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lundi, 01 décembre 2025

Savitri Devi (1905-1982), une approche brève et théologique (un livre de Franck Buleux, réédité par Ars Magna)

Savitri_couve_recto1-250x355.jpgDionysos Andronis   

Cet essai biographique avait été publié d'abord aux éditions défuntes "Pardès" en 2017. Cette deuxième lecture que nous lui avons fait nous prouve que Franck Buleux (né en 1964) est un grand essayiste qui sait garnir ses sujets avec une touche sur l'inconnu. Nous savions que Hitler était végétarien mais pas que "la société théosophique reconnaissait les avatars de Vishnu, Dieu protecteur et bienveillant, à qui la tradition confère dix avatars. Parmi ceux-ci Kalki est considéré comme la dernière incarnation, celle qui viendra anéantir les démons" (op.cit. p.95). Une citation qui peut vous prouver pourquoi Devi a choisi l'hindouisme comme religion serait celle-ci : "Les animaux peuvent se réincarner en êtres humains, les humains peuvent être rétrogradés en animaux dans leur prochaine vie s'ils se sont mal comportés, et seuls les humains peuvent atteindre directement l'illumination (les animaux devant d'abord se réincarner en humains). On retrouve cette conception de progression dans les réincarnations dans l'hindouisme. Certains hindous sont végétariens, avec un profond respect pour la vache, symbole de la maternité universelle" (op.cit. page 50). 

"A partir de 1932, la future Savitri Devi s'établit à Calcutta, la ville la plus importante de la partie orientale su sous-continent indien et milite dans les mouvements nationalistes hindous qui luttent à la fois contre la colonisation britannique et l'islam... Devi condamne vigoureusement l'islam comme idéologie incompatible avec l'union indienne, car purement à vocation universelle" (op.cit. p.29). Sur la page 59 Devi  traite le christianisme comme "la religion des faibles". Vingt-cinq pages plus loin elle affirme que "l'hindouisme serait la religion des forts" (op.cit. p.84). Même si Devi est en opposition avec l'escroquerie judéo-chrétienne, elle avait des liens très amicaux avec le philosophe utilitariste juif Peter Singer (né en 1946) qui était également antispéciste. Buleux nous explique en bref sur la page 76 la signification de ce mot et nous trouvons qu'il a un lien fort avec la culture végétarienne et l'antispécisme. "Le spécisme est la considération morale supérieure que les humains accordent à leur propre espèce , et le traitement discriminatoire qui en découle envers les autres espèces" (op.cit. page 76).

Pour Devi "Israël espère conquérir le monde, par l'intermédiaire de l'occident converti au christianisme" (op.cit. page 82). C'est pour cette raison qu'elle s'est installé sur "le sous-continent indien dès 1932" (ibid).

Félicitations à Christian Bouchet (né en 1955) d'avoir réédité ce bel essai de Buleux par lequel nous apprenons sur la page 155 (de la bibliographie générale) qu'il fera aussi la réédition en 2026 de "L'étang aux lotus" et de "L'avertissement aux hindous".

"Savitri Devi, du swastika au sari", Franck Buleux,  éditions Ars Magna, 2025, 166 pages, 18,00 € cliquez ici

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jeudi, 27 novembre 2025

Sortie prochaine du n°31 des Cahiers d'Histoire du nationalisme : La mouvance identitaire blanche américaine (volume 2)

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Voici le deuxième volume de la série de Cahiers d’Histoire du nationalisme consacrée à la mouvance identitaire blanche aux États-Unis que nous devons à Rémi Tremblay.

Il s’intéresse particulièrement à ceux que l’on a appelé « les réactionnaires ».

Cette série comprendra, au final, quatre volumes. Le premier (CHN n°25 – De l’indépendance à 1945) étant paru en 2023. Le troisième est programmé pour le mois de février 2026 et le quatrième volume pour la fin 2026.

L’auteur : Rémi Tremblay

Militant politique, historien et journaliste engagé, Rémi Tremblay est avant tout un patriote québécois. Il fait d’ailleurs partie de la direction du Harfang, le bimestriel de la Fédération des Québécois de souches.

Nous lui devons déjà deux Cahiers d’Histoire du national­isme. L’un consacré à Adrien Arcand (n°12) en 2017 et au fascisme canadien et un autre à Oswald Mosley, et aux fascistes britanniques (n°14) en 2018.

En France, il donne aussi régulièrement des articles dans le quotidien Pré­sent et dans la revue Synthèse nationale.

États-Unis, la mouvance identitaire blanche – Volume n°2 – Les réactionnaires, Rémi Tremblay, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°31, Synthèse nationale, décembre 2025, 224 pages, 24,00 €.

Pour le commander cliquez ici

Le 1er volume de la série :

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En savoir plus et le commander cliquez là

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mercredi, 26 novembre 2025

Sortie prochaine du nouvel album de dessins d'Ignace : "Le Mozart de la finance ? Non, punk à chien !

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Depuis 8 ans, le couple Macron est à l’Élysée…

Depuis 8 ans, l’impertinent dessinateur Ignace, très apprécié dans les milieux non-conformistes, les traque sans relâche.

C’est donc son 8e album, édité par Synthèse nationale, que vous aurez bientôt entre les mains…

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IGNACE : Dessinateur de presse depuis 1998. Il collabore aux journaux et revues l’Action française, les Cahiers Saint Raphaël, SOS Tout-Petits, et aux sites TV Libertés et Médias Presse Info.

Mozart de la finance ? Non, punk à chien ! Album, Ignace, Synthèse nationale, 122 pages, près de 400 dessins impitoyables, 28,00 €

Pour le commander cliquez ici

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samedi, 22 novembre 2025

Le Top 5 de l'édition se situe résolument à droite de la droite

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Info TV Libertés
 
Le Parisien a publié le classement des livres politiques les plus vendus ces derniers mois. Le top 5 est uniquement composé de Philippe de Villiers, Eric Zemmour (deux livres) et Jordan Bardella (deux livres). Le livre de ce dernier, publié le 29 octobre dernier, affiche déjà 42.000 ventes.
 
Les figures de gauche ne vendent pas : Ségolène Royal, Marine Tondelier et Agnès Buzyn ont vendu... moins de 200 exemplaires !
 
Xavier Bertrand, qui réfléchit sérieusement à se présenter à l'élection présidentielle 2027, n'a pour sa part écoulé que 207 ouvrages...
 

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vendredi, 21 novembre 2025

80 ans après son assassinat, découverte d'un livre inédit de Robert Brasillach

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Le lecteur va découvrir ici une bien singulière pépite qui n’était pas destinée à être exhumée quatre-vingts ans après la mort de son créateur, alors jeune homme de 19 ans. Dans ce texte inédit que Brasillach qualifiait de « semble-roman », on peut déjà déceler les ébauches des thèmes qui nourriront son œuvre future. 

