mercredi, 23 juillet 2025
Après les derniers propos de Bruno Retailleau dans Valeurs Actuelles...
Après l'esbroufe, le naufrage
Synthèse nationale
"Fin du macronisme" doit signifier : "sursaut national" ! Plus de phrases chocs, de déclarations fracassantes ! Assez de mots, de paroles ! Les Français veulent une politique de redressement national, des décisions et des actes courageux, dans la durée, uniquement dictés par l'intérêt supérieur du pays.
Or, pour l'heure, on ne voit pas très bien comment Bruno Retailleau (dont l'analyse lucide et la volonté de faire ne sont pas en cause) peut prétendre y parvenir demain en s'appuyant sur un parti, les LR, dont la caractéristique essentielle est la pratique permanente du grand écart !
Leur dernier mauvais coup en date : le refus de leurs députés européens de voter la motion de censure contre la Commission européenne d'Ursula von der Leyen voulue par une partie des députés nationaux et nationalistes (dont Sarah Knafo, de Reconquête) !
12:34 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 21 juillet 2025
Dans un mois et demi, c’est la rentrée…
Synthèse nationale
Une situation politique chaotique, des élites autocentrées, en dissidence, qui refusent de voir ce qu’elles voient ; une dette publique de 3.345,8 milliards d’euros (114% du PIB) ; un niveau record de défaillances d’entreprises ; un écoulement migratoire continue ; une société gangrenée par l’individualisme, les communautarismes, les trafics, la violence…
Après des décennies d’insouciance, d’inconséquence, de politique du chien crevé au fil de l’eau, voici l’état d’urgence. Nous sommes arrivés au moment où, collectivement, gouvernement, responsables en tout genre, citoyens, nous devons prendre nos responsabilités, faire les bons choix, être prêts aux efforts, voire aux sacrifices nécessaires. Au nom de l’intérêt général, de l’intérêt supérieur de la patrie, de l’intérêt de nos enfants et des générations futures. Il y a 80 ans, dans un texte que nous avons déjà publié, un grand Français, le colonel de La Rocque, chef des Croix de feu et du Parti social français (PSF), exhortait nos aïeuls au ressaisissement : « Les longues déchéances de la communauté tout entière ne se rachètent pas, n’autorisent pas de relèvement sinon par la vertu d’un long effort de la communauté entière. (…) Dieu n’accorde les miracles qu’aux grands sacrifices. (…) Notre patrie ne regagnera son pain, avec le salut, qu’à la sueur de son front, qu’à la sueur du front de tous ses fils (…) ».
Nous, les Français d’aujourd’hui, nous voici à la fourche : la voie du redressement ou celle du déclin et de la chute… Seulement voilà : sommes-nous encore une nation ? Sommes-nous encore capables d’un effort collectif, patient et soutenu ? Sommes-nous encore prêts à nous montrer à la hauteur de nos ancêtres, de leur travail, de leurs sacrifices et de tout ce qu’ils nous ont légué ? Sommes-nous encore capables, collectivement, de nous tourner avec confiance vers demain, d’envisager un avenir commun et d’œuvrer ensemble à la prospérité, à la grandeur, au rayonnement de ce pays ?
Aujourd’hui, ces questions, et beaucoup d’autres, nous taraudent. Les réponses, nous les auront sans doute rapidement. Nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés… En attendant, à notre niveau, nous ne pouvons que poursuivre le combat des idées : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et de l’extrême gauche, pour faire progresser notre courant de pensée, notre famille politique. Encore et toujours, préparer l’avenir, en attendant des jours meilleurs… Bonne fin de mois de juillet et bon mois d’août ! Après, c’est la rentrée…
14:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 19 juillet 2025
La drogue, fléau, marqueur et accélérateur de la décomposition française
Synthèse nationale
Aujourd’hui, dans le monde en général, et en France en particulier, le fléau de la drogue atteint des proportions particulièrement graves. Si l’on s’en tient à la seule métropole (mais les DOM-TOM, bien entendu, sont tout autant – sinon davantage – concernés), cannabis, cocaïne (les deux principaux produits) et autres substances hallucinogènes (tels le crack, le LSD ou l’héroïne) y arrivent à flot continu et en quantité croissante. Que ce soit du Maroc, par go fast via l’Espagne, ou d’Amérique latine et d’Asie, par containers débarqués dans les ports de Rotterdam, d’Anvers, de Hambourg ou du Havre. Résultat (constaté par la commission d’enquête sénatoriale, dans son rapport sur l’impact du narcotrafic en France, rendu public le 14 mai 2024) : « Notre pays est désormais confronté à une véritable submersion ».
Les données sont à cet égard particulièrement édifiantes.
Le trafic de drogue est, de loin, le marché criminel "national" le plus important. Son chiffre d’affaires annuel se situe entre 3,5 et 6 milliards d’euros, c’est-à-dire, en s’en tenant à l’estimation basse, au même niveau, à peu près, que celui d’entreprises comme Spie Batignolles, Bio Mérieux SA, Boulanger ou Décathlon France. Il emploie, directement ou indirectement, 200.000 à 240.000 personnes - dont 21.000 à temps plein – (soit un peu moins que la SNCF - 276.000 employés - mais davantage qu’EDF - 165.000 -) qui se répartissent de la manière suivante : « environ 110.000 détaillants et vendeurs de rue, 80.000 semi-grossistes, 8.000 grossistes et 1.000 têtes de réseaux » (Estimation des marchés des drogues illicites en France, 2016, Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice - INHESJ -, étude mentionnée par Jérôme Fourquet, dans son livre L’archipel français, Seuil, 2019), pour un total de 3.000 à 4.000 points de deal répartis sur l’ensemble du territoire.
Cannabis : la défonce à grande échelle
Qu’on l’appelle haschich, herbe, beuh, shit ou kif, le cannabis reste, de loin, le principal produit. Pourtant, son usage est loin d’être anodin (d’autant que la teneur moyenne en THC a augmenté ces dernières années). Le site de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) énumère les conséquences néfastes d’une consommation régulière : désintérêt pour les activités habituelles, fatigue physique et intellectuelle, difficultés de concentration et de mémorisation, humeur dépressive, aggravation de certains troubles psychiatriques ; sans oublier l’impact sur la santé dans plusieurs domaines : accidents de la route, certains cancers, certaines pathologies de l’appareil circulatoire et respiratoire, ainsi que certaines pathologies mentales...
L’essentiel de cette came "grand public" qui inonde la France provient du Rif, au Maroc (la première région de production), où, selon Le Monde, « cette culture est à la fois interdite et tolérée par les autorités pour maintenir une certaine forme de paix sociale » (Aurélie Collas, 4 mai 2023). 55.000 hectares de terre lui sont consacrés et 400.000 personnes en vivent (leur travail ne représentant toutefois que 4% de la valeur du produit fini). Comme disait Charles Pasqua, « quand on a de tels amis, on n’a pas besoin d’ennemis »…
Les arrivées sont telles que le shit s’est largement "démocratisé" (les saisies nous en donne une idée : près de 125 tonnes en 2023 et 101 tonnes en 2024). Aujourd’hui, sa consommation concerne toutes les strates de la population. Elle est devenue, selon l’expression de l’analyste politique Jérôme Fourquet, « un fait social majeur ».
Les chiffres de l’enquête publiée par l’OFDT pour 2023 le montre bien. Ainsi, un peu plus de 50% des personnes interrogées ont déclaré en avoir consommé au moins une fois dans leur vie (soit quatre fois plus qu’en 1992) : 57,6% des hommes et 43,4% des femmes, mais 60% des 25-44 ans ! Et un peu moins de 11% ont déclaré en avoir consommé au moins une fois au cours des douze mois précédents l’enquête (2,5 fois plus qu’en 1992) : 14,5% des hommes et 7,2% des femmes...
D’après les estimations, notre pays compterait 5 millions de personnes ayant consommé du cannabis dans l’année (22 millions dans l’UE). 1,3 million en consommeraient régulièrement (au moins 10 fois dans le mois) et 850.000 seraient des consommateurs quotidiens (dont 6,6% des 18-24 ans interrogés).
Cocaïne et ecstasy (MDMA) : une défonce plus confidentielle, mais qui gagne du terrain
Ces deux drogues, de plus en plus disponibles, ont vu leur prix baisser fortement : 65 euros en moyenne pour un gramme de coke en 2021, contre 180 à 230 euros – 1.200 à 1.500 francs - en 1990. Aussi le pourcentage des utilisateurs au cours des douze derniers mois a-t-il été multiplié par 9 parmi les 18-64 ans, entre 2000 et 2023 : pour la cocaïne, il est passé de 0,3% des personnes interrogées à 2,7% ; et pour l’ecstasy, de 0,2% à 1,8%. En 2023, 9,4% des personnes interrogées ont déclaré avoir consommé de la cocaïne au moins une fois dans leur vie (contre 5,6% en 2017) ; et 600.000 personnes environ en ont pris au moins une fois dans l’année (contre quelque 400 000 pour l’ecstasy). Mais chez les 25-44 ans, la proportion frôle les 14%…
Un trafic juteux et des "marchands de mort" de plus en plus "désinhibés"
En moyenne, les points de deal rapportent entre 15.000 et 20.000 euros par jour mais les plus gros peuvent générer un chiffre d’affaires quotidien d’environ 100.000 euros…
Qui dit sommes colossales en jeu, dit absence de scrupules en proportion. La violence des marchands de mort est donc sans limites, comme est venu nous le rappeler le meurtre épouvantable d'un jeune de 19 ans, il y a quelques jours, près de Nîmes. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin !
Selon l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (OCLCO), les « différends » liés au trafic de drogue expliquent « 80 à 90% du nombre total des règlements de comptes, des meurtres et des tentatives de meurtre entre délinquants ». Ainsi, en 2023, on a dénombré 139 morts (dont 49 rien qu’à Marseille) et 413 blessés et en 2024, 110 morts et 341 blessés…
Les premières victimes des affrontements sanglants entre gangs sont les "petites mains" des réseaux ("choufs", rabatteurs, vendeurs ou "nourrices"), elles aussi de plus en plus jeunes. Pour l’exemple, elles sont assassinées (en raison de dettes fictives, créées de toutes pièces par leurs "employeurs"), torturées, voire brûlées vives… Mais il y a aussi des innocents, frappés pour s’être trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment.
