des radars médiatiques, et le silence radio se fait. Pourquoi ? Ainsi, un ancien journaliste pour France info et de Radio France, Jean-Philippe Desbordes (photo ci-dessus), ancien échotier également au Canard enchaîné, à Charlie Hebdo, Libération et intervenant il y a quelques années pour le magazine Envoyé Spécial, vient d’être condamné à vingt années de réclusion criminelle, le 22 novembre dernier par la Cour d’Assises de l’Ariège, pour avoir violé à plus de 700 reprises, et avec actes de tortures et de barbaries les trois filles de son ex-compagne. Ces viols sont d’autant plus abjects qu’ils ont été commis par personne ayant autorité sur les victimes. Il aurait aussi violé l’une de ses élèves, car il pratiquait « l’Aiki thérapie », une pratique respiratoire de son invention. Il avait aussi écrit des livres, s’installant dans l’Ariège, après sa carrière médiatique dans les années 2000.

La Cour a assorti sa décision d’un suivi socio judiciaire de cinq années après la libération du condamné, sept ans d’injonction de soins et interdiction pour lui d’entrer en contact avec ses victimes et son ex-compagne. Faits d’autant plus scélérats, que l’épouse du violeur, ou sa compagne a aussi été condamnée à cinq ans de prison pour complicité. L’appel étant encore possible au moment où j’écris ces lignes, notre homme et sa complice sont donc encore présumés innocents.

L’une des victimes est venue dire à la juridiction, qu’elle pouvait être violée tous les jours, et a estimé les viols à plus de 700 pour une année ! Elle a déclaré « C’était l’enfer, j’ai subi des viols, de la maltraitance, de la privation de nourriture. » Cet individu, ancien journaliste de gauche, était aussi professeur d’aïkido spécialisé dans la thérapie par le sport, cela ne s’invente pas, c’est par ce biais semble-t-il qu’il pratiquait ses perversions, créant une espèce de dépendance avec ses proies dans le cercle familial ou professionnel. Curieusement, comme le souligne judicieusement Boulevard Voltaire, ces crimes n’ont pas été dénoncés comme étant « de la culture du viol », « du patriarcat » « de la domination masculine », les féministes de tout poil sont restées totalement taisantes, et n’ont pas crié « Sus au Patriarcat ». France Info, qui a publié plus de 50 articles sur l’affaire Pélicot, n’a quasiment pas donné la moindre information sur les faits reprochés à son ancien journaliste, bizarre non ? Serait-ce France désinformation ? Certes, nous dira-t-on, il avait quitté cette profession en 2006, et que l’on n’est pas responsable des perversions secrètes de ses journalistes, dont acte.

Ni Libération, ni Médiapart, ni l’Humanité, ni Le Monde, ni Ouest-France n’en ont vraiment parlé. Pratiquement non plus du côté de BFMTV ou de LCI. Seul Cnews en a débattu à plusieurs reprises, notamment dans l’émission de Pascal Praud. Le seul journal régional qui y a consacré quelques articles est La Dépêche et aussi France 3 Occitanie, l’Ariège se trouvant dans leur champ géographique de compétence. On notera également que certains articles mettent en exergue les mensonges réitérés de Jean-Philippe Desbordes, se présentant faussement comme anthropologue, chercheur au CNRS, ou professeur d’Aïkido, selon notamment le JDD.fr du 29/11/2024.

Gilles-William Goldnadel a lancé « Je pense que quand vous commettez des actes de barbaries avec des viols sur trois de vos belles-filles avec la complicité de leur mère, c’est quasiment aussi choquant que l’affaire Pélicot ». Et de dénoncer l’audiovisuel public « parce que c’est un des leurs... il pratique l’omerta ». Indignation morale à géométrie variable, comme le décrypte Boulevard Voltaire, on y est habitué avec les gauches, le deux poids deux mesures leur est permanent et sur tous les sujets, immigration, délinquance, c’est leur marque de fabrique. En ce sens, la perversité des femmes est bien à l’égal des hommes. J’avais il y a plus de 20 ans maintenant, plaidé comme partie civile, pour de jeunes enfants placés à l’Aide sociale à l’enfance, ils avaient été violés, autant par leur mère que leur beau-père, le nouveau compagnon de cette dernière, la mère autant que je m’en souvienne avait pris 20 ans de réclusion. Le sadisme, la perfidie, et la noirceur de l’âme ne sont pas des apanages uniquement masculins, comme veulent nous le faire croire nos néos féministes gauchistes. On vient d’apprendre que Radio France aurait consulté ses avocats pour éventuellement intenter une action judiciaire contre GW Goldnadel, accusant ce dernier « de dénigrement du Service public ».

Pour sa défense, l’ancien journaliste de gauche a fait savoir qu’il était un « bouc-émissaire », « une proie », « une cible », qu’il était la victime d’un « féminazie », nouveau barbarisme incongru. La dépêche a titré « Elles ont vécu dans la maison de l’horreur ». Il est à noter la relative clémence de la Cour, le principal prévenu risquait la perpétuité, sa complice 30 ans de réclusion. La dépêche relate aussi des privations de soins, des sévices répétés, des mauvais traitements autant psychologiques que physiques. Mais sauf erreur de ma part, dans les différents articles de la Dépêche, on se garde bien de préciser que Desbordes, avait travaillé, dans le passé, à France Info. Aucun article des rares journaux qui ont rapportés l’affaire, ne relèvent le nom des différents médias dans lesquels il a œuvré, aucun. En aurait été-t-il de même s’il avait chroniqué sur Cnews, l’actuel JDD, ou Valeurs Actuelles ? Poser la question c’est y répondre me semble-t-il ?  Que vous soyez de gauche ou de droite, les médias vous blanchiront ou vous noirciront, les jugements de Cour aussi.

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mardi, 26 novembre 2024

La mort d’un stalinien gris et froid : André Lajoinie

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Michel Festivi

Les moins de 40 ou de 50 ans, ne s’en souviennent sans doute pas ou plus, on vient d’apprendre la mort d’André Lajoinie, communiste stalinien pur et dur, un apparatchik qui dans l’ombre de Georges Marchais, avala et fit avaler toutes les couleuvres du communisme stalinien.

Le PC dit français par l’intermédiaire de son Secrétaire national, Fabien Roussel, s’est fendu d’une larme, le même Fabien Roussel qui n’a guère remis en cause la volonté des LFI de supprimer le délit d’apologie du terrorisme. « Nous perdons un homme d’une grande humanité », a cru énoncer Fabien Roussel, c’est à se tordre de rire si l’Histoire n’avait été tragique, par les cent millions de morts du communisme.

Sa mort a aussi été saluée par de nombreuses personnalités de gauche, comme l’inévitable François Hollande, qui n’en rate jamais une dans la débilité politique, osant ajouter « il a grandi dans l’esprit de la Résistance », faisant sans doute allusion à la Résistance du PC « F », qui de 1939 à 1941 a sciemment trahi la France et les Français, pour ensuite ne combattre que pour la prise de pouvoir des moscovites. JL Mélenchon a souligné, lui, « son dévouement absolu au communisme ». Ian Brossat, le sénateur communiste qui insulte ceux qui osent critiquer les fumeux 75 000 fusillés du Parti qui n’ont jamais existés, ou si peu,  y est allé aussi de son couplet louangeur, comme le député PS, Emmanuel Grégoire.

Mais ce que ne vous dirons pas, tous ces chantres du communisme international, c’est que la campagne électorale pour les élections présidentielles de 1988, que mena André Lajoinie, fut financée à 100% par l’argent de l'URSS, par l’argent d’un pays totalitaire qui mettait encore ses dissidents dans les goulags ou les hôpitaux psychiatriques, beaucoup feignent de l’oublier.