Sans être autobiographique, cet ouvrage s’inspire évidemment de la vie de son jeune auteur. Les familiers de Robert Brasillach reconnaîtront Sens, Collioure, la plage de Canet ; ils identifieront certains visages venus de camaraderies estudiantines toutes fraîches; ils retrouveront les goûts littéraires du khâgneux. Les autres seront sensibles à la peinture un peu surannée de la jeunesse représentative de la classe moyenne des années trente. 

Avec une sorte de nonchalance paresseuse, parfois lascive, le personnage principal, André Vérane, s’épanche sur les vacances, la mer, les jeunes filles en fleur – à une époque où les garçons regardaient ces créatures comme autant d’êtres attirants et mystérieux. Il médite longuement sur l’amitié, la vraie, celle de Montaigne et La Boétie, qu’il découvre cette année-là, reflet de celle qui unira pour la vie Robert Brasillach à Maurice Bardèche. Et, surtout, André Vérane a le goût de sa propre jeunesse : âgé de dix-huit ans, il se souvient de ses seize ans ; il nous invite à savourer les heures qui s’écoulent, avec un bonheur teinté d’inquiétude, déjà soucieux du souvenir qu’il en gardera, comme d’une nostalgie future. 

La préface est de Philippe d’Hugues, enthousiasmé par cette découverte littéraire. Une postface du professeur Alain Lanavère, suivie de notes abondantes, vient éclairer le texte par une étude critique montrant tout ce qui est en gestation dans le travail du romancier en herbe qui deviendra un des meilleurs espoirs des lettres françaises avant de finir tragiquement face à un peloton d’exécution, 17 ans plus tard. 

Les Vacances, Robert Brasillach, Les Sept couleurs, préface de Philippe d'Huges, postface de Alain Lanvère, 2025, Brochage traditionnel, cousu-collé, 15,5x22,5, 248 pages, 22,00 € cliquez ici

Publié aux Sept Couleurs par l'Association des Amis de Robert Brasillach.

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lundi, 17 novembre 2025

Un nouveau titre dans la Bio Collection co-éditée par Déterna et Synthèse nationale : Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne

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Entre récits haineux ou hagiographiques, et au vu des avancées récentes de l’historiographie, pour le cinquantième anniversaire de la mort de Franco, il importe de revenir sur cette personnalité qui a profondément marqué son pays, entre 1925 et 1975.

Comment ce militaire des plus courageux – le plus jeune capitaine, commandant, colonel et général d’Espagne – put-il devenir l’un des chefs les plus prestigieux, commander la Légion étrangère, prendre la direction de l’Académie militaire générale de Saragosse, diriger victorieusement la lutte contre la révolution armée d’octobre 1934, être nommé chef d’état-major des armées, et devenir le 1er octobre 1936, généralissime et chef de l’État.

Après la victoire nationale du 1er avril 1939, ce fut la lutte, sourde, complexe, pour que l’Espagne reste neutre, que Hitler n’atteigne jamais Gibraltar. Le rôle de Franco fut déterminant au bénéfice des Alliés, comme Churchill le reconnut. Après la Seconde Guerre mondiale, et une période d’ostracisme et d’autarcie, l’Espagne réintégra le concert des nations et connut l’une des plus fortes croissances économiques : neuvième puissance industrielle.

La présente biographie dissèque les faits et gestes de cet homme d’État, avec ses qualités et ses défauts, en nous replongeant en permanence dans le contexte éminemment délicat de cette époque.

L’auteur : Michel Festivi, avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre, a été associé jusqu’au 31 décembre 2018. Il est le correspondant permanent en Espagne pour les sites EuroLibertés et du Nouveau Présent, ainsi que pour la revue Synthèse nationale. Il donne régulièrement des articles dans la lettre du Cercle Franco-hispanique.

Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne, Michel Festivi, Bio Collection, Déterna et Synthèse nationale, 146 pages, 20,00 €

Sortie le 20 octobre 2025.

Pour le commander cliquez ici

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La Bio Collection cliquez ici

 

12:35 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 15 novembre 2025

Nous avons reçu : "Mourir pour la vérité", un interessant livre consacré à la vie et au combat de Charlie Kirk

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« J’écris ce manifeste pour notre génération. C’est un manifeste spirituel et politique en hommage au combat pour lequel Charlie Kirk est mort. L’avenir peut encore être lumineux. Il reste une lumière, et cette lumière, c’est le Christ. 

Mais pour que notre avenir soit réellement meilleur, et que nous puissions laisser un monde plus beau à nos enfants, il s’agit de reconstruire deux choses : reconstruire notre vie intérieure, reconstruire notre vie publique. Dans cet ordre. 

Il reste encore une lumière, c’est Jésus, et sa lumière brille sans cesse, les chrysanthèmes ne fleuriront pas sur notre jeunesse. »

Vendéen, né en 1994, Corentin Dugast est missionnaire sur les réseaux sociaux. Depuis sa conversion à l'âge de vingt ans, il est convaincu de l'importance de la prière et de l'apostolat.

Mourir pour la vérité : dans les pas de Charlie Kirk, Corentin Dugast, Via Romana, novembre 2025, 152 pages, 17,00 € (cliquez ici

12:19 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 novembre 2025

Samedi 22 novembre, au Puy-en-Velay conférence de Lucien Cerise

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00:27 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 12 novembre 2025

RAPPEL : samedi 15 novembre, La Roche-sur-Yon : salon du livre de Noël

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vendredi, 07 novembre 2025

Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne : entretien avec Michel Festivi

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Entretien publié sur Breizh-Info cliquez ici

Cinquante ans après la mort du général Franco, et alors que le service public français sort, avec vos impôts, une série reportage totalement à charge, l’avocat et écrivain Michel Festivi publie Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne (éditions Déterna et Synthèse nationale, coll. « Bio-Collection », 2025). Collaborateur d’EuroLibertés, du Nouveau Présent et de Synthèse nationale, observateur attentif de la vie politique espagnole, il revient dans ce livre dense et documenté sur une figure capitale de l’histoire du XXe siècle, trop souvent caricaturée par l’historiographie dominante. Festivi s’attache à rétablir les faits, loin des mythes antifranquistes, et à rappeler le rôle du Caudillo dans la sauvegarde de l’Espagne face au chaos révolutionnaire de 1936. Une œuvre de rigueur et de transmission, à contre-courant de la doxa officielle, qui invite à relire l’histoire de l’Europe à la lumière du réel.

Breizh info.com : Votre livre, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne paraît dans la nouvelle « Bio Collection ». Qu’est-ce qui vous a donné envie de consacrer une biographie à Franco, cinquante ans après sa mort ?