Un océan écopé à la petite cuillère
Selon le ministère de l’Intérieur, 36.429 personnes ont été interpellées en 2023 pour trafic et/ou consommation de drogue. Quand on met ce nombre en relation avec ceux des utilisateurs et des trafiquants (entre 5 et 6 millions de personnes), on comprend la réflexion de Bruno Bartocetti, responsable de la zone sud pour le syndicat Unité SGP-Police-FO, à Marseille (cité par Frédéric Abela, dans un article de La Dépêche du 29 octobre 2024) : « On a toujours l’impression de vider l’océan avec une petite cuillère ».
Aujourd’hui, ce sentiment désespérant est d’autant plus prégnant que l’imagination et la capacité d’adaptation des dealers sont grandes. Ainsi, face aux opération "coup de poing" de la police, la livraison à domicile se développe, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 (un livreur pouvant toucher 1.100 euros par semaine)...
La drogue : un marqueur et un accélérateur de la désintégration française
Pour Jérôme Fourquet, « la montée en puissance » de la consommation de drogue « et sa dissémination dans les différents milieux sociaux ont (…) fortement contribué à métamorphoser le visage de la société française au cours des dernières décennies ». Quant au trafic, il a « un impact majeur sur la fragmentation de la société française », notamment parce qu’« il joue le rôle de "principe actif" dans la dérive de très nombreux quartiers populaires, (…) sur tout le territoire » (L’archipel français, éditions du Seuil, 2019).
Jérôme Fourquet a raison. La consommation et le trafic à grande échelle de produits stupéfiants sont à la fois une cause et une conséquence du délitement, de la fragmentation de notre société, en lien avec la montée de l’individualisme, de l’hédonisme, du consumérisme, de l’affaiblissement des liens de cohésion nationale, du "déboussolement" et de la fragilisation des individus, de la submersion migratoire, du refus de l’assimilation ou de l’intégration et de la communautarisation qui en découle…
La drogue contribue à saper un peu plus encore une communauté nationale déjà bien fragilisée. Aussi est-il plus que temps que l’ensemble des acteurs concernés (police, justice, etc.) lui livrent, en étroite coopération et coordination, une guerre totale, sans merci. Le pays l’attend, le pays l’exige ! Guerre à la drogue !
10:00 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La rigueur selon saint Bayrou : limiter l’augmentation des dépenses de l’État et augmenter encore la pression fiscale
François et le sac de nœuds...
Synthèse nationale
Il y a quatre jours, mardi 15 juillet, François Bayrou nous invitait à un « rendez-vous avec nous-mêmes », un « moment de vérité ». Vérité du constat, sans doute ; mais certainement pas vérité des propositions, tant celles-ci ont fait l’objet d’un numéro d’enfumage destiné à nous faire prendre, une fois de plus, des vessies pour des lanternes !
Allons à l’essentiel.
Le Premier ministre a annoncé « un effort juste et partagé de 43,8 milliards d’euros ». Concrètement, ce montant se décompose comme suit : 30 milliards d’"économie" (soit 68,5% du total) et, tout de même, 13,8 milliards d’euros d’impôts supplémentaires (31,5% du total) ! Comme dit la sagesse populaire : « À chaque fois qu’on croit arriver à joindre les deux bouts, le ministre des Finances tire par le milieu »…
Et pour ce qui est des "économies", contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’une réduction drastique des dépenses de l’État (en taillant enfin dans les dépenses inutiles ou superflues) mais seulement d’une limitation de la hausse de ces dernières. En clair, l’augmentation des dépenses de l’État, qui aurait dû être de 59 milliards d’euros en 2026, selon les prévisions initiales, ne sera "que" de 29 milliards ( décomposés ainsi : 22 milliards au lieu de 35 pour les administrations publiques centrales, une baisse de 2 milliards des dépenses des collectivités territoriales et 9 milliards au lieu de 20 pour la sécurité sociale) : voilà les 30 milliards d’"économie"…
En fait, comme le souligne la Fondation IFRAP, « le pari de François Bayrou (…) est de gagner du temps (…). Les réformes structurelles lourdes devront suivre et seront l’objet sans doute de la prochaine campagne présidentielle ». Deux ans à attendre, encore (au minimum)… Bon sang, ça va être long. Pour les citoyens, pour les entreprises, pour la France !
07:40 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 18 juillet 2025
Après les non-annonces du Premier ministre - François Bayrou a dévoilé son plan d’ "économies"… mais sans avoir, à aucun moment, évoqué le coût de l’immigration....
Synthèse nationale
François Bayrou aurait été bien inspiré de lire la note que l’Observatoire de l’immigration et de la démographie a consacré à ce sujet. Note après note, l’OID s’impose en effet comme une précieuse source d’informations. Ce fait a trouvé une nouvelle illustration avec la dernière publication de l’Observatoire, L’impact de l’immigration sur l’économie française, réalisée à partir de données de l’OCDE et de l’Insee.
Les constats qu’on y trouve méritent qu’on s’y arrête. Ils sont sans appel.
Premier constat : « l’immigration n’améliore pas le taux d’emploi défaillant de la France mais, au contraire, le dégrade fortement ». En effet, dans un pays où le taux d’emploi des 15-64 ans est déjà faible comparé à celui des grands pays voisins (69,5% contre 74,5% au Royaume-Uni, 77,4% en Allemagne, 80,4% en Suisse et 82,5% aux Pays-Bas – au 2e trimestre de 2024), celui des immigrés est 7,1 points en-dessous : 62,4% (alors que le taux d’emploi des immigrés est de 67% dans les 27 pays de l’Union européenne et de 71,8% dans ceux de l’OCDE). Ainsi, en 2021, 30,5% des étrangers de 15 à 64 ans se trouvant sur le territoire national n’étaient ni en emploi, ni en études, ni en retraite, contre 13% des Français (soit 2,3 fois plus) ; et le taux d’emploi des descendants d’immigrés (2e génération) était de 59,7%, contre 70,7% pour les personnes sans ascendance migratoire…
Deuxième constat : en France, « l’immigration tend à réduire la productivité du travail ». Son impact négatif vient d’abord du niveau de qualification des immigrés, très inférieur à celui des personnes sans ascendance migratoire. Ainsi, en 2021, 37% des immigrés de 30 à 64 ans n’avaient aucun diplôme, contre 14% des personnes sans ascendance migratoire. Il tient aussi à la moindre présence des immigrés « dans des parcours propices à l’innovation » ou encore dans l’entrepreneuriat…
Troisième constat : « en France, l’immigration dégrade les comptes publics et réduit le pouvoir d’achat des natifs ». Selon la note de l’OID, « le moindre taux d’emploi des immigrés et descendants d’immigrés représente une perte de PIB de 3,4 % et une perte de recettes fiscales et sociales de 1,5 point de PIB ». Ainsi, dans notre pays, les recettes budgétaires apportées par les immigrés ne représentent que 86% des dépenses publiques qui leur sont affectées, contre 140% au Portugal, 127% au Royaume-Uni ou 124% en Italie. En outre, en 2019, les immigrés ont perçu en moyenne 2.380 euros de prestations sociales - et ceux originaires d’Afrique 3.130 euros -, soit 2 fois plus que les personnes sans ascendance migratoire (1.200 euros)…
Quatrième et dernier constat : en France, « l’immigration bénéficie aux secteurs abrités de la concurrence internationale (en particulier la construction et la sécurité) et pénalise indirectement les secteurs exposés comme l’industrie par leur surimposition (induite par le plus faible taux d’emploi des immigrés), alors que nous avons un besoin absolu de les relancer pour redresser nos finances ».
Face à cet aggravation des maux qui affectent notre économie, la note de l’OID préconise la réforme conjointe de notre système de formation, de notre modèle social et de notre politique d’immigration ; toutes choses réclamées depuis quatre décennies par la droite nationale ! Malheureusement, compte tenu de la situation politique actuelle et de la pusillanimité de nos "dirigeants", il va nous falloir attendre encore pendant au moins deux ans. Si l'on en croit Vauvenargues, « la patience » est « l’art d’espérer » ; alors, espérons !
Article déjà mis en ligne le 30 juin dernier. Pour accéder à la note de l'OID, cliquez ici.
12:04 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 17 juillet 2025
Le fardeau de la redistribution sociale : cinquante ans de fuite en avant
Martine Heldé
Tout, ou presque, a déjà été dit et écrit. Aussi la consultation de publications anciennes est-elle toujours instructive et révélatrice ; ne serait-ce que pour prendre la mesure des alertes lancées en pure perte et du temps perdu. L’histoire des cinquante dernières années, en effet, est celle d’une longue suite d’erreurs de jugement, d’aveuglements volontaires, de démissions, de rendez-vous manqués, de décisions remises à plus tard ou à jamais dont la France de 2025 est le résultat…
En mars 1986, dans le numéro 288 du Spectacle du Monde, paru juste avant les élections législatives qui donnèrent la victoire à la droite libérale et décidèrent de la première cohabitation (1986-1988, entre François Mitterrand, président de la République, et Jacques Chirac, Premier ministre), le "chercheur écrivain" Pierre Longone, ancien collaborateur du comte de Paris et de l’Institut national d’études démographiques (INED), signait un article intitulé : « La solidarité a des limites ».
il y rappelait notamment : « La redistribution a pour origine un prélèvement sur la production et le travail des Français. (…) L’État, ou des Caisses "ad hoc", prélèvent sur les particuliers, les entreprises, éventuellement sur des produits (en les taxant), des sommes de plus en plus importantes que l’on redistribue ensuite aux ménages, à divers titres : santé, retraite, aide à la famille, etc. (…) La solidarité est nécessaire. Mais lorsque les prestations dépassent une certaine proportion, non seulement elles engendrent insouciance, gaspillage, irresponsabilité, mais les cotisants n’en supportent plus la charge. (…) Dès lors que des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour demander une réduction de ces prélèvements (impôts, cotisations sociales), il faut admettre une diminution équivalente de la redistribution ».
Toujours plus !
Quarante ans après l’article de Pierre Longone, force est de constater que les gouvernants n’ont toujours pas trouvé les limites de la solidarité évoquées par l’auteur. Il n’ont pas fait d’économies. Ils ont augmenté les prélèvements obligatoires, les dépenses de protection sociale et l’endettement. « Toujours plus ! » semble être la devise en cours. C’est du moins l’impression que l’on peut retirer des quelques données qui suivent…
Selon l’INSEE, de 2010 à 2024, les prélèvements obligatoires ont représenté en moyenne 44% du PIB, contre 41,6% entre 1986 et 1988, soit 2,4 points d’écart.