Dans mon livre publié cette année chez Dualpha, « La désinformation autour du Parti communiste « français » cliquez ici, je reviens sur cette séquence de l’histoire. Pierre Lorrain et Victor Loupan, deux soviétologues qui parlaient le russe, avaient déniché dans les archives de Moscou, de multiples documents qui prouvaient que de 1921 à 1991, le PC « F » avait été entièrement sponsorisé par la IIIème internationale, ou par Moscou. Cf L’argent de Moscou publié en 1994 par Plon.

Dans les annexes du livre de ces deux éminents historiens, on y trouve une lettre d’Anatoly Dobrynine adressée à Mikhaël Gorbatchev en date du 29 juin 1987, et on peut y lire ceci : « Gaston Plissonnier a fait savoir que Georges Marchais lui avait demandé de solliciter auprès de vous une aide supplémentaire pour le PCF. Cette demande concerne l’élection présidentielle en France qui aura lieu en 1988... nous nous tournons vers notre frère, le PCUS, comme c’était la coutume dans le passé, pour qu’il nous accorde une aide supplémentaire de 10 millions de francs... Pour information, le PCF a déjà reçu en 1987, deux millions de dollars du fonds d’aide international aux organisations ouvrières de gauche... ». Quatre jours plus tard, l’argent de Moscou, parvenait au PC « F ».

André Lajoinie était un triste personnage et un personnage triste et gris comme tous ces sbires staliniens qui appliquaient à la lettre les ordres venus de la Place Rouge, que ce soit pour la RDA en 1953, la Hongrie en 1956, la Tchécoslovaquie en 1968, la Pologne en 1981 etc. Sa campagne électorale de 1988 fut un désastre, tant il n’avait aucun charisme, ni aucune empathie pour quiconque. Il fit à peine plus de 6,70%, soit la moitié moins que Georges Marchais en 1981. La dégringolade électorale du PC avait déjà commencé. Aujourd’hui le PC « F » aimerait faire ce score ou s’en rapprocher. Son journal l’Humanité, qui n’a quasiment plus aucun lecteur, ne survit que par la manne financière gouvernementale payée par les impôts des français. Ses quelques députés ne sont élus que par qu’ils bénéficient de l’apport des islamogauchistes de LFI. Mais l’idée désastreuse communiste n’a pas disparu, loin s’en faut, elle est toujours présente dans notre histoire politique et nationale. Comme l’a écrit François Kersaudy, dans Les dix faces cachées du communisme : « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cents dernières années », Editions Perrin 2023.

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dimanche, 24 novembre 2024

L’alliance politique abjecte entre La France insoumise et l’islamisme

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Michel Festivi  

La France dite mensongèrement « insoumise » s’est vautrée corps et biens dans la mouvance islamiste, elle s’est inféodée à cette dernière, elle qui ose prétendre qu’elle serait « insoumise ». De plus, comment ne pas rappeler, que le terme « musulman », signifie très exactement « celui qui se soumet à Dieu », ou, mais le sens est totalement identique « celui qui se remet à Dieu » selon l’islamologue Jacques Berque. Dès lors, en s’adossant jusqu’à plus soif, comme nous allons le voir, avec les pires des islamistes, les militants et dirigeants de La France « insoumise » se sont totalement et complètement agenouillés devant une religion politico-juridique, l’islam, qui entend conquérir le monde, eux qui se prétendent de surcroit, pour la plupart athées. Elle est devenue La France Islamiste, son vrai sigle désormais (LFI).

Un opposant Syrien au régime de Bachar el Hassad, qui vit en France, Omar Youssef Souleimane, a réussi à s’immerger pendant plusieurs mois parmi les pires des activistes propalestiniens, en se grimant, en portant l’éternel keffieh autour du cou, et en scandant à son corps défendant, les pires slogans islamistes. Son enquête vient de paraître le 22 novembre, dans Le Figaro Magazine, elle commence par le rappel d’un anniversaire de sang, le 5 octobre 2024, place de la République à Paris, ou se sont réunis tous ceux qui entendent célébrer le massacre des juifs, un an auparavant, dont le collectif Urgence Palestine, constitué le 8 octobre 2023, le lendemain de cette tuerie perpétrée par le Hamas, avec l’aide de l’Iran.

Omar Youssef est aux premières loges, et il peut ainsi témoigner de ce qu’il voit et entend. La bannière LFI est bien sûr présente, aux côtés des drapeaux palestiniens, à l’image de ces étendards à croix gammées qui flottaient dans le vent à Moscou, le 23 août 1939, entrelacés avec les drapeaux rouges incrustés de la faucille et du marteau. Car tout se tient en matière de terrorisme politique, communisme, nazisme, islamisme et aujourd’hui LFIsme. Le symbole du Hamas, un triangle rouge renversé, et toujours et encore l’oriflamme de LFI, qui côtoie ceux de la Palestine et de l’Algérie, nous informe Omar Youssef.

Comme dans les manifestations à Damas, en 2011, Omar Youssef nous apprend qu’il s’est grimé, pour ne pas être reconnu. Et il déclare « Je n’aurais pas imaginé me retrouver dans des manifestations où des hommes barbus, des extrémistes, au regard agressif répètent des slogans qu’on entendait en Syrie « à bas Israël » ». Parmi cette foule galvanisée de haine, ces yeux injectés de sang, il signale les députés LFI présents, qui font donc leurs de facto, ces appels au meurtre, Thomas Portes, Ersilia Soudais, Louis Boyard, Manon Aubry, et bien sûr le leader Maximo, el Comandante, le grand Timonier, Jean Luc Mélenchon.

LFI a dès le début fait sienne les déblatérations terroristes du Hamas « une offensive armée des forces palestiniennes menée par le Hamas », effectivement, tuer sciemment et volontairement, méthodiquement, des bébés, des enfants, des femmes, des jeunes ou moins jeunes totalement désarmés, c’est une offensive armée. Omar Youssef décrit la présence d’un certains nombres de terroristes patentés, ou de soutiens à ces terroristes, comme Omar Alsoumi (sans jeu de mots), militant d’un groupuscule allié au FPLP, organisme classé terroriste par les pays de l’Union Européenne et bien d’autres nations, directeur d’Urgence Palestine. Nous apprenons, que cette personne avait été aperçue, le 8 mars 2024, lors d’une manifestation dont certains membres avaient agressé des femmes de confession juive, nous dit notre reporter, on imagine le contraire, des femmes voilées agressées par des militants juifs, le monde entier aurait immédiatement réagi.

Les photos illustrant l’article nous montrent Manuel Bompard arborant un drapeau à l’effigie de George Ibrahim Abdallah, chef d’une ancienne organisation terroriste, la FARL, et condamné à perpétuité pour plusieurs assassinats en France. Notre journaliste syrien a repéré Mehdi Meftah, ami de Tariq Ramadan. Que du beau monde. Cet islamiste de haut vol est régulièrement aperçu avec à ses côtés les mêmes députés LFistes. En 2021, lors de l’examen du projet de loi contre « le séparatisme », édulcoration macronienne au demeurant, Meftah était vent debout et déclarait à une chaine libanaise soutenant l’Iran et le Hezbollah, que cette loi pourtant très en retrait par rapport aux enjeux était un « signe horrible pour les musulmans » et relevait « du racisme d’État. »

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mercredi, 20 novembre 2024

Le gouvernement socialo-communiste espagnol ouvre à fond les vannes de l’immigration

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Michel Festivi 

Pour que le public français le comprenne bien, l’Espagne, depuis la fin de l’année 2018 est gouvernée par une coalition dite « Frankenstein », comme l’a justement nommée un politologue espagnol, tant cette coalition regroupant des socialistes, des communistes, des indépendantistes catalans, basques et galiciens, est hideuse et est en train de fracasser le pays par la multiplication de lois dites « mémorielles », c’est-à-dire attentatoires à la liberté d’expression ; des lois « historiques », pour graver dans le marbre la doxa des gauches sur la guerre civile ; des lois transgenres qui permettent même à des mineurs, et ce sans autorisation parentale, de changer de sexe sur simples déclarations administratives, sans preuve médicale aucune ; en faisant libérer par anticipation des violeurs en réduisant les peines de prison les concernant ; en reconnaissant « un état » palestinien, soutenant ainsi les pires terroristes du Hamas.

