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samedi, 03 mai 2025

RAPPEL : samedi 10 mai, à Scrignac (29), hommage à l'abbé Perrot, assassiné par les communistes en 1943

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jeudi, 01 mai 2025

Vichy et la défense des travailleurs

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Mario Varraut (1)
 
Chaque année, la France célèbre le 1er mai comme la "Fête du Travail". Symbole de lutte ouvrière et journée chômée pour beaucoup, elle est perçue aujourd'hui comme une conquête sociale inscrite dans une tradition républicaine. Pourtant, peu de Français savent que l'institution officielle de cette journée, telle que nous la connaissons, doit beaucoup… au régime de Vichy et au maréchal Pétain.
 
À l'origine, le 1er mai est une journée de mobilisation internationale pour la réduction du temps de travail, notamment pour la journée de 8 heures, née aux États-Unis en 1886 puis importée en France dès 1890. La Troisième République, soucieuse de maintenir l'ordre, se montre longtemps hostile à cette journée d'agitation syndicale. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le 1er mai n'a pas de statut officiel de jour férié. Il est parfois marqué par des grèves, parfois réprimé par la police, et n'est reconnu que de manière très épisodique.
 
C'est dans le contexte de l'Occupation allemande que le 1er mai connaît un changement radical. En 1941, soucieux de rallier les ouvriers à la Révolution nationale et de saper l'influence du mouvement syndical marxiste, le maréchal Pétain décide de donner au 1er mai une reconnaissance officielle.
 
Par une loi du 24 avril 1941, Vichy instaure le "1er mai, Fête du Travail et de la Concorde sociale", jour férié et chômé. Il ne s'agit pas d'un simple geste symbolique : c’est une volonté politique claire de détourner le 1er mai de ses racines révolutionnaires pour l'intégrer au projet pétainiste, fondé sur le triptyque Travail, Famille, Patrie. Pétain entend ainsi instaurer une vision corporatiste des relations sociales, bannissant la lutte des classes au profit d’une harmonie imposée entre patrons et ouvriers, sous l'égide de l'État.
 
Après la Libération, en 1944-45, les nouveaux gouvernements républicains ne remettent pas en cause la reconnaissance du 1er mai comme jour chômé et payé. Au contraire, en avril 1947, le gouvernement de Paul Ramadier officialise de façon pérenne le 1er mai comme jour férié, sans référence à la "concorde sociale" pétainiste mais en assumant l'idée d'une journée de solidarité ouvrière.
 
Ainsi, le 1er mai moderne, férié et chômé, est en partie l'héritier d'une décision prise sous Vichy. Si son sens a profondément changé, passant d'une célébration de l'ordre social pétainiste à une manifestation syndicale revendicative, son institutionnalisation reste l'un des nombreux legs du régime de Vichy dans la société française contemporaine.
 
Ne laissons jamais la question sociale à la gauche. Le national-catholicisme, s'il combat le collectivisme athée, ne se soumet pas pour autant à l'ultra-libéralisme débridé. La révolution maçonnique de 1789, via la loi Le Chapelier, a brisé les droits des métiers (les corporations). Le droit de grève, rappelons-le, fut instauré par... Napoléon III. La droite nationale ne pourra jamais l'emporter sans convaincre les travailleurs et les producteurs enracinés. Tout l'enjeu, comme le disait justement le marquis de La Tour du Pin, est d'évoluer vers "un ordre social chrétien".
 
(1) Auteur et rédacteur pour la revue l'Intransigeant. 

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Du premier mai, du travail, et de la liberté

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Depuis 1941 en France, la fête du Premier mai est supposée rendre hommage au Travail. Les disciples de Nathalie Arthaud et autres nostalgiques d'Arlette Laguiller contestent fortement cette interprétation légale, car elle remonte au gouvernement de l'État français. Elle leur paraît trahir la tradition des luttes syndicales ouvrières. C'est en 1856, en Australie, qu’est née, en effet, la revendication d’une journée ouvrière de repos, comme un moyen d’obtenir la journée de 8 heures. La date était alors fixée alors au 21 avril. Ce n'est qu'en 1889, que les socialistes de la IIe Internationale décidèrent de fixer leur mobilisation au 1er mai, en référence aux violences répressives lors des manifestations de 1886.

En France ce sera deux ans plus tard, à Fourmies, que cette première célébration française de la Journée internationale des travailleurs fut brisée dans le sang, le 1er mai 1891.

Ce jour-là, sur l'ordre de la troisième république, l’armée tira sur la foule, faisant 35 blessés et 9 morts, dont huit manifestants de moins de 21 ans, parmi lesquels une jeune ouvrière de la filature de coton, Maria Blondeau, âgée de 17 ans. Les curieux pourront lire à ce sujet Le Secret de Fourmies publié en 1892 par Edouard Drumont, aujourd'hui réédité par Hachette et la Bibliothèque nationale.