En 1960, les prestations sociales (santé, retraite, aide à la famille, etc.) représentaient 14,6% du PIB ; en 1984, 27% ; et en 2022, 32,2%, c’est-à-dire un peu plus du double par rapport à 1960 !
En 1984, les prestations sociales au titre de la vieillesse-survie représentaient 8,3% du PIB ; en 1986, Pierre Longone écrivait à leur sujet : « Des projections faites (…) laissent prévoir que la charge approchera 13% du PIB à la fin du siècle». En 2022, 1nous en étions à 14,2% ! Quant aux prestations sociales au titre de la santé, elles sont passées de 8,4% du PIB en 1984 à 12% en 2022.
En 1986, Pierre Longone listait les conséquences économiques de l’ « hypertrophie des transferts sociaux » : la réduction de l’investissement, « la perte de compétitivité de notre économie, sa prise de retard et la nécessité d’une austérité consommatrice, au profit de la reconstruction de l’outil de production et des exportations ».
En 2025, le constat reste inchangé ; la situation s’est même encore aggravée ; et comme aucune mesure sérieuse ne sera prise dans les deux ans qui viennent (voire au-delà), compte tenu des rapports de force au sein de l’Assemblée nationale – et du pays -, on ne peut qu’être inquiet…
Article publié dans le dernier numéro (n°70) de la revue Synthèse nationale. Pour vous procurer ce numéro, cliquez ici.
10:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 12 juillet 2025
Après la victoire du PSG et la fête de la musique, en attendant le 14 juillet…
Synthèse nationale
En 2023, au lendemain des émeutes du mois de juin, alors qu’une certaine jeunesse s’était déjà bien défoulée (1 milliard d’euros de dégâts), l’Élysée avait jugé « les 13 et 14 juillet plus calmes » : il "n’y avait eu", selon le bilan officiel du 15 juillet, "que" 255 véhicules incendiés, 51 usages de mortiers d’artifices contre les forces de l’ordre, 7 policiers et pompiers blessés (contre respectivement 423, 333 et 21 en 2022)… En dépit, cependant, du déploiement de 130.000 agents, dont 10.000 pour la seule région parisienne ! Même constat en 2024, année des jeux Olympiques (avec, par exemple, 17 véhicules brûlés pour les seuls Hauts-de-Seine)…
Depuis plus de trente ans, les violences urbaines se succèdent. Elles éclatent au moindre prétexte : une célébration quelconque, un mariage, un tournage de clip de rap, une opération de police, une tentative d’interpellation, une équipée motorisée sauvage ou un rodéo qui se termine mal ; et le profil des auteurs, leurs motivations sont toujours les mêmes…
En novembre 2025, Marianne soulignait que « les pyromanes, casseurs et émeutiers, tous additionnés, représentent au maximum, entre 5% et 10% des jeunes des cités », c’est-à-dire « quelques dizaines (…) pour une cité qui compte de 3.000 à 4.000 adolescents, comme aux 4.000 à la Courneuve où seuls 1% des jeunes sont impliqués ». Sans doute...
Toutefois, il n’en demeure pas moins que, si la majorité reste à l’écart, la minorité agissante et malfaisante, elle, grossit ; que son pouvoir de nuisance au quotidien est considérable (c’est elle qui contribue grandement, là où elle vit et partout où elle passe, dans la rue, les transports en commun ou les lieux de loisir, à empoisonner l’existence d’une partie des habitants de ce pays) ; que les éruptions se succèdent ; et que, pire, elles s’étendent progressivement, gagnent en intensité, en violence, en efficacité destructrice, et font peser sur les décideurs politiques une pression permanente qui s’apparente à un véritable chantage informel …
Or, depuis plus de trente ans, à chaque nouvelle poussée, ce sont les mêmes réactions à chaud et la même inaction fondamentale à froid. On égrène la liste des méfaits, des incendies, des pillages ; on prend acte de l’extension du "domaine de la lutte", on communique le montant de la facture, on s’indigne, on s’inquiète pour l’avenir, on s’interroge, on s’introspecte, on débat, on colloque, on clame en chœur : « Plus jamais ça ! » ; on répète en boucle : « y’a qu’à, faut qu’on » ; on se creuse les méninges… Les constats, les avis, les propositions jaillissent et s’accumulent ; bref, on noie le poisson, puis on passe à autre chose et on oublie… jusqu’à la prochaine flambée !
Aujourd’hui, pour ce nouveau week-end prolongé à haut risque (en raison des festivités de la fête nationale et de la finale du Mondial des clubs, dimanche soir, entre le PSG et Chelsea), les autorités proclament qu’elles n’ont « aucun élément d’inquiétude majeure », mais qu’elles sont déterminées malgré tout « à ne pas laisser faire » et qu’elles ont « les moyens de pouvoir intervenir et agir ». Nous verrons bien.… Les paris sont ouverts…
11:58 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 09 juillet 2025
Chronique de la France macronienne : maintenant, même la farine prend l’eau…
Synthèse nationale
Il y a trois jours, le journal l’Opinion s’est penché sur « l’inexorable déclassement de la farine française ». Les informations fournies sont une illustration de plus du naufrage en cours…
Il y a dix ans, avant la première élection du Mozart élyséen, notre pays était encore le premier exportateur mondial de farine, avec 1,6 million de tonnes vendues à l’étranger chaque année. En 2024, il n’en a exporté que 214 000 tonnes, c’est-à-dire 7,5 fois moins !
L’accroissement de la concurrence sur le marché international, avec l’apparition de nouveaux acteurs, tels certains pays africains ou encore la Turquie, et le prix trop élevé de la farine française expliquent cette chute.
Pire : depuis 2018, la France est devenue importatrice nette de farine. Ainsi, l’année dernière, elle en a acheté à l’extérieur 400 000 tonnes (un peu moins de 10% de ses besoins), soit 30% de plus qu’en 2023…
60% de cette farine importée vient d’Allemagne, qui la produit souvent… avec du blé hexagonal ! La minoterie d’outre-Rhin est en effet plus compétitive : organisation plus efficace, équipement plus performant utilisant moins de personnel et charges moins élevées. Ainsi, les moulins allemands produisent en moyenne 81 kg de farine pour 100 kg de blé, contre 78 kg pour les moulins français…
Comme le chantaient avant le naufrage de 1940 Ray Ventura et ses Collégiens : "Tout va très bien, Madame la Marquise, tout va très bien"…
07:30 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 07 juillet 2025
Combat anti-éolien : lorsque la bien-pensance s'empare de combats qui la dépassent...
Samedi dernier, à Morlaix (Finistère), était organisé un rassemblement contre l'implantation d'un parc éolien dans la magnifique baie voisine. Louable initiative à laquelle, avec quelques amis trégorois, nous avions décidé de nous joindre avec enthousiasme. Je rappelle que depuis une dizaine d'années, Synthèse nationale, qui a publié en 2017 le premier livre sur le sujet, "Éoliennes, un scandale d'État" d'Alban d'Arguin cliquez ici, dénonce sans relâche cette escroquerie écologiste à la dimension planétaire.
Avec Alban, lors de la parution du livre, nous avions participé à de nombreuses réunions anti-éoliennes à travers la France profonde. Ces réunions, résolument politiques et généralement organisées par des militants de la droite nationale avaient le mérite de la clarté et de la radicalité. C'est certainement pour cela qu'elles réussirent souvent à mettre à bas les projets locaux d'implantations. À Morlaix, samedi, le ton était bien différent et, pour tout dire, plutôt inquiétant...
En effet, dès le début, le discours se voulait bien policé. Devant le kiosque à musique situé sur la Place des Otages face à l'Hotel de Ville, l'organisateur du rassemblement, un grand garçon probablement élevé à la Blédine centriste, expliquait qu'il y avait là "des gens de tous bords, de droite comme de gauche... à l'exception, bien sûr, des extrêmes...". Ouf ! Que les bobos et les gogos soient rassurés, on est là entre gens de bonne compagnie. Quant à nous, mes amis et moi-même, nous commencions à nous demander ce que nous foutions à cette manif...
Et nous n'étions pas à la fin de nos surprises. Notre Don Quichotte de circonstances nous expliqua qu'il n'est pas contre les éoliennes en général mais seulement contre celles qui vont défigurer la Baie de Morlaix. Merci pour les autres... En claire, tant que cela se passe ailleurs, on s'en fout, mais dès que la vue sur la mer de ma villa côtière est menacée, je me réveille. Cela n'est pas sans rappeler l'attitude des bourgeois des beaux quartiers qui faisaient semblant d'ignorer les effets de l'immigration tant que ceux-ci rongeaient la Seine-Saint-Denis, les quartiers nord de Marseille ou les banlieues des métropoles provinciales, mais qui commencèrent à s'alarmer lorsque les bandes de racailles vinrent déambuler et dealer au bas de leurs immeubles cossus.
Après le discours pour le moins feutré de l'organisateur, enfin un moment de bonheur. Monte sur la tribune un marin pêcheur qui, lui, va nous parler avec son coeur. Notre homme, excellent orateur, est sans doute le plus impacté par le projet qui risque de ruiner localement sa profession. Il dénonce pêle-mêle et sans réserve l'inutilité énergétiques des éoliennes, les multinationales "vertes" et étrangères qui se gavent en saccageant les paysages, les écologistes fanatiques et inconscients des réalités et la classe politique qui a détruit la France et sacrifié notre énergie nucléaire... Tonnerre d'applaudissement, ce qui est plutôt rassurant. Mais notre homme, qui est en train de ravir la vedette, en dit trop et cela excède les organisateurs qui lui coupent carrément la parole.
Et là, c'est le pompon. Après ce moment "d'égarement politiquement incorrect" intervient le représentant d'un collectif intitulé Némo (Non aux éoliennes en Manche Ouest) qui se charge de recadrer les choses en dénonçant bien sûr "le réchauffement climatique" et le "complotisme de l'extrême droite climato-négationniste", causes, comme chacun doit, de gré ou de force, le savoir, de tous les malheurs de l'humanité. Visiblement, ce discours lénifiant ne fait pas l'unanimité car beaucoup de participants commencent à s'écarter du rassemblement.