Et bien, cet agglomérat stupéfiant vient de décider d’ouvrir une fois de plus totalement, les vannes de l’immigration, ce qui va en n’en pas douter constituer un appel d’air considérable dont vont pâtir tous les pays européens. Cette loi contient essentiellement deux volets. D’une part faciliter la réduction des délais et des formalités pour l’obtention d’un titre de séjour avec l’inévitable tarte à la crème « du renforcement des droits des travailleurs migrants ». D’autre part, accélérer la régularisation de centaines de milliers d’immigrants illégaux.

L’Espagne qui est déjà submergée par les Canaries et les enclaves de Melilla et Ceuta, va voir ce phénomène s’amplifier. En toile de fond, ne nous leurrons pas, existe aussi, comme en France, la volonté de voir multiplier les naturalisations, pour obtenir un nouvel électorat, qui permettra ainsi aux partis de gauches et d’extrême gauche de se maintenir indéfiniment au pouvoir. D’autant qu’en face, le Parti Populaire, une sorte de centre droit amorphe et mou, n’a strictement aucune colonne vertébrale idéologique et laisse manœuvrer les gauches à leur guise. Seul Vox est un vrai opposant, mais ce n’est pas suffisant, dans l’immédiat en tout cas, pour contrer l’irrépressible action de Pedro Sanchez et de ses acolytes.

On estime que jusqu’à 300.000 immigrés par an pourront ainsi être régularisés. Il est prévu également que 210 000 migrants pourraient se voir attribuer la nationalité espagnole, soit 85.000 personnes de plus qu’en 2022. Avec ces chiffres, les socialo-communistes ont de beaux jours devant eux !

On sait que l’Espagne est l’une des trois principales portes d’entrée de l’immigration en Europe, avec l’Italie et la Grèce. Aux Canaries, 32.858 migrants illégaux y sont arrivés cette année, contre 23.537, l’an passé, pour les mêmes périodes. Le camp des Saints de Jean Raspail, publié en 1973 est totalement dépassé.

La loi est chapotée par la ministre espagnole « de l’inclusion et des migrations » (ça ne s’invente pas), la dénommée Elma Saiz, qui affirme péremptoirement que l’Espagne aurait besoin de 250 000 à 300 000 travailleurs étrangers par an, pour soin disant maintenir son niveau de vie. La collusion entre les gauches et le grand patronat n’a plus besoin d’être prouvée. Cette politique ne peut qu’impacter la France, par la proximité géographique des nos deux pays. Déjà, des premières mesures ont été prises, comme le fait d’accorder de plein droit, à savoir que tous les visas de recherche d’emploi seront désormais délivrés pour un an et non plus pour trois mois, et les renouvellements pour 4 ans.

Les travailleurs immigrés clandestins ou non sévissent beaucoup dans l’agriculture qui est aux mains de grands groupes, et le tourisme aussi, nos agriculteurs français qui sont durement concurrencés par des pays à main d’œuvre à bas coût, ne vont pas près de voir le bout de leur tunnel...

Prendre connaissance de la presse de gauche et d’extrême gauche est parfaitement révélateur. C’est ainsi que Libération a titré « Immigration : et si l’Espagne avait raison ? ». Et de fustiger bien sûr le gouvernement italien de Méloni.

Pedro Sanchez avait pris il y a quelques mois une décision hautement politique. Il avait obligé les communautés autonomes à accueillir des immigrants illégaux arrivant principalement des Canaries. Comme la plupart de ces Communautés sont dirigées désormais par le Parti populaire depuis les élections de mai 2023, c’était aussi l’occasion de saper ses adversaires et leur mettre de gros cailloux dans leurs souliers. Le PP n’y a pas vu malice et a accepté la chose. Aussitôt Vox est monté au créneau et n’a pas hésité à rompre des contrats de coalition qu’il avait passé avec le PP dans 5 régions. On le voit, par ce truchement, les socialistes et communistes espagnols entendent lutter idéologiquement contre le PP et Vox. C’est ce qu’on appelle un jeu de billards à trois bandes.

Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré le 17 octobre dernier à Bruxelles, qu’aucun migrant qui entre illégalement en Europe ne doit pouvoir voir sa situation régularisée. Il a fustigé et le PP et le PSOE qui font exactement le contraire. Santiago Abascal a fait remarquer, qu’aujourd’hui en Europe, même des gouvernements de gauche, se montrent plus restrictif envers l’immigration, comme l’Allemagne ou la Pologne. Car selon lui « la chose la plus importante est que les migrants en situation irrégulière, cessent de venir... quiconque entre illégalement en Europe ne pourra jamais être régularisé ». L’Espagne socialo-communiste, l’Espagne Frankenstein, n’en prend pas vraiment le chemin, c’est le moins que l’on puisse en dire. Mais elle risque d’entraîner dans ses errements, bons nombres d’autres pays, dont la France.   

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mardi, 19 novembre 2024

Lutter contre le totalitarisme islamique

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Michel Festivi 

Coup sur coup, deux entretiens importants relevant de la lutte contre le totalitarisme islamique viennent d’être publiés dans la presse française, l’un d’Alexandre del Valle, dans Valeurs Actuelles, l’autre, dans le Figaro, de Massih Alinejad, iranienne, qui vit aux États-Unis et qui a subi, de la part du régime iranien, plusieurs tentatives d’attentats contre sa vie même.

De son vrai nom, Marc d’Anna, Alexandre del Valle s’est spécialisé dans les problématiques militaires et géopolitiques et notamment l’islamisme. Il a occupé certains postes officiels. Il multiplie les casquettes, enseignant, journaliste, chroniqueur, consultant. Au niveau politique, il a pas mal navigué, le RPR, puis le RPF de Charles Pasqua, et l’UMP pour passer par le CNIP, puis de nouveau avec l’UMP. C’est son droit après tout. Que nous dit-il dans cet entretien accordé à Valeurs Actuelles, intitulé « L’islamisme est un totalitarisme, et non un intégrisme religieux ».

Que la violence de l’islam, violence théocratique, s’appuie sur les Hadiths, à savoir le recueil des faits et gestes de Mahomet, les sourates médinoises du Coran qui « contiennent un corpus de violence légitime sur lesquelles s’appuient l’islamisme et le djihadisme ». Rien de bien nouveau sous le soleil, pour tous ceux qui ont un peu tant soit lu le Coran et les bons auteurs, comme les époux Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, qui furent professeurs d’islamologie à Toulouse notamment. Effectivement, comme le proclame del Valle, c’est avec les sourates médinoises ; les hadiths ; la sira, la biographie de Mahomet et les récits de guerre et l’histoire des grands califats islamiques, qui emmêlés avec pour l’époque contemporaine, le nazisme et le communisme, ont engendré le renouveau de la violence de l’islam à partir du XXe siècle. Aux siècles précédents, les textes islamistes étaient largement suffisants et y pourvoyaient aisément.

