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mercredi, 20 novembre 2024

Le gouvernement socialo-communiste espagnol ouvre à fond les vannes de l’immigration

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Michel Festivi 

Pour que le public français le comprenne bien, l’Espagne, depuis la fin de l’année 2018 est gouvernée par une coalition dite « Frankenstein », comme l’a justement nommée un politologue espagnol, tant cette coalition regroupant des socialistes, des communistes, des indépendantistes catalans, basques et galiciens, est hideuse et est en train de fracasser le pays par la multiplication de lois dites « mémorielles », c’est-à-dire attentatoires à la liberté d’expression ; des lois « historiques », pour graver dans le marbre la doxa des gauches sur la guerre civile ; des lois transgenres qui permettent même à des mineurs, et ce sans autorisation parentale, de changer de sexe sur simples déclarations administratives, sans preuve médicale aucune ; en faisant libérer par anticipation des violeurs en réduisant les peines de prison les concernant ; en reconnaissant « un état » palestinien, soutenant ainsi les pires terroristes du Hamas.

Et bien, cet agglomérat stupéfiant vient de décider d’ouvrir une fois de plus totalement, les vannes de l’immigration, ce qui va en n’en pas douter constituer un appel d’air considérable dont vont pâtir tous les pays européens. Cette loi contient essentiellement deux volets. D’une part faciliter la réduction des délais et des formalités pour l’obtention d’un titre de séjour avec l’inévitable tarte à la crème « du renforcement des droits des travailleurs migrants ». D’autre part, accélérer la régularisation de centaines de milliers d’immigrants illégaux.

L’Espagne qui est déjà submergée par les Canaries et les enclaves de Melilla et Ceuta, va voir ce phénomène s’amplifier. En toile de fond, ne nous leurrons pas, existe aussi, comme en France, la volonté de voir multiplier les naturalisations, pour obtenir un nouvel électorat, qui permettra ainsi aux partis de gauches et d’extrême gauche de se maintenir indéfiniment au pouvoir. D’autant qu’en face, le Parti Populaire, une sorte de centre droit amorphe et mou, n’a strictement aucune colonne vertébrale idéologique et laisse manœuvrer les gauches à leur guise. Seul Vox est un vrai opposant, mais ce n’est pas suffisant, dans l’immédiat en tout cas, pour contrer l’irrépressible action de Pedro Sanchez et de ses acolytes.

On estime que jusqu’à 300.000 immigrés par an pourront ainsi être régularisés. Il est prévu également que 210 000 migrants pourraient se voir attribuer la nationalité espagnole, soit 85.000 personnes de plus qu’en 2022. Avec ces chiffres, les socialo-communistes ont de beaux jours devant eux !

On sait que l’Espagne est l’une des trois principales portes d’entrée de l’immigration en Europe, avec l’Italie et la Grèce. Aux Canaries, 32.858 migrants illégaux y sont arrivés cette année, contre 23.537, l’an passé, pour les mêmes périodes. Le camp des Saints de Jean Raspail, publié en 1973 est totalement dépassé.

La loi est chapotée par la ministre espagnole « de l’inclusion et des migrations » (ça ne s’invente pas), la dénommée Elma Saiz, qui affirme péremptoirement que l’Espagne aurait besoin de 250 000 à 300 000 travailleurs étrangers par an, pour soin disant maintenir son niveau de vie. La collusion entre les gauches et le grand patronat n’a plus besoin d’être prouvée. Cette politique ne peut qu’impacter la France, par la proximité géographique des nos deux pays. Déjà, des premières mesures ont été prises, comme le fait d’accorder de plein droit, à savoir que tous les visas de recherche d’emploi seront désormais délivrés pour un an et non plus pour trois mois, et les renouvellements pour 4 ans.

Les travailleurs immigrés clandestins ou non sévissent beaucoup dans l’agriculture qui est aux mains de grands groupes, et le tourisme aussi, nos agriculteurs français qui sont durement concurrencés par des pays à main d’œuvre à bas coût, ne vont pas près de voir le bout de leur tunnel...

Prendre connaissance de la presse de gauche et d’extrême gauche est parfaitement révélateur. C’est ainsi que Libération a titré « Immigration : et si l’Espagne avait raison ? ». Et de fustiger bien sûr le gouvernement italien de Méloni.

Pedro Sanchez avait pris il y a quelques mois une décision hautement politique. Il avait obligé les communautés autonomes à accueillir des immigrants illégaux arrivant principalement des Canaries. Comme la plupart de ces Communautés sont dirigées désormais par le Parti populaire depuis les élections de mai 2023, c’était aussi l’occasion de saper ses adversaires et leur mettre de gros cailloux dans leurs souliers. Le PP n’y a pas vu malice et a accepté la chose. Aussitôt Vox est monté au créneau et n’a pas hésité à rompre des contrats de coalition qu’il avait passé avec le PP dans 5 régions. On le voit, par ce truchement, les socialistes et communistes espagnols entendent lutter idéologiquement contre le PP et Vox. C’est ce qu’on appelle un jeu de billards à trois bandes.

Santiago Abascal, le patron de Vox a déclaré le 17 octobre dernier à Bruxelles, qu’aucun migrant qui entre illégalement en Europe ne doit pouvoir voir sa situation régularisée. Il a fustigé et le PP et le PSOE qui font exactement le contraire. Santiago Abascal a fait remarquer, qu’aujourd’hui en Europe, même des gouvernements de gauche, se montrent plus restrictif envers l’immigration, comme l’Allemagne ou la Pologne. Car selon lui « la chose la plus importante est que les migrants en situation irrégulière, cessent de venir... quiconque entre illégalement en Europe ne pourra jamais être régularisé ». L’Espagne socialo-communiste, l’Espagne Frankenstein, n’en prend pas vraiment le chemin, c’est le moins que l’on puisse en dire. Mais elle risque d’entraîner dans ses errements, bons nombres d’autres pays, dont la France.   

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mardi, 19 novembre 2024

Lutter contre le totalitarisme islamique

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Michel Festivi 

Coup sur coup, deux entretiens importants relevant de la lutte contre le totalitarisme islamique viennent d’être publiés dans la presse française, l’un d’Alexandre del Valle, dans Valeurs Actuelles, l’autre, dans le Figaro, de Massih Alinejad, iranienne, qui vit aux États-Unis et qui a subi, de la part du régime iranien, plusieurs tentatives d’attentats contre sa vie même.

De son vrai nom, Marc d’Anna, Alexandre del Valle s’est spécialisé dans les problématiques militaires et géopolitiques et notamment l’islamisme. Il a occupé certains postes officiels. Il multiplie les casquettes, enseignant, journaliste, chroniqueur, consultant. Au niveau politique, il a pas mal navigué, le RPR, puis le RPF de Charles Pasqua, et l’UMP pour passer par le CNIP, puis de nouveau avec l’UMP. C’est son droit après tout. Que nous dit-il dans cet entretien accordé à Valeurs Actuelles, intitulé « L’islamisme est un totalitarisme, et non un intégrisme religieux ».

Que la violence de l’islam, violence théocratique, s’appuie sur les Hadiths, à savoir le recueil des faits et gestes de Mahomet, les sourates médinoises du Coran qui « contiennent un corpus de violence légitime sur lesquelles s’appuient l’islamisme et le djihadisme ». Rien de bien nouveau sous le soleil, pour tous ceux qui ont un peu tant soit lu le Coran et les bons auteurs, comme les époux Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, qui furent professeurs d’islamologie à Toulouse notamment. Effectivement, comme le proclame del Valle, c’est avec les sourates médinoises ; les hadiths ; la sira, la biographie de Mahomet et les récits de guerre et l’histoire des grands califats islamiques, qui emmêlés avec pour l’époque contemporaine, le nazisme et le communisme, ont engendré le renouveau de la violence de l’islam à partir du XXe siècle. Aux siècles précédents, les textes islamistes étaient largement suffisants et y pourvoyaient aisément.

Il rappelle qu’au départ, l’islamisme désignait simplement l’islam, comme le christianisme désignait la chrétienté, le bouddhisme, les adeptes de Bouddha etc... C’est Bruno Etienne, auteur de L’Islam radical en 1987, qui fit que ce terme, islamisme, devienne synonyme d’islam extrémiste. Mais la vraie question : existe-t-il un islam qui soit doux et non extrémiste ? C’est pourquoi del Valle tente de nous expliquer qu’il a écrit un livre en 2002, Le totalitarisme islamiste. Sa thèse, il nous la décline en une phrase : l’islam radical « est un totalitarisme théocratique fondé sur la lutte des religions, comme le nazisme est fondé sur la lutte des races, et le communisme sur la lutte des classes. »

S’il conçoit qu’il y a des musulmans qui pratiquent de manière apaisé leur foi, il souligne que les courants rigoristes sont archis majoritaires en islam, et bien plus puissants, organisés et influents que les quelques minorités dites « paisibles » comme les soufis, alévis, alaouites et autres. Car depuis toujours les quatre écoles juridiques de l’islam sunnite se sont imposées, et elles sont toutes radicales : le hanbalisme, le hanafisme, le shafiisme et le malikisme. Le hanbalisme, précise-t-il est la source du salafisme et du wahhabisme, gardiens de surcroit des lieux saints.

Alexandre del Valle condamne cette conception absurde de certains, visant à psychiatriser les terroristes islamistes par l’expression par exemple de « fous d’Allah » reprise à foison dans la presse et les médias. Cela ne peut conduire selon lui, qu’à dédouaner les crimes des islamistes. Car bien au contraire, les prédicateurs religieux se veulent être des « savants », et que le Coran est la source de tout, qu’il est complet. Cette psychiatrisation ridicule empêche effectivement de comprendre les motivations des islamistes et donc de les combattre utilement. Cependant, il est difficile voire impossible de faire la différence entre un totalitarisme politique et religieux.  Je pense que l’islamisme cumule les deux, d’où d’ailleurs sa force, contrairement au nazisme ou au communisme qui n’étaient, ou n’est (pour le communisme) qu’un système politique totalitaire, même si certaines manifestations pouvaient faire penser à un culte semi-religieux, avec les « dieux vivants » que furent Staline, Mao et aujourd’hui Kim. L’islam est bien un totalitarisme, religieux et politique.

Autre entretien, d’une toute autre nature, celui d’une Iranienne de combat qui maudit le Régime théocratique de Téhéran. Masih Alinejad a 48 ans. Native d’une région très pauvre d’Iran, elle quitte son pays natal en 2009, pour s’installer aux États-Unis. Elle est devenue journaliste et écrivain. Sa famille a subi les foudres des gardiens de la révolution, son frère est en prison. Elle a fait l’objet de tentatives d’exécution par les sbires des mollahs. Elle vit sous protection policière.

Le Figaro reproduit un entretien exclusif donné à Die Welt, sous le titre « Si l’Occident avait agi davantage, la République islamique n’aurait pas été en mesure de coordonner cette guerre aux côtés du Hamas et du Hezbollah. » Elle dénonce avec force l’oppression qui frappe son pays. Elle veut convaincre le Président élu, Donald Trump, que l’Iran est la source de tout le chaos et des guerres dans la région. Je pense qu’il en est largement convaincu. Pourrait-elle convaincre nos Lfistes de chez nous ? J’en doute fort.

Sa thèse, que tous les pays cessent toutes relations avec l’Iran, pour isoler complètement le pays, mais en aidant l’opposition et la société civile. Elle dit ce que nous disons, nous les plus éclairés, que la fin de la République d’Iran, sonnerait le glas des « ses supplétifs », comme les Houtis, le Hamas, le Hezbollah, ainsi que des groupes armés opérant en Syrie et en Irak.

Elle retourne habilement le slogan de nos Lfistes islamogauchistes : « Free Palestine », en déclarant que cela doit signifier la libération de Gaza de l’emprise de l’Iran et donc du Hamas. Elle fustige les assassinats d’Iraniens en Iran par le Régime islamiste. Les manifestants qui en 2019 luttaient contre la vie chère en ont subi les conséquences, car selon elle, le Régime a en fait assassiner 1.500. En 2022, lors du mouvement en faveur du non port du vêtement islamique, plus de 700 personnes auraient été tuées. Elle pense que si les femmes obtenaient le droit de ne plus porter leur voile, le Régime tomberait. Mais les Mollahs multiplient les provocations, installent des caméras partout pour réprimer les femmes. Elle indique qu’Ahou Daryael, qui a osé se promener en sous-vêtement devant son université, à Téhéran a été placé en hôpital psychiatrique, comme le KGB le faisait avec certains dissidents soviétiques à l’époque de Brejnev. Les totalitarismes ont usé et usent des mêmes pratiques. Mahsa Amini, avait-elle été carrément frappée, ce qui lui a coûté la vie. Pour illustration, allez voir, si vous en avez la possibilité, le film tourné clandestinement en Iran, par Mohamad Rasoulof, les graines du figuier sauvage, qui sous couvert de l’histoire quotidienne d’une famille de Téhéran, relate toutes ces violences du régime iranien et son emprise totale sur la société, au point que certains deviennent fous.

Masih Alinejad reçoit clandestinement, de nombreuses photos qui prouvent l’extrême brutalité du régime Iranien, malgré le fait que si les personnes qui lui envoient ces documents, se font prendre, elles peuvent risquer jusqu’à 10 ans de prison. 

Masih Alinejad refuse la diplomatie silencieuse et plaide pour une unité des pays occidentaux contre l’Iran. Elle est à l’origine d’une association internationale, le World Liberty Congress, rassemblant des représentants de mouvements de 52 pays démocratiques indique-t-elle. Elle en est la Présidente, Garry Kasparov le vice-président, et le secrétaire général est un Vénézuélien d’opposition, Leopoldo Lopez. Ils se réuniront l’an prochain à Berlin. Elle met en exergue la chute du Mur, comme étant le symbole de la future libération de l’Iran, par la chute des principes coraniques qui vampirisent toute la société de son pays. Pour la paix dans la région, acceptons-en l’augure.  

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vendredi, 15 novembre 2024

Valérie Pécresse, une islamolâtre totalement ou partiellement soumise ?

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Michel Festivi 

Alors que la France et les français honorent les victimes assassinées par les tueurs islamistes, il y a neuf ans, au Bataclan, Valérie Pécresse a encore fait des siennes. Comme l’a titrée Gabrielle Cluzel pour Boulevard Voltaire « Valérie Pécresse et la laïcité : la droite la plus bête du monde a (encore)frappé. » Pire que la droite la plus nulle, c’est la soumission même à l’islam qui vient d’être révélé par les propos de la Présidente de la Région Île de France, si elle ne le comprend pas, c’est encore plus grave.

Interrogée par Apolline de Malherbe sur BFMTV, pour s’expliquer sur le nouveau programme de la Région, censé lutter contre les débordements religieux dans l’espace public, c’est-à-dire contre l’islam, car les autres religions ne posent pas de problème, Valérie Pécresse, en grande spécialiste qu’elle est, a manié une fois de plus la langue de bois la plus délirante, se lançant dans des généralités absurdes, des considérations à l’eau de rose. On se rappelait sa nullissime campagne présidentielle de 2022, parler pour surtout ne rien dire, aucune aspérité, aucun courage, complaire à tout le monde, ne pas faire de vagues, son score a été le reflet de sa nullité politique et de son wokisme exacerbé.

Mais Apolline de Malherbe, lui faisant remarquer que ces programmes régionaux (coutant sans doute très chers avec l’argent public de nos impôts), destinés a priori à défendre la laïcité, évitaient bizarrement de montrer des caricatures du soi-disant Prophète. Valérie Pécresse, dans une envolée lyrique que je qualifie d’islamophile, a confirmé que toutes les religions seront caricaturées sauf l’islam : « On ne représentera pas une caricature du prophète dans le cadre de ce programme, mais on montrera des caricatures pour montrer que l’on peut se moquer des religions dans la république ». Absolument ahurissant, absolument terrifiant.

Donc on va taper sur le christianisme par exemple, à tout va, on va lui sauter dessus à bras raccourci, mais l’islam, on le laisse tranquille, défense de caricaturer Mahomet. Donc nos morts du terrorisme islamiste sont sacrifiés, ils sont tombés pour rien, si l’on suit les propos scandaleux de Valérie Pécresse. En île de France, Valérie Pécresse régnant, on n’a pas le droit de caricaturer les représentations islamistes, mais on peut se déchaîner sur le catholicisme, comme défense du concept de la laïcité on n’a pas fait mieux.

Le plus lamentable, le plus risible, ce sont les réactions hors sol d’un Geoffroy Didier, qui venant au secours de Valérie Pécresse, a eu l’outrecuidance de faire passer ses messages intolérables pour l’exact contraire de ce qu’elle avait affirmé sur BFMTV. Voulant passer les auditeurs pour des imbéciles, voulant nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce politicard de pacotille a défendu l’indéfendable en indiquant que V. Pécresse appartenait au contraire à la droite « la plus courageuse (sic) » et le summum « les républicains peuvent se réjouir de cette promotion de la liberté d’expression (resic). Comme défense du wokisme et du misérabilisme politique, on ne fait pas mieux ! Gabrielle Cluzel elle, se demande si Valérie Pécresse est encore de droite. Je lui réponds : à l’évidence, non, et cela fait belle lurette qu’elle a rejoint le camp de la bien-pensance islamogauchiste.

Avec Valérie Pécresse, les jeunes filles iraniennes qui enlèvent leurs voiles islamiques, ont du souci à se faire. Les propos de Valérie Pécresse sont d’autant plus misérables, que le 13 novembre 2015, commençaient les tueries au Bataclan, et quelques mois plus tôt avaient eu lieu les massacres à Charly Hebdo, justement à cause des caricatures de Mahomet, quatre mois plus tard après le Bataclan, ce seront les attentats de Nice. Mais finalement, après tous les beaux discours de façade, prononcés au lendemain du drame, après les bougies, après les slogans creux « vous n’aurez pas ma haine » ou « n’oublions jamais », qu’on fait nos autorités, nos gouvernants chargés de nous protéger, rien, absolument rien. Certes on a encore entendu ces jours-ci les mêmes vaticinations de la part du Premier ministre « la barbarie islamiste s’est une nouvelle fois attaquée à notre pays ». Mais concrètement que fait-il ? Lutte-t-il contre l’immigration illégale et massive ? Met-il des barrages aux frontières ? Non il rabroue lâchement un enfant qui arborait un drapeau français et qui avait le tort de ne pas exciper un drapeau européen, synonyme de frontières inexistantes et de passoires, beau courage effectivement, aux côtés d’un revenant, un Jean François Copé qui ne faisait qu’opiner de la tête à ces propos débilitants.

On vient d’apprendre, toujours sur l’excellent site de Boulevard Voltaire, que le film Le Repli, qui est sorti en salle le 30 octobre, est une dénonciation de l’islamophobie qui régnerait en France. Or l’on sait que la lutte contre la soi-disant « islamophobie » est un marqueur très fort de la mouvance des Frères musulmans. Car le titre initial qui n’a finalement pas été retenu pour ce film était « Islamophobie française », BV en rapporte la preuve par un document. Ce documentaire militant islamiste fustige aussi « les violences policières ». Comme l’indique BV, il s’agit « d’un maelstrom islamiste ». Cette propagande pro-islamiste suit un dénommé Yasser Laouti, qui fut membre du CCIF, la boucle est bouclée, dans le film, on se garde bien de préciser cette (ancienne) appartenance.

Ce Yasser Laouti, avait en 2015, publié un article, en qualité de membre du CCIF intitulé sans ambiguïté, L’exception française : De la peur irrationnelle des musulmans à leur condamnation à mort sociale. Ce texte sera inséré dans Islamophobia Studies Journal ; et qui figurait au comité de cette publication nous dit BV ? un certain Tariq Ramadan, CQFD. BV nous explique que le film reprend les exemples donnés dans ce mémorandum.  L’auteur du film, pour sa défense, prétend que Yasser Laouti aurait quitter le CCIF en juin 2016. Partir d’une organisation n’est pas forcément synonyme d’abandon de son idéologie non ? L’histoire a prouvé par exemple, que des centaines de militants trotskistes ont quitté leur parti pour s’insérer dans le Parti socialiste. Ont-ils pour autant abandonné leur fièvre révolutionnaire, les dernières élections législatives ont largement prouvé que non.

LFI, dans ses errements islamistes habituels et récurrents, veut projeter ce film à l’Assemblée nationale, le 27 novembre prochain. Fort heureusement, des députés courageux, comme Eddy Casterman, apparenté RN, Anne Sicard et Thibaut Monnier tous deux du RN, sont intervenus auprès de Madame Yaël Braun-Pivet, pour qu’elle en interdise la projection. Au moment même du procès contre ceux qui ont des comptes à rendre dans la décapitation de Samuel Paty par un islamiste, on apprécierait que la Présidente de l’Assemblée nationale, fasse, elle, preuve d’un certain courage, pour une fois.

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mardi, 12 novembre 2024

Honorer nos morts de 14/18, oui, mais ne pas oublier l’Histoire.

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Michel Festivi 

En cette période de commémoration de l’hécatombe française et européenne, il est important de célébrer nos morts. Il est aussi important de rappeler aux jeunes générations, le passé glorieux de nos aînés qui sont tombés pour la Patrie, mot qui aujourd’hui est bien passé de mode, et qui ne représente plus grand-chose pour beaucoup de ceux qui vivent sur notre territoire. Comme vient de le déclarer le nouveau ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, « Prenons garde à ne pas dilapider l’héritage laissés par les poilus de 1914 » (Le Figaro du 11 novembre 2024). Prenons garde aussi, à réfléchir et à tirer les conséquences de ces folies meurtrières. Ils sont tombés aussi pour la préservation de nos frontières, ouvertes aujourd’hui à tout va, que penserait le soldat inconnu, s’il revoyait notre pays en 2024 ?

L’Europe a commencé son suicide en 1914/1918, et elle a fini le travail entre 1939 et 1945. Ne cherchons pas beaucoup plus loin l’immense déclin français et européen et l’ensemble des servitudes qui nous submergent aujourd’hui. Si nos pays européens sont en décadence complète, s’ils sont engloutis par l’immigration massive et illégale, si nos gouvernements sont en dessous de tout, nous le devons en grande partie aux terribles décimations et mutilations des deux guerres civiles européennes, comme le titrera l’historien allemand Ernst Nolte, La guerre civile européenne, sous-titré, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 et publié aux éditions des Syrtes, avec une préface de Stéphane Courtois. Entre 1914 et 1918, l’Europe perdra 9,7 millions de militaires, 8,9 millions de civils, sans compter les millions de blessés et les traumatismes considérables qui s’en suivirent, la dénatalité forcée par cette perte humaine si abondante nous handicapera définitivement. Quant à la seconde guerre mondiale, les chiffres s’affolent. Près de 22 millions de morts militaires et 31 millions de civils.

D’abord, il est constant aujourd’hui d’affirmer, que de lancer, en août 1914, dans la grande conflagration européenne des millions de soldats, fut une décision inouïe des Chancelleries, incapables et incompétentes, et qui n’avaient aucune vision, ni de leurs nations, ni de leurs peuples, ni des conséquences de leurs décisions les plus stupides qui soient. Car des guerres balkaniques avaient déjà eu lieu peu d’années auparavant, entre 1912 et 1913, elles s’étaient réglées au mieux, sans la nécessité d’un embrasement général.

Quant à la France, depuis la fin de l’épopée Napoléonienne, elle a toujours été en retard d’une guerre. En 1870, nos généraux incompétents ont fait combattre de manière improvisée nos soldats, comme s’il s’agissait d’une bataille d’ancien régime, comme si la guerre était encore en dentelles, alors que les Prussiens, autrement plus disciplinés, organisés et armés, n’ont fait qu’une bouchée de nos troupes, pourtant vaillantes. En 1914, l’Etat major, tout aussi incompétent, avait habillé le soldat français de pantalons garance et le faisait débouler, baïonnettes au fusil, et en casquette, devant les mitrailleuses ennemies qui faisaient des cartons, c’était l’offensive toute, sans préoccupation aucune du sang français. Sans la nécessité pour l’Allemagne de retenir à l’Est quelques divisions, pour contrer et écraser l’armée Russe, Paris aurait été occupé et la guerre perdue comme en 1870. Comme l’avait perçu Jacques Bainville, dont je reparlerai « sans la diversion Russe, il est probable que la digue de l’Ouest eût été emportée. »

Rebelote en mars, avril et mai 1918, le front Ouest fut enfoncé, les armées du Kaiser arrivèrent à moins de 50 km de Paris, et nous dûmes notre survie, essentiellement grâce aux soldats américains, notamment de la 1ere et 2ème division, ainsi que l’emploi de 225 chars qui seront décisifs, comme l’a décrit Anne Duménil, dans un article publié dans Chemin de Mémoire. C’est pourquoi, lorsque les armées des Empires centraux ont demandé l’armistice en novembre 1918, alors que le front à l’Ouest se situait toujours sur les sols belges et français, et qu’elles vont regagner leur pays en bon ordre, il fallait organiser une paix de réconciliation et non pas comme l’a fait Georges Clémenceau, une paix d’humiliation, ce qui a conduit inévitablement à un nouveau conflit mondial à peine 20 ans plus tard. En 1939, notre Grand état-major avait conçu une stratégie purement défensive, stratégie que Gamelin, ne respecta pas, puisqu’il envoya dès le 10 mai 1940, nos meilleures armées en Belgique et en Hollande, très loin sur la Dyle, dégarnissant les Ardennes que la Wehrmacht transpercera, le 13 mai 1940.

En faisant disparaître de la carte européenne, l’Empire Austro-Hongrois, Clémenceau avait joué un rôle particulièrement néfaste et mortifère. En humiliant l’Allemagne, déclarée seule responsable de tous les maux, en lui faisant payer des réparations considérables et hors de ses possibilités, on avait créé les germes de la revanche, et le fameux « coup de poignard dans le dos », fera le lit d’un certain Adolf Hitler, qui n’en demandait pas tant.

Tout français se doit d’avoir lu, Les conséquences politiques de la paix, de Jacques Bainville (1879-1936). Cet ouvrage époustouflant a été publié en 1920 et les éditions Godefroy de Bouillon ont eu la riche idée de la republier en 1996, avec une préface de Georges-Henri Soutou, professeur à l’université de Paris-IV-Sorbonne. Lire ce livre c’est comme voir sur grand écran, tous les évènements tragiques qui vont se dérouler dans les années suivantes. Chaque lycéen français qui étudie cette période devrait le lire, mais leurs professeurs d’histoire le connaissent-ils ? Georges-Henri Soutou souligne à juste titre que le traité de Versailles, se voulait un traité « moral », d’où ses terribles failles et imperfections vénéneuses, il n’était pas comme « ces traités fondés sur la sagesse et l’expérience politiques progressivement amassées en Europe depuis le XVIIe siècle ». L’idéologie était passée par là, celle de la révolution française et de Woodrow Wilson, sur la guerre du droit.

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Notre ami Michel Festivi était aux Journées de la dissidence à Madrid cette fin de semaine

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Michel en compagnie de Luis Pio Moa

Comme chaque année, ce sont déroulées à Madrid cette fin de semaine les Journées de la dissidence cliquez ici. Notre ami Michel Festivi représentait notre revue à cette manifestation. Il nous adresse de la capitale espagnole le message suivant.

S N

Petit clin d’œil de Madrid aux lecteurs de Synthèse nationale

Cher amis et lecteurs de Synthèse nationale, je vous adresse ce salut amical d’Espagne et plus précisément de Madrid, où j’ai passé quelques jours pour rencontrer deux éminents espagnols chacun en ce qui le concerne.

Tout d’abord l’immense historien de la guerre d’Espagne, Luis Pio Moa, qui a complètement changé l’historiographie général de cette conflagration fratricide, et qui a produit des approches totalement inédites et nouvelles. Son principal ouvrage, Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, qui a connu un succès considérable en Espagne, a été traduit en Français et publié en 2022 par les éditions de l’Artilleur, avec une préface inédite pour le lecteur Francophone, d’Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie Royale d’histoire d’Espagne, docteur d’État es sciences politiques. Arnaud Imatz a aussi eu la gentillesse de préfacer mon livre publié en 2023 chez Dualpha, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930. C’est la troisième fois que Luis Pio Moa me fait l’honneur de me recevoir, et nos entrevues ont été publiées dans le Revue d’Histoire Européenne, pour la première, dans la revue Reconquête du Centre Charlier pour la seconde, et la revue des Amis de Robert Brasillach, publieront l’an prochain notre récente discussion du 7 novembre dernier. J’invite grandement les lecteurs passionnés d’Histoire à lire le livre de Pio Moa, il est prodigieux. Pio Moa est un auteur prolixe. Il écrit environ un ouvrage par an. Il vient de publier aux éditions La esfera de los libros, une prodigieuse somme sur l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España. Il me l’a aimablement dédicacé, je suis en train de le lire, c’est absolument formidable. Ceux d’entre vous qui lisez l’Espagnol, n’hésitez pas à vous le procurer. Il tient aussi un blog «Mas España y mas democracia ».

Le lendemain, 8 novembre, j’ai rencontré calle Ardemans, l’organisateur des 18es journées de la dissidence Juan Antonio LLopart. Je lui ai transmis le salut amical de Roland Hélie qui avait été, il y a quelques années l’un des conférenciers de ces journées cliquez là. Juan Antonio a aussi à plusieurs reprises, participé à nos Rendez-vous BBR. Sur trois jours se sont tenus des colloques, des tables rondes, des interventions et des ventes de livres. Juan Antonio LLopart est un homme d’action, un éditeur. Il est le patron des éditions Fides (Fides ediciones). Il a établi des contacts organiques avec la revue Eléments en France, et le dernier numéro 18 de la revue de septembre 2024, La Emboscadura, (l’embuscade), sous-titrée, la voz del pensiamento critico, contient un entretien de 5 pages avec Alain de Benoist, intitulé « El caos es siempre el resultado de una decadencia ». J’ai remarqué aussi, que les publications de Fides empruntaient beaucoup à la typographie des éditions de La nouvelle librairie. Je suis en contact avec Juan Antonio LLopart pour la traduction et la publication en Espagne de ma biographie de Miguel Primo de Rivera cliquez là.

Hasta pronto, y viva España !

Michel Festivi 

 

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lundi, 11 novembre 2024

Le CRIF et la LICRA ne veulent toujours rien comprendre !

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Michel Festivi 

Combattre l’islamisme, partout en France, en Europe comme au proche et Moyen-Orient est l’une des tâches majeures des patriotes, de ceux qui veulent une France libre et indépendante, et qui luttent au quotidien contre l’islamogauchisme qui gangrène toutes nos institutions, contre le wokisme aussi, qui au final est également un suppôt de l’antisémitisme, comme le féminisme dévoyé qui approuve la soumission de la femme par l’acceptation du voile. On le voit dans les universités, on le voit à Science-Po, on le voit dans le sport, on le voit dans nos écoles, où, tous les jours, des élèves racialisés, formatés et endoctrinés, n’hésitent plus à insulter des enseignants, leur cracher à la figure, comme tout dernièrement, où une élève de 1ère au lycée Jean Jaurès de Montreuil, en cours d’EPS, a craché sur sa prof après l’avoir frappée, car elle lui demandait de retirer son vêtement islamique, tout simplement.

Vous me direz, et vous aurez raison, qu’une majorité d’enseignants, ont pris fait et cause pour le port du voile et n’acceptent pas la loi qui interdit tout signe ostensible religieux dans l’enceinte scolaire, sans jamais être inquiétés du reste. Mais il existe des professeurs courageux qu’il faut soutenir, car leur hiérarchie ne les soutient que trop mollement ou pas (affaire Samuel Paty notamment). C’est toujours pareil, refuser de voir la réalité, dénier nommer clairement les choses, n’engendrent que drames et malheurs. Les enseignants devraient exciper dans leur salle de classe cette citation de Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », et la faire réciter tous les matins à leurs élèves.

Le sport est totalement infiltré par l’islamisme, que ce soit au niveau du port du voile, ou à l’occasion de manifestations sportives, comme le déploiement de cette immense banderole propalestinienne, par certains supporters du PSG, exhibée lors du match contre l’Atlético de Madrid, le 6 novembre dernier. Cela n’a guère suscité de réactions de la part des instances dirigeantes du club parisien, propriété du Qatar. Pourtant l’article 16 du règlement disciplinaire de l’UEFA interdit tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieux ou insultant. Cette même UEFA qui a décidé de ne rien décider, à la Ponce Pilate. Pourquoi ? Pour ne pas heurter les qataris, gros financeurs du football ? Retailleau a convoqué les dirigeants du club, pour leur tirer les oreilles, on en restera sans doute là. 

Et bien le CRIF, devrait lui, arborer partout cette sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences, alors qu’ils en chérissent les causes. ». Depuis des décennies, le CRIF comme la LICRA d’ailleurs, nous expliquent doctement que l’antisémitisme est le fait de l’ultra-droite, de l’extrême-droite, voire de la droite en général, et ils n’ont pas de mots assez durs contre le RN, et tous les groupements ou partis patriotes divers et variés qui défendent les intérêts de la France et des Français. Ils ont occulté sciemment tous les propos anti-juifs que proféraient les tenants des gauches comme Proudhon qui avait dit parlant des Israélites « une race qu’il faut renvoyer en Asie ou exterminer ». Jean Jaurès aussi formulera de nombreuses diatribes antisémites dont celle-ci « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain, quand ce n’est pas par la forme du prophétisme... » (discours de Tivoli, 1898). Marx s’adonnait à l’antisémitisme sans complexe « l’esprit du judaïsme, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste par la soif de l’argent ». On peut retrouver toutes ces citations et bien d’autres dans le livre de Bernard Carayon, Maire de Lavaur dans le Tarn, ancien député, Comment la gauche a kidnappé Jaurès (éditions Privat 2014), ou dans une chronique qu’il publia dans le Figaro, le 19 février 2019, l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche.  

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mardi, 05 novembre 2024

Les propos hypocrites et insultants de Sandrine Rousseau sur le port du voile islamique

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Michel Festivi 

Sandrine Rousseau récidive. Elle a osé exprimer sa solidarité avec la courageuse, l’héroïque même jeune iranienne, qui pendant plusieurs minutes a déambulé en culotte et en soutien-gorge, devant son université à Téhéran, pour attirer l’attention sur la dictature islamiste d’Iran. Elle risque très gros.

Notre Sandrine Rousseau nationale, a cru faire un tweet « Notre corps, et tout ce qu’on y met-ou pas-pour le vêtir, nous appartient. Force aux iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l’oppression ». Mais de nombreux internautes, et notamment Sophia Aram, ont à juste titre fait remarquer que ce tweet « est une honte », car en réalité, il autorise un parallèle, entre la lutte sanglante contre le port du voile en Iran et dans les théocraties islamistes et celles qui en France et en Europe soutiennent le port du voile dans l’espace public. La schizophrénie habituelle.

C’est effectivement un soutien implicite à la « liberté » de porter le voile en France. Car « mettre sur le même plan les filles qui se posent en martyres parce qu’on ne leur accorde pas le droit d’enfreindre les règles de la république au nom de leur micheton imaginaire et les vraies martyres iraniennes, qui en, meurent sous nos yeux, vous ne verrez pas plus déguelasse » a écrit une femme sur X.

Car, il convient de rappeler les propos de Sandrine Rousseau. Elle a toujours soutenu le port du voile « Il y a pleins de motivations pour porter le voile, et il y en a qui portent des voiles qui sont juste un embellissement en fait. », avait-elle déclaré. Pendant les jeux olympiques de Paris, Sophia Aram avait vertement critiqué une néerlandaise qui était venue envoilée se faire remettre sa médaille, alors que Sandrine Rousseau l’avait approuvée.

Une autre fois, une « influenceuse », selon ce vocable ridicule, une dénommée Maeva Ghennam, avait annoncé que tous les vendredis, elle porterait le voile. Elle s’était attirée les foudres de Sophia Aram en ironisant dans sa chronique sur France Inter : « il est tout à fait possible d’être refaite comme une voiture volée, et de recouvrir l’assemblage d’implants divers, de collagène, de botox, d’un voile pudique. ». Amine El Khatami, l’ancien président du mouvement « printemps républicain » a quant à lui pris aussi à partie Sandrine Rousseau « Une abjection et un crachat jeté à la figure de toutes les femmes qui, de Kaboul à Téhéran, risquent leur vie en se dressant face à leurs bourreaux islamistes. ». Je conseille personnellement aux lecteurs d’aller voir le très beau film de l’opposant iranien, Mohamed Rasoulof, Les graines du figuier sauvage, on y vit de près, l’implacable dictature des Mollahs, dans la vie quotidienne d’une famille de Téhéran.

Il ne faut pas oublier que tous les jours en France, des professeurs sont insultés, voire frappés, menacés, parce qu’ils osent demander simplement à leurs élèves, l’application de la loi, c’est-à-dire de retirer leurs voiles dans l’enceinte scolaire, conformément à la loi, et jamais Sandrine Rousseau, élue de la nation, n’a soutenu ces enseignants ! Elle n’a jamais non plus, l’an passé, soutenu la jeune iranienne, morte, parce que tabassée par des femmes corbeaux et des gardiens de la révolution.

Ne laissons pas de rares professeurs courageux, défendre seuls les principes de la laïcité. Mais le voile n’est pas comme certain le rabâchent « un outil fabriqué par le patriarcat religieux ». Il est bien autre chose. Deux versets du coran énoncent que son port pour les femmes musulmanes est obligatoire. Par exemple, le verset 59 de la sourate 33 ordonne « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, et à tes filles, et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et exemptent de peine. ». Le voile islamique s’inscrit dans une obligation religieuse et théocratique, le coran étant la parole incréée du dieu des musulmans. Dans un autre verset, il est précisé «... qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine, et qu’elles ne montrent leurs parures qu’à leurs maris où à leurs pères... » (Sourate 24, verset 31). Le port du voile correspond donc bien à une obligation islamique, coranique. Il ne s’agit pas, comme on veut nous le faire croire, d’une simple tradition moyenâgeuse, méditerranéenne, ou je ne sais de quel autre acabit. Porter le voile c’est afficher de manière militante, sa volonté de revendiquer l’islam partout et en tout lieu. C’est au surplus un instrument de soumission de la femme, mais cela, Sandrine Rousseau ne le dénoncera jamais.

On vient d’apprendre, qu’un écrivain, Kamel Daoud, vient d’obtenir le prix Goncourt, ce 4 novembre, pour un livre, que je n’ai pas lu, intitulé, Houris. On sait que ce terme veut dire « les vierges » qui attendent les croyants musulmans dans l’autre monde. L’auteur est publié chez Gallimard. Or les éditions Gallimard ont été interdites de salon international du livre à Alger, sans que cela ne choque nos gauchistes et islamogauchistes. On nous dit que Kamel Daoud, né en 1970 à Mostaganem, défend les libertés dans son pays. Il a été visé par une Fatwa en 2014, pour un autre ouvrage, Meursault, en référence sans doute à L’étranger, d’Albert Camus. Il a aussi partagé sur X, la vidéo sur cette étudiante iranienne, que je viens d’évoquer. Il a mis, nous apprend le Figaro, en exergue de son livre une texte du code pénal algérien punissant « d’une emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250.000 à 500 000 dinars, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la république algérienne démocratique (sic) et populaire etc. ». On n’entendra ni Sandrine Rousseau, députée de la nation, ni Emmanuel Macron, fustiger une sanglante dictature algérienne. Non, seule la France doit être reconnue coupable de crimes contre l’Humanité. Le deux poids deux mesures a de beaux jours devant lui.

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lundi, 04 novembre 2024

Inondations à Valencia, révélateur du foutoir espagnol

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Michel Festivi

L’Espagne socialo-communiste n’est plus gouvernée, sauf pour réprimer les opposants. Les terribles inondations qui ont ravagé notamment le Levant espagnol l’ont malheureusement démontré, et c’est le peuple, la population qui en a subi les conséquences mortifères, avec près de 250 morts, sans compter les milliers de sans-abris au moment où j’écris ces lignes, et les disparus par dizaines.

Cela était pourtant très prévisible. Cette zone singulière, cette plaine valencienne, riche en alluvion, puisqu’elle recueille les eaux de toutes les montagnes avoisinantes, a été sujette dans le passé à de très nombreuses catastrophes similaires, dont la dernière importante en date remonte à 1957. Après ce drame, le Général Franco avait fait construire un grand canal, pour endiguer les eaux dévastatrices. Cet ouvrage a d’ailleurs sauvé la ville de Valence qui n’a en réalité été que peu impactée, l’essentiel des crues se situant dans les environs de la Cité levantine et tous les pueblos des environs. A noter que l’ancien Président socialiste de la région, Puig, voulait un temps détruire cet ouvrage, symbole du franquisme. Les socialistes et leurs alliés ont d’ailleurs fait supprimer de nombreuses retenues d’eau, pas assez écologistes, et reflets de l’agriculture intensive ! On a vu les conséquences.

Au demeurant, c’est un autre dictateur « éclairé », le général Miguel Primo de Rivera cliquez ici, qui avait l’un des premiers, à partir de 1923, commencé d’importants travaux de canalisation des cours d’eaux espagnols, dont l’Ebre, comme je l’évoque dans cette biographie, publiée en 2023. Miguel Primo de Rivera avait d’ailleurs repris des projets d’ingénieurs, qu’aucun gouvernement précédent n’avait voulu ou pu mettre en œuvre, car du fait d’un système parlementaire dévoyé, les ministères tombaient tous les six mois.

Mais à ces époques, l’Espagne était gouvernée, elle était « Una, Grande y Libre ». De nos jours, avec les fameuses Communautés, tous les pouvoirs se télescopent et plus personne n’est responsable de rien. Sanchez, ce lâche, a renvoyé la balle à Carlos Màzon le nouveau Président PP de la Communauté, en place depuis juin 2023. Carlos Màzon a botté en touche aussi, en renvoyant la patate chaude à Sanchez. Les administrations locales et nationales se chevauchent, se « tirent dans les pattes », il a fallu des jours et des jours, pour qu’enfin, plus de 10 000 soldats et policiers soient envoyés en renfort pour rechercher les disparus et aider à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue. L’armée et la Garde civile qui dépendent de Madrid attendaient, l’arme aux pieds les ordres qui n’arrivaient pas.

Dimanche 3 novembre, le Roi Felipe VI, la Reine Letizia et le couard de Pedro Sanchez se sont rendus sur les lieux. Des centaines de sinistrés les ont copieusement injuriés, tant ils se trouvaient démunis de tout, beaucoup ayant des morts dans leurs familles, morts au demeurant qui ne sont toujours pas inhumés. Le Roi et la Reine ont fait preuve d’un certain courage, en restant stoïque, recevant même de la boue, la Reine était en pleurs. Mais Sanchez a préféré s’enfuir, se faire exfiltrer, en se dédouanant ensuite sur l’incurie de Màzon, et en soulignant, qu’il avait prévenu le Roi que ce déplacement était inopportun. Si les Espagnols se mobilisent et font preuve de solidarité, malgré quelques scandaleux pillages, les autorités ont failli incontestablement et ont passé plus de temps à se renvoyer la balle et à tergiverser plutôt que d’agir.

Ces dernières années, tous les pays d’Europe ont multiplié les démembrements administratifs à foison, avec pour chaque nation, le poids de l’Histoire et des particularités, c’est d’ailleurs une volonté de Bruxelles, pour abattre les nations. Mais globalement, qu’a-t-on fait, on a multiplié les fonctionnaires et les structures en superposition, entraînant une gabegie abyssale. En définitive, c’est l’incurie et l’impuissance qui prédominent, car plus personne ne commande et ne prend ses responsabilités.

Si d’aventure une catastrophe de ce type, arrivait en France, ce qu’à Dieu ne plaise, pensez-vous que nous ferions mieux ? Peut-être, car malgré tout, notre vieux pays détient encore des réminiscences centralisatrices salvatrices. En réalité, en accroissant le nombre des roitelets, des féodalités dépourvues d’âme, on ne fait que proliférer des taxes et des impôts, mais on aggrave l’impuissance et la désorganisation. Je n’ai rien contre les petites patries charnelles, mais un État digne de ce nom a besoin d’une colonne vertébrale de fer et d’un chef, pour que les trains arrivent et partent à l’heure. Comme l’avait dit de Gaulle dans ses mémoires de guerre, en évoquant le dernier président de la IIIe République, l’impuissant Albert Lebrun, « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».

Car quand un pays n’a plus d’État, n’est plus dirigé, c’est toujours le Peuple qui souffre, on le voit pour les catastrophes naturelles, on le voit pour les perditions que subit la France, l’immigration massive, la délinquance qui devient une plaie quotidienne, les déficits tous azimuts, l’impuissance de l’État à tous les étages.     

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mercredi, 30 octobre 2024

Encore une hérésie historique de plus proférée par Macron, le mythe de El Andalus

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Michel Festivi 

Décidemment, Macron persiste et signe dans les ignominies historiques les plus infâmes à l’encontre de la France. De plus, cette manière de dénigrer l’Histoire de France ou de l’Europe depuis l’étranger est insupportable et même proprement inacceptable. J’avais écrit un jour que Macron était un ignare absolu, qui ne connaissait l’Histoire qu’aux travers des annales de Science po et de l’ENA, dont on sait que depuis des années, elles sont construites à partir des articles du Monde et de Libération. La preuve flagrante vient une nouvelle fois de nous en être donné sur ses stupidités proférées à propos d’une soi-disant civilisation de Al Andalus.

Mais avant de déblatérer des sornettes, que Macron se renseigne, qu’il lise les bons auteurs, qu’il se cultive un tant soit peu, bref qu’il prenne le temps de la réflexion, sa fonction le lui commande. Le très grand historien Serafin Fanjul, universitaire Espagnol, islamologue et arabisant, spécialiste de philologie sémitique, ancien directeur du Centre culturel hispanique du Caire et membre de l’académie royale d’histoire, a fait litière de ces âneries débitées à longueur de temps par des incultes et reprises à satiété par des journalistes qui ne se sont renseignés sur rien.

L’un de ses ouvrages, Al Andalus, l’invention d’un mythe : la réalité historique de l’Espagne des trois cultures a été publié en France aux éditions de l’Artilleur en 2017. Ce pavé de 715 pages est une somme historique de premier ordre. Fanjul dénonce ce mythe au travers d’une analyse critique implacable. Cette pensée arabisante s’est développée au XIXe siècle, par le biais du romantisme littéraire, dont Washington Irving (1783-1859) fut l’un des parangons. Cela reprend les discours biaisés du « bon sauvage » ou du « paradis perdu », c’est-à-dire d’arabes raffinés, supérieurs, cultivés succombant aux chrétiens barbares, ignorants et maladroits, l’orientalisme dévoyé par haine de l’occident.

Pour Fanjul, cette vision idéalisée d’une Espagne multiculturelle, terre de tolérance et de vie en commun entre trois cultures et trois religions monothéistes, est historiquement erronée. Il a notamment défini le Royaume de Grenade musulman (1238-1492) comme « une société monoculturelle, avec une seule langue, une seule religion. Une société terriblement intolérante, par instinct de survie, puisqu’elle était acculée à la mer. ». Il a énoncé aussi, que pendant les huit siècles d’occupation islamiste de l’Espagne « plus le pourcentage des musulmans étaient importants, moins la société était tolérante. ». Dans la Nouvelle Revue d’Histoire (numéro 62 de septembre-octobre 2012), Serafin Fanjul précisera « Les pouvoirs religieux d’Al-Andalus cherchèrent toujours l’islamisation totale et il y eut des exodes massifs de chrétiens vers le nord, jusqu’au XIIe siècle... ». C’est d’ailleurs ces exodes qui permirent la Reconquista.

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mardi, 29 octobre 2024

Un drôle de paroissien avec Emmanuel Macron au Maroc !

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Michel Festivi 

On le sait Macron aime attenter à la France et aux Français. « Il n’y a pas de culture française », avait-il claironné dès 2017, crachant sur la littérature, la peinture, la sculpture, la musique française et sa langue qui fut pendant plus d’un siècle la langue de tous les traités internationaux. Dans ce droit fil, il a affirmé que la France devait proférer des excuses pour « ses crimes contre l’humanité », pendant la période coloniale. Des historiens comme Bernard Lugan où Jacques Marseille, ont fait litières de ces accusations mensongères et scandaleuses. Visionnez l’entretien de Bernard Lugan sur Sud Radio avec André Bercoff cliquez ici « Comment la France est devenue la colonie de ses colonies ? » (L'Afrique réelle, 2022), ou lisez « Pour en finir avec la colonisation » (Editions du Rocher, 2006) démontre que pendant la brève période coloniale, les pays colonisateurs n’ont pas pillé l’Afrique et que les colonies étaient un boulet économique, politique et social. Car le mythe de la culpabilité coloniale est une arme permettant de désarmer moralement la France pour l’affaiblir et l’empêcher de s’opposer à l’immigration massive. Pour l’économiste Jacques Marseille, la France connu ses meilleures années de développement économique, après avoir perdu ses colonies (Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce chez Albin Michel).

On le sait aussi, Macron aime s’entourer de personnages sulfureux, ou totalement marqués idéologiquement à l’extrême gauche. Sans revenir sur l’affaire Benala, il n’hésita pas à nommer à la tête d’une commission chargée d’établir « les fautes » de la France en Algérie, le trotskiste Benjamin Stora, qui fut membre de l’AJS (Alliance des jeunes pour le socialisme), animé par des militants de l’OCI de Pierre Lambert, devenant de surcroit un permanent de l’OCI (Organisation communiste internationale) de 1976 à 1981. Il deviendra l’un des principaux fondateurs de l’UNEF-ID qui comprendra de très nombreux trotskistes. Et c’est à ce personnage là que l’on va confier une telle mission ! C’est comme si l’on demandait à un renard d’être le médiateur entre des poulets et des lapins. L’Histoire démontre que des personnalités faibles aiment à s’entourer de personnages sulfureux, comme le rappelait opportunément, Maurice Druon dans Les Rois Maudits.

Et bien qui voyons-nous dans la liste rajoutée des personnes officielles qui viennent d’accompagner Macron lors de son voyage d’État de trois jours au Maroc, un repris de justice condamné par les tribunaux français, Yassine Belattar ! Ce très proche de Macron depuis 2017, nommé par ce dernier en 2018 « membre du conseil présidentiel des villes », il avait démissionné notamment suite aux propos de Jean Michel Blanquer qui estimait « que le port du voile n’était pas souhaitable », et suite à la sortie qu’avait fait Julien Odoul du RN, qui avait fait justement remarquer, d’une femme voilée ne pouvait pas être présente dans l’enceinte d’un Conseil régional. A noter que Yassine Belattar n’avait pas manqué de menacer JM Blanquer « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93... » ! Cela n’avait guère ému la gauche et l’extrême gauche une fois de plus.

Jordan Bardella vient de déclarer sur X « comment ce prétendu humoriste, condamné pour menaces de mort, proche des antisémites du CCIF, peut-il être présent à ce voyage ? ». Belattar avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme, invoquant la présence de « l’extrême droite ». Ce fervent militant du port du voile dans l’espace public, n’avait pas aussi hésité à injurier Jean Messiha en 2020, chrétien d’origine égyptienne « il a une tête de chameau » ! Cf le Figaro du 24 février 2020. Imaginons un seul instant que ce fut l’inverse. D’ailleurs le président de SOS racisme n’y avait rien vu à redire, et continua dans l’insulte « cette comparaison est infamante pour les chameaux ». Même l’islamogauchiste Jean Michel Apathie s’était insurgé contre le président de SOS racisme pour ses propos, c’est tout dire.

Enfin, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Belattar, en septembre 2023, à 4 mois de prison avec sursis, obligation de soins, pour des faits de menaces de mort à l’encontre de personnalités du spectacle. 

C’est donc ce personnage, condamné par la justice et habitué aux polémiques injurieuses, qui accompagne Macron lors d’un voyage officiel. Si vous avez vu hier soir 28 octobre, les images sur Cnews, on pouvait constater sa proximité évidente, le bon peuple dirait « ils semblaient être comme cul et chemise » lui, et le ministre des Affaires étrangères. Au demeurant, sur la première liste officielle des accompagnants de Macron, ne figurait pas le nom de Yassine Belattar. Devant les incompréhensions et interrogations de certains, une liste complémentaire a été édifiée le faisant désormais apparaître en invité surprise en quelque sorte, comme dans le film « Devine qui vient diner ce soir ».  

Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es. On comprend mieux désormais, les prises de positions macroniennes contre Israël, donc pour le Hamas et le Hezbollah et en définitive pour l’Iran. On comprend mieux aussi pourquoi Macron s’échine à courir comme un roquet, collant aux basques de Jean Luc Mélenchon. Mais à ce petit jeu, Macron s’essoufflera et le trotskiste de LFI aura toujours un temps d’avance et la surenchère sera permanente.  

 

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dimanche, 27 octobre 2024

Tribune libre : Et si l’avenir de la France se jouait au Moyen-Orient et à Téhéran ?

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Michel Festivi 

La question peut paraître provocatrice pour d’aucuns, mais l’est-elle vraiment ? Si le régime des Mollahs iraniens tombait, la déflagration qui en résulterait atteindrait toute la région et aurait des implications positives en France et en Europe. Certains pensent même que cela serait l’équivalent géopolitique de la chute du Mur de Berlin en 1989.

Car c’est l’Iran islamiste et totalitaire qui commande pour beaucoup au Moyen-Orient. Sans l’Iran, le Hezbollah n’aurait plus la puissance de frappe qu’il peut déployer actuellement. Sans l’Iran, le Hamas, les Yéménites ne pourraient plus lancer leurs roquettes ; sans L’Iran, on pourrait espérer voir le Liban redevenir un pays souverain, peut-être.

C’est pourquoi, la guerre d’Israël contre le totalitarisme islamiste iranien, si elle se poursuivait judicieusement, pourrait permettre la chute des fous de dieu. Car l’Iran va très mal. Son économie est en berne, l’inflation y est galopante, comme en Turquie d’ailleurs. Les oppositions au port du voile se multiplient, malgré tous les risques que prennent les femmes pour s’en défaire, les années de prison pleuvent sur celles, qui courageuses, défient les gardiens de la révolution et les femmes corbeaux qui collaborent avec le régime. Leur résistance ne rencontre que peu d’écho en France et certainement pas dans les rangs de la gauche et de l’extrême gauche, toute acquise à ses élans islamophiles, électorat oblige.

Il faut donc, contrairement à la position stupide de Macron et de notre gouvernement, encourager Israël à faire ce que nous, lâchement, nous ne voulons ou pouvons pas faire. Dans une récente tribune au Figaro, le philosophe Pascal Bruckner lançait « Tout atermoiement avec Téhéran sera payé au centuple par nos enfants et petits-enfants. » Pour Bruckner, l’Iran est aujourd’hui « miné par la destruction du Hamas, la décapitation du Hezbollah, les sanctions économiques et l’insurrection du peuple iranien. »

Il plaide pour une attaque conjointe israélo-américaine appuyée par la France, la Grande-Bretagne, les monarchies arabes pour abattre ce régime « qui pend les femmes, torture ses opposants, opprime ses minorités, sème la mort dans toute la région, indifférent au sort des Palestiniens qu’il instrumentalise à des fins d’hégémonie. »

Mais là où le bât blesse, c’est que cette coalition n’est pas prête à voir le jour, selon moi. La France et la GB sont diplomatiquement hors-jeu, et n’ont plus les moyens de quoi que ce soit, les États-Unis se retranchent derrière un isolationnisme classique après leurs cuisants échecs en Afghanistan et en Irak, seul Israël peut faire le travail, à condition qu’on la laisse intervenir et qu’on l’aide. Les états arabes n’interviendront pas, la Summa, la solidarité de la communauté des croyants, qu’ils soient chiites ou sunnites jouera toujours.

Bruckner est pourtant lucide lorsqu’il écrit : « Le cancer islamiste qui a gagné la planète, chiites et sunnites confondus, à partir des années 1980, a connu un essor considérable avec l’ayatollah Khomeiny et a donné naissance à ces innombrables métastases que sont al-Qaida, Daech (même s’ils se détestent), et les sectes djihadistes issues des Frères musulmans, eux-mêmes appuyés par Téhéran. ». Il poursuit avec acuité « leur haine du grand Satan global, USA, Europe et Israël, est plus forte que les dissensions théologiques entre chiites et sunnites. ». C’est pourquoi d’ailleurs, la grande coalition qu’il appelle de ses vœux est utopique me semble-t-il. Il oublie néanmoins, les millions de dollars ou d’euros provenant du Qatar et qui inondent nos sociétés occidentales, pour le plus grand profit du développement de l’islamisme.

Quant à la France, elle est en train de se déshonorer, par l’intermédiaire de ses représentants, de son Président de la République qui multiplie les idioties les plus crasses. Hué lors de la cérémonie en l’hommage des victimes du 7 octobre, ce dernier en a rajouté une couche. Répondant à distance à Benyamin Netanyahou qui avait évoqué « une guerre de civilisation contre la barbarie », celui qui est censé incarner la France répliqua « je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie. ». Comme il fallait s’y attendre Jean Luc Mélenchon a aussitôt réagi en approuvant cette déclaration. Approuver les scandaleux propos de Macron, c’est faire le jeu de LFI et de l’islamisme, car LFI fait tout pour complaire à l’islamisme. Sans le vote massif des banlieues, LFI verrait son électorat fondre comme neige au soleil. Et dire que beaucoup de ceux qui se qualifient comme patriotes ne veulent pas comprendre cette alliance objective !

Ne pas voir les vrais enjeux, au-delà des écrans de fumée est proprement inacceptable.

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jeudi, 24 octobre 2024

Les Frères musulmans agissent partout et aussi dans le sport

sana-ndiaye-etenna.jpgMichel Festivi 

La faiblesse de notre État est incommensurable. La démission de nos autorités est permanente. L’école, l’université, et le sport sont des terrains de jeux privilégiés des islamistes. Il faut dire que ne rencontrant quasiment aucune résistance, ils s’en donnent à cœur joie, dans la gêne, il n’y a pas de plaisir, comme le dit le dicton populaire.

C’est ainsi, qu’aux championnats du monde de lutte (United World Wrestling), qui se sont déroulés début octobre à Astana au Kazakhstan, « une française », Sana Ndiaye, a pu en toute impunité et en contravention totale avec la loi, concourir en hidjab et monter officiellement sur le podium, toujours voilée de sa tenue islamiste. Elle a en effet obtenu une médaille d’or en jiu-jitsu et un d’argent en grappeling, une discipline de la lutte paraît-il.

Or, la règlementation interdit absolument toute manifestation religieuse ostentatoire, et on apprend que cette jeune fille de 17 ans, avait été exclue de la Confédération française de jïu-jitsu brésilien et de celle de judo en 2023 et ce à cause du port du voile. Pourquoi et dans quelles conditions a-t-elle été autorisée à défendre les couleurs de la France, sans respecter l’interdiction du port du vêtement islamique ? Pourquoi les responsables de cette fédération n’ont-ils pas été réprimés sur le champ ?

Déjà, en juillet dernier, au moment des jeux olympique, une athlète « française », Sounkamba Sylla voulait participer avec son hidjab. La ministre des Sports, l’insignifiante Oudéa-Castera avait rappeler en élevant la voix « un représentant d’une équipe de France est soumis à une exigence de neutralité qui empêche le port d’un signe religieux ostensible ». Devant l’extrême dureté du propos, cette jeune femme avait finalement caché son voile sous une casquette ! Bien sûr, rien ne se passa, et la ministre remisa son courroux. La sportive aurait dû être immédiatement exclue si un peu de courage politique existait...

En juin 2023, le Conseil d’État, prenant pour une fois son courage à deux mains, avait pourtant édicté, suite au recours de deux associations faisant de l’entrisme islamique au sein de la Fédération française de football que : « le principe de neutralité du service public s’applique aux fédérations sportives qui sont en charge d’un service public... Leurs agents et plus généralement toutes les personnes sur lesquelles ils ont autorité doivent s’abstenir de toutes manifestations de leurs convictions et opinions personnelles. Cette obligation de neutralité s’applique également à toutes les personnes sélectionnées dans une des équipes de France lors des manifestations et compétitions auxquelles elles participent ».

La déliquescence de l’État est doc totale, ni la loi ni la jurisprudence ne sont appliquées. Le représentant français de cette discipline de Lutte, se retranche lâchement derrière la fédération internationale qui autoriserait, selon lui, le port de l’hidjab. Pourtant, Sana Ndiaye avait été exclue du pôle espoir de l’équipe de France, car elle devait signer une charte au terme de laquelle, elle ne pouvait pas combattre voilée. Elle a reçu le soutien du Collectif contre l’islamophobie en Europe qui est clairement dans la mouvance Frériste, le terme « islamophobie » le prouve, cette sémantique est dans l’orbite des Frères musulmans. De plus, le club sportif de Sana Ndiaye a aussi été exclu par la Confédération française par sa commission éthique, anti-radicalisation politique et religieuse. Ce club, se situant a Neuilly-sur-Marne dans le 93, aurait selon une source policière, rapportée par le Figaro, été signalé aux services de renseignements. Ce club a été fondé par le père de Sana, Gary Bilal. Il avait notamment comme « éducateur sportif », un dénommé Taieb Bouhessane, qui, sur Instagram, annonçait organiser des compétitions sportives a destination de tous, donc « des petites filles voilées ». Il a aussi été exclu par la Confédération, mais continuerait ailleurs son prosélytisme.

L’araignée islamiste tisse donc sa toile en quasi-totale impunité. La Confédération aurait reçu de multiples témoignages, des captures d’écran sur plusieurs clubs en France et un responsable aurait indiqué au Figaro « On a eu des pressions pour que les compétitions s’arrêtent aux heures de la prière. On doit souvent vérifier que les vestiaires ne se transforment pas en salle de prière. Certains clubs veulent que les filles s’entrainent entre elles, voilées, avec un entraîneur femme, et qu’il n’y ait aucun contact visuel avec les garçons. Il y en a même qui organisent des séminaires de jiu-jitsu couplés avec un pèlerinage à La Mecque ! On a l’impression d’être un peu seul à faire appliquer la loi. ».

Que fait le ministère des Sports ? Que fait le ministre des Sports ? Les autorités françaises sont complètement aux abonnés absents, alors qu’ils ont tous les moyens juridiques pour intervenir fermement. C’est un scandale absolu, un de plus me diriez-vous. À quoi sert le fameux « Conseil des sages de la laïcité », auquel appartient le sociologue Médéric Chapitaux, auteur d’un livre courageux, Quand l’islamisme pénètre le sport, publié aux PUF en 2023, et qui réclame, lui, une application stricte de la loi et de la jurisprudence.  Le fait que le ministère des Sports, contacté par Le Figaro, à la suite de son article publié le 22 octobre, n’est pas voulu réagir, en dit long sur l’inanité de nos gouvernants qui malgré leurs beaux discours trompeurs, ne font rien pour combattre et contrer l’emprise islamiste. LFI serait-il déjà au pouvoir ? Cf « Athlètes voilées, prières dans les vestiaires...La lutte, ce sport gangréné par un islam conquérant » Le Figaro du 22 octobre.

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mardi, 22 octobre 2024

À Lyon, on efface la trombine de l’Abbé Pierre pour la remplacer par l’effigie de Lucie Aubrac : les Lyonnais vont-ils y gagner au change ?

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Michel Festivi 

La presse, dont le Figaro, nous informe qu’à Lyon, qui fut la capitale des Gaules, des militants de l’association Mouv’enfants, ont, sur une Fresque murale d’un immeuble, supprimé la bobine de l’Abbé Pierre, pour lui substituer celle de Lucie Aubrac, qui joua un rôle certain dans la résistance lyonnaise, surtout au Parti communiste. Ces militants ont déclaré « Que l’Abbé Pierre retourne là où il est et qu’on ne rende plus hommage à un agresseur ». Fermez le ban.

Cette Fresque, peinte en trompe-l’œil sur un édifice, est censée représenter des Lyonnais célèbres. Mais sur quels critères ? C’est tout le problème. Cette peinture murale fut initiée sous l’égide de l’ancien maire très controversé, que fut Michel Noir. Parmi les personnalités contemporaines y figurent Bernard Pivot le célèbre animateur de l’émission Apostrophes, Bernard Lacombe le joueur de balle aux pieds, Paul Bocuse qui fit resplendir la cuisine française dans le monde entier, Frédéric Dard, le créateur de San Antonio, Bertrand Tavernier le cinéaste et historien du cinéma, et donc jusqu’il y a encore quelques jours, notre Abbé Pierre national, dont la bobine avait été taguée avant de disparaître.

D’aucuns me feront à juste titre remarquer, que parmi les Lyonnais célèbres, on aurait pu peindre la bonne bouille de Henri Béraud, très grand écrivain et journaliste de la Cité des gones. Il fut en effet le seul et unique littérateur à recevoir en 1922, deux prix Goncourt, pour Le Vitriol de lune et Le Martyre de l’obèse. Mais, lui qui était alors à gauche, revenant d’URSS en 1925, publiera une critique acerbe du régime bolchévique, Ce que j’ai vu à Moscou, et les communistes, en 1944, lui feront payer très cher cette dénonciation implacable, en le faisant condamner à mort pour quelques articles anti-anglais, eux qui avaient collaboré avec les nazis lors du Pacte Germano/Soviétique et qui n’avaient cessé de fustiger la France Libre et les Anglais.

Désormais, c’est Mademoiselle de Barbantante, du nom de l’un des pseudos de Lucie Aubrac, qui rejoint ce mur chargé d’Histoire. Il y figure aussi l’aveugle et sourd Edouard Herriot, qui cracha sur les 5 millions de morts Ukrainiens lors de l’Holodomor des années 1932/1933, génocide communiste ordonné par Staline et tout le politburo. On y trouve aussi, et c’est plus heureux, les Frères Lumières inventeurs, ou du moins propagandistes de talent du Cinématographe.

J’avoue, que je n’ai jamais supporté l’Abbé Pierre. J’ignorais bien sûr tout de ses affres et de ses frasques. Mais ce symbole de la propagande obligée du charitarisme frelaté (excusez ce barbarisme), où l’on nous martelait à tout bout de champ les immenses qualités de cet individu, matin, midi et soir, sur toutes les radios et chaines de télévisions, m’insupportait drastiquement. Ce matraquage dégoulinant de morale m’était proprement désagréable au plus haut point. Voir ou entendre tous ces pseudos artistes, ces hommes et femmes du show bizz, se prosterner devant lui m’était totalement exaspérant. Mais les Français l’adoraient, allez savoir pourquoi ?

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Bernard Kouchner, ex-communiste devenu islamo-compatible

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Michel Festivi

Tout le monde se souvient du « French doctor », le porteur de sac de riz qui arpentait la planète au secours de la Terre entière - la France et les Français qui souffrent, ne l’ont jamais intéressé. Non, l’excitation de notre éminent sauveur de l’humanité, c’était de contrer partout et en tout lieu la souveraineté des pays et apporter, notamment en Europe, les « bienfaits » du mondialisme, de l’européisme échevelé. Toute la classe politique et médiatique avait à son égard les yeux de Chimène. Mitterrand, Chirac et Sarkozy l’ont adulé. D’ailleurs, il fut longtemps « la personnalité préférée des français », selon les mystères de sondages, dont tous ignorent les règles, sauf ceux qui les promeuvent et se font grassement payer pour répandre leur propagande. Car en réalité, il ne fut jamais élu.

Plusieurs fois ministre de la Santé, Sarkozy l’adouba. Il est vrai que ce gesticulateur d’épaules, monté sur talonnettes, préférait finalement les gauchistes à ceux qui se situaient beaucoup plus à droite sur l’échiquier politique, et en 2007, nombreux furent de ses partisans qui grincèrent des dents à la nomination comme ministre du parcoureur de la Planète, et parmi eux, feu Patrick Devedjian, qui fit savoir que l’ouverture ministérielle « pouvait aller aussi jusqu’aux sarkozistes ».

Kouchner joua un rôle misérable et détestable comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, de 1999 à 2001 en ex-Yougoslavie, en déversant toute sa haine et sa morgue contre le peuple Serbe, de religion orthodoxe, et en soutenant à fond les islamistes du Kosovo. Il fut l’un de ceux qui approuvèrent chaudement les bombardements onusiens sur la malheureuse Serbie ; Serbie qui fut pourtant notre précieuse alliée durant la Première Guerre mondiale, mais presque tout le monde l’avait oublié. C’est cet appui qui le fit nommer à ce poste, sur proposition d’Hubert Védrine, par le tristement célèbre Kofi Annan. Pendant 18 mois, Kouchner va tout entreprendre pour que les islamistes kosovars prennent en main tous les rouages de ce nouvel État, volé aux Serbes.

Il ne fut jamais inquiété dans son action scélérate, alors que pourtant le procureur du Tribunal Pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, dénoncera son refus de toute coopération avec ses services, veto qu’il opposa vigoureusement aux enquêteurs de cette dernière, ce qui ne permit pas d’incriminer le dénommé Hashim Thaçi, l’un des chefs de l’UçK, l’armée de « libération du Kosovo », soupçonné de pratiques mafieuses, de trafics de drogue et de dons d’organes. L’ancien chef de la police de la Minuk, acronyme de Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo, le capitaine canadien Stu Kellock, affirmera que Kouchner pouvait être informé régulièrement des exactions des islamistes kosovars et qu’il savait pertinemment ce qui se passait. Cf Le Figaro.fr du 8 mars 2016 « À peine élu, le président du Kosovo risque d’être inculpé. » Stu Kellock avait déclaré « Hashim Thaçi avait une influence directe sur la collecte des impôts, le trafic d’armes et la contrebande en tout genre. ». Dans un rapport au Conseil de l’Europe en 2010, un parlementaire Suisse Dick Marty estimait que Hashim Thaçi avait dirigé un trafic d’organes sur des Serbes et des Roms, les captifs étant conduits en Albanie voisine pour y être affreusement mutilés. Stu Kellock invoquant le rôle de Kouchner avait aussi indiqué : « Je ne peux pas affirmer qu’il connaissait le trafic d’organes, mais il est impossible qu’il n’ait pas eu d’informations sur le crime organisé au Kosovo. Le Commissaire de police l’informait régulièrement et les journalistes lui posaient de nombreuses questions à ce sujet. »

Bernard Kouchner a toujours adoré les totalitarismes rouges ou verts. Alors étudiant en médecine, il adhéra à l’UEC, l’union des étudiants communistes. Il travailla longtemps pour le magazine communiste Clarté, ce qui lui permit de se rendre dans la dictature cubaine pour y rencontrer Fidel Castro. C’est ainsi qu’il interviewera le Leader Maximo en 1963, pour Clarté, et à la question de savoir pourquoi Castro n’organisait pas d’élections, le dictateur rouge aura cette réponse stupéfiante : « Ah, les élections, ça a trop servi, c’est une saloperie ». Sa compagne de l’époque, qu’il rencontrera justement à Cuba, avait eu d’ailleurs une liaison avec le célèbre Barbudo. On les retrouvera, Kouchner et Evelyne Pisier bien des années plus tard, lorsque leur fille, Camille Kouchner dénoncera les viols qu’aurait commis sur son frère jumeau leur beau-père Olivier Duhamel. Les faits étant prescrits, il ne put être poursuivi. La gauche caviar, dégoulinante de moraline, qui ne sait même pas protéger ses propres enfants, dans toute sa splendeur. Le livre de Camille Kouchner, La familia grande, aura en 2021 un grand retentissement. Cette dernière accusera notamment sa propre mère, d’avoir couvert par son silence les agissements de celui qui donnait à la France entière des leçons de morale gauchisante et wokiste, et qui faisait la pluie et le beau-temps à Sciences Po et dans les médias du système.

Kouchner, qui se faisait oublier, est revenu dans l’actualité en étant l’invité de Radio J, ce dimanche 20 octobre. Il n’a pas eu de mots assez durs contre Israël, occultant totalement indirectement au passage le génocide du 7 octobre 2023 commis par le Hamas islamiste. Il est même allé jusqu’à affirmer qu’il pouvait être normal finalement « d’avoir une réaction antisémite quand on voit ce qui se passe à Gaza ». Pourtant, en France, les actes antisémites auraient triplé depuis le début de cette année. Visiblement, comme au Kosovo, Kouchner jette « un voile pudique », sans jeu de mot de ma part, sur le problème de l’islamisme galopant partout dans le monde, que ce soit au Proche et Moyen-Orient, ou en France et en Europe.

Kouchner n’a toujours rien compris à rien, visiblement. Il n’a pas voulu comprendre dans ses jeunes années le totalitarisme communiste, qu’il a soutenu ardemment, même s’il ira voir ensuite chez les socialistes ce qui s’y passe, pour obtenir des postes. Il n’avait pas voulu voir ou comprendre qu’au Kosovo les islamistes prenaient le pouvoir par la terreur la plus morbide. Aujourd’hui, il rejette toute vision géopolitique, en refusant d’intégrer l’action de l’Iran des mollahs sur le Hamas et le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, qui ne pensent qu’à une chose, qui n’ont qu’un but, détruire Israël, ce que prônent également les plus excités de nos Lfistes. Exactement comme les États musulmans de l’époque, en 1948, avaient refusé la création de facto des deux États, le palestinien et l’israélien, se lançant à corps perdu dans une guerre et en se liguant contre l’État juif, que venait de proclamer Ben Gourion, pour l’annihiler dans l’œuf, État qui fut d’ailleurs à l’époque immédiatement reconnu par les USA et l’URSS, la France étant l’un des derniers pays à reconnaître Israël, contrairement à ce qu’a déclaré tout dernièrement notre ignare de président de la République. La guerre perdue par les États arabes, qui avaient déclenché cette action mortifère, avait conduit des milliers et des milliers de Palestiniens à se réfugier en Jordanie et au Liban, commençant ainsi à déstabiliser ces pays. Le Liban ne s’en remettra jamais au demeurant.

Kouchner, sur Radio J, n’a pas eu un mot non plus pour les otages toujours détenus par le Hamas, même s’il prétend, pour la forme, avoir été choqué, ni par l’annexion du Liban par le Hezbollah chiite, qui normalement aurait dû, selon les directives de l’ONU, se retirer derrière le fleuve Litanie pour éviter de bombarder par ses roquettes le Nord d’Israël. Le prosélytisme islamiste est une vieille tradition de nos élites mondialisées. On comprend dès lors pourquoi, dans notre pays, il fait florès. Finalement, tout bien pesé, Bernard Kouchner est un fidèle allié de Jean-Luc Mélenchon, de Rima Hassan, et de tous ceux qui brandissent à tout va des drapeaux palestiniens, faisant le jeu des islamistes, comme Philippe Galouzeau de Villepin, qui lui aussi mange à tous les râteliers, le communisme et l’islamisme. Ces deux faces sont celles d’un même asservissement de l’homme. Lénine n’avait-il pas déclaré : « Le peuple n’a que faire de liberté. Il a seulement besoin de la certitude que son avenir ne sera pas un long chemin de croix. Il a besoin d’un guide en qui croire, et la seule question qui compte pour chaque homme est : être berger ou mouton ». Les communistes ont Marx et ses successeurs comme Lénine ou Staline, les musulmans ont Allah et Mahomet comme guides.

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vendredi, 18 octobre 2024

Les gauches n’arrêtent jamais le combat des idées 

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Michel Festivi

On peut détester les gauches, ce qui est mon cas, du Parti socialiste aux communistes en passant par les lfistes, et tous les islamogauchistes et wokistes en tous genres,  mais il faut leur reconnaître une « qualité » essentielle , elles en remettent toujours une couche au niveau du combat sociétal et des idées et ne lâchent jamais l’affaire.
 
Car il faut bien constater qu’en face, à part quelques personnalités minoritaires et courageuses, et quelques médias alternatifs comme celui que vous lisez en ce moment, ou des radios comme Radio courtoisie, ou des télévisions comme TVL, ou se situant plus dans le champ médiatique, mais relativement esseulées comme Europe 1, Cnews, Valeurs actuelles, le nouveau JDD, j’en oublie sûrement, bien peu nombreux sont ceux qui contre-attaquent en rappelant les nombreux crimes, trahisons, mensonges qui ont émaillé le parcours sanguinaire  de nos adversaires depuis les génocides vendéens, les décapitations des années 1792/1794, les trahisons diverses et variées des communistes dit français et j’en passe des pires et des meilleures. 
 
Un très récent exemple vient illustrer mon propos. En prévision de la diffusion de son livre, intitulé : « Ce que je porte » publié par les éditions Fayard, dont la sortie est prévue au 9 novembre prochain, Jordan Bardella, le président du RN, a initié ce qui est son droit le plus strict, une campagne de publicité. Dans ce cadre, des  gares SNCF pourraient afficher des messages publicitaires concernant cet ouvrage. 
 
Hachette livre, qui appartient à Vincent Bollore aurait négocié cette campagne de publicité avec la régie de la SNCF. Aussitôt, les syndicats communistes et trotskistes que sont la CGT et Sud Rail ont écrit au PDG de la SNCF, Jean Pierre Farandou pour qu’il mette fin à cette campagne publicitaire, avec les menaces d’usage sous jacentes. Au moment où j’écris cet article nous ne savons pas encore ce que décidera finalement la SNCF, se couchera-t-elle ou résistera-t-elle ? 
 
Mais le plus important et intéressant, se trouve en réalité dans la motivation donnée pour parvenir à cette censure politique. Les deux syndicats, sans aucune honte, n’hésitent pas à souligner que le RN est le continuateur d’un parti le FN, qui en 1972, aurait été fondé par d’anciens Waffen SS, d’anciens de l’OAS et qu’il faut donc faire barrage à toute publicité qui pourrait venir de ce mouvement. Ils oublient volontairement au passage, d’indiquer que ce parti avait aussi comme pionniers, des résistants de la première heure qui se trouvaient parfois à Londres dès juin ou juillet 1940, alors que du 23 août 1939 au 22 juin 1941, tous les dirigeants communistes ou cégétistes qui étaient restés fidèles à la 3eme internationale ont collaboré avec les Allemands, je dis bien tous, sans exception aucune. Ce qui ne collaboreront pas quitteront le Parti. Ensuite d’ailleurs les fidèles au bolchevisme, n’agiront que pour promouvoir leur vraie patrie l’URSS. 
 
L’un des plus emblématique résistants qui adhérera au FN, fut sans conteste Jean Baptiste Biaggi, et l’on a pu en compter une quarantaine  à sa création, comme Rolande Birgy, qui sauva de nombreux juifs et fut déclarée par Israël « juste parmi les nations » ou encore Jean Louis de Camaret ou Michel de Camaret, Compagnon de la Libération (1).
 
On peut facilement être convaincu que s’il s’agissait de mettre en valeur un livre de Jean Luc Melenchon ou de Fabien Roussel, ces syndicats politiques n’y auraient rien vu à redire et ne se draperaient pas derrière « un devoir de neutralité » comme ils le soutiennent hypocritement dans ce document écrit. 
 
C’est pourquoi il ne suffit pas de s’émouvoir devant de tels discours de faussaires. Il ne suffit pas de s’indigner contre une telle censure qui fait fi des libertés les plus essentielles. Il faut contre attaquer car la meilleure défense c’est l’attaque. Il faut rappeler que la CGTU au moment du pacte germano soviétique en août 1939, avait appelé à soutenir l’URSS et aussi l’Allemagne  nazie, s’attirant les foudres de ceux qui ayant refusé le bolchevisme les traitaient de bolchonazis, comme Léon Jouhaux qui sera insulté par les communistes.
 
Il faut dire et redire que les communistes et donc leurs syndicats relais, avaient appelé à saboter les matériels de La Défense nationale en 1939/1940 et qu’ils récidiveront pendant la guerre d’Indochine dans les années 1950. Un homme de gauche comme Edouard Dalladier, l’avait rappelé à La Tribune de la Chambre des députés en 1946, pièces à l’appui, et en tant que Président du conseil dans les années 1930, il savait très bien de quoi il parlait. Ce jour là il déclara que les communistes « français » avaient sciemment collaboré avec les nazis, il fut bien sûr insulté et injurié. 
 
Il faut rappeler que les dirigeants de la CGT, passaient tous frais payés, avec leurs familles, des vacances de rêve dans les pays totalitaires après guerre, comme la Roumanie ou la Bulgarie sans dénoncer les criminels communistes de ces pays. Georges Seguy fut notamment de ceux-là comme les archives l’ont démontrées.
 
Il faut rappeler que pendant des années, le PCF et son syndicat relais la CGT, ont été financés par l’internationale communiste puis par Moscou, et que cela a représenté des sommes considérables et a permis de faciliter des campagnes électorales et de faire publier une presse communiste alors abondante, cela dura jusqu’en 1991 date de la chute de l’URSS. 
 
J’aimerais entendre les Xavier Bertrand, Édouard Philippe, Dominique de Villepin le proclamer haut et fort. Mais de ce côté là, du côté des LR canal historique, des macronistes, des centristes du Modem ou de l’UDI, je vous fiche mon billet que vous n’entendrez rien de tel.
 
Il faut rappeler sans cesse, qu’au moment de l’annonce par le Maréchal Pétain du procès de Riom, d’anciens députés communistes comme François Billoux ont écrit au Chef de l’Etat pour se proposer d’être des témoins à charge, des délateurs. Que des communistes comme Marcel Paul, qui deviendra ministre en 1944, triaient à Buchenwald les détenus, ceux qui soutenaient les communistes étaient préservés, ceux qui s’opposaient aux communistes étaient envoyés dans des commandos de la mort, comme l’avait si bien dénoncé Laurent Wetzel qui deviendra maire de Sartrouville et qui débaptisera la rue Marcel Paul. 
 
Maurice Thorez le premier d’entre eux, a trahi la France en 1939, en désertant en pleine guerre pour se réfugier en URSS alors alliée des nazis, et Jacques Duclos n’hésitera pas à dénoncer aux autorités communistes tchèques d’anciens communistes au moment des procès de Prague. Ces derniers déverseront pendant l’occupation des propos antisémites à l’encontre de Léon Blum par exemple ou Georges Mandel et ce pour mieux se faire voir des nazis et ainsi appuyer leurs demandes de reparution de leur presse et de pouvoir récupérer leurs municipalités. Même après guerre, un socialiste anticommuniste comme Jules Moch, sera insulté avec des relents anti sémites par les communistes du PCF, parce qu’il s’était résolument opposé à eux pendant les grèves insurrectionnelles en 1948. 
 
On pourrait multiplier les exemples jusqu’à plus soif, le soutien aux pires totalitarismes comme Cuba, la Chine, la Corée du Nord, le Cambodge etc. Qui parlera de tout cela, ce qui interdit aux gauches de se placer dans le camp du bien et de donner en permanence des leçons de morale. 
 
S’indigner des pratiques délétères trotskistes ou communistes n’est pas suffisant. Il faut systématiquement leur remémorer leur passé criminel, il faut les attaquer sur le même plan comme eux le pratiquent. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera à notre place et certainement pas ces tenants d’une droite invertébrée et sans conviction qui se rend tous les ans à la fête de l’Humanité pour leur taper dans le dos. 
 
(1) Lire le Cahier d'Histoire du nationalisme n°24, sorti à l'occasion des 50 ans du Front national en 2022, dans lequel vous pourrez consulter la liste des responsables et élus du FN issus de la Résistance cliquez ici.

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mardi, 15 octobre 2024

Les procès des communistes restent à faire, et il y a du travail !

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Michel Festivi

On apprend que la justice allemande vient de condamner à 10 ans de prison, un ex-agent de la Stasi de l’ancienne RDA communiste, et ce pour avoir tiré mortellement sur un Polonais qui fuyait ce pays prison. Les faits se sont déroulés il y a cinquante ans. Le condamné Martin Naumann aujourd’hui âgé de 80 ans avait 31 ans à l’époque, l’homme qu’il a froidement abattu, sur ordre, avait 38 ans.

Les agissements sont sordides, ce citoyen polonais, le 29 mars 1974, réussit à pénétrer à l’ambassade polonaise de Berlin-Est, et pour forcer son départ vers l’Ouest, brandit une fausse bombe. La Stasi va lui faire croire que son départ est accepté par les autorités, mais après avoir franchi deux postes de contrôle, l’agent Naumann va l’abattre, il sera même décoré pour cela. Ce procès, très rare au demeurant, n’a pu avoir lieu que grâce aux découvertes faites par deux historiens dans ce qu’il reste des archives de la Stasi, permettant de faire le lien entre le tireur et la victime.

La victime, Czeslaw Kukuczka travaillait dans le BTP et avait 3 enfants, qui se sont d’ailleurs constitués partie civile. L’un des avocats des enfants a très justement indiqué, que le tireur n’était que le dernier maillon de la chaîne et a demandé à ce qu’une enquête soit menée contre toutes les autres personnes décorées pour ce meurtre. Car c’est bien ce qui pose problème. Très peu de communistes dirigeants ont été jugés et condamnés, alors que la dénazification a fait emprisonner des milliers et des milliers de citoyens Allemands. Dernièrement, d’anciens gardiens de camps qui avaient à peine 20 ans en 1944/1945, ont été jugés et très sévèrement punis à près parfois de 90 ans.

Le chef communiste de la Stasi, Erich Mielke, patron de cette gestapo communiste de 1957 à 1989, est passé à travers les mailles du filet, fautes soi-disant « de charges suffisantes », ce qui est d’une hypocrisie et d’une hérésie absolue, puisque la loi allemande décrétait des organisations comme la gestapo ou la SS criminelles d’office, et tout chef ou responsable en ayant fait partie était ipso facto condamné de par seulement son appartenance. Mais pour la Stasi, non, hypermnésie du nazisme, amnistie du communisme, l’éternel deux poids deux mesures.

Il y a quelques années pourtant, en 2018, une exposition sur les archives de cette police politique avait été organisée au musée des archives à Berlin intitulée « Regards au cœur du secret ». Il faut savoir, qu’en 1988, un an juste avant la chute du Mur de Berlin, la Stasi comptait plus de 91 000 agents employés à plein temps pour espionner 16 millions d’habitants. Il faut aussi ajouter les quelques 189 000 collaborateurs « non officiels », des mouchards volontaires en quelque sorte qui surveillaient leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail. La broyeuse de dossiers a néanmoins tourné à plein régime entre 1989 et 1990, on a pu heureusement sauver près de 16 000 sacs contenant des tas d’archives. Le film, La vie des autres, datant de 2007, nous en fournit une illustration implacable de ce phénomène digne du livre 1984, de George Orwell.

Lorsque j’ai visité cet été à Tirana, capitale de l’Albanie, le musée de la surveillance, j’ai appris que plus de 15% de la population étaient chargées de guetter les autres 3 millions d’habitants que comptaient le pays, sous le couvert de la police politique, la Segurimi. En Corée du Nord, ou en Chine communiste le même phénomène de surveillance généralisée se retrouve. En URSS, on se rappelle que même les enfants dénonçaient leurs parents et étaient félicités par le Régime communiste qui en faisait des héros soviétiques, des images d’archive le prouvent.

Cet indispensable devoir de mémoire n’a pas été entrepris sérieusement dans les anciens régimes communistes, d’où l’aura que les idées communistes continuent à avoir de par le monde et singulièrement en France. Pourtant, l’Allemande Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, livrée par Staline à la gestapo lors du pacte Hitler/Staline en 1939, et qui avait connu et les goulags sibériens et Ravensbrück, était venue déclarer en 1949, à Paris, devant le Tribunal de la Seine, lors du procès intenté par Viktor Kravchenko, dissident soviétique, contre Les Lettres françaises, périodique communiste qui l’avait diffamé, que les goulags étaient pires que les camps allemands, cette vérité avait rendu fous furieux les avocats communistes et les communistes français de l’époque.

Décidemment la mémoire des cent millions et plus des victimes du communisme n’a pas la même valeur que les victimes du nazisme, sur le plateau de la balance. J’aime à rappeler que le communisme a tué avant, pendant et après le nazisme, et que cela continue encore de nos jours. J’aime aussi à rappeler que le totalitarisme nazi n’a duré que 12 ans, alors que le totalitarisme communisme a duré plus de 70 ans et qu’il continue toujours dans certaines contrées. Que l’Holodomor ukrainien fut d’une aussi forte intensité mortifère que la shoah. Mais pour mille mauvaises raisons, parfaitement expliquées par le philosophe Alain Besançon, qui fut membre de l’Institut, dans un opuscule éclairant datant de 1998, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, les idées communistes restent prégnantes, alors que le nazisme est voué aux gémonies et aux poubelles de l’Histoire.

Comme ce brillant auteur l’a rappelé « le passé kominternien du parti communiste français, dûment exposé et documenté, ne l’empêche nullement d’être accepté dans le sein de la démocratie française » ;  un remarquable historien François Kersaudy, qui vient de publier un livre sur le communisme a pu pareillement écrire « qu’une idéologie aussi mortifère puisse exercer un tel attrait et susciter autant de dévouements fanatiques, voilà qui restera sans doute, l’une des plus grandes énigmes de ces cent dernières années ». Pourtant, en 2006, le Conseil de l’Europe avait émis le vœu dans la résolution N° 1481, de « la nécessité d’une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », le parlement français et le parlement européen ont aussi pris des décisions similaires, que n’ont jamais votées bien sûr ni les communistes « français », ni les représentants de LFI, on s’en doute.

C’est cette mémoire des crimes du communisme qu’il faut en permanence avoir à l’esprit et rappeler toujours et encore aux communistes et Lfistes français, comme aux gauches en général, qui comme les trois statuettes de singes, se voilent les yeux, les oreilles et la bouche. Le combat des idées le mérite et nous oblige.

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lundi, 14 octobre 2024

Inexorablement les Frères musulmans poussent partout leurs pions

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Michel Festivi

Refuser de voir que les Frères musulmans tissent leurs toiles d’araignées en France et en Europe, c’est soit être aveugle, soit être d’une mauvaise foi absolue. Que les pires islamogauchistes de la France insoumise et les gauches en général, pour les plus basses raisons politiciennes, fraient avec les totalitaristes musulmans est une chose, mais que des macronistes, des centristes, des républicains ne soient pas convaincus de la nécessité du combat frontal contre ceux qui entendent nous imposer leurs lois, la charia, et leurs mœurs, dont la séparation des hommes et des femmes notamment, est le signe d’une décadence abyssale du pays, qui a perdu toutes ses défenses immunitaires et tous ses repères les plus sains. L’Egypte qui était passée à la trappe par les Frères musulmans, s’en est sortie grâce à une action vigoureuse de son Président actuel.

Tout récemment, une enseignante de Tourcoing a été giflée par une élève voilée, à qui elle avait demandé de retirer son voile, avec sans doute toutes les précautions d’usage. Dans les écoles, collèges et lycées, le port du voile est strictement interdit, car il s’agit d’un signe ostentatoire religieux. La prof n’a fait donc qu’appliquer la loi. Or elle n’est guère soutenue par ses collèges apprend-on, dix d’entre eux ont apporté leur appui à l’élève voilée. Des bataillons de professeurs gauchistes ont été et sont en première ligne pour le prosélytisme islamique, certains en ont payé le prix fort. A n’en pas douter, cette élève est totalement manipulée par des Frères musulmans de son entourage. Elle sera jugée en décembre, pour l’instant elle a été placée sous contrôle judiciaire, je prends les paris qu’elle ne sera quasiment pas sanctionnée par une justice totalement laxiste pour ce genre de délits, contrairement aux propos convenus par la langue de bois de notre nouveau ministre de la justice, de l’injustice devrait-on dire.

Des intellectuels courageux, comme Florence Bergeaud-Blackler, tirent la sonnette d’alarme pourtant. Cette anthropologue, chercheur au CNRS, a multiplié les écrits et les conférences sur les procédés d’endoctrinement des salafistes et des Frères musulmans. Docteur en sociologie, sa thèse portait déjà sur « l’institutionnalisation de l’islam », elle a disséqué l’entrisme musulman par le marché halal. L’an passé, elle a connu un certain succès avec son livre, Le Frérisme et ses réseaux, ouvrage qui a rendu fous furieux les coallahborateurs, mais qui a reçu le prix de la revue des deux mondes. Menacée de mort, elle a dû obtenir une protection policière.

Il y a à peine un an, Dominique Bernard, professeur de français au collège-lycée Gambetta d’Arras a été poignardé à mort par un élève qui criait « Allah Akbar ». Ce criminel, âgé de 20 ans, est un tchéchène, né en Russie et fiché S. Sa veuve a cru devoir donner un interview au journal Le Monde. Pourquoi Le Monde, alors que ce quotidien est un suppôt des pires islamistes et défend le Hamas et le Hezbollah ? Elle refuse de mettre en cause l’Education dite nationale, déjà le syndrome de Stockholm qui pointe. Pourtant, elle indique que l’équipe de direction connaissait le caractère dangereux de cet individu, et l’avait signalé. Alors qu’a fait l’EN ? Rien, comme de coutume. Elle avoue aussi que son mari était tétanisé par cet élève et qu’il lui avait précisé que devant lui, il était attentif à ce qu’il pouvait dire. Nous sommes vraiment en pleine dhimmitude, et cette malheureuse femme ne s’en rend même pas compte.

Un professeur courageux, celui-ci, Didier Lemaire, qui a été enseignant de philosophie à Trappes pendant plus de 20 ans, dans une ville désormais sous dhimmitude, n’a pas cessé de « tirer la sonnette d’alarme ». Il a appelé à plusieurs reprises à lutter contre l’islamisme. Il s’est retrouvé aussi sous escorte policière. Il avait osé affirmer que Trappes était tombée aux mains des islamistes. Le Préfet des Yvelines d’alors, et le Maire de Trappes Ali Rabeh l’ont attaqué, vilipendé, stigmatisé, déniant l’évidence, le traitant bien sûr d’islamophobe. L’action du Préfet des Yvelines fut, j’ose le dire misérable, celle du Maire n’a bien sûr pas surpris.

Pourtant, l’exemple de Samuel Paty aurait dû ouvrir les yeux, visiblement non, comme je le dis souvent il n’y a pire aveugle et sourd que celui qui refuse de voir et d’entendre. Dans le Figaro-Vox, Alexandre Devecchio rappelle que depuis 2004, tout voile, toute abaya sont interdits dans l’enceinte scolaire. En 1989, après l’affaire dite de Creil, Lionel Jospin ministre de l’Education nationale avait baissé les bras et refusé de lutter contre l’islamisme. Il aurait même déclaré selon l’essayiste et enseignant Joachim Imad « qu’est-ce que vous voulez que cela me fasse que la France s’islamise ? ». Comme le souligne Alexandre Devecchio, nous payons encore aujourd’hui la lâcheté de l’État face à cette offensive islamiste. 

À très juste titre, Alexandre Devecchio rapporte que « l’islamisation est le corollaire de l’immigration de masse, c’est d’abord par le nombre que l’islamisme entend triompher. Défendre la laïcité sans vouloir réduire drastiquement l’immigration, c’est se préparer, tôt ou tard, au scénario de Soumission ». Alexandre Devecchio plaide pour une politique d’assimilation, mais ce qui était vrai et possible pour les Polonais, les Russes, les Espagnols, les Maltais, les Portugais, les Italiens (et j’en sais quelque chose), ne l’est absolument pas avec des immigrés venus d’Afrique ou du Pakistan ou d’Afghanistan, travaillés qu’ils sont par la propagande islamiste et habitués à des coutumes et des mœurs radicalement différents des nôtres, à cent lieues de nos us et habitudes, il suffit d’aller dans ces pays pour s’en convaincre au premier coup d’œil. Alexandre Devecchio a beau dire « à Rome on vit comme les Romains, en France, on vit comme les Français », ce dicton, il y a belle lurette qu’il ne s’applique plus, de par la volonté de nos politiques depuis plus de 45 ans.

C’est pourquoi aussi il faut de la cohérence et de l’intelligence oserais-je dire. On ne peut pas lutter en France contre l’islamisation de notre pays, et en même temps soutenir le Hamas et le Hezbollah ou le Liban islamisé contre Israël. Cette position schizophrénique est totalement irresponsable. C’est pourtant la position d’un certain nombre de personnalités, de revues ou d’organismes qui se situent ou entendent se situer dans le cadre du combat national. Par cette posture, ils s’en excluent de facto. En Iran, des femmes et des hommes courageux refusent la théocratie des mollahs et contestent le port de vêtements dits islamiques. Nombreuses et nombreux sont ceux qui sont emprisonnés voire assassinés par la police des mœurs ou par les « gardiens de la révolution ». Car tout se tient, notre combat en France contre les islamistes, le combat des femmes et des hommes iraniens qui entendent revenir à une société de libertés, débarrassée de l’application de la loi coranique. Le combat d’Israël contre le Hezbollah, le Hamas, l’Iran, le Yémen qui veulent coloniser l’occident est juste. Bien sûr on me rétorquera que le gouvernement israélien a commis bien des fautes et des erreurs, c’est sans doute vrai, mais au-delà, pour l’essentiel, son combat actuel est le nôtre, comme le combat des pays libres dont les USA, contre le communisme, était le nôtre.     

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mercredi, 09 octobre 2024

Le combat vital des idées

Festivi-Michel-quadri.jpegMichel Festivi

Synthèse nationale a publié un excellent article de Thierry Decrusy tiré du site Polemia cliquez ici qui rappelle l’indispensable et nécessaire combat culturel qui doit impérativement précéder la victoire politique. Pas de victoire politique sans réussite dans le combat des idées, ce qui est un préalable absolu comme l’avait démontré Antonio Gramsci. 

Le problème provient du fait que nos hommes politiques classés à droite ou au centre refusent de défier les gauches sur le terrain mémoriel ou historique, ne comprenant pas l’importance qu’il y a de contrer nos wokistes, nos islamogauchistes en permanence. Dans plusieurs articles j’en ai donné de nombreux exemples. Ils ne le comprennent pas car ils sont dominés idéologiquement. 
 
Thierry Decrusy, pertinemment,  illustre ses considérations en revenant sur la propagation des idées communistes, malgré le fait que le PC atteint seul en cas d’élections à peine plus de 2% des voix. De manière clairvoyante, il va bien au-delà de ce score qui ne veut rien dire, en mettant en exergue la réussite de la fête de L’Humanité par exemple. On peut rajouter le ralliement aux idées communistes d’hommes comme Edouard Philippe, Dominique de Villepin, Xavier Bertrand ou Amédée de Courson. Cela prouve que les idées qui émanent de la gauche et de l’extrême gauche vont bien au-delà de la mouvance gauchiste, elles ont accaparé les esprits.
 
La création du Nouveau Front populaire est l’illustration de la capacité des gauches à propager leur histoire 88 ans après 1936, alors que pourtant l’expérience d’alors avait conduit la France au désastre économique et militaire. La capacité des gauches à relayer des mythes est phénoménale. Les idées communistes irradient la société toute entière. Il suffit de se rappeler les instants révolutionnaires de la lamentable cérémonie des jeux olympiques qui ne faisait que reprendre les allégories de la terreur, l’un des soubassements du substrat métapolitique de nos adversaires.
 
Lorsque j’ai publié cette année mon livre sur la désinformation autour du PC « F », certains dans notre camp m’ont fait ce reproche implicite : Pourquoi revenir sur l’histoire mensongère du PC alors qu’il ne représente plus une menace ? C’est tout à fait faux. Les idées communistes ont toujours largement pignon sur les radios et télévisions et dans la presse et reviennent systématiquement en boomerang. Mettre à bas l’histoire du PC « F » c’est saper l’un des fondements des doxas des gauches, c’est très important, car cela permettrait de remettre beaucoup de choses en question et d’affaiblir le camp qui se glorifie en permanence d’être le camp du bien. Un camp affaibli et sur la défensive ne peut plus donner toute sa mesure et sa force. 
 
En Espagne par exemple, le Parti populaire, parti de centre droit, vient de voter avec toutes les gauches espagnoles l’interdiction de la Fondation Francisco Franco qui jouait un rôle essentiel dans le combat mémoriel du pays pour contrer l’histoire officielle qui sévit en Espagne, seul Vox s’y est opposé. Le PP a donc définitivement perdu la bataille en reprenant à son compte les thèmes socialo-communistes et en se rendant corps et biens par avance. Même s’il revenait au pouvoir, il continuerait une politique qui favorisera toujours la gauche, et ce sans aucune rupture d’aucune sorte.
 
Dans mon livre je donne plusieurs exemples qui démontrent que sur tous les points chers au PC, on peut anéantir toutes leurs constructions de mensonges, de l’affaire Guy Môquet en passant par Georges Guingouin, ou Marcel Paul, Georges Marchais, Jacques Duclos, Maurice Thorez, Pierre Cot, tous ces personnages et bien d’autres qui ont trahi la France et les Français. Ils  sont toujours adulés par nos communistes d’aujourd’hui encore, qui nous racontent des histoires à dormir debout en injuriant et en apostrophant ceux et celles qui voudraient les contrer, car ils se sentent soutenus par des hommes et des femmes qui sont censés être leur adversaires mais qui en réalité font leur jeu. Montrer par exemple que le PC « F » fut anti sémite, pro-nazi, délateur et traître à son pays n’est pas anodin. 
 
Enfin, je voudrais terminer par un petit point historique intéressant. Thierry  Decrusy commence son article en nous remémorant une phrase célèbre qu’il juge pourtant apocryphe « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver ».
 
Or cette maxime effectivement faussement attribuée à Goebbels ou à Goering, n’est pas apocryphe en réalité . Elle a été écrite par un écrivain nazi, Hanns Johst qui écrivit une pièce de théâtre au début de l’année 1933 intitulée Schlageter. Cette pièce fut jouée le 20 avril 1933 en l’honneur, si j’ose dire, d’Adolf Hitler tout nouveau chancelier, qui fêtait ce jour là ses 44 ans. Schlageter n’était pas nazi, il fit une superbe Première Guerre, se bâtit ensuite dans les corps francs notamment contre les communistes et lutta contre les forces françaises qui a partir de 1923 envahirent la Ruhr pour forcer l’Allemagne à payer les réparations de guerre. Ce sont les Français qui vont le condamner à mort et le fusiller en 1923. Il deviendra sous la république de Weimar, puis ensuite sous le régime nazi un symbole du patriotisme allemand. 
 
Profondément catholique, Albert Léo Schlageter n’aurait sans doute jamais adhéré au nazisme, mais les morts ne peuvent plus se défendre c’est bien connu. Dans cette pièce, un personnage lance à Schlageter « quand j’entends le mot culture, je débloque le cran de sûreté de mon browning… » (acte 1, scène 1). En 1945, tous les monuments et symboles à la gloire de Schlageter, qui était mort 10 ans avant l’arrivée d’Hitler  au pouvoir seront détruits. Le combat mémoriel consiste aussi à rappeler en permanence que les crimes du communisme qui ne furent jamais jugés, firent plus de 100 millions de morts, et toujours redire que le communisme a tué avant, pendant et bien après le nazisme et que cela continue en Corée du Nord, à Cuba, en Chine populaire, et dans d’autres contrées. Jamais le PC « F » n’a accepté de reconnaître devant le parlement français ou européen les crimes de l’idéologie marxiste-léniniste comme par exemple l’Holodomor Ukrainien des années 1932/1933, plus de 5 millions de morts dont des enfants voire même des bébés, avec des scènes de cannibalisme avérées, du fait de la famine voulue et provoquée par les soviétiques, sur ordre de Staline. Chaque fois que les crimes du communisme ont été condamnés le PC « F » ou les LFI par exemple ont refusé de le faire. 
 
Le combat mémoriel est  un impératif de tous les jours. 

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mercredi, 02 octobre 2024

Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime

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Michel Festivi

C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.

Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »

Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.

Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.

Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña  qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).

Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.

Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.

Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »

Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.

Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.

Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».

Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »

Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.

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lundi, 30 septembre 2024

Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire

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Michel Festivi 

Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.

Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.

Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.

Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».

Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.

Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.  

Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.  

En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.       

12:46 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 23 septembre 2024

Les élections régionales dans le Land de Brandebourg, nouvelle très forte progression de l’AFD

Die AfD | Les partis au Bundestag allemand

Michel Festivi 

Dimanche se sont tenues, dans ce Land de 2,5 millions d’habitants qui entoure Berlin et qui s’étend jusqu’à la frontière polonaise, des élections pour renouveler le parlement local et la formation d’un exécutif, avec à sa tête un ministre-Président.

Depuis la réunification en 1990 et l’organisation d’élections libres, le SPD - la gauche sociale-démocrate allemande - a toujours gouverné cette région. L’actuel patron du Land, Dietmar Woidke, qui en tient les rênes depuis 11 ans, y est très populaire. Devant la montée de l’AFD et l’impopularité croissante du Chancelier Olaf Scholz, Woidke a refusé que ce dernier vienne l’appuyer pendant la campagne. Pourtant, le Brandebourg est la région où se trouvent la résidence et la circonscription électorale de Scholz à Potsdam. Pour dramatiser le scrutin, Woidke avait déclaré qu’il démissionnerait si son parti, le SPD, arrivait en seconde position derrière l’AFD, selon une tactique éprouvée et bien connue.

Le parlement du Brandebourg compte 88 députés. Le 1er septembre 2019, lors du dernier scrutin, le SPD l’avait emporté avec 26, 18% et 25 élus, mais avait perdu plus de 5 points et 5 députés. L’AFD le talonnait avec 23,51% soit 11,4% de plus et 23 députés, 12 de plus. Loin derrière, la CDU avait eu 15 élus, les verts 10, et Linke le parti d’extrême gauche 10. Le SPD avait alors formé une majorité avec la CDU et les verts. C’est ce qui nous tiendra de baromètre pour savoir qui a perdu et qui a gagné aujourd’hui.

Les enjeux de ce scrutin étaient multiples, la maîtrise de l’immigration débordante, la sécurité publique, la fin de la guerre en Ukraine, très prégnante ici avec la proximité de la Pologne, et aussi des enjeux locaux, le gouvernement de Berlin ayant unilatéralement programmé la fin des immenses mines de charbon à ciel ouvert pour 2038, pour mettre fin aux centrales qui utilisent ce combustible. L’AFD a promis de lutter contre les réglementations environnementales trop contraignantes, et d’empêcher notamment la fermeture de la mine de Spremberg, un véritable symbole économique de cette région. À noter que le Brandebourg accueille de très nombreux réfugiés dont des ukrainiens, en masse.

Ce scrutin se tenait après ceux de début septembre qui avaient vu la victoire de l’AFD en Thuringe et une forte montée de l’AFD en Saxe (talonnant la CDU qui avait perdu du terrain). Dans le Brandebourg, les données étaient différentes, comme je viens de le souligner, cette région ayant toujours été gouvernée à gauche et son Président y étant très investi.

Finalement, il semble que la dramatisation du scrutin voulu par le SPD lui permet, de justesse, de se maintenir en tête, suivi de très très près par l’AFD, qui progresse encore, malgré toutes les avanies qu’elle subit et les attaques qu’elle doit affronter.

Avec une participation en très forte hausse de plus de 11% par rapport au précédent scrutin, le SPD arrive in extrémis premier avec 30,89% et 32 députés. Mais l’AFD qui n’a nullement pâti de la dramaturgie imposée par le SPD, obtient 29,33% des suffrages et 30 élus, soit 7 de plus qu’en 2019. À noté le très bon score du nouveau parti de gauche, foncièrement opposé à toute aide à l’Ukraine, le BSW, qui fait son entrée au parlement avec 13,48% et 14 députés, et qui a sans doute, à la marge, pris des voix à l’AFD. La CDU perd encore du terrain avec 12,10% et 12 élus. Les Verts, qui co-gouvernaient avec le SPD, perdent leurs 10 représentants avec 4,13% seulement, car ils ne dépassent pas la barre des 5% requise pour avoir des élus, tout comme Linke.

L’AFD continue donc sa progression après les excellents résultats de Saxe et surtout de Thuringe. Pourtant, les chausse-trappes, les avanies se sont multipliées contre elle. Elle est accusée de tous les maux, de résurgence du nazisme, de racisme endémique. Toute la classe politique allemande la voue aux gémonies. Malgré tout, les Allemands sont de plus en plus nombreux à lui apporter leurs suffrages. Il faut dire que la crise économique, la montée des périls (immigration, violences…) ne peuvent que les inciter à le faire. Certes, cette très courte victoire du SPD va donner à Scholz  un peu d’air. Mais pour combien de temps ? Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.    

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samedi, 21 septembre 2024

Le cri d’alarme de Boualem Sansal : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées », entre montée de l’islamisme et déclin généralisé

Boualem Sansal : « Les civilisations meurent, et l'Occident est sur le  chemin des pleurs »

Michel Festivi

 De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens (et qui vient d’obtenir la nationalité française), nous dit nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf (Le français parlons-en !), il nous met en garde, une fois de plus, contre la menace islamiste qui s’abat sur le pays, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu, en Algérie, les années de plomb et la guerre civile.

 Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées - G.K. Chesterton aurait dit : « Les idées chrétiennes devenues folles » -, surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne ». Il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.

 Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist : « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abattent sur notre malheureux pays. Comme tous les Français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929, « Dieu est-il Français ? », à l’époque où notre patrie était considérée comme un pays de Cocagne. Ne disait-on pas aussi : « Heureux comme Dieu en France ! ».

 Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique », sur les vertus passées de notre peuple, « hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement, voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire (l’un des meilleurs au monde à l’époque des fameux hussards noirs de la République qui apportaient à tous leurs élèves les connaissances fondamentales et poussaient les meilleurs, parmi lesquels de nombreux enfants des classes populaires, à se dépasser).

 Nous avions alors les meilleurs ingénieurs qui ont produit, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins, étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois, si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français (que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement). Ne disait-on pas : « France, terre des armes, des arts et des lois ».  

 Boualem Sansal distingue trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes les autres : l’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer, notamment « par esprit de supériorité religieuse », et enfin, « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque.... dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite ».

 Pour Boualem Sansal, les pires ennemis de notre pays sont - outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes - les islamistes, les chantres des Lumières et les Insoumis réunis. Il rappelle qu’en 1962, au moment de l’indépendance, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique, « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses... ». Depuis, la médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !

 Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue : « C’est la magie absolue ». Il précise : « Si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie, qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise » et devienne « du blabla postmoderne » car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques. Et de préciser : « Oui, l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable... ».

 Boualem Sansal est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun... On adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école ». Il évoque, pêle-mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Avec lui, c’est un Berbère non Kabyle, né français en 1949, en Algérie française, devenu, à partir de 1962, écrivain algérien de langue française et enfin, récemment, de nouveau français par naturalisation qui nous alerte, tel Cassandre, sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe. Espérons qu’il soit écouté et surtout entendu !

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dimanche, 15 septembre 2024

Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…

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Michel Festivi
 
Comme chaque année en ce week-end de septembre, toute la gauche française et bien au-delà, se retrouve à la fête de l’huma, pour festoyer sur des monceaux de cadavres, et raviver les pics des grands ancêtres.
 
LFI y tient aussi un stand, et son grand timonier, Jean-Luc Mélenchon, appelle ses troupes à un meeting. Fabien Roussel, le conducator du Nord, heureusement battu lors des dernières législatives, rameute ses militants. Or tout le monde sait que sans les subsides considérables des gouvernements successifs, il y a belle lurette que cette feuille de chou, soutien des totalitarismes et du wokisme, aurait cessé de paraître.
 
On me pose souvent la question : mais finalement le Parti communiste n’est plus une force de nuisance, pourquoi s’acharner encore contre lui ? Détrompons-nous, l’idée communiste est toujours particulièrement vivace en France, et il suffit de constater l’immense soutien médiatique et politique apporté à cette « fête » pour s’en persuader.
 
Il se trouve que je reviens d’un séjour dans les Balkans en partant de Budapest. Dans cette capitale si belle aujourd’hui, de cette Europe centrale qui a tant souffert du communisme, sur la place du Parlement, un bâtiment magnifique au demeurant, il se trouve un lieu de mémoire à la gloire de ceux qui à partir du 25 octobre 1956 se sont levés contre la tyrannie rouge, et il fallait avoir un très grand courage pour le faire.
 
Toujours à Budapest, on peut visiter, sur une grande avenue, le musée des totalitarisme, et les 50 années de communisme hongrois y tiennent une place prépondérante. Les photos des 2.000 victimes qui entre le 25 octobre et 4 novembre 1956 furent massacrées ornent des murs, sous un char soviétique qui rappelle l’implication directe de l’URSS dans ces tueries. Cet endroit mémoriel a été créé par Victor Orban en 2002.
 
Les hommes de la police politique communiste n’avaient pas hésité à tirer sur la foule qui s’était rassemblée pacifiquement. Néanmoins dans un premier temps, les leaders communistes hongrois s’étaient enfuis en URSS. Ils reviendront à partir du 4 novembre avec les sbires du KGB et les tanks de l’armée rouge, pour mieux martyriser leur peuple. Des milliers de morts, des milliers d’arrestations, près de 200 000 Hongrois qui vont fuir leur patrie, et ce dans l’indifférence coupable de l’Occident et notamment des USA, qui ne bougeront pas le petit doigt au nom de la coexistence pacifique.
 
On peut lire, dans le sous-sol dédié à la révolte de 1956, un fac-similé du torchon communiste de l’époque, France Nouvelle, titrant scandaleusement « Les atrocités commises en Hongrie par des contre-révolutionnaires » ! Honte à eux et à leurs successeurs.
 
Autre lieu de mémoire de la martyrologie communiste, c’est à Tirana capitale de l’Albanie qu’il se situe. Petit pays de montagne et de côtes découpées situé en face de l’Italie, cette contrée fut de 1944 à 1991 une sorte de Corée du Nord sous la direction génocidaire d’Enver Hodja,  qui fut d’ailleurs étudiant à Paris. Un des pays communistes européens les plus fermés au monde, une prison à ciel ouvert, et ce en pleine Europe, à quelques kilomètres de chez nous finalement.
 
Si vous allez à Tirana, sur la grande place centrale, en face de la belle cathédrale orthodoxe, se trouve un petit bâtiment de brique qui est en réalité un musée des horreurs. Dans ce lieu, sont exposés tous les moyens mis en place en 1944/1945 par la Segurimi, la police politique communiste. C’est dans ce bâtiment que la Gestapo ou la Stasi albanaise œuvrait.
 
Des instruments de torture, des moyens d’écoute pour espionner toute la population, des images de propagande, des cellules, bref tout l’aréopage des tortionnaires communistes. On y apprend que près de 15 % de la population était chargée d’espionner ses propres concitoyens. Les arrestations y furent massives et les exécutions aussi.
 
Mais de tout cela, de tous ces crimes du communisme, ni Fabien Roussel, ni Jean Luc Mélenchon ne parleront car ils ont toujours refusé d’apporter leur voix aux dénonciations des crimes communistes comme l’Holodomor ukrainien qui fit plus de 5 millions de victimes, génocide condamné à plusieurs reprises par le Parlement européen ou le Conseil de l’Europe.
 
Bien au contraire, et très régulièrement, des hommes politiques non communistes comme Édouard Philippe, qui veut devenir président de la République, ou encore Xavier Bertrand, leur apportent leur soutien, les dernières élections législatives l’ont encore démontré. Emmanuel Macron a aussi a encensé le communisme lors de la panthéonisation de Manouchian.
 
Comme l’avait écrit l’historien Marc Lazar, le communisme est toujours « une passion française » et les braises de cette idéologie mortifère sont « encore chaudes » dans notre pays. Elles sont même de plus en plus brûlantes.
 
Dans une déclaration à la Chambre des députés en 1997, interpellé par des parlementaires un peu plus courageux que d’autres, au moment de la parution du livre noir du communisme, le trotskiste alors Premier ministre Lionel Jospin avait prétendu que le PCF, son allié au gouvernement, avait changé. Mensonge d’État s’il en fut.
 
Non seulement le PCF n’a en rien renié son passé sanguinaire, mais désormais avec LFI et le NFP c’est toute la gauche française qui fait sienne cette histoire sanglante qui continue d’ailleurs en Corée du Nord, en Chine communiste, au Vietnam, au Laos, à Cuba et au Venezuela, deux contrées encensées par toutes les gauches françaises et notamment par Jean-Luc Mélenchon.
 
Amnésie du communisme, hypermnésie du nazisme comme aimait à le souligner Alain Besançon. Le nazisme a duré 13 ans, le communisme depuis 1917 a fait bien plus de morts, de déportés, et a dévasté des millions de personnes. Mais le PCF ou ses sympathisants continuent à pérorer sur toutes les chaînes de radio et de télévision. C’est ce paradoxe français qu’il faut en permanence dénoncer. Au surplus toute l’histoire du PCF n’est qu’une suite de trahisons, d’atteintes aux intérêts français, de manipulations comme je l’indique dans mon dernier ouvrage  La désinformation autour du Parti communiste « français ».
 
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jeudi, 12 septembre 2024

Deux rendez-vous avec Michel Festivi

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mardi, 03 septembre 2024

Allemagne : L’AFD a remporté une élection régionale et progresse encore

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Michel Festivi 

Malgré les coups bas, les tentatives de dissolution, les attaques permanentes juridiques et politiques, les manifestations massives des « antifas », les désinformations continuelles et les dénigrements systématiques des partis dits de « droite » comme la CDU, l’AFD poursuit sa course en avant.
 
Des élections régionales avaient lieu ce 1er septembre en Saxe et en Thuringe, pour renouveler les parlements locaux et ainsi désigner un gouvernement pour ces deux Länders. 
 
En Saxe, la CDU et l’AFD sont au coude à coude. Les chrétiens démocrates obtiennent 31,9%, le parti anti immigration et qui entend défendre l’Allemagne et les Allemands d’abord, 30,6%. En sièges l’AFD a désormais 40 élus, soit 2 de plus, la CDU 41, mais 4 de moins par rapport à la dernière consultation de 2019.
 
Le SPD maintient 10 élus, les verts en perdent 4. Mais c’est le nouveau parti d’extrême gauche « Pour la raison et la justice » BSW, qui créé il y a quelques mois, fait une entrée fracassante avec 15 élus et 11,8% des suffrages. Ce parti qui provient d’une scission d’avec Die Linke (la gauche), prône lui aussi une stricte politique migratoire et un arrêt de toute aide militaire à l’Ukraine. Die Linke n’aura elle aucun élu, elle était restée sur des positions classiques d’extrême gauche, ce qui a provoqué cette scission et sa débâcle.
 
En Thuringe, l’AFD a obtenu une victoire historique. C’est la 1ere fois qu’en Allemagne, depuis 1945, un parti qui combat le système politique imposé après guerre, réussit à être le premier dans une élection d’importance. Avec 32,8% soit un gain de près de 10 points, l’AFD obtient 32 élus soit 10 de plus qu’en 2019. La CDU maintient ses positions avec 23 députés. Mais le plus significatif c’est que les verts et les libéraux disparaissent de ce parlement. Le SPD n’a que 6 députés et Die Linke qui dirigeait la région depuis 2019 s’effondre avec 12 élus alors que le BSW obtient 15 élus. Si l’AFD et le BSW s’entendaient, ils pourraient gouverner, mais cette combinaison semble aujourd’hui, en l’état, guère probable. 
 
En Thuringe comme en Saxe, la CDU a claironné qu’elle refuserait toute alliance avec l’AFD préférant rechercher des accords avec la gauche et les verts. Les mêmes trahisons qu’en France se profilent. D’ailleurs Olaf Scholz, le chancelier, a appelé à des coalitions sans l’AFD. Mais la combinaison nationale allant du SPD, des verts aux libéraux du FDP est aujourd’hui particulièrement fragilisée. Les derniers attentats islamistes ont provoqué une onde de choc dans  tous le pays. Les attaques au couteau se multiplient et les réponses gouvernementales sont dérisoires et pitoyables.
 
Fin septembre, des élections auront lieu dans le Brandebourg, autre région de l’Est de l’Allemagne où l’AFD espère là aussi un très bon résultat. En 2019 elle avait battu la CDU et talonné le SPD. En tout cas gageons que des tripatouillages vont s’engager pour tenter de priver l’AFD de briguer des postes dans les futurs exécutifs régionaux. Gageons aussi que les crises que subit aujourd’hui l’Allemagne vont perdurer : immigration massive, dépression économique, augmentation des actes de violences. Il n’y a aucune raison que cela ne cesse, tant qu’une vraie politique qui place les intérêts supérieurs du pays en première ligne, ne verra pas le jour. Toute ressemblance avec des faits ou des situations pouvant se passer France ne serait que purement fortuite bien entendu. 

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mercredi, 28 août 2024

Michel Festivi présente son nouveau livre, La désinformation autour du Parti communiste "français", sur TV Libertés

L’Histoire du PC "F" ne fut que constructions de mensonges, trahisons, mystifications, complicités avec les pires totalitarismes, au nom "des lendemains qui chantent".

Dans son ouvrage "La désinformation autour du Parti communiste "français"", Michel Festivi, avocat honoraire, revient sur la non résistance des communistes "français" jusqu’au 22 juin 1941, expose la nature totalitaire bolchevique du PC "F", son emprise sur ses militants, ses listes noires, la liquidation de ses opposants, l’escroquerie historique du Parti des "75 000 fusillés".

Sont décrits les liens organiques et financiers du PC "F" avec la IIIème Internationale et l’URSS jusqu’en 1991, l’aveuglement toujours existant des dirigeants français pour les pires régimes et tyrans : Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot, Kim.

L’auteur plaide enfin sur la nécessité d’un Nuremberg du communisme pour arrêter de falsifier l’histoire. Un ouvrage qui relie en permanence l’histoire et l’actualité du PC "F", qui est toujours "une passion française".

TV Libertés

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L’Espagne submergée par une arrivée massive de migrants

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Míchel Festivi

L’Espagne gouvernée par les socialo-communistes connaît actuellement une arrivée considérable de migrants clandestins. Les Îles Canaries sont en première ligne. Depuis le 1er janvier 2024 et jusqu’au 15 août dernier il est arrivé aux Canaries 22.304 migrants contre 9.864 en 2023 sur la même période, soit une augmentation de 126%.
 
Pour l’Espagne la hausse est de 66% : 18.745 arrivants hors Canaries contre 31.155 sur la même période. Ceuta et Melilla sont également totalement prises au piège par des milliers de marocains qui tentent de franchir illégalement les frontières de ces deux enclaves espagnoles. 
 
Le président du gouvernement canarien Fernando Clavijo a déclaré “l’archipel est sur le point de s’effondrer”. Pedro Sanchez le chef du gouvernement espagnol imaginait une loi lui permettant de dispatcher dans la péninsule ces migrants, et ce plutôt bien sûr dans les régions gouvernées par le Parti populaire. Pour l’instant cette loi stupéfiante est bloquée aux Cortes. 
 
Clavijo qui est l’impuissance même comme Sanchez au demeurant, a aussi marqué son incapacité à prendre ou à faire prendre des décisions drastiques en osant dire “ on ne peut pas mettre des murs à l’océan”. Belle preuve d’incompétence que voilà.
 
Comme en écho, l’Italie de Giorgia Meloni, qui au demeurant a largement remporté les élections européennes, vient de faire savoir que depuis le 1er janvier 2024, le nombre de migrants clandestins avait diminué de 65% depuis 2023, passant de 113.469 à 40.138, en 2022 ils étaient 55.921 toujours sur cette période du 1er janvier au 15 août.
 
Les mineurs représentaient 5.044 individus en 2024 contre 18.820 en 2023, la baisse est effectivement significative. Meloni a multiplié des accords intelligents avec la Libye et la Tunisie. Pedro Sanchez l’idéologue, en est lui incapable avec le Maroc, à cause de son alliance avec les communistes qui soutiennent à fond les Indépendantistes sahraouis. 
 
D’autre part, le gouvernement italien a pris des décrets renforçant les peines de prison contre les passeurs et les capitaines de bateaux. Il a aussi diminué les droits des migrants clandestins, et refuse de tenir compte des liens familiaux, qui interdisaient des expulsions. Tout cela s’est su très vite et les migrants se sont donc reportés en nombre sur l’Espagne et aussi sur la Grèce.
 
Il est insupportable de constater que certains politiques n’ont comme seule ligne de conduite que le sempiternel “on ne peut rien faire “. La volonté politique ne fait pas tout, mais c’est la base de toute action gouvernementale utile pour le Bien public. On voit bien la différence entre les politiques laxistes de gauche qui laissent tout passer par idéologie et une politique de droite même si elle peut être criticable, car on souhaiterait qu’elle en fasse toujours plus.
 
En tout cas “Le camps des saints” de notre regretté Jean Raspail est plus d’actualité que jamais.

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dimanche, 25 août 2024

L’Allemagne : entre attaque islamiste, montée de l’AFD et censure politique

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Michel Festivi

Le 23 août dernier dans la ville de Solingen, à l’Ouest du pays, lors de festivités locales placées « sous le signe de la diversité (sic) », un individu d’origine syrienne a perpétré une attaque au couteau qui a fait au moment où j’écris cet article, 3 morts, 8 blessés dont 5 graves, cet attentat aurait été revendiqué par l’État islamique. Aussitôt la seule réponse de la classe politique fut « l’indignation » comme à l’accoutumée. Le seul débat ouvert serait l’interdiction du port de couteaux dans l’espace public, comme si cela allait changer quelque chose, vis-à-vis de terroristes islamistes décidés et implacables. Mais aucun parti du système n’a envisagé que le problème se situait peut-être au niveau de l’immigration massive, débridée et totalement incontrôlée. Déjà, le 2 juin dernier un jeune policier de 29 ans avait été mortellement poignardé par un afghan à Mannheim.

Aujourd’hui, la classe politique des partis traditionnels est en émoi, que ce soit le SPD, les verts, les libéraux du FDP ou la CDU. En émoi non pas à cause de cette nouvelle tragédie, mais parce qu’ils craignent une victoire de l’AFD dans les Länders qui vont élire leurs députés en septembre. Car le 9 juin dernier, l’AFD avait enregistré le meilleur résultat national de son histoire avec 15,9% des voix et 15 députés européens. Trois Länders de l’Est du pays, le 1er septembre en Thuringe et en Saxe, le 22 septembre dans le Brandebourg vont renouveler leurs parlements régionaux.

Or, tous les sondages, même s’il faut s’en méfier, donne l’AFD en tête. Un autre parti dénoncé comme « populiste », mais d’extrême gauche obtiendrait aussi de très bons résultats. Il s’agit du mouvement BSW, issu d’une scission avec le parti Die Linke, ce BSW serait crédité de 11 à 19 % des voix. L’AFD serait créditée de 30% des suffrages. Dès lors, pour les partis mainstream, - ceux qui se succèdent au pouvoir en se passant la rhubarbe et le séné -, cette attaque islamiste tombe au plus mauvais moment. Ce parti BSW, que l’on traduit en français sous les termes : « Pour la raison et la justice », a été crée en début d’année par Sarah Wagenknecht. Son programme pour faire court est très à gauche économiquement et très à droite politiquement, critiquant une immigration incontrôlée, elle s’oppose aussi grandement, tout comme l’AFD, a tout envoi d’armes en Ukraine.

Nous verrons bien dans quelques jours, ce que donnera le résultat des urnes, car en Allemagne, toutes les élections se jouent sur un seul tour, ce qui évite les fraudes et les manipulations comme en France. En tout cas l’Allemagne, tout comme la France, est soumise à une censure politique généralisée et à un abaissement considérable des libertés publiques fondamentales. Le 14 avril dernier, un chef de l’AFD en Thuringe, Björn Höcke, a été condamné à 13 000 euros d’amende par un tribunal régional de Halle-sur-Saale, pour soi-disant avoir utilisé un slogan nazi. Fichtre : avait-il levé le bras ou crié « Heil Hitler » ? Que nenni ! il avait tout simplement, en 2021, lors d’un discours déclaré « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ! ». Or les lois allemandes sur la dénazification (à quand la décommunisation ?), interdisent la reprise de slogans imaginés comme étant d’origines nationaux-socialistes. Figurez-vous, cher lecteur, que « Tout pour l’Allemagne » aurait été le cri ralliement des Sections d’Assaut de Ernst Röhm. J’imagine bien volontiers que déclarer que l’on souhaite tout pour son pays, a été prononcé bien avant les années 1920 et bien après. Mais non, dans l’Allemagne d’aujourd’hui, dire que sa patrie doit passer avant toute chose est strictement verboten et puni pénalement ! Ainsi va la démocratie dans notre pauvre Europe. George Orwell n’avait décidément rien inventé.

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jeudi, 08 août 2024

Psychodrame en Catalogne : Mais où est donc passé Carles Puigdemont ?

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Michel Festivi 

Suite aux élections régionales catalanes du 12 mai dernier, que j’ai commentées dans ces mêmes colonnes, les députés locaux se sont réunis pour entériner un accord gouvernemental entre le Parti socialiste catalan de Salvador Illa, PSC arrivé en tête avec 42 élus, et la gauche indépendantiste catalane de Pere Aragonès l’ancien Président de la Generalitat, l’ERC, qui avait subi une très forte déconvenue en perdant 13 élus. Ce scrutin avait vu la chute des élus indépendantistes, qui toutes formations confondues ne parvenaient pas à obtenir la majorité absolue des 68 sièges, ce qui ne s’était pas produit depuis plusieurs années.

Il a donc fallu des semaines et des semaines de négociations pour parvenir à un accord entre le PSC et l’ERC, même si cet attelage hétéroclite n’a pas la majorité absolue non plus. Pour cela il lui faut à tout le moins l’abstention bienveillante des 35 députés de Junts per Catalunya, le parti de Carles Puigdemont. Or ce dernier depuis la Belgique où il était réfugié depuis 7 ans pour ne pas être incarcéré, soufflait sur les braises et faisait monter les enchères, sollicitant tant et plus, avec grand succès d’ailleurs.

Or ce jeudi 8 août, il est rentré en Catalogne, plus précisément à Barcelone, a prononcé un discours devant des milliers de sympathisants. « Vive la Catalogne libre » a proclamé celui qui est toujours visé par un mandat d’arrêt international pour ses atteintes aux institutions et à la constitution espagnole en 2017. Le patron des procureurs espagnols aurait interrompu ses vacances pour se rendre à Madrid, donner l’ordre aux procureurs de ne pas mettre à exécution ledit mandat d’arrêt. Car les magistrats qui suivent le dossier rechignent et entendent l’incarcérer, considérant que la dernière loi d’amnistie ne peut pas concerner le délit de sédition, ce qu’a confirmé la Cour suprême, Puigdemont dénonçant « l’attitude de rébellion de certains juges », et vitupérant contre le Parti populaire et surtout contre Vox, très en pointe contre cette amnistie et contre toute tentative de séparatisme.

Il y avait urgence à ce qu’un nouveau gouvernement catalan soit investi, car en cas de carence au 26 août prochain, de nouvelles élections auraient dû être programmées. Depuis 2010, ce sera la première fois qu’un non indépendantiste sera à la tête de l’exécutif à Barcelone, mais il y a lieu de remarquer qu’il est passé par leurs fourches caudines.

Après son discours, Puigdemont se serait enfui et il est depuis lors introuvable, si tant est qu’on a bien voulu sérieusement le rechercher. Les Mossos, la police catalane, seraient à sa recherche, Donde està Puigdemont peut-on entendre (Où est Puigdemont ?). Car les enjeux pour les socialistes sont doubles. Tout d’abord reprendre le contrôle de la Catalogne, cela semble fait, même s’ils sont en réalité pieds et poings liés aux indépendantistes.  Mais à Madrid, aux Cortès, Sanchez ne tient que par les voix des 7 députés Junts. Puigdemont peut à tout moment menacer de retirer son soutien et Sanchez tombera, il ne manque pas d’ailleurs de le faire. C’est pourquoi j’emploie le terme de psychodrame. Sanchez a tout intérêt à ce que le mandat d’arrêt contre Puigdemont ne soit pas mis à exécution, il y va du maintien de son pouvoir, et Puigdemont a tout intérêt de son côté à ne pas faire tomber Sanchez qui est son meilleur ennemi. La justice subit des pressions considérables, la séparation des pouvoirs est totalement bafouée, plusieurs magistrats qui ont en charge ce dossier ö combien sensible auraient fait valoir leurs droits à une retraite anticipée. En tout cas la police espagnole est la risée du monde entier, car elle aurait pu arrêter Puigdemont sans difficulté.

Tout cela semble cousu de fil blanc, et relève d’un véritable jeu de dupe, qui ne renforce pas la crédibilité du pouvoir et de sa police, qui fait semblant actuellement de le rechercher. Affaire à suivre, car les prochaines heures nous apporteront leurs lots de surprises.

17:28 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 06 août 2024

L’immigration massive incontrôlée et la délinquance étrangère provoquent d’importantes réactions en chaîne en Grande Bretagne

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Michel Festivi

Depuis plusieurs jours, suite au meurtre effroyable au couteau, de trois fillettes et d’une dizaine de blessés, certains gravement, par le fait d’un individu de 17 ans d’origine rwandaise dans un club de danse dans la ville de Southport, une vaste colère populaire s’est emparée du pays et des émeutes ont éclaté dans de nombreuses villes, notamment des cités pauvres comme Liverpool et Bristol, mais aussi dans des quartiers de Londres.

Des hôtels accueillant des migrants ont été pris d’assaut, comme à Rotherham ou à Tamworth avec un slogan qui revient en boucle « Enough is Enought », ou aussi « Mettez-les dehors ». Beaucoup de commentateurs très mal intentionnés, y ont vu aussitôt la main de « l’ultra droite », tout comme le gouvernement travailliste qui a multiplié les propos guerriers contre les manifestants, leur promettant les foudres de la justice. On aimerait voir les mêmes réactions devant les exactions de l’extrême-gauche.

Cela doit-il surprendre quand on sait que l’immigration est totalement incontrôlée dans ce pays, comme dans d’autres d’ailleurs ? Les médias et les politiques d’outre-manche sont perplexes. Les autorités ont immédiatement accusé L’English Defense League, créée il y a une quinzaine d’années et qui lutte contre l’immigration désordonnée qui sévit en Grande Bretagne. D’autres n’ont pas hésité à fustiger la dernière campagne électorale qui avait vu le succès de Nagel Farage et de ses thèses nationalistes, protectrices des intérêts anglais. Comme d’habitude on préfère casser le thermomètre et ne pas examiner ou réfléchir sur les véritables causes de ces émeutes, « alimentées par un ras-le-bol généralisé de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère » comme le souligne Le Figaro, pourtant peu suspect d’extrémisme, dans un article du 5 août.

Car contrairement aux déclarations mensongères et falsificatrices des hommes politiques, lorsque l’on examine le profil de ceux, et ils sont nombreux, qui comparaissent actuellement devant les tribunaux anglais, curieusement pas surchargés et qui pourraient travailler 24H sur 24 selon les dires du premier ministre, se sont essentiellement dans une très grande majorité, des personnes issues des classes modestes qui ont été à l’origine de cette « colère populaire ».

Ce sont des pères de familles, de jeunes enfants, où des anciens, le plus âgé ayant 69 ans, qui ne sont pas politisés, qui n’appartiennent à aucun groupement, la plupart sont totalement inconnus des services de police et de justice parmi ceux qui ont été jugés ces derniers jours. Plusieurs policiers qui intervenaient ont été blessés. Le journaliste Du Figaro, qui rend compte de ces audiences a pu écrire « des profils qui semblent pour l’heure différents du récit des autorités, qui pointent la responsabilité de l’ultra-droite », et ce même s’il a relevé la présence, comme toujours dans ce genre de manifestations, de multirécidivistes.

Car les villes touchées, sont essentiellement des cités ouvrières, parfois classées comme les plus pauvres du pays, comme celle de Hartlepool l’une des plus démunies de Grande Bretagne, comme Aldershot au sud, où un hôtel logeant des migrants a été attaqué, où encore à Manchester, où les violences ont été nombreuses, tous ces lieux sont clairement marqués du sceau de la précarité.

Alors, doit-on se contenter de juger ou bien s’attaquer aux vrais problèmes qui assaillent le pays, immigration massive et incontrôlée, délinquance violente la plupart du temps impunie, elle. La réponse du gouvernement travailliste est on ne peut plus clair pour l’instant, il ne prendra pas le taureau par les cornes, il va faire libérer 500 places de prison, et a mobilisé 6.000 policiers spécialisés, et ce uniquement pour que soient écroués ces délinquants très particuliers, qui eux n’ont droit à aucune circonstance atténuante, et qui doivent être cloués au pilori. On aimerait que la même célérité de la justice s’abatte sur ceux qui au couteau, pillent, tuent et violent.

Mais le sujet migratoire est devenu central, puisque Tony Blair en personne a conseillé à son successeur, Keir Starmer, de s’attaquer vigoureusement au problème de l’immigration, lui suggérant un « plan pour contrôler l’immigration » et ce dans une tribune du Sunday Times. En tout cas le politiquement correct a encore de beaux jours devant lui, puisqu’un ancien ministre conservateur, Byron Davis a cru devoir rétropédaler après avoir déclaré que le mouvement anti-migrants était « politiquement justifié ». Par un fait exprès, compte tenu de l’origine de celui a porté les coups de couteaux mortels, il avait aussi précisé que le Parti travailliste portait une part de responsabilité dans ces émeutes pour s’être opposé au projet d’expulsion des migrants délinquants au Rwanda, comme voulait l’entreprendre l’ancien gouvernement conservateur.  

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