Michel Festivi : Justement j’entendais honorer en quelque sorte ce cinquantième anniversaire, puisque Franco est décédé le 20 novembre 1975. L’occasion m’en a été donnée avec cette nouvelle collection, qui ne rassemblera que des biographies. Les éditions Déterna (Philippe Randa) et Synthèse nationale (Roland Hélie), se sont réunies pour entreprendre cette nouvelle aventure éditoriale, avec le concours de Francis Bergeron et de David Gattegno qui réalise de superbes iconographies, dont celles de mon livre sur Franco. Ce sont des ouvrages dans la même veine, peu ou prou, que les Qui-suis-je des éditions Pardès, qui ont cessé leurs activités il y a quelques années.

BI : Entre les récits hostiles du camp progressiste et les hagiographies d’antan, vous dites vouloir « disséquer les faits ». Comment concilier rigueur historique et réhabilitation d’une figure si controversée ?

MF : Ce personnage politique, d’une importance majeure dans l’histoire du XXème siècle, est controversé parce que les gauches ont réussi, en Espagne comme en France, à imposer leur vision ultra manichéenne de l’histoire, à l’égal des discours préfabriqués sur la Révolution française, la période 1940/1945 etc… Pour Franco, lorsque l’on reprend objectivement les faits de sa vie, malgré des erreurs, on découvre un homme qui avait des qualités militaires et politiques exceptionnelles. C’est ce que je me suis évertué à entreprendre de raconter, dans la lignée d’historiens ou de romanciers d’envergure comme Bartolomé Bennassar ou Michel del Castillo. Et puis, nous avons désormais le recul de l’histoire, et quand on voit dans quel état de déliquescence sont nos malheureuses nations européennes, la geste franquiste ne peut qu’en être réhaussée. Le livre contient aussi des nouveautés, notamment sur la répression franquiste de l’après-guerre.

BI : Vous rappelez que Franco a « sauvé l’Espagne du communisme ». Pouvez-vous revenir sur ce qu’était réellement le danger révolutionnaire en 1936 ?

MF : Vous faites bien, au-delà du communisme, d’employer la formule plus globale très exacte de « danger révolutionnaire ». Depuis les années 1933/1934, les gauches espagnoles s’étaient complètement radicalisées, je l’explique dans tous mes ouvrages dont le dernier, paru en juillet : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, aux éditions DualphaLe pays avait subi un premier assaut armé marxiste-révolutionnaire, en octobre 1934. L’arrivée du front populaire en février 1936, après des manipulations constitutionnelles et des fraudes électorales prouvées, ont fait basculer définitivement l’Espagne dans la révolution, que seul le soulèvement de juillet 1936, a pu contrecarrer. Et Franco, que ce soit en 1934 ou entre 1936/1939, a joué un rôle décisif. L’Espagne était à la merci des bandes staliniennes et des miliciens anarchistes qui prônaient un communisme étatique pour les uns, libertaire pour les autres. L’Histoire a prouvé qu’ils étaient, chacun à leurs façons, pires que tout. D’ailleurs, ils se sont affrontés durement et les premiers ont exterminé les seconds.

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19:32 Publié dans Livres, Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 novembre 2025

Jeudi 6 novembre, à Paris : conférence de François Bousquet sur son livre "Le racisme antiblanc"

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09:43 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 01 novembre 2025

Un entretien avec Michel Festivi, auteur du nouveau livre "Francisco Franco, au caudillo pour l'Espagne"

Festivi-Michel-quadri.jpegEntretien avec Michel Festivi, avocat honoraire et historien, qui vient de publier aux éditions Déterna et Synthèse nationale, dans la « Bio Collection », dirigée par Francis Bergeron et David Gattegno : Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Vous venez de publier une biographie de Francisco Franco, dans cette nouvelle collection, pourquoi cet intérêt pour ce personnage si décrié, voire honni ?

Pour plusieurs raisons. La première, j’entendais célébrer le 50e anniversaire de la mort de Franco, qui est décédé le 20 novembre 1975, et qui fut un militaire, un politique et un homme d’État considérable au XXe siècle. La seconde justement, pour lutter contre les désinformations et les mensonges qui sévissent contre cet homme, qui aura vaincu le communisme qui allait s’emparer de son pays, protéger l’Espagne de la seconde guerre mondiale, puis ensuite, ancra sa patrie dans la modernité, et en fit la 9e puissance économique au monde. Cette biographie s’inscrit dans le droit fil de mes précédents livres, remettre l’histoire en l’endroit, rétablir les faits, faire le tri entre les causes et les conséquences, bref lutter contre les vilénies déversées depuis des lustres. Enfin l’occasion m’en a été donnée par la création de cette nouvelle aventure éditoriale, l’association de deux éditeurs, Déterna et Synthèse nationale, assistés par Francis Bergeron et David Gattegno, qui réalise de superbes iconographies, dont celles qui parsèment cet ouvrage. Cette Bio Collection, qui ne publiera que des biographies, m’a sollicité pour cette entreprise nouvelle, des bios resserrées et qui brisent les discours convenus et stéréotypés.

Qu’apporte de plus, ou de nouveau, votre biographie, car beaucoup d’ouvrages ont été écrits par de nombreux historiens déjà sur Franco ?

Les principales biographies sont déjà anciennes, plus de vingt ans. Cela date. D’autre part de nombreux auteurs, à quelques exceptions près, reprennent les computations maintes fois ressassées, Franco était un piètre militaire, un piètre politique, il n’avait aucune vision stratégique. Soit on l’assimile à Hitler ou Mussolini pour en faire un dictateur au petit pied, soit on prétend qu’il n’arrivait pas à la cheville de ces hommes qui ont fracassé l’histoire du XXe siècle. Or justement, je démontre que Franco était un militaire très courageux et de grand talent, un politique très avisé, et un homme d’État exceptionnel, et qu’il n’a jamais été un dictateur à l’égal de Staline, Hitler, Mussolini, et que d’autre part l’Espagne franquiste n’a jamais été un état totalitaire. De plus j’apporte un éclairage différent sur beaucoup de points et de sujets.

L’Espagne était-elle vraiment à la merci du communisme ?

Absolument, tous mes livres précédents le démontrent, notamment le tout dernier, publié par Dualpha en juillet dernier : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, 1936-1939. Depuis 1934, l’Espagne se débattait contre les volontés des gauches révolutionnaires espagnoles de prendre et garder le pouvoir par la force des armes. Franco joua un rôle certain dans leurs échecs, en 1934 d’abord, puis plus encore au cours des années suivantes, avec l’arrivée des staliniens et de la IIIe internationale dans le pays entre 1936 et 1939.

Quel fut le rôle de Franco pendant la seconde guerre mondiale ?

Un rôle déterminant et très méconnu, c’est ce que je m’emploie à exposer. A la tête d’un pays quasi ruiné par plusieurs années de soubresauts et d’attaques révolutionnaires, Franco et son équipe, certains de ses ministres, réussirent à naviguer entre les bourrasques, et sauver l’Espagne d’un naufrage certain si elle s’était alliée avec Hitler ou Mussolini. La roublardise de Franco fut sans pareille, et de surcroit, quasiment seule dans une Europe nazifiée, L’Espagne fut pour des milliers de juifs pourchassés de partout, une bouée de sauvetage.