Il rappelle qu’au départ, l’islamisme désignait simplement l’islam, comme le christianisme désignait la chrétienté, le bouddhisme, les adeptes de Bouddha etc... C’est Bruno Etienne, auteur de L’Islam radical en 1987, qui fit que ce terme, islamisme, devienne synonyme d’islam extrémiste. Mais la vraie question : existe-t-il un islam qui soit doux et non extrémiste ? C’est pourquoi del Valle tente de nous expliquer qu’il a écrit un livre en 2002, Le totalitarisme islamiste. Sa thèse, il nous la décline en une phrase : l’islam radical « est un totalitarisme théocratique fondé sur la lutte des religions, comme le nazisme est fondé sur la lutte des races, et le communisme sur la lutte des classes. »

S’il conçoit qu’il y a des musulmans qui pratiquent de manière apaisé leur foi, il souligne que les courants rigoristes sont archis majoritaires en islam, et bien plus puissants, organisés et influents que les quelques minorités dites « paisibles » comme les soufis, alévis, alaouites et autres. Car depuis toujours les quatre écoles juridiques de l’islam sunnite se sont imposées, et elles sont toutes radicales : le hanbalisme, le hanafisme, le shafiisme et le malikisme. Le hanbalisme, précise-t-il est la source du salafisme et du wahhabisme, gardiens de surcroit des lieux saints.

Alexandre del Valle condamne cette conception absurde de certains, visant à psychiatriser les terroristes islamistes par l’expression par exemple de « fous d’Allah » reprise à foison dans la presse et les médias. Cela ne peut conduire selon lui, qu’à dédouaner les crimes des islamistes. Car bien au contraire, les prédicateurs religieux se veulent être des « savants », et que le Coran est la source de tout, qu’il est complet. Cette psychiatrisation ridicule empêche effectivement de comprendre les motivations des islamistes et donc de les combattre utilement. Cependant, il est difficile voire impossible de faire la différence entre un totalitarisme politique et religieux.  Je pense que l’islamisme cumule les deux, d’où d’ailleurs sa force, contrairement au nazisme ou au communisme qui n’étaient, ou n’est (pour le communisme) qu’un système politique totalitaire, même si certaines manifestations pouvaient faire penser à un culte semi-religieux, avec les « dieux vivants » que furent Staline, Mao et aujourd’hui Kim. L’islam est bien un totalitarisme, religieux et politique.

Autre entretien, d’une toute autre nature, celui d’une Iranienne de combat qui maudit le Régime théocratique de Téhéran. Masih Alinejad a 48 ans. Native d’une région très pauvre d’Iran, elle quitte son pays natal en 2009, pour s’installer aux États-Unis. Elle est devenue journaliste et écrivain. Sa famille a subi les foudres des gardiens de la révolution, son frère est en prison. Elle a fait l’objet de tentatives d’exécution par les sbires des mollahs. Elle vit sous protection policière.

Le Figaro reproduit un entretien exclusif donné à Die Welt, sous le titre « Si l’Occident avait agi davantage, la République islamique n’aurait pas été en mesure de coordonner cette guerre aux côtés du Hamas et du Hezbollah. » Elle dénonce avec force l’oppression qui frappe son pays. Elle veut convaincre le Président élu, Donald Trump, que l’Iran est la source de tout le chaos et des guerres dans la région. Je pense qu’il en est largement convaincu. Pourrait-elle convaincre nos Lfistes de chez nous ? J’en doute fort.

Sa thèse, que tous les pays cessent toutes relations avec l’Iran, pour isoler complètement le pays, mais en aidant l’opposition et la société civile. Elle dit ce que nous disons, nous les plus éclairés, que la fin de la République d’Iran, sonnerait le glas des « ses supplétifs », comme les Houtis, le Hamas, le Hezbollah, ainsi que des groupes armés opérant en Syrie et en Irak.

Elle retourne habilement le slogan de nos Lfistes islamogauchistes : « Free Palestine », en déclarant que cela doit signifier la libération de Gaza de l’emprise de l’Iran et donc du Hamas. Elle fustige les assassinats d’Iraniens en Iran par le Régime islamiste. Les manifestants qui en 2019 luttaient contre la vie chère en ont subi les conséquences, car selon elle, le Régime a en fait assassiner 1.500. En 2022, lors du mouvement en faveur du non port du vêtement islamique, plus de 700 personnes auraient été tuées. Elle pense que si les femmes obtenaient le droit de ne plus porter leur voile, le Régime tomberait. Mais les Mollahs multiplient les provocations, installent des caméras partout pour réprimer les femmes. Elle indique qu’Ahou Daryael, qui a osé se promener en sous-vêtement devant son université, à Téhéran a été placé en hôpital psychiatrique, comme le KGB le faisait avec certains dissidents soviétiques à l’époque de Brejnev. Les totalitarismes ont usé et usent des mêmes pratiques. Mahsa Amini, avait-elle été carrément frappée, ce qui lui a coûté la vie. Pour illustration, allez voir, si vous en avez la possibilité, le film tourné clandestinement en Iran, par Mohamad Rasoulof, les graines du figuier sauvage, qui sous couvert de l’histoire quotidienne d’une famille de Téhéran, relate toutes ces violences du régime iranien et son emprise totale sur la société, au point que certains deviennent fous.

Masih Alinejad reçoit clandestinement, de nombreuses photos qui prouvent l’extrême brutalité du régime Iranien, malgré le fait que si les personnes qui lui envoient ces documents, se font prendre, elles peuvent risquer jusqu’à 10 ans de prison. 

Masih Alinejad refuse la diplomatie silencieuse et plaide pour une unité des pays occidentaux contre l’Iran. Elle est à l’origine d’une association internationale, le World Liberty Congress, rassemblant des représentants de mouvements de 52 pays démocratiques indique-t-elle. Elle en est la Présidente, Garry Kasparov le vice-président, et le secrétaire général est un Vénézuélien d’opposition, Leopoldo Lopez. Ils se réuniront l’an prochain à Berlin. Elle met en exergue la chute du Mur, comme étant le symbole de la future libération de l’Iran, par la chute des principes coraniques qui vampirisent toute la société de son pays. Pour la paix dans la région, acceptons-en l’augure.  

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vendredi, 15 novembre 2024

Valérie Pécresse, une islamolâtre totalement ou partiellement soumise ?

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Michel Festivi 

Alors que la France et les français honorent les victimes assassinées par les tueurs islamistes, il y a neuf ans, au Bataclan, Valérie Pécresse a encore fait des siennes. Comme l’a titrée Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire « Valérie Pécresse et la laïcité : la droite la plus bête du monde a (encore)frappé. » Pire que la droite la plus nulle, c’est la soumission même à l’islam qui vient d’être révélé par les propos de la Présidente de la Région Île de France, si elle ne le comprend pas, c’est encore plus grave.

Interrogée par Apolline de Malherbe sur BFMTV, pour s’expliquer sur le nouveau programme de la Région, censé lutter contre les débordements religieux dans l’espace public, c’est-à-dire contre l’islam, car les autres religions ne posent pas de problème, Valérie Pécresse, en grande spécialiste qu’elle est, a manié une fois de plus la langue de bois la plus délirante, se lançant dans des généralités absurdes, des considérations à l’eau de rose. On se rappelait sa nullissime campagne présidentielle de 2022, parler pour surtout ne rien dire, aucune aspérité, aucun courage, complaire à tout le monde, ne pas faire de vagues, son score a été le reflet de sa nullité politique et de son wokisme exacerbé.