Bref, avec de tels défenseurs, l'avenir de la Baie de Morlaix est mal barré... Il faut au plus vite rectifier le tir et dénoncer partout la récupération de la juste réaction contre les éoliennes par une poignée d'écolos-bobos noyés dans leurs contradictions. Il est plus que temps que les nationalistes reprennent ce combat en mains car, eux seuls, depuis le début, en incarnent la légitimité. C'est ce à quoi, en Baie de Morlaix, en Baie de Saint-Brieuc et ailleurs, nous allons bientôt tenter de remédier...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Pour commander ce livre cliquez ici
12:06 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 06 juillet 2025
La France, championne du monde de l'exposition aux risques liés aux émeutes
Synthèse nationale
Interrogé par Les Échos il y a trois jours, Thierry Léger, le directeur général de SCOR (Société commerciale de réassurance, l’un des leaders mondiaux du secteur) a lâché une petite bombe en déclarant, à propos des émeutes récurrentes : « La France est (…) le premier pays dans le monde en termes d'exposition en raison de la fréquence et de la sinistralité pour les assureurs. (…) Il y a toujours eu des émeutes en France, où plus de 40 000 voitures sont brûlées chaque année (…). Mais aujourd'hui, il faut trouver une solution, nouer un dialogue sur le sujet avec toutes les parties prenantes impliquées, dont les pouvoirs publics ».
40 000 véhicules brûlés chaque année, plus de 200 millions d’euros de dégâts pour les émeutes de 2005, cinq fois plus (1 milliard) pour celles de 2023, des dizaines, voire des centaines de millions pour les violences qui ont suivi la victoire du PSG, des attaques aux personnes et aux biens, des pillages ou home jacking qui se succèdent… Effectivement, « il faut trouver une solution ». Mais pour ce faire, il conviendrait d'abord de désigner et nommer clairement la source du problème. « Dire ce que l’on voit et surtout, voir ce que l’on voit », selon la formule de Charles Péguy… Et agir, plutôt que de parler !
16:26 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Le vide, en attendant le trop plein. Et un retour surprise ?
Synthèse nationale
En mai 2020, le physicien et philosophe Etienne Klein, invité de la Grande Librairie, sur la 5, donnait cette définition du vide : « N’étant pas le néant, (il) contient déjà quelque chose. (…) C’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide ».
Au fil des cinquante dernières années, on nous a enlevé une grande partie de notre souveraineté, de notre indépendance, de notre industrie, de notre système de santé, de notre sécurité, de notre unité, notre identité, notre fierté… Il nous reste le serial talker Emmanuel Macron (qui nous a "cramés" et dont le « seul talent », dixit Gilbert Collard, « est d’occuper le vide par du vide »), 3.300 milliards d’euros de dette, un champ de ruines économiques et politiques et un trop plein d’ambitions pour 2027. « Le vide, c’est ce qui reste quand on a tout enlevé, sauf le vide » !
Décidément, les deux années qui, en principe, nous séparent de la fin du mandat de l’actuel président et de l’élection de son successeur vont nous sembler bien longues… D’autant que, désormais, il va nous falloir vivre avec l’angoisse d’un possible retour de "Jupiter" en 2032 !
Le « petit malin » (dixit Trump), à l’occasion du meeting organisé hier à Paris pour les dix ans des Jeunes avec Macron (devenus les Jeunes en marche), ne nous a-t-il pas adressé un message clair à travers sa harangue à ses partisans ? Il aura « besoin d’eux pour dans deux ans, pour dans cinq ans, pour dans dix ans »… "Jupiter" serait-il en passe de devenir notre "sparadrap du capitaine Haddock" ? Au secours, il s'apprête à sortir par la porte, pour revenir par la fenêtre !
10:50 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 03 juillet 2025
Comment Synthèse nationale a été à l'avant-garde du combat anti éoliennes...
Depuis la fin des années 1990, un peu partout en France (et ailleurs) surgissaient ces machines un peu curieuses et franchement laides que sont les éoliennes. Dans un premier temps, beaucoup pensèrent qu'il s'agissait d'une nouvelle lubie écologiste et que tout cela n'était pas destiné à proliférer... Hélas, la réalité fut tout autre et, plus le temps passait, plus la France se retrouvait recouverte par ces engins monstrueux et inutiles qui saccagent les paysages jadis magnifiques de notre cher pays.
Alors, pour se consoler, les Français se dirent que c'était peut-être le prix à payer pour avoir l'électricité chez eux. Faire marcher son ordi ou son four à micro-ondes, sans oublier son chauffage d'appoint, passerait donc, si l'on en croit la propagande gouvernementale (de tous bords), par un tel sacrifice.
Mais, très vite, certains commencèrent à se poser des questions sur l'utilité de ces machines infernales. Non seulement les éoliennes sont onéreuses et dangereuses, elles sont surtout, compte tenu de leurs capacités infimes de production d'énergies, totalement inutiles. Au début, ce fut le cas de la Fédération environnement durable (FED), une association créée en 2007 qui tenta, sans doute trop poliment, d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les côté néfastes de leur implantation massive. Mais elle ne fut guère entendue...
Un soir, en 2015, alors que nous dînions ensemble à Paris, mon ami Alban d'Arguin, qui venait de s'installer dans l'ouest de la France, me raconta comment, avec quelques voisins, il s'était engagé contre l'implantation d'un champ d'éoliennes à proximité de son village. Et comme Alban est avant tout un homme d'idées et de combat, doté de surcroit d'une solide formation juridique, il réussit, avec ses amis, à mettre à bas ce projet. À cette occasion, il découvrit toutes les arrière-pensées et les sources de profits gigantesques qui se dissimulaient derrière ces "bonnes intentions énergétiques". De là naquit l'idée d'éditer le livre "Éoliennes, un scandale d'État" qui sortit en janvier 2017.
Ce livre, qui remporta un vrai succès (près de 5.000 exemplaires vendus), remet les pendules à l'heure sur les prétentions écologistes et place le combat anti-éolien dans un contexte de lutte contre l'uniformisation planétaire voulue par les mondialistes.
"Éoliennes, un scandale d'État" inspira aussi, dans de nombreuses communes françaises, des foyers de résistance qui, bien souvent, eurent gain de cause. Les graines de la révolte étaient ainsi semées et les consortiums étrangers qui installent les éoliennes commençaient à faire grise mine.
Quelque temps plus tard, l'excellent Fabien Bouglé publia à son tour un livre (Éoliennes, la face noire de la transition écologique, aux Editions du Rocher) qui enfonçait le clou planté par Alban d'Arguin. Aujourd'hui, la France entière prend conscience de la supercherie, partout la résistance s'organise et la suite à donner au programme éolien est au centre de bien des débats parlementaires mettant ainsi l'ensemble des partis du Système (de LFI aux Républicains en passant par les macroniens) devant leurs responsabilités...
Je dois dire que, à Synthèse nationale, nous sommes assez fiers d'avoir été les premiers à donner une dimension politique à la contestation anti-éoliennes et que nous n'allons pas nous gêner, à chaque fois que nous en aurons l'occasion, pour le rappeler...
Roland Hélie
Le livre d'Alban d'Arguin, "Éoliennes, un scandale d'État", est toujours disponible, vous pouvez le commander en cliquant ici
11:03 Publié dans Combat anti-éoliennes, Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 28 juin 2025
Toujours plus haut, toujours plus fort !
Amadeus Macron, Mozart de la finance : "In the baba"...
Synthèse nationale
Il y a un an, Paris et la France étaient sur le point d'accueillir les 33e Jeux de l'ère moderne. Manifestement, l'événement (à 6 milliards d'euros) a tellement fait rêver et mobiliser la Macronie qu'elle en a intégré la devise, Citius - Altius - Fortius : "Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort", l'immigration, l'insécutité, le déclassement, l'endettement...
Ainsi, concernant ce dernier, l'Insee vient de rendre public sa nouvelle - et spectaculaire - progression : + 40,5 milliards d'euros pour le premier trimestre de 2025, soit dix fois plus que celle enregistrée au cours du trimestre précédent !
Sur un an (premier trimestre 2024-premier trimestre 2025), l'augmentation de la dette publique est de 185 milliards d'euros (de 3.160,8 milliards d'euros -110,4% du PIB- à 3.345,8 milliards d'euros -114% du PIB-) !
Comme le dit une vieille blague, un Etat en déficit, c'est un peu comme un pantalon sans ceinture ni bretelles. Ça peut tenir... Mais seulement un certain temps...
Face à ce nouveau dérapage, gageons que le gouvernement en exercice va s'employer, une fois de plus, avec le prochain budget, à pressurer au maximum le contribuable sans, toutefois, trop mécontenter l'électeur... La quadrature du cercle !
Merci qui ? Merci Macron !
16:45 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
DÉSIGNER L'ENNEMI PRIORITAIRE
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
L'éditorial du n°70 (été 2025) de la revue Synthèse nationale :
Lorsque deux nationalismes s'affrontent, le choix est toujours difficile. Pour trancher, le pouvoir peut toujours s’en tenir à la fameuse phrase attribuée au général De Gaulle : "La France n'a pas d'ami, ni d'ennemi, elle n'a que ses intérêts". Cette phrase a le mérite du pragmatisme, même si l'on peut penser qu’elle relève plus de l'échappatoire que d'autre chose.
Ce qui est vrai pour la France, l'est aussi pour notre famille politique.
Autrefois, c'est-à-dire avant la chute du mur de Berlin, les choses étaient somme toute beaucoup plus simples. D'un côté, il y avait le "bloc communiste", à savoir les pays plus ou moins satellites de l'Union soviétique, et de l'autre, les puissances occidentales, libérales, plus ou moins inféodées aux États-Unis. Bien sûr, la situation était lourde de menaces, mais, au moins, la perspective de voir le "monde libre" tomber sous le joug communiste était source de mobilisation et d’engagement, en attendant des jours "meilleurs".
Brusquement, à l'automne de 1989, en quelques mois, l'empire rouge, que l'on croyait inébranlable, s'écroule. Un "nouvel ordre mondial", imposé par l'Amérique triomphante des Bush et autres Clinton, se met en place. Par naïveté ou par cupidité, les élites occidentales imaginent alors le monde devenir un vaste marché sans frontières où capitaux, marchandises et humains pourront s’écouler librement d’un continent à l’autre… « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil »…
C'était aller un peu vite en besogne. En effet, la menace communiste à peine évacuée, un nouveau danger (en vérité, pas si nouveau que cela) a surgi : l'Islam politique. L’événement déclencheur en a été la révolution iranienne de 1979. Favorisée, à ses débuts, par les Occidentaux, elle a eu de terribles conséquences.
