mardi, 22 juillet 2025
Les élites mondialisées narguent le commun des mortels, vérités dans le VIe arrondissement, erreur au-delà
Michel Festivi
On le sait, les bobos gauchistes voire islamogauchistes, se moquent du peuple, des « sans-dents », des ploucs, des beaufs. La crise des gilets jaunes l’a amplement révélé. Mais les bornes de l’ignoble viennent d’être franchies dans le très chic et très à gauche VIe arrondissement de Paris.
Une supérette entend s’implanter à la place d’un magasin de jouets qui a fermé, lieu aussi avant d’un ancien garage, et ce au coin des rues Vavin et Bréa, à proximité du jardin du Luxembourg. Aussitôt une levée de boucliers est intervenue et une pétition a été lancée, par des habitants de ce quartier d’ultra riches, mais de gauche, pour empêcher cette arrivée.
On y retrouve pèle- mêle, Catherine Frot, Alain Souchon et sa famille, Jacques Toubon, une avocate, Sylvie Topaloff, le couple Finkielkraut, le dirigeant de Presse Denis Olivennes, bref que du beau monde. Ces bonnes âmes entendent préserver « l’âme de leur quartier », leur cadre de vie, « les risques non négligeables » pour leur sécurité, les accumulations de déchets, les entraves à la circulation, un afflux de véhicules, de livraisons et de pollution, diantre ! Et même des mendiants, quelle horreur.
Comme l’a ironiquement mais judicieusement fait remarquer une internaute : « À Paris VIe on vote Nouveau Front populaire, mais on ne veut pas de superette, cela fait trop peuple ». Effectivement, la députée socialiste de la circonscription, présentée par le Nouveau front populaire, donc avec l’aval de toute la gauche et de LFI, Céline Hervieu n’a pas hésité à twitter : « Dans le VIe on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie ». Le président de l’association des commerçants locaux Simon Benbaruk n’a pas eu honte de déclarer quant à lui au journal Le Monde : « La police vient dès qu’on l’appelle. Quand on est à plus de 20.000 euros le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir de la racaille en bas de chez soi ». Ces pétitions ont reçu également l’approbation d’un banquier, fondateur de Dexia, Pierre-Richard Defays, quant à Ruth Elkrief, elle a contesté avoir signé cette pétition.
Le maire LR de l’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, qui a autorisé les travaux, a eu la très bonne réaction : « Une grande partie des pétitionnaires (1.690 environ), ont bossé ou bossent dans la finance. Ils ont contribué à financiariser l’économie et donc à tuer les commerces de proximités les moins rentables. C’est un village d’enfants gâtés, qui croient que tout leur appartient ».
Moi, naïvement, je pose une seule question. Comment se comporteraient ces bobos gauchistes, vis-à-vis de ceux qui au fin fond de la Creuse, de l’Indre, du Cantal, de la Bretagne ou de la Nièvre, refuseraient pour de hautes raisons de sécurité, l’implantation dans leurs villages d’un centre de rétention d’immigrés par exemple. Imaginons une seule seconde, je dis bien imaginons, ce que ces habitants du VIe arrondissement diraient. Immédiatement, ils seraient traités de « racistes », de « fachos », d’immondes sectaires, et ils seraient voués et cloués au pilori.
Comment réagirait Madame Céline Hervieu et Monsieur Denis Olivennes ? Que dirait Monsieur Bruno Segré, ancien journaliste économique, qui a lancé cette pétition ? Les opposants à cette supérette invoqueraient des risques non négligeables pour la sécurité. Les habitants du VIe arrondissement ont droit eux à la sécurité, mais pas les autres.
Que dirait toute la clique bobos si les braves pékins de franchouillards du fin fond de leur province, alléguaient, eux, comme le fait Céline Hervieu : « on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie », cette députée socialiste trentenaire, psychologue clinicienne comme l’indique l’Humanité, qui la qualifie de sociale-démocrate ? L’ouverture est prévue pour le 21 août, en principe.
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dimanche, 20 juillet 2025
La Ripoublique des copains et des coquins, l’exemple de la Cour des comptes
Michel Festivi
La nomination de Najat Vallaud-Belkacem (NVB), ne passe décidemment pas, et à juste titre. Devant les critiques plus que légitimes de cette arrivée programmée, la gauche a ressorti les incantations grossières et primaires dont elle a l’habitude. Carole Delga, la très socialiste présidente de la région Occitanie a cru devoir traiter ceux qui s’interrogeaient justement sur les qualités de NVB pour occuper ce poste, de « racistes », circulez, il n’y a rien à voir, injurier et ostraciser sont leurs deux mamelles. Pourtant, Le Canard, enchaîné, qui n’est pas à proprement parlé « raciste » me semble-t-il, a suggéré que l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, qui n’avait pas brillé par ses performances, aurait bénéficié d’un marchandage entre François Bayrou et les socialistes, pour éviter la censure en septembre, n’oublions pas que le mari de la nominée est patron des députés socialistes.
Comme le titre l’excellent article de Paul Sugy, dans Le Figaro du 19 juillet : « La Cour des comptes, cimetière des éléphants socialiste, où Pierre Moscovici fait régner la loi de la jungle ». Car il n’y a pas que le cas très douteux de NVB, Paul Sugy rappelle que le Président Moscovici s’est entouré de nombreux socialistes, depuis sa nomination.
Paul Sugy fait judicieusement ressortir, que Pierre Moscovici nous prend pour des perdreaux de l’année. En réalité, les membres de la commission qui ont procédé à l’audition des impétrants et donc à celle de NVB, ont tous été choisis par le Président, soit directement, soit par son entourage proche. Donc le fait que Pierre Moscovici, ne présidait pas dans cette commission, n’a strictement aucune importance, contrairement à ses allégations fallacieuses. L’ombre du patron a plané sur la commission, c’est plus que certain.
D’autre part, les membres de cette commission avaient des accointances étroites avec NVB. On va y retrouver par exemple, l’ancien directeur adjoint de cabinet de Geneviève Fioraso, qui fut ministre en même temps que NVB, ou encore un ancien inspecteur de l’Éducation nationale. Mais NVB n’est pas la seule socialiste à avoir eu les faveurs de Pierre Moscovici. C’est ainsi que Vincent Peillon, Agnès Buzyn, ou encore Valérie Rabault ont rejoint l’institution de la rue Cambon.
Par ailleurs, quelles qualités spécifiques, financières et économiques, NVB peut-elle faire valoir à ce poste, elle qui par deux fois a échoué au concours de l’ENA, aucune bien évidemment. Car Pierre Moscovici a mis en place depuis 2020, toutes une série de mesures, qui renforcent l’entre-soi. Il a imposé, contre l’avis de nombreux magistrats de la Cour, Une Charte sur la diversité et l’inclusion, ce qui constitue une rupture d’égalité entre les candidats, comme l’a souligné un magistrat de la Cour au Figaro.
Alors que depuis 1970, un usage constant imposé par Michel Debré, voulait que l’on nomme chaque année, un officier supérieur apportant à la Cour rigueur et discipline de travail, en 2022 Pierre Moscovici a supprimé cette possibilité, s’étant aperçu qu’un membre de la Cour, ancien militaire se présentait à des élections pour le parti Reconquête !. L’article du Figaro fait état d’un témoignage d’un membre de la Cour qui indique : « Si vous êtes étiqueté comme étant de droite, c’est plus difficile d’obtenir une promotion, alors que normalement, elles se font à l’ancienneté ». On s’en serait douté !
Ce parachutage de « la république des copains », comme l’a mis en exergue le JDD, d’une personnalité socialiste, épouse du patron des députés socialistes ne passe pas inaperçu. Contrairement à ce qu’elle a claironné sur X, elle n’a nullement passé un « concours », mais a été cooptée, c’est totalement différent.
Le RN est monté franchement au créneau contre cette décision, contrairement à LR. On notera que NVB occupe des fonctions à la région Auvergne-Rhône-Alpes de Mr Wauquiez. Thomas Ménagé, député RN du Loiret fustige : « Félicitations à NVB, qui intègre la Cour des comptes... en ayant passé un concours qui n’existe pas » ; Jean-Philippe Tanguy entend avec les députés RN de la commission des finances, porter un recours devant le Conseil d’État : « la république des copines et des coquins ça suffit ! » ; Hélène Laporte, autre député RN : « elle a été parachutée par François Bayrou ».
Quant à Sarah Knafo, magistrat en disponibilité à la Cour des comptes, pour avoir réussi, elle, l’ENA, elle a twitté devant cette nomination des plus scandaleuses : « Pourquoi ? Quelles compétences pour mériter d’entrer dans cette si belle institution ? Quel concours ? ».
Pierre Moscovici reste droit dans ses bottes. Il ose encore nous prendre pour des charlots. « Je ne suis pas son copain, j’ai été son collègue. Elle a passé une procédure de recrutement et a été retenue par une commission indépendante », comme aurait dit mon père « mon œil ! ». La commission a été tout sauf indépendante puisqu’elle émane de la Cour des comptes elle-même, il aurait fallu une commission composée de personnes qualifiées, extérieures à la Cour pour parler d’indépendance. Et de plus le fait que Pierre Moscovici a été le collègue au gouvernement socialiste de NVB, et de plus, dans le même parti politique, le PS, entache totalement cette nomination.
Comme l’a indiqué Matthias Renault, député RN de la Somme : « Est-ce une offrande au Parti socialiste pour l’amadouer à l’approche d’une motion de censure ? Cette nomination "sur proposition du Premier ministre" est honteuse ». Nous aurons peut-être la réponse cet automne ?
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vendredi, 18 juillet 2025
Éric Woerth : dénigrer les victimes de l’immigration et nier le réel
Michel Festivi
Lors de sa dernière allocution sur la dette et les nouveaux impôts qui nous sont promis, le faisant fonction de Premier ministre n’a pas eu un mot un seul sur le coût de l’immigration. Comme le proclamait Jean-Jacques Rousseau dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes « écartons les faits, car ils ne touchent point à la question », nos politiciens d’aujourd’hui, préfèrent aussi écarter les faits pour ne pas se confronter au réel. Effectivement, dans leurs palais républicains, payés grassement par nos impôts, avec leurs chauffeurs et gardes du corps, leurs véhicules blindés rapides, leurs prébendes, ils peuvent se le permettre eux, de nier le réel, pas les Français.
Dénier toujours et encore la vérité abrupte, permet toutes les perfidies politiques et intellectuelles et les tromperies les plus monumentales. C’est le cas notamment d’Éric Woerth, député macroniste de l’Oise, ancien, président de la commission des finances et ancien ministre du budget sarkoziste qui est passé du RPR à LR à Ensemble. Invité d’Europe 1, il y a quelques jours, il a démagogiquement affirmé péremptoirement : « l’immigration a un coût zéro », rajoutant lâchement : « il n’y a pas de majorité pour voter quoique ce soit sur l’immigration », effectivement, ne rien faire, ne rien tenter de faire, permet toutes les abdications munichoises. Car des propositions de lois qui auraient pu être salvatrices, ont été proposées, refusées par les LR canal historique et les macroniens.
En cela, Éric Woerth rejoint les démonstrations fumeuses de Terra Nova, site gauchiste à souhait. Pourtant, l’observatoire français de l’immigration et de la démographie, balayait les arguments woertistes en retenant que le coût de l’immigration représentait 3,4% du PIB, soit 100 milliards d’euros par an, ce qui est considérable. En cause notamment, le faible taux d’emploi des immigrés en âge de travailler : 62,4% contre 69,5% des natifs, selon des chiffres de 2023. Le pire taux des pays de l’OCDE.
Éric Woerth, ancien secrétaire général de LR, désormais macroniste à fond, a bien sûr totalement oublié qu’il voulut un temps, supprimer le regroupement familial, mesure préconisée par Sarkozy en 2016, alors candidat aux primaires de la droite. Car l’immigration en France a une structure largement familiale, comme l’indique Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire sus visé.
L’Association Contribuables associés dans un document de 2023, constatait que l’immigration engendrait un déficit de 53,9 milliards d’euros par an au minimum, sans compter appréciait-elle « une pénombre de l’immigration », liée à l’immigration illégale et incontrôlée de plus en plus massive. Car les chiffres de l’OCDE, repris par Éric Woerth, sont à analyser avec précision, ce que ne fait par l’ancien expert-comptable et financier de LR. Si l’on englobe, comme le fait l’OCDE dans une analyse en trois étapes (Woerth ne retient que la première), en incluant « l’ensemble des biens et services dont bénéficie la population immigrée, puis l’ensemble des descendants de la première génération, la contribution nette des immigrés devient alors négative pour 33 milliards d’euros en 2018 », selon Jean-Paul Gourévitch qui l’indiquait en 2024, sur le site Atlantico.
Et Bruno Retailleau, qu’a-t-il dit suite à cette eau de rose répandue par François Bayrou ? Très peu de choses en réalité, car il est pieds et poings liés par la solidarité gouvernementale. Il s’est contenté de souhaiter une réforme de l’AME, vœu plus que pieu on en conviendra. Marine le Pen a demandé à François Bayrou de revoir sa copie « car il n’y a aucune économie sur le coût de l’immigration ». Effectivement les impôts vont continuer à s’abattre sur ceux qui travaillent ou qui ont travaillé durement pendant des décennies, pour s’assurer une bien maigre retraite le plus souvent.
Les Français les plus modestes ne seront pas dupes espérons-le. Car ils voient eux leurs hôpitaux plus que saturés, leur système scolaire inefficace, les violences qui décuplent, les services publics qui s’écroulent. Comme le souligne La lettre patriote : « Au fond, Éric Woerth ne défend pas un chiffre, il défend un système. Celui d’un pays tenu par des élites hors sol, prêtes à sacrifier le peuple, sur l’autel de leur idéologie. Et tant pis si les caisses sont vides...le réel attendra ».
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mardi, 15 juillet 2025
« L’islamo-gauchisme n’existe pas » et l’hypocrisie schizophrénique de Mme Borne
Michel Festivi
Dans un pays normal, le ministre des universités qui a proféré de telles inepties sur l’inexistence selon lui, de l’islamo-gauchisme, aurait dû être immédiatement et sur le champ relevé de ses fonctions, dans un pays normal... mais voilà, nous somme en France, pays gouverné par des schizophrènes de la politique.
Jean-Michel Blanquer, l’ancien ministre de l’Éducation dite nationale, celle qui octroie le bac à quasiment 100% des candidats, a réagi en soulignant « dire que l’islamo-gauchisme n’existe pas, c’est un peu comme dire que la Terre n’est pas ronde ». Mais la plus justement en colère, c’est l’anthropologue et chercheuse au CNRS, l’impeccable Florence Bergeaud-Blackler, qui subit dans sa vie, la violence de l’islamo-gauchisme justement, pour l’avoir dénoncé, après l’avoir étudié de très près.
Car elle donne des conférences tant en France comme à l’étranger, sauf dans les universités, où elle est totalement blacklistée par les tenants de cette idéologie mortifère et vampiriste. L’université de Lille l’a interdite de conférence, mais cela, celui qui fait fonction de ministre de l'Enseignement supérieur ne le voit pas et l’ignore.
Le secrétaire général de LR, Othman Nasrou a démenti ce ministricule : « nier la présence de l’islamo-gauchisme dans les universités, c’est jouer le jeu de l’entrisme à un moment où nous devons être intraitable avec ce fléau ».
Laurent Wauquiez s’est fendu d’une missive au Premier ministre en lui demandant « de clarifier la position du gouvernement », silence radio pour l’instant, qu’attendre d’autre de cet incompétent notoire ? Au demeurant, qu’il le veuille ou pas, Bruno Retailleau participe aussi à cette misérable politique, en étant au gouvernement, du fait justement de la solidarité gouvernementale. J’espère que les Français sauront s’en souvenir, le moment venu.
Mais la plus grande hypocrisie politique est venue de Madame Borne. « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l’université », a-t-elle affirmé assez mollement sur Radio J, et en faisant le service minimum. Même si elle a mis en cause LFI dans cette prégnance de l’islamo-gauchisme, elle doit se montrer extrêmement prudente. Elle ne prendra strictement aucune mesure pour enrayer cette pieuvre, et elle se contentera de pieuses paroles, qu’elle démentira sans doute dans une autre déclaration.