Mais Apolline de Malherbe, lui faisant remarquer que ces programmes régionaux (coutant sans doute très chers avec l’argent public de nos impôts), destinés a priori à défendre la laïcité, évitaient bizarrement de montrer des caricatures du soi-disant Prophète. Valérie Pécresse, dans une envolée lyrique que je qualifie d’islamophile, a confirmé que toutes les religions seront caricaturées sauf l’islam : « On ne représentera pas une caricature du prophète dans le cadre de ce programme, mais on montrera des caricatures pour montrer que l’on peut se moquer des religions dans la république ». Absolument ahurissant, absolument terrifiant.

Donc on va taper sur le christianisme par exemple, à tout va, on va lui sauter dessus à bras raccourci, mais l’islam, on le laisse tranquille, défense de caricaturer Mahomet. Donc nos morts du terrorisme islamiste sont sacrifiés, ils sont tombés pour rien, si l’on suit les propos scandaleux de Valérie Pécresse. En île de France, Valérie Pécresse régnant, on n’a pas le droit de caricaturer les représentations islamistes, mais on peut se déchaîner sur le catholicisme, comme défense du concept de la laïcité on n’a pas fait mieux.

Le plus lamentable, le plus risible, ce sont les réactions hors sol d’un Geoffroy Didier, qui venant au secours de Valérie Pécresse, a eu l’outrecuidance de faire passer ses messages intolérables pour l’exact contraire de ce qu’elle avait affirmé sur BFMTV. Voulant passer les auditeurs pour des imbéciles, voulant nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce politicard de pacotille a défendu l’indéfendable en indiquant que V. Pécresse appartenait au contraire à la droite « la plus courageuse (sic) » et le summum « les républicains peuvent se réjouir de cette promotion de la liberté d’expression (resic). Comme défense du wokisme et du misérabilisme politique, on ne fait pas mieux ! Gabrielle Cluzel elle, se demande si Valérie Pécresse est encore de droite. Je lui réponds : à l’évidence, non, et cela fait belle lurette qu’elle a rejoint le camp de la bien-pensance islamogauchiste.

Avec Valérie Pécresse, les jeunes filles iraniennes qui enlèvent leurs voiles islamiques, ont du souci à se faire. Les propos de Valérie Pécresse sont d’autant plus misérables, que le 13 novembre 2015, commençaient les tueries au Bataclan, et quelques mois plus tôt avaient eu lieu les massacres à Charly Hebdo, justement à cause des caricatures de Mahomet, quatre mois plus tard après le Bataclan, ce seront les attentats de Nice. Mais finalement, après tous les beaux discours de façade, prononcés au lendemain du drame, après les bougies, après les slogans creux « vous n’aurez pas ma haine » ou « n’oublions jamais », qu’on fait nos autorités, nos gouvernants chargés de nous protéger, rien, absolument rien. Certes on a encore entendu ces jours-ci les mêmes vaticinations de la part du Premier ministre « la barbarie islamiste s’est une nouvelle fois attaquée à notre pays ». Mais concrètement que fait-il ? Lutte-t-il contre l’immigration illégale et massive ? Met-il des barrages aux frontières ? Non il rabroue lâchement un enfant qui arborait un drapeau français et qui avait le tort de ne pas exciper un drapeau européen, synonyme de frontières inexistantes et de passoires, beau courage effectivement, aux côtés d’un revenant, un Jean François Copé qui ne faisait qu’opiner de la tête à ces propos débilitants.

On vient d’apprendre, toujours sur l’excellent site de Boulevard Voltaire, que le film Le Repli, qui est sorti en salle le 30 octobre, est une dénonciation de l’islamophobie qui régnerait en France. Or l’on sait que la lutte contre la soi-disant « islamophobie » est un marqueur très fort de la mouvance des Frères musulmans. Car le titre initial qui n’a finalement pas été retenu pour ce film était « Islamophobie française », BV en rapporte la preuve par un document. Ce documentaire militant islamiste fustige aussi « les violences policières ». Comme l’indique BV, il s’agit « d’un maelstrom islamiste ». Cette propagande pro-islamiste suit un dénommé Yasser Laouti, qui fut membre du CCIF, la boucle est bouclée, dans le film, on se garde bien de préciser cette (ancienne) appartenance.

Ce Yasser Laouti, avait en 2015, publié un article, en qualité de membre du CCIF intitulé sans ambiguïté, L’exception française : De la peur irrationnelle des musulmans à leur condamnation à mort sociale. Ce texte sera inséré dans Islamophobia Studies Journal ; et qui figurait au comité de cette publication nous dit BV ? un certain Tariq Ramadan, CQFD. BV nous explique que le film reprend les exemples donnés dans ce mémorandum.  L’auteur du film, pour sa défense, prétend que Yasser Laouti aurait quitter le CCIF en juin 2016. Partir d’une organisation n’est pas forcément synonyme d’abandon de son idéologie non ? L’histoire a prouvé par exemple, que des centaines de militants trotskistes ont quitté leur parti pour s’insérer dans le Parti socialiste. Ont-ils pour autant abandonné leur fièvre révolutionnaire, les dernières élections législatives ont largement prouvé que non.

LFI, dans ses errements islamistes habituels et récurrents, veut projeter ce film à l’Assemblée nationale, le 27 novembre prochain. Fort heureusement, des députés courageux, comme Eddy Casterman, apparenté RN, Anne Sicard et Thibaut Monnier tous deux du RN, sont intervenus auprès de Madame Yaël Braun-Pivet, pour qu’elle en interdise la projection. Au moment même du procès contre ceux qui ont des comptes à rendre dans la décapitation de Samuel Paty par un islamiste, on apprécierait que la Présidente de l’Assemblée nationale, fasse, elle, preuve d’un certain courage, pour une fois.

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mardi, 12 novembre 2024

Honorer nos morts de 14/18, oui, mais ne pas oublier l’Histoire.

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Michel Festivi 

En cette période de commémoration de l’hécatombe française et européenne, il est important de célébrer nos morts. Il est aussi important de rappeler aux jeunes générations, le passé glorieux de nos aînés qui sont tombés pour la Patrie, mot qui aujourd’hui est bien passé de mode, et qui ne représente plus grand-chose pour beaucoup de ceux qui vivent sur notre territoire. Comme vient de le déclarer le nouveau ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, « Prenons garde à ne pas dilapider l’héritage laissés par les poilus de 1914 » (Le Figaro du 11 novembre 2024). Prenons garde aussi, à réfléchir et à tirer les conséquences de ces folies meurtrières. Ils sont tombés aussi pour la préservation de nos frontières, ouvertes aujourd’hui à tout va, que penserait le soldat inconnu, s’il revoyait notre pays en 2024 ?

L’Europe a commencé son suicide en 1914/1918, et elle a fini le travail entre 1939 et 1945. Ne cherchons pas beaucoup plus loin l’immense déclin français et européen et l’ensemble des servitudes qui nous submergent aujourd’hui. Si nos pays européens sont en décadence complète, s’ils sont engloutis par l’immigration massive et illégale, si nos gouvernements sont en dessous de tout, nous le devons en grande partie aux terribles décimations et mutilations des deux guerres civiles européennes, comme le titrera l’historien allemand Ernst Nolte, La guerre civile européenne, sous-titré, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 et publié aux éditions des Syrtes, avec une préface de Stéphane Courtois. Entre 1914 et 1918, l’Europe perdra 9,7 millions de militaires, 8,9 millions de civils, sans compter les millions de blessés et les traumatismes considérables qui s’en suivirent, la dénatalité forcée par cette perte humaine si abondante nous handicapera définitivement. Quant à la seconde guerre mondiale, les chiffres s’affolent. Près de 22 millions de morts militaires et 31 millions de civils.