Ce retour de l'islam conquérant intervient alors qu’à travers le monde déferlent les vagues migratoires aux fortes conséquences civilisationnelles. En France et en Europe, nous voici confrontés désormais à l'islamisation. Jour après jour, elle gagne du terrain. La République islamique d’Iran, dont le discours reste révolutionnaire, tiers-mondiste et en phase avec le projet des frères musulmans, ne peut qu’y trouver son compte…
La chute du régime des mollahs, si elle se produit, serait donc une bonne nouvelle. Mais son éradication ne peut s’accompagner de pertes importantes pour la population iranienne qui, depuis 46 ans, en subit les méfaits. Quoi qu’il en soit, au-delà de la fin du régime de Téhéran, c'est celle de l'immigration de masse, favorisée par le mondialisme wokisé, qu'il faut rechercher.
Parmi nos amis, certains avancent que la création d'Israël, en 1948, est à l'origine des conflits actuels au Moyen-Orient… Il y a là, sans doute, une part de vérité. Mais on ne peut oublier que cette création est le fruit d’une histoire particulièrement complexe et dramatique que l’on ne saurait occulter. De toute façon, aujourd’hui, l’État d’Israël est une réalité incontournable et il n'entend pas se laisser rayer de la carte… par ceux-là mêmes qui rêvent de nous soumettre un jour !
Actuellement, nul ne peut prédire l'issue de la guerre en cours. Sachons raison garder, préservons-nous de tout emballement. Seuls comptent les intérêts de notre nation, de notre civilisation. La grande leçon de toute cette affaire, nous la connaissons depuis longtemps : on ne peut faire vivre en paix deux peuples sur une même terre. Les exemples sont pléthores. Si l'on ne veut pas voir un jour la France devenir une "république islamique", il faut agir maintenant. En supprimant la cause et en en enrayant les effets.
Le 20 juin 2025
Pour commander ce n°70 cliquez là
Pour vous abonner à la revue cliquez là
00:40 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 17 juin 2025
L’omni-président en roue et chute libres…
Synthèse nationale
On le dit et on le répète, une partie des élites a fait sécession. Comme l’a écrit Emmanuel Todd, la partie concernée vit désormais « en vase clos » et développe, « sans s’en rendre compte, une attitude de distance et de mépris vis-à-vis des masses ». Emmanuel Macron en est une illustration parfaite. Depuis son Olympe élyséen, il trie les réalités. Il y a celles qui attirent et retiennent son attention (l’intégration européenne, l’Ukraine, Gaza ou les questions environnementales) et celles qu’il regarde de loin, relègue au second plan ou préfère ignorer (la dette, la perte de souveraineté, la dénatalité, l’immigration ou encore la violence d’une certaine jeunesse).
L’activisme dont il fait preuve en matière de communication s’avère toutefois de plus en plus contre-productif. Ainsi, le 2 mars dernier, plus de 15 millions de téléspectateurs en moyenne l’ont écouté, mais le 13 mai ils n’étaient plus que 4,9 millions, et le 10 juin 1,57 million, soit dix fois moins que trois mois auparavant ! Le « petit malin » (dixit Trump) parle, parle, parle, mais plus grand monde ne l’écoute. En parallèle, sa cote de popularité est, elle aussi, en chute libre. Selon le baromètre de l’action politique Ipsos-CESI École d’ingénieurs pour La Tribune Dimanche, Jupiter est passé de 32% d’opinions favorables en mai 2024, et 25% en mars 2025, à 21% actuellement, soit 1% de mieux seulement que son plus bas niveau (20%) de décembre 2018, au moment de la crise des gilets jaunes… Le fond n’est plus très loin. Pour lui, sans doute ; mais aussi, malheureusement, pour la France, certainement. Merci qui ? Merci le "front républicain" et le vote dit "utile" !
07:00 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 16 juin 2025
La "Faurenerie" du jour...
Synthèse nationale
Après le milliard d’euros des émeutes de juin 2023, les assureurs estiment le coût global des violences d’il y a quinze jours, en marge de la victoire du PSG, à des « dizaines voire des centaines de millions ». Le bilan provisoire établi par le ministère de l’Intérieur s’élève, pour l’ensemble du territoire, à 2 morts, 192 blessés, 694 incendies volontaires (dont 264 véhicules)… Depuis des années, les trafics prospèrent et la violence s’accroît. Les règlements de comptes, les attaques à l’arme blanche, les agressions, les viols, dans la rue, voire chez soi, se succèdent. L’immigration, illégale ou légale, submerge le territoire et ses capacités d’accueil. La dette est pratiquement hors de contrôle, les défaillances d’entreprises sont à un niveau inédit (depuis plus de trente ans) et un nombre croissant de Français (en particulier hautement qualifiés) partent pour l’étranger…
Mais pour Olivier Faure, récemment reconduit à la tête du PS et invité ce matin des "4 Vérités" sur France télévision, « la vraie menace, le vrai danger (…) est aujourd’hui l’extrême droite (…) qui est ultradominante »… Comme l’a écrit Claude Adrien Helvétius (1715-1771), « l’illusion est un effet nécessaire des passions dont la force se mesure presque toujours au degré d’aveuglement où elles nous plongent ».
16:01 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 13 juin 2025
L’"antifascisme", voilà l’ennemi !
Synthèse nationale
Le conseil des ministres, sur proposition du ministre de l’Intérieur Bruneau Retailleau, vient, enfin, de dissoudre la Jeune Garde "antifasciste", le groupuscule activiste dont est issu le "mutin de Panurge" et député LFI Raphaël Arnault. Ce n’est pas trop tôt !
Cependant, les mêmes, pour faire ce qu’ils estiment être sans doute une "bonne mesure", ont dissout dans la foulée l’association de jeunes patriotes Lyon populaire. Un coup (rare) à l’extrême gauche et, aussitôt, un autre à droite de la droite… Depuis Marcellin, en 1973, et la dissolution à la fois de l’agresseur, la Ligue communiste d’Alain Krivine, et de l’agressé, Ordre nouveau, on connaît la recette…
Rappelons à ce sujet que le compte est loin d’y être. Depuis 2017, dans un contexte de montée du séparatisme, d’attentats islamistes, d’émeutes urbaines, de violences d’extrême gauche, les associations de la droite nationale et identitaire ont été frappées presque autant que celles de l’islam radical : 15 dissolutions pour les premières contre 14 pour les secondes, alors qu’on ne compte que 3 dissolutions d’associations d’extrême gauche (avec la Jeune Garde) et 3 d’associations diverses !
De toute façon, la dissolution de la Jeune Garde ne saurait suffire. C’est son idéologie "antifasciste", qui imprègne toute la gauche française, qu’il faut "dissoudre" en la combattant pied à pied et sans faiblir. La gauche, en effet, biberonnée au marxisme-léninisme, utilise l’épouvantail "fasciste" pour surmonter ses divisions, fédérer les siens, tétaniser, diviser et neutraliser la "droite courbe", créer les conditions de la formation d’un "front républicain" et marquer du sceau de l’infamie tous les patriotes, nationaux, nationalistes, identitaires qu’elle veut discréditer, disqualifier, vouer à la mort politique, professionnelle, sociale… Ce petit manège d’essence stalinienne, qui dure depuis les années 1930, est l’un des principaux responsable de la décrépitude de notre nation. Le mettre en évidence, le dénoncer et le combattre est une nécessité vitale, et donc un devoir pour tous ceux qui entendent arrêter la chute du pays et travailler à son redressement, à l’image de l’Italie "postfasciste" de Giorgia Meloni !
10:20 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 12 juin 2025
Violences après violences, émeutes après émeutes : toujours les mêmes modes opératoires, toujours les mêmes profils
Synthèse nationale
Manifestement, la mémoire fait défaut aux journalistes et commentateurs qui interviennent sur les ondes. À l’issue des violences qui ont accompagné la victoire du PSG, les 31 mai et 1er juin derniers, aucun n’a mentionné le rapport fait en juillet 2024 par l’inspection générale de l’administration (IGA) et l’inspection générale de la justice (IGJ), après les scènes de guérilla urbaine du mois de juin 2024 (dont le prétexte fut la mort d’un jeune voyou à Nanterre). Pourtant, ce qui est dit dans ce travail peut être repris pour commenter n’importe quel autre "événement" de même nature. En effet, émeute après émeute, les profils, les motivations, les cibles et les modes opératoires demeurent les mêmes, comme on peut facilement le voir sur les nombreuses images tournées… par les émeutiers eux-mêmes !
Le rapport rendu le 25 août 2024 souligne d’abord la volonté des excités « de porter atteinte à tout ce qui représente l’autorité publique », tout en évoquant leur modus operandi : « Tirs d’engins pyrotechniques, jets de projectiles incendiaires contre les forces de sécurité et des bâtiments, incendies volontaires de mobiliers urbains, véhicules et immeubles, tags hostiles aux forces de l’ordre, intrusions avec violence dans des locaux publics, pratiqués isolément ou en groupes constitués, (…) vols après effractions de magasins (alimentation, vêtements, bureaux de tabac, bijouteries…) commis en réunion ».
Il dénonce ensuite « des délinquants (…) entretenant un rapport décomplexé à la violence, en manque d’ancrage citoyen » et pour la plupart « sous influence de messages audiovisuels et musicaux vantant les trafics de stupéfiants, banalisant la violence et très hostiles aux forces de sécurité intérieure ». Le plus souvent, il s’agit d’hommes âgés en moyenne de 23 ans, de nationalité française, mais en « grande majorité » issus « de l’immigration (2e et 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ». La plupart des émeutiers sont donc des célibataires sans enfant, vivant chez leurs parents, lycéens ou étudiants, inactifs ou chômeurs ; ils sont aussi sans antécédents judiciaires. Quant aux « nombreux mineurs impliqués, (la plupart sont) sans aucun lien avec les services sociaux et (sont) inconnus des travailleurs sociaux implantés dans les quartiers ».
Enfin, pour ce qui est de leurs motivations, le rapport met l’accent (à partir des déclarations des individus mis en cause) sur « l’opportunisme, l’influence du groupe, la curiosité, la recherche d’adrénaline » ; à quoi on pourrait ajouter la bêtise, l’insensibilité, la détestation du pays d’accueil ou le mépris qu’il leur inspire, voire la catharsis, puisque le texte parle d’« un gigantesque défouloir dans lequel se confronter aux forces de l’ordre (se voulait) festif » !
Pour conclure, on peut dire qu’il s’agit à chaque fois de sarabandes infernales menées non par des "barbares", mais par des "sauvages", au sens du dictionnaire : qui n’est pas domestiqué ; qui croît naturellement sans être cultivé ; inculte ; qui se fait spontanément ; brutal, féroce ; qui vit en dehors de la civilisation.
Bref, ce sont des individus laissés en friche. Ils grandissent ensemble, se coupent très tôt des adultes, s’abrutissent sur les réseaux sociaux, déteignent les uns sur les autres et se corrompent mutuelle-ment. Sans véritable éducation, morale, repères et connaissances, ils sont capables de tout et dénués d’empathie. L’autorité, la discipline, les contraintes, les rebutent. Globalement, ils ne savent rien, ne comprennent rien, ou pas grand-chose, sont incapables de fournir des effort soutenus, continus, mais ont une haute opinion d’eux-mêmes. Leur bêtise est du genre qui s’affiche. Nombrilistes et matérialistes, ils ont le culte de l’apparence, du muscle, des marques, du bling-bling ; aussi recherchent-ils l’argent facile…
Ils sont les produits de l’immigration, mais aussi de l’aveuglement et des erreurs de nos gouvernants, de l’idéologie dominante, de notre Éducation nationale, de notre société. Ils sont un fardeau et une plaie que nos élites ont fabriqués de toute pièce !
14:03 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 08 juin 2025
"Extrême droite", la menace fantôme : qui a peur du grand méchant loup ?
Bouh ! fais-moi peur !
Synthèse nationale
Les médias de grand chemin ont une forte propension à traiter à la moindre occasion les sujets qui les obsèdent, quitte à se retrouver en décalage complet avec l’actualité. C’est ainsi qu’il y a une semaine, le dimanche 1er juin, moins de dix heures après la fin de la première vague de violences commises à Paris et dans diverses villes de France à l’occasion de la victoire du PSG, BFMTV, aux alentours de 13 heures 40, recevait Paul Congé, journaliste à Marianne, pour son livre… Les tueurs d’extrême droite, enquête sur une menace française !!!
À la lecture du bandeau au bas de l’écran, vent de panique dans les chaumières ! Naïvement, les téléspectateurs pensaient que la tempête était (temporairement) passée. En fait, le pire était à venir. La folle sarabande de milliers de "jeunes" excités qui s’était abattue la veille sur l’ouest parisien n’était qu’un modeste hors d’œuvre, un petit en-cas, un souffle léger sur de la mousse. Le plat de résistance, autrement plus consistant, plus lourd, allait suivre. Paul Congé, la mine grave, était chargé du service. De sa bouche, la sinistre révélation tombe bientôt : « Les services de renseignement estiment que la menace d’ultra droite est aujourd’hui la deuxième menace la plus importante après la menace djihadiste, évidemment. On compte 3.300 membres de l’ultradroite en France, dont 1.400 qui sont fichés S, et on leur reproche en général plusieurs choses : des agressions de rue, une cinquantaine par an, des projets d’attentats (…), et puis aussi ces homicides ; j’en dénombre cinq dans ce livre, et vraiment, c’est une série de meurtres de la part de l’ultradroite qu’on n'avait pas vu, je pense même qu’on n'a jamais vu. Le dernier meurtre, par arme à feu, de l’extrême droite, c’est en 2001 ; et subitement, en 2022, vous en avez cinq, quasiment coup sur coup, (…) avec un mode opératoire qui fait penser au terrorisme ». Ben voyons, comme dit Éric Zemmour !
Cueillies à froid par la nouvelle, en plein déjeuner, la bouchée en suspens, les familles s’interrogeaient : la folie meurtrière des rejetons de la "bête immonde" était-elle à leur porte ? Les loups allaient-ils passer par ici ? Passeraient-ils par là ? Fallait-il faire les valises, se lancer dans un nouvel exode, ou bien intégrer un réseau de résistance LFIste ?
Mais trêve de plaisanterie. Tout l’intérêt de cet épisode dérisoire et ridicule, est dans ce qu’il nous dit, une fois de plus, du landerneau médiatique sous emprise des idées de gauche et d’extrême gauche. Entre fantasme et contre-feu, les prétendus méfaits de l’"extrême droite" sont, pour lui, un thème bien pratique, une sorte de gimmick, un épouvantail dont il use et abuse, en toute méconnaissance. Dès lors qu’il est question de l’ultradroite, plus besoin, en effet, de réfléchir, de travailler. On peut dire et laisser dire n’importe quoi. On peut sans aucun problème se laisser aller à des approximations, et généraliser. Que le moindre type plus ou moins à la dérive se laisse aller sur les réseaux sociaux, et voilà toute l’"extrême droite" montrée du doigt, vilipendée ! Que le même, après une nuit bien arrosée en discothèque tue au petit matin un autre fêtard, et voilà toute l’"extrême droite" coupable de meurtre ! Mais au fait, l’"extrême droite", c’est quoi, c’est qui ?
Ces amalgames récurrents entre une poignée de grandes gueules, de gros bras sanguins ou de d’illuminés plus ou moins aigris, et la masse des militants sincères des différents mouvements nationaux, nationalistes, identitaires, qui s’engagent avec courage et abnégation pour défendre leurs idées, leur patrie et leur peuple, est insupportable.
Paul Congé, dans son livre, parle de cinq « meurtres de l’extrême droite » en 2022. Trois individus les ont commis. Le premier, ancien membre du Groupe union défense et ancien militaire, « dans une dérive ultraviolente depuis longtemps », a participé au tabassage et à l’humiliation d’un ex-responsable du GUD avant d’abattre un rugbyman argentin à la sortie d’une boîte de nuit. Le deuxième, un antivax en pleine dérive paranoïaque, n’appartenant à aucune structure de la droite nationale au sens large, a tué d’une balle dans la tête un petit délinquant d’origine maghrébine impliqué dans une bagarre, sans que la circonstance aggravante de racisme soit retenue contre lui. Le troisième, un ancien conducteur de TGV à la retraite, adepte du tir sportif, solitaire et lui aussi en pleine dérive paranoïaque, a tué trois Kurdes à Paris ; son lien avec l’"extrême droite" : il a déclaré avoir toujours voté pour le Front national…
Questions : en quoi ces meurtres sont-ils d’"extrême droite" ? En quoi celle-ci ou, plus particulièrement, le FN-RN, Reconquête, l’Action française, les Natifs, Synthèse nationale, etc. sont-ils responsables ? Quels liens entre les meurtres en question et les différents mouvements ou associations nationales, nationalistes, identitaires ? Et puis, pendant que nous y sommes, à quand des ouvrages consacrés aux "tueurs d’extrême gauche", "d’ultra-centre" ou "de la droite républicaine" ? En cherchant un peu, on doit bien pouvoir trouver un punk à chien "antifa" qui a défoncé un partenaire de biture à coup de bouteille ou un électeur fidèle de Macron qui a dessoudé un collègue de bureau après un pot de départ bien arrosé… Après tout, on a bien eu un ministre qui s’est suicidé par noyade dans quelques centimètres de flotte et un conseiller élyséen qui a été retrouvé mort, une balle dans la tête, à côté du bureau du président de la République…
Une remarque, pour finir. 3.300 militants d'"ultradroite" nous dit-on, dont 1.400 fichés S. 42% de ces militants, c'est-à-dire pas loin de la moitié, ont donc été fichés S, arbitrairement, par décision administrative (sans même en être informés)... Serait-il possible d'avoir connaissance des chiffres concernant l'extrême gauche ? On en connaît un, qui siège à l'Assemblée nationale ; mais combien d'autres gauchos fichés S y a-t-il ? Et quelle part de l'ensemble des militants représentent-ils ?
19:06 Publié dans Editoriaux, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 22 mai 2025
Le rapport qui fait pérorer...
Le rapport sur le frèrisme musulman fait, depuis quelques jours, beaucoup parler et couler beaucoup d'encre. Ce n'est pourtant pas un scoop...
Depuis le printemps 1973, avec la campagne d'Ordre nouveau sur le thème "Halte à l'immigration sauvage", la droite nationale n'a pas cessé d'alerter notre peuple sur les conséquences néfastes sur notre civilisation européenne et chrétienne qu'allait engendrer l'immigration massive (en particulier celle venant du monde musulman).
Combien de campagne du Front national et des différents mouvements nationalistes ? Combien de déclarations de Jean-Marie Le Pen, de Jean-Pierre Stirbois, de Bruno Mégret, de Pierre Vial, de députés FN hier ou RN aujourd'hui... et, plus récemment, d'Eric Zemmour, de Sarah Knafo, de Charlotte d'Ornélas et de tant d'autres ? Combien de réunions publiques comme les meetings nationalistes et identitaires, les colloques de Polémia, de l'Iliade, d'Académia christiana, de Riposte laïque ou les Journées Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale ? Combien de livres comme ceux de Jean-Marie Le Pen, de Philippe de Villiers, de Jean Raspail, de Philippe Randa, de Renaud Camus, d'Eric Zemmour, de Jean-Yves Le Gallou, d'André Posokhow... et même ceux de personnalités plus modérées comme Jean-Frédéric Poisson et de tant d'autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer. Combien de tribunes dans les médias non-conformistes, allant de Minute à TV Libertés ? ont, depuis, dénoncé ce grand remplacement en devenir.
Mais, avec ce rapport, c'est différent ; ce ne sont plus les "horribles fachos" qui le disent mais ce sont les petits hommes gris (comme le dit avec malice Pascal Praud) qui découvrent enfin que l'eau mouille. Après tout, il n'est jamais trop tard (tant qu'il reste un peu de temps) pour ouvrir les yeux...
Mais, à quoi servirait un tel rapport s'il n'est pas suivi par des décisions audacieuses et courageuses ?
Pour le moment, tout le monde en parle mais bien peu préconisent les solutions évidentes. Or, si on veut enrayer la subversion islamiste en France, il n'y a pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : il faut tarir la source. Et la source, elle porte un nom : c'est l'immigration incontrôlée, "l'immigration sauvage" dont parlait déjà Ordre nouveau en 1973... Permettez-moi de douter que le pouvoir macroniste soit prêt à en prendre conscience.
Pour arrêter l'immigration, pour engager la remigration, il ne suffit pas de pérorer sur un rapport, il faut installer un pouvoir fort, uni et déterminé. Il faut un pouvoir qui repose sur des idées affirmées, un pouvoir imperméable aux pressions des lobbys, de la finance apatride, des minorités de toutes sortes et de l'étranger. Il faut un pouvoir émanant de la droite nationaliste et identitaire digne de ce nom. Vous le voyez, nous avons donc encore du travail à faire...
S N
11:57 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 11 mai 2025
Samedi à Paris, succès inégalé pour la manifestation commémorative des jeunes nationalistes
Belle réussite samedi 10 mai de la marche commémorative organisée par le C9M (Comité du 9 mai) en mémoire d'un jeune militant, Sébastien, décédé lors d'une charge de police visant à disperser un rassemblement nationaliste contre l'impérialisme américain le 9 mai 1994. Depuis, chaque année au début du mois de mai, le C9M appelle à un rassemblement à l'endroit où ce drame a eu lieu.
Mais cette année, au-delà du souvenir de ce camarade et en dépit des menaces d'interdiction, les jeunes nationalistes étaient encore plus nombreux que d'habitude. C'est en effet plusieurs milliers de militants qui ont défilé pour marquer aussi leur opposition à la dictature de la pensée dominante.
Lors du point presse en marge du défilé, Jean-Eude Gannat, l'un des portes-paroles du C9M, a expliqué avec brio (cf. film ci-dessous) les motivations des manifestants.
Malgré toutes les campagnes de dénigrements menées l'an dernier par la presse aux ordres, les jeunes nationalistes ont prouvé hier à Paris que les mensonges colportés par les chiens de garde du Système ne faisaient que les renforcer. Suite à cette belle démonstration, les meutes antifascistes, stipendiées par le pouvoir moribond, doivent prendre conscience qu'elles n'ont plus le monopole de la rue.
Cette manif du C9M, qui s'est déroulée dans un ordre impeccable, prouve qu'une nouvelle génération résistante est en train de prendre le relais et que, désormais, c'est avec la droite de conviction et de combat, qui incarne à nouveau l'espérance, qu'une partie grandissante de la jeunesse française se rassemble.
S N
10:37 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 03 mai 2025
Un vent de Liberté soufle sur le Royaume Uni
Hier, se déroulaient outre Manche des élections équivalentes à nos élections municipales en France. Les premiers résultats sont là, ils indiquent une poussée spectaculaire du parti national anglais Réform UK de Nigel Farage (cf. tableau ci-dessus). Il s'agit d'un véritable camouflé pour les partis moribonds du Système qui s'écroulent totalement.
Il faut rappeler que la Grande Bretagne est victimes depuis des décennies d'une politique migratoire insensée qui engendre aujourd'hui un véritable état de guerre inter-ethnique extrêmement violent comme on a pu le constater l'été dernier à travers tout le royaume.
Or, face à cette situation qu'il a lui-même engendré, le pouvoir travailliste (en pleine déconfiture) a préféré jeter en prison l'un des plus courageux militants de la cause de l'identité britannique, l'éveilleur de peuple Tommy Robinson.
Hier, les Anglais ont sonné la fin de la récréation et condamné sans appel les politiques de soumission aux diktats de Bruxelles, qu'elles soient menées par les travaillistes ou par les conservateurs. Un vent de liberté commence à souffler sur le Royaume Uni...
S N
10:39 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 02 mai 2025
Après la Roumanie et la France, l'Union européenne veut museler le réveil national allemand
L'Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution (BfV) a désigné le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) « organisation extrémiste de droite qui menace la démocratie et l'ordre constitutionnel ». Aux élections de février, l'AfD s'était classé deuxième, derrière les conservateurs du Cdu et devant les sociaux-démocrates du Spd. C'est-à-dire les deux partis qui ont conclu un accord pour former le nouveau gouvernement en Allemagne. Le Parlement peut même exiger la dissolution de l'AfD, comme il l'a déjà fait pour son organisation de jeunesse.
Après la Roumanie où le candidat nationaliste (donné vainqueur) a été interdit de se présenter ; après la France où une candidate nationale se retrouve dans la tourmente judiciaire ; les valets de Bruxelles, avec les mesures qu'ils préparent contre l'AfD, continuent à museler les peuples européens.
Le Système européo-mondialiste, en fin de parcours, ne sait plus quoi inventer pour sauver ses prébendes. Mais, malgré ses manoeuvres minables, l'heure approche où il devra rendre des comptes...
S N
16:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 24 avril 2025
Une bonne nouvelle : grâce au député Lepvraud et ses complices, le film "Silenced" pulvérise depuis ce matin les compteurs
Le député Lepvraud à qui nous devons le succès grandissant du film de Tommy Robinson "Silenced"
Du fond du coeur, nous tenons à remercier le député LFI Murielle Lepvraud. Grâce à ses manoeuvres liberticides destinées à interdire la projection du film (qu'elle n'avait, nous dit-on dans son entourage, même pas vu) "Silenced", du héros identitaire britannique Tommy Robinson, celui-ci a été visionné depuis ce matin, selon les compteurs de l'hébergeur, par plusieurs milliers de costarmoricains. Un record d'audience inespéré...
Le cercle Trégor et Goëlo reçoit ces dernières heures des dizaines de messages de spectateurs indignés, après avoir vu le film sur les réseaux sociaux ou hier soir lors de la projection qui a quand même eu lieu malgré les oukases du maire près de Saint-Brieuc, par les mensonges et les calomnies bavés à profusion par le député islamo-gauchiste de Guingamp et ses comparses, édiles de Saint-Brieuc et de Lannion, qui ont interdit sa projection dans leurs villes.
Par eux mêmes, les spectateurs ont constaté que tout ce que racontent ces politiciens, tous adeptes du grand remplacement, n'est que boniments et calembredaines de mauvais goût. Il est vrai que pour conserver leurs postes juteux et leurs prébendes, ces gens sont prêts à tout...
Ils prétendaient que ce film serait un film "raciste" et "complotistes" : à vous de voir (et de faire voir) ce film et vous pourrez ainsi constater la perversion de leur imagination fertile. Nous vous rappelons que ces nuisibles incarnent (encore et certainement plus pour très longtemps) le pouvoir en place qui mène à la vitesse grand V la France au fond du gouffre.
Alors, faites un geste militant salvateur : diffusez ce film autour de vous, allez sur les pages des réseaux sociaux auxquelles vous avez accès et mettez-le en ligne. Son audience continuera ainsi à augmenter et les baragouineurs de gauche en seront pour leur frais...
Amis lecteurs de Synthèse nationale, si vous voulez contribuer au triomphe de la Vérité, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
S N
Consigne : cliquez sur le film ci-dessous, copiez le code d'intégration et collez-le là où vous voulez qu'il soit vu...
13:44 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La Liberté et la Vérité ont remporté une grande victoire mercredi soir dans les Côtes d'Armor : le film "Silenced" a été projeté devant une salle bondée et enthousiaste
Malgré les intimidations et l'interdiction, la salle était bondée.
Ils ont tout essayé pour empêcher la projection du film "Silenced" mercredi soir près de Saint-Brieuc et ils ont lamentablement échoué... Et c'est tant mieux.
En effet grâce à la détermination des organisateurs, le Cercle Tregor et Goëlo, les costarmoricains venus nombreux ont pu se rendre compte par eux-mêmes de l'étendue de la duplicité de la camarilla politicarde locale. Ces incultes, qu'ils soient macronistes, au PS ou dans le groupe islamo-gauchiste LFI, accusaient, sans même l'avoir vu, le remarquable film réalisé par le courageux journaliste anglais Tommy Robinson d'être un film "raciste et complotiste".
Déjà, en mars dernier, ces fossoyeurs patentés de la Liberté avaient fait interdire la projection (privée) de "Silenced" à Lannion. Depuis l'annonce de la séance (privée) en pays briochin, ils ont récidivé et, finalement, nous leur en sommes plutôt reconnaissants. En effet, grâce à leurs campagnes hargneuses de calomnies, ils ont suscité un vaste intérêt pour le film et mercredi soir, nous étions plus d'une centaine à assister à la projection de celui-ci.
Alors, "Silenced", film raciste ? "Silenced", film complotiste ?
Le meilleur moyen d'en avoir le coeur net, c'est d'en juger par soi-même. Voilà pourquoi nous proposons à ceux qui n'ont pas pu assister à la projection de le regarder sur notre site. Ils pourront ainsi constater l'état de mythomanie accentuée des sectateurs locaux de la pensée dominante.
S N
À vous de juger :
Diffusez partout sur les réseaux sociaux ce film afin que les Français soient de plus en plus nombreux à se faire une opinion par eux-mêmes et non en se contentant d'écouter les balivernes colportées par les élus de gauche.
Bernard Germain, président du Cercle Tregor et Goëlo, et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, animent le débat suite à la projection du film.
Eric Mauvoisin-Delavaud, initiateur de la campagne de diffusion de "Silenced" à travers la France, visiblement satisfait de cette belle victoire remportée en Côtes d'Armor.
02:37 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 23 avril 2025
Faut-il en rire ou en pleurer ? Le maire de Saint Brieuc interdit dans sa ville une réunion qui ne le concerne pas...
Les cimes de l'incompétence sont atteintes depuis ce matin et le premier de cordée s'appelle Hervé Guihard (en photo ci-dessus), actuel maire de la préfecture des Côtes d'Armor, qui, l'émotion sélective aidant, vient de pondre un arrêté municipal interdisant la projection du film réalisé par le courageux journaliste anglais Tommy Robinson, "Silenced" cliquez ici.
Le seul problème, ignoré par l'édile briochin, c'est que la projection de ce film n'est pas prévue dans sa ville et qu'il s'agit d'une réunion privée dont la tenue ne le concerne absolument pas. Si le ridicule tuait encore, ce pauvre naïf qui, évidemment, n'a pas vu le film, serait déjà aux côtés de ceux qui se sont signalés en voulant assassiner la liberté, tels Béria, le tueur de Staline, ou Pol Pot, le responsable des charniers cambodgiens, au fin fond des poubelles de l'Histoire... Quand on a affaire à un imbécile qui démarre au quart de tour, il faut s'attendre à tout. Est-ce que demain, M. Guihard, sous la pression de n'importe quelle officine laïcarde, interdira les banquets de premières communions sous prétexte qu'il s'agirait de "bacchanales obscurantistes" ? Comme c'est parti, avec un tel oiseau, on peut désormais imaginer n'importe quoi...
Que les Guihard, Le Bihan (maire PS de Lannion) et autres dames Lepvrault (le député LFI de Guingamp) le veuillent ou non, la projection du film aura bel et bien lieu ce soir quelque part près de chez eux et les Bretons offusqués seront ainsi nombreux (beaucoup plus qu'ils ne le pensent) a constater l'étendue de leur perfidie liberticide. Ils auront beau menacer d'envoyer leurs miliciens antifas, rien n'y fera...
Une dernière chose, les producteurs anglais de "Silenced" nous prient de transmettre leurs sincères remerciements aux thuriféraires du goulag costarmoricain qui, grâce à leurs gesticulations stériles, ont assuré une publicité inespérée à leur film.
S N
10:08 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Malgré les injonctions liberticides de la gauche, le film "Silenced" sera projeté dans les Côtes d'Armor...
02:51 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 21 avril 2025
21 avril 2002 : la terre commençait à trembler sous les pieds des thuriféraires de la pensée dominante...
En 1974, cette année là, suite à la disparition subite de Georges Pompidou, se déroula une campagne électorale à l'issue de laquelle fut élu le libéral Giscard d'Estaing. À cette élection présidentielle se présentait pour la première fois Jean-Marie Le Pen. Il fit 0,74 % des voix... Beaucoup se seraient découragés à la vue d'un score aussi faible. Peu de gens, à cette époque, osaient parier sur l'avenir politique du candidat national. Et pourtant...
Le 21 avril 2002, après trois décennies de persévérance et de combats acharnés, le même Jean-Marie Le Pen accédait au second tour de la présidentielle. Ce soir là, ce fut un véritable séisme politique. Personne, sauf peut-être Jean-Marie Le Pen, ne s'attendait à ce résultat qui allait, durablement, bousculer le paysage politique de la Ve République.
Si Jean-Marie Le Pen est arrivé à réaliser l'impensable c'est parce que, 40 ans durant, il a labouré le terrain. Ce Breton était un génie de la communication. En 40 ans, il a imposé son nom comme étant celui qui incarnait à la fois la Droite nationale, sociale et populaire, et le recours face à la dilution de notre nation, à l'immigration incontrôlée qui engendre le grand remplacement, la perte des valeurs ancestrales de notre civilisation...
S'il a réussi à mettre le mouvement national à ce niveau, c'est aussi et surtout parce qu'il était, depuis 1974, resté fidèle aux engagements de base du Front national. Certes, il n'avait pas échappé à Jean-Marie Le Pen que, en 40 ans, le monde avait changé et qu'il fallait bien sûr prendre en compte ces changements... Mais il savait que le mouvement qu'il incarnait, s'il voulait triompher un jour, devait rester, tel le roc face aux marées, un môle de résistance et d'espérance ancré dans ses fondamentaux. Le 21 avril 2002 lui a donné raison...
Mais l'histoire ne s'est pas arrêtée ce jour là. Quelques années plus tard, le FN a changé d'orientation et est devenu le RN et ses résultats, dans la foulée de ce qu'il se passe un peu partout en Europe et même ailleurs, ont continué à s'amplifier. Certains, qui se contentent d'une vision instantanée des choses, expliquent que c'est grâce au "toilettage" et aux reniements récents du mouvement que celui-ci continue à progresser. Cette analyse est peut-être rassurante, mais elle est simpliste.
La seconde partie du XXe siècle, dans l'euphorie de l'après guerre, fut alimentée par toutes les illusions mondialistes. Le marché planétaire pour les uns et l'internationalisme communiste pour les autres étaient devenus l'alpha et l'oméga de l'avenir, "heureux" ou "radieux" de l'humanité... Tout cela n'était qu'illusions.
Le début du XXIe siècle a sonné la fin de la récréation. Les Peuples ont commencé à vouloir reprendre en mains leurs destins et, en France, l'accession, le 21 avril 2002, de Jean-Marie au second tour de la présidentielle était sans doute l'un des premiers symptômes de ce vaste mouvement de résurgence nationale et civilisationnelle auquel nous assistons aujourd'hui.
S'il veut triompher, le mouvement national ne doit pas oublier la belle leçon de ténacité et de fidélité que Jean-Marie Le Pen lui a donné tout au long de sa vie. "Vouloir être dans le vent est une ambition de feuille morte" disait le philosophe Gustave Thibon. Si le RN persiste dans sa volonté de rupture avec ses racines, il risque de perdre son identité et sa légitimité...
L'alternative est pourtant simple : soit on continue vers le gouffre en poursuivant les politiques qui ont ruiné la France, soit on procède à une rupture totale en appliquant un véritable programme nationaliste et identitaire digne de ce nom. Il en va de l'avenir à court, moyen et long terme de notre patrie...
S N
Pour mieux connaître l'histoire du FN :
Pour commander ce livre cliquez ici
Pour commander ce livre cliquez là
12:26 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 17 avril 2025
QUAND ON VEUT : ON PEUT !
Éditorial de Roland Hélie
dans le n°69 (printemps 2025) de Synthèse nationale
Que les "antifas", les zadistes, les punks à chiens d’extrême gauche, obsessionnels maladifs de l'"antifascisme", voient des "nazis" partout, cela n'a rien d'étonnant. C'est leur fantasme, leur névrose et leur fonds de commerce ! Ce danger inexistant donne un sens à leur vie. Il fournit à certains des moyens d’existence bien supérieurs à ceux auxquels ils pourraient prétendre en travaillant. Il les mobilise, les stimule. Il donne une "justification" à leur attirance pour les fiches, leur recours décomplexé à la violence. Il leur permet d’entretenir leur vocation de "guépéistes" et de manipuler des cohortes d’"idiots utiles"…
Vigilants chiens de garde du système à déconstruire nos peuples, ils sont à l’affût du moindre marqueur, mot ou geste, propre à révéler le "nazi", le "fasciste", le "réactionnaire", le "raciste", l’"homophobe" qui se cache.
S’émouvoir du nombre accru d’immigrés, dire sa crainte de l’insécurité, parler de nation, d’identité, d’autorité, saluer son voisin le matin en levant le bras droit, posséder une Tesla, détenir un livre de Raymond Aron, d’Éric Zemmour ou de Philippe de Villiers dans sa bibliothèque, regarder Pascal Praud, Cyril Hanouna ou Jean-Marc Morandini sur Cnews sont, à leurs yeux, autant d’indices de déviance et de motifs à intimider, voire à cogner. Si, par inadvertance, vous dites, en parlant de notre pays : "J'aime la France"... l'"antifa", lui, entendra "Heil Hitler !".
Cette fâcheuse tendance à dénoncer, à stigmatiser, à utiliser la menace et la force a cependant un avantage : l’attribution par trop généreuse des qualificatifs qui se veulent infâmants - et des insultes qui les accompagnent - a provoqué une inflation de "fascistes" dans notre pays et une montée de l’exaspération face au discours, aux mensonges, aux nuisances de l’extrême gauche. Quand on crie au loup pour rien, on finit par susciter de la méfiance, voire du rejet, et ne plus être pris au sérieux…
Mais le plus grave n'est pas là...
Le drame, c'est que certains dirigeants du Rassemblement national, tout à leur entreprise de "dédiabolisation", contribuent à donner du crédit à ces gesticulations grotesques, à ce cirque ridicule ! Alors qu’ils sont censés incarner la résistance nationale, identitaire et populaire, pour la défense de la France française dans une Europe européenne, ils laissent gauche et droite courbe accabler impunément l’ancienne structure dont leur mouvement est issu, ainsi que ses cadres historiques, à commencer par le premier d’entre eux, aujourd’hui décédé. Pire, non seulement ils font tout leur possible pour se différencier, se démarquer de ces derniers, légitimant ainsi leur relégation par la bien-pensance, mais ils se soumettent aux injonctions de ses "matons de Panurge". Les déclarations inconvenantes du député Tanguy contre le GUD, il y a quelques mois, ou la réaction affligeante de l'actuel président du RN après le supposé "salut nazi" de Steeve Bannon lors de la Convention des conservateurs, à Washington, en sont la parfaite illustration. Rappelons que l’ancien conseiller du président Trump, fut adulé par Marine Le Pen, en 2018, lors du congrès de Lille qui vit le FN devenir RN.
On le sait, n’importe qui peut devenir la victime de ce petit jeu. Il suffit d’un bras tendu, sur un cliché, pour que la machine à broyer se mette en marche et s’emballe. Peu importe le sens réel du geste au moment où il a été fait car seules compte les intentions que le "camp du bien" prête à son auteur…
Dès lors, la décision de Jordan Bardella de ne pas intervenir à la Convention des conservateurs américains est une erreur mais aussi une faute. Elle révèle, hélas, l'incapacité présente du RN à résister à la pression des censeurs et sa propension à se soumettre à leurs oukases, aujourd’hui, alors qu’il est dans l’opposition, et sans doute demain, quand il sera au pouvoir, si toutefois il y accède... Cependant, il est encore temps de se resaisir.
L'heure du grand choix approche...
Si on veut sauver la France, il faut rompre une fois pour toute avec les diktats du "politiquement correct" qui nous ont conduits dans le pétrain dans lequel nous sommes plongés depuis des décennies. Nous devons être imperméables aux injonctions des petits "gardes rouges" de la pensée dominante que sont les "antifas".
Le choix est simple : il se situe entre, d'un côté, les partis qui prônent la dissolution de notre nation et notre civilisation dans le magma mondialiste et wokiste (cela va des islamo-gauchistes de LFI jusqu'aux Républicains version Wauquiez) et, de l'autre, la droite nationale, sociale, populaire et identitaire (avec ses différentes composantes et sensibilités) qui, d'élection en élection, rassemble un nombre grandissant de nos compatriotes. En dehors de ces deux choix, il n'y a plus rien d'autre à espérer...
Dès son retour aux affaires, en janvier, Donald Trump a pris un grand nombre de mesures énergiques destinées à remettre son pays debout. Certes, beaucoup d'entre elles ne font pas vraiment notre affaire, à nous autres Français, mais on ne peut pas lui reprocher de faire passer les intérêts américains d'abord. Le vrai problème, c'est que ceux qui dirigent la France ne sont pas capables d'en faire autant. Pourquoi ? Tout simplement parce que la préférence nationale, telle que nous la concevons, n'entre pas dans leur logiciel de pensée.
Si on veut redonner à la France un avenir digne de ce nom, il faut arrêter de se coucher face à nos adversaires. Une fois au pouvoir, il faudra prendre des mesures volontaristes et audacieuses. Là où il y a une volonté, il y a un chemin, et c'est vrai dans tous les domaines, politiques, géo-politiques, économiques, sociétaux.... Quand on veut : on peut !
Pour commander ce n° de Synthèse nationale cliquez ici
Pour vous abonner cliquez là
11:21 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 12 avril 2025
Dans le genre complotiste, Caroline Fourest atteint les cimes
09:52 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |