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mardi, 01 juillet 2025

Les Français souffrent, mais l’État jette leur argent par les fenêtres

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Michel Festivi  

Les Français qui travaillent, ou qui ont durement travaillé pour avoir une retraite décente, souffrent et sont pressurisés de toutes parts, mais nos gouvernants envisagent de nous taxer encore plus, et parallèlement, ils n’hésitent pas à jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. Quelques exemples parmi bien d’autres, de cette gabegie volontaire, de ce tonneau des Danaïdes.

On vient d’apprendre que 165 bus, qui ont été utilisés notamment pendant les jeux olympiques et paralympiques, ont été remaniés, réparés, et sont devenus accessibles aux personnes dites à mobilité réduite, pour ni plus ni moins être envoyés en Tunisie, gratuitement, en cadeau ! Pendant ce temps, bien des villes, bien des villages en France ne disposent pas d’assez de véhicules de ce genre, et ils auraient pu en profiter. Les personnes qui prennent régulièrement les transports en commun, savent de quoi je parle. Ces bus auraient pu rendre de grands services dans nos territoires, trop souvent abandonnés par les élites politiques parisiennes.

Autre exemple et non des moindres. Il concerne notre agriculture. Chacun sait que nos agriculteurs, qui travaillent très durs pour souvent une rémunération des plus faibles, sont persécutés par les normes, les taxes, les coûts sans cesse plus haut de l’énergie et des intrants, comme les engrais. Et bien 15 millions d’euros d’aides européennes ne vont pas être versés ni à la France, ni à l’Espagne, ni à l’Italie ni au Portugal etc, mais à l’Afrique du Sud pour soutenir des initiatives en faveur « de la diversité », et « de l’inclusivité », dans sa filière agricole. L’Europe wokiste est passée par là.

Je ne savais pas que l’Afrique du Sud se trouvait en Europe, on n’en apprend tous les jours ! Visiblement Bruxelles n’a rien à faire des paysans européens, et ce d’autant plus que ces pays comme l’Afrique du Sud sont des concurrents déloyaux, qui écrasent les prix et qui plombent nos productions, n’étant pas enserrés dans des règlementations kafkaïennes. Que fait le Président de la république et le premier ministre pour s’insurger devant un tel scandale ? Pourtant la voix de la France porterait et pourrait entraîner d’autres nations dans son sillage. Macron préfère se prélasser à Séville dans le cadre d’une réunion internationale : « pour aider les pays du Sud », encore un futur gâchis de plus.

Sans vouloir polémiquer, je me permets de faire une petite parenthèse. En 2017 comme en 2020, les gros syndicats agricoles notamment céréaliers, comme la FNSEA et l’ensemble de ses relais départementaux, les FDSEA, ainsi que le Syndicats des Jeunes agriculteurs aligné sur la FNSEA, ont appelé méchamment et massivement à refuser Marine le Pen et à voter Macron. Je sais bien qu’il existe d’autres syndicats agricoles, mais il faudrait aussi, peut-être, que la profession fasse le ménage chez ses représentants.  

Quoiqu’il en soit le gaspillage étatique et permanent est à tous les niveaux. Le coût de l’audiovisuel public, est de plus de 4 milliards d’euros, il emploie 16 000 salariés qui possèdent tous un statut exorbitant du droit commun, et des avantages que le commun des mortels n’a pas. A-t-on encore besoin en France d’un service public pour les radios et les télévisions en 2025 ? Je dis non, trois fois non, d’autant que les chaînes et radios publiques sont les relais permanent du wokisme et de l’islamogauchisme, alors qu’elles se devraient de respecter le pluralisme. Il existe plus de 300 chaines de télévision, il existe YouTube et autres relais médiatiques pour s’informer utilement, il existe des télévisions et radios alternatives. Supprimons cette chape de plomb orwellienne, et la France se portera mieux, politiquement et financièrement. Mais pour agir ainsi, il faut une qualité, qu’aucun homme ou femme politique qui nous gouverne n’a, du courage et de la volonté. 

Si l’état et les collectivités arrêtaient de donner de l’argent à tort et à travers au monde entier ; si l’on abrogeait « l’odieux visuel public », comme l’a qualifié si judicieusement Gilles William Goldnadel ; si l’État avait enfin le courage de s’attaquer au mille -feuille administratif en éliminant les doublons et en limitant le nombre d’élus ; si l’on supprimait une quinzaine voire une vingtaine d’agences gouvernementales qui ne servent strictement à rien chacun le sait, Bayrou n’aurait plus besoin de se gratter les méninges pour trouver de l’argent pour les futurs retraités et pour baisser les charges qui minent l’emploi, ni d’inventer de nouveaux impôts et taxes. 

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dimanche, 29 juin 2025

Le Président du Salvador éradique les gangs des trafiquants et les bandes criminelles

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Michel Festivi 

Lors d’un défilé de « la semaine de la mode » à Paris, parangon du wokisme absolu, un soi-disant « styliste » d’origine mexicaine, né aux États-Unis, Willy Chavarria, a cru devoir attaquer l’excellent Président salvadorien Nayib Bukele (ci-dessus), en faisant défiler des « mannequins » agenouillés et grimés en prisonniers, vêtus de maillots et shorts blancs, les mains dans le dos, vêtures qui s’apparenteraient à ceux portés par les détenus du Centre du confinement du terrorisme, la prison de haute sécurité construite par Bukele, pour parvenir à lutter contre les organisations hautement criminelles qui tenaient le pays avant son arrivée au pouvoir.

Aussitôt, Chavarria et ses sbires se sont pris une volée de bois vert du Président salvadorien qui a ironisé : « nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français ». C’est dire en quelle estime, il tient notre pays et son président, et on peut parfaitement le comprendre, tant la France est atteinte par des vagues migratoires illégales successives et permanentes, et totalement gangrénées par le narcotrafic, comme l’actualité nous en donne des exemples quotidiens.

D’ailleurs, si ce prétendu « styliste » était un tant soit peu honnête avec lui-même, il préconiserait pour son pays d’origine, le Mexique, la même politique que celle pratiquée au Salvador, cela éviterait bien des drames et des tueries, le Mexique étant le symbole absolu d’un État dominé par les maffias, de par l’impuissance absolue des gouvernements de gauche successifs.

Car Nayib Bukele Ortiz, Président du Salvador depuis 2019, avant d’avoir été maire de Nuevo Cuscatlán puis de San Salvador, la capitale du pays, âgé de seulement 43 ans, est un homme politique remarquable, comme on en aimerait beaucoup. Libéral sur le plan économique et conservateur dans le bon sens du terme sur le plan sociétal, il a pris un pays où le taux d’homicides était l’un des plus élevés du monde.

Il s’est délibérément affiché comme « antisystème », élu Président à 37 ans en 2019 (la valeur n’attend pas le nombre des années n’est-ce pas monsieur Villepin).  En 2024, il est réélu dès le premier tour avec 84,65%, et son parti Nouvelles Idées, remporte dans la foulée, 54 des 60 sièges de l’Assemblée salvadorienne. Son projet tient en deux mots, continuer à éradiquer les gangs, et améliorer l’économie du pays.

Dès 2019, par un plan « de contrôle territorial » visant à confier à l’armée des tâches de sécurité publique, il va réussir à faire baisser les homicides, le pourcentage passant de 51 pour 100 000 en 2018, à 2,5 pour 100 000 en 2023, et ce par une politique sécuritaire, qui va lui attirer les foudres de toutes les gauches et d’extrême gauches, preuve qu’elle est bonne et efficace. Grâce à un régime d’exception salutaire, près de 70 000 criminels seront arrêtés en 2023, faisant du Salvador l’un des pays avec le plus haut taux de détention au Monde. Cette politique va lui valoir, et à juste titre, une écrasante popularité, preuve s’il en était que du tréfonds du pays, cela était attendu et souhaité en silence.

Parallèlement, Bukele va rompre toute relation avec le Venezuela communiste de Maduro, expulser les diplomates vénézuéliens, et reconnaitre l’opposant Juan Guaido. Il cesse aussi toute accointance avec les Sahraouis, refuse l’ouverture d’une ambassade palestinienne et supprime les programmes cubains d’aide médicale. Du temps de Joe Biden, les liens avec les États-Unis étaient forcément exécrables, mais vont s’améliorer avec Trump, car il va proposer aux États Unis, d’emprisonner des criminels condamnés aux États-Unis, ce qui va lui procurer un financement bienvenu.

Suite à cette minable exposition parisienne, les services de la présidence salvadorienne ont fustigé Paris « qui rendait hommage aux criminels ». Bukele, tout comme Trump n’a peur de rien. Ce n’est ni un Macron, ni un Bayrou, voire un Retailleau, un Philippe ou un Bertrand. Le 1er juin dernier, lors d’un discours à la Nation, il n’a pas hésité à lancer : « Je me fiche qu’on me traite de dictateur, je préfère qu’on me traite de dictateur plutôt que de voir tuer des salvadoriens dans les rues ». Mais visiblement, toutes les gauches, les extrêmes gauches et les mollassons préféreraient le contraire.

Pourquoi ce qui réussit au Salvador, ne pourrait-il pas réussir dans notre malheureux pays ?

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jeudi, 26 juin 2025

Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste

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Michel Festivi 

Beaucoup de français sincères, se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leurs bulletins, prétendant parfois, que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude, mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.

Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’Alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du parlement sans Chega à ses trousses.

Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmentée, et parallèlement il avait été demandé beaucoup d’efforts à ceux qui travaillent et qui paient l’impôt. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une Unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.

La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisant, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière etc.

Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Piollet, qui a de la famille au Portugal a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que « le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix ».

C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés. 

Deux pays en Europe restent des passoires absolues : l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe : 62,4%, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus, que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés, représente une perte de 3,4% du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros !

Autre enseignement de cette étude et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69%, contre 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.  

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mercredi, 25 juin 2025

Victoire pour les libertés, le magazine allemand Compact pourra continuer à paraître

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Michel Festivi 

Par les temps qui courent, les motifs de réjouissance nous sont hélas bien trop rares. Pour une fois que les libertés de la presse et d’expression ont été protégées, ne gâchons pas notre plaisir. C’est d’Allemagne que nous vient cette très bonne nouvelle, qui a peu été relayée en France. Le contraire aurait sans doute donné lieu à des réjouissances certaines de la part des habituels coupeurs de têtes, et ceux, qui au nom de la liberté, entendent justement annihiler ces mêmes libertés. On en connait beaucoup en France, parmi nos élites mondialisées et européanisées.

J’avoue humblement que je ne connaissais pas ce magazine allemand, Compact, fondé en 2010, mais je subodore qu’il doit lutter contre le politiquement correct, les doxas des gauches, puisque tous les médias du système qui relatent cette affaire le qualifient obligatoirement « d’extrême droite », de relayer des thèses « complotistes », « d’être proche de l’AFD (horresco referens), « d’extrémiste », j’en passe et des meilleurs. Bref a priori, tous qualificatifs et l’éternel litanie, qui semblent aller dans le sens d’une parution contre le système établi, contre les médias dominants, contre la police de la pensée. Pensez qu’il a fait une de ses Une, sur la merveilleuse Ursula Von der Leyen, qui ne représente rien, sinon la volonté de détruire les nations, en indiquant : « Une dictatrice » et en la représentant en tenue militaire !  Entre parenthèse, les guerres moyennes-orientales de ces derniers mois et semaines, ont démontré la vacuité absolue de l’Europe bruxelloise sur la scène internationale.

Compact, était d’autant plus dans le collimateur du gouvernement de gauche allemand, qu’il tire à 40 000 exemplaires papier, outre des centaines de milliers de vue sur YouTube et 515 000 abonnés. De plus, par une sorte de jeu de billards à plusieurs bandes, la volonté semblait avérée, au-delà de Compact, d’atteindre l’AFD, qui chacun le sait, a en Allemagne le vent en poupe et affole le système.

Ce journal avait d’ailleurs été fondé par un journaliste d’extrême gauche, Jürgen Elsässer, qui avait, comme beaucoup, viré sa cuti, et était passé à l’extrême droite, ce que le système déteste par-dessus tout, les exemples historiques sont légion. Imaginez un périodique qui ose parler de « remigration ». Tout l’appareil d’État lui était tombé dessus, sans que cela ne choque aucune grande conscience européenne, sauf de rares exceptions.

Le gouvernement Scholz, par le truchement de sa ministre de l’intérieur de l’époque, Nancy Faeser, avait décidé, en juillet 2024, d’interdire cette publication en l’accusant ni plus ni moins « de pousser au renversement de l’ordre politique ». Nancy Faeser avait même cru devoir interdire l’organisation qui publie ce titre.  Cette censure gouvernementale avait été suspendue dans la foulée, le 14 août 2024, par le Tribunal administratif fédéral, dans l’attente de la décision sur le fond. Première victoire.

Rajoutons, que le sous-titre de Compact, est le suivant, Magazin für Souveränität, (Magazine pour la Souveraineté). Le Figaro, qui relaie souvent le politiquement correct, à de rares et excellentes exceptions près, indique ce 24 juin 2025, que l’interdiction de la publication « du magazine Compact, proche de l’ultra droite et prorusse, a été levée par la justice allemande » seconde victoire. Effectivement, le Tribunal de Leipzig, statuant cette fois ci sur le fond, a considéré que « Malgré certains contenus anticonstitutionnels, toutes les conditions d’une interdiction ne sont pas remplies » et que « si des critiques sont exagérées, elles sont admissibles. ». On sait que la Constitution allemande de 1949, impose une lourde chape de plomb sur les libertés allemandes.

Espérons que cette aventure judiciaire dope les ventes et le nombre d’abonnés, cela ne serait que justice et un sacré coup de boomerang renvoyé à tous les liberticides. Jamais les libertés les plus fondamentales n’ont été autant bafouées dans nos soi-disant démocraties. Tout est entrepris, tant politiquement que judiciairement, pour ôter la parole au peuple, l’empêcher de désigner, par tous les moyens possibles, les représentants de son choix. La France avec son Conseil constitutionnel et son front « républicain », la Roumanie, et tant d’autres pays l’ont expérimenté à leurs dépens ces dernières années. Dissoudre le peuple, empêcheur de tourner en rond, a toujours été dans l’ADN des pays communistes et totalitaires.

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lundi, 23 juin 2025

Espagne temple du wokisme et de l’islamisme

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Michel Festivi

L’Europe est attaquée de toutes parts par les tenants de l’islamisme, et les institutions européennes sont très souvent les complices de l’ultra gauche, en favorisant et finançant des manifestations ou expositions qui promeuvent la pénétration islamiste et wokiste dans nos pays. Riposte laïque en a donné de multiples exemples et l’a dénoncée à maintes reprises, tout comme les groupes patriotes et souverainistes qui composent le parlement européen.

Mais il est une contrée qui en ce domaine dépasse toutes les autres en Europe, c’est l’Espagne de Pedro Sanchez. Ce pays étant gouverné par une alliance socialiste, communiste et indépendantiste depuis 2018, les dégâts sont considérables. Ils le sont d’autant plus, que l’opposition de centre-droit représentée par le Parti populaire, se refuse bien souvent à soutenir Vox, qui affronte seul les gauches, qui elles n’ont aucune vergogne à se rassembler pour avancer leurs pions. 
 
Un exemple récent vient de nous en être donné dans la région de Madrid, où le Parti populaire est majoritaire. Au parlement régional, Vox avait invité une juriste, Elena Ramallo, en vue de soutenir sa proposition de voir interdire le hijab à l’école et la burqa dans l’espace public. Cette juriste expliquant combien ces signes religieux islamistes, étaient attentatoires à la liberté des femmes, et la volonté  ainsi exprimée de les rabaisser vis à vis des hommes, pour en faire des citoyennes de second ordre, ce qui au demeurant n’a jamais choqué nos féministes de gauche. 
 
Devant la commission des femmes de ce parlement régional, le PP a disqualifié l’intervenante en refusant le terme d’islamisme, imposant un vocable édulcoré et politiquement correct de « diversité culturelle ». La gauche s’est bien entendue engouffrée dans la brèche, traitant madame Ramallo, de raciste, sexiste et xénophobe, niant tout problème avec l’islam bien évidemment. 
 
De plus, et selon une logique désormais bien rodée, les représentants des gauches ont vitupéré à la défense de la Palestine, des palestiniens et des groupes terroristes les représentants, refusant en bloc toute critique du port du voile au nom d’un racisme blanc suprémaciste. 
 
Vox s’est une fois de plus retrouvé esseulé, ses députés fustigeant « le hijab comme symbole visible d’une idéologie politico-religieuse imposée et sournoise ». Il convient à cet égard de rappeler les contradictions fondamentales de ceux qui, - et ils sont nombreux y compris et surtout dans nos rangs -, dénoncent les violences faites aux femmes en Iran, pour le non port du voile, et qui en même temps, s’indignent voire s’insurgent contre les frappes israéliennes et américaines, a l’encontre de ce régime des plus totalitaires et tyranniques, qui directement ou indirectement est à l’origine d’attentats des plus meurtriers depuis plus de 40 ans.  
 
Le Parti populaire espagnol, fidèle à sa faiblesse et sa lâcheté face aux gauches pourtant minoritaires dans ce parlement régional, s’est contenté de prises de positions tièdes et invertébrées, bien à l’image du centre droit. On retrouve exactement ce même phénomène en France et dans bons nombres de pays européens. 
 
Aujourd’hui, le Parti socialiste espagnol se débat dans une crise politique majeure, liée à des financements illégaux de marchés publics, et de sombres histoires politiciennes, ou se mêlent prostitutions, malversations, et prévarications en tous genres. Loin d’en profiter et d’enfoncer le clou, au contraire, le PP reste sur la réserve et l’expectative. A croire qu’un changement de majorité n’apportera aucune modification significative aux errements actuels, si d’aventure des législatives anticipées étaient programmées. 
 
Décidément, seule une majorité souverainiste nette et franche, qui s’écarterait totalement des socialistes et du centre droit, pourrait entreprendre une salutaire politique de renouveau national. En Espagne, comme en France et partout en Europe. 

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vendredi, 20 juin 2025

L’islamisme s’infiltre partout, avec la complicité hypocrite des autorités complaisantes

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Michel Festivi 

Les offices HLM croulent sous les dettes, mais le bailleur public social Grand Lyon Habitat et l’État, via l’ANRU (l’Agence nationale de renouvellement urbain), avec le concours de la Métropole de Lyon, ont dépensé l’argent des contribuables, quasiment 50 000 euros pour la réalisation d’une fresque, dans des parties communes d’HLM de la ville de Vénissieux, quartier de la Darnaise. Le but affiché était de « favoriser le vivre ensemble », véritable serpent de mer ou tonneau des Danaïdes, qui permet toutes les dérives, comme on va le voir.

Le cahier des charges de ces fresques était : « des scènes de la vie quotidienne comme des enfants allant à l’école, des familles se promenant, ou échangeant auprès d’un immeuble ». Or la peinture dévoilée (sans jeu de mot hélas), représente une femme et une fillette voilée, les visages n’y sont pas représentés, non individualisés comme l’exige les règles juridiques islamiques.  

Comme le rapporte Le Figaro, cela n’a pas échappé à certains habitants : « Cela renvoie à des représentations islamiques », souligne une personne entendue par ledit journal. Selon un autre militant associatif « cela pose question sur le respect de la laïcité », c’est le moins que l’on puisse dire. Je soulignerai même l’illégalité totale de reproduire une fillette voilée, censée se rendre à l’école, là où justement le port du voile est interdit par la loi de 2004.

Le Grand Lyon Habitat se défend avec des arguments des plus spécieux. D’ailleurs, même des militants associatifs, souvent peu suspects « d’islamophobie » n’ont pas été dupes de ces très graves entorses aux lois et aux principes de la laïcité. L’un d’entre eux, Mokrane Kessi regrette « une provocation inutile, surtout au vu du montant dépensé, c’est de l’argent jeté par les fenêtres... Grand Lyon Habitat ferait mieux de refaire leurs tours délabrées », expose-t-il au Figaro.

Comme le relève l’excellent site Boulevard Voltaire, ces tours se situent boulevard Lénine, l’inventeur du totalitarisme, responsable de millions de morts, comme l’a démontré Stéphane Courtois dans son ouvrage référence : Lénine, l’inventeur du totalitarisme. C’est donc clairement à Vénissieux, cité communiste depuis des lustres, le mariage du gauchisme et de l’islamisme, une fois de plus démontré. Tiffany Joncour, députée RN de la XIIIe circonscription du Rhône, a fustigé cette propagande éhontée : « À Vénissieux : près de 50 000 euros d’argent public gaspillés dans des fresques communautaristes, avec la complaisance de la maire PCF. Pendant ce temps, les immeubles tombent en ruine, et y prospèrent tranquillement l’insécurité et le trafic de drogue. ».  

La députée RN, interrogée par BV, rajoute justement : « faire peindre sur un immeuble public une fresque mettant en scène une filette voilée, sans visage et accompagnée d’autres figures humaines volontairement effacées n’a rien n’anodin, c’est une représentation typique de l’iconographie islamiste qui, sous couvert « d’art urbain », remet en cause les principes de neutralité de l’espace public et heurte les fondements mêmes de la laïcité républicaine ». 

Les contribuables français ont donc déboursé leurs deniers si durement gagné, pour de la propagande islamiste, avec la complaisance de la Métropole de Lyon, présidé par un écologiste. La députée RN va interpeller cette Métropole. Patrick Mottet, membre du comité Loi de 1905 du Rhône, a aussi renchéri : « il n’y a aucun doute que la petite fille représentée porte un voile ». Une réunion avec tous ces intervenants concernés serait programmée dans les prochains jours. BV insiste sur la position de la Ville de Vénissieux « comme bastion du communautarisme islamique dans la région lyonnaise ». L’an dernier, un boulanger avait dû fermer boutique, face aux pressions des islamistes, pour de la présence de porc dans certaines fabrications.

Plus globalement, cette affaire qui n’est qu’un exemple parmi cent, pose la responsabilité de nos élites les plus hypocrites, et de leur soumission, malgré des discours de circonstances. Cette fillette voilée est forcément scolarisée, si l’on suit le cahier des charges, que fait donc Madame Borne ministre de l’Éducation pour intervenir ? Que fait Monsieur Attal, qui s’est érigé contre le port du voile pour les filles de moins de 15 ans ? Que font les Philippe, Darmanin et Retailleau pour agir fortement et soutenir la députée locale RN, cela aurait du poids ? Que fait Monsieur David Lisnard, président des Maires de France pour intervenir auprès de sa collègue de Vénissieux ? Comme le dit la chanson « paroles, paroles, qui s’envolent au vent... ».

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mercredi, 18 juin 2025

Les communistes iraniens et soviétiques ont installé la dictature des mollahs en Iran

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Michel Festivi 

Il faut toujours revenir sur les fondamentaux. Pour comprendre le présent, il est plus que nécessaire de connaître comment les évènements se sont produits et enchaînés. L’histoire tragique de l’Iran commence par le lâchage monstrueux de Jimmy Carter vis-à-vis du Shah d’Iran, qui très malade depuis 1974, était très affaibli. On ne répétera jamais assez la calamiteuse présidence de cet homme, qui fut l’un des pires présidents des États-Unis. Giscard d’Estaing joua aussi un rôle plus que mortifère dans cette affaire, en acceptant d’accueillir Khomeiny à Neauphle le Château en 1978, avec un simple visa touristique. De là, il put diriger le mouvement révolutionnaire théocratique chiite en toute liberté.

Cela permis à la gauche française, d’aller se prosterner devant le futur tyran iranien, comme cette même gauche avait encensé Staline, Mao, Castro, Pol Pot, tous ces tortionnaires qui firent des millions de victimes. C’est ainsi que les Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Foucault et bien d’autres, multiplièrent les soumissions vis-à-vis de ce religieux féroce, intransigeant et sectaire, qui allait imposer un totalitarisme islamiste terroriste, causant la mort en Iran, au proche et moyen Orient et dans le monde, de millions de personnes. On peut même parler de véritable fascination, comme celle, qui 5 ans auparavant avait concerné les Khmers rouges.

Ce sont les continuateurs de ces intellectuels qui ont du sang sur les mains, toute les gauches et l’extrême gauche, qui en France aujourd’hui poursuit son admiration pour cette tyrannie abominable, qui menace la paix du monde, et qui confinent les femmes dans une sphère spécifique totalisante, leur déniant les droits les plus fondamentaux. Il suffit de se reporter aux déclarations de tous les leaders de La France insoumise. Comme l’a très judicieusement rappelé, Florence Bergeaud-Blackler « Un programme très structuré de déstabilisation est à l’œuvre depuis 40 ans. Or si la gauche considère cette hypothèse comme complotiste, la droite la prend au sérieux mais s’abstient de tout engagement pour des raisons électoralistes et pour ne pas être assimilée à l’extrême droite ».

Mais un parti non islamiste, va jouer une partition essentielle dans l’arrivée au pouvoir des mollahs iraniens. Ce parti, c’est le parti communiste d’Iran, Le Toudeh (la masse), totalement inféodé aux soviétiques. Dès les années 1960, des relations étroites vont s’établir entre les communistes iraniens et les futurs maîtres de l’Iran. À partir de 1978, le Toudeh, sur les ordres de Moscou, sera le fer de lance de l’avènement de Khomeiny, pensant l’utiliser pour promouvoir une révolution communiste.

Car le Parti communiste iranien était partagé. L’un des chefs de l’époque, Iradj Mirza Escandari ne cessait de dénoncer l’obscurantisme du chef religieux et préconisait une alliance avec les révolutionnaires laïcs et « progressistes ». C’est l’URSS qui pousse les islamistes, en espérant déstabiliser toute cette région. Le 23 janvier 1979, Escandari est purgé à la mode soviétique, et est remplacé par le Dr Nourreldine Kianouri, qui, fils et petit-fils de mollahs, applique à la lettre, la partition voulue Brejnev et son entourage. Les soviétiques pensaient pouvoir mieux manipuler les Ayatollahs, et ainsi faire de l’Iran, leur base avancée contre l’occident.

Le Toudeh ne va pas dénoncer les premières manifestations de la dictature islamiste, qui se met en place immédiatement, en février-mars 1979. Kianouri va faire l’éloge de Khomeiny. L’extrême gauche iranienne, va la première, faire l’objet d’une répression des plus sévères, dans l’indifférence totale du Toudeh. Comme l’indique un article très documenté de la revue très à gauche Persée, sur l’évolution du parti communiste iranien, le Toudeh, « Ainsi le Toudeh est redevenu, à la faveur de la prise de pouvoir en Iran par Khomeiny, organisée ne l’oublions pas par l’Administration Carter, l’un des facteurs de la pénétration soviétique dans ce pays ».

Totalement interdit en Iran, le Toudeh, va faire l’objet par les islamistes iraniens, d’une répression des plus vives. À partir du début des années 1980, les exécutions pleuvent, sous le prétexte que les membres du Toudeh fourniraient des informations aux soviétiques, dans la guerre Iran/Irak. Accusés d’espionnage, de haute trahison, des représailles massives ont lieu et en février 1983, le Toudeh est interdit, les diplomates soviétiques expulsés. Le Toudeh va s’exiler alors à Berlin-Est.  Un réfugié communiste iranien témoignera que pendant une manifestation, alors que les communistes iraniens scandaient « prolétariat », un mollah les menaçait et leur criait « Moi je vais vous montrer à quoi ressemble le mollah-tariat ! ».

Et c’est la gauche française, les LFI, qui aujourd’hui défendent, toute honte bue, la dictature théocratique d’Iran par leurs prises de position anti-israélienne ! Ils devraient se souvenir des leçons de l’Histoire, à condition bien sûr de la connaître. Mais avec le nombre d’illettrés et d’incultes qui parsèment certains groupes d’extrême-gauche, mais pas que, on pourrait leur trouver des excuses, sauf à supposer qu’ils ne le font que pour de basses manœuvres électoralistes, ou les deux à la fois.

 

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Jérôme Guedj ou les manipulations d’un grand hypocrite de la politique

Jean-Luc Mélenchon et Jérôme Guedj | France Inter

Michel Festivi

Dans un discours délirant et emphatique à souhait, voire ridicule par bien des aspects, Jérôme Guedj a, lors du dernier congrès socialiste, traité Jean Luc Mélenchon « de salopard antisémite », provocant le désarroi des socialistes fauristes qui ont été sommés par le grand Timonier et ses lieutenants, dont l’inénarrable Manuel Bompard, d’émettre des excuses publiques. Comme à son habitude, Olivier Faure, qui ne peut survivre politiquement que grâce à LFI les a très courageusement renvoyés dos à dos. Guedj a effectué un rétropédalage, hier, en s’excusant du terme « salopard », indiquant que le qualificatif « d’antisémite », se suffisait à lui-même.

Au-delà de cette polémique intra-gauchiste, qui ne peut, nous, que nous réjouir de voir ainsi des vrais-faux amis de 30 ans s’étriper de la sorte publiquement, Jérôme Guedj se paie à peu de frais une virginité anti-Lfiste, alors qu’il fraie avec le mélenchonisme depuis des lustres, reprenons le fil de cette histoire.

Adhérent du PS depuis 1993, Guedj se situe immédiatement dans le courant le plus à gauche, La gauche socialiste, fondée justement par Mélenchon, et devient son assistant parlementaire. À noter que Julien Dray fera aussi partie de ce courant et que l’an passé, il a aussi écrit un livre à charge sur le même Mélenchon. Les gauchistes se mangent entre eux. Quelle délectation !

Guedj a toujours milité le plus à la gauche possible du PS. Il a toujours combattu Manuel Valls par exemple, qui se situait, lui, à la droite du PS et qui multipliait les propos anti-islamistes. Guedj deviendra porte-parole de Benoît Hamon, c’est tout dire. Il est élu député de l’Essonne en 2022, comme candidat de « la nouvelle union populaire écologique et sociale », donc allié avec LFI. Il fera toujours partie des députés socialistes ultra favorables à l’union de la gauche avec LFI, regrettant même qu’il ne put y avoir de listes communes aux élections européennes de juin 2024.

Certes à partir du 7 octobre 2023, ses positions vont sensiblement évoluer, traitant les Lfistes « d’idiots utiles du Hamas ». Il se porte pourtant candidat en 2024 dans le cadre des accords du Nouveau Front populaire, refusant contradictoirement de porter les couleurs de cette coalition, c’est ainsi, que son ancienne suppléante Hella-Kribi-Romdhane, sera candidate contre lui, soutenue par le France insoumise. Il sera réélu contre une candidate RN, avec le report des voix de LFI, car son ancienne suppléante pourtant arrivée en deuxième position, s’était retirée et avait appelé à voter pour lui. Mais peut-on considérer que Guedj, aurait découvert tout récemment que Mélenchon était « un salopard antisémite » ? À l’évidence non.

C’est là que l’hypocrisie politique est à son comble. Déjà, en septembre 2024, Mélenchon avait invoqué le terme fallacieux et inacceptable « de génocide » à propos de l’action d’Israël contre les terroristes du Hamas. Dans les mêmes moments, le chef des insoumis avait durement attaqué le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, suggérant que la judéité de ce ministre, en ferait un allié sans condition de Benjamin Netanyahu, sans que Guedj n’intervienne, comme il vient de le faire. Cela à l’opposé de la ministre Maud Bregeon qui avait traité ces attaques de Mélenchon « de sous-entendus nauséabonds ». Termes repris par plusieurs personnalités politiques comme Yaël Braun-Pivet, Aurore Berger etc...

On se rappelle aussi que Mélenchon, le 22 octobre 2023, avait twitté à propos de la présidente de l’Assemblée nationale, qui s’était rendue en Israël, aux lendemains du pogrom génocidaire du Hamas, qu’elle avait « campé à Tel-Aviv ». Imaginons cela dit par un RN !

Pourtant, déjà en 2013, lors d’un congrès du Parti de la gauche, Mélenchon n’avait pas hésité à évoquer en ces termes Pierre Moscovici, alors ministre de l’économie : « qu’il a un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français... ». Qu’a fait à l’époque Guedj ? Imaginons un seul instant la même déclaration dans la bouche d’un RN ! D’aucuns avaient invoqué « un vocabulaire digne des années 30 ». Scandaleusement, Mélenchon avait osé affirmer qu’il ne connaissait pas la religion de Pierre Moscovici ! En 2020, à une réponse à une question d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, qui lui demandait si les policiers devaient rester les bras en croix devant les racailles de banlieues, il lui répliquera cette phrase qui en dit long sur sa mentalité profonde : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, mais je sais qui l’y a mis, parait-il, se sont ses compatriotes ». Là encore imaginons les mêmes mots tenus par un RN, un Reconquête... Le scandale aurait duré des semaines et aurait tourné en boucle sur toutes les chaines du système. Que la classe politique et médiatique peut-être patiente et complaisante avec ce phénomène de la gauche extrême !

Toujours sur BFMTV en octobre 2021, à propos d’Éric Zemmour, Mélenchon énoncera : « Il reproduit beaucoup de scénarios culturels liés au judaïsme » !   Ensuite, Mélenchon a défendu la publication des affiches de son parti, à connotations antisémites, représentant Cyril Hanouna le visage caricaturé dans les mêmes traits antisémites que celles de l’hebdomadaire nazi Der Stürmer de Julius Streicher. Là encore, pourquoi Jérôme Guedj n’a pas émis les imprécations qu’il vient de proférer ? Plus encore, Mélenchon insulte et menace, c’est son ADN. Sur France 3, le 16 mars 2025, il répliquait un « taisez-vous » tonitruant au journaliste qui l’interrogeait sur ces affiches, rajoutant mielleusement « il va falloir vérifier tout le temps la religion des gens que l’on caricature ! ». Lui, le féru d’histoire, a même voulu nous faire accroire, qu’il ignorait tout, des affiches nazies des années 1930 et 1940 !

Comme l’écrira, une fois n’est pas coutume un éditorial du Monde, le 21 mars 2025 : « Il ne cesse, à des fins électorales, d’adresser des clins d’œil à la partie de la population qui, y compris dans les quartiers populaires, est sensible aux préjugés antijuifs, cela s’appelle jouer avec le feu... ». Cet édito revient sur la longue tradition antisémite des gauches : « en feignant d’ignorer que ses dérives - (celles de J-L Mélenchon) - évoquent de plus en plus celles de certains leaders des gauches de l’avant-guerre. Des aventures qui se sont toujours terminées dans la marginalité et le déshonneur ».

C’est encore Le Monde, qui le 5 janvier 2024, dans un article de Sandrine Cassini avait écrit « le fondateur de la France insoumise a multiplié en dix ans, des propos empruntant aux stéréotypes antisémites ». Dès lors, les imprécations fourbes de Jérôme Guedj sur l’antisémitisme de J-L Mélenchon, sont autant d’hypocrisies déplacées que simulées, pour faire du buzz, pour se poser en parangon des vertus « républicaines ».

Guedj fait partie de toute cette équipe sournoise de la gauche socialiste, communiste et même de la macronie et de certains LR, qui ont bien profité politiquement de l’appel au front républicain, pour faire barrage au RN en n’hésitant pas à s’allier avec LFI ou à s’acoquiner avec ce mouvement. Qu’aujourd’hui, il feigne de découvrir « l’antisémitisme » de JL Mélenchon, n’est qu’une posture, une simulation de plus. N’en soyons pas dupe, même si sur le fond, il a totalement raison.

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mardi, 17 juin 2025

Espagne, le socialiste Pedro Sanchez et le nez de Pinocchio

Spanish PM Sánchez apologizes for corruption scandals in his Socialist  Party – POLITICO

Michel Festivi

On a connu en France de très gros menteurs socialistes. Le plus célèbre d’entre eux, Jérôme Cahuzac, avait multiplié les contrevérités « les yeux dans les yeux ». En Espagne socialo-communiste, le Premier ministre Pedro Sanchez est devenu aussi grotesque que l’allongement du nez de Pinocchio, en mentant aux Espagnols « comme un arracheur de dents ».

Depuis de nombreux mois, le PSOE est empêtré dans de nombreuses affaires de prévarications, qui mettent en cause les plus hauts sommets du Parti, ainsi que l’entourage direct du Chef du gouvernement. Dans la famille Sanchez, je demande le petit frère, David, qui avait obtenu, sur des recommandations insistantes, un emploi totalement fictif de responsable culturel dans la région d’Estrémadure, alors gouvernée par les socialistes, il est renvoyé devant un tribunal avec dix autres comparses pour trafic d’influence. Dans la même famille, je demande la femme, Begoña Gomez épouse Sanchez, mise en cause dans un dossier d’appropriation illicite de matériels et d’exercice illégal d’une profession à l’université de Madrid. Il faut dire que ces affaires n’ont pas été révélées par le Parti populaire, mais par des associations classées à la droite de la droite, ce qui a fait dire à Pedro Sanchez, qu’il s’agit de campagnes de diffamation « venant de l’extrême droite ». Pour toute réponses il entend museler encore plus la presse et les réseaux sociaux.

Mais, ce 12 juin dernier, l’un des plus proches amis du Premier ministre, numéro 3 du PSOE, un dénommé Santos Cerdan, a été impliqué dans une affaire de corruption, dans le cadre classique d’attributions de marchés publics, et a été contraint de démissionner de toutes ses fonctions, notamment celle de député, même s’il clame son innocence. Ce scandale concerne également un tenant de la garde rapprochée de Sanchez, José Luis Abalos, ancien ministre socialiste des transports, contraint aussi à la démission en 2024. Ils auraient perçu des dessous de table dans le cadre d’un achat massif de matériel médical durant la crise sanitaire. Bien sûr tous ces personnages n’ont pas encore été condamnés, et ils sont présumés être innocents, contestant les faits.

Ce même jour donc, devant le siège du PSOE à Madrid, Sanchez, lèvres pincées et regard des mauvais jours, s’est fendu d’une déclaration ampoulée, demandant pardon aux Espagnols d’avoir fait confiance à ces hommes clefs, mais jurant ses grands dieux, qu’il n’était informé de rien, ce qui est une farce des plus scandaleuses, tant ces personnages étaient proches de lui et partageaient plusieurs secrets dans le cadre de très nombreuses affaires politiciennes des plus glauques. Vox et le Parti populaire réclament sa démission depuis plusieurs semaines, et les manifestations hostiles se multiplient dans le pays. Pour l’instant Sanchez tient bon, soutenu par les communistes de Sumar et Podemos ainsi que les indépendantistes catalans et basques, qui le font chanter politiquement et qui obtiennent tout ce qu’ils veulent, puisque la majorité socialiste aux Cortès, dépend d’eux.

Donc, comme le souligne Boulevard Voltaire « d’une voix pleine de gravité (feinte ?), il a demandé pardon », mais bien sûr a exclu tout recours à des législatives anticipées. Comme François Mitterrand, qui mentait comme il respirait, en plissant des yeux, Sanchez continue cette lignée d’affabulateurs professionnels, prêts à tout pour conserver leurs grasses prébendes. Car il faut souligner une incongruité espagnole, Sanchez est resté patron du PSOE tout en étant 1er ministre, ce qui ne choque personne, et surtout pas les instances européennes. Cette anomalie criante sape totalement la vie démocratique du pays. Sanchez est aussi président de l’internationale socialiste, mélange des genres des plus calamiteux, on le voit aujourd’hui.

Javier Milei, le Président argentin, que Sanchez hait, il lui préfère Maduro le dictateur communiste, a ironisé l’autre semaine, en visite à Madrid en lançant : « si vous voulez aussi malmener le voyou local, je n’y vois pas d’inconvénient », rajoutant « Sachez que je serai toujours à vos côtés lorsqu’il s’agira de s’opposer aux socialistes ».

L’Espagne est l’un des pays européens où la corruption politique est la plus forte, et où la séparation des pouvoirs est la plus bafouée. On doit cela au bipartisme, un coup le PSOE, le lendemain le PP. Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné. Le drame de l’Espagne est là, le PP quand il est au pouvoir, ne remet jamais en cause les lois liberticides et sociétales prises par le PSOE et ses alliés d’extrême-gauche. L’Espagne est le pays d’Europe où le wokisme fait le plus de ravages. Les régularisations des immigrés clandestins sont massives, les lois sur le logement sont hyper favorables aux squatters, les dispositions concernant les transitions de genre vont très loin, des lois mémorielles interdisent toutes libertés historiques, le débat public est verrouillé etc...

Sanchez pourra-t-il tenir jusqu’en juillet 2027, date des prochaines législatives ? Le PP et Vox n’ont pas la majorité absolue à quelques sièges près, et Feijoo hésite à déposer une motion de censure. Le PP a plus de députés que le PSOE, mais pour l’instant les indépendantistes catalans et basques le soutiennent, compte tenu des contreparties énormes qu’ils engrangent. Néanmoins les pressions contre Sanchez redoublent. Le 15 juin, l’Archevêque de Valladolid et président de la Conférence épiscopale d’Espagne, Monseigneur Luis Arguëllo a estimé nécessaire que le pouvoir organise au plus vite de nouvelles élections, « Car demander pardon est un acte politiquement non pertinent, il faut donner la parole aux citoyens pour sortir du blocage institutionnel ». Le Roi Felipe VI pourrait en rajouter une couche, mais pour l’instant, il a toujours été d’une transparence totale.  

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dimanche, 15 juin 2025

Une fillette de 12 ans violée parce que juive, dans le silence assourdissant des médias du système et des partis gauchistes

Qui est le dieu « Janus » qui a donné son nom au mois de « Janvier » ? -  Culturius

Michel Festivi

Un acte sordide s’était déroulé en juin 2024 à Courbevoie, qui vient de connaître son épilogue judiciaire (sauf appel éventuel). Une gamine de 12 ans, de confession juive, s’était prise d’amourette enfantine pour un camarade du même âge qu’elle. Visiblement par crainte, car être juif dans certaines zones, certains quartiers, est dramatiquement dangereux, l’actualité nous le prouve tous les jours, elle avait fait accroire à son jeune copain, qu’elle était de confession musulmane. La fillette avait subi des harcèlements antisémites à la suite du pogrom islamiste du 7 octobre 2023, c’est sans doute la raison pour laquelle elle avait inventé cette fable d’être musulmane, pour « se protéger » avait-elle expliqué aux enquêteurs. Le jeune de 12 ans, affichait lui, sur TikToK un slogan « stop génocide » aux couleurs du drapeau palestinien.

Lorsque ce dernier a appris la vérité, il a, pris « d’une noire colère », avec deux autres mineurs âgés de 13 ans, organisé un véritable guet-apens. Ils l’ont alors entraînée dans un local désaffecté, et ses deux complices l’ont violée, frappée et elle a été insultée de « sale juive ». Ils avaient même filmé leurs actes des plus sordides. Son petit ami l’avait frappée, insultée, la menaçant de la brûler avec un briquet. La fillette a eu la présence d’esprit et le courage, d’en parler immédiatement à ses parents, qui ont porté plainte illico et l’enquête a pu se dérouler rapidement, ainsi que les constatations médico-légales.  

Vendredi 13 juin 2025, le Tribunal pour enfants de Nanterre a, à huis clos, condamné les deux mineurs aujourd’hui âgés de 14 ans, à 9 et 7 ans de prison ferme, pour viol en réunion, agression sexuelle, violences, menaces de mort et injures, le tout aggravé en raison du caractère raciste des actes proférés. L’instigateur des faits, auteur du guet-apens, n’a pas pu être condamné pénalement, car âgé de 12 ans à l’époque. Effectivement, la loi fixe la responsabilité pénale à 13 ans au minimum. Il a donc échappé à une sanction pénale et sans doute à de la prison. Il a écopé d’une mesure éducative de cinq ans et d’un placement.

L’auteur de la machination, se serait confié à plusieurs camarades qu’il se serait converti à l’islam en mars 2024, au moment du ramadan, il aurait posté des « photos de prières » sur Snapchat (Le Figaro du 9 juin 2025). Il faisait de la détestation d’Israël son pain quotidien. On mesure ici tout le poids et l’influence du prosélytisme islamiste, qu’un récent rapport a confirmé.

Cette affaire plus que sordide, abominable, avait connu quelques retentissements en pleine campagne électorale des législatives, ce qui n’avait pas empêché, dans la foulée, les Attal, Philippe, Hollande, Glucksmann, Faure, Bertrand et autre hypocrites politiques du même acabit, d’appeler à préférer les candidats communistes et Lfistes à ceux du RN, dans le cadre du fameux barrage républicain". On en mesure aujourd’hui toutes les conséquences. Les Français s’en souviendront-ils le moment venu ? On peut parfois en douter, si l’on en croit les sondages.

Je n’ai pas entendu à ce jour, sauf erreur de ma part, les grands médias traditionnellement si prompts à fustiger le « fascisme » ou « l’extrême droite », faire grand cas de cette affaire plus que symptomatique de l’état de déliquescence et de soumission dans laquelle se trouve notre société. Je n’ai pas vu non plus, certains de nos hommes et femmes politiques se dresser pour condamner ces déviations humainement mortifères. Il est vrai que beaucoup préfèrent accabler Israël, qui a retenu deux jours dans des conditions plus que satisfaisantes, des militants de la cause palestinienne, qui nient le génocide du 7 octobre, et qui ont voulu monter un facile coup de pub, en organisant une croisière sponsorisée, plutôt que l’État algérien qui enserre dans ses geôles infectes depuis plusieurs mois, un grand écrivain de langue française, âgé et malade, qui s’est toujours attaqué à l’islamisme, et qui n’a commis strictement aucun crime, sauf de déplaire au régime théocratique et totalitaire d’Alger, qui ne survit que de la rente mémorielle et pétrolière. Il est vrai que le silence abyssal de nos Hautes autorités, confinent quasiment à de la complicité intellectuelle.  

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samedi, 14 juin 2025

Existe-t-il un lien entre "la submersion migratoire" et la dérive abyssale des comptes publics ?

La France peut-elle faire faillite si elle ne réduit pas son déficit?

Michel Festivi

Cette question tout le monde se la pose, mais peu de personnes l’énoncent clairement et systématiquement. Arnaud Teyssier, historien spécialiste du gaullisme et de la Ve République, écrivain, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles De Gaulle, a le mérite de l’écrire et de le proclamer noir sur blanc, dans un entretien donné au Figaro, le 12 juin dernier. De plus, il s’agit d’une personnalité « incontestable » au sens de la rhétorique bien-pensante de la médiacratie française, qui ne peut pas être qualifiée, par les habituels vociférateurs professionnels de « fasciste », ou de faire partie de la mouvance de « l’extrême droite ».

Arnaud Teyssier fait justement ressortir dans ses propos roboratifs, que les leaders des droites, les Retailleau, les Philippe, et même Jordan Bardella, se piègent eux-mêmes, s’ils dénoncent la dette, sans relier cette descente aux enfers budgétaires au poids considérable, pour les finances publiques, de l’immigration et notamment clandestine.

Il rappelle que François Fillon qui avait évoqué « la faillite » du pays, n’avait jamais « donné les raisons de cette dérive budgétaire que connait la France depuis des décennies ». On se souvient d’ailleurs, que le même François Fillon, alors Premier ministre, avait durement été sermonné par un certain Nicolas Sarkozy, alors Président de la république, qui lui reprochait ce vocable. Cachez les choses, occulter les mots qui fâchent, est un exercice constant de nos hommes politiques qui ne prennent jamais le taureau par les cornes.

Alexandre Devecchio qui interroge Arnaud Teyssier pour cet entretien, nous remémore, car visiblement nos politiciens feignent de l’oublier, la France est le pays qui détient le record en matière de prélèvements obligatoires, mais est aussi l’un des pays les plus endettés, cherchez l’erreur ! Comme lui répond Arnaud Teyssier : « la question de l’immigration en France reste un sujet plus tabou qu’on ne le croit ». Et de souligner : « La France a perdu depuis des années toute capacité à contrôler une immigration massive, essentiellement subie qui pèse directement sur les services publics. ». Il reproche aux droites dans leur ensemble, de s’enhardir à dénoncer « la subversion migratoire », en se montrant incapables de faire le lien, intellectuellement, « entre ce phénomène qu’elles dénoncent et la dérive des comptes publics, en particulier des comptes sociaux. »

Certes, il rajoute d’autres explications à ce trou phénoménal. Les 35 heures, l’âge de la retraite trop précoce par rapport à nos voisins européens, une décentralisation hors de contrôle, et aussi le trop grand nombre de fonctionnaires qui ont vu leurs chiffres augmenter de manière effrénée ces dernières années. On pourrait rajouter les fraudes sociales considérables que dénonce régulièrement la Cour des comptes. Comme il le souligne, « il faut traiter le mal à la racine », « il faut montrer qu’on se donne les moyens-y compris juridiques et constitutionnels-d ’inverser la tendance sur le long terme ». Car « les français ne veulent pas remplir le tonneau des Danaïdes ». Justement, il fustige le système chiraquien, continuateur du mitterrandisme ravageur, avec notamment Raffarin. J’ajoute que ni Sarkozy, ni les autres ne l’ont modifié, et Hollande et Macron l’ont amplifié encore, en n’en rajoutant en permanence dans les dépenses inutiles tous azimuts. L’exemple des fonds engloutis en pure perte « dans les banlieues », pour acheter une fausse paix sociale est sidérant, d’autant que ces mêmes zones de non-droit, sont des leviers permanents pour chaque explosion délictueuse, non réprimée au demeurant par la justice. 

Comme le proclamait déjà Benjamin Disraeli à son époque, au XIXe siècle en Grande Bretagne, les hommes politiques et singulièrement les pseudo-conservateurs sont « Péremptoires sur les petites questions, et laissant les grandes sans réponses, ceux qui succombent à l’esprit du jour ». C’est exactement la description du Macronisme, du Philippisme, du Bertranisme, du Bayrouisme, de l’Attalisme, du Bornisme, et autres tenant d’une politique molle et flasque, qui ne répond jamais aux enjeux majeurs du pays. Si la France veut s’en sortir, il est impératif que les français quittent entièrement les rivages de tous ceux qui depuis 40 ans l’entrainent vers le fond. Sauront-ils réagir très vigoureusement et massivement, sans se laisser prendre aux sirènes du politiquement correct, et des appels à des fronts républicains spécieux qui ne font que le jeu de la gauche et de l’extrême gauche ? C’est toute la question.

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dimanche, 25 mai 2025

"Céline et l’Allemagne", d'Alain de Benoist : une salutaire mise au point

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Michel Festivi 

Très heureuse initiative que viennent d’avoir Alain de Benoist et la Société des Lecteurs de Céline (SLC), en publiant Céline et l’Allemagne 1933-1945, une mise au point, dans le cadre d’une nouvelle édition revue et augmentée. Une première parution avait eu lieu en 1996, dans Le Bulletin célinien, totalement épuisée depuis. Cet ouvrage fort opportun, d’une érudition remarquable mais jamais pesante, est particulièrement bienvenu.

On connait les contacts étroits de Louis Ferdinand Destouches avec l’Allemagne, puisque très jeune, il y fit plusieurs séjours assez prolongés dans les années 1907/1908, en vue de se familiariser avec la langue de Goethe et au commerce, ce à quoi le destinaient ses parents. Il y retournera aussi à plusieurs reprises, à la fin des années 1920, notamment après avoir quitté ses fonctions au sein de la SDN, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien sûr, il y a l’épisode de Sigmaringen et de la traversée de l’Allemagne en feu, qui fera l’objet après-guerre, d’une trilogie célèbre dont D'un château l’autre.

On connait aussi l’intérêt majeur d’Alain de Benoist pour l’Allemagne, ses écrivains, ses philosophes, son admiration pour Ernst Jünger et les tenants de la Révolution conservatrice allemande, qu’il a fait découvrir au public français. Son livre reflète presque à chaque ligne, les contacts très étroits qu’il a entretenus et entretient toujours avec nombre d’acteurs de la pensée et de la métapolitique allemande, facilités par le fait qu’il parle parfaitement la langue de Schiller. Nul plus que lui ne pouvait nous donner un texte aussi riche, aussi complet, aussi précis.

L’histoire des relations plus que compliquées et erratiques entre Céline et l’Allemagne, l’Allemagne et Céline, décortiquée par Alain de Benoist, démontre magistralement qu’un grand intellectuel de chez nous, peut nous exposer une vision non idéologiquement correcte de cette période de temps qui court de la parution du Voyage au bout de la nuit (1932), à 1945. L’un des grands intérêts de l’ouvrage, est qu’il est débarrassé de toutes les scories habituelles et anachroniques, - de l’arrivée du national-socialisme en janvier 1933, jusqu’à la fin de la guerre -, qui polluent bien des études sur cette période, par un manichéisme étroit et un historiquement correct des plus détestable.

La relation lumineuse que nous donne Alain de Benoist, est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’intensité des liens intellectuels qui existaient alors entre la France et l’Allemagne, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Alain de Benoist nous remémore les actions des pacifistes français et allemands avant-guerre, avec Otto Abetz et les membres du Cercle de Sohlberg, où l’on retrouvera du côté français, Jean Luchaire, Bertrand de Jouvenel, Pierre Brossolette, Alphonse de Chateaubriant et bien d’autres. On en reverra beaucoup dans la collaboration, d’aucuns dans la résistance. Ce mouvement pacifiste européen et ses prolongements, seront au cœur des connexions si particulières entre Céline, l’Allemagne et certains Allemands.

Alain de Benoist revient aussi, sur le très important Institut allemand à Paris, qui avec son directeur Karl Epting, grand admirateur de Céline, joua une partition considérable dans la tentative de rapprocher écrivains français et allemands entre 1940 et 1944. À cette époque, Paris était toujours le centre du monde intellectuel et littéraire, et le livre d’Alain de Benoist le fait magnifiquement ressortir. Il nous narre les rivalités qui pouvaient exister entre l’Institut allemand, les services de Goebbels, les militaires, la SS, grâce à un rapport établi en 1942 par un dénommé Bernhard Payr, l’un des proches collaborateurs d’Alfred Rosenberg, qui met en pièces l’Institut allemand, trop libéral et trop francophile à son goût.

Alain de Benoist nous apporte de précieuses précisions et rectifications sur le rôle du Welt-Dienst (Service mondial) repris en 1937 par Alfred Rosenberg ; sur un homme que sans doute très peu de français connaissent, Arthur S. Pfannstiel, un spécialiste de Modigliani, qui fut peut-être le seul ami allemand de Céline, avec Karl Epting, et qui est une sorte de fil conducteur dans les corrélations entre Céline et l’Allemagne. Au fil des pages, l’auteur démonte les incohérences, les erreurs voire les vilenies des accusations de certains de ceux qui ont cru devoir brosser les liens entre Céline et les Allemands. Et même de grands biographes de Céline ont commis des erreurs ou écrit des inexactitudes, Alain de Benoist les corrige impitoyablement, d’autant que la plupart des biographes de Céline se sont en réalité peu intéressés au problème de « sa réception » outre-Rhin. Visiblement, Alain de Benoist a eu des documents et des témoignages de premières mains, dont celui de Frédéric Pfannstiel, le fils d’Arthur, qui renforcent l’intérêt de cette republication. 

Bien des idées reçues sont anéanties par Alain de Benoist, que ce soit la problématique des traductions des livres de Céline en allemand, que ce soit ses diverses relations avec de nombreux protagonistes de cette période. En définitive, comme il le souligne : « Lui-même (Céline), n’avait cependant guère d’affinités avec les Allemands, lesquels le lui ont bien rendu », et, « son œuvre à cette époque est restée largement ignorée outre-Rhin ».

Tous les célinophiles doivent impérativement lire ce livre, mais pas qu’eux. Tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de l’Allemagne de l’après Première Guerre mondiale jusqu’en 1945, y apprendront au détour des pages, énormément de choses, notamment sur les structures de certaines organisations nationales-socialistes, si complexes et entremêlées, et si souvent ignorées des meilleurs spécialistes. Alain de Benoist a aussi le don de recadrer le contexte de cette époque, et c’est passionnant. Les notes sont d’une importance considérable, leurs densités ont sans doute fait qu’elles ne pouvaient pas être imprimées en bas de chaque page.

Alain de Benoist, Céline et l’Allemagne, 1933-1945, Une mise au point, Nouvelle édition revue et augmentée, Société des Lecteurs de Céline, S.L.C éditions, mars 2025, 157 pages, 28 euros.

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jeudi, 22 mai 2025

S’il y en a un qui devrait se taire définitivement, c’est bien Gabriel Attal

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Michel Festivi 

J’ai rappelé hier, que le rapport sur l’emprise et l’entrisme des Frères musulmans en France, ne pouvait surprendre que les aveugles et les sourds. J’ai évoqué certains, qui depuis 50 ans alertaient sur le danger qui frappait la France au cœur, des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques qui furent alors d’un courage exceptionnel, car ostracisés par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, qui la ramène honteusement depuis quelques jours. Cela me rappelle la chute du mur de Berlin, où toute la même clique était devenue d’un coup d’un seul anticommuniste.

Ceux-là même qui aujourd’hui tiennent des propos les plus grandiloquents contre le Frèrisme, sont exactement ceux qui ont toujours mis des bâtons dans les roues aux hommes et aux femmes qui voulaient agir. Entendre et lire sous la plume d’un préfet en exercice, celui des Hauts-de-Seine en l’occurrence que : « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds », n’est pas banal, mais courageux venant d’un haut fonctionnaire en place. Alexandre Brugère attire l’attention sur les risques de multiplication des frères musulmans dans les futures listes électorales en vue des municipales de 2026 : « Une minorité de maires pensent ainsi se garantir les faveurs d’un électorat ». 

En réalité, Alexandre Brugère reconnait que les lois diverses et variées contre « le séparatisme » - vocable édulcoré de la novlangue qui ne veut rien dire -, ne permettent pas efficacement la lutte contre l’islamisme rampant ou triomphant, et qu’il doit avoir recours à des subterfuges comme les entorses aux règles de sécurité pour ordonner à Colombes, la fermeture d’un centre de formation aux langues étrangères, suspecté de dissimuler une école coranique, étant dit en passant que le président de cet « institut », n’est autre que le directeur du cabinet du maire écologiste de la ville. Alexandre Brugère a aussi entamé un bras de fer contre la mairie de Nanterre pour tenter d’empêcher un projet d’agrandissement de la mosquée, mais il redoute de ne pouvoir y parvenir, selon les informations qu’il a donné à la presse, Le Figaro ou Marianne. On se doute que notre préfet ne dit pas tout et que le mal est bien plus profond.

Gabriel Attal, qui pourfend la bave aux lèvres, à longueur de temps le rassemblement national, vient de proposer l’interdiction du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans. Il y a quelques temps à peine, il insultait Marine le Pen qui avait suggéré d’interdire tout simplement le port du voile dans l’espace public ! Quelle indécence de la part de ce petit monsieur donneur permanent de leçons.

Mais le pire de tout, on a déjà oublié que dès la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024, Gabriel Attal montant sur ses ergots, avait immédiatement demandé que tous les partis politiques, y compris LFI s’unissent contre le RN qui venait de triompher aux élections européennes. Pire encore, c’est lui qui fut avec Edouard Philippe, Xavier Bertrand et beaucoup d’autres dont des LR, à la pointe du combat anti RN pour demander instamment, après le Premier tour, que les candidats arrivés en troisième position se désistent systématiquement au profit souvent des LFI, qui sont en France, les soutiens inconditionnels des islamistes, comme leurs déclarations permanentes le prouvent. Voir Edouard Philippe qui a appelé, comme Xavier Bertrand à voter communiste est proprement sidérant, les communistes étant alliés aux LFI.

Récemment encore, des hommes politiques comme Éric Woerth ont indiqué qu’ils ne choisiraient pas entre un LFI et un RN, ce qui revient à favoriser clairement LFI, c’est la position de beaucoup de LR ou de macronistes, qui font donc le jeu de LFI. Ils préfèrent des candidats qui soutiennent le Hamas ou le Hezbollah, à des patriotes français. Dès lors leurs paroles devraient être considérées comme nulles et non avenues ; et ce sont eux qui devraient être exclus de la vie politique. Où est la cohérence ? Gérard Larcher, président du Sénat, qui combat avec férocité le RN, faisant ainsi le jeu de LFI, vient de tacler Gabriel Attal en indiquant : « ça suffit les annonces inapplicables », il a été rejoint par l’inénarrable Henri Guaino qui souffla aux oreilles de Sarkozy pendant 5 ans, visiblement sans succès, car rien n’a été entrepris de sérieux sous son quinquennat.

Je veux souligner ici le courage de la famille Klarsfeld, Serge, Beate et Arno, qui à plusieurs reprises ont écrit et indiqué, qu’en cas de duel entre un LFI et un RN, ils voteraient sans hésiter pour le candidat RN. Ils se sont vus insultés par toute leur communauté dont le CRIF. Car s’abstenir ou refuser de voter dans ce cas d’espèce, c’est donner une voix à LFI, qu’on le veuille ou pas.

Invitée sur France 2, Marine le Pen a clairement signalé que le fameux rapport : « ne lui avait rien appris ». C’est une vérité d’évidence pour ceux qui comme nous, faisons ce constat depuis des lustres. Elle a rajouté : « Cela fait 15 ans qu’on dit ça (au RN), et 15 ans qu’on nous explique que c’est faux ». Bruno Retailleau, qui comme Wauquiez n’ont jamais exprimé clairement ce qu’ils feraient en cas de duel RN-LFI, se doivent de soutenir la proposition de Marine le Pen de dissoudre l’organisation des Frères musulmans, et la faire classer comme filière terroriste, comme l’ont décidé la Jordanie ou l’Égypte. Elle a aussi rétorqué à Gabriel Attal : « Quand j’ai proposé l’interdiction du voile dans l’espace public, il m’a agonie d’injures, il m’a traité d’incompétente. Et aujourd’hui il veut le faire ? ».

Elle a ensuite brandi une photo de Bruno Retailleau, prise le soir même de son élection à la tête des LR, où il apparaît aux côtés de Gérard Larcher et de Michel Barnier, qu’il vient de nommer à une place d’importance dans l’organigramme du parti. C’est dire que Retailleau ne fera rien. N’a-t-il pas déclaré qu’entre un RN et Edouard Philippe, il choisirait ce dernier, qui justement préfère un communiste. N’oublions pas que Michel Barnier est un européiste bruxellois militant, et que c’est justement Bruxelles qui abreuve de fonds des confréries islamistes, comme cela a été démontré maintes fois.

Marion Maréchal vient de lancer une pétition pour « dire stop aux Frères musulmans » et les interdire. Elle propose comme l’a fait l’Autriche, de criminaliser leur idéologie. Elle demande aussi l’interdiction de toutes les mouvances s’y rattachant, à commencer par l’ex-UOIF et ses 139 mosquées, 280 associations et 21 écoles répertoriées dans le rapport. Cela implique aussi d’expulser tous les étrangers liés à l’idéologie Frériste. Elle veut sanctionner les maires ou les élus qui se sont compromis avec ces islamistes, par pur calcul électoral le plus souvent. Qu’attendent nos hautes autorités ? Nul besoin de tergiverser et de réunir des Conseils de défense.

Deux autres mesures salutaires pourraient être prises immédiatement : interdire les accompagnatrices scolaires voilées, car elles participent implicitement mais nécessairement à des missions de service public, et interdire le port du voile, ou tout vêtement religieux, quel qu’il soit, dans toutes les enceintes officielles de l’État, les Conseils municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, même comme spectateurs, ainsi que devant toutes juridictions de quelque nature que ce soit. Idem dans le sport, que ce soit pour des compétitions officielles ou officieuses et même pour les entrainements, sur tous les stades et dans tous les gymnases. Le dossier ne doit pas être enterré, il faut agir et très vite. Le rapport nous explique, que le port du voile est l’arme préférée des Frères musulmans.

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mercredi, 21 mai 2025

Du Camp des Saints de Jean Raspail à Soumission de Michel Houellebecq, de l’anticipation à la réalité : Le rapport des services des renseignements

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Michel Festivi 

Il y a des « romans » d’anticipations qui très rapidement dépassent la fiction et de très loin. Ce fut le cas pour 1984 de George Orwell, qui décrivait la main mise totalitaire sur la société par la surveillance généralisée, une novlangue obligatoire, et l’interdiction absolue d’émettre des idées contraires à la doxa, comme le wokisme islamogauchiste qui gangrène toute la société désormais. Nous en vivons aujourd’hui en Europe tous les stigmates liberticides. Et bien le rapport des services de renseignements de 73 pages, déposé sur le bureau de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour décrire l’emprise et la ramification des Frères musulmans sur la société française, démontre que les lanceurs d’alerte qui furent insultés et vilipendés, avaient une fois de plus raison, mais comme le disaient les romains il y a plus de 2 000 ans : Vox clamantis in deserto.

Le Camp des Saints, le livre choc de Jean Raspail date de 1973, il y a plus de 50 ans. Il y décrit l’invasion par le débarquement dans le sud de la France, de millions d’arrivants et concomitamment la lâcheté des autorités, incapables et paralysées, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Houellebecq dans Soumission publié en 2015, relate la victoire aux élections présidentielles du chef de « La fraternité musulmane », qui parviendra à se faire élire grâce au soutien de tous les partis politiques dits traditionnels face au candidat du « Front national », cela vous rappelle-t-il quelque chose également ? De là toutes une série de conséquences décrites par Houellebecq, islamisation des universités, obligation de s’affilier à la religion musulmane pour enseigner, légalisation de la polygamie, interdiction aux femmes de travailler, etc...

Anticipation, vous avez dit anticipation... C’est ainsi que sont qualifiés les « romans » de Raspail et de Houellebecq pourtant. Un homme politique d’origine bretonne et surnommé « le menhir », n’avait-il pas lui-aussi dès 1973, annoncé cette emprise qui se profilait ? Ces hommes ont subi toutes les avanies, tous les outrages, toutes les imprécations, de la part des aveugles et des sourds qui vont de la droite libérale et européanisée, à la gauche, au centre et aux macroniens. Que n’a-t-on pas entendu alors.

Que nous dit ce rapport, que les gens censés, vigilants, vivants avec les yeux ouverts ne savaient déjà ? Le préfet et l’ambassadeur, les auteurs de cette étude, ont au cours du premier semestre 2024, effectués de nombreux déplacements sur le terrain, en France et en Europe, rencontrés des dizaines d’universitaires, ainsi que des responsables musulmans, outre des échanges avec diverses autorités, des ministères.

Que mettent-ils en exergue ? Qu’une mécanique frériste très élaborée s’est mise en place depuis des années en France et en Europe, pour parvenir à l’islamisation de nos sociétés occidentales. L’article du Figaro qui analyse ce document évoque : « un pays miné de l’intérieur », « un important réseau d’implantations... 280 associations rattachées à la mouvance... ». Les analystes visent spécifiquement les cibles prioritaires des Frères, le secteur éducatif et l’université, les réseaux sociaux, le sport, le mouvement associatif.

Le voile est bien sûr « le porte-étendard » de l’action des Frères musulmans, le cheval de Troie. Une double organisation est révélée, une structure officielle, et une organisation islamique « uniquement connue des membres ». Le développement considérable de la filière halal : « la promotion de la finance islamique », en réalité tout ce qu’avait déjà parfaitement décrit l’anthropologue et chercheur au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, dans nombres de ses ouvrages, pour lesquels elle a reçu des menaces de mort, avec protection policière à l’appui, les menaces provenant notamment du milieu universitaire. La force de cette emprise : « Un solide noyau d’écoles confessionnelles, des associations caritatives foisonnantes et un puissant vivier de prédicateurs ». Et de souligner cette évidence qui ne peut échapper qu’à ceux qui vivent hors sol ou qui se refusent à examiner la réalité en face : « La recherche constante de légitimation et de respectabilité, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Avec ce rappel opportun à l’adresse de nos autorités incompétentes, aveugles et sourdes : « Cette offensive frériste a commencé il y a quelques 70 ans ». Cela concerne donc tous les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décades. Ils ont tous failli, à aucune exception près, mais ils continuent à pérorer et à nous donner des leçons.

Le rapport dévoile aussi et à juste titre que : « le conflit israélo-palestinien, éternel ressort de l’antisionisme, voire d’un antisémitisme de plus en plus manifeste » joue un rôle considérable dans la poussée de cette nébuleuse, de cette toile d’araignées. Le tout sous une stratégie « d’implantation de la confrérie qui s’appuie sur la dissimulation, la quête de légitimation et la dénonciation de l’islamophobie ». Les enquêteurs confirment que cette tactique a permis l’entrisme dans toutes les institutions et notamment européennes, par « la dénonciation de l’islamophobie, la revendication de la pénalisation du blasphème, et le déploiement du halal. », Ces mêmes institutions européennes « sont également une source majeure de financement pour la mouvance. ». Bref tout ce que les patriotes et tenant d’une droite nationale dénoncent depuis des années, sans succès, les institutions bruxelloises faisant le jeu des islamistes, avec l’accord de la plupart des chefs d’état.

En fait, ce rapport ne fait que confirmer, ce que des personnalités courageuses n’ont fait que déclarer depuis très longtemps. Néanmoins, ce manuscrit-témoignage a un mérite, on ne pourra plus traiter ceux qui vitupèrent contre l’islamisation de la société, de furieux extrémistes, de dangereux individus qu’il faut faire taire par tous les moyens et d’ostraciser une partie de la population. Comme le proférait en 1928 Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismaïlia « Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall de gare dans lequel n’importe quel musulman peut entrer dans n’importe quelle porte... ». Comme le souligne l’article du Figaro du 20 mai « Les islamistes proposent un grand récit, face auquel « les valeurs de la république » ne suffisent pas ». Ce sont les valeurs de la nation, de la France, de notre histoire millénaire, de nos traditions, de nos coutumes, qu’il faut impérativement mettre en avant, car qui irait se battre pour une « république » qui a totalement failli ?

Avait-on besoin de ce rapport ? À l’évidence non, si nous avions eu des politiques déterminées et courageuses depuis 40 ans. On ne rappellera jamais assez la lâcheté incommensurable de Lionel Jospin et du gouvernement socialiste dans l’affaire du foulard de Creil en 1989, lâchetés et inconséquences suivies de bien d’autres, tant sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais oui, ce rapport a le mérite d’exister et de donner une sorte d’imprimatur officielle à ce que nous exprimons à juste titre depuis des lustres.

Et maintenant, que faisons-nous ? Peut-on croire un seul instant que les partis qui se sont succédés au pouvoir, et les hommes et femmes qui ont failli depuis 40 voire 50 ans seraient capables de renverser la table et d’opérer un revirement salutaire ? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est à un changement radical de politique que ce rapport bienvenu doit nous conduire. Un préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, va publier un « témoignage » à la Fondapol qui s’intitule « Combattre l’islamisme sur le terrain ». Bruno Retailleau qui a préfacé cet ouvrage, le présente « comme un texte de combat ». Une phrase émerge du constat du Préfet « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds ». Belle image que voilà, mais n’oublions pas que Bruno Retailleau est dans un parti qui a failli, totalement failli, et qui est en partie à l’origine de ces sacs de plomb.

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lundi, 19 mai 2025

Dans un très morne dimanche électoral, la seule bonne nouvelle nous vient du Portugal

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Michel Festivi 

Maussade dimanche électoral. En Roumanie, le candidat du Peuple a été battu par le Système, alors que pourtant largement en tête au premier tour, Simion n’a pas réussi à rassembler les fameux 50% des voix plus une, qui font toute la différence. En Pologne, le candidat pro-Tusk et pro-européiste est en tête de peu devant le représentant du PIS, Karol Nawrocki. Ils sont au coude à coude, mais un candidat nationaliste est arrivé en troisième position avec près de 15%, les reports des voix annoncent un deuxième tour très serré. Gageons que toute la clique bruxelloise va se mobiliser, comme en Roumanie, pour faire barrage au PIS. Enfin, en Saône-et-Loire, le député RN est en ballotage très difficile dans cette élection partielle, et risque fort d’être battu par un divers-droite, soutenu désormais par tous les autres, des macronistes, aux socialistes et à LFI.

Seul le Portugal nous apporte un rayon de soleil, lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 18 mai. Depuis la révolution des œillets de 1975, la droite nationale était totalement exclue de la vie politique. Après quelques années de flottement, où les communistes ont failli prendre le pouvoir grâce à des militaires d’extrême-gauche, le parti socialiste portugais a régné sans partage ou presque. En 2019, une scission intervient au sein du parti social-démocrate, par ceux qui considèrent qu’il faut enrayer l’immigration massive, lutter plus durement contre l’insécurité, et revitaliser le pays de ses traditions et de ses coutumes. C’est ainsi que Chega (Assez en portugais), est né.

Avec 1,29% des voix en 2019, le parti populaire et patriote partait de très loin. Mais en mars 2024, premier coup de tonnerre, Chega récolte 18% et 50 députés, dans l’Algarve il a même dépassé les 30%, devenant le troisième parti du pays derrière les centristes et le parti socialiste. Si les européennes de juin 2024 n’ont pas confirmé cette poussée, les élections du 19 mai 2025 viennent amplifier son résultat.

Suite à des scandales, la coalition minoritaire de centre-droit, le PSD/CDS, avait subi une motion de censure, des élections anticipées viennent donc d’intervenir. Si Luis Montenegro leader des centres augmente très légèrement ses résultats de 2,6% et obtient 89 députés au lieu de 80-(la majorité absolue est à 116 députés) -, le parti socialiste s’effondre avec 23,38%, 6 points de moins qu’en 2024 et 58 élus, contre 72 en 2024. Par contre Chega fait jeu égal avec lui : 22,56% et 58 élus.  C’est la première fois que Chega, dirigé par André Ventura, dépasse la barre des 20% et largement. Presque 4% de plus, et 8 élus de plus, c’est considérable dans un pays assez figé au plan électoral, où tout se passait entre deux partis jusqu’à présent.

Certes, les centristes vont continuer à gouverner avec une majorité relative, car ils refusent mordicus de s’allier à Chega, qui comme dans d’autres pays est considéré comme un pestiféré. Notons que l’effondrement socialiste est d’autant plus important, qu’en 2019, le parti avait eu 120 députés. Que les centristes continuent ainsi à rejeter la voix du peuple, c’est Chega qui en profitera. Le Portugal était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir une droite nationale vigoureuse, c’est désormais chose faite.

Un dernier point sur le mode de scrutin. Nous sommes en France, le seul pays à organiser des élections législatives et locales à deux tours. Dans tous les autres pays d’Europe, les élections générales et locales se font systématiquement à un seul tour, ce qui évite des magouilles et des tripatouillages entre les deux tours. Il serait grand temps de changer de mode de scrutin, mais il est évident que les LR, les macronistes et les gauches s’y refuseront. On sait pourquoi.

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vendredi, 16 mai 2025

Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail

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Michel Festivi 

Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.

On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.

Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.

On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.

Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ». 

Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !

Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.

Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise. 

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mardi, 13 mai 2025

L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne

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Michel Festivi 

J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.

Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.

« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.

Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.

Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».

George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.

Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.

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lundi, 12 mai 2025

La dictature européiste s’accentue et tente de se renforcer, l’exemple de la Roumanie, l’Allemagne et la France

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Michel Festivi 

Plus la bête est blessée, plus elle devient méchante donc dangereuse, c’est bien connu. Partout en Europe les tenants de l’européisme débridé, sous la houlette de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz qui vient de s’allier avec la gauche allemande, trompant 14 millions d’électeurs qui avaient cru élire un Chancelier de droite, s’organisent. De Donald Tusk premier ministre polonais, en passant par Keir Starmer qui pourchasse les patriotes en Grande Bretagne, et qui impose une censure féroce contre ceux qui dénoncent l’immigration sauvage, et sous la supervision organisationnelle et financière de George Soros, ils tentent tous d’empêcher les peuples de s’exprimer et n’hésitent pas à faire annuler des élections qui avaient porté au pouvoir des hommes décidés à ne pas se laisser coloniser par les superstructures mondialistes, qui veulent abattre les nations.

Commençons justement par la Roumanie qui est en pleine actualité électorale, puisque George Simion, qui incarne le renouveau contre Bruxelles et ses tentacules totalitaires, est arrivé largement en tête avec plus de 40% des voix, et qu’il peut dès le 18 mai, effacer l’affront considérable du 6 décembre 2024, qui a vu une élection annulée, parce que le candidat national-conservateur allait l’emporter, sur de simples soupçons, qui n’ont jamais vu le moindre commencement de preuves au demeurant.

Simion dénonce cette dérive totalitaire que vivent bon nombre de pays européens actuellement. Il alerte sur une vague massive de désinformation qui est en train de se mettre en place contre lui et le peuple roumain « savamment orchestrée par des médias mondialistes, dont nombre sont financés par des organisations à la solde de Soros ». Les fraudes électorales sont possibles en Roumanie, car sur 19 millions d’habitants, 18 millions sont inscrits sur les listes électorales ce qui parait totalement impossible et ubuesque. Il y figure toujours des millions de morts, qui potentiellement peuvent voter par tricheurs interposés. Et ce d’autant plus qu’il considère que « les cadres communistes du régime de Ceausescu sont toujours aux commandes, sous un vernis européen ». Bon sang totalitaire ne saurait mentir ! (Cf son passionnant entretien dans The Epoch Times du 11 mai). 

L’Allemagne voit renaître, elle, un déferlement d’atteinte considérable à la démocratie, depuis les dernières élections législatives, qui ont vu l’AFD réalisée un score à plus de 20%, ce qui n’était jamais arrivé dans ce pays depuis 1945 à des élections générales. Cette secousse tellurique a littéralement affolé les tenants d’un ordre mondial aseptisé. La CDU qui n’a pas obtenu la majorité absolue qu’elle convoitait, s’est empressée de faire alliance avec la gauche, le SPD, qui avait connu l’un des plus mauvais résultats de son histoire. Immédiatement, les sondages pointaient l’AFD au coude à coude avec la CDU. Il n’en fallait pas plus pour que le système organise une énième tentative d’interdiction de l’AFD. En tout cas, et pour la première fois de l’histoire politique de la RFA, Merz a échoué à être élu par le Bundestag, au premier tour de scrutin, ce qui démontre un malaise croissant.

Effectivement, et seulement quelques jours avant l’intronisation difficile du nouveau Chancelier, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AFD « comme parti extrémiste de droite », la mettant juridiquement sous surveillance, car pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique et obtenir ainsi son interdiction. Aussitôt, Donald Trump et J.D Vance ont fustigé cette décision qui bafoue plus de 10 millions d’Allemands, qui sont de plus en plus nombreux à voter pour ce parti. Cette volonté de fouler au pied la démocratie, provoque actuellement de vives tensions politiques outre-Rhin. Suite à un recours intenté par l’AFD devant la juridiction administrative de Cologne, cette résolution inique a été provisoirement suspendue, dans l’attente de l’arrêt à intervenir. La démocratie n’est pas respectée en Allemagne, parce que tout simplement la CDU s’est une fois de plus acoquinée avec la gauche, alors que Merz avait promis un virage conservateur. Que cela nous serve d’exemple en France et fasse réfléchir les électeurs.

Justement chez nous, nous subissons peu ou prou, les mêmes avanies anti-démocratiques. Non seulement les Juges ont pris le pouvoir avec l’accord implicite des politiciens du système bien trop satisfaits de ne pas prendre leurs responsabilités, en détricotant les quelques mesures un tant soi peu de bon sens, mais dès que l’on leur en donne l’occasion, ils se mettent à décider, sur des fondements juridiques des plus contestables, qui peut se présenter à une élection ou pas. Déjà, Nicolas Sarkozy avait donné de sérieux gages à Bruxelles en passant outre le referendum gagné par le peuple en 2005, en imposant le Traité de Lisbonne, que sa majorité parlementaire, ainsi que la gauche vota.    

Alors que tous les sondages d’opinion qui se succèdent, révèlent que les français, même de gauche, à une très large majorité, entendent que l’on organise des referendums sur l’immigration ou la sécurité publique, les tenants d’une Europe bruxelloise et mondialisée ont beau jeu de nous expliquer que cela n’est pas possible en l’état de nos textes constitutionnels, sans penser un seul instant à les modifier. Car les résultats de ces consultations populaires sont bien connus d’avance, et il est hors de question pour le système de les organiser.

Des jours sombres se profilent donc, sauf si les électeurs réagissaient en masse et ne se laissaient pas subvenir par les sirènes de ceux qui prétendent renverser la table, mais qui n’ont en réalité qu’une seule ambition, laisser les choses en l’état.

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dimanche, 11 mai 2025

Le nouveau Pape Léon XIV et la guerre civile espagnole, un détail qui peut compter

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Michel Festivi 

Depuis l’élection de Léon XIV, les commentateurs en rajoutent et en surajoutent, scrutant la moindre circonstance, la moindre parole, le moindre geste, pour tenter de décrypter si le nouveau Souverain Pontife sera progressiste ou conservateur, s’il s’inscrira dans la continuité de François ou de Benoist XVI, ou encore de Jean-Paul II, voire Paul VI ou Jean-Paul 1er.

Tout cela paraît pour l’instant bien dérisoire, le mieux est d’attendre ses premières grandes décisions, de toutes les façons nous n’avons pas le choix. Seul véritable marqueur en l’état, c’est le nom qu’il s’est choisi, Léon XIV, voulant sans doute souligner l’importance du Pontificat de Léon XIII (1878-1903), l’un des plus longs avec Pie IX et Jean-Paul II. Auteur de 86 encycliques, dont la plus connue fut sans conteste Rerum Novarum (1891) qui fut le fondement de la Doctrine sociale de l’Église, condamnant à la fois « la misère et la pauvreté » que « le socialisme athée ». Elle encouragea le syndicalisme chrétien et le catholicisme social. Cette encyclique donna lieu à bien des conséquences et influences. En France, on peut évoquer René de la Tour du Pin auteur de « Vers un ordre social chrétien » publié en 1907, et  Albert de Mun député de Bretagne de 1876 à 1914, qui va pendant près de quarante ans, ferrailler à la Chambre pour combattre le libéralisme débridé, issu de la Révolution - (Lois Le Chapelier et décret d’Allarde) - qui avait mis à terre toute l’organisation des métiers et de la production de l’ancien régime, laissant les ouvriers nus comme des vers, en favorisant des lois protectrices à leur égard, dont la création de syndicats, ou de caisses sociales de prévoyance.

En Espagne, sous l’autorité de Miguel Primo de Rivera (1923-1930), et de son ministre du Travail Eduardo Aunos, de très nombreuses réformes sociales furent entreprises, qui s’apparentaient au catholicisme social dans le cadre d’un corporatisme qui se voulait protecteur, législation très avancée, que reprendra ensuite Francisco Franco. D’ailleurs à cette époque, la législation sociale espagnole fut si importante, que Miguel Primo de Rivera obtint la collaboration du syndicat socialiste l’UGT et de son chef, Francisco Largo Caballero. On peut évoquer dans cette même veine, la Charte du Travail du Régime de Vichy, et les lois sociales du début du fascisme italien, qui tentèrent d’établir un dialogue constructif entre salariés et employeurs.

Mais un détail surprenant est passé totalement inaperçu des brillants vaticanistes de France et de Navarre qui se succèdent actuellement sur toutes les chaines de Radios et de Télévisions, et c’est le très bon journal espagnol El Debate, qui nous le révèle, par ce titre « La croix pectorale de Léon XIV porte une relique d’un évêque tué pendant la guerre civile ». Ce sont les Augustins, l’ordre auquel il appartient, qui lui ont fait ce don, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Ordre, Josef Sciberras, lorsqu’il a été nommé Cardinal, en 2023.

Il s’agit donc des reliques de Anselmo Polanco (1881-1939), également augustin et évêque de Teruel, qui a été déclaré bienheureux, car assassiné in odium fidei (par haine de la foi) « martyr de la persécution religieuse en Espagne ». Monseigneur Polanco fit parti des 13 évêques et des 8000 religieux et religieuses exécutés par les révolutionnaires espagnols entre 1936 et 1939. On décompte en réalité plus de 16 000 assassinats liés au Catholicisme, si l’on y inclut les laïcs qui s’occupaient d’œuvres paroissiales, d’aider les prêtres, d’assister et d’organiser les cérémonies religieuses dans leurs paroisses respectives et qui furent assassinés pour ces raisons. Comme l’avait magistralement proclamé Paul Claudel en 1937, dans son émouvant poème : Aux martyrs Espagnols : « Onze évêques, seize mille prêtres et pas une apostasie... Sainte Espagne... Patrie de Dominique et de Jean et de François le conquérant et de Thérèse… ». L’Historien Bartolomé Bennassar souligna qu’il « existait bel et bien un projet de destruction de l’Église catholique et de la religion. »

C’est le 7 février 1939, que le futur Bienheureux Anselmo Polanco fut exécuté à Can Tretze, Pont de Molins dans la province de Gérone, tout au nord de la Catalogne, trois jours avant l’occupation totale de cette région par les troupes nationales. Anselmo Polanco avait choisi de rester volontairement à Teruel en Aragon, passé en zone rouge le 8 janvier 1938, et ce jusqu’au 22 février 1938. Sa dernière Messe, il la célébra le 1er janvier 1938, et fut arrêté le 8 de ce même mois, le jour même où l’armée rouge investit ce chef-lieu de Province. Plusieurs autres personnes furent fusillées avec lui, en trois séries mortelles et les corps furent précipités dans un ravin, dont celui du Vicaire général du lieu, Felipe Ripoll. Jean Paul II les a béatifiés le 1er octobre 1995, après les avoir déclarés martyrs de la foi, le 2 juillet 1994. Leurs restes reposent aujourd’hui dans la crypte de la Cathédrale de Teruel.

Le martyrologue catholique espagnol fut considérable en ces années 1930, où la religion fut bannie et ses serviteurs poursuivis et ses biens détruits bien souvent. L’historien Guy Hermet évoque « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique après 1911 ». Que Léon XIV exhibe cette relique, ce symbole fort, est tout sauf anodin. C’est peut-être un signe, l’avenir nous le dira.

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mercredi, 26 mars 2025

On peut-être un immense athlète et dire des sottises absolues, comme être « l’idiot utile de l’islam des frères musulmans » 

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Michel Festivi 

Personne ne contestera que Teddy Riner est un immense sportif, peut-être le plus grand en nombre de médailles, aux jeux olympiques, et aux championnats du monde. Mais comme souvent, les sportifs feraient mieux de rester concentrés sur leur sport et ne pas se mêler de politique, du moins d’éviter les prises de paroles publiques. Et c’est exactement, ce qui s’est passé. Notre judoka national a eu la saugrenue idée de venir au secours de femmes qui entendent porter le voile lorsqu’elles pratiquent leur discipline. Il a prétendu que la liberté et l’égalité devraient être prioritaires et « ne pas s’acharner sur une seule et même religion ». Le problème que Teddy Riner ne voit pas ou refuse de voir, c’est que justement, seule une religion pose problème, et aucune autre.

C’est l’ex-champion du monde de boxe en 2003 et 2006, d’origine iranienne, mais naturalisé français, Mahyar Monshipour qui lui a répondu en renvoyant Teddy Riner dans son dojo, « pour lui dire qu’on ne peut pas prendre position sur certains sujets que l’on ne maîtrise pas ». Conseiller technique de la Fédération française de boxe, né à Téhéran, il connait lui, contrairement à Teddy Riner, ce que veut très précisément signifier, le port du voile.  Pour Mahyar, « Il s’agit de rendre habituelle la présence du fait religieux. On ne parle pas du port d’une simple croix, mais de la volonté de cacher la femme avec le voile. Ce voile est un linceul et le signe visible d’une inégalité entre l’homme et la femme. ». En une phrase, bien sentie, Teddy Riner, est remis à sa place par ippon, celle d’un judoka, qu’il n’aurait jamais dû quitter. 

Et d’en rajouter judicieusement « Teddy se trompe par méconnaissance du sujet, les sportifs...ne doivent pas devenir les idiots utiles de l’islam des frères musulmans... je le répète, une recommandation religieuse n’a rien à faire dans la pratique sportive, dans les activités culturelles ou à l’école. Le permettre, c’est accepter un petit pas de plus des frères musulmans dans notre société. » 

Mahyar, dans cet entretien qu’il a donné au Figaro revient sur la manière dont le voile s’est imposé en Iran, et il lance ce cri « Réveillons-nous et réveillez-vous Teddy Riner... ils veulent rendre le port du voile classique, pour extraire les femmes du monde du sport ».

A cet égard, et suite à la proposition de loi sur l’interdiction du port du voile dans le sport, votée au Sénat et qui va être débattue à l’Assemblée nationale, la cacophonie s’est faite jour au sein du gouvernement « du en même temps » de François Bayrou. La ministre de sport et de l’éducation nationale avaient l’air de ne pas voir le problème, quand d’autres ministres comme celui de la Justice ou de l’intérieur se sont prononcés pour cette interdiction. Justement, Bruno Retailleau vient de se déclarer être radicalement opposé à Teddy Riner. « Le voile n’est pas le symbole de la liberté, c’est le symbole de la soumission. Il n’est pas non plus le marqueur de l’égalité, au contraire, il conteste radicalement l’égalité entre les hommes et les femmes, il est le signe de l’infériorisation du statut de la femme ... vous ne trouverez pas un seul islamiste qui ne souhaite pas que les femmes portent le voile ».

Dans le passé, on a connu les idiots utiles du communisme, on connait aujourd’hui, les idiots utiles de l’islam. Un dernier point, particulièrement troublant, qui démontre les ravages que la religion islamiste peut faire dans notre société. Selon un sondage, sur le fait religieux en entreprise, et d’après une enquête réalisée par Toluna-Harris interactive, du 11 au 14 février 2025, auprès de salariés âgés de 18 à 65 ans, travaillant dans une entreprise privée de 100 salariés et plus ou dans le secteur public, 46% des salariés de 18-24 ans jugent acceptable de refuser de s’asseoir, là ou une personne de l’autre sexe est assise et 42% contre 20% de l’ensemble des salariés, trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe. Mais pour certains, c’est peut-être aussi, une question d’égalité ou de liberté ? Réveillons-nous, s’il n’est déjà pas trop tard.

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jeudi, 20 mars 2025

Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936

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Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici

Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.

Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.

Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.

Breizh-info.com : Votre livre s’attaque à ce que vous appelez « la légende dorée » de la Seconde République espagnole. Qu’est-ce qui vous a motivé à remettre en cause ce récit historique dominant ? Vous semblez vouloir déconstruire une certaine mythologie entretenue par la gauche espagnole et relayée dans les cercles académiques et médiatiques. Pensez-vous que l’histoire de la Seconde République a été manipulée à des fins politiques ?

Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.

Breizh-info.com : Comment votre travail s’inscrit-il par rapport aux historiens officiels de la guerre civile espagnole ? Pensez-vous qu’il y a une forme de censure ou d’omission historique dans le traitement de cette période ?

Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.

Breizh-info.com : Dès 1933, la gauche espagnole connaît une défaite électorale importante et choisit de se radicaliser. Pourquoi la gauche républicaine a-t-elle préféré prendre les armes en 1934 plutôt que d’accepter le verdict des urnes ? Cette insurrection d’octobre 1934 est souvent minimisée par certains historiens. Vous la présentez comme le véritable début de la guerre civile. Pourquoi cette date est-elle selon vous le point de bascule ?

Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.

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vendredi, 14 mars 2025

Le dernier lycée musulman sous contrat, privé de fonds publics

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Michel Festivi

Je vous ai entretenu, il y a quelques semaines, du lycée musulman Al Kindi, qui avait vu s’abattre sur lui, un arrêté préfectoral, le privant de toute subvention d’État pour la rentrée de septembre 2025. Les islamogauchistes ont vociféré et comme ils en ont l’habitude, ont monté en épingle de soi-disant atteintes aux libertés et invoquant la sempiternelle discrimination dont ils seraient victimes, ils ont tempêté tant et tant. Le recteur de la grande mosquée de Lyon, président des conseils des mosquées du Rhône, Kamel Kabtane avait même exhorté Emmanuel Macron pour que cette décision préfectorale soit annulée. Les six inspecteurs de l’Éducation nationale avaient trouvé des livres d’un islam radical dans la bibliothèque de l’établissement de Décines, comme prônant le djihad violent, le viol conjugal ou la torture des homosexuels.

Suite à une requête en référé, pour faire suspendre ledit l’arrêté préfectoral, le juge du tribunal administratif de Lyon vient de rejeter ce recours. Le contrat d’association avec l’état reste donc rompu. Cette résiliation va s’accompagner d’une perte de 1,7 millions d’euros de prise en charge des salaires des professeurs. À priori, les responsables du lycée n’envisagent pas d’appel de cette décision de référé, se contentant si j’ose dire, de la procédure au fond qu’ils ont émis et qui sera examinée dans plusieurs mois. Le juge des référés a relevé que la décision préfectorale apparaissait bien fondée « compte tenu de la présence au centre de documentation et d’information du lycée, d’un fonds de sept ouvrages sur l’islam, ainsi que d’autres ouvrages défendant une vision traditionaliste ».  

Que d’autre part, les vidéos sur Youtube publiées par un professeur de « culture de l’islam » de l’établissement, et de surcroit trésorier de l’association Al Kindi, promouvaient « une vision politique de l’islam, incompatible avec les principes de la République, que sont l’égalité entre les sexes, la liberté de conscience et de religion, la laïcité et remettant en cause l’autorité de l’état et des décisions de justice ». Il a aussi été souligné par le juge, que « certains thèmes comme les conflits au Moyen-Orient, ou la mémoire des génocides juifs et tsiganes n’étaient pas traités ou insuffisamment, tandis que d’autres, tels que la guerre d’Algérie étaient survalorisés dans les programmes. ». De plus, le lycée qui disposaient de classes sous contrat et d’autres non, ne tenait pas de comptabilité distincte, et que dès lors les subventions publiques pouvaient servir à financer des activités hors contrats, du moins, il n’était pas possible de faire la différence, et de s’en assurer. Ce d’autant que certaines dépenses transitaient par des associations extérieures.

On le voit, tout était donc réuni pour que ce lycée musulman, d’environ 670 élèves, perde justement son agrément. Mais des nuages continuent de s’amonceler sur nos têtes, et les Frères musulmans réussissent à faire prévaloir certains de leurs points de vue. La ministre des Sports, Marie Barsacq vient d’affirmer que « le port du voile n’est pas de l’entrisme », et ce en contradiction absolue avec ceux et celles qui dénoncent cette pratique liée très clairement aux basses œuvres des Frères musulmans, comme la sociologue Florence Bergeaud-Blackler, et ceux qui officient dans les sports et les associations sportives et qui voient de près cet entrisme militant, le dénonce. Mais la ministre reste aveugle et sourde, justement pour ne pas faire de vagues. La proposition de loi votée par le Sénat qui interdirait le port du voile dans les compétitions sportives et qui va venir à l’Assemblée nationale semble avoir du plomb dans l’aile. Julien Odoul député RN et rapporteur d’une enquête sur le voile à l’école a traité la ministre de « vouloir faire l’autruche ».

Notre pays est bien atteint et développe tous les symptômes de la maladie incurable, tant le mal est profond et enraciné. Le wokisme est plus fort que jamais. Un collectif d’une vingtaine d’universitaires de très haut niveau avait reçu commande des éditions PUF, d’un ouvrage contre le wokisme. Le livre a été écrit, a plu à l’éditeur, mais ce dernier, le très courageux Paul Garapon a cédé aux menaces provenant visiblement du Collège de France, pour finalement, en refuser la publication. Cela représente trois années de travail. Notre pays n’est plus une démocratie, et la censure est désormais omniprésente, mais toujours à sens unique, la censure des gauches contre ceux qui défendent des idées contraires.

Le dénommé Patrick Boucheron est en première ligne pour cette censure organisée. Il vient de dénoncer « les livres qui continuent de paraître, il y a en un au PUF qui s’appelle face à l’obscurantisme woke ». Font partie de la même équipe de censeurs, les journaux Libération et Médiapart selon un article très documenté de Boulevard Voltaire de Yves-Marie Sévillia du 11 mars dernier. Il se dit qu’une dizaine d’éditeurs seraient sur les rangs pour le publier, tant mieux. Si j’étais éditeur, je le publierais sans hésiter, en ornant la première de couverture d’un bandeau rouge « ouvrage que les PUF ont censuré ». Après la censure publicitaire du livre de Jordan Bardella, la censure de l’éditeur, lui-même commanditaire de l’ouvrage !

Car tout se tient, comme toujours, le combat contre l’islamisme, l’entrisme musulman, le wokisme, l’islamogauchisme. Le drame c’est que les droites dites républicaines et les centres se tiennent sur la réserve, la défensive, par peur et lâcheté, et n’affrontent jamais frontalement et ne livre pas le combat idéologique et culturel, préférant laisser en première ligne des mouvements ou des personnalités courageuses, qui seront traitées de fascistes et d’extrême droite, sans qu’elles ne soient défendues par quiconque. Pendant ce temps, les ennemis des libertés, les ennemis de la France et de ses traditions, tissent toujours plus profondément leurs toiles. Ils ne seront vaincus, que s’ils sont vigoureusement combattus par le plus grand nombre.

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lundi, 10 mars 2025

Algérie :  Face à un Bernard Lugan, Jean-Michel Apathie, Emmanuel Macron et Benjamin Stora sont écrasés comme des crêpes

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Michel Festivi 

C’est toute la différence entre de vrais historiens, ceux qui depuis des années étudient en profondeur les questions qu’ils traitent ensuite dans des livres et des articles, et des démagogues, des histrions, des idéologues à la mode trotskiste ou islamo-gauchiste, qui se permettent toutes les élucubrations, parce qu’ils sont protégés par leur idéologie, totalement wokiste, et que des médias du système, celles aussi du service public, leur ouvrent largement leurs micros, pour qu’ils puissent déverser leur haine anti-française, et des Présidents qui n’ont été formés que par la lecture des annales de Science Po et les articles du Monde et de Libération.

Les grands médias se devraient de donner la parole à des historiens comme Bernard Lugan, pour traiter de l’Afrique, de l’Algérie, du Maroc, pays qu’il connaît en profondeur. Il a écrit un nombre d’ouvrages considérables et sa lettre, L’Afrique réelle, est remarquable. Si nos gouvernants étaient avisés, ils en feraient leur conseiller spécial pour l’Afrique, cela éviterait bien des bévues, des bêtises, des drames.

Bernard Lugan vient de publier aux éditions Ellipses, Histoire des Algéries, des origines à nos jours, et il répond à de nombreuses questions dans le dernier numéro 182 de l’Afrique réelle, de février 2025. Ses développements lumineux sont autant de gifles données à nos prétendues élites politiques, et à un Jean-Michel Apathie qui ferait mieux de reprendre ou de commencer ses études à 0, et de se taire, surtout se taire.

Dans l’éditorial de ce numéro, Bernard Lugan nous brosse un tableau sidérant du pouvoir algérien, qu’il qualifie « de fuite en avant », par ses « errements diplomatiques ». Les militaires théocratiques totalitaires multiplient les provocations, avec le Maroc, avec la France et même nous l’apprend-il avec la Turquie. « L’amateurisme-fanatisme d’Alger est le reflet d’un régime aux abois qui se raidit et se crispe au lieu de tenter d’acheter sa survie par une profonde remise en cause. ». En contrepoint, il condamne la politique française qui « au lieu de profiter de la situation pour enfin mettre à plat le contentieux, qui existe entre la France et l’Algérie, les dirigeants français vont une fois de plus composer ». Pour Bernard Lugan, la France a toutes les cartes en main pour agir efficacement, car le gaz et le pétrole algérien ne représente que 8 et 9% de la consommation française, le commerce de la France avec l’Algérie c’est 12 milliards d’euros pour un commerce extérieur global de 770 milliards d’euros, et que les dangers de la cinquième colonne immigrée tant craint par nos faisant fonction de gouvernement « pourraient être facilement réglés par des mesures de simple police... ». C’est bien là le problème, il en va de Macron, de Bayrou et d’autres comme du dernier Président de la IIIe république, que de Gaulle avait mis plus bas que terre d’une simple pichenette : « Pour être chef de l’État, encore avait-il fallu qu’il y eût un État, et qu’il fût un chef ».

Outre ses considérations passionnantes sur la constitution ethnique, linguistique, historique, religieuse de ce territoire qui va devenir l’Algérie par la grâce des français et de la France, Bernard Lugan nous fournit dans cet entretien, quelques éléments de réflexion bien utiles et bien précieux.  Car c’est la France, qui créa de toutes pièces l’Algérie, sans la France, pas d’Algérie, n’est-ce pas Monsieur Apathie. Les militaires français, ont constaté dès 1830, qu’il y avait autant de tribus dispersées que de pouvoirs à honorer, le Roi du Maroc, la Sublime Porte, et d’autres potentats. « Ce fut la France qui rassembla ces ensembles, notamment à travers une ambitieuse politique de désenclavement routier. Ce fut elle, qui en 1839, leur donna un nom : l’Algérie. Ce fut encore la France qui traça les frontières. ». Bernard Lugan n’élude pas les fautes politiques commises par la France, notamment après 1870, sous la IIIème république jacobine et idéologue à souhait, qui mit à bas tout le formidable travail qui avait été réalisé par les militaires et les bureaux arabes sous Louis-Philippe et Napoléon III.

Outre l’unification du territoire, la France permit à la future Algérie de s’agrandir. Un fait particulièrement méconnu est porté à notre connaissance par Bernard Lugan. Le Maroc fut amputé à l’Ouest, du Touat, du Tidikelt, du Gouara, du Tindouf, de Béchar, de Tabelbala notamment « au Sud, en l’ouvrant sur le Sahara qu’elle n’avait, et par définition, jamais possédé ». Comme à son habitude, l’universitaire Bernard Lugan, nous reproduit des cartes particulièrement explicites et parlantes.  C’est cela que Macron aurait dû rappeler en permanence à un certain Monsieur Tebboune, s’il avait du courage, et la grandeur de la France chevillée au corps. Un point important, c’est pour avoir remis sur le tapis cette vérité première que Boualem Sansal a été embastillé. Le pouvoir algérien ne supporte pas que l’on lui dise ces quatre vérités, il préfère les folles élucubrations d’un Macron, d’un Apathie, d’un Benjamin Stora.

S’agissant des crimes contre l’humanité et des Oradour sur glane algériens, Bernard Lugan  expose que « loin d’avoir pillée l’Algérie, la France a construit 54 000 kms de routes et pistes, 80 000 avec les pistes sahariennes, dont 31 routes nationales dont près de 9000 kms étaient goudronnés ; 4300 kms de voies ferrées ; 4 ports équipés aux normes internationales ; 23 ports aménagés dont 10 accessibles aux grands cargos et 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots ;  34 phares maritimes ; une douzaine d’aérodromes principaux ; des centaines d’ouvrages d’art ; des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc...des milliers d’écoles, d’instituts de formation, de lycées, d’universités ; en 1962 plus de 800 000 enfants étaient scolarisés dans 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont 1/3 de musulmans ; un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Tous ces équipements, toutes ses infrastructures, tous ces établissements ainsi que le personnel qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France avec l’argent et l’impôt des français. »

Concernant l’humiliation que subit la France vis-à-vis de l’Algérie, par les inconséquences inouïes d’un Macron qui piétine nos intérêts, Bernard Lugan propose des solutions emplies de bon sens et qui auraient dû être mise en œuvre depuis des mois déjà. « Pour soigner l’Œdipe Algérien », comme il le qualifie, il préconise de suspendre ou taxer fortement les colossaux libres transferts de fonds des Algériens vivant en France vers leur pays d’origine ; de suspendre les relations aériennes et maritimes avec l’Algérie ; de suspendre les achats de gaz et de pétrole algérien ; de suspendre les relations commerciales avec l’Algérie ; de suspendre les exorbitantes facilités de circulation offertes aux Algériens désirant venir en France, souvent pour s’y faire soigner, la plupart du temps gratuitement au demeurant ; de suspendre les IDE, les investissements directs étrangers français en Algérie qui sont en moyenne de 2,4 milliards d’euros. Un Trump aurait déjà agi, fortement, et l’Algérie serait rentrée instantanément dans le rang, comme on l’a vu avec les USA pour la Colombie ou le Mexique qui ont plié en quelques jours.

Enfin, il faut nous souvenir et le redire en permanence, lorsque le conflit éclata en 1954, vers qui se retournèrent les musulmans algériens ? Vers le FLN, l’ALN ou vers la France ? Et bien sans équivoque aucune, vers la France, qui avait créé et transformé leurs pays. Les algériens autochtones, furent 3 à 4 fois plus nombreux à s’engager dans l’armée française. « Effectivement, 200 000 Algériens combattirent dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.…), ce qui constitua des effectifs au moins 4 fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN, stationnés en Tunisie ou au Maroc ».  Au demeurant, nombres de ceux qui avaient rejoint les maquis, avaient été préalablement terrorisés par des crimes monstrueux et sadiques perpétrés sur des membres de leurs familles, des voisins, des connaissances. Des fascicules établis notamment par des médecins exerçant en Algérie à l’époque, en témoignent. Monsieur Apathie devrait les lire.

Espérons que ceux qui vomissent la France et son action, auront un jour des comptes politiques à rendre au Peuple français. Car « depuis deux décennies, ce sont les faiblesses, les courbettes, les génuflexions et l’ethnomasochisme français qui ont encouragé l’Algérie sur cette voie. Mais tout à changer avec les déclarations irresponsables de François Hollande suivies encore plus irresponsables de celles d’Emmanuel Macron au sujet de la colonisation. Car à partir de là, la France s’étant auto-humiliée, l’Algérie s’est donc trouvée en position de force pour exiger toujours plus d’elle, allant jusqu’à prendre Boualem Sansal en Otage et à refuser le retour de ses nationaux délinquants. »

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jeudi, 06 mars 2025

Le sport, le terrain de prédilection des islamistes pour conquérir la jeunesse 

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Michel Festivi 

Julien Odoul, député RN de l’Yonne (ci-dessus), vient de donner un entretien à Valeurs Actuelles, suite à ses travaux, dans le cadre d’une mission flash, sur le communautarisme et le séparatisme islamique dans les milieux sportifs, le moins que l’on puisse en dire, est que le mal est particulièrement profond. Le monde du sport est désormais la cible prioritaire des islamistes, nous dit-il. Ce sont des prières dans les vestiaires, des joueurs qui refusent de serrer la main d’une arbitre ou d’une joueuse femme, des genoux cachés, la généralisation du port de collants même en plein été, la présence de drapeaux palestiniens dans les gymnases, etc. On y trouve pèle mêle, des demandes de vestiaires séparés pour les musulmans et les non-musulmans, l’adaptation des calendriers sportifs aux fêtes religieuses et notamment lors du ramadan, le refus dans certains sports de s’incliner devant son adversaire après le combat, comme au judo, car on se s’incline que devant Allah.

La multiplication des certificats médicaux préconisant un port de casque, pour palier le non port du voile, devient légion, le refus de certains clubs de créer des sections féminines, l’utilisation d’un signe emblématique de la religion musulmane comme logo sur un maillot, cela avait d’ailleurs conduit le préfet de l’Hérault à retirer l’agrément du Sète olympique football club. Des messages relayés sur les réseaux sociaux pour des rituels de prière, avait aussi amené au retrait de l’agrément de l’Avenir sportif de Juvignac, tout cela est souligné dans ce rapport.

De 25 à 130 clubs seraient ouvertement islamistes, dirigés par des Frères musulmans, seuls deux ont vu leur agrément retiré, plus de 500 clubs sont confrontés à une montée en puissance de l’intégrisme islamiste. Enfin Julien Odoul évoque des clubs « totalement submergés par des pratiques communautaires qu’ils n’arrivent plus à endiguer ». Car la règlementation est floue voire contradictoire, comme dans le basket par exemple, où la fédération au niveau national interdit tout signe religieux et politique, mais au niveau universitaire, le port du voile est autorisé, les arbitres sont perdus, d’où la nécessité d’une règlementation unique et s’imposant partout et à tous.

La proposition de loi voté au Sénat sur l’interdiction de tout port religieux et politique semble aller dans le bon sens, Julien Odoul souhaite la création, au surplus, d’une plateforme centralisée de tous les signalements, pour faire réellement remonter les informations, car beaucoup de clubs baissent actuellement les bras, avec publications régulières des données ainsi récoltées. Le parlementaire préconise qu’il soit imposé aux fédérations de signaler tous les incidents, avec des agents de liaison du ministère de l’Intérieur auprès du ministère des Sports.

S’il a conscience que, verbalement, le ministre de l’Intérieur et la ministre des Sports semblent se montrer favorable à ces mesures et à cette proposition de loi, il craint fort qu’elle n’atteigne jamais l’examen par l’Assemblée nationale, car les gauches et les extrêmes gauches sont vent debout contre cette proposition, et le bloc central, par crainte, par pusillanimité est divisé sur ce texte, et ce malgré le très large consensus de l’opinion publique et des Français.

Il fustige les sportifs professionnels qui s’emparent de dossiers politiques, notamment au moment des élections, ainsi qu’à l’égard de différentes fédérations internationales qui n’ont pas toutes la même réglementation. Ce flou profite aux islamistes qui savent parfaitement s’infiltrer dans tous ces interstices.

La collègue de Julien Odoul, Caroline Yadan, députée Ensemble pour les Français hors de France, corapporteuse de cette mission confirme « la réalité de ces dérives est inquiétante et affecte plus particulièrement le football, les sports de combat et, dans une moindre mesure, le basketball ». Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans avait bien perçu que « le sport est un moyen pour nous. ». C’est aussi l’avis de Madame Sophie Germain, directrice générale de la ligue Paris Ile-de-France de football « les clubs deviennent des lieux de conquête, des tentatives de pénétration d’instances dirigeantes sont à craindre », « dans certains territoires, la côte d’alerte est dépassée », comme les deux députés le soulignent. La fédération française de taekwondo, se refuse elle, à sanctionner celles qui portent l’hidjab, contrairement à ce qui se passe dans le Basket. Car tout cela est aussi facilité par le manque de vigilance de certaines fédérations, comme nos deux députés le mettent en relief.

Des municipalités, comme celles de Grenoble, ont autorisé le port du burkini dans leurs piscines, avant que le Conseil d’État n’y mettre le haut là en 2022. Mais il est toujours admis à Rennes. La ville de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, avait consenti à des matchs de basket pour s’opposer au non port du voile. Par contre la municipalité de Montauban avait privé de subventions et d’accès au gymnase de la ville, un club de boxe soupçonné d’islamisme. Certains présidents de fédérations reçoivent des menaces de mort, de fortes pressions familiales ou communautaires interviennent souvent avec des menaces. L’hétérogénéité des règles entre fédérations, sports organisés, sports de loisir, écoles ou universités permet tous les agissements militants des islamistes.

Le ministère des Sports n’aurait aucun outil spécifique à sa disposition et Caroline Yadan met en exergue « la frilosité de ce ministère, qui ne veut surtout pas de vagues. ». L’intervention du législateur est donc très attendue, pour donner des armes fortes à tous ceux qui entendent s’opposer à cet entrisme islamiste. Espérons que l’Assemblée nationale s’empare au plus vite de la proposition de loi votée au Sénat il y a quelques jours. Les Français qui sont très majoritairement favorables à ce texte, verront ceux des députés qui par lâcheté ou par souci électoraliste, ne voteront pas en sa faveur. Nous savons déjà que les Lfi, les écologistes, les socialistes, les communistes écarteront ces propositions, tout dépendra en réalité de ce bloc central et de l’attitude du gouvernement. Ensuite, tout reposera sur la décision du Conseil constitutionnel.  

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mercredi, 05 mars 2025

Pas d’avocates voilées dans les prétoires ! Cachez ce voile que je ne saurais voir.

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Michel Festivi  

Les islamistes, poussés par les Frères musulmans et les salafistes tissent leurs toiles partout en France et en Europe pour imposer leur tyrannie théocratique. Il n’y a pas un pan de la société qui n’en soit affecté. Tel un cancer, les métastases se développent pour tuer le corps social et parvenir à ses fins. Le voile, nous le savons, est le fer de lance de leurs actions, le symbole de leur volonté de conquérir les terres non encore définitivement soumises à l’islam.

La justice, et notamment les tribunaux n’ont pas échappé à ce djihad du croissant. Le Conseil national des barreaux, le CNB, chargé par le législateur, d’unifier les règles de la profession d’avocat, notamment celles de la déontologie, avait en 2023, édicté un complément à la norme qui veut, par souci d’égalité, que dans l’exercice de leur profession, les avocats portent la robe noire, en interdisant « le port de tout signe distinctif, autre que la robe ».

Car des avocates voilées, avaient tenté de venir plaider et se présenter ainsi vêtues devant des juridictions. En 2015, une étudiante-avocate s’était produite ainsi à un concours d’éloquence à l’école d’avocat à Paris. Plusieurs ordres avaient alors introduit dans leurs règlements intérieurs des dispositions prohibant les ports de signes religieux ostentatoires. Dans un arrêt du 2 mars 2022, la Cour de Cassation avait jugé que le port de signes distinctifs de convictions religieuses, philosophiques, politiques, communautaires, n’était pas compatible avec le principe d’indépendance qui gouverne la profession d’avocat.

Dans sa décision du 3 mars 2025, le Conseil d’État vient rejoindre la jurisprudence judiciaire. C’est le très gauchiste Syndicat des avocats de France, le SAF, qui avait porté le cimeterre devant le Conseil d’État en soutenant, que les dispositions prises par le CNB « remettraient en cause la liberté d’exercice de la profession d’avocat ou les règles essentielles qui les régissent ». On reconnait bien là, l’argumentaire lfiste, des ultras gauchistes de l’islamophilie, qui sous couvert de liberté, tentent d’imposer leurs vues islamistes. Car la liberté a bon dos et est bonne fille ! C’est exactement les mêmes litanies pour les associations immigrationistes comme la LDH par exemple, lorsqu’elles attaquent des dispositions visant à interdire le voile ou le burkini.

Pour une fois, le Conseil d’État n’a pas été dupe de la manœuvre. Il a clairement statué « Il résulte de l’article 3 de la loi du 31 décembre 1971, régissant les règles de la profession d’avocat, qu’en imposant le port d’un même habit uniforme, le législateur a entendu exclure le port de signes distinctifs. Le Conseil des Barreaux s’est borné à préciser les modalités d’application de ces dispositions, sans ajouter des prescriptions nouvelles. »

Il s’agit pour la profession et pour les autorités, d’assurer l’égalité entre les justiciables, « conditions nécessaires du procès équitable », et ne pas avoir des avocats bariolés dans un grand n’importe quoi.  « L’objectif de les identifier par un costume qui leur est propre... est d’éviter qu’ils n’affichent, par leur apparence, des préférences personnelles, sans rapport avec la défense des intérêts de leurs clients. »

On peut prédire, que si demain, des avocates voilées avaient pu plaider, immédiatement après on aurait appris qu’au nom de la sacro-sainte liberté, certains demanderaient désormais à être jugés devant des tribunaux qui appliqueraient la Charia. C’est notamment déjà le cas en Angleterre, ou les musulmans peuvent être soumis aux lois islamiques, devant des tribunaux islamiques, qui décrètent ainsi que frapper sa femme est permis, qu’une fille doit hériter la moitié d’une part par rapport à un garçon, que l’adoption n’est pas permise, qu’un homme peut avoir quatre épouses et autant de concubines qu’il le souhaite ou le peut, que la répudiation par le mari de l’épouse est un droit fondamental etc....

Comme on le voit, le combat contre la volonté de l’islam d’imposer ses principes totalement incompatibles avec nos lois est quotidien. Je me dois aussi de souligner, dans cette même veine, que les gauches, qui se prétendent être les apologistes des libertés, qui se parent en permanence de toutes les vertus, pour s’auto-situer dans le camp du bien, viennent à l’Assemblée nationale, de refuser d’apporter leurs soutiens à Boualem Sansal et à sa libération.

Une résolution appelant à l’élargissement immédiat de Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre 2024, dans les geôles du régime militaro-théocratique algérien, a été votée par la Commission des affaires étrangères. Seuls les députés LR, du bloc central, et du RN l’ont approuvée, tous les autres, les lfistes, les écologistes, les socialistes, se sont lâchement abstenus, les députés communistes avaient opportunément levé le siège avant le vote. On se doit de rappeler qu’à chaque fois qu’un scrutin a été émis pour condamner les crimes du communisme, soit en France, soit au parlement européen ou au Conseil de l’Europe, les communistes ou les lfistes ont toujours refusé de voter cette condamnation.

Enfin, tout cela ne semble pas beaucoup troubler les instances supérieures de l’Église catholique. Si le vice-président de la commission épiscopale vient de déclarer qu’il allait surveiller de très près ceux des chrétiens qui entendent pratiquer leur culte en respectant la messe traditionnelle au nom de la police de la pensée sans doute, la Basilique Saint Denis, qui accueille les tombeaux des Rois et Reines de France, organise une exposition sur des portraits de femmes, dont deux femmes voilées d’un voile islamique, qui se situent aux entrées de la nef puis de la crypte. Némésis a vertement condamné « une humiliation », « un symbole de soumission ».  La tactique islamiste est bien rodée. Dans un édifice hautement chargé d’histoire-la Basilique Saint Denis fut saccagée pendant les pires périodes de la révolution-, on y insère un élément totalement contraire et perturbateur, pour ensuite traiter d’intolérants, ceux et celles qui entendent relever l’ignominie de l’affaire. Décidément, l’Église officielle catholique française entend se soumettre, et ne semble toujours pas comprendre pourquoi, ses lieux de culte se vident, et que les grands pèlerinages de Chartres, par exemple, n’ont jamais connu, pareils succès, notamment auprès des jeunes.  

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mardi, 04 mars 2025

Une macroniste pure jus reconnait l’ignominie, la lâcheté et le liberticisme de la Macronie !

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Michel Festivi 

Aurore Bergé n’est absolument pas ma tasse de thé, très loin s’en faut. Elle est quasiment ministre depuis 2017, et gesticule beaucoup pour des résultats insignifiants voire invisibles, sinon nuisibles. Elle est l’archétype de cette macronie qui fait crouler la France et qui ne règle jamais les vrais problèmes et difficultés des français, comme l’immigration massive, débridée et illégale ; la violence et la délinquance généralisée exponentielle ; le pouvoir d’achat en berne ; l’indépendance énergétique de plus en plus menacée ; l’industrie à la ramasse ; l’agriculture croulant sous des normes débiles ; sans compter des milliards d’euros jetés par les fenêtres pour l’Afrique, l’Ukraine, les migrants, la culture woke, les transgenres, l’Union européenne, argent qui manque tant aux français qui travaillent et qui souffrent.  Elle a participé avec d’autres, à toutes les atteintes à nos libertés et semble payer pour faire tout et n’importe quoi, comme s’attaquer aux salons de massages parisiens, qui seraient, selon elle, des maisons de tolérance ! La belle affaire, il est vrai que la France n’a pas d’autres priorités existentielles à régler !

C’est pourquoi, ce qu’elle vient de déclarer au magazine L’express, prend toute son importance et mérite d’être souligné. Elle a lancé une charge très sévère contre Gabriel Attal, en étrillant « ces désistements systématiques qui procèdent d’une forme de rétrécissement démocratique entravant le choix des français...ils sont suffisamment grands pour faire la différence, non pas entre deux, mais trois candidats ». Car elle croit « à une république du respect, pas à celle de l’infantilisation, pas à celles où les politiques donnent des leçons... il fallait laisser aux Français une liberté totale de choix et de vote. Car comment peut-on penser qu’on combat le RN en mettant un bulletin LFI dans l’urne ».

 Décortiquons ses propos. Effectivement, Macron avait à peine terminé son laïus sur la dissolution de l’Assemblée nationale, que Gabriel Attal, premier ministre, ordonnait péremptoirement, avec menaces voilées à l’appui, en levant le menton et en montant sur ses ergots, aux partis politiques du système de faire en sorte qu’il ne puisse rester que les deux candidats arrivés en tête à l’issue du premier tour, décrétant un désistement systématique du 3ème voire du 4ème candidat pouvant se présenter au deuxième tour pour faire barrage au RN. Lui emboitèrent le pas des LR, des socialistes, des communistes et tous ceux qui avaient vu d’un sale œil la large victoire du RN aux européennes. On a pu ainsi se rendre compte que des Macron, Attal, Borne, Philippe, Bertrand, Hollande, Jospin, Glucksmann, et consorts faisaient cause commune avec Jean-Luc Mélenchon et ses candidats islamistes, antisémites, acheteurs de drogue, violents ou fichés S.

C’est ainsi que près de 11 millions de français, qui avaient voté RN au premier tour de ces élections législatives furent volés de leur victoire annoncée, par un tour de passe -passe des plus anti-démocratiques qui soit.  Aurore Bergé le reconnaît, l’avoue. La liberté du choix des français n’a pas été respectée, c’est l’aveu explicite d’une macroniste des plus revendiquée. Gabriel Attal vient d’ailleurs de récidiver dans l’ignominie en faisant éditer pour le compte de son parti, une affiche renvoyant dos à dos le RN et LFI, alors que LFI tient des propos antisémites d’une violence inouïe et qu’elle soutient avec une constante militante des plus avérée, les islamistes et leur volonté de s’accaparer tous les rouages du pays et abattre nos traditions, nos coutumes, nos mœurs, adoubant le Hamas et autres organisations terroristes à l’image de l’une de ses élues, Rima Hassan. 

Mais immédiatement, nous vient à l’esprit, que celle qui dénonce ces atteintes gravissimes à la liberté d’expression et de vote, est un artisan de cette même décomposition française. C’est l’hôpital qui se moque de la charité, c’est le serpent qui se mord la queue. Il faut dire qu’Aurore Bergé est le prodrome du mal français. Elle a soutenu des UMP, des LR, même un temps François Fillon, pour se ranger ensuite, à la suite d’une multitude d’échecs électoraux, derrière Macron, en 2017, subodorant une carrière et des postes. Non sans un certain talent politicien, elle est parvenue, à se faire élire présidente de son groupe parlementaire, puis à être ministre. Pourquoi n’a-t-elle pas dénoncé avant, ce qu’elle dénonce aujourd’hui ? Ses propos auraient eu beaucoup plus de poids en juin et juillet dernier. Entend-elle supplanter Gabriel Attal ? Possible. 

Elle fustige « une république d’infantilisation », a qui la faute ? Nous atteignons là, le comble de l’indicible. Ceux- là même qui participent à ce système dévoyé, viennent donner des leçons. J’ai une solution toute simple pour limiter ce genre de magouilles permanentes. En finir avec des élections à deux tours et ce que ce soit aux municipales, aux départementales, aux régionales, aux nationales. Nous sommes le seul pays européen qui pratiquent un tel scrutin de voleurs. Ni en Allemagne, ni en Espagne, ni en Italie, ni en Autriche, ni en Grande Bretagne, ni dans les pays scandinaves, ni au Danemark, ni aux Pays-Bas, ni ailleurs ou comme aux États-Unis, les élections se pratiquent à un seul tour. Que ce soit des scrutins de liste, des scrutins uninominaux, ou un panachage des deux, avec plus ou moins de proportionnelle, les élections se font sur un seul tour, point barre.  

Les élections à deux tours favorisent toutes les magouilles, toutes les perversions, toutes les manigances et renforcent toujours les partis du système. Les élections à un seul tour ne sont pas parfaites non plus, mais elles sont claires et des alliances se feront après, et les électeurs pourront ensuite en tirer toutes les conclusions utiles. Des élections à un seul tour et des référendums possibles sur tous les sujets, voilà ce qu’il faut exiger pour que le peuple puisse avoir droit à la parole, enfin.

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lundi, 03 mars 2025

Un vrai scandale à Marseille, un lycée dénommé Simone de Beauvoir, crypto-pédophile, crypto-communiste et dépravée

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Michel Festivi 

Dans le 3e arrondissement de Marseille, un lycée flambant neuf porte le nom de Simone de Beauvoir depuis quelques mois. Un élu d’opposition LR, Guy Tessier, est courageusement monté au créneau du combat culturel en demandant à ce que l’on retire cette appellation, car ce lycée porte le patronyme d’une personne qui « à plusieurs reprises a pris fait et cause en faveur de la pédophilie... elle avait signé une pétition qui défend les relations sexuelles entre enfants et adultes ». Mais cette vérité d’évidence, nous allons y revenir, a rendu fou furieux et injurieux à souhait le Maire de gauche, Benoît Payan, car pour les gauches, on ne doit pas briser les icônes révolutionnaires qui ont œuvré pour le communisme, pour tous les totalitarismes rouges, en passant au demeurant par la collaboration décomplexée avec les nazis, et qui ont systématiquement pris position contre la France et les intérêts français.

Pourquoi accoler le nom de cette personne sulfureuse à une école fait justement et légitimement scandale. Simone de Beauvoir a été de toutes les errances délétères, de tous les combats contre la France, elle a multiplié les actes ignobles et est devenue intouchable. Cette très grande bourgeoise, qui a vomi toute sa vie sur sa classe sociale, n’a fait qu’attiser les haines pour la seule gloire de mettre à bas la société au bénéfice de dictatures les plus mortifères, de couleur rouge.

Elle fut suspendue de l’enseignement pour avoir séduit certaines de ces élèves mineures, trois d’entre-elles témoigneront plus tard, de ce que leurs relations intimes avec Simone de Beauvoir les avaient blessées psychologiquement.  C’est sans doute pourquoi, elle va signer en 1977, au côté de 68 autres odieux personnages, une tribune de Gabriel Matzneff, dans Le Monde, demandant la relaxe de trois individus poursuivis pour avoir commis des agressions sexuelles sur mineurs (à l’époque on parlait de corruption de mineurs). Elle exigera ensuite, la révision du Code Pénal pour abroger les dispositions relatives « au détournement de mineur », pour, abjection suprême solliciter « une reconnaissance du droit de l’enfant et de l’adolescent à entretenir des relations avec les personnes de son choix ». Ces choix pro-pédophiles furent soutenus par Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Solers, Françoise Dolto. Par ce simple fait, donner le nom de cette personne à un Lycée est une véritable trahison des droits à l’intégrité des enfants, comme l’a souligné Guy Tessier. On remarquera que la gauche ne change pas et fait toujours sienne, implicitement mais nécessairement, des actes qui portent atteintes à la probité des enfants, qu’elle le veuille ou pas.

Une des victimes de Simone de Beauvoir, Bianca Lamblin née Bienenfeld, dans un livre écrit en 1993, Mémoires d’une jeune fille dérangée, Chez Balland, révèlera que Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre auraient abusé d’elle à l’âge de 16 ans (n’oublions pas qu’alors la majorité était à 21 ans), et écrit-elle « j’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goutait avant de la refiler... à Sartre. » Simone de Beauvoir n’hésitera pas à affirmer dans ses carnets lorsque Sartre rompt avec Bianca « Elle hésite entre le camp de concentration et le suicide » proprement odieux. Ingrid Galster divulguera dans L’Histoire numéro 327 de janvier 2008 « elle parle quelque fois des juifs qu’elle a vus être menacés ou arrêtés avec une relative indifférence ». Mais cela ne semble pas émouvoir plus que cela M. Payan, Maire de Marseille, qui vraisemblablement trouve tout cela normal, si on en croit ses réactions infamantes contre son élu de l’opposition.

Mais Guy Tessier aurait pu, aurait dû en rajouter sur Simone de Beauvoir, qui s’est totalement disqualifiée en l’occurrence. Car si l’on reprend le parcours de cette égérie libertaire extrémiste, l’on s’aperçoit qu’elle a multiplié les ignominies. Professeur agrégée de philosophie, ce qui la rend d’autant plus responsable de ses actes, elle n’a pas hésité, en 1943, au plus fort de la répression nazie contre les juifs et les résistants, à collaborer avec Radio-Vichy, médium de la collaboration, grâce à la recommandation de Sartre, et ce jusqu’en 1944. Nous n’étions pas en 1940/1941, où les doutes pouvaient éventuellement être permis, mais dans la période la plus noire qui soit. Certes, on m’objectera qu’elle organisait des émissions historiques musicales, mais, elle ne pouvait pas ignorer les autres diffusions de Radio-Vichy dont celles de Philippe Henriot. Elle publiera, toujours cette même année, un roman chez Gallimard, comme quoi l’occupation allemande pouvait avoir du bon pour ces intellectuels dépravés. Avec Sartre, ils seront très amis avec un dénommé René Delange, directeur de l’hebdomadaire collaborationniste Comoedia, et avec le Sonder führer Gerhard Heller qui régnait sur la vie intellectuelle parisienne d’alors. En 1944/1945 on en a condamné à l’indignité nationale, voire à être fusillés pour moins que ça.

Après-guerre, l’on va passer de la collaboration, ou du moins de la non-résistance flagrante, à l’apologie du communisme et de ses plus de 100 millions de morts. Staline, Castro, Mao, vont devenir les maîtres à penser du couple Sartre/de Beauvoir. Ces derniers applaudiront au Stalinisme triomphant, déclareront que la liberté existe en URSS. Ils se feront les apologistes des pires tyrans, Castro, Mao, Pol Pot. Simone de Beauvoir avait les yeux de Chimène pour Fidel Castro, Che Guevara et pour Mao ; elle les encensa. Elle sera ensuite de tous les combats pour un féminisme radical et totalitaire, préfigurant le wokisme insupportable d’aujourd’hui.

Non, décidemment, faire porter le nom d’un lycée à cet exemple « d’abuseuse d’enfants » ou de « pédophile », comme la qualifie en 2008 la Britannique Carole Seymour-Jones, auteur de l’ouvrage, A dangerous liaison est une très mauvaise action. Marie-Jo Bonnet, a quant à elle, en 2015, étiqueté de « contrat pervers », les jeux sexuels de Beauvoir et Sartre, l’une séduisant de jeunes lycéennes pour les mettre entre les pattes de Sartre. Dans un très récent entretien avec Alexandre Devecchio, pour le Figaro Magazine, en date du 27 février 2025, Michel Onfray, accuse Sartre, de Beauvoir et d’autres intellectuels de gauche d’avoir été contaminés par l’antisémitisme. Décidément, rien ne pourra être épargné à Simone de Beauvoir.  

Je suggère au Maire de Marseille de débaptiser au plus vite ce lycée, car des enfants, des adolescents ne méritent pas d’être représentés par ce type de personnages dévoyés. Je lui préconise le nom d’une grande française, une femme incontestable, Marie Madeleine Fourcade, née justement à Marseille en 1909. Très grande résistante de la première heure dès août 1940, elle va commander le réseau Alliance, après que son chef, le fondateur de l’organisation, Georges Loustaunau-Lacau sera arrêté en 1941. Elle sera faite Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939/1945, Médaille de la Résistance, et de biens d’autres décorations.

Cet exemple est symptomatique du combat culturel que mènent systématiquement les gauches, les droites s’en désintéressant la plupart du temps par peur, par crainte, par ignorance. Dans mon dernier livre sur La désinformation autour du Parti communiste « français », j’ai relaté le combat méritoire et remarquable dont avait fait preuve Laurent Wetzel, alors élu d’opposition à Sartrouville, le maire communiste d’alors ayant choisi le nom de Marcel Paul pour le donner à une rue. Wetzel avait démontré que ce sinistre personnage, ministre communiste après la libération, n’avait jamais résisté aux allemands, soutenant le pacte Hitler/Staline, et avait tout fait au contraire pour favoriser les communistes au camp de Buchenwald au détriment des non-communistes, choisissant ceux qui devaient vivre ou mourir. Attaqué en justice par les communistes, Wetzel sera relaxé. Élu Maire ensuite, Wetzel fera débaptiser cette rue et de biens d’autres attribuées à des criminels communistes. Le combat culturel et des idées est un combat quotidien et permanent, il doit s’imposer pour la victoire des libertés. 

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vendredi, 28 février 2025

Bruneau Retailleau et les 80 imams algériens

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Michel Festivi 

Depuis plusieurs mois, que ce soit sous le gouvernement Barnier, ou actuellement sous le gouvernement Bayrou, notre ministre de l’intérieur se démène, parle, clame, propose, expose, vitupère, mais agit-il véritablement, concrètement ? C’est la seule et unique question, car on se souvient tous des frétillements sans fin d’un certain Nicolas Sarkozy, qui, au même poste dans les années 2003/2007, pour se faire élire Président - et ne rien faire ou pas grand-chose -, avait lui aussi décuplé les gesticulations, pour en somme des résultats plus que dérisoires, se rangeant même bien souvent dans les plis des diktats des gauches, comme nommer plusieurs personnalités de gauche à de postes importants.

Ah, pour siphonner les voix du Front national, il avait su y faire, mais pour renverser la table, à la manière d’un Trump par exemple, on attend encore. On le sait, depuis l’apostrophe célèbre d’un Maréchal de France, les Français ont la mémoire courte. C’est pour cela qu’il est plus qu’important, capital même de rappeler toujours et encore, que la valeur d’un homme politique ne se mesure pas à ses promesses, qui n’engagent que ceux qui les écoutent, mais à ses actes.

Bruneau Retailleau a eu des occasions certaines d’agir au bénéfice des français pour contrer l’immigration massive et sauvage. L’a-t-il fait ? Rien n’est moins sûr. Il y a quelques semaines, nous avons appris que des fonds considérables transitaient par le ministère de l’intérieur, pour aller abreuver des associations chargées de la gestion des migrants. Bruneau Retailleau a-t-il proposé des coupes sombres, à la manière d’un Trump ou d’un Milei ? A-t-il opéré des restrictions financières à certaines nébuleuses qui ne sont là que pour développer l’immigration ? On aimerait bien le savoir, mais poser la question, c’est hélas, je crois déjà connaître la réponse. À noter que son prédécesseur, très actif pour faire dissoudre des associations patriotes, n’avait pas eu non plus de politique spécifique en la matière, laissant prospérer des organisations, qui n’ont de cesse de briser les volontés de brider un tant soit peu l’immigration illégale ou clandestine.

Mais tout dernièrement, Bruneau Retailleau a eu une occasion en or, de démontrer aux français qu’il entendait pratiquer une adéquation certaine entre ses paroles et ses actes, et il a totalement manqué le coche, il a lamentablement échoué. Depuis des années, des mois, des semaines, la France se fait humilier par le pouvoir algérien, du fait essentiellement de la nullité de nos gouvernements et de nos élites, Emmanuel Macron a dans ce dossier une très lourde part de responsabilité, par ses déclarations insensées et sa politique pro-algérienne unilatérale, confiée à un ancien trotskiste.

Il ne se passe pas un jour, sans que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants délinquants, que la France tente justement d’expulser. On vient d’apprendre, que s’agissant d’une énième expulsion, l’Algérie avait déjà par dix fois refusé que ce quidam ne rejoigne son sol national. Tous les jours, dans la presse, sur tous les médias, des anciens ambassadeurs, des experts auto-qualifiés, nous expliquent en long en large et en travers, les leviers dont la France dispose pour faire plier le pouvoir FLN qui nous nargue et qui emprisonne Boualem Sansal pour uniquement les opinions qu’il a proférées, sans commettre aucun délit de quelque nature que ce soit. On se croirait revenir à l’époque soviétique, ou des dissidents étaient internés pour avoir critiquer le régime dictatorial, sans que l’Occident ne s’en préoccupe beaucoup au demeurant.

Et bien, malgré ce contentieux très lourd, les autorités françaises viennent d’accorder des visas à 80 imams algériens à l’occasion du ramadan qui s’annonce. Aussitôt, le RN est tombé à bras raccourcis sur celui qui occupe la Place Beauvau, le qualifiant « de ministère de la parole ».

On avait là une occasion exceptionnelle pour s’opposer à cette délivrance de visas, d’autant que se sont environ 300 visas « ramadan », qui ont été accordés, qui l’on compte la Turquie, le Maroc et la Tunisie. Nos gouvernants pouvaient ainsi faire pression sur ces pays pour qu’ils soient enfin contraints de récupérer leurs nationaux expulsés par la France.

Les arguments invoqués en défense par Monsieur Retailleau, je le dis sans ambages, sont misérables et indignes. Premier argument, 80 ou 300 visas c’est une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux 650 000 titres de séjour en cours de validité en 2024. Ce n’est pas le problème, d’une part les symboles sont, en politique hyper importants, et d’autre part c’était aussi sans doute l’occasion de se demander pourquoi nous accordons autant de titres de séjour, et de remettre à plat tout ce système qui fleure bon l’invasion.

Deuxième argument encore plus pervers et inepte, il ne faut pas entraver la liberté de culte, cela reviendrait à donner raison aux extrémistes ! Comme sophisme fallacieux, on ne fait pas mieux. La liberté de culte la belle affaire, quand on sait que bons nombres de mosquées sont des vecteurs de propagande islamiste. On pouvait par ce biais, démontrer notre volonté de ne pas se laisser faire, et de ne pas en remettre dans l’ignominie. Car au surplus, Bruneau Retailleau, le vendéen, celui qui nous assure qu’il est droit dans ses bottes, a osé prétendre qu’il s’agissait d’une volonté de réciprocité avec l’arrivée dans les diocèses français de prêtres africains, selon un accord avec le Vatican. Comme si les prêtres africains venaient en France pour propager des idéologies salafistes par exemple ! D’autant que comme le souligne Boulevard Voltaire, ces prêtres africains sont payés par les diocèses qui les accueillent, donc par les fidèles, alors que les imams sont payés par leurs pays d’origine, ce qui accentue leur dépendance à des pays étrangers.

D’autre part, sauf erreur de notre part, le Vatican ne retient prisonnier aucun ressortissant français, contrairement à l’Algérie. Dans ce pays, la liberté de culte est mise à mal tous les jours. Tout dernièrement, 47 églises protestantes chrétiennes ont été fermées par le pouvoir. Le pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante d’Algérie a été condamné à un an de prison ferme pour avoir célébré un culte non autorisé, car pour pratiquer une religion autre que l’islam, il faut y être autorisé, dans cette dictature théocrato-militaire. L’Église catholique en Algérie se garde bien de parader, car en terre d’islam, elle n’est que tolérée, provisoirement, elle courbe l’échine et fait profil bas.

Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, regrette le manque de fermeté de la France « le gouvernement s’y prend de la plus mauvaise façon », a-t-il déclaré lors d’un entretien du 27 février dernier dans Valeurs Actuelles.  Il préconise la fermeture de consulats, bloquer Air-Algérie, prendre des mesures contre les circuits financiers algériens en France, mieux contrôler la mosquée de Paris et montrer une plus grande fermeté et cela sans faire ni conférence de presse, ni annonce tonitruante, bref agir et montrer une volonté inébranlable. 

Non, véritablement, Bruneau Retailleau a manqué de courage et de fermeté et au surplus, il se noie dans un verre d’eau pour tenter d’expliquer ses impérities. Il n’est pas du tout à la hauteur des propos qu’il tient quotidiennement pour se faire élire Président des LR et puis ensuite... Bruneau Retailleau pourrait-il être comme Jacques Chirac, si bien décrit par Marie-France Garraud qui s’y connaissait en caractères et en tempéraments « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets ». Que le moment venu, les Français puissent s’en souvenir.

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jeudi, 27 février 2025

Décidemment Jean-Michel Aphatie abhorre la France et les Français et nous ment sciemment

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Michel Festivi 

Cet homme hait la France et les Français. Chaque prise de paroles est pour lui l’occasion de vomir sur l’histoire de France. Il aurait été Bourguignon du temps de Jeanne d’Arc, il l’aurait regardée bruler vive, après l’avoir condamnée par principe. Non seulement il exècre tout ce qui touche de près ou de loin à la grandeur de la Patrie, mais qui plus est, il invente des fables historiques foireuses et nauséabondes, pour répandre son venin, sans être au demeurant interrompu par des journalistes insuffisants.

Affirmer, sans fondement aucun, sur RTL : « que les nazis se sont comportés comme les français en Algérie » démontre qu’il entend falsifier l’histoire de la colonisation française qui a connu en Algérie comme ailleurs, des réalisations particulièrement remarquables. Bons nombres d’historiens les ont récapitulées dans de multiples ouvrages, l’économiste Jacques Marseille avait démontré, que la colonisation avait coûté plus à la France qu’elle ne lui avait rapporté. Les traces et les sillons se vérifient toujours sur place : ponts, routes, hôpitaux, ports, bâtiments ; sans compter les écoles, les universités, les chemins de fer, et toutes les infrastructures remarquables que nos anciens ont construit par leur labeur, leur courage et leur volonté inébranlable de faire de ces contrées des exemples de la geste française.

Bien sûr des erreurs ont été commises, toutes les épopées humaines sont imparfaites, d’ailleurs ce sont les gauches sous la IIIe république qui en France, ont poussé à la colonisation, les droites y étaient bien moins favorables, préférant regarder « la ligne bleue des Vosges » et se concentrer à la reprise des provinces perdues. Je ne répéterai pas ici les harangues connues de Jules Ferry, de Léon Blum et de bien d’autres socialistes ou radicaux-socialistes, pour faire triompher la civilisation dans ces lointaines contrées.

Ferghane Azihari, essayiste et délégué général de l’Académie libre des sciences humaines, ayant publié, les écologistes contre la modernité, et, le procès de Prométhée, aborde la critique documentée des divagations abjectes de Jean-Michel Apathie, au travers de trois éléments fondamentaux, le statut des juifs en Algérie, l’esclavage musulman, et la rente mémorielle. (Cf Le Figaro du 26 février 2025).

Il contre opportunément notre Apathie de service, en lui rappelant qu’avant l’arrivée des Français en Algérie, les juifs étaient soumis à un statut très rude, la Dhimma, qui multipliait les discriminations politiques, sociales, économiques de toutes sortes. Ils devaient payer des impôts plus lourds que les musulmans, ils leur étaient interdit d’être propriétaire de terres, de porter des armes, de monter à cheval, et « entre autres humiliations quotidiennes ils devaient en permanence, marquer leur infériorité vis-à-vis des musulmans ». Ce statut d’infériorisation a toujours été appliqué dans tous les pays musulmans, c’est une espèce d’apartheid social. Les non-musulmans sont simplement tolérés dans le cadre d’un statut éminemment précaire et révocable ad nutum. D’ailleurs les sourates du coran, ne sont qu’une suite de servitudes, celles des musulmans sur les non-musulmans, celles des hommes sur les femmes etc...Ce cadre juridique de soumission, au demeurant, ne concernait pas que les juifs, mais aussi les chrétiens dans les pays musulmans.

Ferghane Azihari revient sur les multiples pogroms qui ont endeuillé la communauté juive. Celle de 1805 ; la décapitation du Grand rabbin d’Alger, Isaac Aboulker en 1815 ; des enlèvements de filles juives pour les harems islamiques à Constantine en 1817, pour la satisfaction du Dey. L’arrivée des Français va mettre fin à toutes ces pratiques, comme l’arrivée des Espagnols aux Amériques, va mettre fin au cannibalisme des Aztèques et des Incas. Mais bien sûr, Monsieur Apathie n’entend pas accabler l’islam par islamophilie revendiquée. Car ces agissements sont intrinsèquement liés au coran et à l’islam et à l’application de la charia. L’auteur souligne que « Pour la première fois, depuis les conquêtes arabes, juifs et musulmans sont momentanément sur un pied d’égalité, avant que les premiers n’accèdent à la citoyenneté française en raison de leur plus grande réceptivité aux idées républicaines modernes et occidentales... que les musulmans vont bouder en vertu de leur attachement à leur superstition ». Et d’envoyer un uppercut à la face d’Apathie « En 130 ans de présence française, la population juive va être multipliée par 7 ou 8. Je ne suis pas certain que le IIIe Reich puisse se targuer d’un tel bilan ». La population indigène musulmane va connaître aussi un essor considérable, grâce notamment à la médecine française, ce qui met à bat les théories débilitantes de notre Président de la République sur de soi-disant crimes contre l’humanité. 

S’agissant de l’esclavage arabo-musulman, que Madame Taubira refuse obstinément de voir, esclavage qui a duré au moins 13 siècles et qui perdure encore dans certaines contrées, il est directement en phase avec de nombreuses sourates du coran qui le légitime complètement. Il suffit de lire le livre de Malek Chebel, L’esclavage en terre d’Islam. Le grand africaniste Bernard Lugan, nous en a fait des démonstrations implacables dans de nombreux documents dont notamment, Esclavage, histoire à l’endroit, aux éditions l’Afrique réelle. Comme l’appréhende Ferghane Azihari « l’esclavage était un système enraciné dans le monde arabo-musulman et au Maghreb, où les esclaves blancs, chrétiens et noirs ont transité par millions pendant plusieurs siècles... son reflux dans le monde musulman et en Algérie est exclusivement le produit des pressions impériales européennes : les sociétés musulmanes ont toujours refusé de penser l’abolition de ce système criminel avant l’intrusion de l’Europe. »

Car dès l’arrivée des Français en Algérie, des esclaves noirs par milliers ont fui leurs maîtres arabes, pour implorer la protection de la France. « Des militaires français prennent parfois l’initiative de libérer des esclaves, car le droit musulman permettait la possession d’esclaves noirs ». Après le décret de 1848 interdisant l’esclavage en Algérie, des Arabes vont tenter de le perpétuer en transférant leurs esclaves dans des zones tribales inaccessibles, comme nous le commente Ferghane Azihari. « On recensait encore des propriétaires d’esclaves musulmans dans la région d’Alger au début du XXème siècle et dans certaines régions reculées du Sahara algérien après l’indépendance. »

S’agissant de la rente coloniale, perpétuellement mise en avant par tous les gouvernements algériens depuis 1962, pour tenter de palier leur impéritie chronique, Ferghane Azihari entend apprendre à Monsieur Apathie, ce qu’il veut délibérément oculter que « l’efficacité de la rente mémorielle s’explique par le fait que cette nation (l’Algérie), ne déteste pas la France pour ce qu’elle a fait, mais pour ce qu’elle est : une nation de mécréants qui a l’arrogance de bénéficier d’une prospérité que l’Algérie est incapable de bâtir à ce jour. Cet affront contrevient aux « enseignements » du coran qui persuadent les musulmans de former « la meilleure communauté » (sourate 3 verset 110). La croyance de Mahomet contribue, par son arrogance et l’avilissement dans lequel elle plonge ses adeptes, à entretenir une blessure narcissique éternelle ».

Enfin, le coup de pied à Monsieur Apathie qui éructe en permanence contre la France « Si les Algériens détestaient la France pour ses crimes, ils seraient tout aussi intransigeants envers leur propre passé esclavagiste, les décès liés au fondamentalisme musulman, en particulier pendant la décennie noire, l’état lamentable des libertés publiques dans le monde arabe, sans parler de cette corruption qui maintient l’Algérie dans l’arriération. Je remarque qu’il n’en est rien et que les dirigeants algériens s’accommodent de toutes ces tares. » 

Monsieur Apathie est un idéologue gauchisant, qui n’a qu’un but, avilir la France et les réalisations françaises. On le savait, il nous en donne en permanence la démonstration, en n’étant jamais contré, car il crache et expectore sur des médias qui ne le contrecarre jamais, par ignorance ou complicité, et qui le laissent faire son mauvais ouvrage, sans être repris par un régulateur. Monsieur Ferghane Azihari devrait enseigner et répéter à nos gouvernants pleutres et indécis que « Toutes les protestations d’amitié envers les Algériens seront vaines tant qu’ils ne remettront pas en cause leur mentalité, en admettant qu’ils ont beaucoup plus de travail à faire que les Français pour soigner leur rapport à l’altérité. »

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lundi, 24 février 2025

Revenons sur les élections en Allemagne

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Michel Festivi 

Les résultats des élections qui viennent d’avoir lieu outre-Rhin ce dimanche 23 février, sont extrêmement importants a plus d’un titre, tant pour l’Allemagne elle-même que pour les autres pays européens, dont la France. Il convient en premier lieu de bien les analyser, pour en tirer de justes et utiles leçons.

La plupart des commentateurs se contentent d’asséner des tautologies, sans prendre le soin d’analyser vraiment le scrutin. D’abord, un résultat électoral se compare toujours au précédent et s’étudie dans le cadre d’un contexte politico-économique. Le centre-droit allemand, la CDU/CSU est certes redevenue le premier parti, mais n’a pas obtenu le succès escompté, loin s’en faut. En 2021 la CDU/CSU comptait 197 députés, aujourd’hui, dans un climat des plus favorables pour elle, et contre un gouvernement aux abois et totalement décrié, elle obtient 208 sièges soit à peine une dizaine de plus. Contrairement à ce que souhaitait le parti, les électeurs ne lui ont pas donné une franche victoire, c’est le moins que l’on puisse dire.

Ce résultat est d’autant plus médiocre que parallèlement, les gauches qui gouvernaient le pays depuis 2021, dans le cadre d’une coalition des plus hétéroclites : le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP ont sombré, corps et biens, décriées unanimement. Le SPD est devenu le 3e parti, ce qui ne lui était jamais arrivé, depuis 1949. Avec 120 élus, il perd 86 sièges par rapport à 2021, du jamais vu. Les Verts en perdent 33, ils en ont désormais 85. Quant aux libéraux du FDP, qui avaient 92 députés en 2021, il n’en a plus aucun. On voit donc que la CDU/CSU n’a pas profité quasiment du discrédit total dont était atteint le gouvernement multi-facettes d’Olaf Scholz.

Que dire du résultat de l’AFD, le seul parti allemand qui entend revenir drastiquement sur la politique migratoire à tout va, imposée par la CDU d’Angela Merkel, puis par le SPD et stopper le financement de la guerre Russo-Ukrainienne. Ce résultat est exceptionnel, n’ayons pas peur des mots, dans un pays totalement gangréné par le politiquement correct et la chape de plomb idéologique qui s’est imposée depuis 1945. Pour la première fois, un parti vraiment hors système, qui prône le retour à de vraies frontières, obtient un score plus qu’historique. Rappelons-nous les manifestations monstres, il y a encore quelques semaines, qui hurlaient à sa dissolution pour un mot tabou prononcé qui avait fait scandale : « la remigration », toute la gauche et même une partie de la CDU s’étaient unies pour anathémiser les dirigeants de l’AFD et les renvoyer aux poubelles de l’Histoire.

En 2021, divisée par des luttes intestines, l’AFD avec 10,34% perdait 11 sièges et se retrouvait avec 83 députés, se situant en 5e position loin derrière le SPD, la CDU/CSU, les Verts et les Libéraux. Depuis le 23 février, elle est devenue le 2e parti du pays, avec 20,6% et 152 élus, elle devance très largement ses suivants. Elle a profité, hélas, des crimes nombreux commis par des migrants souvent islamistes, qui ont choqué profondément le pays. Elle a bien sûr bénéficié de l’inefficacité absolue du gouvernement Scholz, un des pires depuis des lustres, elle a aussi tiré avantage des élections américaines, qui ont vu la victoire anti-wokiste de Trump, des actions de Musk et du discours de J.D Vance, le Vice-Président américain, qui a eu le courage d’énoncer leurs quatre vérités aux élites européennes qui ne pensent qu’à brider les libertés publiques et notamment la liberté d’expression. On notera que dans les cinq Landers de l’Est, l’AFD est arrivée très largement en tête, confirmant ses succès précédents aux élections régionales. 

On soulignera pour en terminer sur les résultats, que l’extrême gauche wokiste à souhait, Die Linke, reprend des couleurs avec 64 députés, 24 de plus, alors que l’extrême gauche souverainiste et populiste, BSW, qui avait percé aux élections européennes et ne parvient pas à passer la barre des 5%, de justesse, avec 4,9%, pâtissant sans doute du très bon score de l’AFD, Die Linke bénéficiant de l’effondrement du SPD sans doute.

Quelles conséquences désormais pour ce scrutin, alors qu’aucun parti ne dispose à lui seul d’une majorité ? La CDU/CSU vient d’affirmer, par son chef Friedrich Merz, qu’elle ne s’allierait pas avec l’AFD, mais apparemment avec les perdants du SPD, qui sont à l’origine de cette déconfiture. L’AFD au contraire a tendu la main à la CDU/CSU, pour une véritable union des droites, sa tête de liste, Alice Weidel a déclaré « Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national. Et nous sommes désormais solidement ancrés en tant que parti populaire ». Il y a quelques semaines, deux motions pour le renforcement des politiques anti-immigrationistes avaient été votées par la conjonction des voix CDU/CSU et de l’AFD au Bundestag, provoquant l’ire de toutes les gauches et d’Angela Merkel. 58% des allemands, lors d’un récent sondage, avaient affirmé vouloir fermement lutter contre l’immigration.

Le politiquement correct et le totalitarisme politique devraient donc encore œuvrer en Allemagne. Jusqu’à quand ? Le pays subi une crise économique qu’il n’avait jamais connu depuis la guerre, les crimes se multiplient, l’immigration sauvage et massive continue. Le centre droit allemand entend donc poursuivre une politique tiède et inconséquente, et ne pas tenir compte de la volonté des électeurs - le taux de participation a connu une hausse importante : 82,5% contre 76,4% -.  J.D Vance avait vu juste, les élites et politiques européennes sont hors sol et n’ont rien à faire du désir des peuples, on le savait, mais ces élections le démontrent, une fois de plus. Les électeurs français sauront-ils en tirer les conséquences, et ne pas se laisser piéger, de nouveau, par de bonnes paroles jamais concrétisées en actes, de la part de politiciens qui nous ont prouvé, dans le passé, depuis 40 ans, qu’ils trompaient leurs électeurs, dès les résultats acquis ? C’est toute la question.   

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