L’après-guerre fut très dur pour l’Espagne ?

Oui, mais là encore Franco sut mobiliser le peuple espagnol, qui « dans ses profondeurs » entendait soutenir celui qui l’avait sorti des immenses ornières dans lesquelles il aurait dû sombrer. Petit à petit, l’Espagne se redressa et revint dans le concert des nations, j’explique tout cela.

Comment Franco s’y prit-il pour faire de l’Espagne, la 9e puissance économique du monde ?

En faisant confiance en des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes dans l’agronomie, l’industrie, le commerce, la finance. Franco hésitait beaucoup avant de prendre des décisions, mais une fois prises, il laissait faire ceux en qui il avait donné sa confiance.

Il prit aussi son temps pour donner à l’Espagne, sa future organisation politique pour après sa mort ?

Il hésita pendant des années, sachant très bien qu’après lui, l’Espagne reviendrait à une démocratie normalisée, il en avait parfaitement conscience, mais ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est qu’en 1969, qu’il entreprit de faire légiférer sur le nouveau régime monarchique qui prendrait sa suite. Il avait tout organisé, dans un contexte assez complexe.

Sa fin de règne fut assez difficile voire tragique ? 

Oui, son agonie s’éternisa, bien trop longtemps. Une camarilla incompétente tenta de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Cette courte période ne fut pas très glorieuse.

En définitive, que reste-t-il aujourd’hui dans l’Espagne de 2025, du franquisme :

Si l’on raisonne à très court terme, pas grand-chose. Mais si on prend de la hauteur, on s’aperçoit que l’Espagne qui aurait dû subir le joug soit du communisme, soit du nazisme, revient de très loin. Quand les socialo-communistes des plus sectaires qui gouvernent actuellement le pays, et qui briment toute liberté de pensée, seront démocratiquement chassés du pouvoir, et que les Espagnols se ressaisiront, on s’apercevra alors que cette période de l’Histoire fut nettement plus positive que négative. Cette biographie, comme tous mes autres livres, s’inscrit dans le temps long du combat des idées pour lutter contre les démagogies qui empoisonnent nos sociétés européennes, et singulièrement en Espagne et en France.

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Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, La Bio Collection, éditions Synthèse nationale et Déterna, iconographies de David Gattegno, 140 pages, 20,00 €.

Pour commander ce livre cliquez ici

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Vendredi 7 novembre : soirée Livr'arbitres à Paris à l'occasion de la sortie du nouveau numéro consacré à Yukio Mishima

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lundi, 27 octobre 2025

Samedi 1er novembre : 3e salon du livre jeunesse du Blanc (36)

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En présence de Francis Bergeron qui dédicacera ses 40 romans de la série Le Clan des Bordesoule, ainsi que les biographies d’Henry de Monfreid, Hergé etc.

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samedi, 25 octobre 2025

Voici toutes les nouveautés proposées en octobre par Synthèse nationale : profitez donc de cette fin de semaine pour les commander

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Le nouveau numéro de la revue

Synthèse nationale (n°71 - automne 2025)

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Le second volume de la Bio Collection consacré au général Franco.

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Le livre de Éric Mauvoisin-Delavaud, président

du Rassemblement vendéen (sortie début novembre)

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À savoir :

En commandant les livres ou les revues que nous éditons, non seulement vous passerez un moment instructif en les lisant, vous pourrez aussi éventuellement en faire profiter vos amis, et, en plus, vous nous aiderez à financer ce site Synthèse nationale (qui existe grâce à ses lecteurs depuis bientôt 20 ans) ainsi que nos activités militantes. Nous vous remercions par avance.

Pour consulter notre site librairie cliquez ici

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jeudi, 23 octobre 2025

23 octobre 1956 : Budapest et la Hongrie se soulevaient contre la dictature communiste

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Présentation des livres de David Irving "Budapest insurrection 1956" publiés en 2016 :

Il y a 60 ans, à Budapest, le peuple se soulevait contre l’oppression communiste. C’était la première fissure du Système qui s’était instauré à Yalta et qui devait durer pour l’éternité. 45 ans plus tard ce Système s’écroulera, emportant avec lui l’Union soviétique et le Pacte de Varsovie. Il s’imposera alors un « Nouvel Ordre mondial » dominé par la haute-finance apatride, qui, à son tour, commence aujourd’hui à avoir du plomb dans l’aile.

David Irving relate dans ce livre cette insurrection spontanée de Budapest en octobre 1956. La recherche de documents et de témoins le mena un peu partout en Europe et ailleurs entre 1975 et 1981, alors que la Hongrie se trouvait toujours sous la botte communiste. L’étude en résultant est celle de l’autopsie d’une révolution avortée, vue tant du côté des combattants de rue que de celui des salles de réunion feutrées des puissants. C’est un drame prenant avec prés de dix millions de figurants.

Pour ne pas s’être plié au « prêt à penser » dans les années 90, David Irving fut mis à l’index par les nouveaux maîtres du monde. Il fut écarté des média, calomnié et condamné. Son œuvre, non conformiste, devait tomber dans l’oublie. Mais Synthèse nationale, en accord avec lui, a décidé de la rééditer pour contribuer à la victoire de la Vérité…

Budapest 1956, l’insurrection 1956 (en deux volumes), est le premier travail de recherches de cet historien britannique de renom que nous publions. Il s’agit de la traduction du texte original, inédit en français, du livre de David Irving paru sous une forme édulcorée en 1976.

Lorsque les insurgés de Budapest furent écrasés par les chars soviétiques en 1956, imaginaient-ils que, 60 ans plus tard, en 2016, la Hongrie serait à l’avant-garde du combat national et identitaire européen ?

David Irving publié par Synthèse nationale

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Le volume 1 :

Commandez le premier volume en ligne cliquez ici

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Le volume 2 :

Commandez le second volume en ligne cliquez ici

Traduction : Yannick Guibert

Parution du tome 1 : le 2 juin 2016.
Le second tome : octobre 2016

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mercredi, 22 octobre 2025

Sortie aujourd'hui du nouveau livre de Éric Zemmour : "La messe n'est pa dite"

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Éric Zemmour dédicacera son livre

ce mercredi 22 octobre de 18 h à 23 h

Hôtel Alfred Sommier
20 Rue de l'Arcade, 75008 Paris

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jeudi, 09 octobre 2025

Rappel : une nouvelle série éditée en partenariat entre Synthèse nationale et Déterna : la "Bio collection"

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Le premier volume de la « Bio collection » :

Le Lyonnais Henri Béraud, personnage haut en couleur, fut à la fois l’un des grands reporters et l’un des grands polémistes engagés du début du siècle dernier. Auteur de nombreux ouvrages passionnant, il paya très cher ses prises de positions audacieuses après la Seconde Guerre mondiale.