N'oublions pas que Madame Borne a été élue, en juillet 2024, grâce aux voix de LFI. Dans la 6e circonscription du Calvados, elle avait obtenu au premier tour 28,93% des voix, loin derrière le candidat RN, arrivé en tête avec 36,26%. La candidate LFI-NFP, arrivée troisième avec 23,16% pouvait se maintenir. Or elle a suivi les consignes de Gabriel Attal et de Olivier Faure indiquant en parlant de Madame Borne : « nous allons la sauver » et elle s’est retirée. C’est effectivement ce qui s’est produit, au second tour, le candidat RN ne recueillait que 43,56% et était battu, à cause des voix LFI dont a bénéficié Madame Borne. LFI l’a donc sauvée.
Madame Borne a beau déclarer : « ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire rentrer ces idéologies au sein de l’université et ils ne s’en cachent pas », par son élection même, elle a participé à cette idéologie. Et de plus qu’entreprend-elle pour la contrer ? Rien comme à son habitude. Cela s’appelle de la schizophrénie politique, de l’hypocrisie absolue.
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dimanche, 13 juillet 2025
La colonisation a ruiné la France et les Français
Michel Festivi
Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com
Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur : « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est ruinée surtout.
Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « de toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’avait pas mieux : « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de la Hollande, qui privée de son empire colonial dès 1945, connaitra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.
Bernard Lugan donne en outre, l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 km de pistes carrossables, 3.000 km de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et des industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.
Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire : au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :
1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial, il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.
2°) Les investissements publics, payés par les impôts des français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.
3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroit les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.
Comme Bernard Lugan le souligne « En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20% du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du logement, de l’Industrie et du commerce.
La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies, la meilleure preuve, c’est que son développement économique, s’est produit justement, au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et aux génocides, il suffit de rappeler, qu’en Algérie, il y avait moins d’un million d’habitants en 1830, et plus de 10 millions en 1962.
Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie : « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir.
Le blog de Bernard Lugan cliquez ici
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samedi, 12 juillet 2025
L’AFD se voit accoler l’étoile jaune par les socialistes allemands
Michel Festivi
Tous ceux qui suivent la vie politique allemande, savent que l’AFD est un parti très dynamique et qui a le vent en poupe. Lors des dernières élections législatives, elle a fait un tabac, devenant le deuxième parti politique du pays, devant les socialistes du SPD, ce qui n’était jamais arrivé. À chaque élection régionale, elle gagne des électeurs et des élus, surtout dans l’Est du pays. Cela parce qu’elle défend en premier lieu l’Allemagne et les Allemands.
Cela rend fou le système européiste-mondialiste et immigrationiste, qui multiplie à son égard les chausse-trappes juridiques et administratives pour tenter de l’interdire. L’AFD est dans le collimateur des services de renseignements d’outre-Rhin, elle est en permanence obligée de démontrer qu’elle est bien un parti légal et d’ailleurs les millions d’Allemands qui prennent la peine de mettre dans l’urne son bulletin, seraient-il donc tous des parias ?
En Rhénanie-Palatinat, land gouverné par les socialistes du SPD en coalition avec les Verts et les Libéraux, les membres de l’AFD ne pourront plus être fonctionnaires. Cela fait suite à une décision du ministère de l’Intérieur socialiste, Michael Ebling, de cette région l’Ouest de l’Allemagne, du 10 juillet dernier « pour lutter systématiquement contre les ennemis de la Constitution dans la fonction publique ». Les candidats à des postes publics, devront donc assurer dans un questionnaire, qu’ils n’appartiennent à aucune organisation extrémiste, dont l’AFD fait désormais partie.
L’AFD s’est bien sûr insurgée devant un tel scandale démocratique, des plus ahurissants et va sans doute multiplier les recours. La CDU locale plus mollement, mais son représentant a néanmoins condamné cette pratique « Ce que le ministre de l’Intérieur Ebling présente aujourd’hui, relève davantage de la mise en scène que du concret », et ce d’autant que l’AFD, malgré toutes les attaques qu’elle subies, est un parti légal. Elle est néanmoins classée depuis le 2 mai 2025, par l’Office de protection de la Constitution comme « extrémiste de droite avéré », ce que Marco Rubio, le secrétaire d’État américain avait justement dénoncé « comme une tyrannie déguisée », appelant les autorités allemandes à faire marche arrière.
JD Vance, le vice-président américain avait très judicieusement affirmé : « l’Afd est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif d’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin. Il a été reconstruit, non pas par les soviétiques ni les Russes mais par l’establishment allemand ».
Dans les années 1930, sous le régime nazi, les juifs ne pouvaient plus occuper certaines professions, et avaient été chassés notamment de la fonction publique. Les socialistes allemands reproduiraient-ils cela vis-à-vis des militants de l’AFD ? Dans ces mêmes années, il fallait pour certains emplois, remplir un questionnaire affirmant que l’on n’était pas juif. Désormais il faudra en faire de même, pour jurer que l’on n’est pas de l’AFD, et ce depuis au moins 5 ans rétroactivement, comme l’ont édicté les socialistes de la Rhénanie-Palatinat.
Leur fera-t-on aussi porter une étoile jaune pour encore mieux les discriminer ? Ce sera peut-être la prochaine étape.
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vendredi, 11 juillet 2025
Un nouveau livre de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)
Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.
Voici la préface de l'historien espagnol Pio Moa :
À partir du mois de septembre 1936, les hommes de Staline et de la IIIe internationale vont investir la zone révolutionnaire espagnole, avec le soutien des socialistes et communistes locaux. Ils vont s’y répandre et combattre férocement tous ceux qui s’opposeront à eux : les anarchistes, les poumistes et autres antistaliniens, qui seront anéantis, grâce aux appuis des structures du NKVD et du Kominterm, présentes dans toutes les strates de l’Espagne Front-populiste. Certains chefs socialistes espagnols qui finalement tenteront de leur faire barrage, seront aussi écartés et vaincus politiquement.
Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.
Mais quels étaient les buts géopolitiques de Staline en Espagne, et sa stratégie ? Quelle fut la nature de cette guerre civile ? Peut-on parler de la première bataille de la IIe Guerre mondiale ? Comment se comporta a contrario Franco vis-à-vis d’Hitler et de Mussolini ? Quelles ont été les actions de la France du front populaire au soutien des révolutionnaires espagnols ? En cas de victoire des front-populistes sur les nationaux, aurait-on assisté en Espagne, à un premier essai de démocratie populaire ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres encore, que l’auteur apporte des réponses en s’appuyant sur une bibliographie abondante et souvent inconnue en France, qui remet totalement en cause la vision dorée d’une « république » auréolée, qui se serait faite attaquer et anéantir par des « fascistes ».
Enfin, Michel Festivi revient sur le rôle des intellectuels, des écrivains, dans cette guerre si particulière, intellectuels qui jouèrent une partition si spécifique, et l’impact des lois mémorielles actuelles espagnoles sur la liberté d’écrire l’histoire de cette période si dense politiquement mais si tragique. Mais au-delà de l’Histoire, le lecteur revisite les comportements et les méthodes révolutionnaires, qui ont toujours cours de nos jours, en France, en Espagne, en Europe.
L'auteur :
Michel Festivi est avocat honoraire, il a été bâtonnier de son Ordre. C’est son 5e ouvrage, dont le 4e sur l’histoire contemporaine de l’Espagne, pays qu’il connait très bien. Il a réalisé trois entretiens avec l’Historien espagnol Pio Moa, un avec Miguel Platón et a aussi interviewé Marcelo Gullo Omodeo sur la « légende noire » espagnole. Il écrit par ailleurs sur plusieurs sites de réinformation (Eurolibertés, Nouveau Présent, Riposte Laïque, Synthèse nationale), et dans des revues (Synthèse nationale, Reconquête, Lectures Françaises). Il présente régulièrement ses livres sur TVLibertés ou Radio Courtoisie.
Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festivi, préface de Pio Moa, Dualpha, collection : Vérités pour l'Histoire, 272 pages, parution : 10 juillet 2025, 33,00€
Pour le commander cliquez ici
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mercredi, 09 juillet 2025
« L’islamo-gauchisme n’existe pas », la macronie et le déni du réel une fois de plus
Michel Festivi
Le ministre de l’Enseignement supérieur, un dénommé Philippe Baptiste, totalement inconnu, vient d’oser déclarer tout uniment, sur LCP le 7 juillet dernier, que l’islamo-gauchisme : « n’existait pas en tant que terme universitaire », et qu’il « n’est pas bien défini, donc cette notion n’existe pas ». On n’est guère surpris par cette idiotie proférée par la macronie, tant les contrevérités et les changements de cap sont quotidiens. Beaucoup du bloc dit central s’y retrouvent, sans parler de toutes les gauches évidemment.
Mais cela est très grave, car ce ministre raconte n’importe quoi, nous le verrons, et il se montre ainsi indigne de ses charges et fonctions. Aucun journaliste présent ne l’a d’ailleurs contredit. Pourtant il y avait de quoi.
En 2021, Madame Frédérique Vidal, alors ministre des universités, avait justement voulu entreprendre une enquête sur « l’islamo-gauchisme », et elle annonçait le 24 février de cette année-là, sur Cnews : « demander notamment au CNRS », de mener une enquête portant sur « l’ensemble des courants de recherche en lien avec l’islamo-gauchisme », à l’université » ! Elle formulait la même demande deux jours plus tard à l’assemblée nationale.
Cette enquête n’aura jamais lieu, étant complètement bloquée par le macronisme et les présidents d’universités, qui s’étaient ligués contre la ministre. Il faut dire que Frédérique Vidal avait été fusillée en plein vol par Gabriel Attal notamment, alors porte-parole du gouvernement, qui le 21 février 2021, sur RTL, ne défendra pas sa collègue (courage fuyons), indiquant fielleusement « que la priorité du gouvernement c’est évidemment la situation des étudiants dans la crise sanitaire (sic) ! », et pour Attal, il ne s’agissait « que de faits isolés » (resic). On comprend pourquoi, en juillet 2024, il va appeler au front républicain et à faire voter LFI contre le RN, comme Edouard Philippe, Xavier Bertrand ou Dominique de Villepin.
Déjà pourtant en 2020, le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer avait dénoncé les ravages de l’islamo-gauchisme et ciblé directement l’UNEF. Sur Europe 1, le 22 octobre 2020 Blanquer avait déclaré : « Ce que l’on nomme islamo-gauchisme fait des ravages à l’université, il fait des ravages quand l’UNEF, cède à ce type de chose, il fait des ravages quand dans les rangs de la France insoumise, vous avez des gens qui sont de ce courant-là et s’affichent comme tels. Ces gens-là favorisent une idéologie qui, ensuite, de loin en loin mène au pire. ». On comprend pourquoi Macron et sa clique ont eu sa peau et l’ont remplacé par Pap Ndiaye. On comprend pourquoi ils ne feront rien contre l’islamisme, malgré quelques rodomontades et haussement de menton.
Dès lors à l’évidence, Philippe Baptiste nous raconte des sornettes. Mais plus encore dans l’inculture absolue, le terme « islamo-gauchisme » a parfaitement été défini par plusieurs universitaires. L’un des décrypteurs de cette formule, fut sans contexte Pierre-André Taguieff, dans son ouvrage publié en 2021, mais il avait été précédé de très nombreux articles, Liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme chez Hermann. Il écrivait notamment « En France aujourd’hui, un profond clivage oppose les anti-islamistes aux anti-islamophobes, c’est-à-dire des militants d’extrême gauches séduits par l’islam politique au point de s’en faire les défenseurs à travers des arguments antiracistes empruntés aux thèses décoloniales ou indigénistes. Les islamo-gauchistes forment des minorités actives sur les réseaux sociaux et dans l’espace universitaire ». Visiblement, Philippe Baptiste ne connait pas Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue, essayiste, chercheur et directeur honoraire au CNRS. Jacques Julliard, qui ne pouvait pas être taxé d’extrémiste avait écrit dans Marianne, le 26 février 2021 « L’auteur de la formule « islamo-gauchisme », n’a rien à voir avec l’extrême-droite. C’est un grand travailleur, un immense érudit qui allie à la rigueur de l’information, un sens inné de la taximonie... »
Comme le ministre ne connait pas Pierre-Henri Tavoillot, maître de conférences à la Sorbonne, président du collège de philosophie et référent laïcité de la région Île-de-France, qui vient de déclarer dans un entretien au Figaro du 9 juillet : « ce propos - (du ministre Philippe Baptiste) - est doublement erroné : d’abord parce que le concept d’« islamo-gauchisme » est parfaitement identifié, et ensuite parce que, comme toute idéologie, il est évidement présent à l’université ». Il nous donne les trois éléments fondamentaux de l’islamo-gauchisme : 1°) l’idée fausse que la religion de l’islam est la religion « des opprimés », permettant aux révolutionnaires de gauche de faire fi de leur aversion des religions ; 2°) la révolution islamiste permet de pallier la tendance conservatrice voire réactionnaire du prolétariat européen (Cf le vote massifs des ouvriers français pour le RN), on remplace ce prolétariat qui a failli, par des immigrés ; et 3°) l’islamisme serait une réaction de défense légitime face à l’occident, la judéophobie étant une dernière composante et non des moindres de cette idéologie.
Comme le déclare Pierre-Henri Tavoillot « Il faut arrêter ce déni qui, en plus d’être agaçant, donne l’impression que c’est l’ignorance qui prime ». N’est-ce pas Charles Baudelaire qui dans son poème, l’Examen de minuit, avait magnifiquement versifié : « la bêtise au front de taureau ». En tout cas la France se retrouve au fond du gouffre et soumise aux pires affres, par les incompétences, inconséquences et les ignorances de ses dirigeants et de ceux qui les soutiennent. Et ce sont les Français qui en sont les premières victimes.
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lundi, 07 juillet 2025
L’Espagne socialo-communiste s’enfonce dans l’ignominie wokiste
Michel Festivi
Plus rien n’arrête le wokisme décérébré qui sévit en Espagne, à part les protestations de Vox et de quelques voix dissonantes esseulées. Le Parti populaire au contraire, entend se coucher une fois de plus, et accepter les diktats des gauches, dont celui du PSOE. Le dirigeant du PP, ne vient-il pas de déclarer qu’il ne s’associerait pas à Vox (en cas de législatives anticipées), et qu’il était prêt à travailler avec un nouveau PSOE. Avec de tels adversaires, les gauches espagnoles ont de beaux jours devant elles.
Car il se passe des choses très graves en Espagne, actuellement. Déjà en matière de « transition des genres », la législation espagnole était devenue la plus permissive qui soit, permettant à un individu de changer de sexe selon son bon vouloir, et même pour les mineurs de 16 ans. Désormais le projet de loi qui va être débattu prochainement, renforce plus encore cette législation des plus scandaleuses, en aggravant les peines vis-à-vis de ceux qui s’opposeraient à ses dérives.
Une réforme du code pénal espagnol est en cours. Les parents qui refuseraient les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs, pourraient aller en prison jusqu’à 2 ans, et se voir retirer leurs droits parentaux. Verra-t-on comme sous le stalinisme triomphant, des enfants dénoncer leurs parents, les envoyant au goulag ? Les professionnels qui seraient condamnés, pourront subir en plus, des interdits d’exercice, bref ce serait pour eux une mort sociale.
Seront dans le collimateur de la justice, les parents qui rechercheraient dans l’intérêt de leur progéniture, des conseils médicaux ou psychologiques pour aider leurs enfants à franchir certains caps compliqués à l’adolescence. Cette proposition de loi organique, modifiant le code pénal, stipule que « les thérapies de conversion visant à éliminer ou à nier l’orientation sexuelle, l’identité sexuelle, ou l’expression de genre sont punissables ».
Pourront également être embastillés, les professionnels de santé, qui seraient tentés de préserver la santé biologique des mineurs, pour avoir refusé de procéder à une transition de genre. Déjà des amendes avaient été édictées par une précédente loi de 2023 « loi pour l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », amendes qui pouvaient aller jusqu’à 150.000 euros. Désormais la prison et les interdits se profilent.
La proposition a été déclarée recevable en vue d’un examen en séance plénière du congrès, tous les groupes parlementaires, sauf Vox, l’ont approuvée, le député de l’Union du peuple navarrais s’est abstenu. L’avocate pénaliste Paula Fraga s’est insurgée contre ce texte : « cette réforme du code pénal est terrifiante et implique bien sûr, un manque de protection encore plus grand pour les enfants, car elle prévoit une peine de deux ans de prison pour les professionnels qui refusent des thérapies affirmatives. Il s’agit d’un blocage hormonal, suivi d’une hormonothérapie croisée et même d’une mutilation d’organes sains ».
La suspension de l’autorité parentale pourra aller jusqu’à 5 ans, sans compter les amendes et les peines de prison. L’on assiste donc à des expérimentations médicales des plus dangereuses. Comme le souligne Me Fraga, les traitements administrés aux enfants « sont expérimentaux, car on ne connaît même pas toutes leurs implications négatives... Cela ne profite qu’à l’industrie pharmaceutique, car il est évident que transformer des enfants en bonne santé en patient à vie est une activité très lucrative ». N’approche-t-on pas là des expériences médicales qui pouvaient se pratiquer sous le IIIème Reich ? À quand l’eugénisme ?
Dès qu’un mineur exprimera un mal être, il sera orienté vers des changements d’identité sexuelle, et les parents ne pourront pas contrecarrer cet engrenage, au contraire. Comme l’expose la juriste : « des milliers de mineurs voient leur vie ruinée par des changements hormonaux, et ceux qui pourraient empêcher cela, sont punis par des peines de prison ». Que des pères et mères osent solliciter un soutien psychologique pour leurs enfants souffrant de dysphorie par exemple, pourraient les exposer à une condamnation pénale.
La société orwellienne totalitaire et dystopique, que nous annonçait l’éminent écrivain anglais dans son célèbre roman d’anticipation, 1984, publié en 1949, avec son ministère de la vérité, la surveillance de masse, sa police de la pensée, est arrivée. Big Brother nous regarde.
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dimanche, 06 juillet 2025
Franco, les pieds-noirs peuvent lui dire merci !
Michel Festivi
Il y a 53 ans, les Français d’Algérie, devaient abandonner séance tenante leurs terres, leurs biens, leurs maisons, leurs entreprises, leurs commerces, et se hâter dare-dare, d’embarquer pour regagner la métropole, bien souvent sans un sou, pour éviter d’être massacrés par les égorgeurs du FLN, dans l’indifférence voire la complicité du pouvoir gaulliste.
Faisant fi de toutes les règles d’humanité et de compassion, De Gaulle avait même donné des ordres stricts pour qu’on les laissa tomber, à l’image des harkis qui s’étaient battus pour la France, et que l’on sacrifiait désormais. Des milliers d’entre eux périront. Les plus anciens se souviennent des insultes de ce grand humaniste de Gaston Deferre, qui refusa l’arrivée de nos compatriotes à Marseille, aidé en cela par les dockers CGT du port.
Certains historiens pensent, que De Gaulle se vengeait ainsi de la population française d’Algérie, qui longtemps, lui avait préféré le Maréchal Pétain, Maxime Weygand, le général Giraud et tous les chefs militaires, comme Alphonse Juin, qui avaient contribué à la formation de l’armée d’Afrique, qui fit des merveilles en Tunisie, en Corse, en Italie et jusqu’à Berchtesgaden, redorant le blason de la France.
Et bien au même moment, à la toute fin juin 1962, un Chef d’État espagnol, Francisco Franco pour ne pas le nommer, eut, à l’égard de malheureuses familles qui erraient sur les pontons du port d’Oran, un geste des plus humains et des plus magnanimes.
Il faut rappeler l’Histoire et savoir s’en souvenir. La France et les Français paient aujourd’hui les ignominies d’un pouvoir, qui chose rare dans l’Histoire, abandonna ses propres ressortissants. La grandeur gaulliste a côtoyé les pires des trahisons, 53 ans après, l’Algérie nous insulte et nous nargue, l’Histoire n’oublie rien.
Alors que des milliers de Français, avec femmes, enfants, bébés, vieillards, s’agglutinaient le long des quais d’Oran, menacés à chaque instant d’être trucidés, Franco imposa à De Gaulle, qui le lui avait un temps refusé, d’envoyer deux bateaux, Le Victoria, et le Virgen de Africa, pour transborder vers Alicante « cette misère humaine ». Cela s’est passé les 29 et 30 juin 1962. Franco avait ordonné à sa marine de guerre et à son aviation, d’accompagner les Ferrys, pour le cas où.
2.200 passagers furent ainsi embarqués et arrivèrent à Alicante, sous les « Viva Franco » et « Viva España ». Ils avaient, eux, échappé aux sbires du FLN, qui quelques jours plus tard assassinèrent plusieurs centaines de nos compatriotes. L’ironie de l’Histoire, beaucoup de parents de ces malheureux pieds-noirs qui furent sauvés par l’Espagne, avaient combattu dans les rangs révolutionnaires durant la guerre civile, contre les armées nationales. On mesure ici toute la grandeur d’un homme d’État.
Lors de l’embarquement, les militaires espagnols s’opposèrent à la police de De Gaulle, qui, munie de listes, entendait arrêter des membres de l’OAS qui pouvaient se trouver parmi les secourus. Franco ne le permit pas. Des milliers de Français, qui s’étaient opposés au pouvoir gaulliste trouvèrent aussi refuge en Espagne en ces années-là. Sachons retenir les leçons de l’Histoire.
Sur cette période, lire :
Cahier d'Histoire du nationalisme, n°23, L'Algérie française, cliquez ici
Algérie : impostures, mensonges et trahisons, une guerre gagnée pour rien !, Roger Holeindre cliquez là
19:31 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 01 juillet 2025
Les Français souffrent, mais l’État jette leur argent par les fenêtres
Michel Festivi
Les Français qui travaillent, ou qui ont durement travaillé pour avoir une retraite décente, souffrent et sont pressurisés de toutes parts, mais nos gouvernants envisagent de nous taxer encore plus, et parallèlement, ils n’hésitent pas à jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. Quelques exemples parmi bien d’autres, de cette gabegie volontaire, de ce tonneau des Danaïdes.
On vient d’apprendre que 165 bus, qui ont été utilisés notamment pendant les jeux olympiques et paralympiques, ont été remaniés, réparés, et sont devenus accessibles aux personnes dites à mobilité réduite, pour ni plus ni moins être envoyés en Tunisie, gratuitement, en cadeau ! Pendant ce temps, bien des villes, bien des villages en France ne disposent pas d’assez de véhicules de ce genre, et ils auraient pu en profiter. Les personnes qui prennent régulièrement les transports en commun, savent de quoi je parle. Ces bus auraient pu rendre de grands services dans nos territoires, trop souvent abandonnés par les élites politiques parisiennes.
Autre exemple et non des moindres. Il concerne notre agriculture. Chacun sait que nos agriculteurs, qui travaillent très durs pour souvent une rémunération des plus faibles, sont persécutés par les normes, les taxes, les coûts sans cesse plus haut de l’énergie et des intrants, comme les engrais. Et bien 15 millions d’euros d’aides européennes ne vont pas être versés ni à la France, ni à l’Espagne, ni à l’Italie ni au Portugal etc, mais à l’Afrique du Sud pour soutenir des initiatives en faveur « de la diversité », et « de l’inclusivité », dans sa filière agricole. L’Europe wokiste est passée par là.
Je ne savais pas que l’Afrique du Sud se trouvait en Europe, on n’en apprend tous les jours ! Visiblement Bruxelles n’a rien à faire des paysans européens, et ce d’autant plus que ces pays comme l’Afrique du Sud sont des concurrents déloyaux, qui écrasent les prix et qui plombent nos productions, n’étant pas enserrés dans des règlementations kafkaïennes. Que fait le Président de la république et le premier ministre pour s’insurger devant un tel scandale ? Pourtant la voix de la France porterait et pourrait entraîner d’autres nations dans son sillage. Macron préfère se prélasser à Séville dans le cadre d’une réunion internationale : « pour aider les pays du Sud », encore un futur gâchis de plus.
Sans vouloir polémiquer, je me permets de faire une petite parenthèse. En 2017 comme en 2020, les gros syndicats agricoles notamment céréaliers, comme la FNSEA et l’ensemble de ses relais départementaux, les FDSEA, ainsi que le Syndicats des Jeunes agriculteurs aligné sur la FNSEA, ont appelé méchamment et massivement à refuser Marine le Pen et à voter Macron. Je sais bien qu’il existe d’autres syndicats agricoles, mais il faudrait aussi, peut-être, que la profession fasse le ménage chez ses représentants.
Quoiqu’il en soit le gaspillage étatique et permanent est à tous les niveaux. Le coût de l’audiovisuel public, est de plus de 4 milliards d’euros, il emploie 16 000 salariés qui possèdent tous un statut exorbitant du droit commun, et des avantages que le commun des mortels n’a pas. A-t-on encore besoin en France d’un service public pour les radios et les télévisions en 2025 ? Je dis non, trois fois non, d’autant que les chaînes et radios publiques sont les relais permanent du wokisme et de l’islamogauchisme, alors qu’elles se devraient de respecter le pluralisme. Il existe plus de 300 chaines de télévision, il existe YouTube et autres relais médiatiques pour s’informer utilement, il existe des télévisions et radios alternatives. Supprimons cette chape de plomb orwellienne, et la France se portera mieux, politiquement et financièrement. Mais pour agir ainsi, il faut une qualité, qu’aucun homme ou femme politique qui nous gouverne n’a, du courage et de la volonté.
Si l’état et les collectivités arrêtaient de donner de l’argent à tort et à travers au monde entier ; si l’on abrogeait « l’odieux visuel public », comme l’a qualifié si judicieusement Gilles William Goldnadel ; si l’État avait enfin le courage de s’attaquer au mille -feuille administratif en éliminant les doublons et en limitant le nombre d’élus ; si l’on supprimait une quinzaine voire une vingtaine d’agences gouvernementales qui ne servent strictement à rien chacun le sait, Bayrou n’aurait plus besoin de se gratter les méninges pour trouver de l’argent pour les futurs retraités et pour baisser les charges qui minent l’emploi, ni d’inventer de nouveaux impôts et taxes.
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dimanche, 29 juin 2025
Le Président du Salvador éradique les gangs des trafiquants et les bandes criminelles
Michel Festivi
Lors d’un défilé de « la semaine de la mode » à Paris, parangon du wokisme absolu, un soi-disant « styliste » d’origine mexicaine, né aux États-Unis, Willy Chavarria, a cru devoir attaquer l’excellent Président salvadorien Nayib Bukele (ci-dessus), en faisant défiler des « mannequins » agenouillés et grimés en prisonniers, vêtus de maillots et shorts blancs, les mains dans le dos, vêtures qui s’apparenteraient à ceux portés par les détenus du Centre du confinement du terrorisme, la prison de haute sécurité construite par Bukele, pour parvenir à lutter contre les organisations hautement criminelles qui tenaient le pays avant son arrivée au pouvoir.
Aussitôt, Chavarria et ses sbires se sont pris une volée de bois vert du Président salvadorien qui a ironisé : « nous sommes prêts à les envoyer à Paris dès que nous recevrons le feu vert du gouvernement français ». C’est dire en quelle estime, il tient notre pays et son président, et on peut parfaitement le comprendre, tant la France est atteinte par des vagues migratoires illégales successives et permanentes, et totalement gangrénées par le narcotrafic, comme l’actualité nous en donne des exemples quotidiens.
D’ailleurs, si ce prétendu « styliste » était un tant soit peu honnête avec lui-même, il préconiserait pour son pays d’origine, le Mexique, la même politique que celle pratiquée au Salvador, cela éviterait bien des drames et des tueries, le Mexique étant le symbole absolu d’un État dominé par les maffias, de par l’impuissance absolue des gouvernements de gauche successifs.
Car Nayib Bukele Ortiz, Président du Salvador depuis 2019, avant d’avoir été maire de Nuevo Cuscatlán puis de San Salvador, la capitale du pays, âgé de seulement 43 ans, est un homme politique remarquable, comme on en aimerait beaucoup. Libéral sur le plan économique et conservateur dans le bon sens du terme sur le plan sociétal, il a pris un pays où le taux d’homicides était l’un des plus élevés du monde.
Il s’est délibérément affiché comme « antisystème », élu Président à 37 ans en 2019 (la valeur n’attend pas le nombre des années n’est-ce pas monsieur Villepin). En 2024, il est réélu dès le premier tour avec 84,65%, et son parti Nouvelles Idées, remporte dans la foulée, 54 des 60 sièges de l’Assemblée salvadorienne. Son projet tient en deux mots, continuer à éradiquer les gangs, et améliorer l’économie du pays.
Dès 2019, par un plan « de contrôle territorial » visant à confier à l’armée des tâches de sécurité publique, il va réussir à faire baisser les homicides, le pourcentage passant de 51 pour 100 000 en 2018, à 2,5 pour 100 000 en 2023, et ce par une politique sécuritaire, qui va lui attirer les foudres de toutes les gauches et d’extrême gauches, preuve qu’elle est bonne et efficace. Grâce à un régime d’exception salutaire, près de 70 000 criminels seront arrêtés en 2023, faisant du Salvador l’un des pays avec le plus haut taux de détention au Monde. Cette politique va lui valoir, et à juste titre, une écrasante popularité, preuve s’il en était que du tréfonds du pays, cela était attendu et souhaité en silence.
Parallèlement, Bukele va rompre toute relation avec le Venezuela communiste de Maduro, expulser les diplomates vénézuéliens, et reconnaitre l’opposant Juan Guaido. Il cesse aussi toute accointance avec les Sahraouis, refuse l’ouverture d’une ambassade palestinienne et supprime les programmes cubains d’aide médicale. Du temps de Joe Biden, les liens avec les États-Unis étaient forcément exécrables, mais vont s’améliorer avec Trump, car il va proposer aux États Unis, d’emprisonner des criminels condamnés aux États-Unis, ce qui va lui procurer un financement bienvenu.
Suite à cette minable exposition parisienne, les services de la présidence salvadorienne ont fustigé Paris « qui rendait hommage aux criminels ». Bukele, tout comme Trump n’a peur de rien. Ce n’est ni un Macron, ni un Bayrou, voire un Retailleau, un Philippe ou un Bertrand. Le 1er juin dernier, lors d’un discours à la Nation, il n’a pas hésité à lancer : « Je me fiche qu’on me traite de dictateur, je préfère qu’on me traite de dictateur plutôt que de voir tuer des salvadoriens dans les rues ». Mais visiblement, toutes les gauches, les extrêmes gauches et les mollassons préféreraient le contraire.
Pourquoi ce qui réussit au Salvador, ne pourrait-il pas réussir dans notre malheureux pays ?
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jeudi, 26 juin 2025
Le Portugal muscle sa législation anti-immigrationniste
Michel Festivi
Beaucoup de français sincères, se déclarent découragés de se rendre aux urnes pour y déposer leurs bulletins, prétendant parfois, que de toutes façons, rien ne change. Certes, on peut comprendre cette attitude, mais qui en toutes circonstances est à bannir absolument. Refuser de voter pour le candidat ou le parti qui apparaît le moins mauvais, ou le plus proche de nos idées, même s’il y a parfois loin de la coupe aux lèvres, est une attitude à proscrire. Inévitablement, cela donne des points aux gauches, qui elles, savent toujours se rassembler pour le malheur du pays. J’ai coutume de rappeler que ne pas voter, ou voter blanc, c’est donner une voix à la gauche ou pire à l’extrême gauche, qu’on le veuille ou pas. C’est suicidaire à plus d’un titre.
Il y a quelques semaines, et je l’avais évoqué, les Portugais ont voté, et ont élu 60 députés du parti qui défend la patrie, le pays, et qui apparaît le plus drastique contre la délinquance et l’immigration, Chega. Certes, le centre droit portugais, l’Alliance démocratique, se refuse à tout accord avec lui pour le moment. Néanmoins le gouvernement centriste, fortement aiguillonné sur sa droite par Chega, vient d’annoncer des mesures conséquentes pour lutter contre l’immigration, mesures qu’il n’aurait jamais soumises au vote du parlement sans Chega à ses trousses.
Ces dernières années, sous les socialistes, l’immigration avait très fortement augmentée, et parallèlement il avait été demandé beaucoup d’efforts à ceux qui travaillent et qui paient l’impôt. La loi sur la nationalité portugaise va être modifiée. Tout d’abord les textes envisagent la création d’une Unité nationale des étrangers et de police de sécurité publique, pour mieux contrôler les entrées aux frontières, et effectuer des vérifications sur tout le territoire, arrêter et expulser les illégaux.
La future loi disposera qu’une demande expresse de nationalité devra être formulée, alors qu’aujourd’hui, cela reste automatique. Le délai minimal pour obtenir une naturalisation sera de 7 ans pour les citoyens de la communauté de langue portugaise, et 10 ans pour les autres. Le calcul sera effectué à partir de l’obtention du titre de séjour, et non pas de l’entrée sur le territoire. L’impétrant devra en outre posséder des connaissances suffisantes de la langue, de la culture portugaise et de l’organisation politique de la société. La naturalisation sera refusée en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement, voire retirée à ceux qui commettraient des crimes violents, homicides, viols etc. Les critères du regroupement familial vont être renforcés, deux ans de résidence minimum, uniquement pour des enfants mineurs, avec la présentation de garanties de logements adéquats et de moyens de subsistance suffisant, hors prestations sociales, le respect des mesures d’intégration, apprentissage du portugais, suivi d’une scolarité régulière etc.
Une élue RN, députée de la Drôme, Lisette Piollet, qui a de la famille au Portugal a été interrogée par Boulevard Voltaire. Elle indique tout à fait justement que « le fait que les patriotes de Chega aient obtenu une soixantaine de députés et un vice-président à l’Assemblée n’a pu que peser dans ce choix ».
C’est incontestable, de multiples pays européens prennent désormais ou ont pris des dispositions plus sévères en matière de lutte contre l’immigration, et ce grâce aux nombreux députés patriotes qui sont de plus en plus nombreux, que ce soit en Suède, au Danemark, en Autriche, aux Pays-Bas, Grèce, sans parler de l’Italie. Même l’Allemagne s’y met, avec une AFD qui n’a jamais réalisé un score aussi élevé et qui pousse les centristes de la CDU à agir, sous peine d’être dépassés.
Deux pays en Europe restent des passoires absolues : l’Espagne, gouvernée par des socialo-communistes et la France socialo-macroniste. L’immigration massive et non contrôlée, outre les problèmes sociétaux considérables qu’elle génère, s’avère être un gouffre financier. Une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), vient de préciser que la France se caractérise par le plus faible taux d’emploi des immigrés en Europe : 62,4%, alors que la moyenne européenne est de 67,5% et l’OCDE 71,8%. L’OID indique de plus, que le taux d’emploi des descendants d’immigrés est inférieur à celui de leurs parents, ce qui démontre l’inanité des thèses du soi-disant racisme des français et l’échec des politiques d’intégration. Pour L’OID, ce taux d’emploi bas chez les immigrés, représente une perte de 3,4% du PIB, soit une différence de 98 milliards en moins, et un manque de 45 milliards d’euros pour les comptes publics. Quand on sait que Bayrou recherche désespérément 40 milliards d’euros !
Autre enseignement de cette étude et non des moindres, le taux d’emploi en France de l’ensemble de la population est de 69%, contre 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% au Danemark. Ne cherchons pas plus loin les causes de nos difficultés budgétaires. Alors citoyens, réveillez-vous et aux urnes.
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mercredi, 25 juin 2025
Victoire pour les libertés, le magazine allemand Compact pourra continuer à paraître
Michel Festivi
Par les temps qui courent, les motifs de réjouissance nous sont hélas bien trop rares. Pour une fois que les libertés de la presse et d’expression ont été protégées, ne gâchons pas notre plaisir. C’est d’Allemagne que nous vient cette très bonne nouvelle, qui a peu été relayée en France. Le contraire aurait sans doute donné lieu à des réjouissances certaines de la part des habituels coupeurs de têtes, et ceux, qui au nom de la liberté, entendent justement annihiler ces mêmes libertés. On en connait beaucoup en France, parmi nos élites mondialisées et européanisées.
J’avoue humblement que je ne connaissais pas ce magazine allemand, Compact, fondé en 2010, mais je subodore qu’il doit lutter contre le politiquement correct, les doxas des gauches, puisque tous les médias du système qui relatent cette affaire le qualifient obligatoirement « d’extrême droite », de relayer des thèses « complotistes », « d’être proche de l’AFD (horresco referens), « d’extrémiste », j’en passe et des meilleurs. Bref a priori, tous qualificatifs et l’éternel litanie, qui semblent aller dans le sens d’une parution contre le système établi, contre les médias dominants, contre la police de la pensée. Pensez qu’il a fait une de ses Une, sur la merveilleuse Ursula Von der Leyen, qui ne représente rien, sinon la volonté de détruire les nations, en indiquant : « Une dictatrice » et en la représentant en tenue militaire ! Entre parenthèse, les guerres moyennes-orientales de ces derniers mois et semaines, ont démontré la vacuité absolue de l’Europe bruxelloise sur la scène internationale.
Compact, était d’autant plus dans le collimateur du gouvernement de gauche allemand, qu’il tire à 40 000 exemplaires papier, outre des centaines de milliers de vue sur YouTube et 515 000 abonnés. De plus, par une sorte de jeu de billards à plusieurs bandes, la volonté semblait avérée, au-delà de Compact, d’atteindre l’AFD, qui chacun le sait, a en Allemagne le vent en poupe et affole le système.
Ce journal avait d’ailleurs été fondé par un journaliste d’extrême gauche, Jürgen Elsässer, qui avait, comme beaucoup, viré sa cuti, et était passé à l’extrême droite, ce que le système déteste par-dessus tout, les exemples historiques sont légion. Imaginez un périodique qui ose parler de « remigration ». Tout l’appareil d’État lui était tombé dessus, sans que cela ne choque aucune grande conscience européenne, sauf de rares exceptions.
Le gouvernement Scholz, par le truchement de sa ministre de l’intérieur de l’époque, Nancy Faeser, avait décidé, en juillet 2024, d’interdire cette publication en l’accusant ni plus ni moins « de pousser au renversement de l’ordre politique ». Nancy Faeser avait même cru devoir interdire l’organisation qui publie ce titre. Cette censure gouvernementale avait été suspendue dans la foulée, le 14 août 2024, par le Tribunal administratif fédéral, dans l’attente de la décision sur le fond. Première victoire.
Rajoutons, que le sous-titre de Compact, est le suivant, Magazin für Souveränität, (Magazine pour la Souveraineté). Le Figaro, qui relaie souvent le politiquement correct, à de rares et excellentes exceptions près, indique ce 24 juin 2025, que l’interdiction de la publication « du magazine Compact, proche de l’ultra droite et prorusse, a été levée par la justice allemande » seconde victoire. Effectivement, le Tribunal de Leipzig, statuant cette fois ci sur le fond, a considéré que « Malgré certains contenus anticonstitutionnels, toutes les conditions d’une interdiction ne sont pas remplies » et que « si des critiques sont exagérées, elles sont admissibles. ». On sait que la Constitution allemande de 1949, impose une lourde chape de plomb sur les libertés allemandes.
Espérons que cette aventure judiciaire dope les ventes et le nombre d’abonnés, cela ne serait que justice et un sacré coup de boomerang renvoyé à tous les liberticides. Jamais les libertés les plus fondamentales n’ont été autant bafouées dans nos soi-disant démocraties. Tout est entrepris, tant politiquement que judiciairement, pour ôter la parole au peuple, l’empêcher de désigner, par tous les moyens possibles, les représentants de son choix. La France avec son Conseil constitutionnel et son front « républicain », la Roumanie, et tant d’autres pays l’ont expérimenté à leurs dépens ces dernières années. Dissoudre le peuple, empêcheur de tourner en rond, a toujours été dans l’ADN des pays communistes et totalitaires.
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lundi, 23 juin 2025
Espagne temple du wokisme et de l’islamisme
Michel Festivi
L’Europe est attaquée de toutes parts par les tenants de l’islamisme, et les institutions européennes sont très souvent les complices de l’ultra gauche, en favorisant et finançant des manifestations ou expositions qui promeuvent la pénétration islamiste et wokiste dans nos pays. Riposte laïque en a donné de multiples exemples et l’a dénoncée à maintes reprises, tout comme les groupes patriotes et souverainistes qui composent le parlement européen.
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vendredi, 20 juin 2025
L’islamisme s’infiltre partout, avec la complicité hypocrite des autorités complaisantes
Michel Festivi
Les offices HLM croulent sous les dettes, mais le bailleur public social Grand Lyon Habitat et l’État, via l’ANRU (l’Agence nationale de renouvellement urbain), avec le concours de la Métropole de Lyon, ont dépensé l’argent des contribuables, quasiment 50 000 euros pour la réalisation d’une fresque, dans des parties communes d’HLM de la ville de Vénissieux, quartier de la Darnaise. Le but affiché était de « favoriser le vivre ensemble », véritable serpent de mer ou tonneau des Danaïdes, qui permet toutes les dérives, comme on va le voir.
Le cahier des charges de ces fresques était : « des scènes de la vie quotidienne comme des enfants allant à l’école, des familles se promenant, ou échangeant auprès d’un immeuble ». Or la peinture dévoilée (sans jeu de mot hélas), représente une femme et une fillette voilée, les visages n’y sont pas représentés, non individualisés comme l’exige les règles juridiques islamiques.
Comme le rapporte Le Figaro, cela n’a pas échappé à certains habitants : « Cela renvoie à des représentations islamiques », souligne une personne entendue par ledit journal. Selon un autre militant associatif « cela pose question sur le respect de la laïcité », c’est le moins que l’on puisse dire. Je soulignerai même l’illégalité totale de reproduire une fillette voilée, censée se rendre à l’école, là où justement le port du voile est interdit par la loi de 2004.
Le Grand Lyon Habitat se défend avec des arguments des plus spécieux. D’ailleurs, même des militants associatifs, souvent peu suspects « d’islamophobie » n’ont pas été dupes de ces très graves entorses aux lois et aux principes de la laïcité. L’un d’entre eux, Mokrane Kessi regrette « une provocation inutile, surtout au vu du montant dépensé, c’est de l’argent jeté par les fenêtres... Grand Lyon Habitat ferait mieux de refaire leurs tours délabrées », expose-t-il au Figaro.
Comme le relève l’excellent site Boulevard Voltaire, ces tours se situent boulevard Lénine, l’inventeur du totalitarisme, responsable de millions de morts, comme l’a démontré Stéphane Courtois dans son ouvrage référence : Lénine, l’inventeur du totalitarisme. C’est donc clairement à Vénissieux, cité communiste depuis des lustres, le mariage du gauchisme et de l’islamisme, une fois de plus démontré. Tiffany Joncour, députée RN de la XIIIe circonscription du Rhône, a fustigé cette propagande éhontée : « À Vénissieux : près de 50 000 euros d’argent public gaspillés dans des fresques communautaristes, avec la complaisance de la maire PCF. Pendant ce temps, les immeubles tombent en ruine, et y prospèrent tranquillement l’insécurité et le trafic de drogue. ».
La députée RN, interrogée par BV, rajoute justement : « faire peindre sur un immeuble public une fresque mettant en scène une filette voilée, sans visage et accompagnée d’autres figures humaines volontairement effacées n’a rien n’anodin, c’est une représentation typique de l’iconographie islamiste qui, sous couvert « d’art urbain », remet en cause les principes de neutralité de l’espace public et heurte les fondements mêmes de la laïcité républicaine ».
Les contribuables français ont donc déboursé leurs deniers si durement gagné, pour de la propagande islamiste, avec la complaisance de la Métropole de Lyon, présidé par un écologiste. La députée RN va interpeller cette Métropole. Patrick Mottet, membre du comité Loi de 1905 du Rhône, a aussi renchéri : « il n’y a aucun doute que la petite fille représentée porte un voile ». Une réunion avec tous ces intervenants concernés serait programmée dans les prochains jours. BV insiste sur la position de la Ville de Vénissieux « comme bastion du communautarisme islamique dans la région lyonnaise ». L’an dernier, un boulanger avait dû fermer boutique, face aux pressions des islamistes, pour de la présence de porc dans certaines fabrications.
Plus globalement, cette affaire qui n’est qu’un exemple parmi cent, pose la responsabilité de nos élites les plus hypocrites, et de leur soumission, malgré des discours de circonstances. Cette fillette voilée est forcément scolarisée, si l’on suit le cahier des charges, que fait donc Madame Borne ministre de l’Éducation pour intervenir ? Que fait Monsieur Attal, qui s’est érigé contre le port du voile pour les filles de moins de 15 ans ? Que font les Philippe, Darmanin et Retailleau pour agir fortement et soutenir la députée locale RN, cela aurait du poids ? Que fait Monsieur David Lisnard, président des Maires de France pour intervenir auprès de sa collègue de Vénissieux ? Comme le dit la chanson « paroles, paroles, qui s’envolent au vent... ».
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mercredi, 18 juin 2025
Les communistes iraniens et soviétiques ont installé la dictature des mollahs en Iran
Michel Festivi
Il faut toujours revenir sur les fondamentaux. Pour comprendre le présent, il est plus que nécessaire de connaître comment les évènements se sont produits et enchaînés. L’histoire tragique de l’Iran commence par le lâchage monstrueux de Jimmy Carter vis-à-vis du Shah d’Iran, qui très malade depuis 1974, était très affaibli. On ne répétera jamais assez la calamiteuse présidence de cet homme, qui fut l’un des pires présidents des États-Unis. Giscard d’Estaing joua aussi un rôle plus que mortifère dans cette affaire, en acceptant d’accueillir Khomeiny à Neauphle le Château en 1978, avec un simple visa touristique. De là, il put diriger le mouvement révolutionnaire théocratique chiite en toute liberté.
Cela permis à la gauche française, d’aller se prosterner devant le futur tyran iranien, comme cette même gauche avait encensé Staline, Mao, Castro, Pol Pot, tous ces tortionnaires qui firent des millions de victimes. C’est ainsi que les Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Michel Foucault et bien d’autres, multiplièrent les soumissions vis-à-vis de ce religieux féroce, intransigeant et sectaire, qui allait imposer un totalitarisme islamiste terroriste, causant la mort en Iran, au proche et moyen Orient et dans le monde, de millions de personnes. On peut même parler de véritable fascination, comme celle, qui 5 ans auparavant avait concerné les Khmers rouges.
Ce sont les continuateurs de ces intellectuels qui ont du sang sur les mains, toute les gauches et l’extrême gauche, qui en France aujourd’hui poursuit son admiration pour cette tyrannie abominable, qui menace la paix du monde, et qui confinent les femmes dans une sphère spécifique totalisante, leur déniant les droits les plus fondamentaux. Il suffit de se reporter aux déclarations de tous les leaders de La France insoumise. Comme l’a très judicieusement rappelé, Florence Bergeaud-Blackler « Un programme très structuré de déstabilisation est à l’œuvre depuis 40 ans. Or si la gauche considère cette hypothèse comme complotiste, la droite la prend au sérieux mais s’abstient de tout engagement pour des raisons électoralistes et pour ne pas être assimilée à l’extrême droite ».
Mais un parti non islamiste, va jouer une partition essentielle dans l’arrivée au pouvoir des mollahs iraniens. Ce parti, c’est le parti communiste d’Iran, Le Toudeh (la masse), totalement inféodé aux soviétiques. Dès les années 1960, des relations étroites vont s’établir entre les communistes iraniens et les futurs maîtres de l’Iran. À partir de 1978, le Toudeh, sur les ordres de Moscou, sera le fer de lance de l’avènement de Khomeiny, pensant l’utiliser pour promouvoir une révolution communiste.
Car le Parti communiste iranien était partagé. L’un des chefs de l’époque, Iradj Mirza Escandari ne cessait de dénoncer l’obscurantisme du chef religieux et préconisait une alliance avec les révolutionnaires laïcs et « progressistes ». C’est l’URSS qui pousse les islamistes, en espérant déstabiliser toute cette région. Le 23 janvier 1979, Escandari est purgé à la mode soviétique, et est remplacé par le Dr Nourreldine Kianouri, qui, fils et petit-fils de mollahs, applique à la lettre, la partition voulue Brejnev et son entourage. Les soviétiques pensaient pouvoir mieux manipuler les Ayatollahs, et ainsi faire de l’Iran, leur base avancée contre l’occident.
Le Toudeh ne va pas dénoncer les premières manifestations de la dictature islamiste, qui se met en place immédiatement, en février-mars 1979. Kianouri va faire l’éloge de Khomeiny. L’extrême gauche iranienne, va la première, faire l’objet d’une répression des plus sévères, dans l’indifférence totale du Toudeh. Comme l’indique un article très documenté de la revue très à gauche Persée, sur l’évolution du parti communiste iranien, le Toudeh, « Ainsi le Toudeh est redevenu, à la faveur de la prise de pouvoir en Iran par Khomeiny, organisée ne l’oublions pas par l’Administration Carter, l’un des facteurs de la pénétration soviétique dans ce pays ».
Totalement interdit en Iran, le Toudeh, va faire l’objet par les islamistes iraniens, d’une répression des plus vives. À partir du début des années 1980, les exécutions pleuvent, sous le prétexte que les membres du Toudeh fourniraient des informations aux soviétiques, dans la guerre Iran/Irak. Accusés d’espionnage, de haute trahison, des représailles massives ont lieu et en février 1983, le Toudeh est interdit, les diplomates soviétiques expulsés. Le Toudeh va s’exiler alors à Berlin-Est. Un réfugié communiste iranien témoignera que pendant une manifestation, alors que les communistes iraniens scandaient « prolétariat », un mollah les menaçait et leur criait « Moi je vais vous montrer à quoi ressemble le mollah-tariat ! ».
Et c’est la gauche française, les LFI, qui aujourd’hui défendent, toute honte bue, la dictature théocratique d’Iran par leurs prises de position anti-israélienne ! Ils devraient se souvenir des leçons de l’Histoire, à condition bien sûr de la connaître. Mais avec le nombre d’illettrés et d’incultes qui parsèment certains groupes d’extrême-gauche, mais pas que, on pourrait leur trouver des excuses, sauf à supposer qu’ils ne le font que pour de basses manœuvres électoralistes, ou les deux à la fois.
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Jérôme Guedj ou les manipulations d’un grand hypocrite de la politique
Michel Festivi
Dans un discours délirant et emphatique à souhait, voire ridicule par bien des aspects, Jérôme Guedj a, lors du dernier congrès socialiste, traité Jean Luc Mélenchon « de salopard antisémite », provocant le désarroi des socialistes fauristes qui ont été sommés par le grand Timonier et ses lieutenants, dont l’inénarrable Manuel Bompard, d’émettre des excuses publiques. Comme à son habitude, Olivier Faure, qui ne peut survivre politiquement que grâce à LFI les a très courageusement renvoyés dos à dos. Guedj a effectué un rétropédalage, hier, en s’excusant du terme « salopard », indiquant que le qualificatif « d’antisémite », se suffisait à lui-même.
Au-delà de cette polémique intra-gauchiste, qui ne peut, nous, que nous réjouir de voir ainsi des vrais-faux amis de 30 ans s’étriper de la sorte publiquement, Jérôme Guedj se paie à peu de frais une virginité anti-Lfiste, alors qu’il fraie avec le mélenchonisme depuis des lustres, reprenons le fil de cette histoire.
Adhérent du PS depuis 1993, Guedj se situe immédiatement dans le courant le plus à gauche, La gauche socialiste, fondée justement par Mélenchon, et devient son assistant parlementaire. À noter que Julien Dray fera aussi partie de ce courant et que l’an passé, il a aussi écrit un livre à charge sur le même Mélenchon. Les gauchistes se mangent entre eux. Quelle délectation !
Guedj a toujours milité le plus à la gauche possible du PS. Il a toujours combattu Manuel Valls par exemple, qui se situait, lui, à la droite du PS et qui multipliait les propos anti-islamistes. Guedj deviendra porte-parole de Benoît Hamon, c’est tout dire. Il est élu député de l’Essonne en 2022, comme candidat de « la nouvelle union populaire écologique et sociale », donc allié avec LFI. Il fera toujours partie des députés socialistes ultra favorables à l’union de la gauche avec LFI, regrettant même qu’il ne put y avoir de listes communes aux élections européennes de juin 2024.
Certes à partir du 7 octobre 2023, ses positions vont sensiblement évoluer, traitant les Lfistes « d’idiots utiles du Hamas ». Il se porte pourtant candidat en 2024 dans le cadre des accords du Nouveau Front populaire, refusant contradictoirement de porter les couleurs de cette coalition, c’est ainsi, que son ancienne suppléante Hella-Kribi-Romdhane, sera candidate contre lui, soutenue par le France insoumise. Il sera réélu contre une candidate RN, avec le report des voix de LFI, car son ancienne suppléante pourtant arrivée en deuxième position, s’était retirée et avait appelé à voter pour lui. Mais peut-on considérer que Guedj, aurait découvert tout récemment que Mélenchon était « un salopard antisémite » ? À l’évidence non.
C’est là que l’hypocrisie politique est à son comble. Déjà, en septembre 2024, Mélenchon avait invoqué le terme fallacieux et inacceptable « de génocide » à propos de l’action d’Israël contre les terroristes du Hamas. Dans les mêmes moments, le chef des insoumis avait durement attaqué le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, suggérant que la judéité de ce ministre, en ferait un allié sans condition de Benjamin Netanyahu, sans que Guedj n’intervienne, comme il vient de le faire. Cela à l’opposé de la ministre Maud Bregeon qui avait traité ces attaques de Mélenchon « de sous-entendus nauséabonds ». Termes repris par plusieurs personnalités politiques comme Yaël Braun-Pivet, Aurore Berger etc...
On se rappelle aussi que Mélenchon, le 22 octobre 2023, avait twitté à propos de la présidente de l’Assemblée nationale, qui s’était rendue en Israël, aux lendemains du pogrom génocidaire du Hamas, qu’elle avait « campé à Tel-Aviv ». Imaginons cela dit par un RN !
Pourtant, déjà en 2013, lors d’un congrès du Parti de la gauche, Mélenchon n’avait pas hésité à évoquer en ces termes Pierre Moscovici, alors ministre de l’économie : « qu’il a un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français... ». Qu’a fait à l’époque Guedj ? Imaginons un seul instant la même déclaration dans la bouche d’un RN ! D’aucuns avaient invoqué « un vocabulaire digne des années 30 ». Scandaleusement, Mélenchon avait osé affirmer qu’il ne connaissait pas la religion de Pierre Moscovici ! En 2020, à une réponse à une question d’Apolline de Malherbe sur BFMTV, qui lui demandait si les policiers devaient rester les bras en croix devant les racailles de banlieues, il lui répliquera cette phrase qui en dit long sur sa mentalité profonde : « Je ne sais pas si Jésus était sur la croix, mais je sais qui l’y a mis, parait-il, se sont ses compatriotes ». Là encore imaginons les mêmes mots tenus par un RN, un Reconquête... Le scandale aurait duré des semaines et aurait tourné en boucle sur toutes les chaines du système. Que la classe politique et médiatique peut-être patiente et complaisante avec ce phénomène de la gauche extrême !
Toujours sur BFMTV en octobre 2021, à propos d’Éric Zemmour, Mélenchon énoncera : « Il reproduit beaucoup de scénarios culturels liés au judaïsme » ! Ensuite, Mélenchon a défendu la publication des affiches de son parti, à connotations antisémites, représentant Cyril Hanouna le visage caricaturé dans les mêmes traits antisémites que celles de l’hebdomadaire nazi Der Stürmer de Julius Streicher. Là encore, pourquoi Jérôme Guedj n’a pas émis les imprécations qu’il vient de proférer ? Plus encore, Mélenchon insulte et menace, c’est son ADN. Sur France 3, le 16 mars 2025, il répliquait un « taisez-vous » tonitruant au journaliste qui l’interrogeait sur ces affiches, rajoutant mielleusement « il va falloir vérifier tout le temps la religion des gens que l’on caricature ! ». Lui, le féru d’histoire, a même voulu nous faire accroire, qu’il ignorait tout, des affiches nazies des années 1930 et 1940 !
Comme l’écrira, une fois n’est pas coutume un éditorial du Monde, le 21 mars 2025 : « Il ne cesse, à des fins électorales, d’adresser des clins d’œil à la partie de la population qui, y compris dans les quartiers populaires, est sensible aux préjugés antijuifs, cela s’appelle jouer avec le feu... ». Cet édito revient sur la longue tradition antisémite des gauches : « en feignant d’ignorer que ses dérives - (celles de J-L Mélenchon) - évoquent de plus en plus celles de certains leaders des gauches de l’avant-guerre. Des aventures qui se sont toujours terminées dans la marginalité et le déshonneur ».
C’est encore Le Monde, qui le 5 janvier 2024, dans un article de Sandrine Cassini avait écrit « le fondateur de la France insoumise a multiplié en dix ans, des propos empruntant aux stéréotypes antisémites ». Dès lors, les imprécations fourbes de Jérôme Guedj sur l’antisémitisme de J-L Mélenchon, sont autant d’hypocrisies déplacées que simulées, pour faire du buzz, pour se poser en parangon des vertus « républicaines ».
Guedj fait partie de toute cette équipe sournoise de la gauche socialiste, communiste et même de la macronie et de certains LR, qui ont bien profité politiquement de l’appel au front républicain, pour faire barrage au RN en n’hésitant pas à s’allier avec LFI ou à s’acoquiner avec ce mouvement. Qu’aujourd’hui, il feigne de découvrir « l’antisémitisme » de JL Mélenchon, n’est qu’une posture, une simulation de plus. N’en soyons pas dupe, même si sur le fond, il a totalement raison.
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mardi, 17 juin 2025
Espagne, le socialiste Pedro Sanchez et le nez de Pinocchio
Michel Festivi
On a connu en France de très gros menteurs socialistes. Le plus célèbre d’entre eux, Jérôme Cahuzac, avait multiplié les contrevérités « les yeux dans les yeux ». En Espagne socialo-communiste, le Premier ministre Pedro Sanchez est devenu aussi grotesque que l’allongement du nez de Pinocchio, en mentant aux Espagnols « comme un arracheur de dents ».
Depuis de nombreux mois, le PSOE est empêtré dans de nombreuses affaires de prévarications, qui mettent en cause les plus hauts sommets du Parti, ainsi que l’entourage direct du Chef du gouvernement. Dans la famille Sanchez, je demande le petit frère, David, qui avait obtenu, sur des recommandations insistantes, un emploi totalement fictif de responsable culturel dans la région d’Estrémadure, alors gouvernée par les socialistes, il est renvoyé devant un tribunal avec dix autres comparses pour trafic d’influence. Dans la même famille, je demande la femme, Begoña Gomez épouse Sanchez, mise en cause dans un dossier d’appropriation illicite de matériels et d’exercice illégal d’une profession à l’université de Madrid. Il faut dire que ces affaires n’ont pas été révélées par le Parti populaire, mais par des associations classées à la droite de la droite, ce qui a fait dire à Pedro Sanchez, qu’il s’agit de campagnes de diffamation « venant de l’extrême droite ». Pour toute réponses il entend museler encore plus la presse et les réseaux sociaux.
Mais, ce 12 juin dernier, l’un des plus proches amis du Premier ministre, numéro 3 du PSOE, un dénommé Santos Cerdan, a été impliqué dans une affaire de corruption, dans le cadre classique d’attributions de marchés publics, et a été contraint de démissionner de toutes ses fonctions, notamment celle de député, même s’il clame son innocence. Ce scandale concerne également un tenant de la garde rapprochée de Sanchez, José Luis Abalos, ancien ministre socialiste des transports, contraint aussi à la démission en 2024. Ils auraient perçu des dessous de table dans le cadre d’un achat massif de matériel médical durant la crise sanitaire. Bien sûr tous ces personnages n’ont pas encore été condamnés, et ils sont présumés être innocents, contestant les faits.
Ce même jour donc, devant le siège du PSOE à Madrid, Sanchez, lèvres pincées et regard des mauvais jours, s’est fendu d’une déclaration ampoulée, demandant pardon aux Espagnols d’avoir fait confiance à ces hommes clefs, mais jurant ses grands dieux, qu’il n’était informé de rien, ce qui est une farce des plus scandaleuses, tant ces personnages étaient proches de lui et partageaient plusieurs secrets dans le cadre de très nombreuses affaires politiciennes des plus glauques. Vox et le Parti populaire réclament sa démission depuis plusieurs semaines, et les manifestations hostiles se multiplient dans le pays. Pour l’instant Sanchez tient bon, soutenu par les communistes de Sumar et Podemos ainsi que les indépendantistes catalans et basques, qui le font chanter politiquement et qui obtiennent tout ce qu’ils veulent, puisque la majorité socialiste aux Cortès, dépend d’eux.
Donc, comme le souligne Boulevard Voltaire « d’une voix pleine de gravité (feinte ?), il a demandé pardon », mais bien sûr a exclu tout recours à des législatives anticipées. Comme François Mitterrand, qui mentait comme il respirait, en plissant des yeux, Sanchez continue cette lignée d’affabulateurs professionnels, prêts à tout pour conserver leurs grasses prébendes. Car il faut souligner une incongruité espagnole, Sanchez est resté patron du PSOE tout en étant 1er ministre, ce qui ne choque personne, et surtout pas les instances européennes. Cette anomalie criante sape totalement la vie démocratique du pays. Sanchez est aussi président de l’internationale socialiste, mélange des genres des plus calamiteux, on le voit aujourd’hui.
Javier Milei, le Président argentin, que Sanchez hait, il lui préfère Maduro le dictateur communiste, a ironisé l’autre semaine, en visite à Madrid en lançant : « si vous voulez aussi malmener le voyou local, je n’y vois pas d’inconvénient », rajoutant « Sachez que je serai toujours à vos côtés lorsqu’il s’agira de s’opposer aux socialistes ».
L’Espagne est l’un des pays européens où la corruption politique est la plus forte, et où la séparation des pouvoirs est la plus bafouée. On doit cela au bipartisme, un coup le PSOE, le lendemain le PP. Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné. Le drame de l’Espagne est là, le PP quand il est au pouvoir, ne remet jamais en cause les lois liberticides et sociétales prises par le PSOE et ses alliés d’extrême-gauche. L’Espagne est le pays d’Europe où le wokisme fait le plus de ravages. Les régularisations des immigrés clandestins sont massives, les lois sur le logement sont hyper favorables aux squatters, les dispositions concernant les transitions de genre vont très loin, des lois mémorielles interdisent toutes libertés historiques, le débat public est verrouillé etc...
Sanchez pourra-t-il tenir jusqu’en juillet 2027, date des prochaines législatives ? Le PP et Vox n’ont pas la majorité absolue à quelques sièges près, et Feijoo hésite à déposer une motion de censure. Le PP a plus de députés que le PSOE, mais pour l’instant les indépendantistes catalans et basques le soutiennent, compte tenu des contreparties énormes qu’ils engrangent. Néanmoins les pressions contre Sanchez redoublent. Le 15 juin, l’Archevêque de Valladolid et président de la Conférence épiscopale d’Espagne, Monseigneur Luis Arguëllo a estimé nécessaire que le pouvoir organise au plus vite de nouvelles élections, « Car demander pardon est un acte politiquement non pertinent, il faut donner la parole aux citoyens pour sortir du blocage institutionnel ». Le Roi Felipe VI pourrait en rajouter une couche, mais pour l’instant, il a toujours été d’une transparence totale.
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dimanche, 15 juin 2025
Une fillette de 12 ans violée parce que juive, dans le silence assourdissant des médias du système et des partis gauchistes
Michel Festivi
Un acte sordide s’était déroulé en juin 2024 à Courbevoie, qui vient de connaître son épilogue judiciaire (sauf appel éventuel). Une gamine de 12 ans, de confession juive, s’était prise d’amourette enfantine pour un camarade du même âge qu’elle. Visiblement par crainte, car être juif dans certaines zones, certains quartiers, est dramatiquement dangereux, l’actualité nous le prouve tous les jours, elle avait fait accroire à son jeune copain, qu’elle était de confession musulmane. La fillette avait subi des harcèlements antisémites à la suite du pogrom islamiste du 7 octobre 2023, c’est sans doute la raison pour laquelle elle avait inventé cette fable d’être musulmane, pour « se protéger » avait-elle expliqué aux enquêteurs. Le jeune de 12 ans, affichait lui, sur TikToK un slogan « stop génocide » aux couleurs du drapeau palestinien.
Lorsque ce dernier a appris la vérité, il a, pris « d’une noire colère », avec deux autres mineurs âgés de 13 ans, organisé un véritable guet-apens. Ils l’ont alors entraînée dans un local désaffecté, et ses deux complices l’ont violée, frappée et elle a été insultée de « sale juive ». Ils avaient même filmé leurs actes des plus sordides. Son petit ami l’avait frappée, insultée, la menaçant de la brûler avec un briquet. La fillette a eu la présence d’esprit et le courage, d’en parler immédiatement à ses parents, qui ont porté plainte illico et l’enquête a pu se dérouler rapidement, ainsi que les constatations médico-légales.
Vendredi 13 juin 2025, le Tribunal pour enfants de Nanterre a, à huis clos, condamné les deux mineurs aujourd’hui âgés de 14 ans, à 9 et 7 ans de prison ferme, pour viol en réunion, agression sexuelle, violences, menaces de mort et injures, le tout aggravé en raison du caractère raciste des actes proférés. L’instigateur des faits, auteur du guet-apens, n’a pas pu être condamné pénalement, car âgé de 12 ans à l’époque. Effectivement, la loi fixe la responsabilité pénale à 13 ans au minimum. Il a donc échappé à une sanction pénale et sans doute à de la prison. Il a écopé d’une mesure éducative de cinq ans et d’un placement.
L’auteur de la machination, se serait confié à plusieurs camarades qu’il se serait converti à l’islam en mars 2024, au moment du ramadan, il aurait posté des « photos de prières » sur Snapchat (Le Figaro du 9 juin 2025). Il faisait de la détestation d’Israël son pain quotidien. On mesure ici tout le poids et l’influence du prosélytisme islamiste, qu’un récent rapport a confirmé.
Cette affaire plus que sordide, abominable, avait connu quelques retentissements en pleine campagne électorale des législatives, ce qui n’avait pas empêché, dans la foulée, les Attal, Philippe, Hollande, Glucksmann, Faure, Bertrand et autre hypocrites politiques du même acabit, d’appeler à préférer les candidats communistes et Lfistes à ceux du RN, dans le cadre du fameux barrage républicain". On en mesure aujourd’hui toutes les conséquences. Les Français s’en souviendront-ils le moment venu ? On peut parfois en douter, si l’on en croit les sondages.
Je n’ai pas entendu à ce jour, sauf erreur de ma part, les grands médias traditionnellement si prompts à fustiger le « fascisme » ou « l’extrême droite », faire grand cas de cette affaire plus que symptomatique de l’état de déliquescence et de soumission dans laquelle se trouve notre société. Je n’ai pas vu non plus, certains de nos hommes et femmes politiques se dresser pour condamner ces déviations humainement mortifères. Il est vrai que beaucoup préfèrent accabler Israël, qui a retenu deux jours dans des conditions plus que satisfaisantes, des militants de la cause palestinienne, qui nient le génocide du 7 octobre, et qui ont voulu monter un facile coup de pub, en organisant une croisière sponsorisée, plutôt que l’État algérien qui enserre dans ses geôles infectes depuis plusieurs mois, un grand écrivain de langue française, âgé et malade, qui s’est toujours attaqué à l’islamisme, et qui n’a commis strictement aucun crime, sauf de déplaire au régime théocratique et totalitaire d’Alger, qui ne survit que de la rente mémorielle et pétrolière. Il est vrai que le silence abyssal de nos Hautes autorités, confinent quasiment à de la complicité intellectuelle.
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samedi, 14 juin 2025
Existe-t-il un lien entre "la submersion migratoire" et la dérive abyssale des comptes publics ?
Michel Festivi
Cette question tout le monde se la pose, mais peu de personnes l’énoncent clairement et systématiquement. Arnaud Teyssier, historien spécialiste du gaullisme et de la Ve République, écrivain, président du Conseil scientifique de la Fondation Charles De Gaulle, a le mérite de l’écrire et de le proclamer noir sur blanc, dans un entretien donné au Figaro, le 12 juin dernier. De plus, il s’agit d’une personnalité « incontestable » au sens de la rhétorique bien-pensante de la médiacratie française, qui ne peut pas être qualifiée, par les habituels vociférateurs professionnels de « fasciste », ou de faire partie de la mouvance de « l’extrême droite ».
Arnaud Teyssier fait justement ressortir dans ses propos roboratifs, que les leaders des droites, les Retailleau, les Philippe, et même Jordan Bardella, se piègent eux-mêmes, s’ils dénoncent la dette, sans relier cette descente aux enfers budgétaires au poids considérable, pour les finances publiques, de l’immigration et notamment clandestine.
Il rappelle que François Fillon qui avait évoqué « la faillite » du pays, n’avait jamais « donné les raisons de cette dérive budgétaire que connait la France depuis des décennies ». On se souvient d’ailleurs, que le même François Fillon, alors Premier ministre, avait durement été sermonné par un certain Nicolas Sarkozy, alors Président de la république, qui lui reprochait ce vocable. Cachez les choses, occulter les mots qui fâchent, est un exercice constant de nos hommes politiques qui ne prennent jamais le taureau par les cornes.
Alexandre Devecchio qui interroge Arnaud Teyssier pour cet entretien, nous remémore, car visiblement nos politiciens feignent de l’oublier, la France est le pays qui détient le record en matière de prélèvements obligatoires, mais est aussi l’un des pays les plus endettés, cherchez l’erreur ! Comme lui répond Arnaud Teyssier : « la question de l’immigration en France reste un sujet plus tabou qu’on ne le croit ». Et de souligner : « La France a perdu depuis des années toute capacité à contrôler une immigration massive, essentiellement subie qui pèse directement sur les services publics. ». Il reproche aux droites dans leur ensemble, de s’enhardir à dénoncer « la subversion migratoire », en se montrant incapables de faire le lien, intellectuellement, « entre ce phénomène qu’elles dénoncent et la dérive des comptes publics, en particulier des comptes sociaux. »
Certes, il rajoute d’autres explications à ce trou phénoménal. Les 35 heures, l’âge de la retraite trop précoce par rapport à nos voisins européens, une décentralisation hors de contrôle, et aussi le trop grand nombre de fonctionnaires qui ont vu leurs chiffres augmenter de manière effrénée ces dernières années. On pourrait rajouter les fraudes sociales considérables que dénonce régulièrement la Cour des comptes. Comme il le souligne, « il faut traiter le mal à la racine », « il faut montrer qu’on se donne les moyens-y compris juridiques et constitutionnels-d ’inverser la tendance sur le long terme ». Car « les français ne veulent pas remplir le tonneau des Danaïdes ». Justement, il fustige le système chiraquien, continuateur du mitterrandisme ravageur, avec notamment Raffarin. J’ajoute que ni Sarkozy, ni les autres ne l’ont modifié, et Hollande et Macron l’ont amplifié encore, en n’en rajoutant en permanence dans les dépenses inutiles tous azimuts. L’exemple des fonds engloutis en pure perte « dans les banlieues », pour acheter une fausse paix sociale est sidérant, d’autant que ces mêmes zones de non-droit, sont des leviers permanents pour chaque explosion délictueuse, non réprimée au demeurant par la justice.
Comme le proclamait déjà Benjamin Disraeli à son époque, au XIXe siècle en Grande Bretagne, les hommes politiques et singulièrement les pseudo-conservateurs sont « Péremptoires sur les petites questions, et laissant les grandes sans réponses, ceux qui succombent à l’esprit du jour ». C’est exactement la description du Macronisme, du Philippisme, du Bertranisme, du Bayrouisme, de l’Attalisme, du Bornisme, et autres tenant d’une politique molle et flasque, qui ne répond jamais aux enjeux majeurs du pays. Si la France veut s’en sortir, il est impératif que les français quittent entièrement les rivages de tous ceux qui depuis 40 ans l’entrainent vers le fond. Sauront-ils réagir très vigoureusement et massivement, sans se laisser prendre aux sirènes du politiquement correct, et des appels à des fronts républicains spécieux qui ne font que le jeu de la gauche et de l’extrême gauche ? C’est toute la question.
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dimanche, 25 mai 2025
"Céline et l’Allemagne", d'Alain de Benoist : une salutaire mise au point
Michel Festivi
Très heureuse initiative que viennent d’avoir Alain de Benoist et la Société des Lecteurs de Céline (SLC), en publiant Céline et l’Allemagne 1933-1945, une mise au point, dans le cadre d’une nouvelle édition revue et augmentée. Une première parution avait eu lieu en 1996, dans Le Bulletin célinien, totalement épuisée depuis. Cet ouvrage fort opportun, d’une érudition remarquable mais jamais pesante, est particulièrement bienvenu.
On connait les contacts étroits de Louis Ferdinand Destouches avec l’Allemagne, puisque très jeune, il y fit plusieurs séjours assez prolongés dans les années 1907/1908, en vue de se familiariser avec la langue de Goethe et au commerce, ce à quoi le destinaient ses parents. Il y retournera aussi à plusieurs reprises, à la fin des années 1920, notamment après avoir quitté ses fonctions au sein de la SDN, et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et bien sûr, il y a l’épisode de Sigmaringen et de la traversée de l’Allemagne en feu, qui fera l’objet après-guerre, d’une trilogie célèbre dont D'un château l’autre.
On connait aussi l’intérêt majeur d’Alain de Benoist pour l’Allemagne, ses écrivains, ses philosophes, son admiration pour Ernst Jünger et les tenants de la Révolution conservatrice allemande, qu’il a fait découvrir au public français. Son livre reflète presque à chaque ligne, les contacts très étroits qu’il a entretenus et entretient toujours avec nombre d’acteurs de la pensée et de la métapolitique allemande, facilités par le fait qu’il parle parfaitement la langue de Schiller. Nul plus que lui ne pouvait nous donner un texte aussi riche, aussi complet, aussi précis.
L’histoire des relations plus que compliquées et erratiques entre Céline et l’Allemagne, l’Allemagne et Céline, décortiquée par Alain de Benoist, démontre magistralement qu’un grand intellectuel de chez nous, peut nous exposer une vision non idéologiquement correcte de cette période de temps qui court de la parution du Voyage au bout de la nuit (1932), à 1945. L’un des grands intérêts de l’ouvrage, est qu’il est débarrassé de toutes les scories habituelles et anachroniques, - de l’arrivée du national-socialisme en janvier 1933, jusqu’à la fin de la guerre -, qui polluent bien des études sur cette période, par un manichéisme étroit et un historiquement correct des plus détestable.
La relation lumineuse que nous donne Alain de Benoist, est aussi l’occasion de découvrir ou de redécouvrir l’intensité des liens intellectuels qui existaient alors entre la France et l’Allemagne, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Alain de Benoist nous remémore les actions des pacifistes français et allemands avant-guerre, avec Otto Abetz et les membres du Cercle de Sohlberg, où l’on retrouvera du côté français, Jean Luchaire, Bertrand de Jouvenel, Pierre Brossolette, Alphonse de Chateaubriant et bien d’autres. On en reverra beaucoup dans la collaboration, d’aucuns dans la résistance. Ce mouvement pacifiste européen et ses prolongements, seront au cœur des connexions si particulières entre Céline, l’Allemagne et certains Allemands.
Alain de Benoist revient aussi, sur le très important Institut allemand à Paris, qui avec son directeur Karl Epting, grand admirateur de Céline, joua une partition considérable dans la tentative de rapprocher écrivains français et allemands entre 1940 et 1944. À cette époque, Paris était toujours le centre du monde intellectuel et littéraire, et le livre d’Alain de Benoist le fait magnifiquement ressortir. Il nous narre les rivalités qui pouvaient exister entre l’Institut allemand, les services de Goebbels, les militaires, la SS, grâce à un rapport établi en 1942 par un dénommé Bernhard Payr, l’un des proches collaborateurs d’Alfred Rosenberg, qui met en pièces l’Institut allemand, trop libéral et trop francophile à son goût.
Alain de Benoist nous apporte de précieuses précisions et rectifications sur le rôle du Welt-Dienst (Service mondial) repris en 1937 par Alfred Rosenberg ; sur un homme que sans doute très peu de français connaissent, Arthur S. Pfannstiel, un spécialiste de Modigliani, qui fut peut-être le seul ami allemand de Céline, avec Karl Epting, et qui est une sorte de fil conducteur dans les corrélations entre Céline et l’Allemagne. Au fil des pages, l’auteur démonte les incohérences, les erreurs voire les vilenies des accusations de certains de ceux qui ont cru devoir brosser les liens entre Céline et les Allemands. Et même de grands biographes de Céline ont commis des erreurs ou écrit des inexactitudes, Alain de Benoist les corrige impitoyablement, d’autant que la plupart des biographes de Céline se sont en réalité peu intéressés au problème de « sa réception » outre-Rhin. Visiblement, Alain de Benoist a eu des documents et des témoignages de premières mains, dont celui de Frédéric Pfannstiel, le fils d’Arthur, qui renforcent l’intérêt de cette republication.
Bien des idées reçues sont anéanties par Alain de Benoist, que ce soit la problématique des traductions des livres de Céline en allemand, que ce soit ses diverses relations avec de nombreux protagonistes de cette période. En définitive, comme il le souligne : « Lui-même (Céline), n’avait cependant guère d’affinités avec les Allemands, lesquels le lui ont bien rendu », et, « son œuvre à cette époque est restée largement ignorée outre-Rhin ».
Tous les célinophiles doivent impérativement lire ce livre, mais pas qu’eux. Tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire de l’Allemagne de l’après Première Guerre mondiale jusqu’en 1945, y apprendront au détour des pages, énormément de choses, notamment sur les structures de certaines organisations nationales-socialistes, si complexes et entremêlées, et si souvent ignorées des meilleurs spécialistes. Alain de Benoist a aussi le don de recadrer le contexte de cette époque, et c’est passionnant. Les notes sont d’une importance considérable, leurs densités ont sans doute fait qu’elles ne pouvaient pas être imprimées en bas de chaque page.
Alain de Benoist, Céline et l’Allemagne, 1933-1945, Une mise au point, Nouvelle édition revue et augmentée, Société des Lecteurs de Céline, S.L.C éditions, mars 2025, 157 pages, 28 euros.
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jeudi, 22 mai 2025
S’il y en a un qui devrait se taire définitivement, c’est bien Gabriel Attal
Michel Festivi
J’ai rappelé hier, que le rapport sur l’emprise et l’entrisme des Frères musulmans en France, ne pouvait surprendre que les aveugles et les sourds. J’ai évoqué certains, qui depuis 50 ans alertaient sur le danger qui frappait la France au cœur, des intellectuels, des écrivains, des hommes politiques qui furent alors d’un courage exceptionnel, car ostracisés par la quasi-totalité de la classe politico-médiatique, qui la ramène honteusement depuis quelques jours. Cela me rappelle la chute du mur de Berlin, où toute la même clique était devenue d’un coup d’un seul anticommuniste.
Ceux-là même qui aujourd’hui tiennent des propos les plus grandiloquents contre le Frèrisme, sont exactement ceux qui ont toujours mis des bâtons dans les roues aux hommes et aux femmes qui voulaient agir. Entendre et lire sous la plume d’un préfet en exercice, celui des Hauts-de-Seine en l’occurrence que : « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds », n’est pas banal, mais courageux venant d’un haut fonctionnaire en place. Alexandre Brugère attire l’attention sur les risques de multiplication des frères musulmans dans les futures listes électorales en vue des municipales de 2026 : « Une minorité de maires pensent ainsi se garantir les faveurs d’un électorat ».
En réalité, Alexandre Brugère reconnait que les lois diverses et variées contre « le séparatisme » - vocable édulcoré de la novlangue qui ne veut rien dire -, ne permettent pas efficacement la lutte contre l’islamisme rampant ou triomphant, et qu’il doit avoir recours à des subterfuges comme les entorses aux règles de sécurité pour ordonner à Colombes, la fermeture d’un centre de formation aux langues étrangères, suspecté de dissimuler une école coranique, étant dit en passant que le président de cet « institut », n’est autre que le directeur du cabinet du maire écologiste de la ville. Alexandre Brugère a aussi entamé un bras de fer contre la mairie de Nanterre pour tenter d’empêcher un projet d’agrandissement de la mosquée, mais il redoute de ne pouvoir y parvenir, selon les informations qu’il a donné à la presse, Le Figaro ou Marianne. On se doute que notre préfet ne dit pas tout et que le mal est bien plus profond.
Gabriel Attal, qui pourfend la bave aux lèvres, à longueur de temps le rassemblement national, vient de proposer l’interdiction du voile dans l’espace public pour les mineures de moins de 15 ans. Il y a quelques temps à peine, il insultait Marine le Pen qui avait suggéré d’interdire tout simplement le port du voile dans l’espace public ! Quelle indécence de la part de ce petit monsieur donneur permanent de leçons.
Mais le pire de tout, on a déjà oublié que dès la décision de Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en juin 2024, Gabriel Attal montant sur ses ergots, avait immédiatement demandé que tous les partis politiques, y compris LFI s’unissent contre le RN qui venait de triompher aux élections européennes. Pire encore, c’est lui qui fut avec Edouard Philippe, Xavier Bertrand et beaucoup d’autres dont des LR, à la pointe du combat anti RN pour demander instamment, après le Premier tour, que les candidats arrivés en troisième position se désistent systématiquement au profit souvent des LFI, qui sont en France, les soutiens inconditionnels des islamistes, comme leurs déclarations permanentes le prouvent. Voir Edouard Philippe qui a appelé, comme Xavier Bertrand à voter communiste est proprement sidérant, les communistes étant alliés aux LFI.
Récemment encore, des hommes politiques comme Éric Woerth ont indiqué qu’ils ne choisiraient pas entre un LFI et un RN, ce qui revient à favoriser clairement LFI, c’est la position de beaucoup de LR ou de macronistes, qui font donc le jeu de LFI. Ils préfèrent des candidats qui soutiennent le Hamas ou le Hezbollah, à des patriotes français. Dès lors leurs paroles devraient être considérées comme nulles et non avenues ; et ce sont eux qui devraient être exclus de la vie politique. Où est la cohérence ? Gérard Larcher, président du Sénat, qui combat avec férocité le RN, faisant ainsi le jeu de LFI, vient de tacler Gabriel Attal en indiquant : « ça suffit les annonces inapplicables », il a été rejoint par l’inénarrable Henri Guaino qui souffla aux oreilles de Sarkozy pendant 5 ans, visiblement sans succès, car rien n’a été entrepris de sérieux sous son quinquennat.
Je veux souligner ici le courage de la famille Klarsfeld, Serge, Beate et Arno, qui à plusieurs reprises ont écrit et indiqué, qu’en cas de duel entre un LFI et un RN, ils voteraient sans hésiter pour le candidat RN. Ils se sont vus insultés par toute leur communauté dont le CRIF. Car s’abstenir ou refuser de voter dans ce cas d’espèce, c’est donner une voix à LFI, qu’on le veuille ou pas.
Invitée sur France 2, Marine le Pen a clairement signalé que le fameux rapport : « ne lui avait rien appris ». C’est une vérité d’évidence pour ceux qui comme nous, faisons ce constat depuis des lustres. Elle a rajouté : « Cela fait 15 ans qu’on dit ça (au RN), et 15 ans qu’on nous explique que c’est faux ». Bruno Retailleau, qui comme Wauquiez n’ont jamais exprimé clairement ce qu’ils feraient en cas de duel RN-LFI, se doivent de soutenir la proposition de Marine le Pen de dissoudre l’organisation des Frères musulmans, et la faire classer comme filière terroriste, comme l’ont décidé la Jordanie ou l’Égypte. Elle a aussi rétorqué à Gabriel Attal : « Quand j’ai proposé l’interdiction du voile dans l’espace public, il m’a agonie d’injures, il m’a traité d’incompétente. Et aujourd’hui il veut le faire ? ».
Elle a ensuite brandi une photo de Bruno Retailleau, prise le soir même de son élection à la tête des LR, où il apparaît aux côtés de Gérard Larcher et de Michel Barnier, qu’il vient de nommer à une place d’importance dans l’organigramme du parti. C’est dire que Retailleau ne fera rien. N’a-t-il pas déclaré qu’entre un RN et Edouard Philippe, il choisirait ce dernier, qui justement préfère un communiste. N’oublions pas que Michel Barnier est un européiste bruxellois militant, et que c’est justement Bruxelles qui abreuve de fonds des confréries islamistes, comme cela a été démontré maintes fois.
Marion Maréchal vient de lancer une pétition pour « dire stop aux Frères musulmans » et les interdire. Elle propose comme l’a fait l’Autriche, de criminaliser leur idéologie. Elle demande aussi l’interdiction de toutes les mouvances s’y rattachant, à commencer par l’ex-UOIF et ses 139 mosquées, 280 associations et 21 écoles répertoriées dans le rapport. Cela implique aussi d’expulser tous les étrangers liés à l’idéologie Frériste. Elle veut sanctionner les maires ou les élus qui se sont compromis avec ces islamistes, par pur calcul électoral le plus souvent. Qu’attendent nos hautes autorités ? Nul besoin de tergiverser et de réunir des Conseils de défense.
Deux autres mesures salutaires pourraient être prises immédiatement : interdire les accompagnatrices scolaires voilées, car elles participent implicitement mais nécessairement à des missions de service public, et interdire le port du voile, ou tout vêtement religieux, quel qu’il soit, dans toutes les enceintes officielles de l’État, les Conseils municipaux, départementaux, régionaux, nationaux, même comme spectateurs, ainsi que devant toutes juridictions de quelque nature que ce soit. Idem dans le sport, que ce soit pour des compétitions officielles ou officieuses et même pour les entrainements, sur tous les stades et dans tous les gymnases. Le dossier ne doit pas être enterré, il faut agir et très vite. Le rapport nous explique, que le port du voile est l’arme préférée des Frères musulmans.
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mercredi, 21 mai 2025
Du Camp des Saints de Jean Raspail à Soumission de Michel Houellebecq, de l’anticipation à la réalité : Le rapport des services des renseignements
Michel Festivi
Il y a des « romans » d’anticipations qui très rapidement dépassent la fiction et de très loin. Ce fut le cas pour 1984 de George Orwell, qui décrivait la main mise totalitaire sur la société par la surveillance généralisée, une novlangue obligatoire, et l’interdiction absolue d’émettre des idées contraires à la doxa, comme le wokisme islamogauchiste qui gangrène toute la société désormais. Nous en vivons aujourd’hui en Europe tous les stigmates liberticides. Et bien le rapport des services de renseignements de 73 pages, déposé sur le bureau de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour décrire l’emprise et la ramification des Frères musulmans sur la société française, démontre que les lanceurs d’alerte qui furent insultés et vilipendés, avaient une fois de plus raison, mais comme le disaient les romains il y a plus de 2 000 ans : Vox clamantis in deserto.
Le Camp des Saints, le livre choc de Jean Raspail date de 1973, il y a plus de 50 ans. Il y décrit l’invasion par le débarquement dans le sud de la France, de millions d’arrivants et concomitamment la lâcheté des autorités, incapables et paralysées, cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Houellebecq dans Soumission publié en 2015, relate la victoire aux élections présidentielles du chef de « La fraternité musulmane », qui parviendra à se faire élire grâce au soutien de tous les partis politiques dits traditionnels face au candidat du « Front national », cela vous rappelle-t-il quelque chose également ? De là toutes une série de conséquences décrites par Houellebecq, islamisation des universités, obligation de s’affilier à la religion musulmane pour enseigner, légalisation de la polygamie, interdiction aux femmes de travailler, etc...
Anticipation, vous avez dit anticipation... C’est ainsi que sont qualifiés les « romans » de Raspail et de Houellebecq pourtant. Un homme politique d’origine bretonne et surnommé « le menhir », n’avait-il pas lui-aussi dès 1973, annoncé cette emprise qui se profilait ? Ces hommes ont subi toutes les avanies, tous les outrages, toutes les imprécations, de la part des aveugles et des sourds qui vont de la droite libérale et européanisée, à la gauche, au centre et aux macroniens. Que n’a-t-on pas entendu alors.
Que nous dit ce rapport, que les gens censés, vigilants, vivants avec les yeux ouverts ne savaient déjà ? Le préfet et l’ambassadeur, les auteurs de cette étude, ont au cours du premier semestre 2024, effectués de nombreux déplacements sur le terrain, en France et en Europe, rencontrés des dizaines d’universitaires, ainsi que des responsables musulmans, outre des échanges avec diverses autorités, des ministères.
Que mettent-ils en exergue ? Qu’une mécanique frériste très élaborée s’est mise en place depuis des années en France et en Europe, pour parvenir à l’islamisation de nos sociétés occidentales. L’article du Figaro qui analyse ce document évoque : « un pays miné de l’intérieur », « un important réseau d’implantations... 280 associations rattachées à la mouvance... ». Les analystes visent spécifiquement les cibles prioritaires des Frères, le secteur éducatif et l’université, les réseaux sociaux, le sport, le mouvement associatif.
Le voile est bien sûr « le porte-étendard » de l’action des Frères musulmans, le cheval de Troie. Une double organisation est révélée, une structure officielle, et une organisation islamique « uniquement connue des membres ». Le développement considérable de la filière halal : « la promotion de la finance islamique », en réalité tout ce qu’avait déjà parfaitement décrit l’anthropologue et chercheur au CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, dans nombres de ses ouvrages, pour lesquels elle a reçu des menaces de mort, avec protection policière à l’appui, les menaces provenant notamment du milieu universitaire. La force de cette emprise : « Un solide noyau d’écoles confessionnelles, des associations caritatives foisonnantes et un puissant vivier de prédicateurs ». Et de souligner cette évidence qui ne peut échapper qu’à ceux qui vivent hors sol ou qui se refusent à examiner la réalité en face : « La recherche constante de légitimation et de respectabilité, les Frères musulmans avancent masqués pour créer de véritables écosystèmes ». Avec ce rappel opportun à l’adresse de nos autorités incompétentes, aveugles et sourdes : « Cette offensive frériste a commencé il y a quelques 70 ans ». Cela concerne donc tous les partis politiques qui se sont succédés au pouvoir depuis des décades. Ils ont tous failli, à aucune exception près, mais ils continuent à pérorer et à nous donner des leçons.
Le rapport dévoile aussi et à juste titre que : « le conflit israélo-palestinien, éternel ressort de l’antisionisme, voire d’un antisémitisme de plus en plus manifeste » joue un rôle considérable dans la poussée de cette nébuleuse, de cette toile d’araignées. Le tout sous une stratégie « d’implantation de la confrérie qui s’appuie sur la dissimulation, la quête de légitimation et la dénonciation de l’islamophobie ». Les enquêteurs confirment que cette tactique a permis l’entrisme dans toutes les institutions et notamment européennes, par « la dénonciation de l’islamophobie, la revendication de la pénalisation du blasphème, et le déploiement du halal. », Ces mêmes institutions européennes « sont également une source majeure de financement pour la mouvance. ». Bref tout ce que les patriotes et tenant d’une droite nationale dénoncent depuis des années, sans succès, les institutions bruxelloises faisant le jeu des islamistes, avec l’accord de la plupart des chefs d’état.
En fait, ce rapport ne fait que confirmer, ce que des personnalités courageuses n’ont fait que déclarer depuis très longtemps. Néanmoins, ce manuscrit-témoignage a un mérite, on ne pourra plus traiter ceux qui vitupèrent contre l’islamisation de la société, de furieux extrémistes, de dangereux individus qu’il faut faire taire par tous les moyens et d’ostraciser une partie de la population. Comme le proférait en 1928 Hassan-Banna, fondateur des Frères musulmans à Ismaïlia « Nous, les Frères musulmans, sommes comme un immense hall de gare dans lequel n’importe quel musulman peut entrer dans n’importe quelle porte... ». Comme le souligne l’article du Figaro du 20 mai « Les islamistes proposent un grand récit, face auquel « les valeurs de la république » ne suffisent pas ». Ce sont les valeurs de la nation, de la France, de notre histoire millénaire, de nos traditions, de nos coutumes, qu’il faut impérativement mettre en avant, car qui irait se battre pour une « république » qui a totalement failli ?
Avait-on besoin de ce rapport ? À l’évidence non, si nous avions eu des politiques déterminées et courageuses depuis 40 ans. On ne rappellera jamais assez la lâcheté incommensurable de Lionel Jospin et du gouvernement socialiste dans l’affaire du foulard de Creil en 1989, lâchetés et inconséquences suivies de bien d’autres, tant sous Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Mais oui, ce rapport a le mérite d’exister et de donner une sorte d’imprimatur officielle à ce que nous exprimons à juste titre depuis des lustres.
Et maintenant, que faisons-nous ? Peut-on croire un seul instant que les partis qui se sont succédés au pouvoir, et les hommes et femmes qui ont failli depuis 40 voire 50 ans seraient capables de renverser la table et d’opérer un revirement salutaire ? Je n’y crois pas une seule seconde. C’est à un changement radical de politique que ce rapport bienvenu doit nous conduire. Un préfet des Hauts-de-Seine, Alexandre Brugère, va publier un « témoignage » à la Fondapol qui s’intitule « Combattre l’islamisme sur le terrain ». Bruno Retailleau qui a préfacé cet ouvrage, le présente « comme un texte de combat ». Une phrase émerge du constat du Préfet « nous nous battons avec des sacs de plomb accrochés aux pieds ». Belle image que voilà, mais n’oublions pas que Bruno Retailleau est dans un parti qui a failli, totalement failli, et qui est en partie à l’origine de ces sacs de plomb.
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lundi, 19 mai 2025
Dans un très morne dimanche électoral, la seule bonne nouvelle nous vient du Portugal
Michel Festivi
Maussade dimanche électoral. En Roumanie, le candidat du Peuple a été battu par le Système, alors que pourtant largement en tête au premier tour, Simion n’a pas réussi à rassembler les fameux 50% des voix plus une, qui font toute la différence. En Pologne, le candidat pro-Tusk et pro-européiste est en tête de peu devant le représentant du PIS, Karol Nawrocki. Ils sont au coude à coude, mais un candidat nationaliste est arrivé en troisième position avec près de 15%, les reports des voix annoncent un deuxième tour très serré. Gageons que toute la clique bruxelloise va se mobiliser, comme en Roumanie, pour faire barrage au PIS. Enfin, en Saône-et-Loire, le député RN est en ballotage très difficile dans cette élection partielle, et risque fort d’être battu par un divers-droite, soutenu désormais par tous les autres, des macronistes, aux socialistes et à LFI.
Seul le Portugal nous apporte un rayon de soleil, lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 18 mai. Depuis la révolution des œillets de 1975, la droite nationale était totalement exclue de la vie politique. Après quelques années de flottement, où les communistes ont failli prendre le pouvoir grâce à des militaires d’extrême-gauche, le parti socialiste portugais a régné sans partage ou presque. En 2019, une scission intervient au sein du parti social-démocrate, par ceux qui considèrent qu’il faut enrayer l’immigration massive, lutter plus durement contre l’insécurité, et revitaliser le pays de ses traditions et de ses coutumes. C’est ainsi que Chega (Assez en portugais), est né.
Avec 1,29% des voix en 2019, le parti populaire et patriote partait de très loin. Mais en mars 2024, premier coup de tonnerre, Chega récolte 18% et 50 députés, dans l’Algarve il a même dépassé les 30%, devenant le troisième parti du pays derrière les centristes et le parti socialiste. Si les européennes de juin 2024 n’ont pas confirmé cette poussée, les élections du 19 mai 2025 viennent amplifier son résultat.
Suite à des scandales, la coalition minoritaire de centre-droit, le PSD/CDS, avait subi une motion de censure, des élections anticipées viennent donc d’intervenir. Si Luis Montenegro leader des centres augmente très légèrement ses résultats de 2,6% et obtient 89 députés au lieu de 80-(la majorité absolue est à 116 députés) -, le parti socialiste s’effondre avec 23,38%, 6 points de moins qu’en 2024 et 58 élus, contre 72 en 2024. Par contre Chega fait jeu égal avec lui : 22,56% et 58 élus. C’est la première fois que Chega, dirigé par André Ventura, dépasse la barre des 20% et largement. Presque 4% de plus, et 8 élus de plus, c’est considérable dans un pays assez figé au plan électoral, où tout se passait entre deux partis jusqu’à présent.
Certes, les centristes vont continuer à gouverner avec une majorité relative, car ils refusent mordicus de s’allier à Chega, qui comme dans d’autres pays est considéré comme un pestiféré. Notons que l’effondrement socialiste est d’autant plus important, qu’en 2019, le parti avait eu 120 députés. Que les centristes continuent ainsi à rejeter la voix du peuple, c’est Chega qui en profitera. Le Portugal était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir une droite nationale vigoureuse, c’est désormais chose faite.
Un dernier point sur le mode de scrutin. Nous sommes en France, le seul pays à organiser des élections législatives et locales à deux tours. Dans tous les autres pays d’Europe, les élections générales et locales se font systématiquement à un seul tour, ce qui évite des magouilles et des tripatouillages entre les deux tours. Il serait grand temps de changer de mode de scrutin, mais il est évident que les LR, les macronistes et les gauches s’y refuseront. On sait pourquoi.
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vendredi, 16 mai 2025
Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail
Michel Festivi
Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.
On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.
Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.
On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.
Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ».
Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !
Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.
Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise.
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mardi, 13 mai 2025
L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne
Michel Festivi
J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.
Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.
« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.
Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.
Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».
George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.
Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.
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lundi, 12 mai 2025
La dictature européiste s’accentue et tente de se renforcer, l’exemple de la Roumanie, l’Allemagne et la France
Michel Festivi
Plus la bête est blessée, plus elle devient méchante donc dangereuse, c’est bien connu. Partout en Europe les tenants de l’européisme débridé, sous la houlette de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz qui vient de s’allier avec la gauche allemande, trompant 14 millions d’électeurs qui avaient cru élire un Chancelier de droite, s’organisent. De Donald Tusk premier ministre polonais, en passant par Keir Starmer qui pourchasse les patriotes en Grande Bretagne, et qui impose une censure féroce contre ceux qui dénoncent l’immigration sauvage, et sous la supervision organisationnelle et financière de George Soros, ils tentent tous d’empêcher les peuples de s’exprimer et n’hésitent pas à faire annuler des élections qui avaient porté au pouvoir des hommes décidés à ne pas se laisser coloniser par les superstructures mondialistes, qui veulent abattre les nations.
Commençons justement par la Roumanie qui est en pleine actualité électorale, puisque George Simion, qui incarne le renouveau contre Bruxelles et ses tentacules totalitaires, est arrivé largement en tête avec plus de 40% des voix, et qu’il peut dès le 18 mai, effacer l’affront considérable du 6 décembre 2024, qui a vu une élection annulée, parce que le candidat national-conservateur allait l’emporter, sur de simples soupçons, qui n’ont jamais vu le moindre commencement de preuves au demeurant.
Simion dénonce cette dérive totalitaire que vivent bon nombre de pays européens actuellement. Il alerte sur une vague massive de désinformation qui est en train de se mettre en place contre lui et le peuple roumain « savamment orchestrée par des médias mondialistes, dont nombre sont financés par des organisations à la solde de Soros ». Les fraudes électorales sont possibles en Roumanie, car sur 19 millions d’habitants, 18 millions sont inscrits sur les listes électorales ce qui parait totalement impossible et ubuesque. Il y figure toujours des millions de morts, qui potentiellement peuvent voter par tricheurs interposés. Et ce d’autant plus qu’il considère que « les cadres communistes du régime de Ceausescu sont toujours aux commandes, sous un vernis européen ». Bon sang totalitaire ne saurait mentir ! (Cf son passionnant entretien dans The Epoch Times du 11 mai).
L’Allemagne voit renaître, elle, un déferlement d’atteinte considérable à la démocratie, depuis les dernières élections législatives, qui ont vu l’AFD réalisée un score à plus de 20%, ce qui n’était jamais arrivé dans ce pays depuis 1945 à des élections générales. Cette secousse tellurique a littéralement affolé les tenants d’un ordre mondial aseptisé. La CDU qui n’a pas obtenu la majorité absolue qu’elle convoitait, s’est empressée de faire alliance avec la gauche, le SPD, qui avait connu l’un des plus mauvais résultats de son histoire. Immédiatement, les sondages pointaient l’AFD au coude à coude avec la CDU. Il n’en fallait pas plus pour que le système organise une énième tentative d’interdiction de l’AFD. En tout cas, et pour la première fois de l’histoire politique de la RFA, Merz a échoué à être élu par le Bundestag, au premier tour de scrutin, ce qui démontre un malaise croissant.
Effectivement, et seulement quelques jours avant l’intronisation difficile du nouveau Chancelier, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AFD « comme parti extrémiste de droite », la mettant juridiquement sous surveillance, car pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique et obtenir ainsi son interdiction. Aussitôt, Donald Trump et J.D Vance ont fustigé cette décision qui bafoue plus de 10 millions d’Allemands, qui sont de plus en plus nombreux à voter pour ce parti. Cette volonté de fouler au pied la démocratie, provoque actuellement de vives tensions politiques outre-Rhin. Suite à un recours intenté par l’AFD devant la juridiction administrative de Cologne, cette résolution inique a été provisoirement suspendue, dans l’attente de l’arrêt à intervenir. La démocratie n’est pas respectée en Allemagne, parce que tout simplement la CDU s’est une fois de plus acoquinée avec la gauche, alors que Merz avait promis un virage conservateur. Que cela nous serve d’exemple en France et fasse réfléchir les électeurs.
Justement chez nous, nous subissons peu ou prou, les mêmes avanies anti-démocratiques. Non seulement les Juges ont pris le pouvoir avec l’accord implicite des politiciens du système bien trop satisfaits de ne pas prendre leurs responsabilités, en détricotant les quelques mesures un tant soi peu de bon sens, mais dès que l’on leur en donne l’occasion, ils se mettent à décider, sur des fondements juridiques des plus contestables, qui peut se présenter à une élection ou pas. Déjà, Nicolas Sarkozy avait donné de sérieux gages à Bruxelles en passant outre le referendum gagné par le peuple en 2005, en imposant le Traité de Lisbonne, que sa majorité parlementaire, ainsi que la gauche vota.
Alors que tous les sondages d’opinion qui se succèdent, révèlent que les français, même de gauche, à une très large majorité, entendent que l’on organise des referendums sur l’immigration ou la sécurité publique, les tenants d’une Europe bruxelloise et mondialisée ont beau jeu de nous expliquer que cela n’est pas possible en l’état de nos textes constitutionnels, sans penser un seul instant à les modifier. Car les résultats de ces consultations populaires sont bien connus d’avance, et il est hors de question pour le système de les organiser.
Des jours sombres se profilent donc, sauf si les électeurs réagissaient en masse et ne se laissaient pas subvenir par les sirènes de ceux qui prétendent renverser la table, mais qui n’ont en réalité qu’une seule ambition, laisser les choses en l’état.
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dimanche, 11 mai 2025
Le nouveau Pape Léon XIV et la guerre civile espagnole, un détail qui peut compter
Michel Festivi
Depuis l’élection de Léon XIV, les commentateurs en rajoutent et en surajoutent, scrutant la moindre circonstance, la moindre parole, le moindre geste, pour tenter de décrypter si le nouveau Souverain Pontife sera progressiste ou conservateur, s’il s’inscrira dans la continuité de François ou de Benoist XVI, ou encore de Jean-Paul II, voire Paul VI ou Jean-Paul 1er.
Tout cela paraît pour l’instant bien dérisoire, le mieux est d’attendre ses premières grandes décisions, de toutes les façons nous n’avons pas le choix. Seul véritable marqueur en l’état, c’est le nom qu’il s’est choisi, Léon XIV, voulant sans doute souligner l’importance du Pontificat de Léon XIII (1878-1903), l’un des plus longs avec Pie IX et Jean-Paul II. Auteur de 86 encycliques, dont la plus connue fut sans conteste Rerum Novarum (1891) qui fut le fondement de la Doctrine sociale de l’Église, condamnant à la fois « la misère et la pauvreté » que « le socialisme athée ». Elle encouragea le syndicalisme chrétien et le catholicisme social. Cette encyclique donna lieu à bien des conséquences et influences. En France, on peut évoquer René de la Tour du Pin auteur de « Vers un ordre social chrétien » publié en 1907, et Albert de Mun député de Bretagne de 1876 à 1914, qui va pendant près de quarante ans, ferrailler à la Chambre pour combattre le libéralisme débridé, issu de la Révolution - (Lois Le Chapelier et décret d’Allarde) - qui avait mis à terre toute l’organisation des métiers et de la production de l’ancien régime, laissant les ouvriers nus comme des vers, en favorisant des lois protectrices à leur égard, dont la création de syndicats, ou de caisses sociales de prévoyance.
En Espagne, sous l’autorité de Miguel Primo de Rivera (1923-1930), et de son ministre du Travail Eduardo Aunos, de très nombreuses réformes sociales furent entreprises, qui s’apparentaient au catholicisme social dans le cadre d’un corporatisme qui se voulait protecteur, législation très avancée, que reprendra ensuite Francisco Franco. D’ailleurs à cette époque, la législation sociale espagnole fut si importante, que Miguel Primo de Rivera obtint la collaboration du syndicat socialiste l’UGT et de son chef, Francisco Largo Caballero. On peut évoquer dans cette même veine, la Charte du Travail du Régime de Vichy, et les lois sociales du début du fascisme italien, qui tentèrent d’établir un dialogue constructif entre salariés et employeurs.
Mais un détail surprenant est passé totalement inaperçu des brillants vaticanistes de France et de Navarre qui se succèdent actuellement sur toutes les chaines de Radios et de Télévisions, et c’est le très bon journal espagnol El Debate, qui nous le révèle, par ce titre « La croix pectorale de Léon XIV porte une relique d’un évêque tué pendant la guerre civile ». Ce sont les Augustins, l’ordre auquel il appartient, qui lui ont fait ce don, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Ordre, Josef Sciberras, lorsqu’il a été nommé Cardinal, en 2023.
Il s’agit donc des reliques de Anselmo Polanco (1881-1939), également augustin et évêque de Teruel, qui a été déclaré bienheureux, car assassiné in odium fidei (par haine de la foi) « martyr de la persécution religieuse en Espagne ». Monseigneur Polanco fit parti des 13 évêques et des 8000 religieux et religieuses exécutés par les révolutionnaires espagnols entre 1936 et 1939. On décompte en réalité plus de 16 000 assassinats liés au Catholicisme, si l’on y inclut les laïcs qui s’occupaient d’œuvres paroissiales, d’aider les prêtres, d’assister et d’organiser les cérémonies religieuses dans leurs paroisses respectives et qui furent assassinés pour ces raisons. Comme l’avait magistralement proclamé Paul Claudel en 1937, dans son émouvant poème : Aux martyrs Espagnols : « Onze évêques, seize mille prêtres et pas une apostasie... Sainte Espagne... Patrie de Dominique et de Jean et de François le conquérant et de Thérèse… ». L’Historien Bartolomé Bennassar souligna qu’il « existait bel et bien un projet de destruction de l’Église catholique et de la religion. »
C’est le 7 février 1939, que le futur Bienheureux Anselmo Polanco fut exécuté à Can Tretze, Pont de Molins dans la province de Gérone, tout au nord de la Catalogne, trois jours avant l’occupation totale de cette région par les troupes nationales. Anselmo Polanco avait choisi de rester volontairement à Teruel en Aragon, passé en zone rouge le 8 janvier 1938, et ce jusqu’au 22 février 1938. Sa dernière Messe, il la célébra le 1er janvier 1938, et fut arrêté le 8 de ce même mois, le jour même où l’armée rouge investit ce chef-lieu de Province. Plusieurs autres personnes furent fusillées avec lui, en trois séries mortelles et les corps furent précipités dans un ravin, dont celui du Vicaire général du lieu, Felipe Ripoll. Jean Paul II les a béatifiés le 1er octobre 1995, après les avoir déclarés martyrs de la foi, le 2 juillet 1994. Leurs restes reposent aujourd’hui dans la crypte de la Cathédrale de Teruel.
Le martyrologue catholique espagnol fut considérable en ces années 1930, où la religion fut bannie et ses serviteurs poursuivis et ses biens détruits bien souvent. L’historien Guy Hermet évoque « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique après 1911 ». Que Léon XIV exhibe cette relique, ce symbole fort, est tout sauf anodin. C’est peut-être un signe, l’avenir nous le dira.
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mercredi, 26 mars 2025
On peut-être un immense athlète et dire des sottises absolues, comme être « l’idiot utile de l’islam des frères musulmans »
Michel Festivi
Personne ne contestera que Teddy Riner est un immense sportif, peut-être le plus grand en nombre de médailles, aux jeux olympiques, et aux championnats du monde. Mais comme souvent, les sportifs feraient mieux de rester concentrés sur leur sport et ne pas se mêler de politique, du moins d’éviter les prises de paroles publiques. Et c’est exactement, ce qui s’est passé. Notre judoka national a eu la saugrenue idée de venir au secours de femmes qui entendent porter le voile lorsqu’elles pratiquent leur discipline. Il a prétendu que la liberté et l’égalité devraient être prioritaires et « ne pas s’acharner sur une seule et même religion ». Le problème que Teddy Riner ne voit pas ou refuse de voir, c’est que justement, seule une religion pose problème, et aucune autre.
C’est l’ex-champion du monde de boxe en 2003 et 2006, d’origine iranienne, mais naturalisé français, Mahyar Monshipour qui lui a répondu en renvoyant Teddy Riner dans son dojo, « pour lui dire qu’on ne peut pas prendre position sur certains sujets que l’on ne maîtrise pas ». Conseiller technique de la Fédération française de boxe, né à Téhéran, il connait lui, contrairement à Teddy Riner, ce que veut très précisément signifier, le port du voile. Pour Mahyar, « Il s’agit de rendre habituelle la présence du fait religieux. On ne parle pas du port d’une simple croix, mais de la volonté de cacher la femme avec le voile. Ce voile est un linceul et le signe visible d’une inégalité entre l’homme et la femme. ». En une phrase, bien sentie, Teddy Riner, est remis à sa place par ippon, celle d’un judoka, qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Et d’en rajouter judicieusement « Teddy se trompe par méconnaissance du sujet, les sportifs...ne doivent pas devenir les idiots utiles de l’islam des frères musulmans... je le répète, une recommandation religieuse n’a rien à faire dans la pratique sportive, dans les activités culturelles ou à l’école. Le permettre, c’est accepter un petit pas de plus des frères musulmans dans notre société. »
Mahyar, dans cet entretien qu’il a donné au Figaro revient sur la manière dont le voile s’est imposé en Iran, et il lance ce cri « Réveillons-nous et réveillez-vous Teddy Riner... ils veulent rendre le port du voile classique, pour extraire les femmes du monde du sport ».
A cet égard, et suite à la proposition de loi sur l’interdiction du port du voile dans le sport, votée au Sénat et qui va être débattue à l’Assemblée nationale, la cacophonie s’est faite jour au sein du gouvernement « du en même temps » de François Bayrou. La ministre de sport et de l’éducation nationale avaient l’air de ne pas voir le problème, quand d’autres ministres comme celui de la Justice ou de l’intérieur se sont prononcés pour cette interdiction. Justement, Bruno Retailleau vient de se déclarer être radicalement opposé à Teddy Riner. « Le voile n’est pas le symbole de la liberté, c’est le symbole de la soumission. Il n’est pas non plus le marqueur de l’égalité, au contraire, il conteste radicalement l’égalité entre les hommes et les femmes, il est le signe de l’infériorisation du statut de la femme ... vous ne trouverez pas un seul islamiste qui ne souhaite pas que les femmes portent le voile ».
Dans le passé, on a connu les idiots utiles du communisme, on connait aujourd’hui, les idiots utiles de l’islam. Un dernier point, particulièrement troublant, qui démontre les ravages que la religion islamiste peut faire dans notre société. Selon un sondage, sur le fait religieux en entreprise, et d’après une enquête réalisée par Toluna-Harris interactive, du 11 au 14 février 2025, auprès de salariés âgés de 18 à 65 ans, travaillant dans une entreprise privée de 100 salariés et plus ou dans le secteur public, 46% des salariés de 18-24 ans jugent acceptable de refuser de s’asseoir, là ou une personne de l’autre sexe est assise et 42% contre 20% de l’ensemble des salariés, trouvent acceptable de refuser d’entrer en contact avec certains clients selon leur sexe. Mais pour certains, c’est peut-être aussi, une question d’égalité ou de liberté ? Réveillons-nous, s’il n’est déjà pas trop tard.
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