Au grand dam de nos chers trotskystes, l'inscription du Premier Mai dans la loi française n'a pas été l'œuvre du Front populaire mais, horresco referens, de la Révolution nationale. La charte du Travail allait instituer en même temps au bénéfice des ouvriers des pensions de retraites, que nous appelons « par répartition », c'est-à-dire sans référence à une capitalisation de l'épargne – ce que le gouvernement de Léon Blum malgré ses promesses n'avait su instituer – et que l'on a commis l'erreur d'étendre, depuis, à l'ensemble de la société. « Je tiens toujours les promesses, je tiens même celles des autres, disait à ce sujet le chef de l'État de l'époque, lorsqu'elles sont fondées sur la justice. »

Il s'agissait ainsi de fêter désormais, le Premier Mai, en France la concorde sociale, en honorant le travail national. Une telle conception exaspère par elle-même nos marxistes-révolutionnaires. Ceux-ci, disciples de Engels, veulent voir dans la violence, qu'ils organisent, la grande accoucheuse de l'Histoire.

Depuis cette date le Premier Mai en France est placé sous le signe du muguet blanc, et non de l'églantine rouge.

Or, il faut aussi observer aujourd'hui l'évolution des faits. Ils confirment que le travail n'est plus synonyme d'exploitation, selon le schéma marxiste de la plus-value, mais de liberté.

Les chiffrages officiels disponibles de l'économie l'activité industrielle française sont publiés par l'INSEE avec un certain retard. Les tableaux les plus récents sur le site de l'INSSE remontent à 2017, année de l'élection de Macron, mais on sait que la tendance qu'ils reflètent s'est aggravée, sous le règne de la Macronie : la part de l'industrie dans le PIB national a régressé de 11% à 9%. Autre évolution majeure des mentalités, repérable des longue date, mais aggravée par la retraite à 60 ans, sous la présidence Mitterrand, et la loi des 35 heures adoptée sous le gouvernement Jospin. La législation française appliquée au travail persiste à l'envisager de manière négative et à le réglementer de façon restrictive. Le socialisme d'atmosphère incite ainsi puissamment, depuis plus de 40 ans, les Français à ne plus travailler et les décourage d'investir, d'épargner et d'entreprendre.

En 2017 on recensait dans notre pays 239.000 entreprises industrielles, soit, une fois déduits les micro‑entrepreneurs, 179.000 employeurs salariant 3,1 millions de personnes en équivalent temps plein. La tertiairisation et la mécanisation ont complètement bouleversé les anciens rapports de production, sur lesquels les marxistes et leurs satellites technocrates fondaient leurs conceptions.

Aussi la réindustrialisation ne saurait aboutir sans une refondation sociale.

La polémique opposant les bureaucraties syndicales, CGT et Sophie Binet en tête, aux fleuristes et aux boulangers désirant travailler librement le Premier Mai, résume bien la ligne de partage. Elle sépare ceux qui réaliseront cette refondation sociale et ceux qui s'y opposent. La crise des gilets jaunes de 2018 annonçait, à cet égard, un mouvement beaucoup plus profond parmi les classes moyennes, qui peut reprendre demain, à tout moment, par exemple autour de la question des ZFE et du bannissement des « gueux » chassés des centres de villes.

C'est sur leur lutte pour la liberté et pour une refondation sociale que pourra s'envisager le nécessaire redressement de la France.

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mercredi, 30 avril 2025

Espagne : l'un des derniers bobards de la gauche est en train de s'effondrer

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Enorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003, cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l'origine du conflit n'est pas, en effet, le coup d’état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la « menace rouge » que représentaient pour la démocratie les factions d'extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.
 
La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d'édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l'escalade : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie.
 
Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur d'un groupe de résistance maoiste, le GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C’est là qu’il découvrit « l’autre visage » de la gauche révolutionnaire.
 
Les mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939, Pio Moa, L'Artilleur, 680 pages. 

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30 avril : Camerone

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lundi, 21 avril 2025

RAPPEL : samedi 26 avril, pèlerinage des Lucs-sur-Boulogne (85)

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Samedi 10 mai, en Bretagne : hommage à l'abbé Perrot

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vendredi, 18 avril 2025

Samedi 17 mai, à la Chapelle Basse Mer (44) :

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vendredi, 11 avril 2025

Samedi 10 mai 2025, à Scrignac (29) : hommage annuel à l'abbé Perrot

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L'hommage de l'an passé cliquez ici

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Nouvelle lumière sur la répression franquiste : une étude révise la légende

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Source Jeune nation cliquez ici

Sous le titre « La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 », le journaliste Miguel Platón a publié une étude tout récemment traduite en français qui explore les dossiers des condamnés à mort sous Franco et qui donne de la répression postérieure à la fin de la guerre civile et étrangère imposée à l’Espagne « un visage bien différente de la légende ». L’auteur remet en question la version politico-médiatique d’une répression franquiste féroce, déchaînée et inhumaine.

Des Chiffres Révisés

Après la victoire militaire des nationalistes espagnols sur les républicains liés à Moscou, ces derniers furent massivement arrêtés, emprisonnés dans des conditions très dures, voire « franchement inhumaines », selon le cardinal Vicente Enrique y Tarancón, jugés de façon hâtive par des tribunaux militaires ignorant du droit, et exécutés dans des proportions spectaculaires : jusqu’à une date assez récente, les victimes de cette répression étaient estimées entre 150.000 et 200.000 personnes…

Contrairement à ces estimations, Platón dans son étude minutieuse de tous les dossiers des condamnés à mort établit que seulement 14.000 à 15.000 personnes furent exécutées sur les 30.000 condamnations prononcées. Et il s’est avéré que la majorité des condamnations concernait des crimes de sang commis en dehors du front militaire, c’est-à-dire des crimes commis avec des motivations crapuleuses ou politique contre des Espagnols assimilés – à tort ou à raison – à la « réaction » ou aux partisans du soulèvement.

Une justice moins aveugle qu’il n’y parait

L’étude souligne que la justice franquiste n’était pas aussi expéditive qu’il était de bon ton de le dire. Les procédures incluaient des enquêtes approfondies et des révisions successives, avec une possibilité de grâce par Franco lui-même.

Miguel Platón note que 51,4 % des peines capitales furent commuées en peines de prison, souvent réduites par la suite dont les condamnés purgèrent en réalité moins du quart : le 25 janvier 1940, Franco avait en effet publié une ordonnance qui réduisait considérablement les peines prononcées depuis juillet 1936. Résultat : un condamné à trente ans de prison était libéré au bout de six ans.

À partir de 1939, les prisonniers purent aussi racheter leur peine en travaillant, et percevoir un salaire au profit de leur famille.

On peine à trouver pareils exemples au paradis soviétique que le clan républicain, PSOE en tête, avait pris pour modèle et tenté d’installer en Espagne, prônant, dès 1934, « la plus grande violence pour remplacer le capitalisme », le « chaos social », et la guerre civile.

Des victimes des deux côtés

L’auteur de l’étude attire l’attention de son lecteur, plus encore, sur la notion même de victime, employée aujourd’hui dans un sens unilatéral qu’il conteste : « D’une manière générale, il est absurde de considérer tous les exécutés de l’après-guerre comme des “victimes du franquisme” ». Car « les vraies victimes étaient les Espagnols que ces condamnés avaient eux-mêmes tuées, torturées, violées ou volées. Il s’agissait de victimes, au sens politique, d’une gauche révolutionnaire cornaquée depuis Moscou et qui régnait dans la zone républicaine ».

Miguel Platón rappelle encore que les atrocités ne furent pas unilatérales. Les républicains commirent également des crimes de sang, avec des estimations de 45.000 à 50.000 victimes civiles exécutées du fait de leurs opinions droitières, de leur foi chrétienne ou de leur position sociale. Les témoignages de l’époque décrivent le climat de terreur et de chaos instaurés sur les territoires contrôlés par les républicains.

Et malgré les assassinats politiques tous bords confondus, le degré de cruauté entre « rebelles » partisans du soulèvement franquiste et révolutionnaires de la zone républicaine était sans commune mesure, avec des viols par centaines, des manifestations de sauvagerie et de cruauté indescriptibles de la part de ces derniers, n’épargnant pas même les enfants, et prenant pour cibles de leurs plus grandes horreurs les religieux et religieuses (6.733 d’entre eux furent assassinés, leurs corps souvent atrocement mutilés – coupés en morceaux, yeux arrachés, crâne défoncé au marteau – et également profanés).

Vers la réconciliation

La réconciliation voulue par Franco n’était pas factice. L’auteur met en lumière des actes de pardon et de solidarité entre Espagnols des deux camps, suggérant que la réconciliation nationale avait commencé à une date bien antérieure à celle que l’histoire officielle reconnaît.

Les marques d’humanité et de solidarité qui, à tous les niveaux de la société, poussèrent des Espagnols du camp national à témoigner en faveur d’autres Espagnols du camp républicain pour demander leur grâce montrent que toute grandeur n’avait pas déserté l’âme humaine, en ces sombres années.

Ainsi, par exemple, Pilar Primo de Rivera, sœur de José Antonio Primo de Rivera – qui fut fusillé de façon expéditive après un procès alibi -, écrivit-elle aux auditeurs des Tribunaux pour demander la grâce du directeur de la prison où son frère avait été assassiné, et qui l’avait traité avec humanité. Grâce qui lui fut accordée.

La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 est une contribution majeure à l’historiographie de la guerre d’Espagne. En s’appuyant sur des sources primaires inédites, Miguel Platón offre une perspective nouvelle et beaucoup plus nuancée que le mythe polico-médiatique que les héritiers de cette république « espagnole » tentent d’imposer depuis la mort du Caudillo.

La répression dans l’Espagne de Franco 1939–1975. De la propagande mémorielle à la réalité historique, préface de Stanley George Payne, traduction de Arnaud Imatz, L’Artilleur, 422 pages, 23 €. Étude sérieuse sur la répression franquiste de l’après-guerre, l’ouvrage constitue, à coup sûr, une grande étape dans l’historiographie de la guerre d’Espagne.

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jeudi, 03 avril 2025

Samedi 26 avril : XXe pélérinage des Lucs-sur-Boulogne (85)

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mercredi, 02 avril 2025

Le nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°30) consacré à Alexis Carrel est paru

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Vous n'allez pas tarder à le recevoir.

Pour le commander cliquez là

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous vous annonçons la réédition prochaine de :

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Pour le commander, cliquez ici

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mercredi, 26 mars 2025

25 mars 1821 : début de la guerre d’indépendance grecque

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Source Jeune nation cliquez ici

La guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque (Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit durant lequel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l’Empire ottoman.

Le 25 mars 1821, les Grecs, définis d’abord en tant que chrétiens orthodoxes, se révoltèrent face à la domination de l’Empire ottoman. Cette révolte réussit, et l’indépendance de fait fut proclamée lors de l’Assemblée nationale d’Épidaure le 1er janvier 1822. L’opinion publique européenne était assez favorable au mouvement, à l’image des philhellènes.

Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l’Autriche de Metternich, partisan acharné de l’ordre, de l’équilibre et du principe de légitimité instauré par le congrès de Vienne.

Des Grecs vivant hors de l’Empire ottoman, comme des habitants des Îles Ioniennes tels que Ioánnis Kapodístrias, et des membres de l’élite grecque de Constantinople et des Principautés danubiennes, les Phanariotes, apportèrent dès le début leur aide aux insurgés.

Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires.

Cependant, ils commencèrent très vite à se déchirer, divisés entre « politiques » et « militaires ». La Sublime Porte appela en 1824 à l’aide son puissant vassal égyptien Méhémet Ali.

Pour les Grecs, les défaites et les surtout les massacres se succédèrent.

Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu’ils avaient leur propre ordre du jour géostratégique.

Les Britanniques, quant à eux, désiraient au départ limiter l’influence russe dans la région mais finirent par s’allier avec la Russie.

Une expédition navale de démonstration fut suggérée lors du traité de Londres de 1827.

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mercredi, 19 mars 2025

19 mars 1962 : ne jamais oublier, ne jamais pardonner...

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mercredi, 12 mars 2025

Un noueau livre de Michel Viel consacré à Erwin Rommel

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Notre ami Michel Vial par ailleurs auteur de plusieurs livres publiés par Synthèse nationale, dont un Cahier d'Histoire du nationalisme consacré au Maréchal Pilsudski, cliquez ici, vient d'écrire cette nouvelle biographie d'Erwin Rommel (chez Histoire et Collections).

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lundi, 10 mars 2025

Quand féminisme rimait avec fascisme

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Sylvain Roussillon

Depuis de nombreux mois, la vie politique dans les pays occidentaux est littéralement contaminée par ce phénomène qu’on appelle le « wokisme » : entre haine de soi, rejet de ses racines, surenchères dans les revendications sociétales les plus folles… On peut ranger dans cette dernière catégorie les injonctions de certaines féministes, dont la récente députée Sandrine Rousseau, faites aux hommes de se « déconstruire », … Il fut un temps, cependant, où féminisme rimait davantage avec fascisme qu’avec wokisme…

Le mouvement des suffragettes, c’est-à-dire en faveur du droit de vote des femmes, a été particulièrement fort et actif au Royaume-Uni. Organisées en 1903 au sein de Women’s Social and Political Union (WSPU), ces féministes vont se livrer à une guerre d’usure de plus de 10 ans contre les autorités institutionnelles britanniques. Manifestations, démonstrations, arrestations, grèves de la faim, mais aussi à partir de 1910 des attentats, avec actes de vandalisme, incendies criminels, lettres piégées au phosphore, et même des bombes -250 au total (!), sont les moyens d’action utilisés par ces femmes. L’une d’entre elle trouvera même la mort, en 1913, lors d’une action de propagande lors du derby d’Epsom en présence du roi George V.

Elles participeront cependant à l’effort de guerre du Royaume-Uni, mettant leurs revendications en sourdine, et obtenant par là-même la satisfaction de leurs droits à partir de 1918. Ces femmes, et leur lutte, ont depuis été élevées au rang d’héroïnes dans le panthéon de l’histoire sociale britannique.

La femme qui n’aimait pas Vélasquez

Aussi, le choc a été de taille lorsqu’en 2010, un documentaire de la BBC a dévoilé le fait que plusieurs de ces figures féministes, saluées et honorées unanimement, avaient milité, dans les années 30 dans les rangs de la British Union of Fascists de sir Oswald Mosley.

Trois d’entre elles, notamment, ont atteint une vraie notoriété dans les rangs des suffragettes. Mary Raleigh Richardson d’abord, née en 1882, probablement la plus célèbre, est une activiste qui a été une des artificières du groupe, et qui, en 1914, a lacéré le tableau de Vélasquez, Vénus à son miroir, exposé à la National Gallery, pour protester contre les violences policières faites aux suffragettes. Elle écopera d’une peine maximum de 6 mois de prison, car les crimes de terrorisme et de vandalisme ne sont alors pas encore prévu par la loi britannique à l’époque. En 1922, elle tente en vain sa chance aux élections législatives, sous l’étiquette du Labour, n’obtenant que 22,6% des voix dans la circonscription d’Acton. En 1932 cependant, elle surprend bon nombre de ses anciens amis en annonçant son ralliement à la British Union of Fascists récemment fondée, en déclarant : « j’ai d’abord été attiré par les Blackshirts parce que j’ai vu en eux le courage, l’action, la loyauté, le don de soi, et la capacité de servir que j’avais connus dans le mouvement des suffragettes ». En 1934, elle devient responsable de l’organisation des sections féminines du mouvement dont elle s’éloigne en 1936. Elle décède à Hastings en 1961.

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samedi, 15 février 2025

Quelques réflexions sur Maistre et la Révolution

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Franck Abed

Joseph de Maistre appartient à cette longue liste d’écrivains prestigieux que certains se contentent de citer sans pour autant les lire. Depuis que j’étudie la pensée maistrienne et la Révolution dite française, j’avoue regretter que son œuvre ne soit pas plus connue, méditée et promue (1). Ses réflexions passionnantes et instructives consacrées à la théocratie pontificale, la monarchie et la philosophie m’enchantent toujours. Elles ne permettent pas d’oublier que je vis dans une époque désenchantée, mais elles m’offrent la possibilité de comprendre pour quelles raisons nous en sommes arrivés là et comment nous pourrions en sortir.

Maistre, au crépuscule de l’antique société monarchique, apposa son large sceau sur la pensée du XIXe siècle. Il influença de nombreux auteurs, penseurs, écrivains et philosophes par ses propositions franches et solidement charpentées (2). Je me place volontiers dans ce long chapelet d’intellectuels qui reconnaissent en Maistre un maître et un prophète politique éminemment respectable.

Ses Considérations sur la France, rédigées en 1797, confirment qu’il comprit très vite la nocivité des Lumières et des idées dites « nouvelles ». Après la lecture de cet essai enthousiasmant et instructif, il me paraît impossible de lui dénier la qualité de visionnaire. Il fut parmi les premiers à combattre le modernisme politique que nous subissons depuis très longtemps. Il parvint à démontrer les conséquences de cette idéologie funeste des Droits de l’Homme tout en laminant les soubassements prétendument philosophiques qui ordonnaient le tout.

Maistre fut réellement un infatigable bourreau de l’esprit d’un XVIIIe siècle qualifié, de manière pédante, de « lumineux ». En réalité, le Siècle dit des Lumières accoucha d’une société sombre voire terrifiante, bien analysée par Maistre. La lecture de cette somme intellectuelle ne peut être motivée par un plaisir dilettante, tant elle se montre exigeante et décapante pour tout esprit non formé à la prose maistrienne. Effectivement, ses propositions heurteront les sensibles, les romantiques, et tous ceux qui ne savent pas ou plus penser. Notre époque ne produit plus de grands esprits, raison pour laquelle Maistre ne doit jamais être regardé comme une curiosité intellectuelle ou une bête de foire…

Maistre personnifie l’antimoderne par excellence. C’est probablement pour cette raison que ses livres ne se diffusent pas plus largement. Pour être concret, il s’impose comme l’un des meilleurs critiques anthropologique et théologique de ce faux idéal émancipateur des Lumières. Maistre était chrétien. Il savait donc que tous les membres de l’espèce humaine étaient déchus par le péché originel, là où les Modernes disaient, à la suite du promeneur solitaire qui rêvait tout haut, que « l’homme était bon par nature ».

A vouloir nier des évidences, les promoteurs des Lumières ont commis et commettent encore de grands crimes intellectuels et physiques aux conséquences incalculables (3). Ils voulurent canaliser ou détruire les effets du péché originel par la fondation d’un nouvel ordre politique justifié par une morale philosophique humaniste et rationaliste. La civilisation, à bien y réfléchir, n’est rien d’autre que le dressage de l’Homme, au sens de rendre droit. Si les créatures humaines ne sont pas contraintes par un ordre extérieur à leurs volontés, la barbarie pointe toujours son nez. L’homme n’est nullement le « bon sauvage » que Rousseau fantasme dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. L’Histoire de l’Humanité atteste que nous sommes animés par divers appétits, notamment la volonté de puissance et de conquêtes.

Pour bâtir une société juste, saine et équilibrée, il demeure vital de comprendre l’Homme. Or, Maistre professait pertinemment qu’Adam et Eve avaient existé. Il se situait à l’opposé des fariboles des auteurs de l’Encyclopédie qui voyaient les écrits bibliques comme des affabulations. Maistre fut toujours lucide sur les Hommes et les événements, ainsi que sur la littérature passée et contemporaine. Raison pour laquelle, il combattit toute sa vie les idéologies rousseauiste et voltairienne. Il considérait qu'elles avaient établi les conditions violentes, antireligieuses et contre-nature que la Révolution incarna avec une brutalité sans égal (4).

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12:17 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 février 2025

RAPPEL Samedi 8 février, Paris : hommage à Robert Brasillach, Maurice Bardèche et aux morts du 6 février 1934

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vendredi, 31 janvier 2025

SORTIE FIN FÉVRIER DU CAHIER D'HISTOIRE DU NATIONALISME CONSACRÉ À JEAN-MARIE LE PEN

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Mardi 7 janvier 2025, décédait celui qui aura de fait le plus marqué, bien au-delà de l’histoire de la droite nationale, l’histoire de la vie politique française au cours de ces 70 dernières années, Jean-Marie Le Pen.

Réalisé à l’initiative d’Aristide Leucate, essayiste et chroniqueur réputé dans les milieux nationalistes, ce Cahier d’Histoire du nationalisme, le 29e, sortira début février 2025, quelques semaines après la disparition de celui que ses partisans appelaient, avec admiration et affection, en référence à sa qualité de Breton sans doute, « le menhir ».

Ce Cahier, essentiellement composé de témoignages de ceux qui l’ont suivi dans sa grande aventure salvatrice pour la France, raconte les différentes étapes de l’engagement de Le Pen. Il est aussi destiné à rappeler, ou à dévoiler, les aspects méconnus de cet homme de conviction et d’action qu’était Jean-Marie Le Pen.

Il s’agit, en plus, de réparer les injustices et les calomnies dont il a été, toute sa vie durant et au-delà de sa disparition, la victime.

Vous pouvez le commander dès maintenant.

CHN 29, 250 pages, 24,00 € (+6,00 € de port), sortie : 15 février 2025

Bulletin de commande

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mercredi, 29 janvier 2025

Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne"

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Chez votre marchand de journaux

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lundi, 27 janvier 2025

Vendredi 31 janvier, Paris : conférence sur Marinetti et le futurisme à l'Institut Georges Valois

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Institut Georges Valois cliquez ici

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mardi, 21 janvier 2025

21 janvier 1793 : assassinat de Louis XVI

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Pour Balzac, « le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de familles. » Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif ». Cette mort marque surtout d'une empreinte de sang la plus formidable opération d'amnésie collective de notre histoire.

 

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vendredi, 03 janvier 2025

Nancy, dimanche 5 janvier 2025 : commémorations de la bataille de Nancy (1477)

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jeudi, 26 décembre 2024

MICHEL FESTIVI INVITÉ À L'ÉMISSION "PASSÉ PRÉSENT" SUR TV LIBERTÉS

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mardi, 17 décembre 2024

De l’utopie panarabe à la tragédie moderne du Moyen-Orient

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Anton Cenvint

Mayenne aujourd'hui cliquez ici

Le nationalisme arabe

Après treize années d’une guerre imposée à la Syrie par des puissances régionales et internationales avides de dépecer ce territoire, le système patiemment mis en place par Hafez al-Assad s’est effondré. Ainsi prend fin un grand mouvement, né à la fin du XIXe siècle, qui non seulement représentait les espoirs de plusieurs générations d’Arabes mais surtout une alternative à l’islamisme.

Conçu dans la perspective d’une émancipation de la tutelle ottomane et des puissances occidentales, c’est finalement en victime du néo-ottoman Erdogan et de ses alliés anglo-saxons, par proxi interposés que le nationalisme arabe est tombé. La satisfaction affichée des dirigeants occidentaux et de la presse mainstream à l’annonce de cette nouvelle risque pourtant d’être de courte durée. Elle raisonne d’ailleurs comme un triste écho aux réjouissances de journaux comme Libération ou Le Monde lorsqu’ils apprirent la chute de Phnom Pen entre les mains des Khmers rouges en avril 1975.

Les origines du nationalisme arabe

Beaucoup de choses ont été dites sur les régimes arabes d’inspiration nationaliste comme l’Irak de Saddam Hussein ou la Syrie des Assad père et fils. Malheureusement la plupart des commentateurs ne se sont guère penchés sur l’idéologie qui était à l’œuvre ni sur les perspectives qu’elle pouvait offrir.

Il faut remonter au XIXe siècle pour comprendre la genèse de ce mouvement. Une époque où l’Empire ottoman règne en maître sur tout le Moyen-Orient ainsi que sur une partie significative de l’Afrique du nord.

À la suite du retrait de l’armée française d’Égypte en 1801, un officier ottoman d’origine albanaise du nom de Méhémet Ali fut envoyé dans cette province de l’empire afin d’y restaurer l’ordre, ce qu’il fit avec une grande efficacité. Mais ce nouveau gouverneur avait pour ce territoire d’autres ambitions, notamment celle de l’émancipation de la « Sublime Porte ». Sous son règne, l’Egypte connut une rapide modernisation non seulement économique mais aussi philosophique puisque l’idée de laïcité commençait timidement à y émerger.

Méhémet Ali, ainsi que son fils Ibrahim, adhère pleinement à un projet d’État-nation qui rassemblerait tous les Arabes de l’Égypte à la Mésopotamie. Mais comme on peut s’y attendre, cette nouvelle politique proposée par Le Caire n’enchante guère les autorités ottomanes. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à prendre ombrage de ces velléités indépendantistes. La Grande-Bretagne considère également ce mouvement comme une redoutable menace pour ses intérêts. En 1848, Ibrahim Pacha, qui vient de succéder à son père, est renversé par Abbas Ier, hostile aux idées de laïcité et proche des milieux conservateurs religieux mais aussi… de la Grande-Bretagne. Comme le rappelle Charles Saint-Prot, « cette hostilité au nationalisme arabe encore balbutiant deviendra vite l’une des constantes de la politique anglo-saxonne. » Ces derniers lui préférant un Islam politique maintenant ces peuples dans l’obscurantisme.

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vendredi, 22 novembre 2024

Samedi 14 décembre au Mans (72)

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mercredi, 20 novembre 2024

20 NOVEMBRE, L'ESPAGNE SE SOUVIENT :

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dimanche, 17 novembre 2024

Samedi 25 avril 2025 : une date à retenir dès maintenant

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mardi, 12 novembre 2024

Honorer nos morts de 14/18, oui, mais ne pas oublier l’Histoire.

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Michel Festivi 

En cette période de commémoration de l’hécatombe française et européenne, il est important de célébrer nos morts. Il est aussi important de rappeler aux jeunes générations, le passé glorieux de nos aînés qui sont tombés pour la Patrie, mot qui aujourd’hui est bien passé de mode, et qui ne représente plus grand-chose pour beaucoup de ceux qui vivent sur notre territoire. Comme vient de le déclarer le nouveau ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, « Prenons garde à ne pas dilapider l’héritage laissés par les poilus de 1914 » (Le Figaro du 11 novembre 2024). Prenons garde aussi, à réfléchir et à tirer les conséquences de ces folies meurtrières. Ils sont tombés aussi pour la préservation de nos frontières, ouvertes aujourd’hui à tout va, que penserait le soldat inconnu, s’il revoyait notre pays en 2024 ?

L’Europe a commencé son suicide en 1914/1918, et elle a fini le travail entre 1939 et 1945. Ne cherchons pas beaucoup plus loin l’immense déclin français et européen et l’ensemble des servitudes qui nous submergent aujourd’hui. Si nos pays européens sont en décadence complète, s’ils sont engloutis par l’immigration massive et illégale, si nos gouvernements sont en dessous de tout, nous le devons en grande partie aux terribles décimations et mutilations des deux guerres civiles européennes, comme le titrera l’historien allemand Ernst Nolte, La guerre civile européenne, sous-titré, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 et publié aux éditions des Syrtes, avec une préface de Stéphane Courtois. Entre 1914 et 1918, l’Europe perdra 9,7 millions de militaires, 8,9 millions de civils, sans compter les millions de blessés et les traumatismes considérables qui s’en suivirent, la dénatalité forcée par cette perte humaine si abondante nous handicapera définitivement. Quant à la seconde guerre mondiale, les chiffres s’affolent. Près de 22 millions de morts militaires et 31 millions de civils.

D’abord, il est constant aujourd’hui d’affirmer, que de lancer, en août 1914, dans la grande conflagration européenne des millions de soldats, fut une décision inouïe des Chancelleries, incapables et incompétentes, et qui n’avaient aucune vision, ni de leurs nations, ni de leurs peuples, ni des conséquences de leurs décisions les plus stupides qui soient. Car des guerres balkaniques avaient déjà eu lieu peu d’années auparavant, entre 1912 et 1913, elles s’étaient réglées au mieux, sans la nécessité d’un embrasement général.

Quant à la France, depuis la fin de l’épopée Napoléonienne, elle a toujours été en retard d’une guerre. En 1870, nos généraux incompétents ont fait combattre de manière improvisée nos soldats, comme s’il s’agissait d’une bataille d’ancien régime, comme si la guerre était encore en dentelles, alors que les Prussiens, autrement plus disciplinés, organisés et armés, n’ont fait qu’une bouchée de nos troupes, pourtant vaillantes. En 1914, l’Etat major, tout aussi incompétent, avait habillé le soldat français de pantalons garance et le faisait débouler, baïonnettes au fusil, et en casquette, devant les mitrailleuses ennemies qui faisaient des cartons, c’était l’offensive toute, sans préoccupation aucune du sang français. Sans la nécessité pour l’Allemagne de retenir à l’Est quelques divisions, pour contrer et écraser l’armée Russe, Paris aurait été occupé et la guerre perdue comme en 1870. Comme l’avait perçu Jacques Bainville, dont je reparlerai « sans la diversion Russe, il est probable que la digue de l’Ouest eût été emportée. »

Rebelote en mars, avril et mai 1918, le front Ouest fut enfoncé, les armées du Kaiser arrivèrent à moins de 50 km de Paris, et nous dûmes notre survie, essentiellement grâce aux soldats américains, notamment de la 1ere et 2ème division, ainsi que l’emploi de 225 chars qui seront décisifs, comme l’a décrit Anne Duménil, dans un article publié dans Chemin de Mémoire. C’est pourquoi, lorsque les armées des Empires centraux ont demandé l’armistice en novembre 1918, alors que le front à l’Ouest se situait toujours sur les sols belges et français, et qu’elles vont regagner leur pays en bon ordre, il fallait organiser une paix de réconciliation et non pas comme l’a fait Georges Clémenceau, une paix d’humiliation, ce qui a conduit inévitablement à un nouveau conflit mondial à peine 20 ans plus tard. En 1939, notre Grand état-major avait conçu une stratégie purement défensive, stratégie que Gamelin, ne respecta pas, puisqu’il envoya dès le 10 mai 1940, nos meilleures armées en Belgique et en Hollande, très loin sur la Dyle, dégarnissant les Ardennes que la Wehrmacht transpercera, le 13 mai 1940.

En faisant disparaître de la carte européenne, l’Empire Austro-Hongrois, Clémenceau avait joué un rôle particulièrement néfaste et mortifère. En humiliant l’Allemagne, déclarée seule responsable de tous les maux, en lui faisant payer des réparations considérables et hors de ses possibilités, on avait créé les germes de la revanche, et le fameux « coup de poignard dans le dos », fera le lit d’un certain Adolf Hitler, qui n’en demandait pas tant.

Tout français se doit d’avoir lu, Les conséquences politiques de la paix, de Jacques Bainville (1879-1936). Cet ouvrage époustouflant a été publié en 1920 et les éditions Godefroy de Bouillon ont eu la riche idée de la republier en 1996, avec une préface de Georges-Henri Soutou, professeur à l’université de Paris-IV-Sorbonne. Lire ce livre c’est comme voir sur grand écran, tous les évènements tragiques qui vont se dérouler dans les années suivantes. Chaque lycéen français qui étudie cette période devrait le lire, mais leurs professeurs d’histoire le connaissent-ils ? Georges-Henri Soutou souligne à juste titre que le traité de Versailles, se voulait un traité « moral », d’où ses terribles failles et imperfections vénéneuses, il n’était pas comme « ces traités fondés sur la sagesse et l’expérience politiques progressivement amassées en Europe depuis le XVIIe siècle ». L’idéologie était passée par là, celle de la révolution française et de Woodrow Wilson, sur la guerre du droit.

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lundi, 11 novembre 2024

106 ans après l'armistice de 1918, la Première Guerre mondiale toujours présente...

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Durant le conflit, plus d’un milliard d’obus ont été tirés dans le Nord et l’Est de la France. Un quart n'ont pas explosé...

Rien qu'entre 1945 et 2000, 24 millions d’obus et d’engins divers ont été découverts et neutralisés et 617 démineurs ont été tués, soit une moyenne de 11 par an. Chaque année, on trouve 500 à 800 tonnes de munitions et on compte entre 3 et 6 morts civils….

Aujourd'hui encore, la zone rouge (environ 120 000 hectares) est perdue pour l'agriculture et les autres activités humaines (hors la sylviculture, les activités militaires et le tourisme de mémoire), en raison des milliers de dépouilles et des millions de munitions non explosées qui y demeurent...

Ainsi, il y a douze ans,, la préfecture du Nord-Pas-de-Calais a dû prendre un arrêté d’interdiction de la consommation d’eau potable pour 544 communes situées sur l'ancienne ligne de front à cause d’une teneur excessive en perchlorateune, une molécule utilisée dans la fabrication de fusées et de munitions. 

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