Ce témoin de son temps, comme bien d’autres, hélas aujourd’hui trop souvent, au mieux, caricaturé ou, au pire, oublié mérite que l’on s’intéresse à lui et à son œuvre.

C’est ce à quoi s’est livré dans ce premier volume de la nouvelle série « Bio collection », que nous lançons cet été avec nos amis de Déterna, Francis Bergeron qui, depuis des années, milite pour la réhabilitation de ce grand écrivain.

Henri Béraud, le Lyonnais flamboyant, Francis Bergeron, Synthèse nationale et Déterna, collection « Bio collection », n°1, juillet 2025, 144 pages, 20,00 € 

Sortie, fin juillet 2025. Commandez-le dès maintenant cliquez ici

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Sortie fin octobre du livre "Haut les coeurs" d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen

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En quelques années, le Rassemblement vendéen est devenu un mouvement incontournable dans ce département et même au-delà, puisqu’il rayonne dans toute la Vendée militaire.

Il faut dire que depuis sa création, en 2018, le Rassemblement vendéen a multiplié les campagnes militantes, contre l’arrivée massive de migrants, contre l’implantation des éoliennes (inutiles qui enlaidissent le paysage), contre les mesures sanitaires catastrophistes au moment du Covid…

À l’origine de ce mouvement, un homme, Éric Mauvoisin-Delavaud, cinéaste reconnu, attaché au Marais breton où il est implanté et militant infatigable de la cause nationale et identitaire. C’est aussi lui qui est à l’origine de la campagne de diffusion à travers toute la France, au printemps dernier, de "Silenced", le film du militant identitaire britannique Tommy Robinson.

La Vendée, ce n’est pas vraiment un département comme les autres. Ici, le poids de l’Histoire a un sens. Les terribles séquelles laissées au moment des guerres révolutionnaires en avaient fait l’enfant maudit de la République. Mais, ces dernières décennies, les Vendéens ont retrouvé leur fierté. Ce peuple martyr, grâce au travail en profondeur de quelques historiens et à une audacieuse volonté politique, est devenu un peuple de héros.

C’est pour que la Vendée ne disparaisse pas aujourd’hui dans le grand broyage des identités qu’Éric Mauvoisin-Delavaud et le Rassemblement vendéen se lèvent. Dans ce livre, qui sortira fin octobre, il explique le sens de son combat.

Haut les coeurs, Eric Mauvoisin-Delavaud, 180 pages, l’exemplaire : 20 € (+ 7 € de frais d'envoi) Sortie : 30 octobre 2025

 Vous pouvez le commander dès maintenant ! cliquez ici

Bulletin de commande

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mardi, 09 septembre 2025

Avec Bernard Zeller, retour sur l’échec du putsch des généraux en Algérie

711IftlQoiL._UF1000,1000_QL80_.jpgEntretien avec

Bernard Zeller,

réalisé par Camille Galic

pour Polémia cliquez ici

03/09/2025

C’est une plongée au cœur d’une page terrible de l’Histoire française que nous proposent Camille Galic et Bernard Zeller dans cet entretien. Les relations franco-algériennes se font toujours plus mauvaises au fur et à mesure des années et le traumatisme de la Guerre d’Algérie est à la racine du discours éternellement victimaire du gouvernement algérien. Dans l’entretien que les lecteurs de Polémia découvriront ci-dessous, Bernard Zeller revient sur cette période troublée, avec ses drames et ses zones d’ombres. Un témoignage engagé et très critique du général De Gaulle par moment. Un ton qui étonnera certains et qui porte la marque de l’engagement familial, tant il est vrai que la blessure de l’Algérie française reste vive pour de nombreuses personnes qui ont payé le prix fort lors de cette guerre. C’est définitivement un sujet ancien… qui n’en finit pas de revenir dans l’actualité.
Polémia

Bernard Zeller, fils de général putschiste

Né en 1946, ingénieur en chef de l’armement après avoir fait toute sa carrière dans l’industrie spatiale et de défense, Bernard Zeller s’est consacré depuis sa retraite à rétablir la vérité sur la (triste) fin de l’Algérie française et notamment sur son père, le général André Zeller, l’un des auteurs du putsch d’Alger dont il fit éditer le Journal d’un prisonnier (éd. Tallandier, 2014), ainsi que sur Raoul Salan dont, en collaboration avec Jean-Paul Angelelli, lui-même auteur de Une guerre au couteau (éd. Picollec, 2004), il se fit le biographe (éd. Pardès 2016). Nul n’était donc mieux placé que lui, qui avait personnellement connu nombre de protagonistes, pour replacer dans leur contexte et détailler les conditions dans lesquelles Charles De Gaulle revint au pouvoir à la faveur des « treize complots du 13 mai » 1958, et les ressorts qui, trois ans plus tard, le 22 avril 1961, poussèrent à la révolte les étoilés André Zeller, Raoul Salan, Edmond Jouhaud et Maurice Challe — dont le sursaut, s’il avait été suivi, aurait peut-être évité l’indépendance de l’Algérie avec pour résultat un marasme qui provoque depuis 1962 une immigration si incontrôlée vers l’ex-métropole que l’actuel président algérien Tebboune affirmait sur France 24 en juillet 2020, en une menace implicite : « Nous avons près de six millions d’Algériens qui vivent en France. » Sous le titre Un quarteron de généraux avant le putsch (1), Bernard Zeller a écrit un livre factuel mais passionnant, étayé par un remarquable appareil de notes, que devraient lire tous les férus d’histoire contemporaine. Et, bien sûr, tous ceux ayant eu des attaches avec la province perdue.

Des profils différents

Camille Galic : À première vue, le seul point commun entre les quatre chefs de l’insurrection, dont vous retracez les brillantes carrières, est qu’aucun n’avait entendu l’appel dit du 18 juin 1940. Comment et pourquoi, après avoir atteint le grade de général d’armée, ces officiers si différents en vinrent-ils à la rébellion ?

Bernard Zeller : C’est précisément l’objet de l‘ouvrage. En effet leurs parcours avaient été bien différents. Zeller, à part la Syrie et cinq années en Algérie en 1934-1935 et en 1940-1943, est plutôt « métropolitain ». Salan est séduit par le Tonkin et le Laos et passera, en plusieurs épisodes, près de vingt ans de sa vie en Indochine. Challe a une carrière essentiellement métropolitaine à part deux années au Maroc. Jouhaud, lui, connaît l’Afrique noire, l’Indochine et l’Algérie. Challe et Jouhaud, qui se suivent à un an d’intervalle, sont les seuls qui se connaissent dès leur jeunesse.

Arrivés à des postes de haute responsabilité dans la deuxième moitié des années cinquante — Zeller est chef d’état-major de l’armée de terre, Salan commandant en chef et délégué général en Algérie, Challe major général des armées puis successeur de Salan en Algérie, Jouhaud adjoint de Salan puis chef d’état-major de l’armée de l’air – ils sont directement confrontés au problème algérien qu’ils prennent à bras-le-corps.

Quand le dessein de De Gaulle apparaît lors du discours du 16 septembre 1959 annonçant sa politique d’autodétermination de l’Algérie et se précise au cours de l’année 1960 sous la forme d’une Algérie algérienne indépendante, tous quatre sont conscients que le résultat en sera une Algérie livrée au FLN, organisation indépendantiste pratiquant un terrorisme systématique à l’encontre de la population. C’est pour tenter d’empêcher cet abandon des Algériens à une clique antifrançaise conduisant au massacre généralisé des partisans de la France et à l’exode de centaines de milliers d’habitants que se sont rebellés ces généraux.

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10:32 Publié dans Livres, Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 septembre 2025

Il y a 4 ans, nous lancions la collection "Les grands classiques de Synthèse nationale"

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vendredi, 29 août 2025

Les mystérieux accidents d'avions décortiqués par Jean-Claude Rolinat

Lavion-Jean-Claude-Rolinat-150x150.jpgPourquoi le président rwandais Juvénal Habyarimana est-il mort ? L’Afrique du Sud avait-elle intérêt à se débarrasser du président mozambicain Samora Machel ? Qui était le mystérieux treizième passager du B-25 Mitchell du général Leclerc ? Pourquoi des traces de projectiles ont-elles été retrouvées dans l’appareil de Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l’ONU ?

Ce sont, entre autres, les questions auxquelles tente de répondre notre ami et collaborateur fidèle Jean-Claude Rolinat dans la nouvelle édition de son fameux livre L'avion ce mystérieux tueur de personnalités qui vient de sortir aux éditions Maïa.

En observateur avisé de l'actualité, Jean-Claude Rolinat, par ailleurs infatigable voyageur, dissèque une à une les tragédies, accidentelles ou non, qui ont, plus ou moins opportunément, éliminé des personnages importants, et parfois gênants, de la planète.

L'avion ce mystérieux tueur de personnalités, Jean-Claude Rolinat, Éditions Maïa, juin 2025, seconde édition, 220 pages, 21,00 €

Parmi les ouvrages de Jean-Claude Rolinat, vous pourrez aussi lire : cliquez ici

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vendredi, 22 août 2025

Les lectures de Madeleine Cruz : Ferdonnet et Herold-Paquis parlent

Diapositive1.jpgMadeleine Cruz,

Le Nouveau Présent

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Nous n’en avons donc pas encore fini avec la Collaboration ? Et bien non. Et il en sera ainsi tant que des évènements d’une gravité considérable n’auront pas relégué la Seconde guerre mondiale au rang de micro-événement. Mais est-il vraiment souhaitable que nous en passions par-là ? D’ailleurs à part une invasion mortifère d’extra-terrestres on ne voit pas trop ce qui pourrait bouleverser la hiérarchie du bien et du mal, corsetée désormais par des tribunaux pénaux internationaux, des notions de crime contre l’humanité, et quatre-vingts années d’écriture de l’Histoire.

Dans le camp des vaincus

On demandait à Ferdonnet, au cours de son procès, :

  • Dans quel camp vous situez-vous ?

Il répondit :

  • Je suis dans le camp des vaincus, Monsieur le Commissaire du Gouvernement

Tout est dit. Le vae victis sera toujours la règle. Et le « malheur aux vaincus » ne se limite pas au sort fait aux perdants des guerres et des causes, mais aussi aux idéaux que défendaient ces perdants.

Qui plus est, la défaite dans des conflits d’une telle importance (cinquante à quatre-vingt-dix millions de morts, nous rappelle Philippe Randa dans sa pertinente préface), démontre que la cause n’était pas la bonne, et si elle était bonne, que ceux qui ont été les décideurs, du côté des perdants, ont été mauvais puisqu’ils ont perdu. Evidemment tout cela, on ne le sait qu’après, une fois la guerre finie.

S’intéresser à Ferdonnet et à Hérold-Paquis, c’est en principe s’intéresser à des traitres, des hommes qui ont mis leur voix au service d’un ennemi qui voulait nuire à la France. C’est entendu.

La bandera Jeanne d’Arc

Mais de ces deux hommes, rien ne doit-il rester de positif ? Hérold-Paquis, son talent oratoire exceptionnel, il faut l’oublier ? Il faut même le nier ? Ou le porter à charge supplémentaire ? Paul Ferdonnet : son engagement dans l’Espagne de 1937, au sein de la Bandera Jeanne d’Arc pour combattre les terroristes staliniens, ça ne compte pour rien ? Ne peut-on pas lui reconnaitre au moins un courage physique ? Et pour une cause qui était bonne, en l’occurrence, à l’aune de ce que l’on sait sur le communisme réalisé.

Concernant Ferdonnet, il a été condamné sans preuves, du moins sans la preuve que c’était lui, le speaker de Radio-Stuttgart. Il a été condamné à mort, sur la base d’analogies, de présomptions. C’est ce que nous dit par exemple Henri Amouroux dans son énorme enquête : La grande histoire des Français sous l’occupation. Pierre Assouline va même plus loin. Il écrit qu’on reprochait à Ferdonnet « la collaboration avant la lettre ». Or cette collaboration-là, journalistique et complaisante, certes, n’était pas de la Collaboration, l’armistice n’étant intervenue que plusieurs mois après. Pour le moins les chefs d’inculpation n’étaient pas les bons.

La mère de Ferdonnet avait pour sa part écrit à son fils pour lui demander de se rendre à la justice française. Elle était certaine, elle, que le speaker de Radio-Suttgart n’avait pas la voix de son fils, et qu’en conséquence il ne serait pas condamné à mort

Deux journalistes et hommes d’action

Mais pour Ferdonnet comme pour Herold-Paquis, le jugement était déjà quasiment rédigé et approuvé en haute sphère avant même que les accusés n’entrent dans le prétoire.

Hérold-Paquis avait lui aussi rejoint l’Espagne, en 1937, pour combattre les staliniens. Son histoire est d’ailleurs analogue à celle de tant de jeunes Français qui s’engagèrent ensuite dans la voie qui leur semblait la plus cohérente avec celle qui les avait conduits en Espagne.

Ceux qui vivent l’Histoire au jour le jour ne voient pas les choses comme ceux qui les écrivent plus tard, quand les archives s’ouvrent, et quand les bilans peuvent être disséqués au calme.

Ces deux journalistes et hommes d’action, ces deux « voix de la Collaboration » savaient qu’à l’issue de leur procès ils seraient fusillés. C’était couru d’avance. Il n’empêche que leur sang-froid au tribunal, force l’admiration. Pas de pleurnicheries, pas d’appel à la pitié.. Ils exposent les raisonnements qui les ont conduits sur les positions qu’ils ont tenues, et là où ils se trouvent à présent.

Les comptes-rendus sténographiques des deux procès sont des documents historiques. Lisons-les comme tels. Ne refaisons pas nous non plus l’Histoire, pour recondamner ou absoudre. Souvenons-nous que d’autres patriotes français furent fusillés aussi, mais par l’Occupant.

Les uns et les autres étaient des Hommes, me semble-t-il. Ni les uns ni les autres n’avaient choisi l’attentisme, ce qui n’était pas rien, et qui en faisait en tout état de cause des hommes d’exception.

L’épuration des voix de la Collaboration Paul Ferdonnet, Jean Hérold-Paquis, présentation : Philippe Randa, Déterna éditions, 2025. Pour le commander cliquez ici

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mardi, 19 août 2025

Lire en vacance :

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samedi, 09 août 2025

Notre Ami Franck Buleux va publier chez notre excellent confrère Ars Magna une biographie de Françoise Dior

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Françoise Dior ou le crépuscule d'une Walkyrie, Franck Buleux, Ars Magna, 18,00 €

Dans un même ordre d'idées :

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samedi, 26 juillet 2025

Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre, à Orange (84) : 3e salon des écrivains combattants et du livre historique

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20:26 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 22 juillet 2025

Edition chez Déterna d'un nouveau document pour l'Histoire présenté par Philippe Randa : "L'épuration des voix de la Collaboration"

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Le temps faisant son office, ne peut-on découvrir ou (re)découvrir avec sérénité certains procès qui défrayèrent la chronique judiciaire en un temps où les passions, bien loin d’être apaisées, brûlaient encore des engagements, sacrifices, malheurs, héroïsmes et bassesses de peuples qui s’opposèrent par le feu et le sang ? Et ce, tout autant avant que pendant les cinq années que dura le IIe conflit mondial du XXe siècle ?

C’est l’espoir que l’éditeur nourrit en rééditant dans la collection « documents pour l’histoire » ce livre des comptes rendus sténographiques des procès Paul Ferdonnet et Jean Herold-Paquis, publié en 1947.

Si l’édition originale des comptes rendus sténographique des audiences date de cette année-là, les procès des deux « inculpés » (le terme juridique de «  mis en examen » remplaçant « inculpation » date de 1993) ont eu lieu pour Paul Ferdonnet, arrêté le 4 juin 1945, dès le mois suivant et pour Jean Herold-Paquis, remis par les Suisses aux autorités françaises ce même mois de juilllet 1945, dès le mois de septembre suivant.

Et leur exécution, à l’un et à l’autre, eurent lieu dans la foulée de leur condamnation à la peine capitale.

Chacun sera libre de juger comme il l’entend, après la lecture de ce livre de l’équité et de la justesse de ces deux procès, mais on admettra qu’au regard d’autres procès de collaborateurs du régime de Vichy et de celui du IIIe Reich, il est évident que les verdicts auraient pu être différents s’ils s’étaient déroulés 2 ou 3 ans plus tard, au regard des faits reprochés à l’un et l’autre : ni Paul Ferdonnet, ni Jean Herold-Paquis n’avaient de sang sur les mains.

L’épuration des voix de la Collaboration, Philippe Randa (présente), Déterna, Collection : Documents pour l’Histoire, 256 pages, date de parution : 10 juillet 2025, 31,00

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mercredi, 16 juillet 2025

Deux nouveaux livres proposés par Synthèse nationale

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lundi, 14 juillet 2025

Affaire Dreyfus : zones d’ombre et hypothèse plausible, un entretien avec Bernard Plouvier

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Emmanuel Macron a annoncé l’instauration d’une journée de commémoration le 12 juillet pour la réhabilitation d’Alfred Dreyfus qu’il affirme avoir été « injustement accusé de trahison à la fin du XIXe siècle » en raison de ses origines juives.

Il est en effet aujourd’hui difficile, sinon dangereux, de contredire cette version imposée par l’historiquement et politiquement correct…

Et pourtant… pourtant « les explications usuelles sont partielles et fausses pour bien des aspects de l’affaire, parce qu’il reste quantité de zones d’ombre à propos du second procès d’Alfred Dreyfus… contrairement à ce qu’enseignent les manuels à usage scolaire, la vérité est loin d’avoir surgi ! », comme nous l’explique ci-après Bernard Plouvier, auteur de La ténébreuse affaire Dreyfus (2 tomes), préface de Philippe Randa, récemment réédité aux éditions Déterna.

Un entretien avec Bernard Plouvier :

L’erreur judiciaire est reconnue par tout le monde !

Nul ne conteste que le capitaine Alfred Dreyfus, stagiaire de l’École de Guerre, ait été condamné à tort en décembre 1894 par le Conseil de guerre de Paris. Sa première condamnation est effectivement une erreur judiciaire, doublée d’une forfaiture dans la procédure puisque des pièces ont été communiquées à la seule accusation… sans qu’il y ait eu à l’époque de fabrication de faux documents (contrairement à ce qu’affirment trop souvent divers auteurs mal renseignés).

En revanche, les juges du second Conseil de guerre, celui de Rennes, ont condamné Dreyfus une seconde fois, l’été de 1899, pour bien d’autres faits que le contenu du trop fameux « bordereau » (la pièce la plus ridicule de toute l’histoire de l’espionnage)… et, ce faisant, les juges ont agi à l’encontre des ordres reçus du gouvernement et contre leurs propres intérêts de carrière.

Contrairement à ce qu’écrivent les auteurs conformistes, le second procès n’est en aucun cas la « répétition du premier ». À Rennes, les juges ne condamnent pas Dreyfus une seconde fois pour ne pas déjuger leurs camarades de Paris : le Président du conseil des ministres, Pierre Waldeck-Rousseau, et le ministre de la Guerre, le général Gaston de Galliffet, ont multiplié les interventions pour faire abandonner l’accusation par le procureur militaire et aboutir à un acquittement.

Les archives du second procès font naître un immense doute… serait-il possible que l’on ait condamné en 1894 un homme innocent de ce pourquoi il a été jugé, mais qui était néanmoins en relations étroites et fort suspectes avec le chef de l’espionnage allemand à l’Ouest (le Major von Schmettau, en poste à Bruxelles), avec les autorités militaires allemandes d’Alsace occupée ?

L’avocat de Dreyfus, maître Edgar Demange, un ténor du barreau, a plaidé Le Doute, les 8 et 9 septembre 1899. Le second volume détaille l’affaire, depuis le jour où le commandant Charles Esterhazy a rencontré pour la première fois l’attaché militaire allemand Maximilian von Schwartzkoppen, jusqu’à la cassation finale de 1906, après une sélection très particulière des pièces du dossier d’accusation.

Les explications usuelles sont partielles et fausses pour bien des aspects de l’affaire, parce qu’il reste quantité de zones d’ombre à propos du second procès d’Alfred Dreyfus… contrairement à ce qu’enseignent les manuels à usage scolaire, la vérité est loin d’avoir surgi !

Et pour le reste ?

Le premier volume présente le contexte économique et social de l’époque, infiniment plus troublée que ne le prétendent certains auteurs. On insiste particulièrement sur les rapports entre Juifs et non-Juifs en France, depuis la révolution de 1830.

Dans le second volume, on détaille l’énorme bataille entre dreyfusards et anti-dreyfusards, qui n’a déchiré que l’opinion publique des habitants des grandes villes et n’a nullement « partagé la France en deux clans opposés ». Le retentissement de l’affaire fut moindre qu’on ne l’affirme généralement : pratiquement nul dans les campagnes et dans le milieu ouvrier, en dépit d’une intervention assez tardive de Jean Jaurès (que l’on tente d’expliciter de façon moins manichéenne que dans la saga dreyfusarde usuelle).

On en profite pour rappeler que le tumulte en principe déchaîné par l’affaire n’a fait aucune victime en métropole et seulement deux morts en Algérie, le premier étant un non-Juif assassiné par un Juif. En Algérie, l’affaire n’a servi que de prétexte à la reprise des haines entre communautés, déclenchées par le décret de ségrégation raciale inspiré par Isaac Crémieux en octobre 1870 : le gouvernement provisoire avait offert la nationalité française aux Juifs d’Algérie et l’avait refusée aux Arabes et aux Berbères.

On étudie enfin les conséquences politiques, sociales et militaires, immédiates et retardées, de la « révolution dreyfusienne »… entendons le règlement de comptes entre les membres du « syndicat dreyfusard » et leurs ennemis. On en profite pour analyser les motivations des membres de ce syndicat fort disparate… qui n’a pas existé, s’il faut en croire certains auteurs très consensuels.

Finalement, peut-on envisager une hypothèse plausible pour expliquer l’affaire d’espionnage qui a déclenché l’affaire ?

Bien sûr ! On propose une explication mixte : une intoxication de l’état-major impérial allemand par un haut personnage de l’armée, agissant à l’insu du service de renseignements et du chef d’état-major général, suivie d’une contre-mesure du chef du SR allemand.

Le but de la manœuvre française était, tout le monde en convient depuis les années 1950, de protéger les secrets du frein oléopneumatique du canon de 75-C, lui procurant une cadence de tir cinq à sept fois supérieure à celle du canon allemand de 77.

Le tapage médiatique fait autour des misérables secrets vendus par Esterhazy, et répertoriés dans le ridicule « bordereau » que n’ont écrit ni Dreyfus ni Esterhazy, a fait croire aux Allemands que l’artillerie française n’avait aucune supériorité sur l’allemande, en matière de canons de campagne. Grave erreur ! L’affaire a été profitable pour l’armée française, à défaut de l’avoir été pour la nation.

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul. 

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La ténébreuse affaire Dreyfus (2 tomes), éditions Déterna, collection « Documents pour l’Histoire », dirigée par Philippe Randa.

La ténébreuse affaire Dreyfus. Tome 1 : Anticatholicisme et antijudaïsme, 336 pages, 39 €. Pour commander ce livre, cliquez là

La ténébreuse affaire Dreyfus. Tome 2 : Nouveaux regards, 500 pages, 55 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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vendredi, 11 juillet 2025

Un nouveau livre de Michel Festivi : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)

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Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.

Voici la préface de l'historien espagnol Pio Moa :

À partir du mois de septembre 1936, les hommes de Staline et de la IIIe internationale vont investir la zone révolutionnaire espagnole, avec le soutien des socialistes et communistes locaux. Ils vont s’y répandre et combattre férocement tous ceux qui s’opposeront à eux : les anarchistes, les poumistes et autres antistaliniens, qui seront anéantis, grâce aux appuis des structures du NKVD et du Kominterm, présentes dans toutes les strates de l’Espagne Front-populiste. Certains chefs socialistes espagnols qui finalement tenteront de leur faire barrage, seront aussi écartés et vaincus politiquement.

Par quels procédés les hommes de Staline ont-ils réussi à enserrer dans leurs griffes la zone espagnole révolutionnaire ? L’auteur décrit l’arrivée des envoyés du Komintern, la rafle de l’or de la Banque d’Espagne, la nature et le rôle des Brigades internationales, les crimes de masse, des tchékas partout, la terreur rouge, les génocides contre les opposants, le clergé, les catholiques, l’élimination ou l’éviction de ceux qui ne suivaient pas la ligne stalinienne, les procès de Barcelone, à l’égal de ceux de Moscou, et leurs conséquences nationales et internationales.

Mais quels étaient les buts géopolitiques de Staline en Espagne, et sa stratégie ? Quelle fut la nature de cette guerre civile ? Peut-on parler de la première bataille de la IIe Guerre mondiale ? Comment se comporta a contrario Franco vis-à-vis d’Hitler et de Mussolini ? Quelles ont été les actions de la France du front populaire au soutien des révolutionnaires espagnols ? En cas de victoire des front-populistes sur les nationaux, aurait-on assisté en Espagne, à un premier essai de démocratie populaire ? C’est à toutes ces questions et à bien d’autres encore, que l’auteur apporte des réponses en s’appuyant sur une bibliographie abondante et souvent inconnue en France, qui remet totalement en cause la vision dorée d’une « république » auréolée, qui se serait faite attaquer et anéantir par des « fascistes ».

Enfin, Michel Festivi revient sur le rôle des intellectuels, des écrivains, dans cette guerre si particulière, intellectuels qui jouèrent une partition si spécifique, et l’impact des lois mémorielles actuelles espagnoles sur la liberté d’écrire l’histoire de cette période si dense politiquement mais si tragique. Mais au-delà de l’Histoire, le lecteur revisite les comportements et les méthodes révolutionnaires, qui ont toujours cours de nos jours, en France, en Espagne, en Europe.

L'auteur :

Michel Festivi est avocat honoraire, il a été bâtonnier de son Ordre. C’est son 5e ouvrage, dont le 4e sur l’histoire contemporaine de l’Espagne, pays qu’il connait très bien. Il a réalisé trois entretiens avec l’Historien espagnol Pio Moa, un avec Miguel Platón et a aussi interviewé Marcelo Gullo Omodeo sur la « légende noire » espagnole. Il écrit par ailleurs sur plusieurs sites de réinformation (Eurolibertés, Nouveau Présent, Riposte Laïque, Synthèse nationale), et dans des revues (Synthèse nationale, Reconquête, Lectures Françaises). Il présente régulièrement ses livres sur TVLibertés ou Radio Courtoisie.

Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festivi, préface de Pio Moa, Dualpha, collection : Vérités pour l'Histoire, 272 pages, parution : 10 juillet 2025, 33,00 

Pour le commander cliquez ici

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