dimanche, 25 mai 2025
"Céline et l’Allemagne", d'Alain de Benoist : une salutaire mise au point
Michel Festivi
Très heureuse initiative que viennent d’avoir Alain de Benoist et la Société des Lecteurs de Céline (SLC), en publiant Céline et l’Allemagne 1933-1945, une mise au point, dans le cadre d’une nouvelle édition revue et augmentée. Une première parution avait eu lieu en 1996, dans Le Bulletin célinien, totalement épuisée depuis. Cet ouvrage fort opportun, d’une érudition remarquable mais jamais pesante, est particulièrement bienvenu.
On connait les contacts étroits de Louis Ferdinand Destouches avec l’Allemagne, puisque très jeune, il y fit plusieurs séjours assez prolongés dans les années 1907/1908, en vue de se familiariser avec la langue de Goethe et au commerce, ce à quoi le destinaient ses parents. Il y retournera aussi à plusieurs reprises, à la fin des années 1920, notamment après avoir quitté ses fonctions au sein de la SDN, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien sûr, il y a l’épisode de Sigmaringen et de la traversée de l’Allemagne en feu, qui fera l’objet après-guerre, d’une trilogie célèbre dont D'un château l’autre.
On connait aussi l’intérêt majeur d’Alain de Benoist pour l’Allemagne, ses écrivains, ses philosophes, son admiration pour Ernst Jünger et les tenants de la Révolution conservatrice allemande, qu’il a fait découvrir au public français. Son livre reflète presque à chaque ligne, les contacts très étroits qu’il a entretenus et entretient toujours avec nombre d’acteurs de la pensée et de la métapolitique allemande, facilités par le fait qu’il parle parfaitement la langue de Schiller. Nul plus que lui ne pouvait nous donner un texte aussi riche, aussi complet, aussi précis.
L’histoire des relations plus que compliquées et erratiques entre Céline et l’Allemagne, l’Allemagne et Céline, décortiquée par Alain de Benoist, démontre magistralement qu’un grand intellectuel de chez nous, peut nous exposer une vision non idéologiquement correcte de cette période de temps qui court de la parution du Voyage au bout de la nuit (1932), à 1945. L’un des grands intérêts de l’ouvrage, est qu’il est débarrassé de toutes les scories habituelles et anachroniques, - de l’arrivée du national-socialisme en janvier 1933, jusqu’à la fin de la guerre -, qui polluent bien des études sur cette période, par un manichéisme étroit et un historiquement correct des plus détestable.
La relation lumineuse que nous donne Alain de Benoist, est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’intensité des liens intellectuels qui existaient alors entre la France et l’Allemagne, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Alain de Benoist nous remémore les actions des pacifistes français et allemands avant-guerre, avec Otto Abetz et les membres du Cercle de Sohlberg, où l’on retrouvera du côté français, Jean Luchaire, Bertrand de Jouvenel, Pierre Brossolette, Alphonse de Chateaubriant et bien d’autres. On en reverra beaucoup dans la collaboration, d’aucuns dans la résistance. Ce mouvement pacifiste européen et ses prolongements, seront au cœur des connexions si particulières entre Céline, l’Allemagne et certains Allemands.
Alain de Benoist revient aussi, sur le très important Institut allemand à Paris, qui avec son directeur Karl Epting, grand admirateur de Céline, joua une partition considérable dans la tentative de rapprocher écrivains français et allemands entre 1940 et 1944. À cette époque, Paris était toujours le centre du monde intellectuel et littéraire, et le livre d’Alain de Benoist le fait magnifiquement ressortir. Il nous narre les rivalités qui pouvaient exister entre l’Institut allemand, les services de Goebbels, les militaires, la SS, grâce à un rapport établi en 1942 par un dénommé Bernhard Payr, l’un des proches collaborateurs d’Alfred Rosenberg, qui met en pièces l’Institut allemand, trop libéral et trop francophile à son goût.
Alain de Benoist nous apporte de précieuses précisions et rectifications sur le rôle du Welt-Dienst (Service mondial) repris en 1937 par Alfred Rosenberg ; sur un homme que sans doute très peu de français connaissent, Arthur S. Pfannstiel, un spécialiste de Modigliani, qui fut peut-être le seul ami allemand de Céline, avec Karl Epting, et qui est une sorte de fil conducteur dans les corrélations entre Céline et l’Allemagne. Au fil des pages, l’auteur démonte les incohérences, les erreurs voire les vilenies des accusations de certains de ceux qui ont cru devoir brosser les liens entre Céline et les Allemands. Et même de grands biographes de Céline ont commis des erreurs ou écrit des inexactitudes, Alain de Benoist les corrige impitoyablement, d’autant que la plupart des biographes de Céline se sont en réalité peu intéressés au problème de « sa réception » outre-Rhin. Visiblement, Alain de Benoist a eu des documents et des témoignages de premières mains, dont celui de Frédéric Pfannstiel, le fils d’Arthur, qui renforcent l’intérêt de cette republication.
Bien des idées reçues sont anéanties par Alain de Benoist, que ce soit la problématique des traductions des livres de Céline en allemand, que ce soit ses diverses relations avec de nombreux protagonistes de cette période. En définitive, comme il le souligne : « Lui-même (Céline), n’avait cependant guère d’affinités avec les Allemands, lesquels le lui ont bien rendu », et, « son œuvre à cette époque est restée largement ignorée outre-Rhin ».
Tous les célinophiles doivent impérativement lire ce livre, mais pas qu’eux. Tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de l’Allemagne de l’après Première Guerre mondiale jusqu’en 1945, y apprendront au détour des pages, énormément de choses, notamment sur les structures de certaines organisations nationales-socialistes, si complexes et entremêlées, et si souvent ignorées des meilleurs spécialistes. Alain de Benoist a aussi le don de recadrer le contexte de cette époque, et c’est passionnant. Les notes sont d’une importance considérable, leurs densités ont sans doute fait qu’elles ne pouvaient pas être imprimées en bas de chaque page.
Alain de Benoist, Céline et l’Allemagne, 1933-1945, Une mise au point, Nouvelle édition revue et augmentée, Société des Lecteurs de Céline, S.L.C éditions, mars 2025, 157 pages, 28 euros.
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jeudi, 22 mai 2025
S’il y en a un qui devrait se taire définitivement, c’est bien Gabriel Attal
Michel Festivi
J’ai rappelé hier, que le rapport sur l’emprise et l’entrisme des Frères musulmans en France, ne pouvait surprendre que les aveugles et les sourds. J’ai évoqué certains, qui depuis 50 ans alertaient sur le danger qui frappait la France au cœur, des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques qui furent alors d’un courage exceptionnel, car ostracisés par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, qui la ramène honteusement depuis quelques jours. Cela me rappelle la chute du mur de Berlin, où toute la même clique était devenue d’un coup d’un seul anticommuniste.
Ceux-là même qui aujourd’hui tiennent des propos les plus grandiloquents contre le Frèrisme, sont exactement ceux qui ont toujours mis des bâtons dans les roues aux hommes et aux femmes qui voulaient agir. Entendre et lire sous la plume d’un préfet en exercice, celui des Hauts-de-Seine en l’occurrence que : « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds », n’est pas banal, mais courageux venant d’un haut fonctionnaire en place. Alexandre Brugère attire l’attention sur les risques de multiplication des frères musulmans dans les futures listes électorales en vue des municipales de 2026 : « Une minorité de maires pensent ainsi se garantir les faveurs d’un électorat ».
En réalité, Alexandre Brugère reconnait que les lois diverses et variées contre « le séparatisme » - vocable édulcoré de la novlangue qui ne veut rien dire -, ne permettent pas efficacement la lutte contre l’islamisme rampant ou triomphant, et qu’il doit avoir recours à des subterfuges comme les entorses aux règles de sécurité pour ordonner à Colombes, la fermeture d’un centre de formation aux langues étrangères, suspecté de dissimuler une école coranique, étant dit en passant que le président de cet « institut », n’est autre que le directeur du cabinet du maire écologiste de la ville. Alexandre Brugère a aussi entamé un bras de fer contre la mairie de Nanterre pour tenter d’empêcher un projet d’agrandissement de la mosquée, mais il redoute de ne pouvoir y parvenir, selon les informations qu’il a donné à la presse, Le Figaro ou Marianne. On se doute que notre préfet ne dit pas tout et que le mal est bien plus profond.
Gabriel Attal, qui pourfend la bave aux lèvres, à longueur de temps le rassemblement national, vient de proposer l’interdiction du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans. Il y a quelques temps à peine, il insultait Marine le Pen qui avait suggéré d’interdire tout simplement le port du voile dans l’espace public ! Quelle indécence de la part de ce petit monsieur donneur permanent de leçons.
Mais le pire de tout, on a déjà oublié que dès la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024, Gabriel Attal montant sur ses ergots, avait immédiatement demandé que tous les partis politiques, y compris LFI s’unissent contre le RN qui venait de triompher aux élections européennes. Pire encore, c’est lui qui fut avec Edouard Philippe, Xavier Bertrand et beaucoup d’autres dont des LR, à la pointe du combat anti RN pour demander instamment, après le Premier tour, que les candidats arrivés en troisième position se désistent systématiquement au profit souvent des LFI, qui sont en France, les soutiens inconditionnels des islamistes, comme leurs déclarations permanentes le prouvent. Voir Edouard Philippe qui a appelé, comme Xavier Bertrand à voter communiste est proprement sidérant, les communistes étant alliés aux LFI.
Récemment encore, des hommes politiques comme Éric Woerth ont indiqué qu’ils ne choisiraient pas entre un LFI et un RN, ce qui revient à favoriser clairement LFI, c’est la position de beaucoup de LR ou de macronistes, qui font donc le jeu de LFI. Ils préfèrent des candidats qui soutiennent le Hamas ou le Hezbollah, à des patriotes français. Dès lors leurs paroles devraient être considérées comme nulles et non avenues ; et ce sont eux qui devraient être exclus de la vie politique. Où est la cohérence ? Gérard Larcher, président du Sénat, qui combat avec férocité le RN, faisant ainsi le jeu de LFI, vient de tacler Gabriel Attal en indiquant : « ça suffit les annonces inapplicables », il a été rejoint par l’inénarrable Henri Guaino qui souffla aux oreilles de Sarkozy pendant 5 ans, visiblement sans succès, car rien n’a été entrepris de sérieux sous son quinquennat.
Je veux souligner ici le courage de la famille Klarsfeld, Serge, Beate et Arno, qui à plusieurs reprises ont écrit et indiqué, qu’en cas de duel entre un LFI et un RN, ils voteraient sans hésiter pour le candidat RN. Ils se sont vus insultés par toute leur communauté dont le CRIF. Car s’abstenir ou refuser de voter dans ce cas d’espèce, c’est donner une voix à LFI, qu’on le veuille ou pas.
Invitée sur France 2, Marine le Pen a clairement signalé que le fameux rapport : « ne lui avait rien appris ». C’est une vérité d’évidence pour ceux qui comme nous, faisons ce constat depuis des lustres. Elle a rajouté : « Cela fait 15 ans qu’on dit ça (au RN), et 15 ans qu’on nous explique que c’est faux ». Bruno Retailleau, qui comme Wauquiez n’ont jamais exprimé clairement ce qu’ils feraient en cas de duel RN-LFI, se doivent de soutenir la proposition de Marine le Pen de dissoudre l’organisation des Frères musulmans, et la faire classer comme filière terroriste, comme l’ont décidé la Jordanie ou l’Égypte. Elle a aussi rétorqué à Gabriel Attal : « Quand j’ai proposé l’interdiction du voile dans l’espace public, il m’a agonie d’injures, il m’a traité d’incompétente. Et aujourd’hui il veut le faire ? ».
Elle a ensuite brandi une photo de Bruno Retailleau, prise le soir même de son élection à la tête des LR, où il apparaît aux côtés de Gérard Larcher et de Michel Barnier, qu’il vient de nommer à une place d’importance dans l’organigramme du parti. C’est dire que Retailleau ne fera rien. N’a-t-il pas déclaré qu’entre un RN et Edouard Philippe, il choisirait ce dernier, qui justement préfère un communiste. N’oublions pas que Michel Barnier est un européiste bruxellois militant, et que c’est justement Bruxelles qui abreuve de fonds des confréries islamistes, comme cela a été démontré maintes fois.
Marion Maréchal vient de lancer une pétition pour « dire stop aux Frères musulmans » et les interdire. Elle propose comme l’a fait l’Autriche, de criminaliser leur idéologie. Elle demande aussi l’interdiction de toutes les mouvances s’y rattachant, à commencer par l’ex-UOIF et ses 139 mosquées, 280 associations et 21 écoles répertoriées dans le rapport. Cela implique aussi d’expulser tous les étrangers liés à l’idéologie Frériste. Elle veut sanctionner les maires ou les élus qui se sont compromis avec ces islamistes, par pur calcul électoral le plus souvent. Qu’attendent nos hautes autorités ? Nul besoin de tergiverser et de réunir des Conseils de défense.
Deux autres mesures salutaires pourraient être prises immédiatement : interdire les accompagnatrices scolaires voilées, car elles participent implicitement mais nécessairement à des missions de service public, et interdire le port du voile, ou tout vêtement religieux, quel qu’il soit, dans toutes les enceintes officielles de l’État, les Conseils municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, même comme spectateurs, ainsi que devant toutes juridictions de quelque nature que ce soit. Idem dans le sport, que ce soit pour des compétitions officielles ou officieuses et même pour les entrainements, sur tous les stades et dans tous les gymnases. Le dossier ne doit pas être enterré, il faut agir et très vite. Le rapport nous explique, que le port du voile est l’arme préférée des Frères musulmans.
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mercredi, 21 mai 2025
Du Camp des Saints de Jean Raspail à Soumission de Michel Houellebecq, de l’anticipation à la réalité : Le rapport des services des renseignements
Michel Festivi
Il y a des « romans » d’anticipations qui très rapidement dépassent la fiction et de très loin. Ce fut le cas pour 1984 de George Orwell, qui décrivait la main mise totalitaire sur la société par la surveillance généralisée, une novlangue obligatoire, et l’interdiction absolue d’émettre des idées contraires à la doxa, comme le wokisme islamogauchiste qui gangrène toute la société désormais. Nous en vivons aujourd’hui en Europe tous les stigmates liberticides. Et bien le rapport des services de renseignements de 73 pages, déposé sur le bureau de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour décrire l’emprise et la ramification des Frères musulmans sur la société française, démontre que les lanceurs d’alerte qui furent insultés et vilipendés, avaient une fois de plus raison, mais comme le disaient les romains il y a plus de 2 000 ans : Vox clamantis in deserto.
Le Camp des Saints, le livre choc de Jean Raspail date de 1973, il y a plus de 50 ans. Il y décrit l’invasion par le débarquement dans le sud de la France, de millions d’arrivants et concomitamment la lâcheté des autorités, incapables et paralysées, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Houellebecq dans Soumission publié en 2015, relate la victoire aux élections présidentielles du chef de « La fraternité musulmane », qui parviendra à se faire élire grâce au soutien de tous les partis politiques dits traditionnels face au candidat du « Front national », cela vous rappelle-t-il quelque chose également ? De là toutes une série de conséquences décrites par Houellebecq, islamisation des universités, obligation de s’affilier à la religion musulmane pour enseigner, légalisation de la polygamie, interdiction aux femmes de travailler, etc...
Anticipation, vous avez dit anticipation... C’est ainsi que sont qualifiés les « romans » de Raspail et de Houellebecq pourtant. Un homme politique d’origine bretonne et surnommé « le menhir », n’avait-il pas lui-aussi dès 1973, annoncé cette emprise qui se profilait ? Ces hommes ont subi toutes les avanies, tous les outrages, toutes les imprécations, de la part des aveugles et des sourds qui vont de la droite libérale et européanisée, à la gauche, au centre et aux macroniens. Que n’a-t-on pas entendu alors.
Que nous dit ce rapport, que les gens censés, vigilants, vivants avec les yeux ouverts ne savaient déjà ? Le préfet et l’ambassadeur, les auteurs de cette étude, ont au cours du premier semestre 2024, effectués de nombreux déplacements sur le terrain, en France et en Europe, rencontrés des dizaines d’universitaires, ainsi que des responsables musulmans, outre des échanges avec diverses autorités, des ministères.
Que mettent-ils en exergue ? Qu’une mécanique frériste très élaborée s’est mise en place depuis des années en France et en Europe, pour parvenir à l’islamisation de nos sociétés occidentales. L’article du Figaro qui analyse ce document évoque : « un pays miné de l’intérieur », « un important réseau d’implantations... 280 associations rattachées à la mouvance... ». Les analystes visent spécifiquement les cibles prioritaires des Frères, le secteur éducatif et l’université, les réseaux sociaux, le sport, le mouvement associatif.
Le voile est bien sûr « le porte-étendard » de l’action des Frères musulmans, le cheval de Troie. Une double organisation est révélée, une structure officielle, et une organisation islamique « uniquement connue des membres ». Le développement considérable de la filière halal : « la promotion de la finance islamique », en réalité tout ce qu’avait déjà parfaitement décrit l’anthropologue et chercheur au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, dans nombres de ses ouvrages, pour lesquels elle a reçu des menaces de mort, avec protection policière à l’appui, les menaces provenant notamment du milieu universitaire. La force de cette emprise : « Un solide noyau d’écoles confessionnelles, des associations caritatives foisonnantes et un puissant vivier de prédicateurs ». Et de souligner cette évidence qui ne peut échapper qu’à ceux qui vivent hors sol ou qui se refusent à examiner la réalité en face : « La recherche constante de légitimation et de respectabilité, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Avec ce rappel opportun à l’adresse de nos autorités incompétentes, aveugles et sourdes : « Cette offensive frériste a commencé il y a quelques 70 ans ». Cela concerne donc tous les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décades. Ils ont tous failli, à aucune exception près, mais ils continuent à pérorer et à nous donner des leçons.
Le rapport dévoile aussi et à juste titre que : « le conflit israélo-palestinien, éternel ressort de l’antisionisme, voire d’un antisémitisme de plus en plus manifeste » joue un rôle considérable dans la poussée de cette nébuleuse, de cette toile d’araignées. Le tout sous une stratégie « d’implantation de la confrérie qui s’appuie sur la dissimulation, la quête de légitimation et la dénonciation de l’islamophobie ». Les enquêteurs confirment que cette tactique a permis l’entrisme dans toutes les institutions et notamment européennes, par « la dénonciation de l’islamophobie, la revendication de la pénalisation du blasphème, et le déploiement du halal. », Ces mêmes institutions européennes « sont également une source majeure de financement pour la mouvance. ». Bref tout ce que les patriotes et tenant d’une droite nationale dénoncent depuis des années, sans succès, les institutions bruxelloises faisant le jeu des islamistes, avec l’accord de la plupart des chefs d’état.
En fait, ce rapport ne fait que confirmer, ce que des personnalités courageuses n’ont fait que déclarer depuis très longtemps. Néanmoins, ce manuscrit-témoignage a un mérite, on ne pourra plus traiter ceux qui vitupèrent contre l’islamisation de la société, de furieux extrémistes, de dangereux individus qu’il faut faire taire par tous les moyens et d’ostraciser une partie de la population. Comme le proférait en 1928 Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismaïlia « Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall de gare dans lequel n’importe quel musulman peut entrer dans n’importe quelle porte... ». Comme le souligne l’article du Figaro du 20 mai « Les islamistes proposent un grand récit, face auquel « les valeurs de la république » ne suffisent pas ». Ce sont les valeurs de la nation, de la France, de notre histoire millénaire, de nos traditions, de nos coutumes, qu’il faut impérativement mettre en avant, car qui irait se battre pour une « république » qui a totalement failli ?
Avait-on besoin de ce rapport ? À l’évidence non, si nous avions eu des politiques déterminées et courageuses depuis 40 ans. On ne rappellera jamais assez la lâcheté incommensurable de Lionel Jospin et du gouvernement socialiste dans l’affaire du foulard de Creil en 1989, lâchetés et inconséquences suivies de bien d’autres, tant sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais oui, ce rapport a le mérite d’exister et de donner une sorte d’imprimatur officielle à ce que nous exprimons à juste titre depuis des lustres.
Et maintenant, que faisons-nous ? Peut-on croire un seul instant que les partis qui se sont succédés au pouvoir, et les hommes et femmes qui ont failli depuis 40 voire 50 ans seraient capables de renverser la table et d’opérer un revirement salutaire ? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est à un changement radical de politique que ce rapport bienvenu doit nous conduire. Un préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, va publier un « témoignage » à la Fondapol qui s’intitule « Combattre l’islamisme sur le terrain ». Bruno Retailleau qui a préfacé cet ouvrage, le présente « comme un texte de combat ». Une phrase émerge du constat du Préfet « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds ». Belle image que voilà, mais n’oublions pas que Bruno Retailleau est dans un parti qui a failli, totalement failli, et qui est en partie à l’origine de ces sacs de plomb.
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lundi, 19 mai 2025
Dans un très morne dimanche électoral, la seule bonne nouvelle nous vient du Portugal
Michel Festivi
Maussade dimanche électoral. En Roumanie, le candidat du Peuple a été battu par le Système, alors que pourtant largement en tête au premier tour, Simion n’a pas réussi à rassembler les fameux 50% des voix plus une, qui font toute la différence. En Pologne, le candidat pro-Tusk et pro-européiste est en tête de peu devant le représentant du PIS, Karol Nawrocki. Ils sont au coude à coude, mais un candidat nationaliste est arrivé en troisième position avec près de 15%, les reports des voix annoncent un deuxième tour très serré. Gageons que toute la clique bruxelloise va se mobiliser, comme en Roumanie, pour faire barrage au PIS. Enfin, en Saône-et-Loire, le député RN est en ballotage très difficile dans cette élection partielle, et risque fort d’être battu par un divers-droite, soutenu désormais par tous les autres, des macronistes, aux socialistes et à LFI.
Seul le Portugal nous apporte un rayon de soleil, lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 18 mai. Depuis la révolution des œillets de 1975, la droite nationale était totalement exclue de la vie politique. Après quelques années de flottement, où les communistes ont failli prendre le pouvoir grâce à des militaires d’extrême-gauche, le parti socialiste portugais a régné sans partage ou presque. En 2019, une scission intervient au sein du parti social-démocrate, par ceux qui considèrent qu’il faut enrayer l’immigration massive, lutter plus durement contre l’insécurité, et revitaliser le pays de ses traditions et de ses coutumes. C’est ainsi que Chega (Assez en portugais), est né.
Avec 1,29% des voix en 2019, le parti populaire et patriote partait de très loin. Mais en mars 2024, premier coup de tonnerre, Chega récolte 18% et 50 députés, dans l’Algarve il a même dépassé les 30%, devenant le troisième parti du pays derrière les centristes et le parti socialiste. Si les européennes de juin 2024 n’ont pas confirmé cette poussée, les élections du 19 mai 2025 viennent amplifier son résultat.
Suite à des scandales, la coalition minoritaire de centre-droit, le PSD/CDS, avait subi une motion de censure, des élections anticipées viennent donc d’intervenir. Si Luis Montenegro leader des centres augmente très légèrement ses résultats de 2,6% et obtient 89 députés au lieu de 80-(la majorité absolue est à 116 députés) -, le parti socialiste s’effondre avec 23,38%, 6 points de moins qu’en 2024 et 58 élus, contre 72 en 2024. Par contre Chega fait jeu égal avec lui : 22,56% et 58 élus. C’est la première fois que Chega, dirigé par André Ventura, dépasse la barre des 20% et largement. Presque 4% de plus, et 8 élus de plus, c’est considérable dans un pays assez figé au plan électoral, où tout se passait entre deux partis jusqu’à présent.
Certes, les centristes vont continuer à gouverner avec une majorité relative, car ils refusent mordicus de s’allier à Chega, qui comme dans d’autres pays est considéré comme un pestiféré. Notons que l’effondrement socialiste est d’autant plus important, qu’en 2019, le parti avait eu 120 députés. Que les centristes continuent ainsi à rejeter la voix du peuple, c’est Chega qui en profitera. Le Portugal était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir une droite nationale vigoureuse, c’est désormais chose faite.
Un dernier point sur le mode de scrutin. Nous sommes en France, le seul pays à organiser des élections législatives et locales à deux tours. Dans tous les autres pays d’Europe, les élections générales et locales se font systématiquement à un seul tour, ce qui évite des magouilles et des tripatouillages entre les deux tours. Il serait grand temps de changer de mode de scrutin, mais il est évident que les LR, les macronistes et les gauches s’y refuseront. On sait pourquoi.
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vendredi, 16 mai 2025
Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail
Michel Festivi
Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.
On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.
Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.
On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.
Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ».
Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !
Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.
Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise.
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mardi, 13 mai 2025
L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne
Michel Festivi
J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.
Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.
« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.
Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.
Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».
George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.
Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.
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lundi, 12 mai 2025
La dictature européiste s’accentue et tente de se renforcer, l’exemple de la Roumanie, l’Allemagne et la France
Michel Festivi
Plus la bête est blessée, plus elle devient méchante donc dangereuse, c’est bien connu. Partout en Europe les tenants de l’européisme débridé, sous la houlette de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz qui vient de s’allier avec la gauche allemande, trompant 14 millions d’électeurs qui avaient cru élire un Chancelier de droite, s’organisent. De Donald Tusk premier ministre polonais, en passant par Keir Starmer qui pourchasse les patriotes en Grande Bretagne, et qui impose une censure féroce contre ceux qui dénoncent l’immigration sauvage, et sous la supervision organisationnelle et financière de George Soros, ils tentent tous d’empêcher les peuples de s’exprimer et n’hésitent pas à faire annuler des élections qui avaient porté au pouvoir des hommes décidés à ne pas se laisser coloniser par les superstructures mondialistes, qui veulent abattre les nations.
Commençons justement par la Roumanie qui est en pleine actualité électorale, puisque George Simion, qui incarne le renouveau contre Bruxelles et ses tentacules totalitaires, est arrivé largement en tête avec plus de 40% des voix, et qu’il peut dès le 18 mai, effacer l’affront considérable du 6 décembre 2024, qui a vu une élection annulée, parce que le candidat national-conservateur allait l’emporter, sur de simples soupçons, qui n’ont jamais vu le moindre commencement de preuves au demeurant.
Simion dénonce cette dérive totalitaire que vivent bon nombre de pays européens actuellement. Il alerte sur une vague massive de désinformation qui est en train de se mettre en place contre lui et le peuple roumain « savamment orchestrée par des médias mondialistes, dont nombre sont financés par des organisations à la solde de Soros ». Les fraudes électorales sont possibles en Roumanie, car sur 19 millions d’habitants, 18 millions sont inscrits sur les listes électorales ce qui parait totalement impossible et ubuesque. Il y figure toujours des millions de morts, qui potentiellement peuvent voter par tricheurs interposés. Et ce d’autant plus qu’il considère que « les cadres communistes du régime de Ceausescu sont toujours aux commandes, sous un vernis européen ». Bon sang totalitaire ne saurait mentir ! (Cf son passionnant entretien dans The Epoch Times du 11 mai).
L’Allemagne voit renaître, elle, un déferlement d’atteinte considérable à la démocratie, depuis les dernières élections législatives, qui ont vu l’AFD réalisée un score à plus de 20%, ce qui n’était jamais arrivé dans ce pays depuis 1945 à des élections générales. Cette secousse tellurique a littéralement affolé les tenants d’un ordre mondial aseptisé. La CDU qui n’a pas obtenu la majorité absolue qu’elle convoitait, s’est empressée de faire alliance avec la gauche, le SPD, qui avait connu l’un des plus mauvais résultats de son histoire. Immédiatement, les sondages pointaient l’AFD au coude à coude avec la CDU. Il n’en fallait pas plus pour que le système organise une énième tentative d’interdiction de l’AFD. En tout cas, et pour la première fois de l’histoire politique de la RFA, Merz a échoué à être élu par le Bundestag, au premier tour de scrutin, ce qui démontre un malaise croissant.
Effectivement, et seulement quelques jours avant l’intronisation difficile du nouveau Chancelier, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AFD « comme parti extrémiste de droite », la mettant juridiquement sous surveillance, car pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique et obtenir ainsi son interdiction. Aussitôt, Donald Trump et J.D Vance ont fustigé cette décision qui bafoue plus de 10 millions d’Allemands, qui sont de plus en plus nombreux à voter pour ce parti. Cette volonté de fouler au pied la démocratie, provoque actuellement de vives tensions politiques outre-Rhin. Suite à un recours intenté par l’AFD devant la juridiction administrative de Cologne, cette résolution inique a été provisoirement suspendue, dans l’attente de l’arrêt à intervenir. La démocratie n’est pas respectée en Allemagne, parce que tout simplement la CDU s’est une fois de plus acoquinée avec la gauche, alors que Merz avait promis un virage conservateur. Que cela nous serve d’exemple en France et fasse réfléchir les électeurs.
Justement chez nous, nous subissons peu ou prou, les mêmes avanies anti-démocratiques. Non seulement les Juges ont pris le pouvoir avec l’accord implicite des politiciens du système bien trop satisfaits de ne pas prendre leurs responsabilités, en détricotant les quelques mesures un tant soi peu de bon sens, mais dès que l’on leur en donne l’occasion, ils se mettent à décider, sur des fondements juridiques des plus contestables, qui peut se présenter à une élection ou pas. Déjà, Nicolas Sarkozy avait donné de sérieux gages à Bruxelles en passant outre le referendum gagné par le peuple en 2005, en imposant le Traité de Lisbonne, que sa majorité parlementaire, ainsi que la gauche vota.
Alors que tous les sondages d’opinion qui se succèdent, révèlent que les français, même de gauche, à une très large majorité, entendent que l’on organise des referendums sur l’immigration ou la sécurité publique, les tenants d’une Europe bruxelloise et mondialisée ont beau jeu de nous expliquer que cela n’est pas possible en l’état de nos textes constitutionnels, sans penser un seul instant à les modifier. Car les résultats de ces consultations populaires sont bien connus d’avance, et il est hors de question pour le système de les organiser.
Des jours sombres se profilent donc, sauf si les électeurs réagissaient en masse et ne se laissaient pas subvenir par les sirènes de ceux qui prétendent renverser la table, mais qui n’ont en réalité qu’une seule ambition, laisser les choses en l’état.
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dimanche, 11 mai 2025
Le nouveau Pape Léon XIV et la guerre civile espagnole, un détail qui peut compter
Michel Festivi
Depuis l’élection de Léon XIV, les commentateurs en rajoutent et en surajoutent, scrutant la moindre circonstance, la moindre parole, le moindre geste, pour tenter de décrypter si le nouveau Souverain Pontife sera progressiste ou conservateur, s’il s’inscrira dans la continuité de François ou de Benoist XVI, ou encore de Jean-Paul II, voire Paul VI ou Jean-Paul 1er.
Tout cela paraît pour l’instant bien dérisoire, le mieux est d’attendre ses premières grandes décisions, de toutes les façons nous n’avons pas le choix. Seul véritable marqueur en l’état, c’est le nom qu’il s’est choisi, Léon XIV, voulant sans doute souligner l’importance du Pontificat de Léon XIII (1878-1903), l’un des plus longs avec Pie IX et Jean-Paul II. Auteur de 86 encycliques, dont la plus connue fut sans conteste Rerum Novarum (1891) qui fut le fondement de la Doctrine sociale de l’Église, condamnant à la fois « la misère et la pauvreté » que « le socialisme athée ». Elle encouragea le syndicalisme chrétien et le catholicisme social. Cette encyclique donna lieu à bien des conséquences et influences. En France, on peut évoquer René de la Tour du Pin auteur de « Vers un ordre social chrétien » publié en 1907, et Albert de Mun député de Bretagne de 1876 à 1914, qui va pendant près de quarante ans, ferrailler à la Chambre pour combattre le libéralisme débridé, issu de la Révolution - (Lois Le Chapelier et décret d’Allarde) - qui avait mis à terre toute l’organisation des métiers et de la production de l’ancien régime, laissant les ouvriers nus comme des vers, en favorisant des lois protectrices à leur égard, dont la création de syndicats, ou de caisses sociales de prévoyance.
En Espagne, sous l’autorité de Miguel Primo de Rivera (1923-1930), et de son ministre du Travail Eduardo Aunos, de très nombreuses réformes sociales furent entreprises, qui s’apparentaient au catholicisme social dans le cadre d’un corporatisme qui se voulait protecteur, législation très avancée, que reprendra ensuite Francisco Franco. D’ailleurs à cette époque, la législation sociale espagnole fut si importante, que Miguel Primo de Rivera obtint la collaboration du syndicat socialiste l’UGT et de son chef, Francisco Largo Caballero. On peut évoquer dans cette même veine, la Charte du Travail du Régime de Vichy, et les lois sociales du début du fascisme italien, qui tentèrent d’établir un dialogue constructif entre salariés et employeurs.
Mais un détail surprenant est passé totalement inaperçu des brillants vaticanistes de France et de Navarre qui se succèdent actuellement sur toutes les chaines de Radios et de Télévisions, et c’est le très bon journal espagnol El Debate, qui nous le révèle, par ce titre « La croix pectorale de Léon XIV porte une relique d’un évêque tué pendant la guerre civile ». Ce sont les Augustins, l’ordre auquel il appartient, qui lui ont fait ce don, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Ordre, Josef Sciberras, lorsqu’il a été nommé Cardinal, en 2023.
Il s’agit donc des reliques de Anselmo Polanco (1881-1939), également augustin et évêque de Teruel, qui a été déclaré bienheureux, car assassiné in odium fidei (par haine de la foi) « martyr de la persécution religieuse en Espagne ». Monseigneur Polanco fit parti des 13 évêques et des 8000 religieux et religieuses exécutés par les révolutionnaires espagnols entre 1936 et 1939. On décompte en réalité plus de 16 000 assassinats liés au Catholicisme, si l’on y inclut les laïcs qui s’occupaient d’œuvres paroissiales, d’aider les prêtres, d’assister et d’organiser les cérémonies religieuses dans leurs paroisses respectives et qui furent assassinés pour ces raisons. Comme l’avait magistralement proclamé Paul Claudel en 1937, dans son émouvant poème : Aux martyrs Espagnols : « Onze évêques, seize mille prêtres et pas une apostasie... Sainte Espagne... Patrie de Dominique et de Jean et de François le conquérant et de Thérèse… ». L’Historien Bartolomé Bennassar souligna qu’il « existait bel et bien un projet de destruction de l’Église catholique et de la religion. »
C’est le 7 février 1939, que le futur Bienheureux Anselmo Polanco fut exécuté à Can Tretze, Pont de Molins dans la province de Gérone, tout au nord de la Catalogne, trois jours avant l’occupation totale de cette région par les troupes nationales. Anselmo Polanco avait choisi de rester volontairement à Teruel en Aragon, passé en zone rouge le 8 janvier 1938, et ce jusqu’au 22 février 1938. Sa dernière Messe, il la célébra le 1er janvier 1938, et fut arrêté le 8 de ce même mois, le jour même où l’armée rouge investit ce chef-lieu de Province. Plusieurs autres personnes furent fusillées avec lui, en trois séries mortelles et les corps furent précipités dans un ravin, dont celui du Vicaire général du lieu, Felipe Ripoll. Jean Paul II les a béatifiés le 1er octobre 1995, après les avoir déclarés martyrs de la foi, le 2 juillet 1994. Leurs restes reposent aujourd’hui dans la crypte de la Cathédrale de Teruel.
Le martyrologue catholique espagnol fut considérable en ces années 1930, où la religion fut bannie et ses serviteurs poursuivis et ses biens détruits bien souvent. L’historien Guy Hermet évoque « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique après 1911 ». Que Léon XIV exhibe cette relique, ce symbole fort, est tout sauf anodin. C’est peut-être un signe, l’avenir nous le dira.
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mercredi, 26 mars 2025
On peut-être un immense athlète et dire des sottises absolues, comme être « l’idiot utile de l’islam des frères musulmans »
Michel Festivi
Personne ne contestera que Teddy Riner est un immense sportif, peut-être le plus grand en nombre de médailles, aux jeux olympiques, et aux championnats du monde. Mais comme souvent, les sportifs feraient mieux de rester concentrés sur leur sport et ne pas se mêler de politique, du moins d’éviter les prises de paroles publiques. Et c’est exactement, ce qui s’est passé. Notre judoka national a eu la saugrenue idée de venir au secours de femmes qui entendent porter le voile lorsqu’elles pratiquent leur discipline. Il a prétendu que la liberté et l’égalité devraient être prioritaires et « ne pas s’acharner sur une seule et même religion ». Le problème que Teddy Riner ne voit pas ou refuse de voir, c’est que justement, seule une religion pose problème, et aucune autre.
C’est l’ex-champion du monde de boxe en 2003 et 2006, d’origine iranienne, mais naturalisé français, Mahyar Monshipour qui lui a répondu en renvoyant Teddy Riner dans son dojo, « pour lui dire qu’on ne peut pas prendre position sur certains sujets que l’on ne maîtrise pas ». Conseiller technique de la Fédération française de boxe, né à Téhéran, il connait lui, contrairement à Teddy Riner, ce que veut très précisément signifier, le port du voile. Pour Mahyar, « Il s’agit de rendre habituelle la présence du fait religieux. On ne parle pas du port d’une simple croix, mais de la volonté de cacher la femme avec le voile. Ce voile est un linceul et le signe visible d’une inégalité entre l’homme et la femme. ». En une phrase, bien sentie, Teddy Riner, est remis à sa place par ippon, celle d’un judoka, qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Et d’en rajouter judicieusement « Teddy se trompe par méconnaissance du sujet, les sportifs...ne doivent pas devenir les idiots utiles de l’islam des frères musulmans... je le répète, une recommandation religieuse n’a rien à faire dans la pratique sportive, dans les activités culturelles ou à l’école. Le permettre, c’est accepter un petit pas de plus des frères musulmans dans notre société. »
Mahyar, dans cet entretien qu’il a donné au Figaro revient sur la manière dont le voile s’est imposé en Iran, et il lance ce cri « Réveillons-nous et réveillez-vous Teddy Riner... ils veulent rendre le port du voile classique, pour extraire les femmes du monde du sport ».
A cet égard, et suite à la proposition de loi sur l’interdiction du port du voile dans le sport, votée au Sénat et qui va être débattue à l’Assemblée nationale, la cacophonie s’est faite jour au sein du gouvernement « du en même temps » de François Bayrou. La ministre de sport et de l’éducation nationale avaient l’air de ne pas voir le problème, quand d’autres ministres comme celui de la Justice ou de l’intérieur se sont prononcés pour cette interdiction. Justement, Bruno Retailleau vient de se déclarer être radicalement opposé à Teddy Riner. « Le voile n’est pas le symbole de la liberté, c’est le symbole de la soumission. Il n’est pas non plus le marqueur de l’égalité, au contraire, il conteste radicalement l’égalité entre les hommes et les femmes, il est le signe de l’infériorisation du statut de la femme ... vous ne trouverez pas un seul islamiste qui ne souhaite pas que les femmes portent le voile ».
Dans le passé, on a connu les idiots utiles du communisme, on connait aujourd’hui, les idiots utiles de l’islam. Un dernier point, particulièrement troublant, qui démontre les ravages que la religion islamiste peut faire dans notre société. Selon un sondage, sur le fait religieux en entreprise, et d’après une enquête réalisée par Toluna-Harris interactive, du 11 au 14 février 2025, auprès de salariés âgés de 18 à 65 ans, travaillant dans une entreprise privée de 100 salariés et plus ou dans le secteur public, 46% des salariés de 18-24 ans jugent acceptable de refuser de s’asseoir, là ou une personne de l’autre sexe est assise et 42% contre 20% de l’ensemble des salariés, trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe. Mais pour certains, c’est peut-être aussi, une question d’égalité ou de liberté ? Réveillons-nous, s’il n’est déjà pas trop tard.
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jeudi, 20 mars 2025
Dans un livre choc, Michel Festivi dénonce les trahisons des gauches espagnoles de 1930 à 1936
Un grand entretien avec Michel Festivi sur Breizh Info cliquez ici
Le 14 avril 1931, la monarchie Bourbonienne s’étant effondrée comme un château de cartes, la IIe République espagnole est auto-proclamée, par les gauches républicaines, grâce à des mouvements de foule incontrôlés, dans les plus grandes villes d’Espagne. Dans son livre « Les trahisons des gauches espagnoles » (Dualpha), Michel Festivi démontre, faits et références historiques à l’appui, comment « la légende dorée » de cette République espagnole alors à gauche, doit être remise en cause.
Le livre met aussi en évidence que l’actuel débat politique espagnol, du fait de l’alliance gouvernementale de la gauche avec l’extrême gauche, est entaché, voire perverti plus que jamais par le ton et les clivages de cette époque, qui remontent à la surface.
Nous vous proposons ci-dessous une interview passionnante de l’auteur, à contre courant de l’Histoire officielle.
Michel Festivi : L’historiographie universitaire, que ce soit en France ou en Espagne, est aux mains d’une clique autocentrée, une clique de l’entre-soi, qui véhicule les doxas des gauches, nous le voyons bien, que ce soit l’histoire de la révolution française, la collaboration et la résistance ou le PCF et aussi sur des sujets plus récents comme l’islamogauchisme. L’histoire de la IIème république espagnole n’échappe pas à la règle. À part une minorité d’historiens courageux comme les frères Salas, Ricardo de la Cierva, Luis Pio Moa en Espagne, Stanley Payne aux USA, Arnaud Imatz, Bartolomé Bennassar en France, voire Philippe Nourry ou Guy Hermet, la IIème république espagnole reste auréolée. On nous dépeint une république jeune, démocratique, rénovatrice, réformatrice, qui aurait été attaquée par un aéropage de conservateurs, de militaires, de fascistes en juillet 1936. C’est à l’encontre cette vision totalement fallacieuse que j’ai voulu m’attaquer, pour faire prévaloir la vérité historique d’une part, et ferrailler dans le cadre du combat des idées, car tout se tient. Oui, incontestablement, l’histoire de la 2de république a été manipulée à des fins politiques, pour asseoir la sempiternelle idée, que les gauches se situent dans le camp du bien, définitivement. Mais les choses évoluent. Je viens de lire un petit opuscule, publié en 2024 en Espagne, par une hispanisante suédoise, professeur en Suède et qui pourfend cette IIème république, le titre est sans équivoque même pour celui qui ne lit pas l’espagnol : El naufragio de la secunda republica, una democracia sin democratas, d’Inger Enkvist. Luis Pio Moa nous a donné un livre admirable sur la seconde république : La Segunda Republica Española : Nacimiento, evolución y destrucción de un régimen : 1931-1936. Mais ces livres n’existent qu’en langue espagnole, sauf les Mythes de la guerre d’Espagne.
Michel Festivi : Je suis dans la continuation des travaux de Stanley Payne, d’Arnaud Imatz, Luis Pio Moa, Gonzalo Fernandez de la Mora, Miguel Platon, Burnett Bolloten, qui ont renouvelé l’historiographie officielle. Régulièrement, ces historiens sont attaqués, injuriés, sans que l’on ne leur oppose le moindre argument valable. La censure des grands médias est omniprésente. Jamais El Pais ne rapportera objectivement une recension d’un livre de Luis Pio Moa par exemple, qui pourtant a vendu ses mythes de la guerre d’Espagne à plus de 300 000 exemplaires. Il en a écrit des dizaines et des dizaines, dont tout récemment l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España, pasado y presente del partido mas influyente en los ultimos cien años, qui est remarquable comme ses précédents, mais il ne fait pas la une des journaux, des radios et des télévisions du système, même s’il tient un blog très lu, mas españa y mas democracia.
Michel Festivi : La révolution armée d’octobre 1934, qui a commencé très exactement le 4 octobre, avait été préparée de longue date, par le PSOE, des « républicains » de gauche, des franges communistes et des anarchistes, qui avaient constitué des phalanges rouges et caché des armes dans toute la péninsule. Depuis leur défaite électorale de novembre 1933, les gauches avaient fait pression sur le Président de la République, pour qu’il annule les élections. Puis ensuite, devant son refus, elles l’ont menacé de prendre les armes si d’aventure, il s’avisait de nommer des ministres de la CEDA, un rassemblement des droites espagnoles, 1er parti aux Cortès. Alcalà Zamora a cédé. Sauf qu’en octobre 1934, il n’a pas pu faire autrement que de nommer 3 ministres Cédistes, dans un gouvernement centriste de 15 ministres. Cela a été le signal du déclenchement de la guerre civile. Partout, dans toute l’Espagne, à Madrid, à Bilbao, à Valence, à Barcelone, les gauches ont attaqué les bâtiments gouvernementaux, les infrastructures pour prendre le pouvoir. Cela a échoué au bout de quelques jours, sauf dans les Asturies, où les anarchistes étaient les plus puissants et les plus organisés avec les socialistes de l’UGT. Les combats ont duré 15 jours, ont fait plus de mille cinq cents morts et des milliers de blessés. La Cathédrale d’Oviedo a été incendiée, des églises et des couvents ont été détruits, près de 40 prêtres ont été assassinés, ainsi que des hommes considérés comme de droite. Plusieurs historiens, même de gauche ont écrit que c’était la première bataille de la guerre civile. D’ailleurs, l’un de leur chef, le socialiste Berlamino Tomas, lorsqu’il s’est rendu aux autorités légales et légitimes du pays, a proclamé, sur la grande place d’Oviedo, que les combattants rouges, ne se rendaient que parce qu’ils n’avaient plus de munitions, promettant de reprendre les combats dès que possible. Depuis le début de l’année 1933, le Parti socialiste qui était un parti de masse, s’était complètement bolchévisé, sous la houlette de Largo Caballero, le futur « Lénine espagnol ». Il proclamait même, que son parti était plus à gauche que les communistes. Avec les élections perdues pour les gauches en 1933, la révolution armée d’octobre 1934 marque la fin de la république espagnole.
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vendredi, 14 mars 2025
Le dernier lycée musulman sous contrat, privé de fonds publics
Michel Festivi
Je vous ai entretenu, il y a quelques semaines, du lycée musulman Al Kindi, qui avait vu s’abattre sur lui, un arrêté préfectoral, le privant de toute subvention d’État pour la rentrée de septembre 2025. Les islamogauchistes ont vociféré et comme ils en ont l’habitude, ont monté en épingle de soi-disant atteintes aux libertés et invoquant la sempiternelle discrimination dont ils seraient victimes, ils ont tempêté tant et tant. Le recteur de la grande mosquée de Lyon, président des conseils des mosquées du Rhône, Kamel Kabtane avait même exhorté Emmanuel Macron pour que cette décision préfectorale soit annulée. Les six inspecteurs de l’Éducation nationale avaient trouvé des livres d’un islam radical dans la bibliothèque de l’établissement de Décines, comme prônant le djihad violent, le viol conjugal ou la torture des homosexuels.
Suite à une requête en référé, pour faire suspendre ledit l’arrêté préfectoral, le juge du tribunal administratif de Lyon vient de rejeter ce recours. Le contrat d’association avec l’état reste donc rompu. Cette résiliation va s’accompagner d’une perte de 1,7 millions d’euros de prise en charge des salaires des professeurs. À priori, les responsables du lycée n’envisagent pas d’appel de cette décision de référé, se contentant si j’ose dire, de la procédure au fond qu’ils ont émis et qui sera examinée dans plusieurs mois. Le juge des référés a relevé que la décision préfectorale apparaissait bien fondée « compte tenu de la présence au centre de documentation et d’information du lycée, d’un fonds de sept ouvrages sur l’islam, ainsi que d’autres ouvrages défendant une vision traditionaliste ».
Que d’autre part, les vidéos sur Youtube publiées par un professeur de « culture de l’islam » de l’établissement, et de surcroit trésorier de l’association Al Kindi, promouvaient « une vision politique de l’islam, incompatible avec les principes de la République, que sont l’égalité entre les sexes, la liberté de conscience et de religion, la laïcité et remettant en cause l’autorité de l’état et des décisions de justice ». Il a aussi été souligné par le juge, que « certains thèmes comme les conflits au Moyen-Orient, ou la mémoire des génocides juifs et tsiganes n’étaient pas traités ou insuffisamment, tandis que d’autres, tels que la guerre d’Algérie étaient survalorisés dans les programmes. ». De plus, le lycée qui disposaient de classes sous contrat et d’autres non, ne tenait pas de comptabilité distincte, et que dès lors les subventions publiques pouvaient servir à financer des activités hors contrats, du moins, il n’était pas possible de faire la différence, et de s’en assurer. Ce d’autant que certaines dépenses transitaient par des associations extérieures.
On le voit, tout était donc réuni pour que ce lycée musulman, d’environ 670 élèves, perde justement son agrément. Mais des nuages continuent de s’amonceler sur nos têtes, et les Frères musulmans réussissent à faire prévaloir certains de leurs points de vue. La ministre des Sports, Marie Barsacq vient d’affirmer que « le port du voile n’est pas de l’entrisme », et ce en contradiction absolue avec ceux et celles qui dénoncent cette pratique liée très clairement aux basses œuvres des Frères musulmans, comme la sociologue Florence Bergeaud-Blackler, et ceux qui officient dans les sports et les associations sportives et qui voient de près cet entrisme militant, le dénonce. Mais la ministre reste aveugle et sourde, justement pour ne pas faire de vagues. La proposition de loi votée par le Sénat qui interdirait le port du voile dans les compétitions sportives et qui va venir à l’Assemblée nationale semble avoir du plomb dans l’aile. Julien Odoul député RN et rapporteur d’une enquête sur le voile à l’école a traité la ministre de « vouloir faire l’autruche ».
Notre pays est bien atteint et développe tous les symptômes de la maladie incurable, tant le mal est profond et enraciné. Le wokisme est plus fort que jamais. Un collectif d’une vingtaine d’universitaires de très haut niveau avait reçu commande des éditions PUF, d’un ouvrage contre le wokisme. Le livre a été écrit, a plu à l’éditeur, mais ce dernier, le très courageux Paul Garapon a cédé aux menaces provenant visiblement du Collège de France, pour finalement, en refuser la publication. Cela représente trois années de travail. Notre pays n’est plus une démocratie, et la censure est désormais omniprésente, mais toujours à sens unique, la censure des gauches contre ceux qui défendent des idées contraires.
Le dénommé Patrick Boucheron est en première ligne pour cette censure organisée. Il vient de dénoncer « les livres qui continuent de paraître, il y a en un au PUF qui s’appelle face à l’obscurantisme woke ». Font partie de la même équipe de censeurs, les journaux Libération et Médiapart selon un article très documenté de Boulevard Voltaire de Yves-Marie Sévillia du 11 mars dernier. Il se dit qu’une dizaine d’éditeurs seraient sur les rangs pour le publier, tant mieux. Si j’étais éditeur, je le publierais sans hésiter, en ornant la première de couverture d’un bandeau rouge « ouvrage que les PUF ont censuré ». Après la censure publicitaire du livre de Jordan Bardella, la censure de l’éditeur, lui-même commanditaire de l’ouvrage !
Car tout se tient, comme toujours, le combat contre l’islamisme, l’entrisme musulman, le wokisme, l’islamogauchisme. Le drame c’est que les droites dites républicaines et les centres se tiennent sur la réserve, la défensive, par peur et lâcheté, et n’affrontent jamais frontalement et ne livre pas le combat idéologique et culturel, préférant laisser en première ligne des mouvements ou des personnalités courageuses, qui seront traitées de fascistes et d’extrême droite, sans qu’elles ne soient défendues par quiconque. Pendant ce temps, les ennemis des libertés, les ennemis de la France et de ses traditions, tissent toujours plus profondément leurs toiles. Ils ne seront vaincus, que s’ils sont vigoureusement combattus par le plus grand nombre.
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lundi, 10 mars 2025
Algérie : Face à un Bernard Lugan, Jean-Michel Apathie, Emmanuel Macron et Benjamin Stora sont écrasés comme des crêpes
Michel Festivi
C’est toute la différence entre de vrais historiens, ceux qui depuis des années étudient en profondeur les questions qu’ils traitent ensuite dans des livres et des articles, et des démagogues, des histrions, des idéologues à la mode trotskiste ou islamo-gauchiste, qui se permettent toutes les élucubrations, parce qu’ils sont protégés par leur idéologie, totalement wokiste, et que des médias du système, celles aussi du service public, leur ouvrent largement leurs micros, pour qu’ils puissent déverser leur haine anti-française, et des Présidents qui n’ont été formés que par la lecture des annales de Science Po et les articles du Monde et de Libération.
Les grands médias se devraient de donner la parole à des historiens comme Bernard Lugan, pour traiter de l’Afrique, de l’Algérie, du Maroc, pays qu’il connaît en profondeur. Il a écrit un nombre d’ouvrages considérables et sa lettre, L’Afrique réelle, est remarquable. Si nos gouvernants étaient avisés, ils en feraient leur conseiller spécial pour l’Afrique, cela éviterait bien des bévues, des bêtises, des drames.
Bernard Lugan vient de publier aux éditions Ellipses, Histoire des Algéries, des origines à nos jours, et il répond à de nombreuses questions dans le dernier numéro 182 de l’Afrique réelle, de février 2025. Ses développements lumineux sont autant de gifles données à nos prétendues élites politiques, et à un Jean-Michel Apathie qui ferait mieux de reprendre ou de commencer ses études à 0, et de se taire, surtout se taire.
Dans l’éditorial de ce numéro, Bernard Lugan nous brosse un tableau sidérant du pouvoir algérien, qu’il qualifie « de fuite en avant », par ses « errements diplomatiques ». Les militaires théocratiques totalitaires multiplient les provocations, avec le Maroc, avec la France et même nous l’apprend-il avec la Turquie. « L’amateurisme-fanatisme d’Alger est le reflet d’un régime aux abois qui se raidit et se crispe au lieu de tenter d’acheter sa survie par une profonde remise en cause. ». En contrepoint, il condamne la politique française qui « au lieu de profiter de la situation pour enfin mettre à plat le contentieux, qui existe entre la France et l’Algérie, les dirigeants français vont une fois de plus composer ». Pour Bernard Lugan, la France a toutes les cartes en main pour agir efficacement, car le gaz et le pétrole algérien ne représente que 8 et 9% de la consommation française, le commerce de la France avec l’Algérie c’est 12 milliards d’euros pour un commerce extérieur global de 770 milliards d’euros, et que les dangers de la cinquième colonne immigrée tant craint par nos faisant fonction de gouvernement « pourraient être facilement réglés par des mesures de simple police... ». C’est bien là le problème, il en va de Macron, de Bayrou et d’autres comme du dernier Président de la IIIe république, que de Gaulle avait mis plus bas que terre d’une simple pichenette : « Pour être chef de l’État, encore avait-il fallu qu’il y eût un État, et qu’il fût un chef ».
Outre ses considérations passionnantes sur la constitution ethnique, linguistique, historique, religieuse de ce territoire qui va devenir l’Algérie par la grâce des français et de la France, Bernard Lugan nous fournit dans cet entretien, quelques éléments de réflexion bien utiles et bien précieux. Car c’est la France, qui créa de toutes pièces l’Algérie, sans la France, pas d’Algérie, n’est-ce pas Monsieur Apathie. Les militaires français, ont constaté dès 1830, qu’il y avait autant de tribus dispersées que de pouvoirs à honorer, le Roi du Maroc, la Sublime Porte, et d’autres potentats. « Ce fut la France qui rassembla ces ensembles, notamment à travers une ambitieuse politique de désenclavement routier. Ce fut elle, qui en 1839, leur donna un nom : l’Algérie. Ce fut encore la France qui traça les frontières. ». Bernard Lugan n’élude pas les fautes politiques commises par la France, notamment après 1870, sous la IIIème république jacobine et idéologue à souhait, qui mit à bas tout le formidable travail qui avait été réalisé par les militaires et les bureaux arabes sous Louis-Philippe et Napoléon III.
Outre l’unification du territoire, la France permit à la future Algérie de s’agrandir. Un fait particulièrement méconnu est porté à notre connaissance par Bernard Lugan. Le Maroc fut amputé à l’Ouest, du Touat, du Tidikelt, du Gouara, du Tindouf, de Béchar, de Tabelbala notamment « au Sud, en l’ouvrant sur le Sahara qu’elle n’avait, et par définition, jamais possédé ». Comme à son habitude, l’universitaire Bernard Lugan, nous reproduit des cartes particulièrement explicites et parlantes. C’est cela que Macron aurait dû rappeler en permanence à un certain Monsieur Tebboune, s’il avait du courage, et la grandeur de la France chevillée au corps. Un point important, c’est pour avoir remis sur le tapis cette vérité première que Boualem Sansal a été embastillé. Le pouvoir algérien ne supporte pas que l’on lui dise ces quatre vérités, il préfère les folles élucubrations d’un Macron, d’un Apathie, d’un Benjamin Stora.
S’agissant des crimes contre l’humanité et des Oradour sur glane algériens, Bernard Lugan expose que « loin d’avoir pillée l’Algérie, la France a construit 54 000 kms de routes et pistes, 80 000 avec les pistes sahariennes, dont 31 routes nationales dont près de 9000 kms étaient goudronnés ; 4300 kms de voies ferrées ; 4 ports équipés aux normes internationales ; 23 ports aménagés dont 10 accessibles aux grands cargos et 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots ; 34 phares maritimes ; une douzaine d’aérodromes principaux ; des centaines d’ouvrages d’art ; des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc...des milliers d’écoles, d’instituts de formation, de lycées, d’universités ; en 1962 plus de 800 000 enfants étaient scolarisés dans 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont 1/3 de musulmans ; un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Tous ces équipements, toutes ses infrastructures, tous ces établissements ainsi que le personnel qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France avec l’argent et l’impôt des français. »
Concernant l’humiliation que subit la France vis-à-vis de l’Algérie, par les inconséquences inouïes d’un Macron qui piétine nos intérêts, Bernard Lugan propose des solutions emplies de bon sens et qui auraient dû être mise en œuvre depuis des mois déjà. « Pour soigner l’Œdipe Algérien », comme il le qualifie, il préconise de suspendre ou taxer fortement les colossaux libres transferts de fonds des Algériens vivant en France vers leur pays d’origine ; de suspendre les relations aériennes et maritimes avec l’Algérie ; de suspendre les achats de gaz et de pétrole algérien ; de suspendre les relations commerciales avec l’Algérie ; de suspendre les exorbitantes facilités de circulation offertes aux Algériens désirant venir en France, souvent pour s’y faire soigner, la plupart du temps gratuitement au demeurant ; de suspendre les IDE, les investissements directs étrangers français en Algérie qui sont en moyenne de 2,4 milliards d’euros. Un Trump aurait déjà agi, fortement, et l’Algérie serait rentrée instantanément dans le rang, comme on l’a vu avec les USA pour la Colombie ou le Mexique qui ont plié en quelques jours.
Enfin, il faut nous souvenir et le redire en permanence, lorsque le conflit éclata en 1954, vers qui se retournèrent les musulmans algériens ? Vers le FLN, l’ALN ou vers la France ? Et bien sans équivoque aucune, vers la France, qui avait créé et transformé leurs pays. Les algériens autochtones, furent 3 à 4 fois plus nombreux à s’engager dans l’armée française. « Effectivement, 200 000 Algériens combattirent dans les rangs de l’armée française (tirailleurs, spahis, harkis, moghaznis etc.…), ce qui constitua des effectifs au moins 4 fois supérieurs à ceux des maquisards de l’intérieur ou des membres de l’ALN, stationnés en Tunisie ou au Maroc ». Au demeurant, nombres de ceux qui avaient rejoint les maquis, avaient été préalablement terrorisés par des crimes monstrueux et sadiques perpétrés sur des membres de leurs familles, des voisins, des connaissances. Des fascicules établis notamment par des médecins exerçant en Algérie à l’époque, en témoignent. Monsieur Apathie devrait les lire.
Espérons que ceux qui vomissent la France et son action, auront un jour des comptes politiques à rendre au Peuple français. Car « depuis deux décennies, ce sont les faiblesses, les courbettes, les génuflexions et l’ethnomasochisme français qui ont encouragé l’Algérie sur cette voie. Mais tout à changer avec les déclarations irresponsables de François Hollande suivies encore plus irresponsables de celles d’Emmanuel Macron au sujet de la colonisation. Car à partir de là, la France s’étant auto-humiliée, l’Algérie s’est donc trouvée en position de force pour exiger toujours plus d’elle, allant jusqu’à prendre Boualem Sansal en Otage et à refuser le retour de ses nationaux délinquants. »
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jeudi, 06 mars 2025
Le sport, le terrain de prédilection des islamistes pour conquérir la jeunesse
Michel Festivi
Julien Odoul, député RN de l’Yonne (ci-dessus), vient de donner un entretien à Valeurs Actuelles, suite à ses travaux, dans le cadre d’une mission flash, sur le communautarisme et le séparatisme islamique dans les milieux sportifs, le moins que l’on puisse en dire, est que le mal est particulièrement profond. Le monde du sport est désormais la cible prioritaire des islamistes, nous dit-il. Ce sont des prières dans les vestiaires, des joueurs qui refusent de serrer la main d’une arbitre ou d’une joueuse femme, des genoux cachés, la généralisation du port de collants même en plein été, la présence de drapeaux palestiniens dans les gymnases, etc. On y trouve pèle mêle, des demandes de vestiaires séparés pour les musulmans et les non-musulmans, l’adaptation des calendriers sportifs aux fêtes religieuses et notamment lors du ramadan, le refus dans certains sports de s’incliner devant son adversaire après le combat, comme au judo, car on se s’incline que devant Allah.
La multiplication des certificats médicaux préconisant un port de casque, pour palier le non port du voile, devient légion, le refus de certains clubs de créer des sections féminines, l’utilisation d’un signe emblématique de la religion musulmane comme logo sur un maillot, cela avait d’ailleurs conduit le préfet de l’Hérault à retirer l’agrément du Sète olympique football club. Des messages relayés sur les réseaux sociaux pour des rituels de prière, avait aussi amené au retrait de l’agrément de l’Avenir sportif de Juvignac, tout cela est souligné dans ce rapport.
De 25 à 130 clubs seraient ouvertement islamistes, dirigés par des Frères musulmans, seuls deux ont vu leur agrément retiré, plus de 500 clubs sont confrontés à une montée en puissance de l’intégrisme islamiste. Enfin Julien Odoul évoque des clubs « totalement submergés par des pratiques communautaires qu’ils n’arrivent plus à endiguer ». Car la règlementation est floue voire contradictoire, comme dans le basket par exemple, où la fédération au niveau national interdit tout signe religieux et politique, mais au niveau universitaire, le port du voile est autorisé, les arbitres sont perdus, d’où la nécessité d’une règlementation unique et s’imposant partout et à tous.
La proposition de loi voté au Sénat sur l’interdiction de tout port religieux et politique semble aller dans le bon sens, Julien Odoul souhaite la création, au surplus, d’une plateforme centralisée de tous les signalements, pour faire réellement remonter les informations, car beaucoup de clubs baissent actuellement les bras, avec publications régulières des données ainsi récoltées. Le parlementaire préconise qu’il soit imposé aux fédérations de signaler tous les incidents, avec des agents de liaison du ministère de l’Intérieur auprès du ministère des Sports.
S’il a conscience que, verbalement, le ministre de l’Intérieur et la ministre des Sports semblent se montrer favorable à ces mesures et à cette proposition de loi, il craint fort qu’elle n’atteigne jamais l’examen par l’Assemblée nationale, car les gauches et les extrêmes gauches sont vent debout contre cette proposition, et le bloc central, par crainte, par pusillanimité est divisé sur ce texte, et ce malgré le très large consensus de l’opinion publique et des Français.
Il fustige les sportifs professionnels qui s’emparent de dossiers politiques, notamment au moment des élections, ainsi qu’à l’égard de différentes fédérations internationales qui n’ont pas toutes la même réglementation. Ce flou profite aux islamistes qui savent parfaitement s’infiltrer dans tous ces interstices.
La collègue de Julien Odoul, Caroline Yadan, députée Ensemble pour les Français hors de France, corapporteuse de cette mission confirme « la réalité de ces dérives est inquiétante et affecte plus particulièrement le football, les sports de combat et, dans une moindre mesure, le basketball ». Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans avait bien perçu que « le sport est un moyen pour nous. ». C’est aussi l’avis de Madame Sophie Germain, directrice générale de la ligue Paris Ile-de-France de football « les clubs deviennent des lieux de conquête, des tentatives de pénétration d’instances dirigeantes sont à craindre », « dans certains territoires, la côte d’alerte est dépassée », comme les deux députés le soulignent. La fédération française de taekwondo, se refuse elle, à sanctionner celles qui portent l’hidjab, contrairement à ce qui se passe dans le Basket. Car tout cela est aussi facilité par le manque de vigilance de certaines fédérations, comme nos deux députés le mettent en relief.
Des municipalités, comme celles de Grenoble, ont autorisé le port du burkini dans leurs piscines, avant que le Conseil d’État n’y mettre le haut là en 2022. Mais il est toujours admis à Rennes. La ville de Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, avait consenti à des matchs de basket pour s’opposer au non port du voile. Par contre la municipalité de Montauban avait privé de subventions et d’accès au gymnase de la ville, un club de boxe soupçonné d’islamisme. Certains présidents de fédérations reçoivent des menaces de mort, de fortes pressions familiales ou communautaires interviennent souvent avec des menaces. L’hétérogénéité des règles entre fédérations, sports organisés, sports de loisir, écoles ou universités permet tous les agissements militants des islamistes.
Le ministère des Sports n’aurait aucun outil spécifique à sa disposition et Caroline Yadan met en exergue « la frilosité de ce ministère, qui ne veut surtout pas de vagues. ». L’intervention du législateur est donc très attendue, pour donner des armes fortes à tous ceux qui entendent s’opposer à cet entrisme islamiste. Espérons que l’Assemblée nationale s’empare au plus vite de la proposition de loi votée au Sénat il y a quelques jours. Les Français qui sont très majoritairement favorables à ce texte, verront ceux des députés qui par lâcheté ou par souci électoraliste, ne voteront pas en sa faveur. Nous savons déjà que les Lfi, les écologistes, les socialistes, les communistes écarteront ces propositions, tout dépendra en réalité de ce bloc central et de l’attitude du gouvernement. Ensuite, tout reposera sur la décision du Conseil constitutionnel.
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mercredi, 05 mars 2025
Pas d’avocates voilées dans les prétoires ! Cachez ce voile que je ne saurais voir.
Michel Festivi
Les islamistes, poussés par les Frères musulmans et les salafistes tissent leurs toiles partout en France et en Europe pour imposer leur tyrannie théocratique. Il n’y a pas un pan de la société qui n’en soit affecté. Tel un cancer, les métastases se développent pour tuer le corps social et parvenir à ses fins. Le voile, nous le savons, est le fer de lance de leurs actions, le symbole de leur volonté de conquérir les terres non encore définitivement soumises à l’islam.
La justice, et notamment les tribunaux n’ont pas échappé à ce djihad du croissant. Le Conseil national des barreaux, le CNB, chargé par le législateur, d’unifier les règles de la profession d’avocat, notamment celles de la déontologie, avait en 2023, édicté un complément à la norme qui veut, par souci d’égalité, que dans l’exercice de leur profession, les avocats portent la robe noire, en interdisant « le port de tout signe distinctif, autre que la robe ».
Car des avocates voilées, avaient tenté de venir plaider et se présenter ainsi vêtues devant des juridictions. En 2015, une étudiante-avocate s’était produite ainsi à un concours d’éloquence à l’école d’avocat à Paris. Plusieurs ordres avaient alors introduit dans leurs règlements intérieurs des dispositions prohibant les ports de signes religieux ostentatoires. Dans un arrêt du 2 mars 2022, la Cour de Cassation avait jugé que le port de signes distinctifs de convictions religieuses, philosophiques, politiques, communautaires, n’était pas compatible avec le principe d’indépendance qui gouverne la profession d’avocat.
Dans sa décision du 3 mars 2025, le Conseil d’État vient rejoindre la jurisprudence judiciaire. C’est le très gauchiste Syndicat des avocats de France, le SAF, qui avait porté le cimeterre devant le Conseil d’État en soutenant, que les dispositions prises par le CNB « remettraient en cause la liberté d’exercice de la profession d’avocat ou les règles essentielles qui les régissent ». On reconnait bien là, l’argumentaire lfiste, des ultras gauchistes de l’islamophilie, qui sous couvert de liberté, tentent d’imposer leurs vues islamistes. Car la liberté a bon dos et est bonne fille ! C’est exactement les mêmes litanies pour les associations immigrationistes comme la LDH par exemple, lorsqu’elles attaquent des dispositions visant à interdire le voile ou le burkini.
Pour une fois, le Conseil d’État n’a pas été dupe de la manœuvre. Il a clairement statué « Il résulte de l’article 3 de la loi du 31 décembre 1971, régissant les règles de la profession d’avocat, qu’en imposant le port d’un même habit uniforme, le législateur a entendu exclure le port de signes distinctifs. Le Conseil des Barreaux s’est borné à préciser les modalités d’application de ces dispositions, sans ajouter des prescriptions nouvelles. »
Il s’agit pour la profession et pour les autorités, d’assurer l’égalité entre les justiciables, « conditions nécessaires du procès équitable », et ne pas avoir des avocats bariolés dans un grand n’importe quoi. « L’objectif de les identifier par un costume qui leur est propre... est d’éviter qu’ils n’affichent, par leur apparence, des préférences personnelles, sans rapport avec la défense des intérêts de leurs clients. »
On peut prédire, que si demain, des avocates voilées avaient pu plaider, immédiatement après on aurait appris qu’au nom de la sacro-sainte liberté, certains demanderaient désormais à être jugés devant des tribunaux qui appliqueraient la Charia. C’est notamment déjà le cas en Angleterre, ou les musulmans peuvent être soumis aux lois islamiques, devant des tribunaux islamiques, qui décrètent ainsi que frapper sa femme est permis, qu’une fille doit hériter la moitié d’une part par rapport à un garçon, que l’adoption n’est pas permise, qu’un homme peut avoir quatre épouses et autant de concubines qu’il le souhaite ou le peut, que la répudiation par le mari de l’épouse est un droit fondamental etc....
Comme on le voit, le combat contre la volonté de l’islam d’imposer ses principes totalement incompatibles avec nos lois est quotidien. Je me dois aussi de souligner, dans cette même veine, que les gauches, qui se prétendent être les apologistes des libertés, qui se parent en permanence de toutes les vertus, pour s’auto-situer dans le camp du bien, viennent à l’Assemblée nationale, de refuser d’apporter leurs soutiens à Boualem Sansal et à sa libération.
Une résolution appelant à l’élargissement immédiat de Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre 2024, dans les geôles du régime militaro-théocratique algérien, a été votée par la Commission des affaires étrangères. Seuls les députés LR, du bloc central, et du RN l’ont approuvée, tous les autres, les lfistes, les écologistes, les socialistes, se sont lâchement abstenus, les députés communistes avaient opportunément levé le siège avant le vote. On se doit de rappeler qu’à chaque fois qu’un scrutin a été émis pour condamner les crimes du communisme, soit en France, soit au parlement européen ou au Conseil de l’Europe, les communistes ou les lfistes ont toujours refusé de voter cette condamnation.
Enfin, tout cela ne semble pas beaucoup troubler les instances supérieures de l’Église catholique. Si le vice-président de la commission épiscopale vient de déclarer qu’il allait surveiller de très près ceux des chrétiens qui entendent pratiquer leur culte en respectant la messe traditionnelle au nom de la police de la pensée sans doute, la Basilique Saint Denis, qui accueille les tombeaux des Rois et Reines de France, organise une exposition sur des portraits de femmes, dont deux femmes voilées d’un voile islamique, qui se situent aux entrées de la nef puis de la crypte. Némésis a vertement condamné « une humiliation », « un symbole de soumission ». La tactique islamiste est bien rodée. Dans un édifice hautement chargé d’histoire-la Basilique Saint Denis fut saccagée pendant les pires périodes de la révolution-, on y insère un élément totalement contraire et perturbateur, pour ensuite traiter d’intolérants, ceux et celles qui entendent relever l’ignominie de l’affaire. Décidément, l’Église officielle catholique française entend se soumettre, et ne semble toujours pas comprendre pourquoi, ses lieux de culte se vident, et que les grands pèlerinages de Chartres, par exemple, n’ont jamais connu, pareils succès, notamment auprès des jeunes.
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mardi, 04 mars 2025
Une macroniste pure jus reconnait l’ignominie, la lâcheté et le liberticisme de la Macronie !
Michel Festivi
Aurore Bergé n’est absolument pas ma tasse de thé, très loin s’en faut. Elle est quasiment ministre depuis 2017, et gesticule beaucoup pour des résultats insignifiants voire invisibles, sinon nuisibles. Elle est l’archétype de cette macronie qui fait crouler la France et qui ne règle jamais les vrais problèmes et difficultés des français, comme l’immigration massive, débridée et illégale ; la violence et la délinquance généralisée exponentielle ; le pouvoir d’achat en berne ; l’indépendance énergétique de plus en plus menacée ; l’industrie à la ramasse ; l’agriculture croulant sous des normes débiles ; sans compter des milliards d’euros jetés par les fenêtres pour l’Afrique, l’Ukraine, les migrants, la culture woke, les transgenres, l’Union européenne, argent qui manque tant aux français qui travaillent et qui souffrent. Elle a participé avec d’autres, à toutes les atteintes à nos libertés et semble payer pour faire tout et n’importe quoi, comme s’attaquer aux salons de massages parisiens, qui seraient, selon elle, des maisons de tolérance ! La belle affaire, il est vrai que la France n’a pas d’autres priorités existentielles à régler !
C’est pourquoi, ce qu’elle vient de déclarer au magazine L’express, prend toute son importance et mérite d’être souligné. Elle a lancé une charge très sévère contre Gabriel Attal, en étrillant « ces désistements systématiques qui procèdent d’une forme de rétrécissement démocratique entravant le choix des français...ils sont suffisamment grands pour faire la différence, non pas entre deux, mais trois candidats ». Car elle croit « à une république du respect, pas à celle de l’infantilisation, pas à celles où les politiques donnent des leçons... il fallait laisser aux Français une liberté totale de choix et de vote. Car comment peut-on penser qu’on combat le RN en mettant un bulletin LFI dans l’urne ».
Décortiquons ses propos. Effectivement, Macron avait à peine terminé son laïus sur la dissolution de l’Assemblée nationale, que Gabriel Attal, premier ministre, ordonnait péremptoirement, avec menaces voilées à l’appui, en levant le menton et en montant sur ses ergots, aux partis politiques du système de faire en sorte qu’il ne puisse rester que les deux candidats arrivés en tête à l’issue du premier tour, décrétant un désistement systématique du 3ème voire du 4ème candidat pouvant se présenter au deuxième tour pour faire barrage au RN. Lui emboitèrent le pas des LR, des socialistes, des communistes et tous ceux qui avaient vu d’un sale œil la large victoire du RN aux européennes. On a pu ainsi se rendre compte que des Macron, Attal, Borne, Philippe, Bertrand, Hollande, Jospin, Glucksmann, et consorts faisaient cause commune avec Jean-Luc Mélenchon et ses candidats islamistes, antisémites, acheteurs de drogue, violents ou fichés S.
C’est ainsi que près de 11 millions de français, qui avaient voté RN au premier tour de ces élections législatives furent volés de leur victoire annoncée, par un tour de passe -passe des plus anti-démocratiques qui soit. Aurore Bergé le reconnaît, l’avoue. La liberté du choix des français n’a pas été respectée, c’est l’aveu explicite d’une macroniste des plus revendiquée. Gabriel Attal vient d’ailleurs de récidiver dans l’ignominie en faisant éditer pour le compte de son parti, une affiche renvoyant dos à dos le RN et LFI, alors que LFI tient des propos antisémites d’une violence inouïe et qu’elle soutient avec une constante militante des plus avérée, les islamistes et leur volonté de s’accaparer tous les rouages du pays et abattre nos traditions, nos coutumes, nos mœurs, adoubant le Hamas et autres organisations terroristes à l’image de l’une de ses élues, Rima Hassan.
Mais immédiatement, nous vient à l’esprit, que celle qui dénonce ces atteintes gravissimes à la liberté d’expression et de vote, est un artisan de cette même décomposition française. C’est l’hôpital qui se moque de la charité, c’est le serpent qui se mord la queue. Il faut dire qu’Aurore Bergé est le prodrome du mal français. Elle a soutenu des UMP, des LR, même un temps François Fillon, pour se ranger ensuite, à la suite d’une multitude d’échecs électoraux, derrière Macron, en 2017, subodorant une carrière et des postes. Non sans un certain talent politicien, elle est parvenue, à se faire élire présidente de son groupe parlementaire, puis à être ministre. Pourquoi n’a-t-elle pas dénoncé avant, ce qu’elle dénonce aujourd’hui ? Ses propos auraient eu beaucoup plus de poids en juin et juillet dernier. Entend-elle supplanter Gabriel Attal ? Possible.
Elle fustige « une république d’infantilisation », a qui la faute ? Nous atteignons là, le comble de l’indicible. Ceux- là même qui participent à ce système dévoyé, viennent donner des leçons. J’ai une solution toute simple pour limiter ce genre de magouilles permanentes. En finir avec des élections à deux tours et ce que ce soit aux municipales, aux départementales, aux régionales, aux nationales. Nous sommes le seul pays européen qui pratiquent un tel scrutin de voleurs. Ni en Allemagne, ni en Espagne, ni en Italie, ni en Autriche, ni en Grande Bretagne, ni dans les pays scandinaves, ni au Danemark, ni aux Pays-Bas, ni ailleurs ou comme aux États-Unis, les élections se pratiquent à un seul tour. Que ce soit des scrutins de liste, des scrutins uninominaux, ou un panachage des deux, avec plus ou moins de proportionnelle, les élections se font sur un seul tour, point barre.
Les élections à deux tours favorisent toutes les magouilles, toutes les perversions, toutes les manigances et renforcent toujours les partis du système. Les élections à un seul tour ne sont pas parfaites non plus, mais elles sont claires et des alliances se feront après, et les électeurs pourront ensuite en tirer toutes les conclusions utiles. Des élections à un seul tour et des référendums possibles sur tous les sujets, voilà ce qu’il faut exiger pour que le peuple puisse avoir droit à la parole, enfin.
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lundi, 03 mars 2025
Un vrai scandale à Marseille, un lycée dénommé Simone de Beauvoir, crypto-pédophile, crypto-communiste et dépravée
Michel Festivi
Dans le 3e arrondissement de Marseille, un lycée flambant neuf porte le nom de Simone de Beauvoir depuis quelques mois. Un élu d’opposition LR, Guy Tessier, est courageusement monté au créneau du combat culturel en demandant à ce que l’on retire cette appellation, car ce lycée porte le patronyme d’une personne qui « à plusieurs reprises a pris fait et cause en faveur de la pédophilie... elle avait signé une pétition qui défend les relations sexuelles entre enfants et adultes ». Mais cette vérité d’évidence, nous allons y revenir, a rendu fou furieux et injurieux à souhait le Maire de gauche, Benoît Payan, car pour les gauches, on ne doit pas briser les icônes révolutionnaires qui ont œuvré pour le communisme, pour tous les totalitarismes rouges, en passant au demeurant par la collaboration décomplexée avec les nazis, et qui ont systématiquement pris position contre la France et les intérêts français.
Pourquoi accoler le nom de cette personne sulfureuse à une école fait justement et légitimement scandale. Simone de Beauvoir a été de toutes les errances délétères, de tous les combats contre la France, elle a multiplié les actes ignobles et est devenue intouchable. Cette très grande bourgeoise, qui a vomi toute sa vie sur sa classe sociale, n’a fait qu’attiser les haines pour la seule gloire de mettre à bas la société au bénéfice de dictatures les plus mortifères, de couleur rouge.
Elle fut suspendue de l’enseignement pour avoir séduit certaines de ces élèves mineures, trois d’entre-elles témoigneront plus tard, de ce que leurs relations intimes avec Simone de Beauvoir les avaient blessées psychologiquement. C’est sans doute pourquoi, elle va signer en 1977, au côté de 68 autres odieux personnages, une tribune de Gabriel Matzneff, dans Le Monde, demandant la relaxe de trois individus poursuivis pour avoir commis des agressions sexuelles sur mineurs (à l’époque on parlait de corruption de mineurs). Elle exigera ensuite, la révision du Code Pénal pour abroger les dispositions relatives « au détournement de mineur », pour, abjection suprême solliciter « une reconnaissance du droit de l’enfant et de l’adolescent à entretenir des relations avec les personnes de son choix ». Ces choix pro-pédophiles furent soutenus par Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Roland Barthes, Alain Robbe-Grillet, Jacques Derrida, Philippe Solers, Françoise Dolto. Par ce simple fait, donner le nom de cette personne à un Lycée est une véritable trahison des droits à l’intégrité des enfants, comme l’a souligné Guy Tessier. On remarquera que la gauche ne change pas et fait toujours sienne, implicitement mais nécessairement, des actes qui portent atteintes à la probité des enfants, qu’elle le veuille ou pas.
Une des victimes de Simone de Beauvoir, Bianca Lamblin née Bienenfeld, dans un livre écrit en 1993, Mémoires d’une jeune fille dérangée, Chez Balland, révèlera que Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre auraient abusé d’elle à l’âge de 16 ans (n’oublions pas qu’alors la majorité était à 21 ans), et écrit-elle « j’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goutait avant de la refiler... à Sartre. » Simone de Beauvoir n’hésitera pas à affirmer dans ses carnets lorsque Sartre rompt avec Bianca « Elle hésite entre le camp de concentration et le suicide » proprement odieux. Ingrid Galster divulguera dans L’Histoire numéro 327 de janvier 2008 « elle parle quelque fois des juifs qu’elle a vus être menacés ou arrêtés avec une relative indifférence ». Mais cela ne semble pas émouvoir plus que cela M. Payan, Maire de Marseille, qui vraisemblablement trouve tout cela normal, si on en croit ses réactions infamantes contre son élu de l’opposition.
Mais Guy Tessier aurait pu, aurait dû en rajouter sur Simone de Beauvoir, qui s’est totalement disqualifiée en l’occurrence. Car si l’on reprend le parcours de cette égérie libertaire extrémiste, l’on s’aperçoit qu’elle a multiplié les ignominies. Professeur agrégée de philosophie, ce qui la rend d’autant plus responsable de ses actes, elle n’a pas hésité, en 1943, au plus fort de la répression nazie contre les juifs et les résistants, à collaborer avec Radio-Vichy, médium de la collaboration, grâce à la recommandation de Sartre, et ce jusqu’en 1944. Nous n’étions pas en 1940/1941, où les doutes pouvaient éventuellement être permis, mais dans la période la plus noire qui soit. Certes, on m’objectera qu’elle organisait des émissions historiques musicales, mais, elle ne pouvait pas ignorer les autres diffusions de Radio-Vichy dont celles de Philippe Henriot. Elle publiera, toujours cette même année, un roman chez Gallimard, comme quoi l’occupation allemande pouvait avoir du bon pour ces intellectuels dépravés. Avec Sartre, ils seront très amis avec un dénommé René Delange, directeur de l’hebdomadaire collaborationniste Comoedia, et avec le Sonder führer Gerhard Heller qui régnait sur la vie intellectuelle parisienne d’alors. En 1944/1945 on en a condamné à l’indignité nationale, voire à être fusillés pour moins que ça.
Après-guerre, l’on va passer de la collaboration, ou du moins de la non-résistance flagrante, à l’apologie du communisme et de ses plus de 100 millions de morts. Staline, Castro, Mao, vont devenir les maîtres à penser du couple Sartre/de Beauvoir. Ces derniers applaudiront au Stalinisme triomphant, déclareront que la liberté existe en URSS. Ils se feront les apologistes des pires tyrans, Castro, Mao, Pol Pot. Simone de Beauvoir avait les yeux de Chimène pour Fidel Castro, Che Guevara et pour Mao ; elle les encensa. Elle sera ensuite de tous les combats pour un féminisme radical et totalitaire, préfigurant le wokisme insupportable d’aujourd’hui.
Non, décidemment, faire porter le nom d’un lycée à cet exemple « d’abuseuse d’enfants » ou de « pédophile », comme la qualifie en 2008 la Britannique Carole Seymour-Jones, auteur de l’ouvrage, A dangerous liaison est une très mauvaise action. Marie-Jo Bonnet, a quant à elle, en 2015, étiqueté de « contrat pervers », les jeux sexuels de Beauvoir et Sartre, l’une séduisant de jeunes lycéennes pour les mettre entre les pattes de Sartre. Dans un très récent entretien avec Alexandre Devecchio, pour le Figaro Magazine, en date du 27 février 2025, Michel Onfray, accuse Sartre, de Beauvoir et d’autres intellectuels de gauche d’avoir été contaminés par l’antisémitisme. Décidément, rien ne pourra être épargné à Simone de Beauvoir.
Je suggère au Maire de Marseille de débaptiser au plus vite ce lycée, car des enfants, des adolescents ne méritent pas d’être représentés par ce type de personnages dévoyés. Je lui préconise le nom d’une grande française, une femme incontestable, Marie Madeleine Fourcade, née justement à Marseille en 1909. Très grande résistante de la première heure dès août 1940, elle va commander le réseau Alliance, après que son chef, le fondateur de l’organisation, Georges Loustaunau-Lacau sera arrêté en 1941. Elle sera faite Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939/1945, Médaille de la Résistance, et de biens d’autres décorations.
Cet exemple est symptomatique du combat culturel que mènent systématiquement les gauches, les droites s’en désintéressant la plupart du temps par peur, par crainte, par ignorance. Dans mon dernier livre sur La désinformation autour du Parti communiste « français », j’ai relaté le combat méritoire et remarquable dont avait fait preuve Laurent Wetzel, alors élu d’opposition à Sartrouville, le maire communiste d’alors ayant choisi le nom de Marcel Paul pour le donner à une rue. Wetzel avait démontré que ce sinistre personnage, ministre communiste après la libération, n’avait jamais résisté aux allemands, soutenant le pacte Hitler/Staline, et avait tout fait au contraire pour favoriser les communistes au camp de Buchenwald au détriment des non-communistes, choisissant ceux qui devaient vivre ou mourir. Attaqué en justice par les communistes, Wetzel sera relaxé. Élu Maire ensuite, Wetzel fera débaptiser cette rue et de biens d’autres attribuées à des criminels communistes. Le combat culturel et des idées est un combat quotidien et permanent, il doit s’imposer pour la victoire des libertés.
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vendredi, 28 février 2025
Bruneau Retailleau et les 80 imams algériens
Michel Festivi
Depuis plusieurs mois, que ce soit sous le gouvernement Barnier, ou actuellement sous le gouvernement Bayrou, notre ministre de l’intérieur se démène, parle, clame, propose, expose, vitupère, mais agit-il véritablement, concrètement ? C’est la seule et unique question, car on se souvient tous des frétillements sans fin d’un certain Nicolas Sarkozy, qui, au même poste dans les années 2003/2007, pour se faire élire Président - et ne rien faire ou pas grand-chose -, avait lui aussi décuplé les gesticulations, pour en somme des résultats plus que dérisoires, se rangeant même bien souvent dans les plis des diktats des gauches, comme nommer plusieurs personnalités de gauche à de postes importants.
Ah, pour siphonner les voix du Front national, il avait su y faire, mais pour renverser la table, à la manière d’un Trump par exemple, on attend encore. On le sait, depuis l’apostrophe célèbre d’un Maréchal de France, les Français ont la mémoire courte. C’est pour cela qu’il est plus qu’important, capital même de rappeler toujours et encore, que la valeur d’un homme politique ne se mesure pas à ses promesses, qui n’engagent que ceux qui les écoutent, mais à ses actes.
Bruneau Retailleau a eu des occasions certaines d’agir au bénéfice des français pour contrer l’immigration massive et sauvage. L’a-t-il fait ? Rien n’est moins sûr. Il y a quelques semaines, nous avons appris que des fonds considérables transitaient par le ministère de l’intérieur, pour aller abreuver des associations chargées de la gestion des migrants. Bruneau Retailleau a-t-il proposé des coupes sombres, à la manière d’un Trump ou d’un Milei ? A-t-il opéré des restrictions financières à certaines nébuleuses qui ne sont là que pour développer l’immigration ? On aimerait bien le savoir, mais poser la question, c’est hélas, je crois déjà connaître la réponse. À noter que son prédécesseur, très actif pour faire dissoudre des associations patriotes, n’avait pas eu non plus de politique spécifique en la matière, laissant prospérer des organisations, qui n’ont de cesse de briser les volontés de brider un tant soit peu l’immigration illégale ou clandestine.
Mais tout dernièrement, Bruneau Retailleau a eu une occasion en or, de démontrer aux français qu’il entendait pratiquer une adéquation certaine entre ses paroles et ses actes, et il a totalement manqué le coche, il a lamentablement échoué. Depuis des années, des mois, des semaines, la France se fait humilier par le pouvoir algérien, du fait essentiellement de la nullité de nos gouvernements et de nos élites, Emmanuel Macron a dans ce dossier une très lourde part de responsabilité, par ses déclarations insensées et sa politique pro-algérienne unilatérale, confiée à un ancien trotskiste.
Il ne se passe pas un jour, sans que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants délinquants, que la France tente justement d’expulser. On vient d’apprendre, que s’agissant d’une énième expulsion, l’Algérie avait déjà par dix fois refusé que ce quidam ne rejoigne son sol national. Tous les jours, dans la presse, sur tous les médias, des anciens ambassadeurs, des experts auto-qualifiés, nous expliquent en long en large et en travers, les leviers dont la France dispose pour faire plier le pouvoir FLN qui nous nargue et qui emprisonne Boualem Sansal pour uniquement les opinions qu’il a proférées, sans commettre aucun délit de quelque nature que ce soit. On se croirait revenir à l’époque soviétique, ou des dissidents étaient internés pour avoir critiquer le régime dictatorial, sans que l’Occident ne s’en préoccupe beaucoup au demeurant.
Et bien, malgré ce contentieux très lourd, les autorités françaises viennent d’accorder des visas à 80 imams algériens à l’occasion du ramadan qui s’annonce. Aussitôt, le RN est tombé à bras raccourcis sur celui qui occupe la Place Beauvau, le qualifiant « de ministère de la parole ».
On avait là une occasion exceptionnelle pour s’opposer à cette délivrance de visas, d’autant que se sont environ 300 visas « ramadan », qui ont été accordés, qui l’on compte la Turquie, le Maroc et la Tunisie. Nos gouvernants pouvaient ainsi faire pression sur ces pays pour qu’ils soient enfin contraints de récupérer leurs nationaux expulsés par la France.
Les arguments invoqués en défense par Monsieur Retailleau, je le dis sans ambages, sont misérables et indignes. Premier argument, 80 ou 300 visas c’est une goutte d’eau dans l’océan par rapport aux 650 000 titres de séjour en cours de validité en 2024. Ce n’est pas le problème, d’une part les symboles sont, en politique hyper importants, et d’autre part c’était aussi sans doute l’occasion de se demander pourquoi nous accordons autant de titres de séjour, et de remettre à plat tout ce système qui fleure bon l’invasion.
Deuxième argument encore plus pervers et inepte, il ne faut pas entraver la liberté de culte, cela reviendrait à donner raison aux extrémistes ! Comme sophisme fallacieux, on ne fait pas mieux. La liberté de culte la belle affaire, quand on sait que bons nombres de mosquées sont des vecteurs de propagande islamiste. On pouvait par ce biais, démontrer notre volonté de ne pas se laisser faire, et de ne pas en remettre dans l’ignominie. Car au surplus, Bruneau Retailleau, le vendéen, celui qui nous assure qu’il est droit dans ses bottes, a osé prétendre qu’il s’agissait d’une volonté de réciprocité avec l’arrivée dans les diocèses français de prêtres africains, selon un accord avec le Vatican. Comme si les prêtres africains venaient en France pour propager des idéologies salafistes par exemple ! D’autant que comme le souligne Boulevard Voltaire, ces prêtres africains sont payés par les diocèses qui les accueillent, donc par les fidèles, alors que les imams sont payés par leurs pays d’origine, ce qui accentue leur dépendance à des pays étrangers.
D’autre part, sauf erreur de notre part, le Vatican ne retient prisonnier aucun ressortissant français, contrairement à l’Algérie. Dans ce pays, la liberté de culte est mise à mal tous les jours. Tout dernièrement, 47 églises protestantes chrétiennes ont été fermées par le pouvoir. Le pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante d’Algérie a été condamné à un an de prison ferme pour avoir célébré un culte non autorisé, car pour pratiquer une religion autre que l’islam, il faut y être autorisé, dans cette dictature théocrato-militaire. L’Église catholique en Algérie se garde bien de parader, car en terre d’islam, elle n’est que tolérée, provisoirement, elle courbe l’échine et fait profil bas.
Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, regrette le manque de fermeté de la France « le gouvernement s’y prend de la plus mauvaise façon », a-t-il déclaré lors d’un entretien du 27 février dernier dans Valeurs Actuelles. Il préconise la fermeture de consulats, bloquer Air-Algérie, prendre des mesures contre les circuits financiers algériens en France, mieux contrôler la mosquée de Paris et montrer une plus grande fermeté et cela sans faire ni conférence de presse, ni annonce tonitruante, bref agir et montrer une volonté inébranlable.
Non, véritablement, Bruneau Retailleau a manqué de courage et de fermeté et au surplus, il se noie dans un verre d’eau pour tenter d’expliquer ses impérities. Il n’est pas du tout à la hauteur des propos qu’il tient quotidiennement pour se faire élire Président des LR et puis ensuite... Bruneau Retailleau pourrait-il être comme Jacques Chirac, si bien décrit par Marie-France Garraud qui s’y connaissait en caractères et en tempéraments « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité il est de la faïence dont on fait les bidets ». Que le moment venu, les Français puissent s’en souvenir.
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jeudi, 27 février 2025
Décidemment Jean-Michel Aphatie abhorre la France et les Français et nous ment sciemment
Michel Festivi
Cet homme hait la France et les Français. Chaque prise de paroles est pour lui l’occasion de vomir sur l’histoire de France. Il aurait été Bourguignon du temps de Jeanne d’Arc, il l’aurait regardée bruler vive, après l’avoir condamnée par principe. Non seulement il exècre tout ce qui touche de près ou de loin à la grandeur de la Patrie, mais qui plus est, il invente des fables historiques foireuses et nauséabondes, pour répandre son venin, sans être au demeurant interrompu par des journalistes insuffisants.
Affirmer, sans fondement aucun, sur RTL : « que les nazis se sont comportés comme les français en Algérie » démontre qu’il entend falsifier l’histoire de la colonisation française qui a connu en Algérie comme ailleurs, des réalisations particulièrement remarquables. Bons nombres d’historiens les ont récapitulées dans de multiples ouvrages, l’économiste Jacques Marseille avait démontré, que la colonisation avait coûté plus à la France qu’elle ne lui avait rapporté. Les traces et les sillons se vérifient toujours sur place : ponts, routes, hôpitaux, ports, bâtiments ; sans compter les écoles, les universités, les chemins de fer, et toutes les infrastructures remarquables que nos anciens ont construit par leur labeur, leur courage et leur volonté inébranlable de faire de ces contrées des exemples de la geste française.
Bien sûr des erreurs ont été commises, toutes les épopées humaines sont imparfaites, d’ailleurs ce sont les gauches sous la IIIe république qui en France, ont poussé à la colonisation, les droites y étaient bien moins favorables, préférant regarder « la ligne bleue des Vosges » et se concentrer à la reprise des provinces perdues. Je ne répéterai pas ici les harangues connues de Jules Ferry, de Léon Blum et de bien d’autres socialistes ou radicaux-socialistes, pour faire triompher la civilisation dans ces lointaines contrées.
Ferghane Azihari, essayiste et délégué général de l’Académie libre des sciences humaines, ayant publié, les écologistes contre la modernité, et, le procès de Prométhée, aborde la critique documentée des divagations abjectes de Jean-Michel Apathie, au travers de trois éléments fondamentaux, le statut des juifs en Algérie, l’esclavage musulman, et la rente mémorielle. (Cf Le Figaro du 26 février 2025).
Il contre opportunément notre Apathie de service, en lui rappelant qu’avant l’arrivée des Français en Algérie, les juifs étaient soumis à un statut très rude, la Dhimma, qui multipliait les discriminations politiques, sociales, économiques de toutes sortes. Ils devaient payer des impôts plus lourds que les musulmans, ils leur étaient interdit d’être propriétaire de terres, de porter des armes, de monter à cheval, et « entre autres humiliations quotidiennes ils devaient en permanence, marquer leur infériorité vis-à-vis des musulmans ». Ce statut d’infériorisation a toujours été appliqué dans tous les pays musulmans, c’est une espèce d’apartheid social. Les non-musulmans sont simplement tolérés dans le cadre d’un statut éminemment précaire et révocable ad nutum. D’ailleurs les sourates du coran, ne sont qu’une suite de servitudes, celles des musulmans sur les non-musulmans, celles des hommes sur les femmes etc...Ce cadre juridique de soumission, au demeurant, ne concernait pas que les juifs, mais aussi les chrétiens dans les pays musulmans.
Ferghane Azihari revient sur les multiples pogroms qui ont endeuillé la communauté juive. Celle de 1805 ; la décapitation du Grand rabbin d’Alger, Isaac Aboulker en 1815 ; des enlèvements de filles juives pour les harems islamiques à Constantine en 1817, pour la satisfaction du Dey. L’arrivée des Français va mettre fin à toutes ces pratiques, comme l’arrivée des Espagnols aux Amériques, va mettre fin au cannibalisme des Aztèques et des Incas. Mais bien sûr, Monsieur Apathie n’entend pas accabler l’islam par islamophilie revendiquée. Car ces agissements sont intrinsèquement liés au coran et à l’islam et à l’application de la charia. L’auteur souligne que « Pour la première fois, depuis les conquêtes arabes, juifs et musulmans sont momentanément sur un pied d’égalité, avant que les premiers n’accèdent à la citoyenneté française en raison de leur plus grande réceptivité aux idées républicaines modernes et occidentales... que les musulmans vont bouder en vertu de leur attachement à leur superstition ». Et d’envoyer un uppercut à la face d’Apathie « En 130 ans de présence française, la population juive va être multipliée par 7 ou 8. Je ne suis pas certain que le IIIe Reich puisse se targuer d’un tel bilan ». La population indigène musulmane va connaître aussi un essor considérable, grâce notamment à la médecine française, ce qui met à bat les théories débilitantes de notre Président de la République sur de soi-disant crimes contre l’humanité.
S’agissant de l’esclavage arabo-musulman, que Madame Taubira refuse obstinément de voir, esclavage qui a duré au moins 13 siècles et qui perdure encore dans certaines contrées, il est directement en phase avec de nombreuses sourates du coran qui le légitime complètement. Il suffit de lire le livre de Malek Chebel, L’esclavage en terre d’Islam. Le grand africaniste Bernard Lugan, nous en a fait des démonstrations implacables dans de nombreux documents dont notamment, Esclavage, histoire à l’endroit, aux éditions l’Afrique réelle. Comme l’appréhende Ferghane Azihari « l’esclavage était un système enraciné dans le monde arabo-musulman et au Maghreb, où les esclaves blancs, chrétiens et noirs ont transité par millions pendant plusieurs siècles... son reflux dans le monde musulman et en Algérie est exclusivement le produit des pressions impériales européennes : les sociétés musulmanes ont toujours refusé de penser l’abolition de ce système criminel avant l’intrusion de l’Europe. »
Car dès l’arrivée des Français en Algérie, des esclaves noirs par milliers ont fui leurs maîtres arabes, pour implorer la protection de la France. « Des militaires français prennent parfois l’initiative de libérer des esclaves, car le droit musulman permettait la possession d’esclaves noirs ». Après le décret de 1848 interdisant l’esclavage en Algérie, des Arabes vont tenter de le perpétuer en transférant leurs esclaves dans des zones tribales inaccessibles, comme nous le commente Ferghane Azihari. « On recensait encore des propriétaires d’esclaves musulmans dans la région d’Alger au début du XXème siècle et dans certaines régions reculées du Sahara algérien après l’indépendance. »
S’agissant de la rente coloniale, perpétuellement mise en avant par tous les gouvernements algériens depuis 1962, pour tenter de palier leur impéritie chronique, Ferghane Azihari entend apprendre à Monsieur Apathie, ce qu’il veut délibérément oculter que « l’efficacité de la rente mémorielle s’explique par le fait que cette nation (l’Algérie), ne déteste pas la France pour ce qu’elle a fait, mais pour ce qu’elle est : une nation de mécréants qui a l’arrogance de bénéficier d’une prospérité que l’Algérie est incapable de bâtir à ce jour. Cet affront contrevient aux « enseignements » du coran qui persuadent les musulmans de former « la meilleure communauté » (sourate 3 verset 110). La croyance de Mahomet contribue, par son arrogance et l’avilissement dans lequel elle plonge ses adeptes, à entretenir une blessure narcissique éternelle ».
Enfin, le coup de pied à Monsieur Apathie qui éructe en permanence contre la France « Si les Algériens détestaient la France pour ses crimes, ils seraient tout aussi intransigeants envers leur propre passé esclavagiste, les décès liés au fondamentalisme musulman, en particulier pendant la décennie noire, l’état lamentable des libertés publiques dans le monde arabe, sans parler de cette corruption qui maintient l’Algérie dans l’arriération. Je remarque qu’il n’en est rien et que les dirigeants algériens s’accommodent de toutes ces tares. »
Monsieur Apathie est un idéologue gauchisant, qui n’a qu’un but, avilir la France et les réalisations françaises. On le savait, il nous en donne en permanence la démonstration, en n’étant jamais contré, car il crache et expectore sur des médias qui ne le contrecarre jamais, par ignorance ou complicité, et qui le laissent faire son mauvais ouvrage, sans être repris par un régulateur. Monsieur Ferghane Azihari devrait enseigner et répéter à nos gouvernants pleutres et indécis que « Toutes les protestations d’amitié envers les Algériens seront vaines tant qu’ils ne remettront pas en cause leur mentalité, en admettant qu’ils ont beaucoup plus de travail à faire que les Français pour soigner leur rapport à l’altérité. »
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lundi, 24 février 2025
Revenons sur les élections en Allemagne
Michel Festivi
Les résultats des élections qui viennent d’avoir lieu outre-Rhin ce dimanche 23 février, sont extrêmement importants a plus d’un titre, tant pour l’Allemagne elle-même que pour les autres pays européens, dont la France. Il convient en premier lieu de bien les analyser, pour en tirer de justes et utiles leçons.
La plupart des commentateurs se contentent d’asséner des tautologies, sans prendre le soin d’analyser vraiment le scrutin. D’abord, un résultat électoral se compare toujours au précédent et s’étudie dans le cadre d’un contexte politico-économique. Le centre-droit allemand, la CDU/CSU est certes redevenue le premier parti, mais n’a pas obtenu le succès escompté, loin s’en faut. En 2021 la CDU/CSU comptait 197 députés, aujourd’hui, dans un climat des plus favorables pour elle, et contre un gouvernement aux abois et totalement décrié, elle obtient 208 sièges soit à peine une dizaine de plus. Contrairement à ce que souhaitait le parti, les électeurs ne lui ont pas donné une franche victoire, c’est le moins que l’on puisse dire.
Ce résultat est d’autant plus médiocre que parallèlement, les gauches qui gouvernaient le pays depuis 2021, dans le cadre d’une coalition des plus hétéroclites : le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP ont sombré, corps et biens, décriées unanimement. Le SPD est devenu le 3e parti, ce qui ne lui était jamais arrivé, depuis 1949. Avec 120 élus, il perd 86 sièges par rapport à 2021, du jamais vu. Les Verts en perdent 33, ils en ont désormais 85. Quant aux libéraux du FDP, qui avaient 92 députés en 2021, il n’en a plus aucun. On voit donc que la CDU/CSU n’a pas profité quasiment du discrédit total dont était atteint le gouvernement multi-facettes d’Olaf Scholz.
Que dire du résultat de l’AFD, le seul parti allemand qui entend revenir drastiquement sur la politique migratoire à tout va, imposée par la CDU d’Angela Merkel, puis par le SPD et stopper le financement de la guerre Russo-Ukrainienne. Ce résultat est exceptionnel, n’ayons pas peur des mots, dans un pays totalement gangréné par le politiquement correct et la chape de plomb idéologique qui s’est imposée depuis 1945. Pour la première fois, un parti vraiment hors système, qui prône le retour à de vraies frontières, obtient un score plus qu’historique. Rappelons-nous les manifestations monstres, il y a encore quelques semaines, qui hurlaient à sa dissolution pour un mot tabou prononcé qui avait fait scandale : « la remigration », toute la gauche et même une partie de la CDU s’étaient unies pour anathémiser les dirigeants de l’AFD et les renvoyer aux poubelles de l’Histoire.
En 2021, divisée par des luttes intestines, l’AFD avec 10,34% perdait 11 sièges et se retrouvait avec 83 députés, se situant en 5e position loin derrière le SPD, la CDU/CSU, les Verts et les Libéraux. Depuis le 23 février, elle est devenue le 2e parti du pays, avec 20,6% et 152 élus, elle devance très largement ses suivants. Elle a profité, hélas, des crimes nombreux commis par des migrants souvent islamistes, qui ont choqué profondément le pays. Elle a bien sûr bénéficié de l’inefficacité absolue du gouvernement Scholz, un des pires depuis des lustres, elle a aussi tiré avantage des élections américaines, qui ont vu la victoire anti-wokiste de Trump, des actions de Musk et du discours de J.D Vance, le Vice-Président américain, qui a eu le courage d’énoncer leurs quatre vérités aux élites européennes qui ne pensent qu’à brider les libertés publiques et notamment la liberté d’expression. On notera que dans les cinq Landers de l’Est, l’AFD est arrivée très largement en tête, confirmant ses succès précédents aux élections régionales.
On soulignera pour en terminer sur les résultats, que l’extrême gauche wokiste à souhait, Die Linke, reprend des couleurs avec 64 députés, 24 de plus, alors que l’extrême gauche souverainiste et populiste, BSW, qui avait percé aux élections européennes et ne parvient pas à passer la barre des 5%, de justesse, avec 4,9%, pâtissant sans doute du très bon score de l’AFD, Die Linke bénéficiant de l’effondrement du SPD sans doute.
Quelles conséquences désormais pour ce scrutin, alors qu’aucun parti ne dispose à lui seul d’une majorité ? La CDU/CSU vient d’affirmer, par son chef Friedrich Merz, qu’elle ne s’allierait pas avec l’AFD, mais apparemment avec les perdants du SPD, qui sont à l’origine de cette déconfiture. L’AFD au contraire a tendu la main à la CDU/CSU, pour une véritable union des droites, sa tête de liste, Alice Weidel a déclaré « Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national. Et nous sommes désormais solidement ancrés en tant que parti populaire ». Il y a quelques semaines, deux motions pour le renforcement des politiques anti-immigrationistes avaient été votées par la conjonction des voix CDU/CSU et de l’AFD au Bundestag, provoquant l’ire de toutes les gauches et d’Angela Merkel. 58% des allemands, lors d’un récent sondage, avaient affirmé vouloir fermement lutter contre l’immigration.
Le politiquement correct et le totalitarisme politique devraient donc encore œuvrer en Allemagne. Jusqu’à quand ? Le pays subi une crise économique qu’il n’avait jamais connu depuis la guerre, les crimes se multiplient, l’immigration sauvage et massive continue. Le centre droit allemand entend donc poursuivre une politique tiède et inconséquente, et ne pas tenir compte de la volonté des électeurs - le taux de participation a connu une hausse importante : 82,5% contre 76,4% -. J.D Vance avait vu juste, les élites et politiques européennes sont hors sol et n’ont rien à faire du désir des peuples, on le savait, mais ces élections le démontrent, une fois de plus. Les électeurs français sauront-ils en tirer les conséquences, et ne pas se laisser piéger, de nouveau, par de bonnes paroles jamais concrétisées en actes, de la part de politiciens qui nous ont prouvé, dans le passé, depuis 40 ans, qu’ils trompaient leurs électeurs, dès les résultats acquis ? C’est toute la question.
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jeudi, 20 février 2025
Aurait-on inventé l’islamo-Palestine ?
Michel Festivi
Depuis quand existerait la Palestine ? Existe-t-il un peuple palestinien ? Pour appréhender la question israélo-palestinienne, ces questions sont primordiales et fondamentales. Y avait-il sur ce territoire du Proche-Orient, avant l’arrivée des juifs, un peuple dit « palestinien » avec une conscience nationale, des frontières fixes et reconnues ? Vouloir faire l’impasse sur ces considérations essentielles, reviendrait à fausser complètement les données du problème. Or c’est bien ce que font, ceux qui n’ont que les yeux de Chimène pour les Palestiniens, et qui ne perçoivent le différend palestino-israélien que sous le prisme de l’antisionisme.
C’est à toutes ces interrogations et à bien d’autres, que tente de répondre le politologue bien connu et auteur de dizaines d’ouvrages, Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, L’invention de l’islamo-palestinisme, aux éditions Odile Jacob. Il vient de donner un entretien passionnant à Judith Waintraub pour le Figaro Magazine.
Taguieff est catégorique, avant l’arrivée du sionisme moderne sur cette terre, il n’y avait que des Arabes majoritairement musulmans sous domination coloniale, celle des Ottomans en dernier lieu. L’historien nous explique que c’est en quelque sorte en réaction à l’apparition du nationalisme juif, que « le nationalisme palestinien » a pris la forme d’un « national-islamisme ». Cette construction idéologique s’est faite sur le fondement d’une instrumentalisation de la cause antijuive, avec comme théoricien essentiel, Haj Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem. Il considérait les juifs comme de simples « dhimmis », sur une terre musulmane. On se souvient que ce Grand Mufti, fut un aficionado d’Adolf Hitler et qu’il parraina de nombreuses divisions SS musulmanes, notamment dans les pays Balkaniques entre 1943 et 1944. Il prononça de célèbres diatribes anti-juives qui n’avaient rien en envier aux discours de Goebbels ou d’Alfred Rosenberg.
Ce n’est donc qu’après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, sur la création « d’un foyer national juif », que va se forger cette idéologie islamique « à dominante djihadiste », selon les termes de Taguieff, dans les années 1920/1930, à base d’islamisme radical, antisioniste, car il était insupportable pour des musulmans, que des juifs, présents sur cette terre depuis des millénaires, s’y réinstallent pour tenter de créer une nation. C’est ainsi qu’est née la « cause palestinienne ». C’est donc bien une conséquence et non un fondement primaire. D’ailleurs, l’article 13 de la charte du Hamas stipule « il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. ». Pour les musulmans, la terre musulmane doit être exempt de tout non-musulman, les seuls acceptables sont les dhimmis, ceux que se sont soumis, des citoyens de seconde zone, qui ne sont que tolérés, et encore provisoirement, et qui n’ont pas les mêmes droits que les musulmans.
Pierre-André Taguieff en tire les conséquences logiques, tous les mouvements ou États qui soutiennent les islamo-terroristes du Hamas et les célèbrent comme « résistants » sont d’accord avec cette djihadisation, comme l’ont prouvé les fêtes jubilatoires qui ont accompagné les massacres génocidaires du 7 octobre 2023. LFI et ses suppôts, dont Rima Hassan, s’inscrivent en droite ligne dans cette mouvance et cette logique. Car comme le stipule pertinemment Pierre-André Taguieff « L’objectif final des djihadistes est l’islamisation du monde ».
Son analyse est sans pitié vis-à-vis des islamogauchistes français « Tous les militants politiques d’extrême gauche qui, en reprenant à leur compte des thèmes anti-israéliens de la propagande islamiste (celle du Hamas comme celle de l’Iran et de ses alliés), se sont comportés comme des démagogues pour séduire l’électorat français de culture musulmane ». C’est exactement ce que font les Jean-Luc Mélenchon, les Manuel Bompart, les Manon Aubry, les Louis Boyard et toute la clique de ceux que se sont soumis aux dictats des islamistes, pour obtenir des voix et des sièges. Mais cela concerne aussi désormais les socialistes, les communistes, les écologistes qui tous, ont agrippé cette cause pour exister politiquement. Cela concerne aussi beaucoup de macronistes ou de centristes, comme Gabriel Attal, Elisabeth Borne, comme François Hollande, comme Edouard Philippe, comme Xavier Bertrand, qui ont appelé expressément à faire élire des Lfistes ou des communistes, pour faire battre des candidats RN. En faisant cela, ils ont implicitement mais nécessairement validé les pires extrêmes, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils s’en défendent ou pas.
Les institutions juives de France, comme le CRIF ont également une grande part de responsabilité dans cette affaire de soutien aux djihadistes, en appelant à faire barrage au RN dans le cadre du slogan fallacieux « ni RN, ni LFI », ce qui était d’une hypocrisie sans nom, qui ne pouvait que favoriser les Lfistes antisionistes. Seule la famille Klarsfeld a eu le courage de dénoncer cette manipulation, ce qui leur a valu des injures et des invectives, en appelant expressément à voter « sans hésitation » pour un RN, s’il était opposé à un LFI au deuxième tour des élections législatives de juin et juillet 2024. Arnaud Klarsfeld a également soutenu son père Serge dans ce choix, indiquant qu’il ferait de même.
Car, ne nous y trompons pas, le combat est le même en Israël comme en France. Comme l’avait écrit Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans : « Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs ». Une fois Israël éliminé, c’est la France et les nations européennes, qui le seraient, immanquablement, inexorablement.
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mercredi, 19 février 2025
Enfin une proposition de loi qui va dans le bon sens, l’interdiction possible des signes religieux dans le sport
Michel Festivi
Depuis des années, l’actualité est totalement désespérante et nous apporte ses lots de désillusions et des motifs de colère. Entre les tueries aux couteaux, voire à la machette qui se multiplient ; les viols même en pleine rue et en plein jour ; les gangs de narco trafiquants qui prolifèrent ; les lâchetés indicibles de nos hommes politiques et de nos élites qui ne font rien et restent l’arme au pied ; les immigrations toujours plus illégales et massives ; les discrédits quotidiens de la justice qui ne protège pas les français et qui s’évertue, au contraire, à favoriser la vie de ceux qui enfreignent volontairement la loi ; les atteintes vertigineuses aux biens et aux personnes, la plupart du temps impunies ou très peu punies, lorsque l’actualité nous apporte une bonne nouvelle, il ne faut pas gâcher son plaisir, même si cela reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire.
Le Sénat, vient d’adopter une proposition de loi visant à interdire tout port de signes religieux durant les compétitions sportives. Il semblerait que le gouvernement entende soutenir cette proposition émanant d’un sénateur LR de l’Isère, Michel Savin. Toutes les compétitions sportives, même dans le milieu amateur sont concernées. Le texte a été adopté à la Chambre haute par 210 voix contre 81, il doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale.
Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, un LR, François-Noël Buffet a approuvé cette disposition. La ministre des Sports, à ma connaissance, ne s’est pas encore prononcée. Le code du sport, si cette proposition de loi était aussi entérinée par les députés disposerait que : « le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse, est interdit... lors des compétitions départementales, régionales et nationales ». En effet, ces manifestations sont organisées par les Fédérations sportives qui sont « délégataires du service public ».
Michel Savin fait très justement remarquer ce que nous écrivons depuis des lustres « Après nos écoles, ce sont maintenant des enceintes sportives qui assistent, impuissantes, aux tentatives communautaristes. Il est temps de sanctuariser le domaine sportif où la neutralité s’impose et de réaffirmer haut et fort, que la République prime sur la loi religieuse. » Derrière ce jargon convenu pour les besoins de la cause, c’est incontestablement l’islam et l’islamisme qui sont visés, ainsi que le prosélytisme des frères musulmans, dénoncé courageusement, notamment par la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.
La preuve que cette proposition de loi touche au cœur l’islamophilie des gauches françaises, ce sont les tensions très nettes qui ont eu lieu au Sénat, pourtant peu habitué à ce genre de pressions. Car pour ces tenants de l’ouverture à tout prix à l’islam, il ne faut pas stigmatiser les sportives de confession musulmane, sportives qui veulent nous imposer leurs mœurs, leurs coutumes, et qui sont pour la plupart téléguidées par des officines religieuses bien connues. Une sénatrice LR, Jacqueline Eustache-Brinio a lancé à la figure d’une sénatrice écologiste qui accusait la droite de « viser directement, frontalement, lâchement, des femmes de confession musulmanes » : « entre le hijab et le burkini, et le sport, il faut choisir. »
Lors des derniers JO de Paris, on se rappelle que le port du voile avait été proscrit pour les sportives françaises sélectionnées, et qu’une athlète avait dû troquer, contrainte et forcée, une casquette au lieu et place de son voile, lors de la cérémonie d’ouverture. Ce texte interdirait, s’il était adopté, aux sportifs sélectionnés en équipe nationale, tout port ostensible. Les gymnases ou les terrains de sport seraient exclus de « l’exercice d’un culte ». Les règlements intérieurs des piscines devraient prohiber le port de tenues « susceptibles de contrevenir aux principes de neutralité des services publics ». Le conseil d’État avait d’ailleurs rappelé en 2022, à Monsieur Piole, maire de Grenoble, qui se fout de la sécurité publique selon ses dires à des journalistes, que ses piscines ne pouvaient pas autoriser le burkini.
Que risque-t-il de se passer à l’Assemblée nationale ? Espérons que pour une fois, tous ceux qui entendent combattre le prosélytisme de l’islam se rassemblent et votent ce texte. C’est loin d’être gagné avec la masse de centristes et d’indécis, ce marais permanent qui a peur de son ombre et même de la simple perspective de son ombre. Si le gouvernement soutient à fond ce texte, il devrait pouvoir être voté, au milieu des hurlements des socialistes, des écologistes, des communistes et bien sûr de nos inévitables lfistes, qui brandiront les foudres pour se rallier encore et toujours leurs clientèles électorales et tenter d’effrayer le « camp du mal ». Les épithètes de racistes, de fascistes, de ségrégationnistes vont fleurir à profusion.
Ensuite, et si le vote entérinait cette proposition de loi, reste l’obstacle majeur du Conseil constitutionnel, dont on vient d’apprendre, qu’à une voix près, Richard Ferrand vient d’être désigné comme Président. J’entends d’ici, de chez nous, les propos de ceux qui vont dire que cela est notoirement insuffisant. Je partage ce sentiment, mais en politique il faut parfois savoir obtenir de petites victoires, appliquer la politique des petits pas, lorsque l’on ne peut pas faire plus. Bref être plus pragmatique qu’idéologue. Ces petites victoires peuvent être annonciatrices de plus grandes. En tout cas, cette loi donnerait des billes à tous ceux qui entendent s’opposer au totalitarisme politique de l’islam.
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samedi, 15 février 2025
« Il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam »
Michel Festivi
On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. En matière d’islamisme et d’islam, la parole d’une islamologue d’origine maghrébine a beaucoup plus de poids et de force que si la même voix était clamée par un occidental bon tient, qui serait immédiatement traité de raciste invétéré.
Razika Adnani, d’origine algérienne, est philosophe, membre du conseil d’orientation de la fondation de l’islam de France, elle fait aussi partie du Conseil scientifique du centre civique du fait religieux. Elle a notamment écrit, Islam quel problème ? Les défis de la réforme chez Upblisher en 2017. Comme l’avait souligné Joseph Macé-Scaron dans Marianne, le 20 novembre 2015 « De Rachid Benzine à Ghaled Bencheikh en passant par Razika Adnani, nombreux sont les islamologues à en appeler à accélérer le mouvement en vue de libérer la parole du dogmatisme religieux ».
Dans un entretien accordé au Figaro le 18 avril 2024, Razika adnani est sans détour « il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam ». Bien de nos pseudos intellectuels et faux prêcheurs seraient bien inspirés d’en prendre de la graine et de sérieusement méditer ses paroles.
Elle indique très concrètement que les nombreuses attaques au couteau « révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia, au nom de la règle de la loi islamique que l’on nomme, - et elle reprend un verset du coran - « ordonner le convenable et dénoncer le blâmable ». Et encore son interview date de près d’un an, les faits de ces derniers mois, de ces dernières semaines, de ces derniers jours ne font que confirmer et conforter son analyse.
Car, ce qui est une évidence que refuse de voir nos élites aveugles et sourdes « celui qui a l’objectif d’imposer la charia a l’objectif d’imposer l’islam, et celui qui veut imposer l’islam, impose la charia. » Pour un musulman, l’islam n’est pas dissociable de la charia et imposer la charia a toujours été l’objectif des musulmans pratiquants et traditionnels. D’ailleurs tous les pays musulmans appliquent, avec divers degrés, la charia, comme elle le soutient.
En Europe, selon elle, l’un des pays les plus islamisés serait sans contexte la Grande Bretagne, car « l’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que privé » et le Royaume uni ne connait pas nos règles sur la laïcité. On pourrait lui rétorquer que des pays comme la Belgique ou la France sont aussi en pole position. Rappelant l’histoire des pays arabes, elle revient sur le retour de bâton des wahhabites et des frères musulmans, qui ont reconquis les nations musulmanes qui avaient tenté d’imposer un nouveau modernisme (la nahda) entre le début du XIXe et le milieu du XXe siècle, imposant un drastique retour en arrière que l’on peut voir en Afghanistan, au Pakistan, en Turquie, voire même en Égypte, et dans quasiment tous les pays du Moyen-Orient, en Irak, en Syrie, sans même parler de l’Iran qui était aux avant-postes de la modernité avant 1979.
S’agissant des solutions proposées pour lutter contre cette prégnance de l’islam, une plus grande fermeté et détermination de l’état à lutter contre l’islamisation de nos sociétés serait plus que nécessaire. L’effort essentiel doit aussi se focaliser sur l’école pour prémunir les enseignants et leur donner les éléments intellectuels indispensables pour contrer les discours plus intégristes que jamais des jeunes qu’ils sont censés éduquer. Elle revient sur son expérience d’enseignante en Algérie pendant les années de plomb, et comment elle a tenté de faire face à son niveau, par cet armement intellectuel justement.
Son discours se fixe sur ce principe essentiel, ne pas dissocier l’islam de l’islamisme, contrairement à ce que font beaucoup trop d’intellectuels occidentaux, par méconnaissance ou par soumission au politiquement correct. Car non seulement cela trompe les français et les européens, mais plus encore « cela fait le nid du conservatisme et du radicalisme en mettant l’islam à l’abri de toute critique. Cela a empêché les musulmans de porter un regard critique sur leur religion et sur le discours religieux. Bien au contraire, cette expression les a confortés dans leurs certitudes et leurs pratiques qui remontent aux premiers siècles de l’islam et qui ne sont pas en accord avec les valeurs de notre époque et avec la culture française. »
Elle réfute fortement l’axiome si répandu « ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans », doxa qui est le pendant selon elle de « ce n’est pas l’islam mais l’islamisme », théories foireuses qui se répètent après chaque attentat ou chaque crime. Elle reprend les travaux de nombreux musulmans, qui par le passé, ont vainement tenté de rebâtir un coran enfin débarrassé de tous ses miasmes pseudo-juridiques. En général ils ont été passés au fil de l’épée. Il faut que « l’islam change de l’intérieur ». Cette révolution copernicienne est très loin d’arriver actuellement.
Razika Adnani revient sur ce concept piège « d’islamophobie », repris à satiété par les gauches et singulièrement par LFI pour disqualifier l’adversaire et le vouer aux gémonies. Ce vocable a pour but de bloquer la pensée et la raison, il s’appuie sur les théories du coran incréé, la théorie du Salaf (ou précédent), et du Naql (le littéralisme). L’islam devient donc une idéologie parfaite, non critiquable, non amendable, transmise directement de dieu, par celui ou ceux qui ont détenu la vérité absolue, ne pouvant en aucun cas être critiquée. Tous ceux qui imposent l’idée que l’islam ne serait pas responsable des problèmes qui se posent, mais seulement l’islamisme qui ne serait pas l’islam, participent à cette mystification totalitaire, la plupart de nos élites dévoyées, de nos intellectuels soumis, de nos politiques lâches en font partie.
En tout cas, ses propos sont revigorants et prouvent que tout n’est peut-être pas encore perdu. Mais il y a tant à faire. Le Figaro dans son édition du 14 février 2025, nous apprend qu’une pression de plus en plus forte est exercée par des musulmans, sur leurs coreligionnaires, pour qu’ils ne fêtent pas les anniversaires, le Nouvel an ou encore la Saint-Valentin, car cela relèverait du « shirk », un péché absolu en islam.
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jeudi, 13 février 2025
Les associations « d’aide aux migrants » n’ont jamais reçu autant d’argent produit par le labeur des français qui triment
Michel Festivi
4 milliards d’euros d’argent public, c’est le chiffre avancé par la Cour des comptes, pour les associations « d’aide aux migrants » (sic), pour les années 2019 à 2023. Cet argent est directement versé au ministère de l’intérieur, qui le distribue ensuite aux associations, dont on sait pertinemment qu’elles n’ont qu’un but, qu’un objectif pour la plupart, torpiller les politiques un tant soit peu restrictives en ce domaine.
C’est comme si EDF confiait à Green Peace la maintenance de ses centrales nucléaires, ou si les sociétés d’autoroutes demandaient aux écologistes, de gérer les flux des automobilistes roulant au diesel ! Les deux délégations auxquelles fait appel la Place Beauvau, sont la Direction générale des étrangers de France (DGEF) et l’Office français pour l’immigration et l’intégration (l’OFII), ensuite les fonds ainsi drainés sont dispatchés. Selon toujours la Cour des Comptes, ce sont 15 associations qui héritent de cette manne gigantesque. Ce rapport avait été demandé par le Président du Sénat, le 1er janvier 2024.
L’on apprend ainsi, que les titres de séjour ont augmenté de 13,7% entre 2019 et 2023, mais sans tenir compte des renouvellements et des attestations de demandes d’asile. En 2024 les premiers titres de séjours, hors renouvellement, ont atteint le chiffre astronomique de 336.700 contre 326.954 en 2023. Les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52% sur la même période. Quant aux crédits d’accompagnement (resic) des demandeurs d’asile et des réfugiés, ils ont subi une hausse vertigineuse de 45,5% toujours sur la même période.
Le coût « d’accompagnement social » par place d’hébergement s’élève à plus de 3.000 euros, soit 36% de plus qu’en 2019. S’agissant de la soi-disant « intégration », l’augmentation des fonds a connu une expansion exponentielle de plus de 114% depuis 2019. Ce qui coûte très cher par exemple, les modules de langues, soit 600 heures de cours pour un module, la Cour regrette le faible degré de concurrence, soit des coûts exorbitants. Les disparités des coûts entre région sont aussi étonnantes, pour une même session linguistique de certification, on paira 644 euros dans le 93 contre 126 euros en Bourgogne.
Pour les sages de la rue Cambon, les missions ne sont pas suffisamment définies, et les contrôles peu fiables. L’argent des français à qui on demande en permanence de se serrer la ceinture, coule à flot. Qu’on fait nos différents ministres de l’intérieur successifs pour réguler ces flux et s’opposer à ce que des associations militantes se voient octroyer des subsides considérables ? C’est sur ce terrain notamment qu’est attendu Mr Retailleau. Les rodomontades ont leur temps, l’action serait sans doute plus nécessaire.
Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les fameux mineurs non accompagnés (MNA). Marine le Pen a réagi en indiquant « le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de ses serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante ». Selon l’avocat Thibault de Montbrial « l’immigration est la mère des batailles ». Le pire, comme le souligne BV, ces associations sont la plupart du temps des officines militantes, et le ministre de l’intérieur a beau montrer ses muscles, s’il ne prend pas le taureau par les cornes dans ce domaine, il démontrera qu’il est comme tous les LR qui se succèdent au pouvoir depuis des lustres, fort dans les paroles, mais faiblissime dans les actes. Gabrielle Cluzel sur BV emploi une image éclairante, c’est comme si le ministère des Armées confiait la garde de ses matériels à des objecteurs de conscience. On peut dès lors poser la question, qu’a fait pendant des années Monsieur Darmanin, rien ou à peu près ?
Qui plus est, toutes ces associations sont dirigées par des reclassés d’amis politiques, des copains, qui sont de surcroit, grassement payés toujours par les impôts et les taxes versés par ceux qui travaillent ou qui ont durement travaillé.
Toujours dans le domaine de l’argent des français qui sert à combattre les traditions françaises, on vient d’apprendre que le film, nullissime par ailleurs, Toutes pour une, une version totalement woke des trois mousquetaires, l’un des fleurons de la littérature française, vient de faire un gros bide, ce qui ne peut que nous réjouir : 13.660 entrées, c’est une heureuse catastrophe. Mais le pire c’est que cette parodie infame a obtenu un budget de 10 millions d’euros, et ce en grande partie financée par les sous des Français qui bossent et qui, bien souvent, se privent et comptent euro par euro pour finir leurs fins de mois.
Mais il faut souligner que notre gauche cinématographique caviar, ose prétendre, que l’insuccès de cette « œuvre », serait dû « aux attaques de la fachosphère ». Car effectivement, plusieurs films de cet acabit, ont subi de pareilles déconvenues. Le public, c’est comme l’électeur, il n’a pas le droit d’exprimer ses choix, il se doit d’aimer et d’adhérer uniquement aux gauches, qui sont le sel de la terre ! Ces relais du négationnisme français demandent tout simplement aux pouvoirs publics, d’empêcher les réseaux sociaux de répandre leurs justes critiques. Comme toujours, le peuple a tort quand il ne se couche pas devant les diktats et les obsessions wokistes et déconstructivistes. Il est plus que temps de dissoudre le peuple.
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mercredi, 12 février 2025
La commission européenne finance l’idéologie transgenre, avec nos impôts
Michel Festivi
Au moment même où aux États-Unis, Donald Trump pourfend l’idéologie transgenre et supprime tous les financements fédéraux aux associations wokistes chargées de cette promotion inepte, au moment où en Argentine, Javier Milei agit de même et coupe les vivres aux militants gauchistes et veut supprimer la loi qui permet aux mineurs de changer de sexe sans contrôle, la Commission européenne, elle, nage à contre-courant et dilapide nos sous, appliquant allègrement le principe « dans la gêne il n’y a pas de plaisir ! ». Il est vrai qu’elle n’a aucune légitimité populaire et qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même.
Laurence Trochu, eurodéputée du groupe Identités et Libertés, a jeté un pavé dans la mare en annonçant que près de 8 millions d’euros ont été dépensés dans des projets wokistes, transgenres et déconstructeurs. C’est ainsi 1,5 millions d’euros vont être jetés par les fenêtres pour une étude « visant à étudier l’influence des hormones sur les transgenres et leurs bienfaits psychosociaux ».
215 000 euros sont alloués à « un projet de redéfinition de la violence de genre pour y inclure les personnes transgenres et intersexes » ! Pour 1,26 millions d’euros on pourra « comparer les parcours de trans en Europe et ceux qui immigrent pour se prostituer ». Pour boire le calice jusqu’à la lie de l’infamie, 750 000 euros sont attribués à une mission se voulant définir ce qu’est l’hétérosexualité « qui est un vecteur d’intolérance » et aussi « pour rendre les plans d’égalité encore plus inclusifs, car la considération des identités LGBTQI+ et les minorités intersectionnelles seraient insuffisantes ».
La police de la pensée terroriste bat son plein. Qu’on en juge. Ainsi 2,37 millions d’euros sont affectés pour « un fichage idéologique destiné à cartographier les mouvements anti-genre en Europe, pour combattre ses stratégies militantes » ; 185 000 euros pour « adapter les technologies de procréation médicalement assistée aux revendications trans et queer », et la même somme « pour une étude sur le militantisme LGBT en Italie, face à une société foncièrement homophobe ».
Laurence Trochu qui fait partie au Parlement européen de la commission « Femmes et égalité des genres » tout un programme, promet de tout entreprendre pour s’opposer à ces délires. En aura-t-elle les moyens ? C’est plus que douteux, du fait de la composition du Parlement européen. Il faudrait pour cela une levée de boucliers de pays comme la France et d’autres. Mais ce n’est pas Elisabeth Borne, qui entend faire de l’éducation sexuelle, un pilier des enseignements au primaire et secondaire qui ira en ce sens. Ce n’est pas le gouvernement de François Bayrou qui montera au créneau, non plus.
L’idéologie woke a encore bien des beaux jours en France et en Europe. En Argentine, le gouvernement Milei a déclaré, face à ces absurdités que « Les enfants n’ont pas la maturité cognitive pour prendre des décisions concernant des processus irréversibles », et il entend revenir sur la loi de 2012 concernant l’identité de genre, qui autorise les mineurs à se faire pratiquer des interventions chirurgicales totales ou partielles ou des traitements hormonaux complets. Par contre, en Espagne, on peut changer de sexe sur simple déclaration administrative, sans formalité aucune, de gros costauds barbus se sont déclarés femme, pour obtenir certains avantages. Les mineurs de 16 ans n’ont pas besoin d’autorisation parentale.
Donald Trump vient d’interdire les athlètes trans des sports féminins, et a supprimé les subventions en vue des traitements chimiques et chirurgicaux pour les transitions des mineurs, excluant aussi les personnes transgenres de l’armée.
En Hongrie, Victor Orban a fait voter une loi en 2020, pour interdire le changement de sexe à l’état civil des personnes se disant transgenres et intersexes.
Ces exemples démontrent que des politiques courageuses peuvent être mises en place. Encore faut-il que les peuples se donnent les dirigeants adéquats, et ne se laissent pas berner par des professionnels de l’incantation, qui une fois élus, feront exactement le contraire de ce qu’ils ont annoncé.
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samedi, 01 février 2025
La profanation de la tombe de la famille Le Pen, la barbarie revient parmi nous
Michel Festivi
Quelques jours à peine après l’inhumation de Jean Marie le Pen, dans le caveau familial de cette famille bretonne à la Trinité-sur-Mer, son monument funéraire a fait l’objet d’une véritable dépravation à coups de masse, par un ou plusieurs individus, espérons que l’enquête le déterminera rapidement.
Cette atteinte gravissime à la paix des morts est tout un symbole. Ne pas respecter les défunts, profaner leurs sépultures, est un marqueur fort de l’idéologie révolutionnaire, pour tout dire des gauches radicales et extrêmes, communistes ou nazies. Même s’il s’avérait que l’auteur ou les auteurs des faits n’étaient pas spécifiquement orientés ainsi, les exemples de l’extrême gauche qui ont été donnés dès l’annonce du décès de celui qui mena le combat pour la France française, ont gravement porté atteinte à la paix sociale. Voir des ignobles, boire et danser, alors que la personne n’était même pas encore inhumée, relève d’une sauvagerie absolue et a irradié la société.
Car ce qui confère à la civilisation humaine tout son sens et sa grandeur, c’est justement que l’on enterre ses morts et que l’on respecte leurs sépultures. Depuis des temps immémoriaux, à partir du moment où les hominiens se sont distingués des animaux, ils ont enseveli selon différents rites leurs défunts. L’histoire de l’Égypte ancienne, celle des rives du Tigre et de l’Euphrate, des pays africains, des tribus des Amériques, recèle toute cette symbolique inaliénable, comme chez les peuplades indo-européennes les plus anciennes. L’Histoire de l’humanité s’est construite à partir des tombeaux et de leur étude. À Madagascar par exemple, les tombeaux sont éternellement la propriété des familles du mort, et elles ont un droit de passage sacré pour se rendre sur ces lieux. Tout récemment, vers Dijon, des archéologues ont découvert de vieilles tombes gauloises, où les squelettes ont été retrouvés en position assise. Pourquoi ? Sans doute une explication sera-t-elle trouvée un jour.
Bref, profaner un tombeau relève d’une ignominie absolue. On retrouve dans l’histoire, cette profanation chez ceux qui entendent anéantir la société et abattre les constantes humaines pour faire émerger un homme nouveau, défait de ses traditions, de son environnement naturel, décérébré et donc apte à faire table rase du passé. Toute l’histoire révolutionnaire le démontre.
La Convention nationale a approuvé en août 1793, au plus fort de la Terreur révolutionnaire la destruction des tombeaux de la nécropole Royale de la Basilique Saint-Denis. Près de 50 tombeaux seront ainsi profanés au nom de la volonté révolutionnaire d’effacer le passé. C’est Barère qui fut à la manœuvre, pour en finir avec « des cendres impures ». On nomme des commissaires à l’exhumation. Pendant les guerres de Vendée, les révolutionnaires vont allés jusqu’à tanner les peaux humaines des cadavres. Un chirurgien-soldat aurait prélevé des peaux humaines sur des cadavres flottant dans la Loire en décembre 1793, pour les tanner. C’est un processus total de déshumanisation.
Dès le début de la terrible guerre civile en Espagne en juillet 1936, les anarchistes et les communistes détruisirent tombes et sarcophages, déterrèrent les cadavres et les profanèrent, en prenant des poses, des photos qui ont été retrouvées. On voit les squelettes des nones, des curés, sortis de leurs tombeaux, avec autour des anarchistes et des communistes chantant, dansant, buvant, peu ou prou comme ceux qui se trouvaient place de la République à l’annonce du décès de Jean Marie Le Pen. Certains cadavres encore récents furent sauvagement mutilés. Aucun phénomène similaire n’a eu lieu dans le camp national. C’est typiquement une action des gauches extrêmes. Au demeurant ensevelir des corps dans des fosses est aussi foncièrement le fait de sanguinaires, comme les communistes à Paracuelos de Jarama en novembre et décembre 1936 près de Madrid, ou à Katyn, en avril 1940 par les soviétiques. Les nazis aussi s’y employèrent en brulant les juifs dans des fours et en tentant de détruire leurs restes, sans sépultures ni enterrements dignes d’êtres humains. Ou lorsqu’ils tuèrent par milliers, des hommes, des femmes, des enfants dénudés qui tombaient directement dans des trous, que les victimes avaient elles-mêmes préalablement creusées.
La mutilation des cadavres, notamment avec des connotations sexuelles, est aussi dans cette lignée de vouloir détruire l’homme et son humanité. Ce qui est paradoxal, c’est justement que Jean Marie Le Pen, officier parachutiste, avait en 1956, ordonné à ses hommes, d’enterrer dignement les soldats ennemis en prenant le soin de respecter leurs convictions religieuses et en orientant leurs dépouilles vers La Mecque. Il en avait d’ailleurs été félicité pour cela par les autorités militaires.
C’est pourquoi, lorsque les gouvernements socialo-communistes de José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez, ont décidé en Espagne de faire déterrer les corps de Francisco Franco, José Antonio Primo de Rivera ou du général Quiepo de Llano et d’autres, ils se sont conduits moralement comme les pires des tortionnaires. Ils ont définitivement attenté à la nature humaine, en profanant symboliquement ces cadavres. Ils se sont comportés comme leurs prédécesseurs nazis et communistes, la symbolique est strictement la même.
En tout cas, il convient de relever et souligner que ni les danses macabres qui ont suivi la mort de Jean Marie Le Pen, ni la profanation de son tombeau, n’ont fait réagir réellement ni les gauches ni l’extrême gauche. Ne rien dire c’est accepter l’indicible. Ne pas protester, c’est se rendre complice par son silence, des pires tortionnaires, qu’on le veuille ou pas.
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mercredi, 29 janvier 2025
La France est devenue un pays du tiers monde par 50 années d’inconséquences et de nullités politiques
Michel Festivi
L’État français est en complète déliquescence, l’écroulement est général. L’hôpital est totalement naufragé, outre les déficits colossaux, la médecine française, qui était l’une des meilleures du monde ne parvient plus à remplir ses missions premières. Une médecin d’un petit village de la Loire, Bully, a vu arriver dans son cabinet deux gendarmes avec un ordre de réquisition, elle était en consultation. Elle était sommée de prendre une garde de nuit, le soir même, entre 20H et minuit, alors que depuis 6 mois, elle n’avait plus de collègues dans le centre médical qu’elle occupe. Surchargée de travail, elle avait cependant prévenu l’ARS de cette situation. Résultat, elle s’est faite octroyer un arrêt de travail de 15 jours, et ses 1.500 patients vont en pâtir, victimes de l’incurie généralisée.
Ne parlons pas de l’école, en totale déconfiture, gangrénée par des résultats calamiteux, tous les ans les enquêtes Pisa le démontrent. L’éducation nationale représente la quintessence de la violence, du déni du réel, de l’interdit de punir et de sélectionner. Tous les ministres successifs ont failli, sous les coups de boutoir du wokisme, de l’islamisme, du pédagogisme, qu’ils ont accepté, voire accueilli parfois. Le fameux ascenseur social ne fonctionne plus du tout. Et en plus, les coûts sont de plus en plus vertigineux, pour des bilans désastreux. Des millions d’enfants ne savent pas écrire et lire correctement à la sortie du primaire, et sont incapables au collège ou au lycée, de comprendre un texte des plus simples. On forme des bataillons d’illettrés et d’incultes. Et ce n’est pas la politique de Madame Borne qui va améliorer la situation.
La justice française, qui bon an mal an, il y a encore 30 ou 40 ans, arrivait peu ou prou, à assurer ses missions fondamentales qui sont de juger les délinquants, les criminels, et de régler les litiges des justiciables, ne peut même plus y faire face. Deux exemples tout récents démontrent cette tiers-mondialisation de notre pays, et c’est plus que dramatique. Je ne pense pas que les français, dans leur majorité, aient totalement conscience que leur pays soit tombé si bas, sinon Macron n’aurait pas encore 21% d’opinion favorable, mais un chiffre avoisinant le zéro, et on ne verrait pas parader les Edouard Philippe, François Hollande, Xavier Bertrand et autres LR ou PS, qui sont directement responsables de cet état de décrépitude.
Premier exemple, le Procureur général près la Cour d’Appel d’Orléans, vient, le 20 janvier dernier, de déposer une requête auprès de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation, pour qu’elle dépayse le procès des tortionnaires présumés d’une petite fille de 4 ans, retrouvée martyrisée sur les abords de l’autoroute A10, dans le Loir-et-Cher en 1987. Après un travail de bénédictins des forces de l’ordre qui ont réussi à retrouver ceux qui doivent être jugés. Et bien la Justice française est dans l’incapacité de le faire ! Le Procureur général, d’expliquer dans sa missive, que le Tribunal de Blois est totalement sinistré « il se trouve dans l’impossibilité de juger ce dossier avant de nombreux mois, et sans doute pas avant la fin de l’année 2026 ou au début de l’année 2027 ». Et notre haut magistrat d’égrener le manque de moyens matériels et humains de la juridiction dont il a la charge, c’est ahurissant. C’est un véritable déni de justice, sachant que les deux mis en examen, Halima E, 71 ans et Ahmed T, 73 ans, sont simplement actuellement sous contrôle judiciaire (Le Figaro du 28/01/2025 Esther Paolini « Martyre de l’A10 : par manque de moyens, la Cour d’appel d’Orléans demande à organiser le procès ailleurs ». Le Procureur adjure donc à une autre juridiction, sans doute toute autant surchargée, d’assumer ses propres sujétions, et pendant ce temps, les victimes et la société attendront.
Deuxième exemple, le Procureur de la république de Melun, vient d’annoncer, dans le discours traditionnel de rentrée, qu’il est à la tête « d’un bateau qui prend l’eau », et qu’il a décidé de faire classer sans suite, directement, sans la moindre investigation, toutes une série de plaintes. Il évoque une situation « dramatique et inquiétante des services d’enquête, un tonneau des Danaïdes... on tente d’écoper à la petite cuillère » Cf Le Figaro du 29 janvier 2025. Et de signaler ce que refusent à faire tous nos politiques, pusillanimes et incompétents « Le rôle d’un procureur n’est pas de se cacher derrière son petit doigt mais il est d’assumer qu’il y a des priorités et d’agir en ce sens. ». Agir, c’est ce que les français demandent à leurs gouvernants, depuis des lustres. Dans le ressort de cette juridiction, les victimes, sont une fois de plus, les dindons de la farce.
Dès lors, et comme je le répète ad nauseam, les Darmanin et Retailleau, tout plein de bonnes paroles qu’ils sont, peuvent multiplier des déclarations tonitruantes, rien n’y fera sans un changement complet de politique et d’hommes politiques. Pourtant, le pire, c’est que la France pourrait avoir les moyens de bien faire et de satisfaire ses citoyens, si nos élites arrêtaient de jeter l’argent par les fenêtres, au monde entier, en pure perte. Les gaspillages sont insondables. On vient d’apprendre le fiasco, un de plus, d’une initiative macronienne. 15 milliards d’euros ont été dépensés pour rien, nous dit la Cour des comptes, dans une entreprise inconséquente de la mise en place entre 2018 et 2023 du plan d’investissement dans les compétences (PIC). Ce plan n’a servi à rien, sauf à payer grassement des fonctionnaires et des services, alors qu’il devait transformer en profondeur le système de formation. Le « mal français », vient de loin, ce livre d’Alain Peyrefitte avait été publié en 1976.
Mais nous restons les cracks de la fraude sociale, qui s’élève, selon le rapport du Haut conseil du financement, en 2024, à plus de 13 milliards d’euros, sans compter les 2,1 milliards identifiés et stoppés mais pas récupérés et les seulement 0,6 milliards récupérés. Le delta négatif est vertigineux. Pourtant la France consacre 31,5% de son PIB aux dépenses de protection sociale en 2023, contre 26,6% en moyenne dans les 27 pays de l’UE. Sur ce terrain des dépenses, nous sommes les champions, les lauréats. On ne peut pas être nul dans tous les domaines...François Bayroux, dont le maître mot est, attendre et ne rien faire, vient de renoncer aux 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique, et de ne pas recruter 4000 fonctionnaires de plus, ce que voulait faire le précédent gouvernement.
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lundi, 27 janvier 2025
L’explosion de la délinquance et la faillite totale de la justice, surtout celle des mineurs, l’État incapable de protéger ses citoyens.
Michel Festivi
Tous les chiffres, d’années en années, font état d’une augmentation vertigineuse de la délinquance, surtout celle des mineurs ou de soi-disant mineurs. Parallèlement, la justice est en faillite absolue. Darmanin peut bien se tortiller dans tous les sens et faire des circulaires que personne ne lira, les juges sont majoritairement à gauche et font de la carcérophobie. De toute façon, des milliers de peines ne sont pas exécutées chaque année, et faute d’avoir depuis 15 ou 20 ans construits des places de prison, le laxisme judiciaire ne peut que perdurer, les exemples sont quotidiens. C’est là, l’effroyable résultat d’une politique pénale générale de l’excuse qui perdure depuis les années 1970, avec la gauchisation constante de l’École de la magistrature, aggravé par des personnalités comme Robert Badinter, Pierre Arpaillange, Christiane Taubira, Nicole Belloubet, Éric Dupond-Moretti qui ont fait du ministère de la justice, une entreprise tenant à justifier le crime et le criminel, victime de la société, avec de surcroit cette mansuétude permanente visant en miroir, à déconsidérer les victimes qui osent réclamer justice.
On ne dira jamais assez le mal qu’a fait Robert Badinter, icône moderne des gauches germanopratines, -et aussi une grande partie de la droite-, alors qu’il porte une responsabilité abyssale dans cette entreprise de démolition de la justice, en supprimant par pure idéologie la peine de mort, sans l’avoir remplacé par rien, sinon une simple perpétuité, qui à l’époque, sans les peines de sureté d’aujourd’hui, équivalait à guère plus de 10 ans de prison. La prime au crime était ainsi donnée. J’ai souvent été le témoin, durant ma carrière d’avocats des victimes, de constater que ces grands bourgeois de gauche, avocats, magistrats, personnalités diverses, faisaient des complexes de Stockholm vis-à-vis de criminels endurcis, de véritables fascinations, et n’ayant aucune compassion pour les malheureuses victimes ou leurs familles, qui elles, étaient condamnées à perpétuité à souffrir en silence. Bien sûr des exceptions existent et ont existé, mais elles devaient et doivent déployer des efforts considérables, pour briser les lois de la complaisance généralisée, en étant en permanence sous le projecteur de la bien-pensance.
Mais le pire des pires, dans l’excuse, l’aveuglement face au réel, reste incontestablement la justice pour mineur. Depuis les ordonnances de 1945, jusqu’à une dernière loi inutile de 2021, la justice des mineurs est un véritable fiasco. Il faut dire, que la plupart des jeunes femmes qui sortent de l’école de la magistrature, veulent être juges pour « enfants », alors qu’elles ont en très grande majorité, une vocation d’assistantes sociales dévoyées, venant la plupart du temps aussi, des beaux quartiers parisiens ou versaillais.
Un pédopsychiatre remarquable, Maurice Berger, tire, lui, la sonnette d’alarme depuis plus de 35 ans, mais comme beaucoup, il prêche dans le désert, car il n’y a pas pire sourd que le monde judiciaire. Il vient de publier aux excellentes et courageuses éditions L’Artilleur : Mineurs violents, état inconsistant, pour une révolution pénale. Le docteur Berger a cette sentence épouvantable à lire, mais ô combien justifiée « Face aux mineurs extrêmement violents, la partie est presque perdue ».
Comme nous le rapporte Judith Waintraub, dans Le Figaro des 1ers et 25 janvier 2025, ses 35 années d’expérience, lui font décrire comme « bientôt hors de contrôle » la justice des mineurs, « car le déni continue de régner ». On l’a vu encore tout récemment, avec le meurtre horrible du jeune Elias, 14 ans, poignardé à mort par un mineur de 16 ou 17 ans, déjà connu de la police et de la justice, et ce pour n’avoir pas voulu donner son portable. On a entendu, avec stupéfaction, la maire socialiste puis écologiste du 14e arrondissement de Paris, être dans le déni le plus complet, n’ayant même pas un mot pour les parents de ce pauvre garçon -Cf Cnews du 26 janvier 2025-. Les deux agresseurs de 16 et 17 ans avaient pourtant interdiction de rentrer en contact l’un l’autre, belle justice que voilà ! Laurent Nuñez, préfet de police, vient de déclarer, que ces deux agresseurs étaient pourtant très connus, Cf le Figaro du 27 janvier 2025 « Une montée en puissance insupportable de la violence des mineurs ».
Que propose le Docteur Berger, des choses très simples et de bon sens, qui devraient normalement recueillir l’accord d’une très grande majorité de députés, si nous étions dans un pays normal, gouvernés par des gens normaux. Supprimer le code pénal des mineurs de 2021, qui « favorise l’explosion de la violence juvénile ». Créer une procédure de comparution immédiate, à l’égal de celle qui existe pour les majeurs. Elle a deux avantages, la rapidité, et la condamnation à une peine ferme peut être exécutoire immédiatement, même en cas d’appel. Une proposition de loi a été déposée en ce sens, mais a été totalement détricotée en commission des lois par les gauches et le groupe Liot. Je rajouterai, en finir avec l’excuse de minorité contenue dans le code pénal, qui fait que les peines pour mineurs sont divisées par deux par rapport à celles des majeurs, sauf exceptions.
Car le Docteur Berger mise sur les contraintes et non pas l’évangélisme, pour tenter de renverser la vapeur, si cela est encore possible. Il dénonce les laxismes généralisés des placements des mineurs en centre éducatif fermé (CEF), qui peuvent ne pas respecter leur contrôle judiciaire, sans conséquence aucune. Maurice Berger souligne le cas emblématique d’un mineur qui avait sauvagement frappé un jeune homme de 25 ans, gratuitement, lui laissant des séquelles irrémédiables. La peine encourue était de 10 ans d’emprisonnement, il a écopé, malgré son état de récidive, de dix mois de prison avec sursis et le parquet n’a pas fait appel. Les théories mortifères et nébuleuses de Michel Foucault sont donc appliquées dans toutes leurs splendeurs. Les parquets minimisent bien souvent les qualifications pénales, pour faire comparaître des mineurs pour coups et violences volontaires, alors qu’il s’agissait de véritables tentatives de meurtres, voire d’assassinats, avec comme excuses, l’encombrement de la justice et le manque de place en prison.
Comme pour le tableau de Magritte qui avait peint une pipe et qui avait intitulé son tableau, « ceci n’est pas une pipe », on pourrait qualifier le fameux code pénal rouge du terme « ceci n’est pas un code pénal », nous dit astucieusement Maurice Berger pour dépeindre le drame de notre politique pénale. Autre exemple fourni par le Docteur Berger, le cas d’un malheureux étudiant en vélo sur une piste cyclable, pulvérisé par un criminel routier conduisant sous cannabis, alors que quelques mois auparavant, il avait déjà été arrêté pour conduite sous cannabis et condamné à une simple amende, alors que le code prévoyait alors deux ans de prison.
Le Docteur Berger nous dit « qu’il n’y a aucun pilote dans l’avion », et les déclarations véhémentes des ministres après chaque drame, sont autant de preuves de l’impuissance de la justice, car les juges se refusent globalement à sanctionner, malgré des exceptions très courageuses mais ultra minoritaires. Le Docteur Berger stigmatise cette addiction des juges et des auxiliaires de justice à tout considérer sous l’angle de la précarité ou de l’exclusion sociale. Il met le doigt sur un fonctionnement clanique, de ghetto, typique des banlieues et des zones de non droit, qui subissent de surcroit une immigration massive et incontrôlée, la dimension endogamique du clan est considérable. De plus, non, la prison n’est pas l’école du crime, le crime a déjà été commis bien avant que les portes des prisons ne s’entrouvrent. Car les effets positifs des courtes peines de prison réellement exécutées ont prouvé leur efficacité comme le révèle la Juge Béatrice Brugère et aux Pays Bas, les courtes peines de prison plus fréquentes, ont démontré une chute des agressions. Pour qu’un mineur en France, aille en prison, il faudra avoir à faire à un multi-multi-multirécidiviste, comme le souligne Béatrice Brugère « l’école du crime, c’est ce qui s’est passé avant la prison ».
Maurice Berger nous donne l’exemple de nos voisins suisses, où les CEF sont réellement clos, les fugues sont durement punies, et le placement s’effectue sans date de fin, la sortie n’est envisagée que si tous les critères initiaux de formation, de bon comportement, de non dangerosité, sont acquis. De plus les responsabilités parentales sont énormes, les familles ont totalement démissionné, le couperet de la fin des aides sociales est en France un tabou, que quasiment aucun homme politique n'ose braver, sans compter, dans de nombreux cas, notamment pour les affaires de stupéfiants la caution des parents, frapper durement au porte-monnaie et au patrimoine est capital. Comme pour l’immigration massive et invasive, l’État et nos politiques manquent cruellement de courage, car les solutions existent.
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vendredi, 24 janvier 2025
Les Démocrates américains ont souvent trahi leur pays : un livre passionnant et nécessaire : « Plaidoyer pour Joseph McCarthy » de Paul-Louis Beaujour
Michel Festivi
La dernière élection du Républicain Donald Trump, et ses premières décisions anti-immigration, anti-trans et anti-état profond, nous ravissent, nous nationaux français, mais ne doivent pas faire oublier, que souvent, les Présidents Démocrates américains, les élus Démocrates, ont soutenu et défendu ceux-là même qui voulaient abattre le monde libre, ceux-là même qui luttaient contre les communistes et les idéologies perverties et mortifères. De nos jours, les Démocrates sont et ont été les propagandistes du wokisme et de toutes les dérives totalitaires, nous en subissons en Europe les conséquences et singulièrement en France.
C’est Barak Obama qui avait fait disparaître Cuba de la liste des états terroristes, c’est de nouveau Joe Biden qui a agi de la même façon, quelques jours avant son départ du Bureau ovale. Trump vient de rayer d’un trait de plume cette décision scandaleuse. C’est sous la présidence de Carter, que les islamistes chiites avaient prospéré et les mollahs iraniens avaient humilié comme jamais les États-Unis, avant que Reagan ne redresse la barre. C’est aussi sous Joe Biden, que l’armée américaine a lâché piteusement l’Afghanistan, laissant les talibans maîtres du pays, avec à la clef, des milliers d’armements délaissés sur place par les américains. A contrario, c’est Ronald Reagan qui avait armé les milices anti-communistes, notamment au Nicaragua, et aussi lorsqu’il qu’il avait libéré l’ile de la Grenade, au début de son premier mandat grâce à une intervention rapide et efficace. Sa guerre des Etoiles a fini par pulvériser l’Empire du mal, l’Empire soviétique.
C’est pourquoi, le dernier livre de Paul-Louis Beaujour, Plaidoyer pour Joseph McCarthy, avec une préface d’Alain Sanders, qui vient d’être publié par les éditions Déterna, est particulièrement le bienvenu en ce momentum de la grandeur américaine retrouvée. Auteur de plusieurs biographies, Paul-Louis Beaujour, avec brio et documentations de première importance, nous retrace la vie de celui « qui fut l’homme le plus détesté de l’Amérique », pour avoir combattu l’idéologie et l’espionnage communiste qui se répandaient aux États-Unis comme une trainée de poudre, dans toutes les strates de la société.
Cinquième enfant d’une fratrie de sept, dans une famille modeste d’origine irlandaise, fermière dans le Wisconsin, McCarthy, qui toute sa vie sera considéré comme un « plouc », par l’intelligentsia de Washington, est l’archétype du self- made man américain. Il commence à travailler dès l’âge de 14 ans, multiplie les petits boulots, puis, tout en œuvrant durement, passe l’équivalent du baccalauréat, effectue ses études universitaires dont du droit, et devient avocat en 1935, à 27 ans. En 1939, il réussit, après une vigoureuse campagne électorale, à se faire élire Juge, il a à peine plus de 30 ans. En 1942, alors qu’il n’y était nullement contraint de par son âge et sa fonction, il s’engage dans le corps des Marines et ira se battre dans le Pacifique contre les Japonais. Après un premier échec en 1944, il est élu Sénateur du Wisconsin en 1946, il sera brillamment réélu en 1952.
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lundi, 20 janvier 2025
Le combat essentiel de la jeune Mila, une égérie française, pour les libertés françaises.
Michel Festivi
En Janvier 2020, Mila, alors âgée de 16 ans, qui comme beaucoup de jeunes discutent sur les réseaux sociaux, -elle disposait alors d’un compte sur un site qui totalisait plus de 9000 abonnés-, repousse vertement les avances graveleuses d’un musulman. Les propos tenus sur Mila étaient d’autant plus inadmissibles, que cette dernière n’avait jamais caché son homosexualité, ce qui est son droit le plus strict.
Le quidam musulman, ne fait pas mystère des fondements de sa religion et profère à son encontre de multiples injures homophobes et misogynes, se doublant d’appels au viol, à la violence, se référent en permanence au dieu de l’islam. Mila qui est tout sauf une poule mouillée, et qui n’a pas froid aux yeux, contre- attaque avec force, critiquant l’islam en des termes équivalents aux insultes et menaces qu’elle avait reçues. Les vidéos deviennent alors virales et l’affaire prend une ampleur nationale. Les politiques s’en mêlent, et les questions d’islamophobie, du droit au blasphème et de la liberté d’expression sont au cœur de cet évènement. Les Ségolène Royale, les Nicole Belloubet tiennent des propos infâmes sur Mila, justifiant les attaques qu’elle subit. L’une des réponses de Mila clairement anti-islam indique et je cite textuellement « Le Coran il n’y a que de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde...j’ai dit ce que j’en pensais, vous n’allez pas me le faire regretter », outre des propos encore plus scabreux. Cf l’article de Valentine Arama « L’affaire Mila : retour sur dix jours de polémiques, le point.fr 20 janvier 2020
Mila va recevoir plus de 50 000 appels au meurtre, des sortes de fatwas, l’obligeant à être déscolarisée, puis à obtenir une protection policière. Elle va maintenir à plusieurs reprises qu’elle s’est contentée de critiquer, voire dénigrer une religion, sans jamais ni insulter, ni menacer quiconque. De multiples condamnations judiciaires vont ensuite survenir, dans les mois et les années qui viennent, contre différents insulteurs. Les intimidations vont néanmoins perdurer. Les émissions de télévisions diffusent ses propos, la polémique s’enflamme encore plus. L’éducation nationale démissionne lâchement, totalement, de ses responsabilités, comme on pouvait s’en douter.
Un point capital doit être souligné, suite à une plainte contre Mila, pour appel à la haine, le Procureur de la république, le 30 janvier 2020, classe cette plainte sans suite, car énonce-t-il : « Mila a démontré que les propos diffusés, quelle que soit leur tonalité outrageante, avaient pour seul objet d’exprimer une opinion personnelle à l’égard d’une religion, sans volonté d’exhorter à la haine ou à la violence contre des individus à raison de leur origine ou de leur appartenance à cette communauté de croyance. » Autrement dit, on a le droit, en France, de critiquer même très sévèrement une religion, sans encourir les foudres de la loi, s’il n’y a pas d’appel à la haine ou à la violence, contre des personnes qui pratiqueraient cette religion. C’est particulièrement important à souligner. Je pense notamment à ce professeur qui avait affiché des sourates haineuses du coran et qui a été durement sanctionné en première instance. Espérons qu’en appel, les juges en reviennent au droit et à la liberté d’expression.
Mila, vient d’être interrogée par Le Figaro, le 17 janvier dernier, 5 ans après le début de cette affaire. Après avoir résumé ce qui a été sa vie, menaces, protection policière, déscolarisation, lâcheté des médias et des politiques, sauf de courageuses exceptions, harcèlement au travail, elle fait montre d’un courage et d’une volonté en tout point remarquable. Elle pratique la musculation, pour devenir coach sportif, elle suit des cours de sport de combat, elle sort désormais sans protection policière. Mais elle est contrainte d’éviter certains quartiers, certaines zones de non droit.
Elle blâme le silence coupable des soi-disant associations féministes, reconnaissant que les soutiens lui viennent plutôt de la droite. La loi dite « Schiappa » sur l’introduction dans le code pénal du délit de « harcèlement groupé », a permis certaines condamnations judiciaires, mais elle explique que les personnes non médiatisées contrairement à elle, qui subissent les mêmes dangers, sont loin de recevoir une réponse judiciaire appropriée et rapide. Elle est furieuse, et à juste titre, contre l’institution scolaire « qui a perdu la bataille face à l’obscurantisme islamiste qui s’est introduit depuis bien longtemps dans nos institutions. »
Judicieusement, elle pointe le fait que pour lutter contre l’islamisme, pour qu’il recule, il faut imposer notre culture, notre mode de vie, et ne pas avoir honte « d’être un petit blanc français ». Elle refuse de s’encarter dans un parti politique, même si elle estime retrouver certaines valeurs dans les discours de Reconquête, et elle apprécie Sarah Knafo. Elle clame à l’égard des jeunes, qu’il faut qu’ils la soutiennent et assument leurs idées, « la droite est majoritaire en France, comme les dernières élections législatives nous l’ont rappelé. »
Elle entend combattre ceux qui prônent la haine et la violence comme les députés LFI, les délinquants sous OQTF, qu’ils défendent, ainsi que les militants trans activistes qui menacent et ostracisent ceux qui ne pensent pas comme eux. Elle exhorte le peuple à ne pas rester statique « J’invite à choisir la vie et le combat, sans en avoir honte ». Ce qui l’inquiète aussi, ce sont des jeunes de plus en plus amorphes « biberonnés aux influenceurs et dépourvus de libre arbitre ou de sens critique ». Au contraire, elle est admirative « de ces jeunes qui ont le courage d’affirmer leurs idées et de muscler leur rhétorique face aux arguments, souvent bien vides, de l’extrême gauche, lesquels se résument à des accusations de racisme ou de fascisme. Tant mieux s’ils répliquent ».
Bien sûr, le journal Le Monde y voit « une égérie de l’extrême droite » (18 Janvier 2025), c’est bon signe, être attaqué par Le Monde est un gage de sérieux, et que l’on touche juste, là ou cela fait mal. Ce journal devenu le relais des thèses de LFI et des totalitaristes palestiniens, n’hésite pas d’ailleurs à reproduire les termes mêmes des paroles prononcées par Mila, le 18 janvier 2020, contre l’islam « je déteste la religion...le coran il n’y a que de la haine là-dedans, c’est de la merde....Votre religion, c’est de la merde. Votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul », Le Monde l’ayant écrit, on peut donc en faire état, sans encourir les foudres de la loi, Le Figaro avait rapporté aussi les mêmes termes.
Comme l’invoque aussi Valeurs Actuelles, le 17 janvier 2025, Mila a écrit une chanson « Une ode à la France », contre les violences de l’extrême gauche, contre les députés LFI, les délinquants sous OQTF, contre les militants trans-activistes « ce sont eux que je considère comme des envahisseurs, qu’ils soient Français ou pas ».
Comme en miroir aux propos roboratifs de Mila, un Tribunal iranien vient de condamner à mort, un rappeur iranien de 37 ans pour « Blasphème, pour injure au Prophète ». Cet homme qui s’était refugié en Turquie en 2018, avait été remis à l’Iran, la Turquie ayant suivi un ordre du Tribunal des Mollahs de Téhéran, cela ne nous étonnera pas. Pourtant, Amir Tatalou, c’est son nom, avait été un temps, un soutien du régime. En tout cas, des jeunes comme Mila, il en faudrait des centaines, des milliers, en France et en Europe.
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samedi, 18 janvier 2025
Espagne : le combat pour la vérité historique, le dernier livre de Miguel Platón
Michel Festivi
Les lecteurs qui me font l’honneur de lire mes articles, savent combien je suis attaché au combat des idées, notamment dans le cadre de la défense de la vérité historique, contre les pièges totalitaires des mémoires falsifiées, venant essentiellement des gauches. Dans le dernier ouvrage de l’universitaire argentin Marcelo Gullo, contre la légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne (Ceux qui devraient demander pardon, Editions l’Artilleur, 2024), il se trouve une définition parfaite de cette dichotomie essentielle entre l’histoire et la mémoire : « la mémoire en effet, se moque éperdument de la vérité historique et fait de l’histoire une espèce de tribunal du passé, en fonction des idéaux que l’on souhaité défendre... et auprès duquel on cite les hommes ou les nations, afin qu’ils rendent compte de leurs actions, certains se voyant décerner une récompense, tandis que d’autres sont condamnés ». C’est le totalitarisme intellectuel, si bien dénoncé par Jean Sévillia.
Et bien, le dernier livre de l’historien et homme de médias espagnol, Miguel Platón, - La répression dans l’Espagne de Franco 1939-1975, De la propagande mémorielle à la réalité historique (Editions l’Artilleur 2024) -, s’inscrit totalement dans le combat contre les falsifications historiques. Depuis la fin du Franquisme (1975), et même bien avant, les chiffres les plus farfelus et les plus invraisemblables circulaient sur le nombre de personnes exécutées, dans le cadre des jugements après les exactions de la guerre civile espagnole (1936-1939). Chiffres bien sûr, diffusés par les médias de gauches, dont l’inévitable El Pais.
Certains historiens peu scrupuleux et surtout très idéologisés, avaient évoqué le chiffre de 200 000 exécutions après la victoire des nationaux espagnols le 1er avril 1939. Ce chiffre, voire parfois encore plus conséquent, avait été recopié de livres en livres, d’articles en articles, d’émissions en émissions, sans que personne n’ose venir soutenir son aberration, sauf quelques historiens combatifs mais vilipendés, comme Luis Pio Moa (Los mitos de la guerra civil) ou Ramon Salas Larrazàbal (Perdidas de la guerra).
Cela nous rappelle à nous français, les chiffres frauduleux inventés par le PC « F », sur le nombre de ses fusillés, 75 000, alors que désormais, les historiens s’accordent sur un chiffre d’environ 4 500 fusillés, toutes tendances confondues, communistes et non communistes. Cf, Les fusillés, dictionnaire biographique publié par les éditions de l’Atelier, sous la direction de Claude Pennetier et de Jean-Pierre Besse en 2015.
Miguel Platón, journaliste et historien espagnol chevronné, ayant occupé de très hauts postes comme notamment la direction de l’agence de presse EFE, ayant publié de très nombreux ouvrages, a repris toute l’affaire, de A à Z, et a pu consulter pendant plus de 5 ans les archives du Corps de Justice militaire des condamnés entre 1939 et 1975. Ce labeur considérable, le décorticage de plus de 22 000 dossiers, nous donne ce livre-enquête « résultat d’un travail patient, rigoureux et inédit », comme le souligne l’historien Arnaud Imatz, dans son introduction, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne, qui a assuré la traduction du livre et a permis cette édition en France.
Après avoir rappelé pour le lecteur bien souvent ignorant de ces réalités historiques, compte tenu des propagandes auxquelles il est soumis, comment, la IIème république espagnole (1931-1936) avait fait sombrer le pays dans une période de violences, d’anarchies et de révolutions armées, l’auteur, après avoir clairement exposé sa méthodologie, nous énonce, qu’en réalité, ce furent 15 000 soutiens aux révolutionnaires espagnols qui furent exécutés, après jugement par des cours militaires de justice, et l’ensemble de tous les recours juridictionnels qui furent exercés. 90% de ces personnes avaient du sang sur les mains, de manière irréfutable, les autres étaient des chefs marxistes ou anarchistes qui avaient donné les ordres d’exécution, ou qui avaient laissé faire.
Mais ce qui est passionnant dans la lecture de cet ouvrage évènement, c’est la description minutieuse de tous les recours administratifs, qui s’appliquaient automatiquement, dès la sanction prononcée par la Cour de justice, et ce sans que le condamné n’ait nul besoin de faire la moindre démarche positive. C’est l’apport le plus important du livre, outre la vérité sur les chiffres. En effet, le cas du condamné était tout d’abord examiné par un ou des auditeurs de justice relevant de la juridiction, et qui donnaient leurs avis sur la commutation ou non de la peine prononcée. Ensuite, le dossier était transmis obligatoirement au Capitaine Général de la région militaire concernée pour nouvel avis. Puis, enfin, le dossier arrivait au ministère de la justice, pour une autre consultation, puis pour avis du conseiller juridique de Francisco Franco, et au final, le Chef de l’État prenait sa décision de grâce ou pas pour les condamnés à mort, ou de remises de peine pour les autres.
Autre point capital à souligner, les avis étaient souvent contraires, d’une strate juridique militaire à l’autre, et la condamnation à mort n’était effective, que si les preuves nécessaires étaient rapportées, que l’auteur des faits avait bien participé, effectivement, aux exactions criminelles qui lui étaient reprochées et ce directement. Franco a gracié énormément, et surtout les remises de peines étaient très importantes, puisque Miguel Platón démontre que pour une commutation de la peine de mort, la sanction passait automatiquement à 30 ans de prison, mais qu’en réalité, le condamné n’effectuait qu’une peine de 6 ans d’incarcération maximale, comme le décrivent les très nombreux exemples qui émaillent le livre. Pour les sanctions inférieures, les remises de peine étaient encore plus conséquentes.
Miguel Platon illustre son ouvrage par des lettres poignantes, d’épouses, d’enfants, de voisins du condamné, pour implorer la clémence du Chef de l’État, et l’on sait que ces lettres étaient lues et étudiées, parfois même les victimes, ou des adversaires politiques ont écrit pour demander la grâce. Derrière la sécheresse des chiffres, l’auteur met en exergue l’immense tragédie qu’a représenté cette guerre fratricide. Comme pour le livre de Marcelo Gullo précité, cette contribution historique rigoureuse, représente dans l’historiographie de la guerre civile, un apport essentiel, il y aura désormais, un avant et un après.
Aucun chercheur n’avait pris le soin d’effectuer ce travail de prospection, alors que les Archives générales du corps juridique militaire d’Avila étaient ouvertes depuis 2010, on comprend pourquoi. On doit la traduction et cette publication en France à Arnaud Imatz, grand spécialiste de la guerre civile. Dans sa préface, le plus grand historien américain de cette période, Stanley Payne, qualifie ce livre « de contribution à l’historiographie contemporaine de la plus haute importance ». J’en recommande ardemment la lecture.
12:24 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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