D’abord, il est constant aujourd’hui d’affirmer, que de lancer, en août 1914, dans la grande conflagration européenne des millions de soldats, fut une décision inouïe des Chancelleries, incapables et incompétentes, et qui n’avaient aucune vision, ni de leurs nations, ni de leurs peuples, ni des conséquences de leurs décisions les plus stupides qui soient. Car des guerres balkaniques avaient déjà eu lieu peu d’années auparavant, entre 1912 et 1913, elles s’étaient réglées au mieux, sans la nécessité d’un embrasement général.

Quant à la France, depuis la fin de l’épopée Napoléonienne, elle a toujours été en retard d’une guerre. En 1870, nos généraux incompétents ont fait combattre de manière improvisée nos soldats, comme s’il s’agissait d’une bataille d’ancien régime, comme si la guerre était encore en dentelles, alors que les Prussiens, autrement plus disciplinés, organisés et armés, n’ont fait qu’une bouchée de nos troupes, pourtant vaillantes. En 1914, l’Etat major, tout aussi incompétent, avait habillé le soldat français de pantalons garance et le faisait débouler, baïonnettes au fusil, et en casquette, devant les mitrailleuses ennemies qui faisaient des cartons, c’était l’offensive toute, sans préoccupation aucune du sang français. Sans la nécessité pour l’Allemagne de retenir à l’Est quelques divisions, pour contrer et écraser l’armée Russe, Paris aurait été occupé et la guerre perdue comme en 1870. Comme l’avait perçu Jacques Bainville, dont je reparlerai « sans la diversion Russe, il est probable que la digue de l’Ouest eût été emportée. »

Rebelote en mars, avril et mai 1918, le front Ouest fut enfoncé, les armées du Kaiser arrivèrent à moins de 50 km de Paris, et nous dûmes notre survie, essentiellement grâce aux soldats américains, notamment de la 1ere et 2ème division, ainsi que l’emploi de 225 chars qui seront décisifs, comme l’a décrit Anne Duménil, dans un article publié dans Chemin de Mémoire. C’est pourquoi, lorsque les armées des Empires centraux ont demandé l’armistice en novembre 1918, alors que le front à l’Ouest se situait toujours sur les sols belges et français, et qu’elles vont regagner leur pays en bon ordre, il fallait organiser une paix de réconciliation et non pas comme l’a fait Georges Clémenceau, une paix d’humiliation, ce qui a conduit inévitablement à un nouveau conflit mondial à peine 20 ans plus tard. En 1939, notre Grand état-major avait conçu une stratégie purement défensive, stratégie que Gamelin, ne respecta pas, puisqu’il envoya dès le 10 mai 1940, nos meilleures armées en Belgique et en Hollande, très loin sur la Dyle, dégarnissant les Ardennes que la Wehrmacht transpercera, le 13 mai 1940.

En faisant disparaître de la carte européenne, l’Empire Austro-Hongrois, Clémenceau avait joué un rôle particulièrement néfaste et mortifère. En humiliant l’Allemagne, déclarée seule responsable de tous les maux, en lui faisant payer des réparations considérables et hors de ses possibilités, on avait créé les germes de la revanche, et le fameux « coup de poignard dans le dos », fera le lit d’un certain Adolf Hitler, qui n’en demandait pas tant.

Tout français se doit d’avoir lu, Les conséquences politiques de la paix, de Jacques Bainville (1879-1936). Cet ouvrage époustouflant a été publié en 1920 et les éditions Godefroy de Bouillon ont eu la riche idée de la republier en 1996, avec une préface de Georges-Henri Soutou, professeur à l’université de Paris-IV-Sorbonne. Lire ce livre c’est comme voir sur grand écran, tous les évènements tragiques qui vont se dérouler dans les années suivantes. Chaque lycéen français qui étudie cette période devrait le lire, mais leurs professeurs d’histoire le connaissent-ils ? Georges-Henri Soutou souligne à juste titre que le traité de Versailles, se voulait un traité « moral », d’où ses terribles failles et imperfections vénéneuses, il n’était pas comme « ces traités fondés sur la sagesse et l’expérience politiques progressivement amassées en Europe depuis le XVIIe siècle ». L’idéologie était passée par là, celle de la révolution française et de Woodrow Wilson, sur la guerre du droit.

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Notre ami Michel Festivi était aux Journées de la dissidence à Madrid cette fin de semaine

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Michel en compagnie de Luis Pio Moa

Comme chaque année, ce sont déroulées à Madrid cette fin de semaine les Journées de la dissidence cliquez ici. Notre ami Michel Festivi représentait notre revue à cette manifestation. Il nous adresse de la capitale espagnole le message suivant.

S N

Petit clin d’œil de Madrid aux lecteurs de Synthèse nationale

Cher amis et lecteurs de Synthèse nationale, je vous adresse ce salut amical d’Espagne et plus précisément de Madrid, où j’ai passé quelques jours pour rencontrer deux éminents espagnols chacun en ce qui le concerne.

Tout d’abord l’immense historien de la guerre d’Espagne, Luis Pio Moa, qui a complètement changé l’historiographie général de cette conflagration fratricide, et qui a produit des approches totalement inédites et nouvelles. Son principal ouvrage, Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, qui a connu un succès considérable en Espagne, a été traduit en Français et publié en 2022 par les éditions de l’Artilleur, avec une préface inédite pour le lecteur Francophone, d’Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie Royale d’histoire d’Espagne, docteur d’État es sciences politiques. Arnaud Imatz a aussi eu la gentillesse de préfacer mon livre publié en 2023 chez Dualpha, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930. C’est la troisième fois que Luis Pio Moa me fait l’honneur de me recevoir, et nos entrevues ont été publiées dans le Revue d’Histoire Européenne, pour la première, dans la revue Reconquête du Centre Charlier pour la seconde, et la revue des Amis de Robert Brasillach, publieront l’an prochain notre récente discussion du 7 novembre dernier. J’invite grandement les lecteurs passionnés d’Histoire à lire le livre de Pio Moa, il est prodigieux. Pio Moa est un auteur prolixe. Il écrit environ un ouvrage par an. Il vient de publier aux éditions La esfera de los libros, une prodigieuse somme sur l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España. Il me l’a aimablement dédicacé, je suis en train de le lire, c’est absolument formidable. Ceux d’entre vous qui lisez l’Espagnol, n’hésitez pas à vous le procurer. Il tient aussi un blog «Mas España y mas democracia ».

Le lendemain, 8 novembre, j’ai rencontré calle Ardemans, l’organisateur des 18es journées de la dissidence Juan Antonio LLopart. Je lui ai transmis le salut amical de Roland Hélie qui avait été, il y a quelques années l’un des conférenciers de ces journées cliquez là. Juan Antonio a aussi à plusieurs reprises, participé à nos Rendez-vous BBR. Sur trois jours se sont tenus des colloques, des tables rondes, des interventions et des ventes de livres. Juan Antonio LLopart est un homme d’action, un éditeur. Il est le patron des éditions Fides (Fides ediciones). Il a établi des contacts organiques avec la revue Eléments en France, et le dernier numéro 18 de la revue de septembre 2024, La Emboscadura, (l’embuscade), sous-titrée, la voz del pensiamento critico, contient un entretien de 5 pages avec Alain de Benoist, intitulé « El caos es siempre el resultado de una decadencia ». J’ai remarqué aussi, que les publications de Fides empruntaient beaucoup à la typographie des éditions de La nouvelle librairie. Je suis en contact avec Juan Antonio LLopart pour la traduction et la publication en Espagne de ma biographie de Miguel Primo de Rivera cliquez là.

