vendredi, 28 février 2025
Bruneau Retailleau et les 80 imams algériens
Michel Festivi
Depuis plusieurs mois, que ce soit sous le gouvernement Barnier, ou actuellement sous le gouvernement Bayrou, notre ministre de l’intérieur se démène, parle, clame, propose, expose, vitupère, mais agit-il véritablement, concrètement ? C’est la seule et unique question, car on se souvient tous des frétillements sans fin d’un certain Nicolas Sarkozy, qui, au même poste dans les années 2003/2007, pour se faire élire Président - et ne rien faire ou pas grand-chose -, avait lui aussi décuplé les gesticulations, pour en somme des résultats plus que dérisoires, se rangeant même bien souvent dans les plis des diktats des gauches, comme nommer plusieurs personnalités de gauche à de postes importants.
Ah, pour siphonner les voix du Front national, il avait su y faire, mais pour renverser la table, à la manière d’un Trump par exemple, on attend encore. On le sait, depuis l’apostrophe célèbre d’un Maréchal de France, les Français ont la mémoire courte. C’est pour cela qu’il est plus qu’important, capital même de rappeler toujours et encore, que la valeur d’un homme politique ne se mesure pas à ses promesses, qui n’engagent que ceux qui les écoutent, mais à ses actes.
Bruneau Retailleau a eu des occasions certaines d’agir au bénéfice des français pour contrer l’immigration massive et sauvage. L’a-t-il fait ? Rien n’est moins sûr. Il y a quelques semaines, nous avons appris que des fonds considérables transitaient par le ministère de l’intérieur, pour aller abreuver des associations chargées de la gestion des migrants. Bruneau Retailleau a-t-il proposé des coupes sombres, à la manière d’un Trump ou d’un Milei ? A-t-il opéré des restrictions financières à certaines nébuleuses qui ne sont là que pour développer l’immigration ? On aimerait bien le savoir, mais poser la question, c’est hélas, je crois déjà connaître la réponse. À noter que son prédécesseur, très actif pour faire dissoudre des associations patriotes, n’avait pas eu non plus de politique spécifique en la matière, laissant prospérer des organisations, qui n’ont de cesse de briser les volontés de brider un tant soit peu l’immigration illégale ou clandestine.
Mais tout dernièrement, Bruneau Retailleau a eu une occasion en or, de démontrer aux français qu’il entendait pratiquer une adéquation certaine entre ses paroles et ses actes, et il a totalement manqué le coche, il a lamentablement échoué. Depuis des années, des mois, des semaines, la France se fait humilier par le pouvoir algérien, du fait essentiellement de la nullité de nos gouvernements et de nos élites, Emmanuel Macron a dans ce dossier une très lourde part de responsabilité, par ses déclarations insensées et sa politique pro-algérienne unilatérale, confiée à un ancien trotskiste.
Il ne se passe pas un jour, sans que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants délinquants, que la France tente justement d’expulser. On vient d’apprendre, que s’agissant d’une énième expulsion, l’Algérie avait déjà par dix fois refusé que ce quidam ne rejoigne son sol national. Tous les jours, dans la presse, sur tous les médias, des anciens ambassadeurs, des experts auto-qualifiés, nous expliquent en long en large et en travers, les leviers dont la France dispose pour faire plier le pouvoir FLN qui nous nargue et qui emprisonne Boualem Sansal pour uniquement les opinions qu’il a proférées, sans commettre aucun délit de quelque nature que ce soit. On se croirait revenir à l’époque soviétique, ou des dissidents étaient internés pour avoir critiquer le régime dictatorial, sans que l’Occident ne s’en préoccupe beaucoup au demeurant.
Et bien, malgré ce contentieux très lourd, les autorités françaises viennent d’accorder des visas à 80 imams algériens à l’occasion du ramadan qui s’annonce. Aussitôt, le RN est tombé à bras raccourcis sur celui qui occupe la Place Beauvau, le qualifiant « de ministère de la parole ».
On avait là une occasion exceptionnelle pour s’opposer à cette délivrance de visas, d’autant que se sont environ 300 visas « ramadan », qui ont été accordés, qui l’on compte la Turquie, le Maroc et la Tunisie. Nos gouvernants pouvaient ainsi faire pression sur ces pays pour qu’ils soient enfin contraints de récupérer leurs nationaux expulsés par la France.
Les arguments invoqués en défense par Monsieur Retailleau, je le dis sans ambages, sont misérables et indignes. Premier argument, 80 ou 300 visas c’est une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux 650 000 titres de séjour en cours de validité en 2024. Ce n’est pas le problème, d’une part les symboles sont, en politique hyper importants, et d’autre part c’était aussi sans doute l’occasion de se demander pourquoi nous accordons autant de titres de séjour, et de remettre à plat tout ce système qui fleure bon l’invasion.
Deuxième argument encore plus pervers et inepte, il ne faut pas entraver la liberté de culte, cela reviendrait à donner raison aux extrémistes ! Comme sophisme fallacieux, on ne fait pas mieux. La liberté de culte la belle affaire, quand on sait que bons nombres de mosquées sont des vecteurs de propagande islamiste. On pouvait par ce biais, démontrer notre volonté de ne pas se laisser faire, et de ne pas en remettre dans l’ignominie. Car au surplus, Bruneau Retailleau, le vendéen, celui qui nous assure qu’il est droit dans ses bottes, a osé prétendre qu’il s’agissait d’une volonté de réciprocité avec l’arrivée dans les diocèses français de prêtres africains, selon un accord avec le Vatican. Comme si les prêtres africains venaient en France pour propager des idéologies salafistes par exemple ! D’autant que comme le souligne Boulevard Voltaire, ces prêtres africains sont payés par les diocèses qui les accueillent, donc par les fidèles, alors que les imams sont payés par leurs pays d’origine, ce qui accentue leur dépendance à des pays étrangers.
D’autre part, sauf erreur de notre part, le Vatican ne retient prisonnier aucun ressortissant français, contrairement à l’Algérie. Dans ce pays, la liberté de culte est mise à mal tous les jours. Tout dernièrement, 47 églises protestantes chrétiennes ont été fermées par le pouvoir. Le pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante d’Algérie a été condamné à un an de prison ferme pour avoir célébré un culte non autorisé, car pour pratiquer une religion autre que l’islam, il faut y être autorisé, dans cette dictature théocrato-militaire. L’Église catholique en Algérie se garde bien de parader, car en terre d’islam, elle n’est que tolérée, provisoirement, elle courbe l’échine et fait profil bas.
Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, regrette le manque de fermeté de la France « le gouvernement s’y prend de la plus mauvaise façon », a-t-il déclaré lors d’un entretien du 27 février dernier dans Valeurs Actuelles. Il préconise la fermeture de consulats, bloquer Air-Algérie, prendre des mesures contre les circuits financiers algériens en France, mieux contrôler la mosquée de Paris et montrer une plus grande fermeté et cela sans faire ni conférence de presse, ni annonce tonitruante, bref agir et montrer une volonté inébranlable.
Non, véritablement, Bruneau Retailleau a manqué de courage et de fermeté et au surplus, il se noie dans un verre d’eau pour tenter d’expliquer ses impérities. Il n’est pas du tout à la hauteur des propos qu’il tient quotidiennement pour se faire élire Président des LR et puis ensuite... Bruneau Retailleau pourrait-il être comme Jacques Chirac, si bien décrit par Marie-France Garraud qui s’y connaissait en caractères et en tempéraments « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets ». Que le moment venu, les Français puissent s’en souvenir.
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jeudi, 27 février 2025
Décidemment Jean-Michel Aphatie abhorre la France et les Français et nous ment sciemment
Michel Festivi
Cet homme hait la France et les Français. Chaque prise de paroles est pour lui l’occasion de vomir sur l’histoire de France. Il aurait été Bourguignon du temps de Jeanne d’Arc, il l’aurait regardée bruler vive, après l’avoir condamnée par principe. Non seulement il exècre tout ce qui touche de près ou de loin à la grandeur de la Patrie, mais qui plus est, il invente des fables historiques foireuses et nauséabondes, pour répandre son venin, sans être au demeurant interrompu par des journalistes insuffisants.
Affirmer, sans fondement aucun, sur RTL : « que les nazis se sont comportés comme les français en Algérie » démontre qu’il entend falsifier l’histoire de la colonisation française qui a connu en Algérie comme ailleurs, des réalisations particulièrement remarquables. Bons nombres d’historiens les ont récapitulées dans de multiples ouvrages, l’économiste Jacques Marseille avait démontré, que la colonisation avait coûté plus à la France qu’elle ne lui avait rapporté. Les traces et les sillons se vérifient toujours sur place : ponts, routes, hôpitaux, ports, bâtiments ; sans compter les écoles, les universités, les chemins de fer, et toutes les infrastructures remarquables que nos anciens ont construit par leur labeur, leur courage et leur volonté inébranlable de faire de ces contrées des exemples de la geste française.
Bien sûr des erreurs ont été commises, toutes les épopées humaines sont imparfaites, d’ailleurs ce sont les gauches sous la IIIe république qui en France, ont poussé à la colonisation, les droites y étaient bien moins favorables, préférant regarder « la ligne bleue des Vosges » et se concentrer à la reprise des provinces perdues. Je ne répéterai pas ici les harangues connues de Jules Ferry, de Léon Blum et de bien d’autres socialistes ou radicaux-socialistes, pour faire triompher la civilisation dans ces lointaines contrées.
Ferghane Azihari, essayiste et délégué général de l’Académie libre des sciences humaines, ayant publié, les écologistes contre la modernité, et, le procès de Prométhée, aborde la critique documentée des divagations abjectes de Jean-Michel Apathie, au travers de trois éléments fondamentaux, le statut des juifs en Algérie, l’esclavage musulman, et la rente mémorielle. (Cf Le Figaro du 26 février 2025).
Il contre opportunément notre Apathie de service, en lui rappelant qu’avant l’arrivée des Français en Algérie, les juifs étaient soumis à un statut très rude, la Dhimma, qui multipliait les discriminations politiques, sociales, économiques de toutes sortes. Ils devaient payer des impôts plus lourds que les musulmans, ils leur étaient interdit d’être propriétaire de terres, de porter des armes, de monter à cheval, et « entre autres humiliations quotidiennes ils devaient en permanence, marquer leur infériorité vis-à-vis des musulmans ». Ce statut d’infériorisation a toujours été appliqué dans tous les pays musulmans, c’est une espèce d’apartheid social. Les non-musulmans sont simplement tolérés dans le cadre d’un statut éminemment précaire et révocable ad nutum. D’ailleurs les sourates du coran, ne sont qu’une suite de servitudes, celles des musulmans sur les non-musulmans, celles des hommes sur les femmes etc...Ce cadre juridique de soumission, au demeurant, ne concernait pas que les juifs, mais aussi les chrétiens dans les pays musulmans.
Ferghane Azihari revient sur les multiples pogroms qui ont endeuillé la communauté juive. Celle de 1805 ; la décapitation du Grand rabbin d’Alger, Isaac Aboulker en 1815 ; des enlèvements de filles juives pour les harems islamiques à Constantine en 1817, pour la satisfaction du Dey. L’arrivée des Français va mettre fin à toutes ces pratiques, comme l’arrivée des Espagnols aux Amériques, va mettre fin au cannibalisme des Aztèques et des Incas. Mais bien sûr, Monsieur Apathie n’entend pas accabler l’islam par islamophilie revendiquée. Car ces agissements sont intrinsèquement liés au coran et à l’islam et à l’application de la charia. L’auteur souligne que « Pour la première fois, depuis les conquêtes arabes, juifs et musulmans sont momentanément sur un pied d’égalité, avant que les premiers n’accèdent à la citoyenneté française en raison de leur plus grande réceptivité aux idées républicaines modernes et occidentales... que les musulmans vont bouder en vertu de leur attachement à leur superstition ». Et d’envoyer un uppercut à la face d’Apathie « En 130 ans de présence française, la population juive va être multipliée par 7 ou 8. Je ne suis pas certain que le IIIe Reich puisse se targuer d’un tel bilan ». La population indigène musulmane va connaître aussi un essor considérable, grâce notamment à la médecine française, ce qui met à bat les théories débilitantes de notre Président de la République sur de soi-disant crimes contre l’humanité.
S’agissant de l’esclavage arabo-musulman, que Madame Taubira refuse obstinément de voir, esclavage qui a duré au moins 13 siècles et qui perdure encore dans certaines contrées, il est directement en phase avec de nombreuses sourates du coran qui le légitime complètement. Il suffit de lire le livre de Malek Chebel, L’esclavage en terre d’Islam. Le grand africaniste Bernard Lugan, nous en a fait des démonstrations implacables dans de nombreux documents dont notamment, Esclavage, histoire à l’endroit, aux éditions l’Afrique réelle. Comme l’appréhende Ferghane Azihari « l’esclavage était un système enraciné dans le monde arabo-musulman et au Maghreb, où les esclaves blancs, chrétiens et noirs ont transité par millions pendant plusieurs siècles... son reflux dans le monde musulman et en Algérie est exclusivement le produit des pressions impériales européennes : les sociétés musulmanes ont toujours refusé de penser l’abolition de ce système criminel avant l’intrusion de l’Europe. »
Car dès l’arrivée des Français en Algérie, des esclaves noirs par milliers ont fui leurs maîtres arabes, pour implorer la protection de la France. « Des militaires français prennent parfois l’initiative de libérer des esclaves, car le droit musulman permettait la possession d’esclaves noirs ». Après le décret de 1848 interdisant l’esclavage en Algérie, des Arabes vont tenter de le perpétuer en transférant leurs esclaves dans des zones tribales inaccessibles, comme nous le commente Ferghane Azihari. « On recensait encore des propriétaires d’esclaves musulmans dans la région d’Alger au début du XXème siècle et dans certaines régions reculées du Sahara algérien après l’indépendance. »
S’agissant de la rente coloniale, perpétuellement mise en avant par tous les gouvernements algériens depuis 1962, pour tenter de palier leur impéritie chronique, Ferghane Azihari entend apprendre à Monsieur Apathie, ce qu’il veut délibérément oculter que « l’efficacité de la rente mémorielle s’explique par le fait que cette nation (l’Algérie), ne déteste pas la France pour ce qu’elle a fait, mais pour ce qu’elle est : une nation de mécréants qui a l’arrogance de bénéficier d’une prospérité que l’Algérie est incapable de bâtir à ce jour. Cet affront contrevient aux « enseignements » du coran qui persuadent les musulmans de former « la meilleure communauté » (sourate 3 verset 110). La croyance de Mahomet contribue, par son arrogance et l’avilissement dans lequel elle plonge ses adeptes, à entretenir une blessure narcissique éternelle ».
Enfin, le coup de pied à Monsieur Apathie qui éructe en permanence contre la France « Si les Algériens détestaient la France pour ses crimes, ils seraient tout aussi intransigeants envers leur propre passé esclavagiste, les décès liés au fondamentalisme musulman, en particulier pendant la décennie noire, l’état lamentable des libertés publiques dans le monde arabe, sans parler de cette corruption qui maintient l’Algérie dans l’arriération. Je remarque qu’il n’en est rien et que les dirigeants algériens s’accommodent de toutes ces tares. »
Monsieur Apathie est un idéologue gauchisant, qui n’a qu’un but, avilir la France et les réalisations françaises. On le savait, il nous en donne en permanence la démonstration, en n’étant jamais contré, car il crache et expectore sur des médias qui ne le contrecarre jamais, par ignorance ou complicité, et qui le laissent faire son mauvais ouvrage, sans être repris par un régulateur. Monsieur Ferghane Azihari devrait enseigner et répéter à nos gouvernants pleutres et indécis que « Toutes les protestations d’amitié envers les Algériens seront vaines tant qu’ils ne remettront pas en cause leur mentalité, en admettant qu’ils ont beaucoup plus de travail à faire que les Français pour soigner leur rapport à l’altérité. »
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lundi, 24 février 2025
Revenons sur les élections en Allemagne
Michel Festivi
Les résultats des élections qui viennent d’avoir lieu outre-Rhin ce dimanche 23 février, sont extrêmement importants a plus d’un titre, tant pour l’Allemagne elle-même que pour les autres pays européens, dont la France. Il convient en premier lieu de bien les analyser, pour en tirer de justes et utiles leçons.
La plupart des commentateurs se contentent d’asséner des tautologies, sans prendre le soin d’analyser vraiment le scrutin. D’abord, un résultat électoral se compare toujours au précédent et s’étudie dans le cadre d’un contexte politico-économique. Le centre-droit allemand, la CDU/CSU est certes redevenue le premier parti, mais n’a pas obtenu le succès escompté, loin s’en faut. En 2021 la CDU/CSU comptait 197 députés, aujourd’hui, dans un climat des plus favorables pour elle, et contre un gouvernement aux abois et totalement décrié, elle obtient 208 sièges soit à peine une dizaine de plus. Contrairement à ce que souhaitait le parti, les électeurs ne lui ont pas donné une franche victoire, c’est le moins que l’on puisse dire.
Ce résultat est d’autant plus médiocre que parallèlement, les gauches qui gouvernaient le pays depuis 2021, dans le cadre d’une coalition des plus hétéroclites : le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP ont sombré, corps et biens, décriées unanimement. Le SPD est devenu le 3e parti, ce qui ne lui était jamais arrivé, depuis 1949. Avec 120 élus, il perd 86 sièges par rapport à 2021, du jamais vu. Les Verts en perdent 33, ils en ont désormais 85. Quant aux libéraux du FDP, qui avaient 92 députés en 2021, il n’en a plus aucun. On voit donc que la CDU/CSU n’a pas profité quasiment du discrédit total dont était atteint le gouvernement multi-facettes d’Olaf Scholz.
Que dire du résultat de l’AFD, le seul parti allemand qui entend revenir drastiquement sur la politique migratoire à tout va, imposée par la CDU d’Angela Merkel, puis par le SPD et stopper le financement de la guerre Russo-Ukrainienne. Ce résultat est exceptionnel, n’ayons pas peur des mots, dans un pays totalement gangréné par le politiquement correct et la chape de plomb idéologique qui s’est imposée depuis 1945. Pour la première fois, un parti vraiment hors système, qui prône le retour à de vraies frontières, obtient un score plus qu’historique. Rappelons-nous les manifestations monstres, il y a encore quelques semaines, qui hurlaient à sa dissolution pour un mot tabou prononcé qui avait fait scandale : « la remigration », toute la gauche et même une partie de la CDU s’étaient unies pour anathémiser les dirigeants de l’AFD et les renvoyer aux poubelles de l’Histoire.
En 2021, divisée par des luttes intestines, l’AFD avec 10,34% perdait 11 sièges et se retrouvait avec 83 députés, se situant en 5e position loin derrière le SPD, la CDU/CSU, les Verts et les Libéraux. Depuis le 23 février, elle est devenue le 2e parti du pays, avec 20,6% et 152 élus, elle devance très largement ses suivants. Elle a profité, hélas, des crimes nombreux commis par des migrants souvent islamistes, qui ont choqué profondément le pays. Elle a bien sûr bénéficié de l’inefficacité absolue du gouvernement Scholz, un des pires depuis des lustres, elle a aussi tiré avantage des élections américaines, qui ont vu la victoire anti-wokiste de Trump, des actions de Musk et du discours de J.D Vance, le Vice-Président américain, qui a eu le courage d’énoncer leurs quatre vérités aux élites européennes qui ne pensent qu’à brider les libertés publiques et notamment la liberté d’expression. On notera que dans les cinq Landers de l’Est, l’AFD est arrivée très largement en tête, confirmant ses succès précédents aux élections régionales.
On soulignera pour en terminer sur les résultats, que l’extrême gauche wokiste à souhait, Die Linke, reprend des couleurs avec 64 députés, 24 de plus, alors que l’extrême gauche souverainiste et populiste, BSW, qui avait percé aux élections européennes et ne parvient pas à passer la barre des 5%, de justesse, avec 4,9%, pâtissant sans doute du très bon score de l’AFD, Die Linke bénéficiant de l’effondrement du SPD sans doute.
Quelles conséquences désormais pour ce scrutin, alors qu’aucun parti ne dispose à lui seul d’une majorité ? La CDU/CSU vient d’affirmer, par son chef Friedrich Merz, qu’elle ne s’allierait pas avec l’AFD, mais apparemment avec les perdants du SPD, qui sont à l’origine de cette déconfiture. L’AFD au contraire a tendu la main à la CDU/CSU, pour une véritable union des droites, sa tête de liste, Alice Weidel a déclaré « Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national. Et nous sommes désormais solidement ancrés en tant que parti populaire ». Il y a quelques semaines, deux motions pour le renforcement des politiques anti-immigrationistes avaient été votées par la conjonction des voix CDU/CSU et de l’AFD au Bundestag, provoquant l’ire de toutes les gauches et d’Angela Merkel. 58% des allemands, lors d’un récent sondage, avaient affirmé vouloir fermement lutter contre l’immigration.
Le politiquement correct et le totalitarisme politique devraient donc encore œuvrer en Allemagne. Jusqu’à quand ? Le pays subi une crise économique qu’il n’avait jamais connu depuis la guerre, les crimes se multiplient, l’immigration sauvage et massive continue. Le centre droit allemand entend donc poursuivre une politique tiède et inconséquente, et ne pas tenir compte de la volonté des électeurs - le taux de participation a connu une hausse importante : 82,5% contre 76,4% -. J.D Vance avait vu juste, les élites et politiques européennes sont hors sol et n’ont rien à faire du désir des peuples, on le savait, mais ces élections le démontrent, une fois de plus. Les électeurs français sauront-ils en tirer les conséquences, et ne pas se laisser piéger, de nouveau, par de bonnes paroles jamais concrétisées en actes, de la part de politiciens qui nous ont prouvé, dans le passé, depuis 40 ans, qu’ils trompaient leurs électeurs, dès les résultats acquis ? C’est toute la question.
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jeudi, 20 février 2025
Aurait-on inventé l’islamo-Palestine ?
Michel Festivi
Depuis quand existerait la Palestine ? Existe-t-il un peuple palestinien ? Pour appréhender la question israélo-palestinienne, ces questions sont primordiales et fondamentales. Y avait-il sur ce territoire du Proche-Orient, avant l’arrivée des juifs, un peuple dit « palestinien » avec une conscience nationale, des frontières fixes et reconnues ? Vouloir faire l’impasse sur ces considérations essentielles, reviendrait à fausser complètement les données du problème. Or c’est bien ce que font, ceux qui n’ont que les yeux de Chimène pour les Palestiniens, et qui ne perçoivent le différend palestino-israélien que sous le prisme de l’antisionisme.
C’est à toutes ces interrogations et à bien d’autres, que tente de répondre le politologue bien connu et auteur de dizaines d’ouvrages, Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, L’invention de l’islamo-palestinisme, aux éditions Odile Jacob. Il vient de donner un entretien passionnant à Judith Waintraub pour le Figaro Magazine.
Taguieff est catégorique, avant l’arrivée du sionisme moderne sur cette terre, il n’y avait que des Arabes majoritairement musulmans sous domination coloniale, celle des Ottomans en dernier lieu. L’historien nous explique que c’est en quelque sorte en réaction à l’apparition du nationalisme juif, que « le nationalisme palestinien » a pris la forme d’un « national-islamisme ». Cette construction idéologique s’est faite sur le fondement d’une instrumentalisation de la cause antijuive, avec comme théoricien essentiel, Haj Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem. Il considérait les juifs comme de simples « dhimmis », sur une terre musulmane. On se souvient que ce Grand Mufti, fut un aficionado d’Adolf Hitler et qu’il parraina de nombreuses divisions SS musulmanes, notamment dans les pays Balkaniques entre 1943 et 1944. Il prononça de célèbres diatribes anti-juives qui n’avaient rien en envier aux discours de Goebbels ou d’Alfred Rosenberg.
Ce n’est donc qu’après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, sur la création « d’un foyer national juif », que va se forger cette idéologie islamique « à dominante djihadiste », selon les termes de Taguieff, dans les années 1920/1930, à base d’islamisme radical, antisioniste, car il était insupportable pour des musulmans, que des juifs, présents sur cette terre depuis des millénaires, s’y réinstallent pour tenter de créer une nation. C’est ainsi qu’est née la « cause palestinienne ». C’est donc bien une conséquence et non un fondement primaire. D’ailleurs, l’article 13 de la charte du Hamas stipule « il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. ». Pour les musulmans, la terre musulmane doit être exempt de tout non-musulman, les seuls acceptables sont les dhimmis, ceux que se sont soumis, des citoyens de seconde zone, qui ne sont que tolérés, et encore provisoirement, et qui n’ont pas les mêmes droits que les musulmans.
Pierre-André Taguieff en tire les conséquences logiques, tous les mouvements ou États qui soutiennent les islamo-terroristes du Hamas et les célèbrent comme « résistants » sont d’accord avec cette djihadisation, comme l’ont prouvé les fêtes jubilatoires qui ont accompagné les massacres génocidaires du 7 octobre 2023. LFI et ses suppôts, dont Rima Hassan, s’inscrivent en droite ligne dans cette mouvance et cette logique. Car comme le stipule pertinemment Pierre-André Taguieff « L’objectif final des djihadistes est l’islamisation du monde ».
Son analyse est sans pitié vis-à-vis des islamogauchistes français « Tous les militants politiques d’extrême gauche qui, en reprenant à leur compte des thèmes anti-israéliens de la propagande islamiste (celle du Hamas comme celle de l’Iran et de ses alliés), se sont comportés comme des démagogues pour séduire l’électorat français de culture musulmane ». C’est exactement ce que font les Jean-Luc Mélenchon, les Manuel Bompart, les Manon Aubry, les Louis Boyard et toute la clique de ceux que se sont soumis aux dictats des islamistes, pour obtenir des voix et des sièges. Mais cela concerne aussi désormais les socialistes, les communistes, les écologistes qui tous, ont agrippé cette cause pour exister politiquement. Cela concerne aussi beaucoup de macronistes ou de centristes, comme Gabriel Attal, Elisabeth Borne, comme François Hollande, comme Edouard Philippe, comme Xavier Bertrand, qui ont appelé expressément à faire élire des Lfistes ou des communistes, pour faire battre des candidats RN. En faisant cela, ils ont implicitement mais nécessairement validé les pires extrêmes, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils s’en défendent ou pas.
Les institutions juives de France, comme le CRIF ont également une grande part de responsabilité dans cette affaire de soutien aux djihadistes, en appelant à faire barrage au RN dans le cadre du slogan fallacieux « ni RN, ni LFI », ce qui était d’une hypocrisie sans nom, qui ne pouvait que favoriser les Lfistes antisionistes. Seule la famille Klarsfeld a eu le courage de dénoncer cette manipulation, ce qui leur a valu des injures et des invectives, en appelant expressément à voter « sans hésitation » pour un RN, s’il était opposé à un LFI au deuxième tour des élections législatives de juin et juillet 2024. Arnaud Klarsfeld a également soutenu son père Serge dans ce choix, indiquant qu’il ferait de même.
Car, ne nous y trompons pas, le combat est le même en Israël comme en France. Comme l’avait écrit Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans : « Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs ». Une fois Israël éliminé, c’est la France et les nations européennes, qui le seraient, immanquablement, inexorablement.
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mercredi, 19 février 2025
Enfin une proposition de loi qui va dans le bon sens, l’interdiction possible des signes religieux dans le sport
Michel Festivi
Depuis des années, l’actualité est totalement désespérante et nous apporte ses lots de désillusions et des motifs de colère. Entre les tueries aux couteaux, voire à la machette qui se multiplient ; les viols même en pleine rue et en plein jour ; les gangs de narco trafiquants qui prolifèrent ; les lâchetés indicibles de nos hommes politiques et de nos élites qui ne font rien et restent l’arme au pied ; les immigrations toujours plus illégales et massives ; les discrédits quotidiens de la justice qui ne protège pas les français et qui s’évertue, au contraire, à favoriser la vie de ceux qui enfreignent volontairement la loi ; les atteintes vertigineuses aux biens et aux personnes, la plupart du temps impunies ou très peu punies, lorsque l’actualité nous apporte une bonne nouvelle, il ne faut pas gâcher son plaisir, même si cela reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire.
Le Sénat, vient d’adopter une proposition de loi visant à interdire tout port de signes religieux durant les compétitions sportives. Il semblerait que le gouvernement entende soutenir cette proposition émanant d’un sénateur LR de l’Isère, Michel Savin. Toutes les compétitions sportives, même dans le milieu amateur sont concernées. Le texte a été adopté à la Chambre haute par 210 voix contre 81, il doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, un LR, François-Noël Buffet a approuvé cette disposition. La ministre des Sports, à ma connaissance, ne s’est pas encore prononcée. Le code du sport, si cette proposition de loi était aussi entérinée par les députés disposerait que : « le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse, est interdit... lors des compétitions départementales, régionales et nationales ». En effet, ces manifestations sont organisées par les Fédérations sportives qui sont « délégataires du service public ».
Michel Savin fait très justement remarquer ce que nous écrivons depuis des lustres « Après nos écoles, ce sont maintenant des enceintes sportives qui assistent, impuissantes, aux tentatives communautaristes. Il est temps de sanctuariser le domaine sportif où la neutralité s’impose et de réaffirmer haut et fort, que la République prime sur la loi religieuse. » Derrière ce jargon convenu pour les besoins de la cause, c’est incontestablement l’islam et l’islamisme qui sont visés, ainsi que le prosélytisme des frères musulmans, dénoncé courageusement, notamment par la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.
La preuve que cette proposition de loi touche au cœur l’islamophilie des gauches françaises, ce sont les tensions très nettes qui ont eu lieu au Sénat, pourtant peu habitué à ce genre de pressions. Car pour ces tenants de l’ouverture à tout prix à l’islam, il ne faut pas stigmatiser les sportives de confession musulmane, sportives qui veulent nous imposer leurs mœurs, leurs coutumes, et qui sont pour la plupart téléguidées par des officines religieuses bien connues. Une sénatrice LR, Jacqueline Eustache-Brinio a lancé à la figure d’une sénatrice écologiste qui accusait la droite de « viser directement, frontalement, lâchement, des femmes de confession musulmanes » : « entre le hijab et le burkini, et le sport, il faut choisir. »
Lors des derniers JO de Paris, on se rappelle que le port du voile avait été proscrit pour les sportives françaises sélectionnées, et qu’une athlète avait dû troquer, contrainte et forcée, une casquette au lieu et place de son voile, lors de la cérémonie d’ouverture. Ce texte interdirait, s’il était adopté, aux sportifs sélectionnés en équipe nationale, tout port ostensible. Les gymnases ou les terrains de sport seraient exclus de « l’exercice d’un culte ». Les règlements intérieurs des piscines devraient prohiber le port de tenues « susceptibles de contrevenir aux principes de neutralité des services publics ». Le conseil d’État avait d’ailleurs rappelé en 2022, à Monsieur Piole, maire de Grenoble, qui se fout de la sécurité publique selon ses dires à des journalistes, que ses piscines ne pouvaient pas autoriser le burkini.
Que risque-t-il de se passer à l’Assemblée nationale ? Espérons que pour une fois, tous ceux qui entendent combattre le prosélytisme de l’islam se rassemblent et votent ce texte. C’est loin d’être gagné avec la masse de centristes et d’indécis, ce marais permanent qui a peur de son ombre et même de la simple perspective de son ombre. Si le gouvernement soutient à fond ce texte, il devrait pouvoir être voté, au milieu des hurlements des socialistes, des écologistes, des communistes et bien sûr de nos inévitables lfistes, qui brandiront les foudres pour se rallier encore et toujours leurs clientèles électorales et tenter d’effrayer le « camp du mal ». Les épithètes de racistes, de fascistes, de ségrégationnistes vont fleurir à profusion.
Ensuite, et si le vote entérinait cette proposition de loi, reste l’obstacle majeur du Conseil constitutionnel, dont on vient d’apprendre, qu’à une voix près, Richard Ferrand vient d’être désigné comme Président. J’entends d’ici, de chez nous, les propos de ceux qui vont dire que cela est notoirement insuffisant. Je partage ce sentiment, mais en politique il faut parfois savoir obtenir de petites victoires, appliquer la politique des petits pas, lorsque l’on ne peut pas faire plus. Bref être plus pragmatique qu’idéologue. Ces petites victoires peuvent être annonciatrices de plus grandes. En tout cas, cette loi donnerait des billes à tous ceux qui entendent s’opposer au totalitarisme politique de l’islam.
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samedi, 15 février 2025
« Il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam »
Michel Festivi
On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. En matière d’islamisme et d’islam, la parole d’une islamologue d’origine maghrébine a beaucoup plus de poids et de force que si la même voix était clamée par un occidental bon tient, qui serait immédiatement traité de raciste invétéré.
Razika Adnani, d’origine algérienne, est philosophe, membre du conseil d’orientation de la fondation de l’islam de France, elle fait aussi partie du Conseil scientifique du centre civique du fait religieux. Elle a notamment écrit, Islam quel problème ? Les défis de la réforme chez Upblisher en 2017. Comme l’avait souligné Joseph Macé-Scaron dans Marianne, le 20 novembre 2015 « De Rachid Benzine à Ghaled Bencheikh en passant par Razika Adnani, nombreux sont les islamologues à en appeler à accélérer le mouvement en vue de libérer la parole du dogmatisme religieux ».
Dans un entretien accordé au Figaro le 18 avril 2024, Razika adnani est sans détour « il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam ». Bien de nos pseudos intellectuels et faux prêcheurs seraient bien inspirés d’en prendre de la graine et de sérieusement méditer ses paroles.
Elle indique très concrètement que les nombreuses attaques au couteau « révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia, au nom de la règle de la loi islamique que l’on nomme, - et elle reprend un verset du coran - « ordonner le convenable et dénoncer le blâmable ». Et encore son interview date de près d’un an, les faits de ces derniers mois, de ces dernières semaines, de ces derniers jours ne font que confirmer et conforter son analyse.
Car, ce qui est une évidence que refuse de voir nos élites aveugles et sourdes « celui qui a l’objectif d’imposer la charia a l’objectif d’imposer l’islam, et celui qui veut imposer l’islam, impose la charia. » Pour un musulman, l’islam n’est pas dissociable de la charia et imposer la charia a toujours été l’objectif des musulmans pratiquants et traditionnels. D’ailleurs tous les pays musulmans appliquent, avec divers degrés, la charia, comme elle le soutient.
En Europe, selon elle, l’un des pays les plus islamisés serait sans contexte la Grande Bretagne, car « l’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que privé » et le Royaume uni ne connait pas nos règles sur la laïcité. On pourrait lui rétorquer que des pays comme la Belgique ou la France sont aussi en pole position. Rappelant l’histoire des pays arabes, elle revient sur le retour de bâton des wahhabites et des frères musulmans, qui ont reconquis les nations musulmanes qui avaient tenté d’imposer un nouveau modernisme (la nahda) entre le début du XIXe et le milieu du XXe siècle, imposant un drastique retour en arrière que l’on peut voir en Afghanistan, au Pakistan, en Turquie, voire même en Égypte, et dans quasiment tous les pays du Moyen-Orient, en Irak, en Syrie, sans même parler de l’Iran qui était aux avant-postes de la modernité avant 1979.
S’agissant des solutions proposées pour lutter contre cette prégnance de l’islam, une plus grande fermeté et détermination de l’état à lutter contre l’islamisation de nos sociétés serait plus que nécessaire. L’effort essentiel doit aussi se focaliser sur l’école pour prémunir les enseignants et leur donner les éléments intellectuels indispensables pour contrer les discours plus intégristes que jamais des jeunes qu’ils sont censés éduquer. Elle revient sur son expérience d’enseignante en Algérie pendant les années de plomb, et comment elle a tenté de faire face à son niveau, par cet armement intellectuel justement.
Son discours se fixe sur ce principe essentiel, ne pas dissocier l’islam de l’islamisme, contrairement à ce que font beaucoup trop d’intellectuels occidentaux, par méconnaissance ou par soumission au politiquement correct. Car non seulement cela trompe les français et les européens, mais plus encore « cela fait le nid du conservatisme et du radicalisme en mettant l’islam à l’abri de toute critique. Cela a empêché les musulmans de porter un regard critique sur leur religion et sur le discours religieux. Bien au contraire, cette expression les a confortés dans leurs certitudes et leurs pratiques qui remontent aux premiers siècles de l’islam et qui ne sont pas en accord avec les valeurs de notre époque et avec la culture française. »
Elle réfute fortement l’axiome si répandu « ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans », doxa qui est le pendant selon elle de « ce n’est pas l’islam mais l’islamisme », théories foireuses qui se répètent après chaque attentat ou chaque crime. Elle reprend les travaux de nombreux musulmans, qui par le passé, ont vainement tenté de rebâtir un coran enfin débarrassé de tous ses miasmes pseudo-juridiques. En général ils ont été passés au fil de l’épée. Il faut que « l’islam change de l’intérieur ». Cette révolution copernicienne est très loin d’arriver actuellement.
Razika Adnani revient sur ce concept piège « d’islamophobie », repris à satiété par les gauches et singulièrement par LFI pour disqualifier l’adversaire et le vouer aux gémonies. Ce vocable a pour but de bloquer la pensée et la raison, il s’appuie sur les théories du coran incréé, la théorie du Salaf (ou précédent), et du Naql (le littéralisme). L’islam devient donc une idéologie parfaite, non critiquable, non amendable, transmise directement de dieu, par celui ou ceux qui ont détenu la vérité absolue, ne pouvant en aucun cas être critiquée. Tous ceux qui imposent l’idée que l’islam ne serait pas responsable des problèmes qui se posent, mais seulement l’islamisme qui ne serait pas l’islam, participent à cette mystification totalitaire, la plupart de nos élites dévoyées, de nos intellectuels soumis, de nos politiques lâches en font partie.
En tout cas, ses propos sont revigorants et prouvent que tout n’est peut-être pas encore perdu. Mais il y a tant à faire. Le Figaro dans son édition du 14 février 2025, nous apprend qu’une pression de plus en plus forte est exercée par des musulmans, sur leurs coreligionnaires, pour qu’ils ne fêtent pas les anniversaires, le Nouvel an ou encore la Saint-Valentin, car cela relèverait du « shirk », un péché absolu en islam.
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jeudi, 13 février 2025
Les associations « d’aide aux migrants » n’ont jamais reçu autant d’argent produit par le labeur des français qui triment
Michel Festivi
4 milliards d’euros d’argent public, c’est le chiffre avancé par la Cour des comptes, pour les associations « d’aide aux migrants » (sic), pour les années 2019 à 2023. Cet argent est directement versé au ministère de l’intérieur, qui le distribue ensuite aux associations, dont on sait pertinemment qu’elles n’ont qu’un but, qu’un objectif pour la plupart, torpiller les politiques un tant soit peu restrictives en ce domaine.
C’est comme si EDF confiait à Green Peace la maintenance de ses centrales nucléaires, ou si les sociétés d’autoroutes demandaient aux écologistes, de gérer les flux des automobilistes roulant au diesel ! Les deux délégations auxquelles fait appel la Place Beauvau, sont la Direction générale des étrangers de France (DGEF) et l’Office français pour l’immigration et l’intégration (l’OFII), ensuite les fonds ainsi drainés sont dispatchés. Selon toujours la Cour des Comptes, ce sont 15 associations qui héritent de cette manne gigantesque. Ce rapport avait été demandé par le Président du Sénat, le 1er janvier 2024.
L’on apprend ainsi, que les titres de séjour ont augmenté de 13,7% entre 2019 et 2023, mais sans tenir compte des renouvellements et des attestations de demandes d’asile. En 2024 les premiers titres de séjours, hors renouvellement, ont atteint le chiffre astronomique de 336.700 contre 326.954 en 2023. Les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52% sur la même période. Quant aux crédits d’accompagnement (resic) des demandeurs d’asile et des réfugiés, ils ont subi une hausse vertigineuse de 45,5% toujours sur la même période.
Le coût « d’accompagnement social » par place d’hébergement s’élève à plus de 3.000 euros, soit 36% de plus qu’en 2019. S’agissant de la soi-disant « intégration », l’augmentation des fonds a connu une expansion exponentielle de plus de 114% depuis 2019. Ce qui coûte très cher par exemple, les modules de langues, soit 600 heures de cours pour un module, la Cour regrette le faible degré de concurrence, soit des coûts exorbitants. Les disparités des coûts entre région sont aussi étonnantes, pour une même session linguistique de certification, on paira 644 euros dans le 93 contre 126 euros en Bourgogne.
Pour les sages de la rue Cambon, les missions ne sont pas suffisamment définies, et les contrôles peu fiables. L’argent des français à qui on demande en permanence de se serrer la ceinture, coule à flot. Qu’on fait nos différents ministres de l’intérieur successifs pour réguler ces flux et s’opposer à ce que des associations militantes se voient octroyer des subsides considérables ? C’est sur ce terrain notamment qu’est attendu Mr Retailleau. Les rodomontades ont leur temps, l’action serait sans doute plus nécessaire.
Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les fameux mineurs non accompagnés (MNA). Marine le Pen a réagi en indiquant « le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de ses serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante ». Selon l’avocat Thibault de Montbrial « l’immigration est la mère des batailles ». Le pire, comme le souligne BV, ces associations sont la plupart du temps des officines militantes, et le ministre de l’intérieur a beau montrer ses muscles, s’il ne prend pas le taureau par les cornes dans ce domaine, il démontrera qu’il est comme tous les LR qui se succèdent au pouvoir depuis des lustres, fort dans les paroles, mais faiblissime dans les actes. Gabrielle Cluzel sur BV emploi une image éclairante, c’est comme si le ministère des Armées confiait la garde de ses matériels à des objecteurs de conscience. On peut dès lors poser la question, qu’a fait pendant des années Monsieur Darmanin, rien ou à peu près ?
Qui plus est, toutes ces associations sont dirigées par des reclassés d’amis politiques, des copains, qui sont de surcroit, grassement payés toujours par les impôts et les taxes versés par ceux qui travaillent ou qui ont durement travaillé.
Toujours dans le domaine de l’argent des français qui sert à combattre les traditions françaises, on vient d’apprendre que le film, nullissime par ailleurs, Toutes pour une, une version totalement woke des trois mousquetaires, l’un des fleurons de la littérature française, vient de faire un gros bide, ce qui ne peut que nous réjouir : 13.660 entrées, c’est une heureuse catastrophe. Mais le pire c’est que cette parodie infame a obtenu un budget de 10 millions d’euros, et ce en grande partie financée par les sous des Français qui bossent et qui, bien souvent, se privent et comptent euro par euro pour finir leurs fins de mois.
Mais il faut souligner que notre gauche cinématographique caviar, ose prétendre, que l’insuccès de cette « œuvre », serait dû « aux attaques de la fachosphère ». Car effectivement, plusieurs films de cet acabit, ont subi de pareilles déconvenues. Le public, c’est comme l’électeur, il n’a pas le droit d’exprimer ses choix, il se doit d’aimer et d’adhérer uniquement aux gauches, qui sont le sel de la terre ! Ces relais du négationnisme français demandent tout simplement aux pouvoirs publics, d’empêcher les réseaux sociaux de répandre leurs justes critiques. Comme toujours, le peuple a tort quand il ne se couche pas devant les diktats et les obsessions wokistes et déconstructivistes. Il est plus que temps de dissoudre le peuple.
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mercredi, 12 février 2025
La commission européenne finance l’idéologie transgenre, avec nos impôts
Michel Festivi
Au moment même où aux États-Unis, Donald Trump pourfend l’idéologie transgenre et supprime tous les financements fédéraux aux associations wokistes chargées de cette promotion inepte, au moment où en Argentine, Javier Milei agit de même et coupe les vivres aux militants gauchistes et veut supprimer la loi qui permet aux mineurs de changer de sexe sans contrôle, la Commission européenne, elle, nage à contre-courant et dilapide nos sous, appliquant allègrement le principe « dans la gêne il n’y a pas de plaisir ! ». Il est vrai qu’elle n’a aucune légitimité populaire et qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même.
Laurence Trochu, eurodéputée du groupe Identités et Libertés, a jeté un pavé dans la mare en annonçant que près de 8 millions d’euros ont été dépensés dans des projets wokistes, transgenres et déconstructeurs. C’est ainsi 1,5 millions d’euros vont être jetés par les fenêtres pour une étude « visant à étudier l’influence des hormones sur les transgenres et leurs bienfaits psychosociaux ».
215 000 euros sont alloués à « un projet de redéfinition de la violence de genre pour y inclure les personnes transgenres et intersexes » ! Pour 1,26 millions d’euros on pourra « comparer les parcours de trans en Europe et ceux qui immigrent pour se prostituer ». Pour boire le calice jusqu’à la lie de l’infamie, 750 000 euros sont attribués à une mission se voulant définir ce qu’est l’hétérosexualité « qui est un vecteur d’intolérance » et aussi « pour rendre les plans d’égalité encore plus inclusifs, car la considération des identités LGBTQI+ et les minorités intersectionnelles seraient insuffisantes ».
La police de la pensée terroriste bat son plein. Qu’on en juge. Ainsi 2,37 millions d’euros sont affectés pour « un fichage idéologique destiné à cartographier les mouvements anti-genre en Europe, pour combattre ses stratégies militantes » ; 185 000 euros pour « adapter les technologies de procréation médicalement assistée aux revendications trans et queer », et la même somme « pour une étude sur le militantisme LGBT en Italie, face à une société foncièrement homophobe ».
Laurence Trochu qui fait partie au Parlement européen de la commission « Femmes et égalité des genres » tout un programme, promet de tout entreprendre pour s’opposer à ces délires. En aura-t-elle les moyens ? C’est plus que douteux, du fait de la composition du Parlement européen. Il faudrait pour cela une levée de boucliers de pays comme la France et d’autres. Mais ce n’est pas Elisabeth Borne, qui entend faire de l’éducation sexuelle, un pilier des enseignements au primaire et secondaire qui ira en ce sens. Ce n’est pas le gouvernement de François Bayrou qui montera au créneau, non plus.
L’idéologie woke a encore bien des beaux jours en France et en Europe. En Argentine, le gouvernement Milei a déclaré, face à ces absurdités que « Les enfants n’ont pas la maturité cognitive pour prendre des décisions concernant des processus irréversibles », et il entend revenir sur la loi de 2012 concernant l’identité de genre, qui autorise les mineurs à se faire pratiquer des interventions chirurgicales totales ou partielles ou des traitements hormonaux complets. Par contre, en Espagne, on peut changer de sexe sur simple déclaration administrative, sans formalité aucune, de gros costauds barbus se sont déclarés femme, pour obtenir certains avantages. Les mineurs de 16 ans n’ont pas besoin d’autorisation parentale.
Donald Trump vient d’interdire les athlètes trans des sports féminins, et a supprimé les subventions en vue des traitements chimiques et chirurgicaux pour les transitions des mineurs, excluant aussi les personnes transgenres de l’armée.
En Hongrie, Victor Orban a fait voter une loi en 2020, pour interdire le changement de sexe à l’état civil des personnes se disant transgenres et intersexes.
Ces exemples démontrent que des politiques courageuses peuvent être mises en place. Encore faut-il que les peuples se donnent les dirigeants adéquats, et ne se laissent pas berner par des professionnels de l’incantation, qui une fois élus, feront exactement le contraire de ce qu’ils ont annoncé.
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samedi, 01 février 2025
La profanation de la tombe de la famille Le Pen, la barbarie revient parmi nous
Michel Festivi
Quelques jours à peine après l’inhumation de Jean Marie le Pen, dans le caveau familial de cette famille bretonne à la Trinité-sur-Mer, son monument funéraire a fait l’objet d’une véritable dépravation à coups de masse, par un ou plusieurs individus, espérons que l’enquête le déterminera rapidement.
Cette atteinte gravissime à la paix des morts est tout un symbole. Ne pas respecter les défunts, profaner leurs sépultures, est un marqueur fort de l’idéologie révolutionnaire, pour tout dire des gauches radicales et extrêmes, communistes ou nazies. Même s’il s’avérait que l’auteur ou les auteurs des faits n’étaient pas spécifiquement orientés ainsi, les exemples de l’extrême gauche qui ont été donnés dès l’annonce du décès de celui qui mena le combat pour la France française, ont gravement porté atteinte à la paix sociale. Voir des ignobles, boire et danser, alors que la personne n’était même pas encore inhumée, relève d’une sauvagerie absolue et a irradié la société.
Car ce qui confère à la civilisation humaine tout son sens et sa grandeur, c’est justement que l’on enterre ses morts et que l’on respecte leurs sépultures. Depuis des temps immémoriaux, à partir du moment où les hominiens se sont distingués des animaux, ils ont enseveli selon différents rites leurs défunts. L’histoire de l’Égypte ancienne, celle des rives du Tigre et de l’Euphrate, des pays africains, des tribus des Amériques, recèle toute cette symbolique inaliénable, comme chez les peuplades indo-européennes les plus anciennes. L’Histoire de l’humanité s’est construite à partir des tombeaux et de leur étude. À Madagascar par exemple, les tombeaux sont éternellement la propriété des familles du mort, et elles ont un droit de passage sacré pour se rendre sur ces lieux. Tout récemment, vers Dijon, des archéologues ont découvert de vieilles tombes gauloises, où les squelettes ont été retrouvés en position assise. Pourquoi ? Sans doute une explication sera-t-elle trouvée un jour.
Bref, profaner un tombeau relève d’une ignominie absolue. On retrouve dans l’histoire, cette profanation chez ceux qui entendent anéantir la société et abattre les constantes humaines pour faire émerger un homme nouveau, défait de ses traditions, de son environnement naturel, décérébré et donc apte à faire table rase du passé. Toute l’histoire révolutionnaire le démontre.
La Convention nationale a approuvé en août 1793, au plus fort de la Terreur révolutionnaire la destruction des tombeaux de la nécropole Royale de la Basilique Saint-Denis. Près de 50 tombeaux seront ainsi profanés au nom de la volonté révolutionnaire d’effacer le passé. C’est Barère qui fut à la manœuvre, pour en finir avec « des cendres impures ». On nomme des commissaires à l’exhumation. Pendant les guerres de Vendée, les révolutionnaires vont allés jusqu’à tanner les peaux humaines des cadavres. Un chirurgien-soldat aurait prélevé des peaux humaines sur des cadavres flottant dans la Loire en décembre 1793, pour les tanner. C’est un processus total de déshumanisation.
Dès le début de la terrible guerre civile en Espagne en juillet 1936, les anarchistes et les communistes détruisirent tombes et sarcophages, déterrèrent les cadavres et les profanèrent, en prenant des poses, des photos qui ont été retrouvées. On voit les squelettes des nones, des curés, sortis de leurs tombeaux, avec autour des anarchistes et des communistes chantant, dansant, buvant, peu ou prou comme ceux qui se trouvaient place de la République à l’annonce du décès de Jean Marie Le Pen. Certains cadavres encore récents furent sauvagement mutilés. Aucun phénomène similaire n’a eu lieu dans le camp national. C’est typiquement une action des gauches extrêmes. Au demeurant ensevelir des corps dans des fosses est aussi foncièrement le fait de sanguinaires, comme les communistes à Paracuelos de Jarama en novembre et décembre 1936 près de Madrid, ou à Katyn, en avril 1940 par les soviétiques. Les nazis aussi s’y employèrent en brulant les juifs dans des fours et en tentant de détruire leurs restes, sans sépultures ni enterrements dignes d’êtres humains. Ou lorsqu’ils tuèrent par milliers, des hommes, des femmes, des enfants dénudés qui tombaient directement dans des trous, que les victimes avaient elles-mêmes préalablement creusées.
La mutilation des cadavres, notamment avec des connotations sexuelles, est aussi dans cette lignée de vouloir détruire l’homme et son humanité. Ce qui est paradoxal, c’est justement que Jean Marie Le Pen, officier parachutiste, avait en 1956, ordonné à ses hommes, d’enterrer dignement les soldats ennemis en prenant le soin de respecter leurs convictions religieuses et en orientant leurs dépouilles vers La Mecque. Il en avait d’ailleurs été félicité pour cela par les autorités militaires.
C’est pourquoi, lorsque les gouvernements socialo-communistes de José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez, ont décidé en Espagne de faire déterrer les corps de Francisco Franco, José Antonio Primo de Rivera ou du général Quiepo de Llano et d’autres, ils se sont conduits moralement comme les pires des tortionnaires. Ils ont définitivement attenté à la nature humaine, en profanant symboliquement ces cadavres. Ils se sont comportés comme leurs prédécesseurs nazis et communistes, la symbolique est strictement la même.
En tout cas, il convient de relever et souligner que ni les danses macabres qui ont suivi la mort de Jean Marie Le Pen, ni la profanation de son tombeau, n’ont fait réagir réellement ni les gauches ni l’extrême gauche. Ne rien dire c’est accepter l’indicible. Ne pas protester, c’est se rendre complice par son silence, des pires tortionnaires, qu’on le veuille ou pas.
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mercredi, 29 janvier 2025
La France est devenue un pays du tiers monde par 50 années d’inconséquences et de nullités politiques
Michel Festivi
L’État français est en complète déliquescence, l’écroulement est général. L’hôpital est totalement naufragé, outre les déficits colossaux, la médecine française, qui était l’une des meilleures du monde ne parvient plus à remplir ses missions premières. Une médecin d’un petit village de la Loire, Bully, a vu arriver dans son cabinet deux gendarmes avec un ordre de réquisition, elle était en consultation. Elle était sommée de prendre une garde de nuit, le soir même, entre 20H et minuit, alors que depuis 6 mois, elle n’avait plus de collègues dans le centre médical qu’elle occupe. Surchargée de travail, elle avait cependant prévenu l’ARS de cette situation. Résultat, elle s’est faite octroyer un arrêt de travail de 15 jours, et ses 1.500 patients vont en pâtir, victimes de l’incurie généralisée.
Ne parlons pas de l’école, en totale déconfiture, gangrénée par des résultats calamiteux, tous les ans les enquêtes Pisa le démontrent. L’éducation nationale représente la quintessence de la violence, du déni du réel, de l’interdit de punir et de sélectionner. Tous les ministres successifs ont failli, sous les coups de boutoir du wokisme, de l’islamisme, du pédagogisme, qu’ils ont accepté, voire accueilli parfois. Le fameux ascenseur social ne fonctionne plus du tout. Et en plus, les coûts sont de plus en plus vertigineux, pour des bilans désastreux. Des millions d’enfants ne savent pas écrire et lire correctement à la sortie du primaire, et sont incapables au collège ou au lycée, de comprendre un texte des plus simples. On forme des bataillons d’illettrés et d’incultes. Et ce n’est pas la politique de Madame Borne qui va améliorer la situation.
La justice française, qui bon an mal an, il y a encore 30 ou 40 ans, arrivait peu ou prou, à assurer ses missions fondamentales qui sont de juger les délinquants, les criminels, et de régler les litiges des justiciables, ne peut même plus y faire face. Deux exemples tout récents démontrent cette tiers-mondialisation de notre pays, et c’est plus que dramatique. Je ne pense pas que les français, dans leur majorité, aient totalement conscience que leur pays soit tombé si bas, sinon Macron n’aurait pas encore 21% d’opinion favorable, mais un chiffre avoisinant le zéro, et on ne verrait pas parader les Edouard Philippe, François Hollande, Xavier Bertrand et autres LR ou PS, qui sont directement responsables de cet état de décrépitude.
Premier exemple, le Procureur général près la Cour d’Appel d’Orléans, vient, le 20 janvier dernier, de déposer une requête auprès de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation, pour qu’elle dépayse le procès des tortionnaires présumés d’une petite fille de 4 ans, retrouvée martyrisée sur les abords de l’autoroute A10, dans le Loir-et-Cher en 1987. Après un travail de bénédictins des forces de l’ordre qui ont réussi à retrouver ceux qui doivent être jugés. Et bien la Justice française est dans l’incapacité de le faire ! Le Procureur général, d’expliquer dans sa missive, que le Tribunal de Blois est totalement sinistré « il se trouve dans l’impossibilité de juger ce dossier avant de nombreux mois, et sans doute pas avant la fin de l’année 2026 ou au début de l’année 2027 ». Et notre haut magistrat d’égrener le manque de moyens matériels et humains de la juridiction dont il a la charge, c’est ahurissant. C’est un véritable déni de justice, sachant que les deux mis en examen, Halima E, 71 ans et Ahmed T, 73 ans, sont simplement actuellement sous contrôle judiciaire (Le Figaro du 28/01/2025 Esther Paolini « Martyre de l’A10 : par manque de moyens, la Cour d’appel d’Orléans demande à organiser le procès ailleurs ». Le Procureur adjure donc à une autre juridiction, sans doute toute autant surchargée, d’assumer ses propres sujétions, et pendant ce temps, les victimes et la société attendront.
Deuxième exemple, le Procureur de la république de Melun, vient d’annoncer, dans le discours traditionnel de rentrée, qu’il est à la tête « d’un bateau qui prend l’eau », et qu’il a décidé de faire classer sans suite, directement, sans la moindre investigation, toutes une série de plaintes. Il évoque une situation « dramatique et inquiétante des services d’enquête, un tonneau des Danaïdes... on tente d’écoper à la petite cuillère » Cf Le Figaro du 29 janvier 2025. Et de signaler ce que refusent à faire tous nos politiques, pusillanimes et incompétents « Le rôle d’un procureur n’est pas de se cacher derrière son petit doigt mais il est d’assumer qu’il y a des priorités et d’agir en ce sens. ». Agir, c’est ce que les français demandent à leurs gouvernants, depuis des lustres. Dans le ressort de cette juridiction, les victimes, sont une fois de plus, les dindons de la farce.
Dès lors, et comme je le répète ad nauseam, les Darmanin et Retailleau, tout plein de bonnes paroles qu’ils sont, peuvent multiplier des déclarations tonitruantes, rien n’y fera sans un changement complet de politique et d’hommes politiques. Pourtant, le pire, c’est que la France pourrait avoir les moyens de bien faire et de satisfaire ses citoyens, si nos élites arrêtaient de jeter l’argent par les fenêtres, au monde entier, en pure perte. Les gaspillages sont insondables. On vient d’apprendre le fiasco, un de plus, d’une initiative macronienne. 15 milliards d’euros ont été dépensés pour rien, nous dit la Cour des comptes, dans une entreprise inconséquente de la mise en place entre 2018 et 2023 du plan d’investissement dans les compétences (PIC). Ce plan n’a servi à rien, sauf à payer grassement des fonctionnaires et des services, alors qu’il devait transformer en profondeur le système de formation. Le « mal français », vient de loin, ce livre d’Alain Peyrefitte avait été publié en 1976.
Mais nous restons les cracks de la fraude sociale, qui s’élève, selon le rapport du Haut conseil du financement, en 2024, à plus de 13 milliards d’euros, sans compter les 2,1 milliards identifiés et stoppés mais pas récupérés et les seulement 0,6 milliards récupérés. Le delta négatif est vertigineux. Pourtant la France consacre 31,5% de son PIB aux dépenses de protection sociale en 2023, contre 26,6% en moyenne dans les 27 pays de l’UE. Sur ce terrain des dépenses, nous sommes les champions, les lauréats. On ne peut pas être nul dans tous les domaines...François Bayroux, dont le maître mot est, attendre et ne rien faire, vient de renoncer aux 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique, et de ne pas recruter 4000 fonctionnaires de plus, ce que voulait faire le précédent gouvernement.
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lundi, 27 janvier 2025
L’explosion de la délinquance et la faillite totale de la justice, surtout celle des mineurs, l’État incapable de protéger ses citoyens.
Michel Festivi
Tous les chiffres, d’années en années, font état d’une augmentation vertigineuse de la délinquance, surtout celle des mineurs ou de soi-disant mineurs. Parallèlement, la justice est en faillite absolue. Darmanin peut bien se tortiller dans tous les sens et faire des circulaires que personne ne lira, les juges sont majoritairement à gauche et font de la carcérophobie. De toute façon, des milliers de peines ne sont pas exécutées chaque année, et faute d’avoir depuis 15 ou 20 ans construits des places de prison, le laxisme judiciaire ne peut que perdurer, les exemples sont quotidiens. C’est là, l’effroyable résultat d’une politique pénale générale de l’excuse qui perdure depuis les années 1970, avec la gauchisation constante de l’École de la magistrature, aggravé par des personnalités comme Robert Badinter, Pierre Arpaillange, Christiane Taubira, Nicole Belloubet, Éric Dupond-Moretti qui ont fait du ministère de la justice, une entreprise tenant à justifier le crime et le criminel, victime de la société, avec de surcroit cette mansuétude permanente visant en miroir, à déconsidérer les victimes qui osent réclamer justice.
On ne dira jamais assez le mal qu’a fait Robert Badinter, icône moderne des gauches germanopratines, -et aussi une grande partie de la droite-, alors qu’il porte une responsabilité abyssale dans cette entreprise de démolition de la justice, en supprimant par pure idéologie la peine de mort, sans l’avoir remplacé par rien, sinon une simple perpétuité, qui à l’époque, sans les peines de sureté d’aujourd’hui, équivalait à guère plus de 10 ans de prison. La prime au crime était ainsi donnée. J’ai souvent été le témoin, durant ma carrière d’avocats des victimes, de constater que ces grands bourgeois de gauche, avocats, magistrats, personnalités diverses, faisaient des complexes de Stockholm vis-à-vis de criminels endurcis, de véritables fascinations, et n’ayant aucune compassion pour les malheureuses victimes ou leurs familles, qui elles, étaient condamnées à perpétuité à souffrir en silence. Bien sûr des exceptions existent et ont existé, mais elles devaient et doivent déployer des efforts considérables, pour briser les lois de la complaisance généralisée, en étant en permanence sous le projecteur de la bien-pensance.
Mais le pire des pires, dans l’excuse, l’aveuglement face au réel, reste incontestablement la justice pour mineur. Depuis les ordonnances de 1945, jusqu’à une dernière loi inutile de 2021, la justice des mineurs est un véritable fiasco. Il faut dire, que la plupart des jeunes femmes qui sortent de l’école de la magistrature, veulent être juges pour « enfants », alors qu’elles ont en très grande majorité, une vocation d’assistantes sociales dévoyées, venant la plupart du temps aussi, des beaux quartiers parisiens ou versaillais.
Un pédopsychiatre remarquable, Maurice Berger, tire, lui, la sonnette d’alarme depuis plus de 35 ans, mais comme beaucoup, il prêche dans le désert, car il n’y a pas pire sourd que le monde judiciaire. Il vient de publier aux excellentes et courageuses éditions L’Artilleur : Mineurs violents, état inconsistant, pour une révolution pénale. Le docteur Berger a cette sentence épouvantable à lire, mais ô combien justifiée « Face aux mineurs extrêmement violents, la partie est presque perdue ».
Comme nous le rapporte Judith Waintraub, dans Le Figaro des 1ers et 25 janvier 2025, ses 35 années d’expérience, lui font décrire comme « bientôt hors de contrôle » la justice des mineurs, « car le déni continue de régner ». On l’a vu encore tout récemment, avec le meurtre horrible du jeune Elias, 14 ans, poignardé à mort par un mineur de 16 ou 17 ans, déjà connu de la police et de la justice, et ce pour n’avoir pas voulu donner son portable. On a entendu, avec stupéfaction, la maire socialiste puis écologiste du 14e arrondissement de Paris, être dans le déni le plus complet, n’ayant même pas un mot pour les parents de ce pauvre garçon -Cf Cnews du 26 janvier 2025-. Les deux agresseurs de 16 et 17 ans avaient pourtant interdiction de rentrer en contact l’un l’autre, belle justice que voilà ! Laurent Nuñez, préfet de police, vient de déclarer, que ces deux agresseurs étaient pourtant très connus, Cf le Figaro du 27 janvier 2025 « Une montée en puissance insupportable de la violence des mineurs ».
Que propose le Docteur Berger, des choses très simples et de bon sens, qui devraient normalement recueillir l’accord d’une très grande majorité de députés, si nous étions dans un pays normal, gouvernés par des gens normaux. Supprimer le code pénal des mineurs de 2021, qui « favorise l’explosion de la violence juvénile ». Créer une procédure de comparution immédiate, à l’égal de celle qui existe pour les majeurs. Elle a deux avantages, la rapidité, et la condamnation à une peine ferme peut être exécutoire immédiatement, même en cas d’appel. Une proposition de loi a été déposée en ce sens, mais a été totalement détricotée en commission des lois par les gauches et le groupe Liot. Je rajouterai, en finir avec l’excuse de minorité contenue dans le code pénal, qui fait que les peines pour mineurs sont divisées par deux par rapport à celles des majeurs, sauf exceptions.
Car le Docteur Berger mise sur les contraintes et non pas l’évangélisme, pour tenter de renverser la vapeur, si cela est encore possible. Il dénonce les laxismes généralisés des placements des mineurs en centre éducatif fermé (CEF), qui peuvent ne pas respecter leur contrôle judiciaire, sans conséquence aucune. Maurice Berger souligne le cas emblématique d’un mineur qui avait sauvagement frappé un jeune homme de 25 ans, gratuitement, lui laissant des séquelles irrémédiables. La peine encourue était de 10 ans d’emprisonnement, il a écopé, malgré son état de récidive, de dix mois de prison avec sursis et le parquet n’a pas fait appel. Les théories mortifères et nébuleuses de Michel Foucault sont donc appliquées dans toutes leurs splendeurs. Les parquets minimisent bien souvent les qualifications pénales, pour faire comparaître des mineurs pour coups et violences volontaires, alors qu’il s’agissait de véritables tentatives de meurtres, voire d’assassinats, avec comme excuses, l’encombrement de la justice et le manque de place en prison.
Comme pour le tableau de Magritte qui avait peint une pipe et qui avait intitulé son tableau, « ceci n’est pas une pipe », on pourrait qualifier le fameux code pénal rouge du terme « ceci n’est pas un code pénal », nous dit astucieusement Maurice Berger pour dépeindre le drame de notre politique pénale. Autre exemple fourni par le Docteur Berger, le cas d’un malheureux étudiant en vélo sur une piste cyclable, pulvérisé par un criminel routier conduisant sous cannabis, alors que quelques mois auparavant, il avait déjà été arrêté pour conduite sous cannabis et condamné à une simple amende, alors que le code prévoyait alors deux ans de prison.
Le Docteur Berger nous dit « qu’il n’y a aucun pilote dans l’avion », et les déclarations véhémentes des ministres après chaque drame, sont autant de preuves de l’impuissance de la justice, car les juges se refusent globalement à sanctionner, malgré des exceptions très courageuses mais ultra minoritaires. Le Docteur Berger stigmatise cette addiction des juges et des auxiliaires de justice à tout considérer sous l’angle de la précarité ou de l’exclusion sociale. Il met le doigt sur un fonctionnement clanique, de ghetto, typique des banlieues et des zones de non droit, qui subissent de surcroit une immigration massive et incontrôlée, la dimension endogamique du clan est considérable. De plus, non, la prison n’est pas l’école du crime, le crime a déjà été commis bien avant que les portes des prisons ne s’entrouvrent. Car les effets positifs des courtes peines de prison réellement exécutées ont prouvé leur efficacité comme le révèle la Juge Béatrice Brugère et aux Pays Bas, les courtes peines de prison plus fréquentes, ont démontré une chute des agressions. Pour qu’un mineur en France, aille en prison, il faudra avoir à faire à un multi-multi-multirécidiviste, comme le souligne Béatrice Brugère « l’école du crime, c’est ce qui s’est passé avant la prison ».
Maurice Berger nous donne l’exemple de nos voisins suisses, où les CEF sont réellement clos, les fugues sont durement punies, et le placement s’effectue sans date de fin, la sortie n’est envisagée que si tous les critères initiaux de formation, de bon comportement, de non dangerosité, sont acquis. De plus les responsabilités parentales sont énormes, les familles ont totalement démissionné, le couperet de la fin des aides sociales est en France un tabou, que quasiment aucun homme politique n'ose braver, sans compter, dans de nombreux cas, notamment pour les affaires de stupéfiants la caution des parents, frapper durement au porte-monnaie et au patrimoine est capital. Comme pour l’immigration massive et invasive, l’État et nos politiques manquent cruellement de courage, car les solutions existent.
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vendredi, 24 janvier 2025
Les Démocrates américains ont souvent trahi leur pays : un livre passionnant et nécessaire : « Plaidoyer pour Joseph McCarthy » de Paul-Louis Beaujour
Michel Festivi
La dernière élection du Républicain Donald Trump, et ses premières décisions anti-immigration, anti-trans et anti-état profond, nous ravissent, nous nationaux français, mais ne doivent pas faire oublier, que souvent, les Présidents Démocrates américains, les élus Démocrates, ont soutenu et défendu ceux-là même qui voulaient abattre le monde libre, ceux-là même qui luttaient contre les communistes et les idéologies perverties et mortifères. De nos jours, les Démocrates sont et ont été les propagandistes du wokisme et de toutes les dérives totalitaires, nous en subissons en Europe les conséquences et singulièrement en France.
C’est Barak Obama qui avait fait disparaître Cuba de la liste des états terroristes, c’est de nouveau Joe Biden qui a agi de la même façon, quelques jours avant son départ du Bureau ovale. Trump vient de rayer d’un trait de plume cette décision scandaleuse. C’est sous la présidence de Carter, que les islamistes chiites avaient prospéré et les mollahs iraniens avaient humilié comme jamais les États-Unis, avant que Reagan ne redresse la barre. C’est aussi sous Joe Biden, que l’armée américaine a lâché piteusement l’Afghanistan, laissant les talibans maîtres du pays, avec à la clef, des milliers d’armements délaissés sur place par les américains. A contrario, c’est Ronald Reagan qui avait armé les milices anti-communistes, notamment au Nicaragua, et aussi lorsqu’il qu’il avait libéré l’ile de la Grenade, au début de son premier mandat grâce à une intervention rapide et efficace. Sa guerre des Etoiles a fini par pulvériser l’Empire du mal, l’Empire soviétique.
C’est pourquoi, le dernier livre de Paul-Louis Beaujour, Plaidoyer pour Joseph McCarthy, avec une préface d’Alain Sanders, qui vient d’être publié par les éditions Déterna, est particulièrement le bienvenu en ce momentum de la grandeur américaine retrouvée. Auteur de plusieurs biographies, Paul-Louis Beaujour, avec brio et documentations de première importance, nous retrace la vie de celui « qui fut l’homme le plus détesté de l’Amérique », pour avoir combattu l’idéologie et l’espionnage communiste qui se répandaient aux États-Unis comme une trainée de poudre, dans toutes les strates de la société.
Cinquième enfant d’une fratrie de sept, dans une famille modeste d’origine irlandaise, fermière dans le Wisconsin, McCarthy, qui toute sa vie sera considéré comme un « plouc », par l’intelligentsia de Washington, est l’archétype du self- made man américain. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans, multiplie les petits boulots, puis, tout en œuvrant durement, passe l’équivalent du baccalauréat, effectue ses études universitaires dont du droit, et devient avocat en 1935, à 27 ans. En 1939, il réussit, après une vigoureuse campagne électorale, à se faire élire Juge, il a à peine plus de 30 ans. En 1942, alors qu’il n’y était nullement contraint de par son âge et sa fonction, il s’engage dans le corps des Marines et ira se battre dans le Pacifique contre les Japonais. Après un premier échec en 1944, il est élu Sénateur du Wisconsin en 1946, il sera brillamment réélu en 1952.
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lundi, 20 janvier 2025
Le combat essentiel de la jeune Mila, une égérie française, pour les libertés françaises.
Michel Festivi
En Janvier 2020, Mila, alors âgée de 16 ans, qui comme beaucoup de jeunes discutent sur les réseaux sociaux, -elle disposait alors d’un compte sur un site qui totalisait plus de 9000 abonnés-, repousse vertement les avances graveleuses d’un musulman. Les propos tenus sur Mila étaient d’autant plus inadmissibles, que cette dernière n’avait jamais caché son homosexualité, ce qui est son droit le plus strict.
Le quidam musulman, ne fait pas mystère des fondements de sa religion et profère à son encontre de multiples injures homophobes et misogynes, se doublant d’appels au viol, à la violence, se référent en permanence au dieu de l’islam. Mila qui est tout sauf une poule mouillée, et qui n’a pas froid aux yeux, contre- attaque avec force, critiquant l’islam en des termes équivalents aux insultes et menaces qu’elle avait reçues. Les vidéos deviennent alors virales et l’affaire prend une ampleur nationale. Les politiques s’en mêlent, et les questions d’islamophobie, du droit au blasphème et de la liberté d’expression sont au cœur de cet évènement. Les Ségolène Royale, les Nicole Belloubet tiennent des propos infâmes sur Mila, justifiant les attaques qu’elle subit. L’une des réponses de Mila clairement anti-islam indique et je cite textuellement « Le Coran il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde...j’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter », outre des propos encore plus scabreux. Cf l’article de Valentine Arama « L’affaire Mila : retour sur dix jours de polémiques, le point.fr 20 janvier 2020
Mila va recevoir plus de 50 000 appels au meurtre, des sortes de fatwas, l’obligeant à être déscolarisée, puis à obtenir une protection policière. Elle va maintenir à plusieurs reprises qu’elle s’est contentée de critiquer, voire dénigrer une religion, sans jamais ni insulter, ni menacer quiconque. De multiples condamnations judiciaires vont ensuite survenir, dans les mois et les années qui viennent, contre différents insulteurs. Les intimidations vont néanmoins perdurer. Les émissions de télévisions diffusent ses propos, la polémique s’enflamme encore plus. L’éducation nationale démissionne lâchement, totalement, de ses responsabilités, comme on pouvait s’en douter.
Un point capital doit être souligné, suite à une plainte contre Mila, pour appel à la haine, le Procureur de la république, le 30 janvier 2020, classe cette plainte sans suite, car énonce-t-il : « Mila a démontré que les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans volonté d’exhorter à la haine ou à la violence contre des individus à raison de leur origine ou de leur appartenance à cette communauté de croyance. » Autrement dit, on a le droit, en France, de critiquer même très sévèrement une religion, sans encourir les foudres de la loi, s’il n’y a pas d’appel à la haine ou à la violence, contre des personnes qui pratiqueraient cette religion. C’est particulièrement important à souligner. Je pense notamment à ce professeur qui avait affiché des sourates haineuses du coran et qui a été durement sanctionné en première instance. Espérons qu’en appel, les juges en reviennent au droit et à la liberté d’expression.
Mila, vient d’être interrogée par Le Figaro, le 17 janvier dernier, 5 ans après le début de cette affaire. Après avoir résumé ce qui a été sa vie, menaces, protection policière, déscolarisation, lâcheté des médias et des politiques, sauf de courageuses exceptions, harcèlement au travail, elle fait montre d’un courage et d’une volonté en tout point remarquable. Elle pratique la musculation, pour devenir coach sportif, elle suit des cours de sport de combat, elle sort désormais sans protection policière. Mais elle est contrainte d’éviter certains quartiers, certaines zones de non droit.
Elle blâme le silence coupable des soi-disant associations féministes, reconnaissant que les soutiens lui viennent plutôt de la droite. La loi dite « Schiappa » sur l’introduction dans le code pénal du délit de « harcèlement groupé », a permis certaines condamnations judiciaires, mais elle explique que les personnes non médiatisées contrairement à elle, qui subissent les mêmes dangers, sont loin de recevoir une réponse judiciaire appropriée et rapide. Elle est furieuse, et à juste titre, contre l’institution scolaire « qui a perdu la bataille face à l’obscurantisme islamiste qui s’est introduit depuis bien longtemps dans nos institutions. »
Judicieusement, elle pointe le fait que pour lutter contre l’islamisme, pour qu’il recule, il faut imposer notre culture, notre mode de vie, et ne pas avoir honte « d’être un petit blanc français ». Elle refuse de s’encarter dans un parti politique, même si elle estime retrouver certaines valeurs dans les discours de Reconquête, et elle apprécie Sarah Knafo. Elle clame à l’égard des jeunes, qu’il faut qu’ils la soutiennent et assument leurs idées, « la droite est majoritaire en France, comme les dernières élections législatives nous l’ont rappelé. »
Elle entend combattre ceux qui prônent la haine et la violence comme les députés LFI, les délinquants sous OQTF, qu’ils défendent, ainsi que les militants trans activistes qui menacent et ostracisent ceux qui ne pensent pas comme eux. Elle exhorte le peuple à ne pas rester statique « J’invite à choisir la vie et le combat, sans en avoir honte ». Ce qui l’inquiète aussi, ce sont des jeunes de plus en plus amorphes « biberonnés aux influenceurs et dépourvus de libre arbitre ou de sens critique ». Au contraire, elle est admirative « de ces jeunes qui ont le courage d’affirmer leurs idées et de muscler leur rhétorique face aux arguments, souvent bien vides, de l’extrême gauche, lesquels se résument à des accusations de racisme ou de fascisme. Tant mieux s’ils répliquent ».
Bien sûr, le journal Le Monde y voit « une égérie de l’extrême droite » (18 Janvier 2025), c’est bon signe, être attaqué par Le Monde est un gage de sérieux, et que l’on touche juste, là ou cela fait mal. Ce journal devenu le relais des thèses de LFI et des totalitaristes palestiniens, n’hésite pas d’ailleurs à reproduire les termes mêmes des paroles prononcées par Mila, le 18 janvier 2020, contre l’islam « je déteste la religion...le coran il n’y a que de la haine là-dedans, c’est de la merde....Votre religion, c’est de la merde. Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul », Le Monde l’ayant écrit, on peut donc en faire état, sans encourir les foudres de la loi, Le Figaro avait rapporté aussi les mêmes termes.
Comme l’invoque aussi Valeurs Actuelles, le 17 janvier 2025, Mila a écrit une chanson « Une ode à la France », contre les violences de l’extrême gauche, contre les députés LFI, les délinquants sous OQTF, contre les militants trans-activistes « ce sont eux que je considère comme des envahisseurs, qu’ils soient Français ou pas ».
Comme en miroir aux propos roboratifs de Mila, un Tribunal iranien vient de condamner à mort, un rappeur iranien de 37 ans pour « Blasphème, pour injure au Prophète ». Cet homme qui s’était refugié en Turquie en 2018, avait été remis à l’Iran, la Turquie ayant suivi un ordre du Tribunal des Mollahs de Téhéran, cela ne nous étonnera pas. Pourtant, Amir Tatalou, c’est son nom, avait été un temps, un soutien du régime. En tout cas, des jeunes comme Mila, il en faudrait des centaines, des milliers, en France et en Europe.
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samedi, 18 janvier 2025
Espagne : le combat pour la vérité historique, le dernier livre de Miguel Platón
Michel Festivi
Les lecteurs qui me font l’honneur de lire mes articles, savent combien je suis attaché au combat des idées, notamment dans le cadre de la défense de la vérité historique, contre les pièges totalitaires des mémoires falsifiées, venant essentiellement des gauches. Dans le dernier ouvrage de l’universitaire argentin Marcelo Gullo, contre la légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne (Ceux qui devraient demander pardon, Editions l’Artilleur, 2024), il se trouve une définition parfaite de cette dichotomie essentielle entre l’histoire et la mémoire : « la mémoire en effet, se moque éperdument de la vérité historique et fait de l’histoire une espèce de tribunal du passé, en fonction des idéaux que l’on souhaité défendre... et auprès duquel on cite les hommes ou les nations, afin qu’ils rendent compte de leurs actions, certains se voyant décerner une récompense, tandis que d’autres sont condamnés ». C’est le totalitarisme intellectuel, si bien dénoncé par Jean Sévillia.
Et bien, le dernier livre de l’historien et homme de médias espagnol, Miguel Platón, - La répression dans l’Espagne de Franco 1939-1975, De la propagande mémorielle à la réalité historique (Editions l’Artilleur 2024) -, s’inscrit totalement dans le combat contre les falsifications historiques. Depuis la fin du Franquisme (1975), et même bien avant, les chiffres les plus farfelus et les plus invraisemblables circulaient sur le nombre de personnes exécutées, dans le cadre des jugements après les exactions de la guerre civile espagnole (1936-1939). Chiffres bien sûr, diffusés par les médias de gauches, dont l’inévitable El Pais.
Certains historiens peu scrupuleux et surtout très idéologisés, avaient évoqué le chiffre de 200 000 exécutions après la victoire des nationaux espagnols le 1er avril 1939. Ce chiffre, voire parfois encore plus conséquent, avait été recopié de livres en livres, d’articles en articles, d’émissions en émissions, sans que personne n’ose venir soutenir son aberration, sauf quelques historiens combatifs mais vilipendés, comme Luis Pio Moa (Los mitos de la guerra civil) ou Ramon Salas Larrazàbal (Perdidas de la guerra).
Cela nous rappelle à nous français, les chiffres frauduleux inventés par le PC « F », sur le nombre de ses fusillés, 75 000, alors que désormais, les historiens s’accordent sur un chiffre d’environ 4 500 fusillés, toutes tendances confondues, communistes et non communistes. Cf, Les fusillés, dictionnaire biographique publié par les éditions de l’Atelier, sous la direction de Claude Pennetier et de Jean-Pierre Besse en 2015.
Miguel Platón, journaliste et historien espagnol chevronné, ayant occupé de très hauts postes comme notamment la direction de l’agence de presse EFE, ayant publié de très nombreux ouvrages, a repris toute l’affaire, de A à Z, et a pu consulter pendant plus de 5 ans les archives du Corps de Justice militaire des condamnés entre 1939 et 1975. Ce labeur considérable, le décorticage de plus de 22 000 dossiers, nous donne ce livre-enquête « résultat d’un travail patient, rigoureux et inédit », comme le souligne l’historien Arnaud Imatz, dans son introduction, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne, qui a assuré la traduction du livre et a permis cette édition en France.
Après avoir rappelé pour le lecteur bien souvent ignorant de ces réalités historiques, compte tenu des propagandes auxquelles il est soumis, comment, la IIème république espagnole (1931-1936) avait fait sombrer le pays dans une période de violences, d’anarchies et de révolutions armées, l’auteur, après avoir clairement exposé sa méthodologie, nous énonce, qu’en réalité, ce furent 15 000 soutiens aux révolutionnaires espagnols qui furent exécutés, après jugement par des cours militaires de justice, et l’ensemble de tous les recours juridictionnels qui furent exercés. 90% de ces personnes avaient du sang sur les mains, de manière irréfutable, les autres étaient des chefs marxistes ou anarchistes qui avaient donné les ordres d’exécution, ou qui avaient laissé faire.
Mais ce qui est passionnant dans la lecture de cet ouvrage évènement, c’est la description minutieuse de tous les recours administratifs, qui s’appliquaient automatiquement, dès la sanction prononcée par la Cour de justice, et ce sans que le condamné n’ait nul besoin de faire la moindre démarche positive. C’est l’apport le plus important du livre, outre la vérité sur les chiffres. En effet, le cas du condamné était tout d’abord examiné par un ou des auditeurs de justice relevant de la juridiction, et qui donnaient leurs avis sur la commutation ou non de la peine prononcée. Ensuite, le dossier était transmis obligatoirement au Capitaine Général de la région militaire concernée pour nouvel avis. Puis, enfin, le dossier arrivait au ministère de la justice, pour une autre consultation, puis pour avis du conseiller juridique de Francisco Franco, et au final, le Chef de l’État prenait sa décision de grâce ou pas pour les condamnés à mort, ou de remises de peine pour les autres.
Autre point capital à souligner, les avis étaient souvent contraires, d’une strate juridique militaire à l’autre, et la condamnation à mort n’était effective, que si les preuves nécessaires étaient rapportées, que l’auteur des faits avait bien participé, effectivement, aux exactions criminelles qui lui étaient reprochées et ce directement. Franco a gracié énormément, et surtout les remises de peines étaient très importantes, puisque Miguel Platón démontre que pour une commutation de la peine de mort, la sanction passait automatiquement à 30 ans de prison, mais qu’en réalité, le condamné n’effectuait qu’une peine de 6 ans d’incarcération maximale, comme le décrivent les très nombreux exemples qui émaillent le livre. Pour les sanctions inférieures, les remises de peine étaient encore plus conséquentes.
Miguel Platon illustre son ouvrage par des lettres poignantes, d’épouses, d’enfants, de voisins du condamné, pour implorer la clémence du Chef de l’État, et l’on sait que ces lettres étaient lues et étudiées, parfois même les victimes, ou des adversaires politiques ont écrit pour demander la grâce. Derrière la sécheresse des chiffres, l’auteur met en exergue l’immense tragédie qu’a représenté cette guerre fratricide. Comme pour le livre de Marcelo Gullo précité, cette contribution historique rigoureuse, représente dans l’historiographie de la guerre civile, un apport essentiel, il y aura désormais, un avant et un après.
Aucun chercheur n’avait pris le soin d’effectuer ce travail de prospection, alors que les Archives générales du corps juridique militaire d’Avila étaient ouvertes depuis 2010, on comprend pourquoi. On doit la traduction et cette publication en France à Arnaud Imatz, grand spécialiste de la guerre civile. Dans sa préface, le plus grand historien américain de cette période, Stanley Payne, qualifie ce livre « de contribution à l’historiographie contemporaine de la plus haute importance ». J’en recommande ardemment la lecture.
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vendredi, 17 janvier 2025
es chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique, dans la France Orange mécanique
Michel Festivi
Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, (SSMSI), rattaché place Beauvau donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, les Darmanin, les Attal et autres n’y feront rien. Inexorablement, d’années en années les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal, puisque nos autorités si promptes à dégainer les micros n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent... » La délinquance toujours au plus haut comme vient de le titrer Le Figaro.
Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant que de ne suivre les mots d’ordre scandaleux de nos politiciens sur « des barrages pour un front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente, au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses, tout récemment encore à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle. » réclamant une incarcération immédiate.
Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto. (Prêcher dans le désert).
Car le criminologiste indique très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides, « la tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4000 crimes par an, au sens du droit pénal supplémentaires, qu’il faut intégrer. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes. Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxiste ministre de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale.
Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.
Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123 210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour, et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que précédemment exposées. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, depuis les familles, l’école, la justice surtout, qui ne réprime pas ou trop mollement le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante.
Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connait parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants qu’il suit depuis plus de 40 ans, estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes, il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. » (Cf Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il décrit que « aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément, l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.
S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271 808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49 638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre, c’est en réalité un iceberg, sa face cachée est bien plus importante que sa face visible.
En 2017, Macron avait promis 15 000 places de prison supplémentaires, elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90 000 prisonniers, toutes catégories confondues pour 62 000 places de prison. L’une des conséquences tragiques de cette violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’ils provoquent, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves, c’est considérable et personne n’en parle jamais. A une moindre échelle, les dégâts sur une vie professionnelle ou familiale que va causer un cambriolage, ou le vol d’une voiture, qui empêchera la personne d’aller travailler ou de tout simplement, de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.
L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004 a été dissous en 2020.
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mercredi, 15 janvier 2025
Les chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique dans la France Orange mécanique
Michel Festivi
Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché à la place Beauvau, donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, Darmanin, Attal et autres, n’y feront rien. Inexorablement, d’année en année, les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal puisque nos autorités, si promptes à sauter sur les micros, n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent »… La délinquance est toujours au plus haut, comme vient de le titrer Le Figaro.
Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant qu’une fois de plus, ils soient tentés de suivre les mots d’ordre scandaleux des politiciens appelant au « front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente. Au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses. Tout récemment encore, à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi et dénoncé « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle », réclamant une incarcération immédiate.
Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1.110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1.186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto (prêcher dans le désert).
Car le criminologiste indique, très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides. « La tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4.000 crimes supplémentaires, au sens du droit pénal, qu’il faut intégrer chaque année. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes. Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxistes ministres de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale.
Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1.000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités, par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.
Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123.210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour.Et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que celles exposées précédemment. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, du fait des familles, de l’école et surtout de la justice, qui ne réprime pas, ou trop mollement, le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante.
Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connaît parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants (qu’il suit depuis plus de 40 ans), estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes. Il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « J’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage » (Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il déclare qu’« aucun des jeunes (qu’il a) rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément : l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.
S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271.808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49.638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre. C’est en réalité un iceberg. Sa face cachée est bien plus importante que sa face visible.
En 2017, Emmanuel Macron avait promis 15.000 places de prison supplémentaires. Elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques, ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90.000 prisonniers, toutes catégories confondues, pour 62.000 places de prison.
L’une des conséquences tragiques de la violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’elle provoque, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves. C’est considérable et personne n’en parle jamais. À une moindre échelle, un cambriolage ou le vol d’une voiture empêcheront la personne d’aller travailler et de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent, cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.
L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004, a été dissous en 2020.
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lundi, 13 janvier 2025
Un lycée musulman soutenu par des députés Lfistes, privé de ses subventions publiques
Michel Festivi
Le 10 janvier dernier, la préfecture du Rhône a fait savoir dans un communiqué, « qu’en raison de plusieurs manquements pédagogiques et des atteintes aux valeurs de la république », elle a résilié le contrat entre l’État, et le groupe scolaire musulman Al-Kindi (philosophe arabe 800-873), situé à Décines-Charpieu, en banlieue lyonnaise. Cet établissement avait été fondé en 2007. La préfecture indique qu’un « ensemble d’éléments.... qui sont loin d’être une série de faits isolés, manquements et disfonctionnements pris ensemble démontrent une proximité des établissements Al-Kindi avec la pensée des frères musulmans dont le projet est contraire aux valeurs de la république ».
Dans le détail, il est reproché aux dirigeants, de ne pas avoir distingué la partie sous contrat et la partie hors contrat de l’institution scolaire, le non -respect des règles de comptabilité, et une absence d’étanchéité financière entre les deux statuts ; pas de comptabilité propre pour l’école élémentaire et le lycée ; une opacité et une confusion de la gestion administrative et financière. Quant aux manquements pédagogiques, il a été prouvé selon les autorités, la mise à disposition aux élèves de nombreux ouvrages « dont le contenu est gravement contraire aux valeurs de la république, des propos contraires aux valeurs d’un membre du corps enseignant, la présence de contenus religieux dans les enseignements obligatoires, un règlement intérieur unique pour l’établissement discriminant pour les filles ».
La commission avait aussi mis en cause des livres au CDI « connus pour leur radicalité », voire carrément « intégristes », des cours qui semblent faire l’éloge de préceptes « contraires aux valeurs de la république ». On soulignera, que depuis la résiliation du contrat du lycée Averroès de Lille, Al-Kindi était le seul établissement musulman sous contrat en France métropolitaine. Concrètement, cela entraînera la suppression de 2 millions d’euros versés chaque année par l’état, dont 500 000 euros étaient financés par la Région, ainsi que la fin des bourses pour 53% des lycéens et pour 38% des collégiens.
À la suite d’un rapport de l’inspection académique de septembre 2024, une réunion contradictoire avait eu lieu le 12 décembre dernier, et la commission académique a rendu un avis favorable à la résiliation des contrats publics, avis qui a été suivi, dans son arrêté, par Madame le Préfet, Fabienne Buccio. Bien sûr, cet arrêté va sans doute faire l’objet de recours devant les juridictions administratives, arrêté qui sauf demande aboutissant à une ordonnance de référé suspensif, est pleinement exécutoire. Cette décision, qui concerne un groupe scolaire, de l’école élémentaire au lycée de 621 élèves, va s’appliquer dès la rentrée au 1er septembre 2025. Les trois contrats signés en 2012, ont donc été annulés.
L’important dans cette décision, est de relever que la préfecture elle-même, met en exergue le fait de la proximité des enseignements avec la mouvance des frères musulmans. On le sait, ces derniers tentent souvent avec succès, du fait de la pusillanimité de nos dirigeants et de nos autorités, d’étendre leurs ramifications sur tout le pays. Il convient en l’occurrence, de pointer cette décision, qui pour une fois, -une fois n’étant malheureusement pas coutume-, dévoile une emprise idéologique de l’islam conquérant. Bien sûr, les avocats du lycée ont dénoncé une décision « porteuse d’une grande violence pour les musulmans de notre pays, c’est de la politique qui se drape dans de faux arguments pédagogiques » rien que ça ! Toujours la même argumentation, qui revient en boucle, pour tenter de faire pression et faire croire qu’ils seraient martyrisés.
Il n’est pas inutile, me semble-t-il, de relever que deux députés Lfistes du Rhône, Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar, avaient par avance vitupéré contre « le traitement infligé au Groupe scolaire, dans un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes et dans une atmosphère médiatico-politique islamophobe... ». C’est aussi bien connu, l’un des arguments récurrents des frères musulmans, ou de leur mouvance, est de tenter de se victimiser en traitant celui qui les combat, d’islamophobe, comme les gauches désignent en permanence leurs contradicteurs de fascistes. L’islamophobie est l’une des clefs de lecture des frères musulmans, concept qu’ils ont inventé et que LFI diffuse à tour de bras, aidé en cela par des médias complaisants comme Libération, Le Monde ou L’Humanité. Ces deux élus de la nation, épaulent à fond le lycée, soutiennent-ils aussi les éléments pédagogiques qui fixent une proximité avec la mouvance des frères musulmans, comme le souligne la préfecture du Rhône ? Poser la question est-ce y répondre ? Nous voyons bien là, le relais d’opinion qui existe entre islamisme et Lfisme.
Le Président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, et ancien président de la Région Rhône-Alpes-Auvergne, Laurent Wauquiez, collectivité qui gère ce lycée, a déclaré « qu’il est grand temps que l’on ouvre les yeux », en saluant la décision de la Préfecture. Il est plus que grand temps en effet, et ce ne sont pas les alertes qui ont manqué depuis des décades, par des partis politiques courageux, ou des intellectuels et chercheurs isolés et vilipendés par les gauches bien-pensantes.
Que n’ont-ils fait les Républicains, quand ils étaient aux manettes ? Wauquiez a tenté de se justifier en précisant « on est très clairement sur un établissement dont j’ai dénoncé la dérive islamiste proche des frères musulmans ». Son diagnostic est le bon « ces gens prospèrent dans l’ombre et sont prêts à tout pour opérer contre les valeurs de la République. Il est grand temps de voir ce qu’on l’on voit », citant Charles Péguy. Il a avoué, dans cet entretien au Figaro du 10 janvier, avoir été menacé par la direction du lycée de procès en diffamation, et que la Région allait supprimer tous ses financements, dès que le retrait de l’agrément sera effectif. Les paroles de Monsieur Wauquiez auraient bien plus de poids et de sens, s’il arrêtait de combattre férocement le Rassemblement national ou Reconquête et qu’il déclarait indispensable d’aller vers une union des droites, notamment sur ce thème, qui unit une très grande majorité de Français, selon tous les sondages d’opinion.
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vendredi, 03 janvier 2025
La passoire espagnole : de plus en plus de migrants illégaux y arrivent
Michel Festivi
J’avais, il y a quelques semaines, relaté dans un article, la politique pro-immigrationniste débridée mise en place par le gouvernement socialo-communiste espagnol de Pedro Sanchez, pour faire venir encore et toujours plus de clandestins en réalité. Et bien, si j’ose dire, cette politique suicidaire pour nos pays européens portent ses fruits venimeux, c’est le moins que l’on puisse dire.
Pedro Sanchez et ses séides communisto-indépendantistes n’ont qu’un but, voir submerger l’Espagne, et au-delà l’Europe entière. Les chiffres viennent de sortir, en 2024, le nombre de migrants clandestins arrivés aux Îles Canaries a été de 46.843, une hausse de plus de 17% par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble de l’Espagne, ce sont 63.970 illégaux qui ont pu pénétrer sans aucune difficulté, contre 56.852 en 2023, soit une hausse de 12,5%. En 2018, le record absolu avait été battu avec l’arrivée de 64.298 clandestins.
Cette voie de passage, particulièrement périlleuse, puisque en 2024, 10.400 migrants y avaient laissé la vie, ne fait nullement reculer les tentatives d’accès. Car Pedro Sanchez défend une politique immigrationiste à tout crin, sous le faux prétexte illusoire de pallier les carences démographiques espagnoles et de main d’œuvre. À la mi-novembre, une législation permissive, visant à la réduction des délais pour obtenir un titre de séjour a été adopté par les Cortès (réduction de 1 an à 3 mois), et quelques 300.000 immigrés par an, pourraient ainsi être régularisés. Les vraies raisons sont sans doute à chercher sur un espoir de voir les naturalisés espagnols, voter en masse pour lui, comme pour nos LFI en France.
Si les tensions politiques se font jour entre le PSOE et le PP sur la politique migratoire, seul en réalité le Parti Vox y est farouchement opposé, car le Parti Populaire de centre-droit n’a en réalité aucune velléité offensive, et se laisse enfermer dans une phraséologie droit-de-l’hommiste qui lui ôte toute pertinence. Cependant pour la première fois, le Roi Felipe VI, dans son discours à la Nation a évoqué le problème, à la veille de Noël, avec beaucoup de prudence néanmoins, selon la tradition monarchiste « Étant une réalité quotidienne, les migrations peuvent conduire, sans une gestion appropriée, à des tensions qui érodent la cohésion sociale ».
Effectivement, le patronat, notamment agricole, profite ainsi d’une main d’œuvre taillable et exploitable à souhait, ce qui fait baisser les coûts des productions, ce qui par conséquence, concurrence illégalement les produits français par exemple. L’Andalousie avec ses immenses serres à perte de vue en est un exemple frappant. Des manifestations ont enfin commencé à poindre aux Canaries, mais les Espagnols sont loin, très loin de réagir politiquement et par les urnes comme l’ont fait d’autres pays, que ce soit en France, en Italie, en Autriche, en Allemagne, ou en Hollande et en Suède par exemple. Ce peuple si vaillant de par le passé est assez amorphe pour l’instant en tout cas.
Car des politiques anti immigration commencent à produire des résultats. Le nombre d’entrées aux frontières de l’UE a chuté de 40% au cours des onze premiers mois de l’année 2024, soit 220.700 arrivées, selon les chiffres de l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex. Cette chute a pour principale cause, la baisse des arrivées par les routes migratoires des Balkans occidentaux (-80%) est part la Méditerranée centrale (-60%), grâce sans doute aux politiques grecques et italiennes.
À ce propos, en Italie, et grâce à la politique mise en place par le gouvernement de Giorgia Meloni, la baisse des arrivées irrégulières a été chiffrée à -60% par rapport à 2023, selon le ministre italien de l’intérieur Matteo Piantedosi. Par rapport à 2022, la baisse est de 38%, quant au rapatriement d’immigrants expulsés, l’augmentation est de 16%, toujours par rapport à 2023. Le ministre affirme que les autorités ont pu bloquer les départs de 192.000 migrants irréguliers venant de Lybie et de Tunisie. Les rapatriements volontaires ont été au nombre de plus de 21.000 en 2024. L’Italie a passé des accords avec la Libye et la Tunisie. Elle a durci ses lois contre les passeurs, a limité les regroupements familiaux, a encadré l’activité des ONG, a restreint l’accès au travail des demandeurs d’asile etc...
S’agissant de l’Albanie, malgré des péripéties judiciaires concernant l’accord entre les deux pays pour la création de centres de regroupement en Albanie, le gouvernement italien, en réponse à l’invalidation judiciaire, a immédiatement signé un nouveau décret. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment agir, on le peut. Agir et non pas se contenter de bonnes paroles lénifiantes, n’est-ce pas Messieurs Darmanin er Retailleau ? À vous de jouer, vous êtes au pied du mur, vous serez jugés sur vos résultats et non pas sur des déclarations.
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jeudi, 02 janvier 2025
Un livre exceptionnel contre toutes les repentances européennes, pour bien commencer l’année 2025
Michel Festivi
Il y a des livres qui vous ayant fait un bien fou, vous font dire après les avoir lus, il y aura un avant et un après. Cela avait été le cas, lorsqu’en 2022 était paru aux éditions de l’Artilleur, l’ouvrage de l’historien espagnol Luis Pio Moa, Les mythes de la guerre d’Espagne, qui avait totalement bouleversé l’historiographie de la guerre civile espagnole. C’est le cas de nouveau aujourd’hui, avec le livre de Marcelo Gullo Omodeo, Ceux qui devraient demander pardon, avec comme sous-titre, La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne, qui vient d’être publié aussi aux excellentes éditions de l’Artilleur. En langue espagnole, le livre s’intitule « Nada por lo que pedir perdón » (Il n’y a pas de pardon à demander).
L’occident vit depuis plusieurs années une véritable avalanche d’auto-flagellations massives, des États-Unis à l’Europe, en passant par le Vatican, opérations wokistes d’envergures, qui entendent balayer vers les poubelles de l’Histoire, toute la geste qui a conquis le monde pour lui apporter la civilisation, au profit d’un mélange nauséabond d’islamisme, de communisme, d’anti-occidentalisme effréné, d’indigénisme exacerbé, voire de racialisme anti-blanc. Il ne se passe pas un jour, où une statue est déboulonnée, où un homme politique désormais honni est déterré, où une rue est débaptisée au nom de la repentance à sens unique qui se généralise dans nos universités, nos institutions, et jusqu’aux plus hautes autorités de l’État, le Président Macron en étant un habitué, pour cracher à la figure de notre pays sans la moindre vergogne.
C’est pourquoi, Marcelo Gullo fait œuvre salutaire. Historien et politologue argentin, il a enseigné pendant des décennies à l’École supérieure de guerre de Buenos Aires, et dans diverses universités d’Argentine et du Pérou. Auteur d’une multitude d’ouvrages et d’articles, son précédent livre, Madre Patria, avait déjà attiré l’attention grâce à la solidité de ses recherches et à sa qualité d’écriture.
Marcelo Gullo, continue donc à pourfendre la fameuse légende noire espagnole en reprenant tout le dossier et toute l’affaire, en déroulant l’écheveau, ce qui au demeurant nous remémore toute une partie de l’histoire de l’Espagne, de l’Europe et des États-Unis, tant sa culture et ses références sont vastes.
Des Aztèques et des Incas, esclavagistes et mangeurs de chair humaine, de véritables génocidaires, d’authentiques cannibales notamment de bébés, jusqu’aux détails des propagandes et des mensonges historiques des luthériens, des pays comme la Hollande, la Grande Bretagne, les États-Unis qui bouffèrent du catholique à longueur de temps, Marcelo Gullo met en pièces la construction mémorielle qui voudrait que l’Espagne aurait commis des crimes contre l’humanité, alors qu’elle a construit immédiatement dès la conquête libératrice, des écoles, de universités, des hôpitaux, que ce soit en Amérique centrale et du sud, comme aux Philippines. Gullo nous indique, qu’avant la conquête espagnole, les Incas et les Aztèques, ainsi que d’autres peuplades, exterminaient environ 20.000 personnes par an, pour leurs sacrifices humains, et tenaient en sujétion leurs congénères, qui furent d’un coup d’un seul, libérés de ces tyrannies totalitaires et exterminatrices. « Au début du XVIIe siècle, ces indigènes dévoraient tout être humain qu’ils capturaient... et formaient des expéditions qui avaient pour objet de les approvisionner en chair humaine. Ils engraissaient des prisonniers qu’ils tuaient et qu’ils mangeaient... »
Car comme le souligne dans son remarquable avant-propos pour le lecteur francophone, l’historien Arnaud Imatz, correspondant français de l’Académie royale d’histoire : « Avec à peine 5 à 6 millions d’habitants, (la France à elle seule en comptait environ 20 millions), l’Espagne devait tout à la fois lutter contre la piraterie barbaresque, affronter l’expansion ottomane, faire face à l’Angleterre et aux pays protestants et contrecarrer la puissance montante de la France. On comprend dès lors, la haine et le ressentiment durables qu’elle a suscités. ». Soulignons qu’Arnaud Imatz a été l’un de ceux qui ont permis la publication en France de ce livre, comme il l’avait fait pour le livre de Luis Pio Moa précité, ou pour des publications contre le mythe de Al-Andaluz.
Je rajouterai, que la France, à cette époque, a eu une politique pro-turc, et a laissé l’Espagne et les pays du Saint Empire germanique se battre seuls contre les envahisseurs mahométans. On en paie encore aujourd’hui le prix.
Marcelo Gullo retrace avec brio et forces sources documentées, la conquête espagnole, ses causes et conséquences, les faux témoins stipendiés comme Bartolomé de las Casas qui ont voulu démolir l’œuvre civilisatrice. Les actions dévastatrices de Martin Luther, de Jean Calvin, de l’Angleterre, de la Hollande, des États-Unis et bien d’autres pays et évènements qui se liguèrent, consciemment ou inconsciemment, pour tailler des croupières à l’action de l’Espagne, sont disséquées. Car souligne-t-il « Dans la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, la population indienne avait le droit (et ce dès le départ), de recevoir des soins gratuits dans les tous les hôpitaux. Il rappelle opportunément, que c’est Hernàn Cortès lui-même qui fonda à Mexico en 1521 le premier hôpital, et qu’en 1578 fut établie la faculté de médecine de l’université royale et pontificale de Mexico. Que dans la Vice-Royauté du Pérou, l’Espagne avait créé un système de santé gratuit pour toute la population et que la Couronne espagnole y avait fait construire 59 hôpitaux entre 1533 et 1792, dont 20 ont été bâtis dans la ville de Lima.
Comme l’a admis le grand hispaniste américain Lewis Hanke « la conquête de l’Amérique par les Espagnols a été une incroyable prouesse militaire.... mais aussi une des plus grandes tentatives que le monde ait connues de faire prévaloir la justice et les normes chrétiennes dans une époque brutale et sanguinaire. ». Pour faire litière de la période inquisitoriale, Gullo évoque le fait que si de 1540 à 1700, l’Espagne a condamné au bûcher 59 femmes accusées de sorcellerie, dans les pays allemands, pour la même période on n’en a exécuté 25.000 pour le même délit, selon les diverses sources.
Pour terminer cet article, je ne résiste pas au fait de vous livrer deux citations, parmi des centaines répertoriées dans l’ouvrage. Celle d’Evita Duarte de Peron tout d’abord « L’épopée de la découverte et de la conquête de l’Amérique est fondamentalement une épopée populaire. Nous sommes des découvreurs et des conquérants, mais aussi les héritiers directs de leur geste et de la flamme éternelle qu’ils ont transportée par-dessus les mers ». Enfin, d’un dénommé Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous le nom de Pape François. Lui, le pourfendeur des pays européens, lui qui veut promouvoir une immigration massive et conquérante de préférence islamiste, n’avait pas hésité à déclarer, le 27 mai 1975, à l’occasion de la journée de la Patrie : «Nous avons été forgés par l’Espagne qui, par-delà les contradictions et les limites de sa conception historique, nous illumine par ses lois des Indes, ses ordonnances d’Alfaro -(ordonnances de 1606, portant le nom de ce juriste espagnol visant à protéger les indiens, nda) -...et la conscience missionnaire d’une femme merveilleuse que l’histoire appellera Isabelle la Catholique ». Visiblement ce satané jésuite a oublié son histoire.
Dans sa préface, Carmen Iglesias, Directrice de l’Académie Royale d’histoire et membre de l’Académie Royale espagnole rappelle qu’il est capital, comme l’a fait Marcelo Gullo, que la défense de la vérité des faits se doit d’être un combat permanent. Car comme l’auteur le soutient dans sa conclusion, « il n’y a de Patrie sans histoire » et qu’il faut bannir les reconstructions mémorielles qui « se moquent éperdument de la vérité historique et font de l’histoire une espèce de tribunal du passé. » Puisse nos universitaires, nos élites, nos autorités s’en inspirer. À l’orée d’une nouvelle année, on peut toujours rêver. Véritablement, je recommande la lecture de ce livre.
« Ceux qui devraient demander pardon - La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne », Marcelo Gullo Omodeo, Editions de l’Artilleur, octobre 2024, 23 euros, avant-propos d’Arnault Imatz et préface de Carmen Iglesias.
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vendredi, 27 décembre 2024
Le coran, l’Iran, le football et la France
Michel Festivi
On le sait, le coran prône une stricte séparation entre hommes et femmes, une véritable discrimination entre les sexes, au seul profit des hommes. Il suffit tout simplement de lire le coran, de consulter nombres de ses sourates, elles sont fort connues, il n’y a que les aveugles qui ne veulent pas l’admettre et ceux qui ne lisent que le marxisme-léninisme dans le texte, comme les Sandrine Rousseau, Manon Aubry, Rima Hassan et autres mélenchonistes convaincus, du moins ceux qui parmi eux, savent lire. Jamais aucune haute autorité morale musulmane n’a déclaré qu’il fallait renier certains versets et les rejeter, sauf d’ultras minoritaires qui sont voués aux gémonies.
Il n’est d’ailleurs que de se rendre dans un pays musulman, ou dans certaines banlieues de chez nous pour constater que lors d’évènements particuliers, comme un mariage, un enterrement, et je ne parle même pas de la présence dans une mosquée, il existe une véritable ségrégation entre hommes et femmes, un véritable apartheid.
Tout récemment, le comité d’éthique (sic) de la Fédération iranienne de football a convoqué pour une sanction, le joueur international iranien Ramin Rezaeian, et pourquoi ? Pour avoir commis un crime odieux, un outrage considérable, car il a tout simplement serré dans ses bras une supportrice avant un match du championnat national, ce qu’a rapporté l’agence de presse iranienne Tasmin.
Ce défenseur âgé de 34 ans, qui a joué pour des équipes belges et qataries, ainsi que 60 fois dans l’équipe nationale iranienne, risque pour son comportement inconciliable avec les règles de la charia, les sanctions les plus sévères. En effet, selon la loi islamique d’Iran, issue du coran, un homme ne peut pas avoir de contact physique même les plus modérés avec une femme, hors du cercle familial. D’ailleurs, la présence de femmes dans un stade était, jusqu’à une date récente strictement interdite. Tolérée aujourd’hui, cette participation est parquée, dans un endroit à part, hors la présence de toute gente masculine. En avril 2024, un gardien de but iranien, Hossein Hosseini avait été suspendu, après avoir enlacé une supportrice, crime bien évidemment intolérable et contre nature ! Il avait été condamné à une amende équivalente à 4.400 euros pour « mauvais comportement envers les agents de sécurité pendant le match ». En Iran et dans certains autres pays, il est interdit à une femme de pratiquer un sport sans une tenue qui recouvre sa tête et son corps.
En 2022, au moment des manifestations en soutien de la mémoire de Mahsa Amini, tabassée par des gardiens de la révolution et des femmes corbeaux, les joueurs du club d’Esteghlal qui avaient remporté la super-coupe d’Iran, avaient refusé de manifester leur joie lors de la remise du trophée. Car ne nous leurrons pas, c’est aussi ce qu’ambitionnent à la longue ceux et celles qui militent en France pour le port du voile dans l’espace public, à l’école ou dans le sport, ou pour avaliser dans les piscines ou sur les plages le burkini. Petit à petit on arrivera (on y arrive déjà dans certains territoires perdus de la république), à obtenir par la violence verbale, physique, l’endoctrinement, la manipulation, les pressions sociales ou familiales, cette situation intolérable pour nous français, nos coutumes, nos mœurs ancestraux. Il faut dire que l’aide que leur apportent bons nombres d’édiles d’extrême gauche et des associations gavées par les subventions publiques issues de nos impôts leur facilitent la tâche, nos gouvernants ne réagissant que très mollement, comme dans l’éducation nationale.
Affirmer, comme le soutiennent tous nos islamogauchistes, que le port du voile résulterait d’un choix ou d’une liberté est un mensonge fumeux, un de plus. C’est en réalité une arme contre la France et les lois françaises. Après le voile, viendra la ségrégation pure et dure et tout le reste. Pendant ce temps, chez nous, des joueurs de balle aux pieds reviennent sur la nécessité de faire barrage au RN, c’est leur seule cause ; les droits des femmes de par le monde et singulièrement dans les pays musulmans, ce n’est nullement leur priorité (Cf l’interview accordé par Marcus Thuram dans La Gazetta dello Sport). Comme c’est loin, très loin, d’être la priorité de la gauche française pour ne pas désespérer leurs bastions électoraux qui les portent à la Chambre des députés, invariablement, de scrutins en scrutins.
En tout cas, les autorités religieuses iraniennes ne manquent pas d’air. Le ministre des affaires étrangères de Téhéran, vient d’affirmer dans un grand pays démocratique, à Pékin même, que l’avenir de la Syrie ne devait dépendre que de ses habitant (cf Le Figaro du 27 décembre). C’est en effet à mourir de rire, si ce n’était pas tragique. Voilà un système, un régime qui a dominé la Syrie et le Liban depuis des décennies, qui a imposé sa loi, et qui ose aujourd’hui donner ce genre de leçons. Et dire que le ridicule ne tue pas.
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jeudi, 26 décembre 2024
MICHEL FESTIVI INVITÉ À L'ÉMISSION "PASSÉ PRÉSENT" SUR TV LIBERTÉS
Pour commander ce livre cliquez ici
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lundi, 23 décembre 2024
Avec les communistes « français », les mensonges de l’histoire se perpétuent
Michel Festivi
Les communistes « français » sont aujourd’hui totalement affiliés, dans le cadre du Nouveau Front Populaire à l’extrême gauche révolutionnaire avec LFI comme mentor et patron. Les successeurs des staliniens alliés aux pires des trotskistes, d’aucuns se retourneraient dans leurs tombes ! Toute la gauche française s’est aussi pleinement incorporée à ceux qui soutiennent « que la police tue », et qui ont pour seuls objectifs, transformer la France en une sorte de Venezuela Chaviste. Dès lors, même si le poids du PC « F » est désormais moindre, il pèse toujours, par cette alliance, dans la vie politique française, d’autant qu’il reçoit périodiquement, le soutien d’hommes politiques aussi divers que Gérard Larcher, Edouard Philippe, Xavier Bertrand, Dominique de Villepin, Amédée de Courson et même du Président de la République, comme il l’a affiché lors de la Panthéonisation de Manouchian, assimilant le communisme à la liberté. De plus, les médias du système lui déroulent aussi le tapis rouge.
C’est dire, qu’il n’est pas innocent politiquement de voir le PC « F », participer à ces opérations de propagande, à ces opérations de falsifications historiques dont il a le secret, encore de nos jours. J’ai dénoncé tout cela dans mon livre paru en 2024 chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français » cliquez ici, en approfondissant notamment l’affaire Guy Môquet, et j’ai rappelé les démonstrations de deux historiens qui sont allés aux sources et aux archives, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, L’affaire Guy Môquet, enquête sur une falsification officielle, paru aux éditions Larousse en 2009. Ces deux brillants universitaires, recherches faites, ont pu affirmer en conclusion « il faut une belle dose d’imagination, ou beaucoup d’aplomb pour faire de Guy Môquet un résistant ». Ils ont établi par A+B qu’être otage n’était nullement synonyme d’être un résistant.
Rappelons rapidement, que du 23 août 1939 au 22 juin 1941, le PC « F » a soutenu « le pacte des diables » Hitler/Staline, en refusant de défendre le sol de la Patrie, puisque son Secrétaire général Maurice Thorez, avait déserté en temps de guerre, début octobre 1939, pour se réfugier en URSS, alliée des nazis, et que les députés communistes ont refusé de s’associer aux hommages rendus à la Chambre des députés, aux soldats français qui étaient sur le Front. Ensuite, après le 22 juin 1941, le PC « F » a totalement contrevenu aux ordres de la Résistance, la vraie, celle qui se battait depuis juillet 1940, en multipliant les attentats individuels, totalement contre productifs et qui affolaient les populations plutôt enclines à aider les résistants, et qui désormais y regardaient à deux fois. Maurice Thorez sera condamné le 28 novembre 1939 à 6 ans de prison et à la déchéance de la nationalité française pour désertion en temps de guerre. A l’hiver 1940, des anciens députés communistes dont François Billoux se proposeront par écrit, envers Vichy, d’être des témoins à charge, des délateurs, contre les accusés du futur procès de Riom.
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samedi, 21 décembre 2024
Procès de Mazan : défense et illustration de l’avocat lyonnais qui a traité d’hystériques les tricoteuses vocifératrices qui appelaient au sang.
Michel Festivi
Je veux revenir sur ce procès fleuve de Mazan, qui m’a laissé de nettes mauvaises impressions à plusieurs niveaux. On a entendu pendant des semaines et des semaines, de soi-disant féministes qui ont éructé leur haine des hommes sur toutes les chaînes de radios et de télévisions, profitant d’une couverture médiatique exceptionnelle dans tous les sens du terme.
On a voulu nous faire croire, que ce procès hors norme, devait être l’occasion de tordre le cou à un soi-disant patriarcat, et qu’une nouvelle conception révolutionnaire de l’homme essentiellement par une rééducation maoïste à la chinoise, devait être entreprise à marche forcée. Tout cela procède bien sûr d’un montage médiatique évident. Il fallait absolument faire taire les contradictions « féministes », de celles qui ne partent pas en guerre contre les vraies violations du droit des femmes, notamment des conceptions qui refusent l’autonomie des femmes, qui doivent rester de sous-citoyennes, qui même peuvent être corrigées. Rarement, nos « féministes » de service à la mode gauchiste et islamiste, ont attaqué ceux et celles qui promeuvent par exemple, le port du voile ou du burkini, et rarement nos Sandrine Rousseau ou nos Clémentine Autain ont vitupéré contre l’islamisme qui place les femmes, systématiquement, en position consubstantielle d’infériorité, en position d’êtres humains voués à se maintenir au rang de citoyens de seconde zone, les multiples versets et sourates du coran sont pourtant là pour en attester, et ce qui se passe en Iran, en Afghanistan, au Pakistan et dans d’autres joyeuses contrées sont là pour en témoigner, sans compter ceux et celles qui répandent cette idéologie en France et en Europe, sous le couvert mensonger de la liberté des femmes.
De plus, si Madame Pélicot a vécu des moments atroces, et a été victime d’agissements criminels de la part son mari et de ceux qui ont participé à ces scènes insoutenables de viols ou d’agressions sexuelles, lui causant des préjudices irréparables ainsi qu’à sa famille, il n’empêche qu’il s’est agi avant tout du procès de la perversion morale et sexuelle d’hommes, perversions aussi vieilles que le monde est monde, et non pas, comme les milieux « bien-pensants », ont souhaité aussi nous l’inculquer par la force des commentaires totalitaires, d’une exception occidentale voire française, qu’il faudrait à tout prix éradiquer par des moyens les plus dictatoriaux qui soient. Non, tous les hommes ne sont pas de violeurs, très loin s’en faut.
Enfin, j’ose l’avouer, et surtout à cause de son statut plus qu’incontestable de victime, la voir tous les jours pendant toutes ces semaines, être filmée devant les caméras de télévision du monde entier, à son corps défendant peut-être, saluant ses fans, recevant des fleurs et des acclamations, m’a laissé une sensation bizarre. Certes, c’était son droit le plus absolu de refuser le huis clos. Certes, une victime n’est pas obligée de se tenir prostrée et recroquevillée dans sa douleur, elle a bien le droit d’exprimer ses souffrances et de les extérioriser comme elle l’entend, ce qui est sans doute la meilleure des thérapies pour exorciser aussi bien que possible cette tragédie familiale unique en son genre. Cependant cette profusion médiatique débordante, même si cela n’était pas de son fait, m’est apparu, à bien des égards, quelque peu stupéfiante.
Maintenant que ce procès est derrière nous, malgré d’éventuels appels, je voudrais soutenir Me Christophe Bruschi, avocat au barreau de Lyon, défenseur de l’un des 51 accusés de ces viols ou agressions sexuelles, son client ayant été condamné à 3 ans de prison, dont deux avec sursis, la peine la plus légère comme l’écrit Le Figaro, si tant est que l’on puisse employer cette expression, pour tous ceux qui ont comparu comme accusés.
Je ne connais pas du tout cet avocat, mais il a montré une détermination et un courage certain, en se rendant à la fin de la dernière audience, au dehors, auprès de cet aéropage de « féministes » exacerbées qui vociféraient des insultes à l’encontre de tous les condamnés, réclamant encore plus de sévérité, comme ces tricoteuses qui à la Convention dans les années 1792-1794, exigeaient du sang, encore du sang. Les interpellant « Ah, les tricoteuses », il a judicieusement souligné vouloir utiliser cette expression historique bien connu, de ces excitées, qui pendant les heures noires de la Révolution « étaient assises en face de la guillotine, qui tricotaient, et n’entendaient qu’une chose que la guillotine tombe ». Comme le rapporte Le Figaro du 21 décembre, relevant ses propos « Effectivement, je les ai appelées les tricoteuses mais pas toutes les femmes, loin s’en faut », fustigeant à juste titre ces militantes assoiffées de vengeances « qui font le buzz et sont dans la haine ».
On a connu les mêmes effarements au moment des procès des collaborateurs, après la Libération ; lors des procès de Moscou, ou de Berlin, devant le Tribunal nazi du Peuple ; des scènes d’une violence inouïe lorsqu’en Chine communiste, pendant la révolution culturelle, les gardes rouges martyrisaient à mort ceux et celles considérés comme « des ennemis du peuple » lors de séances de dénonciations collectives.
Cet avocat a été traité de tous les noms sur les réseaux sociaux, rabaissé jusqu’à terre. Même l’ânonneur de texte, celui qui parvient à peine déchiffrer une page d’écriture, comme s’il avait appris à lire tout récemment, et qui a reconnu lui-même n’avoir que très peu de culture, l’inénarrable, le militant révolutionnaire Sébastien Delogu, a cru devoir outrager cet avocat qui « ferait honte à la France et à son métier ». On pourrait très facilement lui retourner ce compliment, lui qui fait honte à sa fonction, et qui ose invectiver ceux qui n’ont pas l’heur d’être de son avis. Bien entendu, le Bâtonnier de Lyon s’est empressé de déclarer qu’une procédure déontologique aurait été ouverte, à l’encontre de cet avocat, sur dénonciation, comme aux pires heures de l’histoire de notre pays. J’imagine, que pendant toutes ces semaines, il a dû subir les insultes de ces populaces parce qu’il représentait la défense d’un accusé, les gauches nous ayant pourtant assez répété que tous criminels, même les pires, devaient être défendus.
Me Bruschi n’a fait à mon sens que rappeler une vérité historique. Ces cénacles de vocifératrices sont le symbole d’un totalitarisme politique et représentent tout le contraire de la Justice. Elles n’avaient pour seule justification, que de faire pression sur les magistrats, par l’intermédiaire de l’opinion publique et des médias. Mais toujours ce « féminisme » à sens unique, ces deux poids, deux mesures. C’est Danton, qui voyant que sa tête allait être coupée, avait le premier, lancé au Tribunal révolutionnaire « lorsque la politique entre dans le prétoire, la justice en sort ». Et Danton était bien placé pour faire cette remarque, lui qui de manière prémonitoire avait dit « Soyons terribles, pour dispenser le peuple de l’être. ». Me Bruschi n’a fait que revenir sur cette évidence, mais comme le rappelle aussi la chanson populaire « il a dit la vérité, il doit être exécuté ». Je n’ose pas imaginer le Barreau de Lyon se mobiliser aussi rapidement contre un avocat, qui ayant défendu un terroriste meurtrier par exemple, serait aller morigéner une foule qui demanderait justice en souhaitant les sanctions les plus lourdes, non, je n’ose pas l’imaginer.
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mardi, 17 décembre 2024
Julien Dray, les larmes de crocodile de la repentance, du trotskisme à Cnews
Michel Festivi
Julien Dray (ci-dessus dans les années 1970 - NDLR SN) est l’archétype, le symbole des influences qui font qu’aujourd’hui, notre pays est totalement gangréné par l’islamophilie et l’islamisation. Avec la complicité active de François Mitterrand et du Parti socialiste, ces hommes venus du trotskisme, ont envahi le vieux Parti socialiste, l’ancienne SFIO, pour le transformer en fer de lance des alter mondialistes d’abord, puis de toutes les luttes pour faire progresser tous les abandons qui ruinent la France, les français, ses coutumes, ses mœurs, ses traditions.
Un portrait (amical) au demeurant lui est dressé par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 décembre, au prétexte de la sortie de son livre (Qui est Mélenchon ? - chez Plon), qui serait une charge contre son ancien camarade des combats gauchistes, et de tous ces lambertistes et communistes internationalistes qui, comme une pieuvre, ont enserré le Parti socialiste pour mieux l’anéantir et en faire un bastion de l’islamo-gauchisme échevelé, avec la complicité active de bons nombres de barons du parti, d’éléphants comme on les nommait.
Il est bien facile aujourd’hui de venir pleurer des larmes de caïman sur une gauche idéalisée et perdue, quand on a tout fait pour détruire tous les liens qui rattachaient encore et le PS et le PCF avec une classe populaire traditionnelle, ouvrière, travailleuse, désireuse que ses fils et filles montent dans la hiérarchie sociale et qui respectait l’ordre, la loi et refusait toutes les déviances sociétales, ayant alors la valeur travail chevillée au corps, que les pères donnaient en exemple à leurs fils et filles. D’ailleurs, toute cette clientèle électorale est passée, peu ou prou, avec armes et bagages au FN puis au RN, la sociologie politique le prouve, il suffit d’analyser une carte électorale des années 1970 et la comparer avec une de nos jours.
Car l’un des fondateurs de SOS-racisme, en octobre 1984, a ardemment participé à cette emprise diabolique sur la gauche française. Alexandre Devecchio dans son article, cite François Margolin, « SOS-racisme est porteur d’une partie du « merdier » actuel. Mais Juju (le surnom de Dray) n’arrive pas à se l’avouer car cela voudrait dire qu’il a gâché une partie de sa vie ». Cela a surtout gâché et gâche nos vies, à nous français, et c’est beaucoup plus grave et préoccupant. Comme le souligne Alexandre Devecchio « l’association a incontestablement joué un rôle dans la fragmentation de la France », je dirai quant à moi, qu’elle a joué un rôle mortifère aussi dans l’islamisation de la France. D’ailleurs Dray reconnait qu’il n’a rien vu venir, en 1989, lors de l’affaire des foulards à Creil.
Car, « la dérive racialiste et antisémite de la gauche Insoumise qu’il combat aujourd’hui était peut-être déjà en germe dans le mouvement antiraciste des années 1980. » (dixit Devecchio). Comme il le souligne, le mouvement a été soutenu et amplifié par François Mitterrand, qui a rompu avec le socialisme traditionnel pour le nébuleux et trompeur concept « d’antiracisme », et qui a largué l’ouvrier français pour l’immigré comme le fait ressortir Devecchio, pour le fantasme mais mortifère slogan : United Colors of Benetton, et tout cela a été renforcé par les BHL, Marek Halter, Harlem Désir, Michel Boujenah, Coluche, Guy Bedos, Balavoine, Cabrel, comme lors du meeting monstre du 15 juin 1985, place de la Concorde.
Julien Dray, fait parti de cette cohorte de trotskistes qui ont pris possession du Parti socialiste, avec l’aval de François Mitterrand, comme je le souligne dans un article qui vient de paraître dans Lectures Françaises, du mois de novembre 2024. Il va adhérer très jeune à la Ligue communiste, puis rejoint le syndicat étudiant, Le Mas, que les trotskistes vont gangréner, comme ils vont phagocyter l’Unef-Id. Avec les Christophe Cambadélis, Jean Luc Mélenchon, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Benjamin Stora et bien d’autres, ils seront plusieurs centaines à laisser officiellement les rives du trotskisme pour le Parti socialiste, plus porteur de postes juteux et de possibilités de carrières. Julien Dray et Harlem Désir seront reçus à l’Elysée par Mitterrand en 1986, qui offrira à Dray, une circonscription en or dans l’Essonne, la 10e circonscription, lui permettant d’être élu de 1988 à 2012, virant au passage un autre candidat que le PS avait déjà désigné.
Mais ces « damnés de la terre », ne sont pas non plus contre l’argent roi, le blingbling des années 1980/1990 monté en épingle par un Bernard Tapie par exemple. Dray qui sera de tous les combats contre une gauche raisonnable et social-démocrate, avec JL Mélenchon et son groupe, La Gauche socialiste, sera mis en cause pour l’achat d’une montre d’une valeur de 250 000 francs, dont 150 000 francs payés en liquide, l’affaire sera classée sans suite par la justice. D’autres enquêtes auront lieu, pour abus de confiance, portant sur des mouvements de fonds suspects, à partir des comptes de plusieurs associations de gauche. Une enquête publiée par Paris Match en 2009, reviendra sur ces affaires d’achats de montres de luxe, qui ne fera pas l’objet de poursuites. Le journal Le Monde, du 16 décembre 2009 indiquera que Julien Dray a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, portant sur une seule somme de 7000 euros, les autres sommes contestées auraient été remboursées, sans plainte desdites associations, et le Parquet ne poursuivra pas.
Ne soyons donc pas surpris du tout, si aujourd’hui le PS, le PCF, les François Hollande, Lionel Jospin, et autres ont rejoint ou défendent LFI qui appuient ceux qui veulent détruire Israël, et qui batifolent avec les pires des extrêmes, pour de basses raisons électoralistes, pour conserver leurs prébendes et leurs émoluments.
Héraut « de la génération morale », du camp du bien contre les salauds des fascistes d’extrême droite, selon la phraséologie gauchiste, Julien Dray fait son beurre aujourd’hui sur Cnews. Il serait, selon Devecchio, révulsé désormais par la Gauche Insoumise, avec son flirt antisémite. Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, on ne peut qu’être dubitatif néanmoins. Car il a fallu les évènements tragiques du 7 octobre 2023, pour que les yeux se décillent enfin, chez certains de nos compatriotes qui étaient enlacés dans les bras du communautarisme et de l’islamisme. Comme tous ces vrais-faux (?) repentis, cela me laisse un goût amer. Je préfèrerais toujours les vrais combattants de l’anti-gauchisme, de l’anti-communisme, de l’anti-islamisme, ceux qui ont eu tort d’avoir raison trop tôt, et qui prennent tous les coups.
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dimanche, 15 décembre 2024
Défendre les révoltes iraniennes, c’est lutter contre l’islamisme en France
Michel Festivi
Le régime totalitaire théocratique iranien, vient de voter une nouvelle loi pour durcir les sanctions contre ceux et celles qui refusent l’application des oukases islamistes, inspirés par la charia. Pour contrer les révoltes contre le port du voile qui se multiplient en Iran, le pouvoir, désormais aux abois, notamment par la perte du régime Syrien qui le laissait opérer au Liban, vient d’édicter des mesures terribles. Un pouvoir aux abois est d’autant plus féroce qu’il sent que la situation peut lui échapper. Le reporter du Figaro, Georges Malbrunot, vient de titrer le 13 décembre : « En perdant la Syrie, l’Iran a vu sombrer son « axe de résistance ».
Cette loi dénommée « sur la protection de la famille par la promotion de la culture du hijab et la chasteté », devait entrer en vigueur le 13 décembre, à peine plus de deux ans après l’exécution de Mahsa Amini, Kurde iranienne de 22 ans. Elle contient 74 articles, et prévoit de très lourdes amendes contre celles qui ne porteraient pas le foulard réglementaire, pouvant aller jusqu’à 20 mois du salaire moyen iranien (selon les sources, ce salaire serait de 325 à 515 dollars par mois). Cette amende devra être réglée dans les 10 jours, sinon celles qui ne paieront pas pourront se voir interdire de sortir d’Iran ou privées de certains services publics et se voir refuser de passer leur permis de conduire par exemple.
Des peines complémentaires de prison, de flagellation (la flagellation est prévue dans le droit islamique), voire de mort pour les plus récalcitrantes sont instituées. Les entreprises qui acceptent des femmes ne portant pas le voile, des chauffeurs de taxis, des restaurants, des bars etc. pourraient aussi subir de lourdes sanctions pénales. Et les juridictions islamiques ne connaissent pas le laxisme généralisé de nos juridictions françaises. Cette loi Big Brother a tout prévu, par la mise en place de caméras et l’utilisation de l’intelligence artificielle, procédés capables de détecter des photographies sur les réseaux sociaux, l’Iran comme la Chine communiste n’hésitent pas dans les techniques totalitaires les plus élaborées.
La « promotion ou la propagation de la nudité, de l’indécence, du dévoilement, ou de mauvaises tenues vestimentaires » en collaboration avec des groupes étrangers sont désormais passibles de 10 ans de prison et de 12 000 dollars d’amende, les récidivistes écoperont de 15 ans de prison et de 22 000 dollars d’amende. La mort peut être même prononcée en cas de « corruption sur terre », principe purement islamique. Peuvent aussi être condamnées à mort, les femmes qui envoient d’elles des vidéos à des médias étrangers, comme celles qui militent contre le port du voile.
L’importation et la vente de vêtements, de statues, de poupées, de mannequins, de tableaux, de livres ou de magazines « promouvant la nudité, l’indécence, le dévoilement et les mauvaises tenues » sont interdites et sévèrement réprimées. L’impunité totale dans les moyens coercitifs pour réprimer toutes celles qui conviendraient à la loi est désormais permise.
Pour l’instant c’est le silence radio de la communauté internationale, des instances européennes, des politiques en France. Pourtant, lutter contre ces atteintes majeures aux droits humains est un impératif pour nous français et européens. En effet, il ne se passe pas un jour, ou nos islamogauchistes de chez nous, les Sandrine Rousseau, les Manon Aubry, les JL Mélenchon, toute la clique du Nouveau Front populaire, socialistes et communistes inclus, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS racisme, et d’autres associations militantes dans l’immigrationisme, viennent nous affirmer que les filles ou femmes qui portent l’hidjab ou le voile, c’est leur choix volontaire, c’est leur liberté. Même Emmanuel Macron l’a proclamé lors d’une visite en banlieue. On préfère éructer contre les installations de crèches dans certaines mairies, qui représentent certainement un danger considérable pour la sécurité, comme à Perpignan, Beaucaire ou Béziers !
Or cela est archi-faux, ces filles sont soit manipulées par la mouvance islamiste, par les frères musulmans notamment, soit elles savent pertinemment qu’elles entendent être le fer de lance de l’islam en France, beaucoup aussi sont soumises à leurs familles et aux lois du groupe qui sont totalisantes en islam. Tant que nos gouvernements ne prendront pas la mesure de ce phénomène mortifère pour notre société, elles et ils avanceront leur pions, soutenus par tous les islamistes qui sévissent en France et qui entendent en finir avec nos lois, nos coutumes, nos mœurs, nos traditions. L’exemple iranien est le miroir de ce qui peut nous arriver, de ce qui est en train de nous arriver.
Récemment, une courageuse chanteuse iranienne, Parastoo Ahmadi a publié sur sa chaîne YouTube un concert d’une trentaine de minutes, où elle apparaît dévoilée, dans une longue robe noire découvrant ses épaules, crime majeur désormais en Iran, chantant des chansons traditionnelles iraniennes. Le pouvoir a aussitôt annoncé l’ouverture d’une procédure judiciaire, elle risque très gros. Elle ne sera pas soutenue par toutes nos militantes féministes à la sauce islamogauchiste, les femen sont aux abonnés absents, elles préfèrent profaner des Églises.
Justement, car tout est lié, un rapport d’Europol vient préciser que les principales attaques terroristes en Franc et en Europe concernent le djihadisme. Sur 426 individus arrêtés en Europe pour ders infractions terroristes en 2023, 334 étaient liés à l’islamisme. Cela représente « une augmentation significative » dixit Europol, puisqu’en 2021 et 2022, avaient été interpellés 260 et 266 djihadistes. Europol balaie le mythe des attaques de « l’ultra droite », avec seulement deux affaires en 2023, contre 6 en 2021. (Cf le Figaro du 12 décembre dernier). Cette agence note que la lutte contre le djihadisme se complique à mesure que l’idéologie islamiste se diffuse. Le rapport insiste « En Europe, les milieux djihadistes opèrent sans hiérarchie et sans structure de commandement...Les cellules terroristes se composent au sein des cercles familiaux ou amicaux, avec des connaissances ayant déjà des liens avec des groupes djihadistes étrangers ». Cette même étude souligne le très net rajeunissement des radicalisés, parfois à peine âgés de 14 ans. Les prédicateurs radicaux sur les réseaux sociaux font florès, sans être inquiétés, opérant depuis l’étranger.
Mais en France, nos gouvernants sont aveugles et sourds, en Europe aussi bien souvent. Or, seules sont perdues d’avance, les batailles qu’on ne livre pas.
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vendredi, 13 décembre 2024
Retour sur la panthéonisation de Marc Bloch, la vérité contre les mensonges en histoire
Michel Festivi
Marc Bloch, dont la dépouille sera prochainement transférée au Panthéon, était incontestablement un homme de gauche, un républicain, comme on aurait pu le qualifier avant-guerre. Mais il ne pouvait pas être un suppôt des communistes, car il luttait pour la vérité en histoire, alors que les communistes ou leurs alliés, n’ont cessé et ne cessent depuis toujours de répandre les constructions mémorielles mensongères, les falsifications, pour apparaître immaculés, dans « le camp du bien », contre tous ceux qui entendent les combattre et ainsi les reléguer dans le « camp du mal ».
De façon prémonitoire, alors que l’on ne parlait pas spécialement de Marc Bloch lorsque j’ai écrit et publié aux éditions Dualpha, mon livre en mai 2024, La désinformation autour du Parti communiste « français », je l’ai évoqué justement dans mon épilogue. J’ai souhaité faire une comparaison entre la vérité et le mensonge historique des communistes. Lénine dès 1920, dans son livre, La maladie infantile du communisme, avait fait l’apologie du mensonge, une sorte de taqiya à la sauce rouge « Il faut...user même en cas de nécessité de tous les stratagèmes, user de ruses, adopter des procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité…pour y accomplir la tâche communiste ». Les islamogauchistes, les Lfistes, les gauches d’aujourd’hui en ont pris graine et suivent à la lettre cet axiome.
Ce mensonge, promu au rang de dogme, Marc Bloch l’a pourfendu pendant toute sa vie par ses écrits. Dans son Testament datant de 1941, il mettait en pièce tous ceux qui ne feront que mentir et travestir les faits pour masquer leurs mauvaises actions « Je tiens la complaisance envers le mensonge, de quelques prétextes qu’elle se pare, pour la pire lèpre de l’âme ». Il rejoignait en cela un autre historien de gauche, Albert Mathiez, un très court temps communiste, démissionnaire du Parti en 1922, professeur d’histoire et qui avait lancé dans La Réaction thermidorienne écrit en 1929 « Si l’histoire est la politique du passé, ce n’est pas une raison, au contraire, pour qu’elle devienne l’humble servante de la politique ou plutôt des politiques du présent. Elle n’a de raison d’être que si elle dit en toute indépendance ce qu’elle croît être la vérité. Tant pis pour ceux que cette vérité blesse ! Ou plutôt tant mieux, car c’est peut-être une des conditions du progrès ».
C’est ainsi que les communistes ou leurs séides n’ont fait qu’enfiler mensonges après mensonges depuis 1920 jusqu’à aujourd’hui. Mensonges sur le régime bolchévique qui ne fut qu’un totalitarisme sanglant et cela dès la fin 1917, par la création de la Tchéka et des camps de concentration ; mensonges sur le fait de nier, aujourd’hui encore, les cent millions et plus de morts que leur idéologie a engendré ; mensonges sur l’engagement des communistes « français » auprès des nazis en soutenant le pacte d’alliance Hitler/Staline ; en faisant procéder aux sabotages des matériels pour la défense nationale ; en prenant langue avec les autorités allemandes pour faire reparaître leurs presses et faire revenir les maires communistes déchus dans leurs mairies, employant les procédés les plus vils dont l’antisémitisme pour complaire à leurs maîtres ; mensonges des communistes sur leurs appels à la résistance, qui n’ont jamais existé que dans leur imagination ; mensonges encore sur leurs nombres de fusillés et sur le fait que leur futur chef soit allé travailler volontairement en Allemagne en décembre 1942, dans une usine qui participait directement à l’effort de guerre nazi ; on pourrait multiplier les exemples à l’infini, s’agissant des massacres Berlin-Est en 1953, de Budapest en 1956, de Prague en 1968, Kaboul en 1979, de Gdansk en 1980 et 1981 etc..., Georges Marchais affirmant encore le 12 novembre 1989 que le bilan des pays de l’Est était « globalement positif », lors d’un Club de la presse d’Europe 1.
Oui, les communistes et leurs affidés entendent que leurs mensonges deviennent « L’humble servante » de leur politique criminelle, comme le fait de prétendre qu’ils n’avaient aucuns liens financiers avec Moscou ou la IIIème internationale, alors qu’il a été prouvé par A+B, par des documents tirés des archives soviétiques, qu’ils ne pouvaient se maintenir que par les dons financiers et matériels considérables venant de la Place Rouge : ( Cf L’argent caché de Moscou, l’histoire la plus secrète du PCF, de Victor Loupan et Pierre Lorrain publié chez Plon en 1994).
C’est contre tous ces mensonges, implicitement, que Marc Bloch s’est battu. Il né en 1886 à Lyon, il est issu d’une famille juive alsacienne peu voire pas pratiquante, qui opte en 1870 pour la France contre l’Allemagne. Élève brillantissime, il intègre l’école normale supérieure de la rue d’Ulm en 1904, et est reçu à l’agrégation d’histoire et de géographie en 1908. Il suit ensuite pendant deux ans des cours aux facultés de Berlin et de Leipzig, parlant couramment l’allemand et plusieurs autres langues, pour ensuite entamer une carrière de professeur de lycée puis d’université. Mobilisé comme sergent d’infanterie en 1914, il se battra courageusement, devenant chef de section puis capitaine, recevant la croix de guerre avec 4 citations, outre la Légion d’honneur.
En 1919, il est nommé maître de conférences comme professeur d’histoire. Sa thèse de doctorat, il la soutient sur l’affranchissement des populations rurales de l’Île- de- France, en 1920, puis écrira de nombreux ouvrages et des milliers d’articles, fondant avec son collègue Lucien Febvre les fameuses Annales d’histoire économique et sociale, qui bouleverseront les méthodes d’enseignement de cette matière, insistant sur la nécessité de connaître les contextes économiques, juridiques, sociaux des périodes étudiées.
En 1939, alors qu’il est professeur à la Sorbonne, qu’il est marié et père de 6 enfants, qu’il a 53 ans et qu’il souffre de polyarthrite, il demande à combattre de nouveau et sera affecté au service des essences, sa conduite lui vaudra d’être cité à l’ordre du corps d’armée. Traumatisé par la défaite massive française en mai et juin 1940, il écrira sur le vif son livre le plus connu, L’étrange défaite, qui ne sera publié qu’après sa mort en 1946, livre dans lequel il fustige les politiques et les militaires de la IIIème république qui ont totalement failli à leurs devoirs.
En tant que juif, il est exclu de l’université suite aux statuts des juifs d’octobre 1940, pris par le régime de Vichy. Mais ce que personne ne vous dira, et que je n’ai pas lu dans les différents articles qui lui sont actuellement consacrés, c’est qu’il fut soutenu et aidé par un pétainiste, un ministre du Maréchal Pétain, secrétaire d’état, Jacques Chevalier, qui le rétablira dans ses fonctions pour services exceptionnels rendus à la France, en janvier 1941, et il sera nommé à la faculté de Montpellier. Nulle part non plus on vous dira que le même très pétainiste Jacques Chevalier, lui fournira, le 24 février 1941, un ordre de mission afin qu’il puisse aller aux USA, pour une fonction d’études, en réalité pour qu’il se sauve, lui et sa famille, avec son épouse, sa vieille mère et ses six enfants. Marc Bloch refusera d’en faire usage, ne voulant pas abandonner sa mère très malade et incapable en fait de faire ce trop long voyage. Georges Mandel connaîtra, peu ou prou, le même destin en refusant l’avion que Churchill avait mis à sa disposition le 17 juin 1940, pour gagner l’Angleterre.
Marc Bloch va s’engager en Résistance en 1943, après l’invasion de la zone libre, et deviendra l’un des chefs lyonnais de Franc-Tireur, puis des Mouvements Unis de la Résistance. Arrêté le 8 juin 1944, place du Pont à Lyon par les services gestapistes de Klaus Barbie, il sera torturé, puis finalement fusillé le 16 juin 1944, avec 27 autres résistants. Son épouse mourra le 2 juillet 1944 à l’hôpital de Lyon.
Comparant nazisme et communisme, l’académicien Alain Besançon, qui avait écrit un opuscule saisissant, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, en 1998, avait énoncé que le communisme était plus dangereux que le nazisme « plus dangereux parce que l’éducation communiste est insidieuse, progressive, elle déguise en actes bons les actes mauvais, qu’elle fait commettre. Tout le monde en effet, peut prendre virtuellement, d’un moment à l’autre, la qualité d’ennemi. Le nazisme désignait à l’avance ses ennemis. »
Déguiser en actes bons, les actes mauvais, qualifier d’ennemis, ceux qui les combattent, c’est finalement toute l’histoire des communistes et singulièrement des communistes « français » de 1917 à aujourd’hui, allez sur les sites du PC « F », vous y trouverez toujours les soutiens aux pires tyrans, Castro, Maduro et Chavez, grands amis de JL Mélenchon, la Chine communiste, la Corée du Nord et autres joyeuses contrées.
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mercredi, 11 décembre 2024
Les combattants Kurdes nous alertent : Recrudescence du danger islamiste sur la France
Michel Festivi
Dès que le régime de Bachar al-Assad est tombé, ce qu’aucun spécialiste auto-proclamé des plateaux de télévisions n’avait prévu au demeurant, les commentaires obligés sont venus mettre en avant le fait que les nouveaux maîtres seraient des d’islamistes « modérés », qui désormais se montreraient plus nationalistes qu’islamistes. Toute cette litanie c’est immédiatement répandu et j’ai même entendu ce dimanche soir sur Cnews, dans l’émission d’Éliot Deval, un de ces soi-disant expert nous abreuver d’un discours lénifiant à l’eau de rose. Comme s’il existait des islamistes modérés, vaste blague ! Après la bluette des « talibans modérés », celle des « islamistes modérés » !
Il faut prendre connaissance de l’entretien du Procureur national antiterroriste Olivier Christen (Le Figaro du 10 décembre), pour s’apercevoir que nos autorités sont très loin de mesurer ce danger islamiste, et qu’ils sont dans le brouillard le plus complet.
En cette matière, je préfère me fier à ceux qui connaissent réellement le terrain, ceux qui ont combattu sur place et qui ont une vision réelle et non idyllique de salonards. Et qui mieux que les soldats Kurdes, ou d’anciens des forces Kurdes. C’est ainsi, que pour le Figaro magazine, une tribune vient d’être signée par six d’entre eux. Ces derniers ont ferraillé en Syrie de 2015 à 2019, comme volontaires dans les unités combattantes du YPG, fer de lance des forces démocratiques Syriennes (FDS). Les Kurdes, souhaitent depuis la fin de la première guerre mondiale, créer un état Kurde, dans le nord de la Syrie, une partie de la Turquie et de l’Irak, ce qui ne serait que justice. Cela leur avait d’ailleurs été promis en 1919, puis les européens les ont lâchement abandonnés, notamment la France et les Anglais.
Les Kurdes sont les ennemis jurés des islamistes et d’Erdogan qui veut les anéantir. Ils écrivent dans ce plaidoyer anti-islamiste « Ce sont ces mêmes FDS qui, au prix de lourdes pertes et de combats acharnés, sont parvenus à éliminer le califat de l’état islamique au début de l’année 2019 ». Mais ils lancent un cri d’alerte « La satisfaction légitime que la fuite d’un tyran sanguinaire ...suscite ne doit pas nous illusionner sur la nature de ceux qui l’ont chassé du pouvoir et souhaitent aujourd’hui le remplacer-une coalition de rebelles et djihadistes recyclés d’Al-Qaida, Al-Nostra et Daech ».
Ils mettent en relief que sur le terrain, - ils ont gardé de nombreux contacts-, personne ne croit à une prétendue modération d’Al-Jolani. Car les troupes de ce dernier « ont pratiqué massacres d’ethnies, de minorités religieuses, d’homosexuels, d’esclavage sexuel. ». La seule différence, relatent-ils judicieusement, tient au rythme de leur agenda, dictée par la Turquie, qui est la grande gagnante en l’occurrence. Car le Sultan d’Ankara, qui soutient partout les islamistes sunnites, et qui ne rêve que d’une Grande Turquie, retour d’une sorte d’Empire Ottoman, a comme objectif « la disparition du Rojava, l’autonomie de fait gagnée par les Kurdes dans le nord de la Syrie ».
Leur crainte très affirmée est que cette enclave Kurde disparaisse et que les combattants de Daech détenus par ces mêmes Kurdes soient libérés, soit plus de 50 000 islamistes, actuellement prisonniers dans les camps de Roj et de Al Hol. Si cela se produisait « les islamistes pourront lever l’impôt, recruter de nouveaux combattants, reconstruire des camps d’entraînement, et utiliser leur territoire sanctuarisé pour déstabiliser la région et planifier de nouvelles attaques contre l’Occident. »
Ils lancent donc un appel au peuple français et à ses dirigeants à prendre conscience de ces enjeux. C’est là que le bât blesse. Depuis des lustres nos gouvernants ont tout fait à l’envers. Hafez al-Hassad avait fait assassiner notre ambassadeur et nos soldats en 1981/1982, Mitterrand n’a pas réagi. Et ainsi de suite, toute notre politique du Moyen-Orient n’a été qu’un fiasco. On se rappelle de la Lybie et des élucubrations Sarkozistes à la sauce BHL. Hollande et Macron, par leur politique immigrationniste débridée, ont été incapables de nous protéger et nous n’avons jamais eu autant d’attentats islamistes en France. Dernièrement, Macron s’est empressé d’épauler implicitement le Hamas et le Hezbollah en reportant toutes ses foudres sur Israël qui a porté les coups les plus sévères jamais donné aux soutiens de l’Iran.
Comme l’indiquent Jean Chichizola et Paule Gonzalès dans Le Figaro « Le triomphe des rebelles en Syrie rebat les cartes de la menace islamiste en France ». Car il faut savoir décrypter les messages que l’on nous envoi. C’est ainsi que al-Jouni a salué, dimanche 8 décembre, dans la mosquée des Ommeyades, tout un symbole, « une victoire historique pour la région et pour la nation islamique ». Car il n’y a pas d’état nation en islam, il n’y a que la communauté des croyants, qui doit s’étendre sur le monde entier. Comme le soulignent les deux correspondants du Figaro « La chute de Damas serait donc le triomphe de l’oumma, la communauté islamique mondiale. ». Comme l’a fait valoir anonymement une source antiterroriste française « Cette liberté retrouvée peut faire craindre des retours incontrôlés en France. ». Le citoyen français peut avoir toutes les craintes, nous ne sommes pas défendus.
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lundi, 09 décembre 2024
Les menaces se multiplient en France, ce n’est pas innocent.
Michel Festivi
Il ne se passe pas un jour, où un enseignant, un policier, un gendarme, voire un citoyen lambda ne soit menacé. Il faut souligner, que les très rares fois où ces individus sont repérés et comparaissent devant la justice, les condamnations sont la plupart du temps bien peu sévères, voire insignifiantes, quand ils ne sont pas purement et simplement relaxés.
L’une des dernières affaires en date s’est produite dans la paisible ville de Saint Claude, dans le Jura, ville réputée pour ses pipes en bois, tant vénérées par Georges Brassens. Une enseignante du lycée Pré Saint -Sauveur, qui avait fait visiter à ses élèves de seconde, une exposition de dessins de presse, a reçu des menaces et a dû être placée sous protection fonctionnelle avec accompagnement juridique, psychologique et administratif et a été mise en arrêt de travail.
L’exposition se tenait au Centre de Documentations et d’Informations (CDI) de l’établissement, et apprend-on, qu’un élève aurait été choqué par un dessin de presse caricaturant le chef turc, ami des islamistes et pourfendeur des Kurdes, Recep Tayyip Erdogan, qui a applaudi à la nouvelle donne en Syrie.
L’élève en question s’en serait plaint à sa famille, et c’est à la suite de cela que les menaces auraient été mises en œuvre. Cela a été confirmé par le rectorat de la région académique de Bourgogne-Franche-Comté et par l’académie de Besançon auprès de La Voix du Jura, selon un article du site The Epoch Times du 6 décembre 2024.
Une plainte a été déposée, tant à titre individuel par l’enseignante, qu’au nom de l’institution par la Direction des services départementaux de l’Education nationale. Selon une autre source, (Tf1 info du 6 décembre), c’est un élève de seconde qui aurait pris en photo cette caricature et ce serait la mère de cet élève qui aurait appelé le lycée en tenant « des propos outrageants, politiques et vindicatifs ». L’enseignante aurait aussi été agressée par un personnel de l’établissement scolaire, selon cette même source. On s’empresse de souligner du côté de l’administration, tout absence de lien avec la religion, et on met en exergue de vieux litiges entre cette enseignante et cette famille, une sorte de contexte explicatif. N’empêche, menacer une enseignante pour la vision d’une simple caricature d’Erdogan, au milieu de plusieurs autres, est particulièrement significatif d’une volonté de terroriser, et d’une régression culturelle abyssale, qui prouve la non-intégration d’une frange très importante de la population, à nos libertés, nos traditions, nos mœurs, notre histoire.
Il n’échappera à personne, que ce grave incident intervient dans le climat du procès de l’assassinat et la décapitation de Samuel Paty, enseignant supplicié par un islamiste, qui s’était acharné contre ce malheureux qui avait montré à ses élèves diverses caricatures dont une de Mahomet. On vient d’ailleurs d’apprendre, que l’assassin de Samuel Paty, Abdoullahk Anzorov, aurait eu des contacts avec le groupe islamiste HTS, selon une note de 2020, de la sous-direction antiterroriste de Paris.
Répandre la terreur par les menaces, est l’une des tactiques des islamistes. Aujourd’hui, tous les naïfs veulent absolument nous faire accroire, que Mohammed al-Joulani, le patron des groupes islamistes qui ont investi la Syrie, serait devenu un agneau. Il fut pourtant le fondateur du Front al-Nostra, affilié à al-Qaida, ex-compagnon de route d’al-Baghdadi l’un des chefs les plus sanguinaires de l’état islamique. Le journal Le Parisien, avait dans un article d’octobre 2020 établi les liens avec Anzorov et cette organisation islamiste, par échanges sur Instagram, comme le relate Le Figaro, dans un article du 9 décembre. Toujours selon les éléments fournis par Le Parisien, relayés par Le Figaro, Anzorov aurait aussi été en contact avec un autre djihadiste syrien, qui évoluait au sein du HTS.
Il n’aura pas non plus échappé aux lecteurs, que les Talibans afghans ont immédiatement félicités les nouveaux maîtres de Damas, comme le Hamas d’ailleurs. La fable d’islamistes modérés nous est de nouveau resservie, comme après l’entrée des Talibans à Kaboul en août 2021. Il faut prendre très au sérieux chaque menace qui se produit partout en France et se montrer d’une sévérité totale, ce qui est très loin d’être le cas. En tout cas, les Israéliens eux, ne se sont pas laissés bernés par l’arrivée des islamistes en Syrie. Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne vient de déclarer « Ceux qui contrôlent Damas, aujourd’hui sont animés par une idéologie extrême de l’islam radical et c’est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d’armes stratégiques en Syrie ». L’Autriche quant à elle a eu une réaction des plus saines en annonçant suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens et préparer « un programme d’expulsion ». Les pays européens, dont la France, feraient bien de s’en inspirer, l’Allemagne suspend aussi ses décisions sur les demandes d’asile. En effet, les réfugiés syriens n’ont désormais plus aucune raison de rester en Europe, le régime qu’ils maudissaient ayant disparu.
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jeudi, 05 décembre 2024
Lycée musulman et formation des imams, toujours les Frères musulmans.
Michel Festivi
Comme l’a démontrée l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler dans plusieurs de ses ouvrages sur le marché halal ou la mouvance frériste, les réseaux des frères musulmans s’étendent toujours et encore et de plus en plus. Deux évènements récents en apportent des indications précises.
La préfecture du Rhône vient d’annoncer qu’elle envisageait de rompre les contrats d’associations entre le groupe scolaire Al-Kindi, fondé en 2007, et l’État. Cet établissement scolaire situé à Décines-Charpieu près de Lyon, pourrait perdre ainsi ses subventions publiques qu’il détient depuis 2012, et les enseignants ne pourraient plus être payés par l’État. On n’en saura plus après une réunion académique qui se tiendra le 12 décembre prochain où le directeur sera entendu.
La préfecture du Rhône a déclaré que « plusieurs rapports académiques contenaient des éléments assez graves pour amener à cette réunion permettant le contradictoire. ». Aujourd’hui, 621 élèves sont présents, répartis dans 22 classes différentes, 80% des classes sont sous contrat d’association.
La procédure ressemble à celle qui a conduit les autorités à résilier le contrat d’association du lycée Averroès de Lille en début d’année. Le couperet était aussi tombé très près pour le collège Avicenne de Nice qui en a réchappé. Le lycée de Décines a reçu le soutien du recteur de la grande mosquée de Lyon, Kamel Kabtane et de la Fédération nationale de l’enseignement privé musulman, la FNEM. Ce recteur, avait en 2018, réclamé la libération de Tariq Ramadan, alors détenu provisoirement dans le cadre d’une procédure pour viols, la Cour d’Appel de Paris l’avait alors maintenu en détention, il sera libéré par la suite. Kabtane était monté vigoureusement au créneau, pour obtenir l’élargissement de celui qui n’a jamais fait mystère de sa proximité avec la mouvance des Frères musulmans, il est d’ailleurs le petit-fils du fondateur, Hassan-el-Banna. Il avait été interdit de séjour en France en 1995, en raison, selon un journaliste du Point, pour sa proximité avec le frérisme et le ministre de l’intérieur de l’époque, Jean Louis Debré, avait déclaré que le gouvernement avait eu de bonnes raisons de le faire, cette interdiction avait fini par être levée. Sa famille à Genève, avait été suspectée de soutenir le FIS et le GIA. Depuis ses affaires judicaires, qui sont toujours en cours, Ramadan se montre bien plus discret, il vient d’être condamné, en appel, en Suisse, à trois ans de prison dont un ferme pour viol et contrainte sexuelle. Il a aussi été condamné en France en 2020, pour une infraction de presse à une amende et des dommages-intérêts, mais il a fait appel. Il vient d’être renvoyé, par la Cour d’appel de Paris devant la Cour criminelle départementale, pour des viols sur trois femmes, pour l’instant, il est présumé innocent de ces faits.
Autre affaire qui vient d’éclater, la police judiciaire a procédé le 4 décembre, à des perquisitions à L’institut Européen des sciences humaines (IESH), qui sert à la formation des imams, IESH situé en plein Morvan, à Saint-Léger-de-Fougeret, commune de 200 habitants, dans la Nièvre. Une enquête a été ouverte qui porterait sur des soupçons de blanchiment, d’abus de confiance, et de non-respect de l’obligation de déclarer des financements étrangers. Radio France dans un papier a évoqué le chiffre de 300 000 euros, qui pourraient provenir du Qatar. Ces informations ont été confirmées, en la forme, mais pas sur le fond, par Madame le Procureur de Nevers, Cf France info 3, Bourgogne-Franche-Comté- Nièvre.
Pour les autorités judicaires, « l’opération de perquisition a été fructueuse », sans que l’on puisse en savoir plus. En tout cas, le député RN de la circonscription, Julien Guibert a demandé que « cette école des imams de la sphère frériste soit fermée. ». L’IESH conteste toute infraction. Cette organisation a été créée en 1990 par l’UOIF, devenue les Musulmans de France, « une association qui gravite dans l’orbite de la confrérie islamistes », selon ce même article. Pour Le Figaro, aussi, l’IESH est proche des frères musulmans, (article de Jean Chichizola du 4 décembre). Les perquisitions, visant aussi certains responsables, auraient été effectuées en présence d’enquêteurs spécialisés de la Sous-direction antiterroriste.
Cet IESH, fondé avec l’appui de François Mitterrand, compterait 200 étudiants sur un campus de 11 ha, et il fait partie d’un réseau de plusieurs entités dont une se situe à Saint-Denis, et en 2019, devant une commission parlementaire, un responsable du renseignement avait qualifié cet organisme de « clairement frériste ». Plusieurs procédures ont eu lieu ou sont en cours, et un islamiste tunisien, Ahmed Jaballah, très proche des frères musulmans, avait décidé de son propre chef, de repartir en Tunisie cette année, alors qu’il faisait l’objet d’une OQTF.
Les frères musulmans sont très en pointe dans leur volonté d’imposer le voile à l’école et dans le sport. Ils sont très en pointe pour demander aussi le burkini partout, des menus spéciaux, tous ces symboles islamistes étant une détermination pour parvenir à une domination de la société française au profit d’une islamisation de plus en plus franche. Ils sont aidés en cela par toutes les franges islamogauchistes de la société, associations, partis politiques bien connus, des idiots utiles, des naïfs, des militants de l’islamisme, des tenants d’une chrétienté dévoyée, qui bien souvent se cachent sous les vocables « du vivre ensemble, du pas d’amalgame, d’interdiction de la stigmatisation », qui sont autant d’armes qui entendent abattre notre société, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions.
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lundi, 02 décembre 2024
Michel Festivi, mercredi midi, sur Radio Courtoisie
Notre Ami Michel Festivi sera présent sur Radio Courtoisie le Mercredi 4 décembre prochain de 12H à 13H30 dans l’émission des historiens dirigée par Philippe Conrad pour parler de son livre « La désinformation autour du Parti communiste « français » ».
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