Hasta pronto, y viva España !

Michel Festivi 

 

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lundi, 11 novembre 2024

Le CRIF et la LICRA ne veulent toujours rien comprendre !

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Michel Festivi 

Combattre l’islamisme, partout en France, en Europe comme au proche et Moyen-Orient est l’une des tâches majeures des patriotes, de ceux qui veulent une France libre et indépendante, et qui luttent au quotidien contre l’islamogauchisme qui gangrène toutes nos institutions, contre le wokisme aussi, qui au final est également un suppôt de l’antisémitisme, comme le féminisme dévoyé qui approuve la soumission de la femme par l’acceptation du voile. On le voit dans les universités, on le voit à Science-Po, on le voit dans le sport, on le voit dans nos écoles, où, tous les jours, des élèves racialisés, formatés et endoctrinés, n’hésitent plus à insulter des enseignants, leur cracher à la figure, comme tout dernièrement, où une élève de 1ère au lycée Jean Jaurès de Montreuil, en cours d’EPS, a craché sur sa prof après l’avoir frappée, car elle lui demandait de retirer son vêtement islamique, tout simplement.

Vous me direz, et vous aurez raison, qu’une majorité d’enseignants, ont pris fait et cause pour le port du voile et n’acceptent pas la loi qui interdit tout signe ostensible religieux dans l’enceinte scolaire, sans jamais être inquiétés du reste. Mais il existe des professeurs courageux qu’il faut soutenir, car leur hiérarchie ne les soutient que trop mollement ou pas (affaire Samuel Paty notamment). C’est toujours pareil, refuser de voir la réalité, dénier nommer clairement les choses, n’engendrent que drames et malheurs. Les enseignants devraient exciper dans leur salle de classe cette citation de Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », et la faire réciter tous les matins à leurs élèves.

Le sport est totalement infiltré par l’islamisme, que ce soit au niveau du port du voile, ou à l’occasion de manifestations sportives, comme le déploiement de cette immense banderole propalestinienne, par certains supporters du PSG, exhibée lors du match contre l’Atlético de Madrid, le 6 novembre dernier. Cela n’a guère suscité de réactions de la part des instances dirigeantes du club parisien, propriété du Qatar. Pourtant l’article 16 du règlement disciplinaire de l’UEFA interdit tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieux ou insultant. Cette même UEFA qui a décidé de ne rien décider, à la Ponce Pilate. Pourquoi ? Pour ne pas heurter les qataris, gros financeurs du football ? Retailleau a convoqué les dirigeants du club, pour leur tirer les oreilles, on en restera sans doute là. 

Et bien le CRIF, devrait lui, arborer partout cette sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences, alors qu’ils en chérissent les causes. ». Depuis des décennies, le CRIF comme la LICRA d’ailleurs, nous expliquent doctement que l’antisémitisme est le fait de l’ultra-droite, de l’extrême-droite, voire de la droite en général, et ils n’ont pas de mots assez durs contre le RN, et tous les groupements ou partis patriotes divers et variés qui défendent les intérêts de la France et des Français. Ils ont occulté sciemment tous les propos anti-juifs que proféraient les tenants des gauches comme Proudhon qui avait dit parlant des Israélites « une race qu’il faut renvoyer en Asie ou exterminer ». Jean Jaurès aussi formulera de nombreuses diatribes antisémites dont celle-ci « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain, quand ce n’est pas par la forme du prophétisme... » (discours de Tivoli, 1898). Marx s’adonnait à l’antisémitisme sans complexe « l’esprit du judaïsme, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste par la soif de l’argent ». On peut retrouver toutes ces citations et bien d’autres dans le livre de Bernard Carayon, Maire de Lavaur dans le Tarn, ancien député, Comment la gauche a kidnappé Jaurès (éditions Privat 2014), ou dans une chronique qu’il publia dans le Figaro, le 19 février 2019, l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche.  

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mardi, 05 novembre 2024

Les propos hypocrites et insultants de Sandrine Rousseau sur le port du voile islamique

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Michel Festivi 

Sandrine Rousseau récidive. Elle a osé exprimer sa solidarité avec la courageuse, l’héroïque même jeune iranienne, qui pendant plusieurs minutes a déambulé en culotte et en soutien-gorge, devant son université à Téhéran, pour attirer l’attention sur la dictature islamiste d’Iran. Elle risque très gros.

Notre Sandrine Rousseau nationale, a cru faire un tweet « Notre corps, et tout ce qu’on y met-ou pas-pour le vêtir, nous appartient. Force aux iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l’oppression ». Mais de nombreux internautes, et notamment Sophia Aram, ont à juste titre fait remarquer que ce tweet « est une honte », car en réalité, il autorise un parallèle, entre la lutte sanglante contre le port du voile en Iran et dans les théocraties islamistes et celles qui en France et en Europe soutiennent le port du voile dans l’espace public. La schizophrénie habituelle.

C’est effectivement un soutien implicite à la « liberté » de porter le voile en France. Car « mettre sur le même plan les filles qui se posent en martyres parce qu’on ne leur accorde pas le droit d’enfreindre les règles de la république au nom de leur micheton imaginaire et les vraies martyres iraniennes, qui en, meurent sous nos yeux, vous ne verrez pas plus déguelasse » a écrit une femme sur X.

Car, il convient de rappeler les propos de Sandrine Rousseau. Elle a toujours soutenu le port du voile « Il y a pleins de motivations pour porter le voile, et il y en a qui portent des voiles qui sont juste un embellissement en fait. », avait-elle déclaré. Pendant les jeux olympiques de Paris, Sophia Aram avait vertement critiqué une néerlandaise qui était venue envoilée se faire remettre sa médaille, alors que Sandrine Rousseau l’avait approuvée.

Une autre fois, une « influenceuse », selon ce vocable ridicule, une dénommée Maeva Ghennam, avait annoncé que tous les vendredis, elle porterait le voile. Elle s’était attirée les foudres de Sophia Aram en ironisant dans sa chronique sur France Inter : « il est tout à fait possible d’être refaite comme une voiture volée, et de recouvrir l’assemblage d’implants divers, de collagène, de botox, d’un voile pudique. ». Amine El Khatami, l’ancien président du mouvement « printemps républicain » a quant à lui pris aussi à partie Sandrine Rousseau « Une abjection et un crachat jeté à la figure de toutes les femmes qui, de Kaboul à Téhéran, risquent leur vie en se dressant face à leurs bourreaux islamistes. ». Je conseille personnellement aux lecteurs d’aller voir le très beau film de l’opposant iranien, Mohamed Rasoulof, Les graines du figuier sauvage, on y vit de près, l’implacable dictature des Mollahs, dans la vie quotidienne d’une famille de Téhéran.

Il ne faut pas oublier que tous les jours en France, des professeurs sont insultés, voire frappés, menacés, parce qu’ils osent demander simplement à leurs élèves, l’application de la loi, c’est-à-dire de retirer leurs voiles dans l’enceinte scolaire, conformément à la loi, et jamais Sandrine Rousseau, élue de la nation, n’a soutenu ces enseignants ! Elle n’a jamais non plus, l’an passé, soutenu la jeune iranienne, morte, parce que tabassée par des femmes corbeaux et des gardiens de la révolution.

Ne laissons pas de rares professeurs courageux, défendre seuls les principes de la laïcité. Mais le voile n’est pas comme certain le rabâchent « un outil fabriqué par le patriarcat religieux ». Il est bien autre chose. Deux versets du coran énoncent que son port pour les femmes musulmanes est obligatoire. Par exemple, le verset 59 de la sourate 33 ordonne « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, et à tes filles, et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et exemptent de peine. ». Le voile islamique s’inscrit dans une obligation religieuse et théocratique, le coran étant la parole incréée du dieu des musulmans. Dans un autre verset, il est précisé «... qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine, et qu’elles ne montrent leurs parures qu’à leurs maris où à leurs pères... » (Sourate 24, verset 31). Le port du voile correspond donc bien à une obligation islamique, coranique. Il ne s’agit pas, comme on veut nous le faire croire, d’une simple tradition moyenâgeuse, méditerranéenne, ou je ne sais de quel autre acabit. Porter le voile c’est afficher de manière militante, sa volonté de revendiquer l’islam partout et en tout lieu. C’est au surplus un instrument de soumission de la femme, mais cela, Sandrine Rousseau ne le dénoncera jamais.

On vient d’apprendre, qu’un écrivain, Kamel Daoud, vient d’obtenir le prix Goncourt, ce 4 novembre, pour un livre, que je n’ai pas lu, intitulé, Houris. On sait que ce terme veut dire « les vierges » qui attendent les croyants musulmans dans l’autre monde. L’auteur est publié chez Gallimard. Or les éditions Gallimard ont été interdites de salon international du livre à Alger, sans que cela ne choque nos gauchistes et islamogauchistes. On nous dit que Kamel Daoud, né en 1970 à Mostaganem, défend les libertés dans son pays. Il a été visé par une Fatwa en 2014, pour un autre ouvrage, Meursault, en référence sans doute à L’étranger, d’Albert Camus. Il a aussi partagé sur X, la vidéo sur cette étudiante iranienne, que je viens d’évoquer. Il a mis, nous apprend le Figaro, en exergue de son livre une texte du code pénal algérien punissant « d’une emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250.000 à 500 000 dinars, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la république algérienne démocratique (sic) et populaire etc. ». On n’entendra ni Sandrine Rousseau, députée de la nation, ni Emmanuel Macron, fustiger une sanglante dictature algérienne. Non, seule la France doit être reconnue coupable de crimes contre l’Humanité. Le deux poids deux mesures a de beaux jours devant lui.

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lundi, 04 novembre 2024

Inondations à Valencia, révélateur du foutoir espagnol

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Michel Festivi

L’Espagne socialo-communiste n’est plus gouvernée, sauf pour réprimer les opposants. Les terribles inondations qui ont ravagé notamment le Levant espagnol l’ont malheureusement démontré, et c’est le peuple, la population qui en a subi les conséquences mortifères, avec près de 250 morts, sans compter les milliers de sans-abris au moment où j’écris ces lignes, et les disparus par dizaines.

Cela était pourtant très prévisible. Cette zone singulière, cette plaine valencienne, riche en alluvion, puisqu’elle recueille les eaux de toutes les montagnes avoisinantes, a été sujette dans le passé à de très nombreuses catastrophes similaires, dont la dernière importante en date remonte à 1957. Après ce drame, le Général Franco avait fait construire un grand canal, pour endiguer les eaux dévastatrices. Cet ouvrage a d’ailleurs sauvé la ville de Valence qui n’a en réalité été que peu impactée, l’essentiel des crues se situant dans les environs de la Cité levantine et tous les pueblos des environs. A noter que l’ancien Président socialiste de la région, Puig, voulait un temps détruire cet ouvrage, symbole du franquisme. Les socialistes et leurs alliés ont d’ailleurs fait supprimer de nombreuses retenues d’eau, pas assez écologistes, et reflets de l’agriculture intensive ! On a vu les conséquences.

Au demeurant, c’est un autre dictateur « éclairé », le général Miguel Primo de Rivera cliquez ici, qui avait l’un des premiers, à partir de 1923, commencé d’importants travaux de canalisation des cours d’eaux espagnols, dont l’Ebre, comme je l’évoque dans cette biographie, publiée en 2023. Miguel Primo de Rivera avait d’ailleurs repris des projets d’ingénieurs, qu’aucun gouvernement précédent n’avait voulu ou pu mettre en œuvre, car du fait d’un système parlementaire dévoyé, les ministères tombaient tous les six mois.

Mais à ces époques, l’Espagne était gouvernée, elle était « Una, Grande y Libre ». De nos jours, avec les fameuses Communautés, tous les pouvoirs se télescopent et plus personne n’est responsable de rien. Sanchez, ce lâche, a renvoyé la balle à Carlos Màzon le nouveau Président PP de la Communauté, en place depuis juin 2023. Carlos Màzon a botté en touche aussi, en renvoyant la patate chaude à Sanchez. Les administrations locales et nationales se chevauchent, se « tirent dans les pattes », il a fallu des jours et des jours, pour qu’enfin, plus de 10 000 soldats et policiers soient envoyés en renfort pour rechercher les disparus et aider à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue. L’armée et la Garde civile qui dépendent de Madrid attendaient, l’arme aux pieds les ordres qui n’arrivaient pas.

Dimanche 3 novembre, le Roi Felipe VI, la Reine Letizia et le couard de Pedro Sanchez se sont rendus sur les lieux. Des centaines de sinistrés les ont copieusement injuriés, tant ils se trouvaient démunis de tout, beaucoup ayant des morts dans leurs familles, morts au demeurant qui ne sont toujours pas inhumés. Le Roi et la Reine ont fait preuve d’un certain courage, en restant stoïque, recevant même de la boue, la Reine était en pleurs. Mais Sanchez a préféré s’enfuir, se faire exfiltrer, en se dédouanant ensuite sur l’incurie de Màzon, et en soulignant, qu’il avait prévenu le Roi que ce déplacement était inopportun. Si les Espagnols se mobilisent et font preuve de solidarité, malgré quelques scandaleux pillages, les autorités ont failli incontestablement et ont passé plus de temps à se renvoyer la balle et à tergiverser plutôt que d’agir.

Ces dernières années, tous les pays d’Europe ont multiplié les démembrements administratifs à foison, avec pour chaque nation, le poids de l’Histoire et des particularités, c’est d’ailleurs une volonté de Bruxelles, pour abattre les nations. Mais globalement, qu’a-t-on fait, on a multiplié les fonctionnaires et les structures en superposition, entraînant une gabegie abyssale. En définitive, c’est l’incurie et l’impuissance qui prédominent, car plus personne ne commande et ne prend ses responsabilités.

Si d’aventure une catastrophe de ce type, arrivait en France, ce qu’à Dieu ne plaise, pensez-vous que nous ferions mieux ? Peut-être, car malgré tout, notre vieux pays détient encore des réminiscences centralisatrices salvatrices. En réalité, en accroissant le nombre des roitelets, des féodalités dépourvues d’âme, on ne fait que proliférer des taxes et des impôts, mais on aggrave l’impuissance et la désorganisation. Je n’ai rien contre les petites patries charnelles, mais un État digne de ce nom a besoin d’une colonne vertébrale de fer et d’un chef, pour que les trains arrivent et partent à l’heure. Comme l’avait dit de Gaulle dans ses mémoires de guerre, en évoquant le dernier président de la IIIe République, l’impuissant Albert Lebrun, « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».

Car quand un pays n’a plus d’État, n’est plus dirigé, c’est toujours le Peuple qui souffre, on le voit pour les catastrophes naturelles, on le voit pour les perditions que subit la France, l’immigration massive, la délinquance qui devient une plaie quotidienne, les déficits tous azimuts, l’impuissance de l’État à tous les étages.     

11:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |