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mardi, 17 décembre 2024

EN SOUVENIR DU MARQUIS !

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À propos de la disparition du Marquis :

- annonce publiée sur SN cliquez ici

- hommage de Charles-Henri d'Elloy cliquez là

- son enterrement cliquez ici

- l'article de Patrick Gofman cliquez ici

- Le Marquis était l'invité de Martial Bild sur TV Libertés :

 

samedi, 14 décembre 2024

ADIEU MARQUIS !

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Jeudi denier, en l'église Saint Eugène Sainte Cécile à Paris, se sont déroulés les obsèques de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta rappelé à Dieu le 4 décembre à l'âge de 81 ans cliquez ici. De nombreux amis de celui que l'on appelait affectueusement "Le Marquis" ont assisté à cette émouvante cérémonie. Parmi eux, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et Didier Lecerf, rédacteur en chef de la revue. 

Depuis 2012, Jean-Paul assumait, avec efficacité et dévouement, la présidence des Amis de Synthèse nationale. Nous lui en serons toujours reconnaissant.

Dans l'assistance, nous pouvions reconnaître parmi les nombreuses personnalités présentes nos amis Hélène Grimaldi, présidente du Cercle franco-hispannique tant apprécié du défunt, Charles-Henri d'Elloy, qui lui a rendu ici-même un très bel hommage cliquez là, Yannber Tillenon, Patrick Gofman et bien d'autres. Rappelons que vingt ans durant le Marquis, Patrick et Serges de Beketch formaient sur Radio Courtoisie, pour le plus grand bonheur des auditeurs, le fameux trio infernal du mercredi soir.

Jean-Paul est parti, qu'il repose en paix...

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Roland Hélie et Didier Lecerf lors d'une réunion des Amis de Synthèse nationale en 2023.

jeudi, 05 décembre 2024

Disparition du Marquis : un très bel hommage rendu par l'écrivain Charles-Henri d'Elloy

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Charles-Henri d'Elloy et Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta a quitté notre monde, ce monde qu’il connaissait si bien, lui qui avait toujours une anecdote à raconter sur les personnalités du tout-Paris, et qui lui-même était une figure de Montmartre !

Cadre à la Société du Cheval Français, inspecteur de la Société des Auteurs, il était intarissable sur la vie des princes, des politiques et des vedettes. Personnage baroque passé par les geôles de la prison de la Santé pour délit d’accointances avec l’O.A.S, l’homme le plus connu de Montmartre après Michou avait été fait Marquis sous Franco mais n’avait aucun château en Espagne.

Aussi à l’aise avec un archevêque ou l’Aga Khan qu’avec les demi-mondaines de la butte, il vous scannait de son regard perçant et pétillant de malice. Il avait la faculté de brosser, en quelques phrases acérées, des portraits de ses princes et de ses monstres, pour reprendre le titre d’un de ses nombreux ouvrages.

J’étais très flatté qu’il acceptât de rédiger la préface de mon dernier livre. Bien plus qu’un comparse d’écriture et de radio, je perds un ami généreux qui tenait table ouverte chez Mollard, la mythique brasserie Art nouveau de la rue Saint-Lazare où j’avais toutes les chances de le rencontrer sans même avoir pris rendez-vous. Cher Marquis, vous manquez déjà à Paris.

Charles-Henri d’Elloy

mercredi, 04 décembre 2024

Notre Ami Jean-Paul Chayrigues de Olmetta (le Marquis) vient de nous quitter...

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Je viens d'apprendre une très triste nouvelle : Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de Synthèse nationale, est décédé ce jour. Il venait d'avoir 81 ans. Je suis bouleversé.

J'avais fait la connaissance de Jean-Paul il y a une quarantaine d'années à Madrid grâce à notre regretté ami commun Olivier Grimaldi, lui aussi prématurément disparu il y a dix ans. Depuis, nous avons toujours participé au même combat, celui pour sauver notre nation et notre civilisation.

Homme d'idées, doté d'une grande culture, d'une élégance rare et d'une courtoisie exemplaire, c'est naturellement, lorsque nous avons créé l'association des Amis de Synthèse nationale, que nous l'avons choisi comme président.

Depuis le lancement de la revue, à la fin des années 2000, il a rédigé dans chaque numéro de celle-ci ses "Pages du Marquis" qui rencontraient auprès de nos lecteurs un réel succès. Vous pourrez lire son ultime article dans notre prochaine livraison.

Auteur de nombreux ouvrages, il venait, il y a quelques semaines, de préfacer le nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy intitulé Au bal des facétieux. Depuis des années, il animait aussi régulièrement une émission très appréciée sur Radio Courtoisie

Jean-Paul était un catholique très attaché à la Tradition. Nous ne savons pas encore quand il sera enterré. Mais, d'ici là, nous serons nombreux à prier pour lui. Il nous manque déjà. 

Roland Hélie

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samedi, 16 novembre 2024

René Marchand nous a quittés…

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Nous venons d'apprendre la disparition de René Marchand. Depuis des années, il était à la pointe du combat contre l'islamisation de la France. Il était engagé aux côtés de Riposte laïque cliquez ici qui lui rend l'hommage suivant :

La première, Christine Tasin, qui avait beaucoup d’affection pour lui, nous a parlé, avec ses mots à elle, de son infinie tristesse à l’annonce de la disparition de notre ami de toujours, René Marchand cliquez ici.

Il était un pilier, peut-être le pilier, de la lutte contre l’islamisation de la France et de l’Europe. Il était la référence indispensable de ce combat vital pour notre civilisation. Il était un compagnon de route de toujours de Riposte Laïque. Il était présent à l’Apéro saucisson pinard, le 18 juin 2010, il intervenait le 18 décembre 2010 aux Assises internationales contre l’islamisation de nos pays (voir ci-dessous). Il a été présent à toutes nos initiatives, et contribuait régulièrement à notre journal, essayant par ses articles et ses livres de faire comprendre à nos compatriotes ce qu’il avait compris depuis longtemps. Quand il intervenait dans une salle ou lors d’une manifestation, le silence se faisait immédiatement, tant cet homme en imposait par sa fougue, son éternelle jeunesse, sa parfaite connaissance de l’islam et ses talents d’orateur cliquez là.

Nous lui devions deux livres cultes des éditions Riposte Laïque, « Reconquista ou Mort de l’Europe », écrit en 2013, et « Pourquoi et comment interdire l’islam », écrit en 2017 cliquez ici et cliquez là.

Il avait bien sûr tenu à témoigner en faveur de Riposte Laïque, et de nos amis Pascal Hilout et Pierre Cassen, lors du premier procès qui nous avait frappés, en 2012, devant la 17e chambre. René avait défendu magistralement les deux accusés, mais le verdict du procès était couru d’avance, et ses magistrales démonstrations n’avaient servi, hélas, à rien, si ce n’est à confirmer la partialité des juges qui officiaient ce jour-là. Bien sûr, il était resté à nos côtés jusqu’au bout, le procès ayant fini à 23 heures, et avait tenu à finir la nuit avec les amis de notre site.

Ce qui frappait chez cet homme, ancien journaliste du service public, c’était d’abord son élégance et sa classe naturelle. Toujours bien habillé, il n’avait pas son pareil, avec sa voix de titi parisien, bien que né à Montluçon, pour capter son auditoire, grâce à une érudition exceptionnelle, une culture historique impressionnante, une vision de l’histoire qui était celle d’un homme libre, et une connaissance sur l’islam qu’il était le seul, en France, à posséder avec une telle maîtrise. Ce qui le distinguait des autres, c’est qu’il savait l’expliquer de manière très pédagogique, et que lui en tirait les bonnes conclusions, et ne tournait pas autour du pot pour expliquer à ses interlocuteurs quelques vérités élémentaires. Il a toujours affirmé que l’islam n’était pas une religion, et que parler de religion pour évoquer ce dogme était un piège mortel pour les Français. Bien évidemment, il expliquait que l’islam était incompatible avec la France, et qu’il fallait bouter ce dogme et ses disciples hors de France et hors d’Europe. C’est ce qu’il appelait l’indispensable Reconquista, et bien sûr, il était aux anges quand Éric Zemmour appellera son parti « Reconquête ».

Il a longtemps été gaulliste, militant du RPR, ce qui, dans l’audiovisuel où il a longtemps travaillé, était un combat de tous les jours. S’il est resté fidèle jusqu’au bout à la mémoire et à l’œuvre du général de Gaulle, assumant des désaccords avec nos amis pieds-noirs sur la période algérienne, il s’est éloigné de cette mouvance au fur et à mesure qu’elle s’éloignait du gaullisme. Il nous fascinait par ses extraordinaires qualités de conteur, son immense érudition, sur l’islam, sur la vie de Mahomet, sur ce que sont réellement les musulmans – qu’il respectait comme les combattants déterminés qu’ils sont – tout en affirmant la nécessité de les combattre sans merci pour ne pas disparaître. Il nous disait que depuis 14 siècles, l’islam nous faisait la guerre, par tous les moyens, la force ou la ruse, afin de nous conquérir, ce qui a toujours fait partie de l’ADN de ce dogme. Il nous disait clairement que « cela sera eux ou nous ». Il nous expliquait que les musulmans étaient tenus d’imiter, dans toutes les situations de leur vie, le « beau modèle » Mahomet, et expliquait les conséquence concrètes de cette exigence demandée par les textes sacrés de l’islam. Il en voulait férocement aux collabos et aux traîtres qui les faisaient venir par millions chez nous, et qui mentaient sciemment sur la réalité de l’islam. Il nous racontait souvent ses inquiétudes pour l’avenir de la France, et son exaspération devant la tiédeur du camp patriote face au cancer islamique. Bien sûr, il ne pouvait pas supporter qu’on dise que l’islam était compatible avec la République ou avec la France. Il a gardé jusqu’à ses derniers jours une grande lucidité, et sa passion pour la question historique et religieuse alimentait en permanence une curiosité intellectuelle toujours en éveil.

René, c’était pour Riposte Laïque un guide, presque un maître. Il était notre ami à tous, et il vouait à Pierre Cassen et Christine Tasin une amitié particulière, que ceux-ci lui rendaient bien. Jusqu’au bout, il nous a encouragés à continuer le combat, et nous a félicités pour ce que nous faisions quotidiennement. C’était un grand monsieur, et, osons le dire, même si sa modestie en aurait souffert, un seigneur.

Il restera à jamais vivant parmi nous par ses nombreux livres, et surtout les meilleures de ses vidéos, qu’il faut garder précieusement en mémoire, car trop d’autres de ses vidéos historiques ont disparu de la toile.

Il sera inhumé le lundi 18 novembre 2024 à Montluçon, sa ville natale, à 15 heures, en l’église Saint-Paul.

Au revoir, René, et merci pour tout.

En savoir plus cliquez ici

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jeudi, 14 novembre 2024

Décès de Franck Boudat, militant lorrain de la cause nationale

unnamed.jpgFranck Boudat était un militant de l'ombre. Homme de conviction, vivant à Paris puis en Lorraine, il faisait parti de ceux qui, efficacement, s'investissent dans le travail administratif, souvent le plus fastidieux. Ce fut  pour lui le cas d'abord au FN, puis au MNR.

Il est parti le 5 novembre dernier, à l'âge de 57 ans, suite à une chute accidentelle.

Ses camarades ne l'oublieront pas.

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mardi, 05 novembre 2024

5 novembre 1988 : disparition tragique de Jean-Pierre Stirbois

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Sur Jean-Pierre Stirbois cliquez ici

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mercredi, 23 octobre 2024

Beyrouth, 23 octobre 1983 : NE JAMAIS OUBLIER !

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Il y a 41 ans, Drakkar : le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand :

Il y a 41 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu le terrible attentat du Drakkar au Liban. 58 parachutistes français perdirent la vie. BV a le privilège de publier le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand, présent sur les lieux lors de cet attentat alors qu'il était aumônier militaire au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP).

Âgé aujourd'hui de 87 ans, le père Lallemand, issu d'une famille de militaires, fut ordonné prêtre en 1963 et devint aumônier militaire en 1970. Il servit dans plusieurs régiments prestigieux, notamment au 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). C'est à ce titre qu'il sauta sur Kolwezi, en 1978, avec l'un de ses frères qui commandait une compagnie. En 1987, il quitta l'armée durant dix ans pour exercer son sacerdoce au Tchad auprès des populations locales, puis revint à l'aumônerie militaire pour servir au sein de la Légion étrangère jusqu'à son départ à la retraite en 2018. Insignes honneurs, il est fait, en 2018, « légionnaire d'honneur » et, en 2023, il porte la main en bois du capitaine Danjou lors de la cérémonie commémorative du combat de Camerone. Enfin, cette année, il a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. C'est donc une grande figure de nos armées, et plus particulièrement de la Légion étrangère, qui livre aujourd'hui ses souvenirs, 41 ans après l'attentat de Drakkar.

Émouvant !

A lire ici sur Boulevard Voltaire

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À ce propos, lire aussi cliquez ici

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vendredi, 13 septembre 2024

In memoriam : DANIEL-LOUIS BURDEYRON (1939-2024)

Burdeyron.jpegCh. D. 

C’est dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier que Daniel-Louis Burdeyron a rejoint ce que Jean Raspail nommait sobrement l’Au-delà des mers. Il allait fêter ses 85 ans. Né à Mâcon, Daniel-Louis Burdeyron y avait fait ses études secondaires, au collège des jésuites, avant de séjourner brièvement au Cameroun. Ayant devancé l’appel et intégré un régiment de marsouins, il devait ensuite effectuer son service militaire en Afrique du Nord puis travailler quelque temps comme attaché aux Affaires algériennes. Rentré en métropole, il entreprenait ensuite des études universitaires et obtenait une licence en droit. Il complètera beaucoup plus tard cette formation en obtenant un diplôme de l’Institut de médecine légale et de criminologie clinique de Lyon. Son but était de devenir avocat, mais il dut toutefois patienter quelques années en raison des poursuites judiciaires que lui valut son engagement politique. Farouchement attaché à la défense de la race blanche comme aux intérêts de la nation française et de l’Occident, Daniel-Louis Burdeyron s’était en effet rapproché de la Fédération ouest-européenne de la WUNS (World Union of National-Socialists) que présidait l’Américain George Lincoln Rockwell. Soupçonné des pires intentions, ce mouvement fut vite l’objet des attentions de la police républicaine et en juillet 1964, plusieurs de ses membres, dont Daniel-Louis Burdeyron, furent même placés en garde à vue et inculpés de « complot contre la sûreté de l’État ». Compte tenu des règlements de la profession d’avocat, cette mesure empêchait, dans l’immédiat, le jeune homme d’intégrer le barreau comme il le souhaitait. Il lui fallut donc attendre jusqu’en novembre 1969, date à laquelle un non-lieu fut prononcé. Durant ces cinq ans de purgatoire, Daniel-Louis Burdeyron exerça divers emplois, dans la banque, les assurances, et chez un avoué. Néanmoins, dès que la voie fût à nouveau libre, il prêta serment et rejoignit enfin le barreau de Villefranche-sur-Saône.

En qualité d’avocat, il s’intéressait un peu à tous les domaines mais montrait une nette prédilection pour les affaires pénales et politiques. Il aura d’ailleurs pour clients quelques « célébrités », comme Pierre Clémenti, Mark Fredriksen, Robert Faurisson et Michel Lajoye, ainsi qu’une foule de militants nationaux moins connus. Précisons au passage que pour les amis, surtout les plus modestes, il plaidait souvent gracieusement… Il faut dire que Me Burdeyron restait un homme très engagé : sympathisant de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), d’Europe-Action et du Rassemblement pour la liberté (REL), il fut également membre du Nouvel Ordre Européen (dont il assista aux congrès de Barcelone et Lyon), d’Ordre Nouveau, de France Sociale et de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (dont il appartenait au bureau rhône-alpin). Collaborateur occasionnel de Rivarol (auquel il était abonné depuis les années 1958-60) et des Écrits de Paris, il donnait aussi des articles à L’Europe Réelle de Jean-Robert Debbaudt, à Peuple et Nation (celui d’Adrienne Tart et celui de Bruno Denis) et Lyon Nationaliste. Quoique fort peu démocrate, il avait également été candidat aux législatives (1981) et aux cantonales (1982) dans une circonscription de Lyon, sous l’étiquette du Rassemblement pour les libertés et la patrie ou tout simplement comme « nationaliste ».

Fort d’un solide bagage classique, Me Burdeyron n’aimait rien tant que ponctuer ses interventions professionnelles de quelques citations bien choisies. Il maniait tout aussi volontiers l’humour et l’ironie. D’un naturel plutôt réservé et nullement pontifiant, il possédait une vaste culture juridique et historique, tout en étant par ailleurs un cinéphile averti, doublé d’un grand amateur de poésie et d’un fin connaisseur de l’œuvre de Balzac. Bref, c’était un honnête homme à l’ancienne. Ajoutons que ces qualités intellectuelles ne l’empêchaient pas de rester très simple et d’un abord facile. Souffrant depuis quelques années de graves problèmes de santé qui le tenaient à l’écart de toute vie sociale, il n’était cependant pas oublié des nationalistes les plus anciens de la région lyonnaise où il est certain que son souvenir demeurera encore longtemps.

DANIEL-LOUIS BURDEYRON … PRÉSENT !

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mardi, 03 septembre 2024

Ces camarades qui nous quittent...

mmlo.jpegLa semaine dernière, quatre de nos camarades de combat nous ont quittés. Il s'agit de Dominique Vernhes (ancienne étudiante à Saint-Maur) et Christian Wirtz cliquez ici, qui avaient milité à Ordre nouveau dans les années 1970, de Jean-Claude Nadot cliquez là et de Jean Barone, décédé vendredi dernier chez lui dans les Yvelines, qui fut, lui aussi, de tous les combats depuis le Parti des forces nouvelles au début des années 1980.

Régulièrement (trop hélas), nous faisons part sur ce site, lorsque nous en sommes informés, des disparitions qui peinent les milieux nationalistes. Si la droite nationale est aujourd'hui aux portes du pouvoir, n'en déplaise à certains, c'est parce que, depuis des décennies, envers et contre tous, des mouvements et des militants ont maintenu la flamme allumée. C'est notre façon à nous de leur rendre hommage...

R H

En mémoire de Dominique Vernhes et de Christian Wirtz, en accord avec Jacques Mayadoux, coordinateur de l'ouvrage, nous vous proposons ici leurs deux contributions parues dans "Ordre nouveau raconté par ses militants" cliquez là

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jeudi, 29 août 2024

Jean-Claude Nadot, figure des milieux nationalistes parisiens, nous a quitté

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C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès de Jean-Claude Nadot, fidèle camarade parisien de la cause nationale. Il était né le 20 août 1939 et s’en est allé le 27 août 2024, à 85 ans,

Jeune appelé du contingent en Algérie, il servit dans le service de santé des Troupes de Marine. De retour à Paris, il entra dans la banque où il fit une belle carrière,. Il soutiendra toute sa vie les associations  patriotiques et partis nationalistes, il fut régulièrement candidat du Front national à l’époque où il n’y avait rien à gagner à part des ennuis.

Ce bon vivant, célibataire, toujours d’humeur égale, était particulièrement généreux. Il était une figure du milieu nationaliste parisien apprécié aussi pour ses invitations à des repas pantagruéliques. 

Il avait à cœur de faire partager ses opinions politiques radicales et ses goûts pour le cinéma, Toujours en costume cravate, il était incollable sur l’histoire politique et avait une mémoire infaillible concernant les noms et les alliances familiales, Il a été de toutes les manifestations, meetings et congrès. Il ne manquait jamais une Journée Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale...

Nous nous retrouverons, Cher Jean-Claude, aux Alyscamps, au Paradis ou au Valhalla pour raconter des souvenirs de vieux fachos...

B C A

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vendredi, 23 août 2024

Christian Wirtz, militant de toujours, nous a quitté jeudi

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Nous venons d'apprendre le décès de Christian Wirtz, militant actif du combat nationaliste depuis toujours.

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mercredi, 21 août 2024

In memoriam : Jean-Claude Bardet, le « grand-père » des Identitaires

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Un texte d’hommage de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, à Jean-Claude Bardet, ancien militant et homme politique, mort le 20 août 2024 à l’âge de 83 ans.

Les jeunes militants identitaires n’ont sans doute jamais entendu parler de Jean-Claude Bardet.

Un homme d’une autre génération, né en 1941, qui participa aux combats de l’Algérie Française, ce qui lui valut 3 ans de prison. Une solide formation dont il parlait toujours avec l’humour détaché qui le caractérisait.

Devenu docteur en droit, il fit une belle carrière dans le secteur privé, à l’Union des industries métallurgiques et minières puis aux laboratoires Beaufour. Ce qui ne l’empêcha pas de conduire une action politique et idéologique sur plus de 40 ans.

Proche de Dominique Venner, il participe en 1968 à la création de l’Institut d’études occidentales.

Il est aussi actif au GRECE dans les années 1968-1975 et participe à la fondation du club de l’Horloge, le 10 juillet 1974. C’est là qu’il rencontrera Bruno Mégret et deviendra son lieutenant aux Comités d’actions républicaines (l’ancêtre de « la droite hors les murs ») puis au Front national.

Président du groupe FN au conseil régional de Lorraine, il donnera bien du fil à retordre au président UDF de la région… Gérard Longuet.

Mais c’est surtout à la délégation générale du FN auprès de Bruno Mégret qu’il donnera sa pleine mesure. Il créera et dirigera pendant 10 ans la très belle revue doctrinale « Identité » dont tous les thèmes traités restent d’une profonde actualité. Une revue qui, par son titre comme par son contenu, sera à l’origine de tout le courant identitaire.

Retiré de la vie politique dans les années 2000, Jean-Claude Bardet avait un fils Nicolas à qui nous adressons nos plus sincères condoléances ainsi qu’à Ina sa mère, l’épouse de Jean-Claude.

Jean-Yves Le Gallou
20/08/2024

Source Polémia cliquez ici

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mardi, 13 août 2024

Jean Foor, militant de toujours la cause nationale, vient de nous quitter

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Jean est décédé la semaine dernière. Il était né en 1948. Dans les milieux nationalistes franciliens, c'était "une figure". Militant et artiste, il était apprécié de tous. Chaque année, il exposait ses oeuvres lors des Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale. C'était toujours un plaisir de le retrouver.

Mieux que quiconque, l'écrivain et historien Eric Lefèvre qui le connaissait bien a prononcé un bel éloge lors de la messe d'enterrement, le 7 août dernier en l'église Saint-Hilaire de La Varenne (Val-de-Marne) :

Un ami et un camarade sûrs, ainsi pourrait être défini Jean Foor. Mais surtout un ami et un camarade imperméable à toute malveillance, qui posait sur les hommes un regard d’une rare aménité et d’une grande bienveillance, teintée d’une pointe d’ironie bon enfant si cela s’imposait. Celui qu’il posait sur l’abominable époque dans laquelle nous sommes contraints de vivre, de survivre plutôt, n’était jamais dénoué d’humour, fut-il percutant. Car Jean Foor était tout le contraire d’un aigri. Il savait comme personne tenir son interlocuteur éloigné des pleurnicheries stériles et d’un désespoir tout aussi infécond.  Qui ne se souvient des savoureuses anecdotes et souvenirs piquants dont il semblait avoir une réserve inépuisable ? Ils étaient toujours accompagnés d’un coup d’œil qui témoignait de sa personnalité profonde et narrés avec la verve et l’accent d’un titi parisien de vieille et bonne souche. Il n’était pourtant pas parisien mais authentiquement saint-maurien, né dans la boucle de la Marne, y ayant toujours vécu pour finalement y reposer en terre chrétienne.
 
Mais Jean fut aussi un militant aux convictions bien ancrées, fussent-elles teintées d’idéalisme plus que de réalisme, comme pour beaucoup d’entre nous qui affectons de croire à nos rêves. Jamais il ne renia ces rêves, posant sur les formations et partis de sa famille politique un regard aussi serein que dénué d’illusions. Mais toujours sans acrimonie ni sectarisme et avec ici encore une ironie bienveillance. Faut-il rappeler que cet ami, ce camarade, était aussi et avant tout un homme aussi bon que désintéressé et tout le contraire d’un diviseur ? A qui d’entre nous a-t-il refusé un service ? Avec qui, dans quelque domaine que ce fût, pouvait-il entretenir des relations agressives ? Ce n’était évidemment pas de sa part manière de se défiler, car Jean était tout le contraire d’un lâche, il l’a prouvé.
 
Jean fut aussi un artiste. Il a exercé plusieurs métiers, finissant par ouvrir sa fameuse boutique-atelier saint-maurienne Formes et Ombres que nous connaissions tous, pour y admirer et acquérir, entre autres, ses magnifiques blasons aux couleurs des provinces françaises. On les retrouve aujourd’hui un peu partout dans nos familles. L’on sait qu’il se donna à cette tâche avec un telle application et une telle constance qu’il y ruina irrémédiablement sa santé.
 
Jean, enfin, eut la chance — mais l’on a après tout que ce que l’on mérite — d’être épaulé de bout en bout par la merveilleuse épouse qu’était Catherine, qui partageait ses convictions. Leur fils Erich ne pouvait être, à tous égards, que le digne héritier de ses parents.
 
Ayant dans sa jeunesse fréquenté le séminaire, Jean Foor n’était pourtant pas un « cul-béni ». Mais comment un tel homme ne pourrait-il pas goûter maintenant une félicité éternelle ? Et puis les terribles souffrances qu’il a endurées durant les dernières années de sa vie, souvent avec le sourire, pèsent dans la balance. L’on ne peut que l’espérer, et même y croire profondément.

Tout est dit, qu'il repose en Paix...

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mardi, 30 juillet 2024

Ne jamais oublier Maurice Bardèche...

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A propos de Maurice Bardèche cliquez ici

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jeudi, 25 juillet 2024

En mémoire de Christian Brosio, récemment décédé

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En septembre 2021, nous avons publié le premier volume de la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale". Il s'agissait de la fameuse "Histoire de France" de Jacques Bainville si souvent évoquée alors en référence par Eric Zemmour.

À cette occasion, Patrick Parment, directeur de la collection, avait demandé à Christian Brosio, qui nous a hélas quitté il y a quelques semaines cliquez ici, de préfacer cette édition.

En mémoire de Christian, voici le texte de cette préface : 

En 1925, le journal L’Éclair (de Montpellier) s’enquérait auprès de cent cinquante écrivains : « Quels livres recommanderiez-vous pour porter le renom de la France à travers le monde ? » L’Histoire de France de Jacques Bainville, publiée un an auparavant par Arthème Fayard, arrivait largement en tête des réponses. Déjà célèbre pour ses limpides et incisives chroniques de politique étrangère de L’Action française et ses prophétiques Conséquences politiques de la paix (1920) - où, analysant avec une minutie d’entomologiste les traités qui ont redessiné la carte de l’Europe au lendemain de la grande boucherie de 1914-1918, il décrivait, quasiment vingt ans à l’avance, la plupart des étapes du processus qui conduirait à une nouvelle déflagration -, Bainville vit, alors, grandir encore sa renommée. Touchant à la fois l’élite et un vaste public, cet ouvrage fut, d’emblée, un best-seller avec 70 000 exemplaires vendus la première année. Il devint rapidement un classique de la littérature historique, totalisant 500 000 exemplaires au fil des rééditions. Payant à titre posthume, après 1945, le crime d’avoir été Cassandre vingt-cinq ans plus tôt, c’est à son Histoire de France que, grâce à Guy Schoeller qui l’inscrivit au catalogue du Livre de poche, Bainville dut de ne pas tomber dans un oubli que les méchants petits esprits du moment eussent aimé total et définitif.

À demi occulté, tout de même, pendant plus de quatre décennies, son nom a resurgi au début des années 1990, à la faveur de la réunification de l’Allemagne, de l’effondrement de l’URSS et du détachement de ses satellites, de l’éclatement de la Yougoslavie et des nouvelles guerres des Balkans. Ayant rendu leurs lettres de noblesse à l’histoire des relations internationales et à la géopolitique, la fin de la guerre froide a, du même coup, remis sous le projecteur l’auteur des Conséquences politiques de la paix. Depuis lors, les ouvrages à son sujet se sont succédé, tandis que lui-même était republié. Une redécouverte à laquelle la présente réédition contribue, à son tour, avec bonheur.

Par sa clarté, son sens de la synthèse, son caractère pédagogique, l’Histoire de France de Bainville demeure un modèle. Certes, elle souffre d’un parti pris anti-germanique qui la fait parfois verser dans l’anachronisme. On peut regretter aussi, à bon droit, un prisme quasi exclusivement politique négligeant les grands mouvements économiques et sociaux. Mais ce défaut n’en est pas un eu égard à l’objectif de ce livre : montrer que la France est, avant tout, le résultat d’une longue et patiente construction politique, œuvre d’intelligence et de volonté rendue possible par la continuité de l’État royal. Une construction fragile, toutefois, toujours menacée par diverses forces centrifuges. Telle est la grande leçon de cette Histoire de France. Elle est magistrale. Il en est d’autres. Notamment la rupture introduite par la Révolution française et son héritier Napoléon dans l’équilibre européen par la fièvre nationalitaire qu’ils y inoculèrent. La démonstration n’a pas pris une ride. Elle est toujours à méditer.

Bonne lecture !

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lundi, 24 juin 2024

Adieu l’ami…

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Patrick Parment

Christian Brosio vient de nous quitter. Ma peine est grande car c’était un ami très cher que j’avais connu au Figaro Magazine. Il était, à l’époque, un militant dévoué de l’Action française qui lorgnait du côté de la Nouvelle droite. Avec lui et la petite bande que nous formions, on peut dire que l’on a fait les quatre cents coups. Notamment au contact de l’historien Jean-François Chiappe qui nous avait pris en amitié et qui nous entraînait dans ses délires de bon vivant.

Christian a toujours été d’une fidélité sans faille. Les années ne nous ont pas séparés, bien au contraire et l’on se retrouvait régulièrement pour déjeuner et commenter l’actualité.

Excellent journaliste, ses papiers dans Spectacle du monde était toujours solidement charpentés. Il collaborera également à la revue Eléments où il apportait les lueurs de sa grande culture historique. Christian était un être rare, d’une grande urbanité. Adieu l’ami, tu vas vraiment nous manquer.

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jeudi, 13 juin 2024

13 juin : il y a 4 ans, nous quittait Jean Raspail

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Souvenez-vous cliquez ici

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jeudi, 02 mai 2024

Décès de notre camarade Yves Gautron

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Lundi 29 avril notre camarade Yves Gautron est mort d'un arrêt cardiaque à Logonna-Daoulas dans le Finistère. Il avait 72 ans.

Après des études au lycée militaire d´Aix-en-Provence, il entame sa carrière militaire en 1971 au Premier Régiment du Train.

En 1978, jeune capitaine, il part au Liban et pense encore que la France va poursuivre son rôle de protectrice des chrétiens d'Orient. Voyant que ce n'est plus le  cas, il quitte l'armée et rejoint les rangs des milices chrétiennes libanaises faisant passer ses convictions avant sa carrière.

De retour en France, en 1983, il s'installe dans la Marne où il poursuit le combat national et identitaire, d'abord au Front national puis à l'Alliance populaire.

Retraité, il revient en Bretagne, sa seconde patrie, et continue à se battre pour la défense de l'identité locale et de la civilisation européenne.

Toujours à l'affut de l'actualité, il nous transmettait régulièrement des informations précieuses que nous reprenions souvent sur notre site Synthèse nationale.

Tous les ans nous recevions ses voeux, désormais en breton "Bloavez mat D'an holl", en ajoutant parfois cette vieille bénédiction bretonne "Ar' Baradoz e fin ho puhez" (le Paradis à la fin de vos jours). Paradis où, nous n'en doutons pas, il retrouvera ses amis (et nos camarades) du FN puis de l´AP de Châlons-sur-Marne, Yves Le Gentil et Benoit Martel, eux-aussi, hélas, prématurément partis.

Kenavo Faskour coz. Ken ar c'hentan.

S N

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samedi, 27 avril 2024

Il y a un an : décès de Jean Picollec

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Il y a un an, disparaissait notre ami Jean Picollec. Monument incontournable de l'édition non conformiste parisienne et défenseur infatigable de l'identité bretonne, Jean était ce que l'on appelle "un personnage".  Militant avant tout, Jean a toujours voulu aider, par ses conseils avisés, les initiatives qui lui semblaient intéressante dans notre famille d'idées. À Synthèse nationale, nous lui devons beaucoup. C'est parce que nous ne voulons pas qu'il tombe dans l'oubli que nous publions aujourd'hui la préface que Roland Hélie a rédigée il y a a deux ans pour le livre que lui a consacré Philippe Randa.

S N

À force de publier des livres, il en méritait bien un qui lui soit consacré...

Roland Hélie 

Avec Philippe Randa, nous avons souvent des idées similaires... Ainsi, avons-nous pensé simultanément à peu près la même chose au sujet de quelqu'un que nous apprécions autant l'un que l'autre, à savoir notre ami commun Jean Picollec. Lui, qui a tant édité, mériterait qu'un livre lui soit enfin consacré...

En effet, Jean Picollec est un personnage pittoresque qui vaut que l'on s'arrête sur son cas. À la fois éditeur ayant eu un certain succès en publiant de nombreux ouvrages non conformistes, Breton fier de son identité, engagé à maintes reprises dans le combat national, pour ne pas dire nationaliste, français et européen, bon vivant et doté d'une culture hors normes, notre homme accumule toutes les bonnes raisons d'être considéré comme un paria par le Système et, par conséquent, comme un héros à nos yeux... 

La décision fut donc prise, par Philippe et par moi, sans même qu'il soit, dans un premier temps, consulté (nous connaissons la modestie du bonhomme) de co-éditer un livre d'entretiens dans lequel il raconterait son métier, sa vie, ses engagements...

En élaborant ce projet, je me suis souvenu de ma première rencontre avec Jean Picollec. Lui, ne s'en souvient probablement pas. C'était à la fin des années 1970, J'avais alors à peine vingt ans et j'étais encore étudiant. Un jour, j'avais accompagné ma mère à la Maison de la Bretagne située au pied de la Tour Montparnasse à Paris. Elle voulait acheter une aquarelle représentant un paysage breton qui lui était cher pour l'offrir à mon père. Dans cet espace culturel (fort accueillant) régnait ce matin-là une certaine effervescence. Raison d'une telle agitation : l'annonce de l'arrivée imminente de Jean Picollec. Visiblement, en ce lieu, cela ne laissait personne indifférent... Jean, dans les milieux bretonnants, c'est une personnalité que l'on respecte.

J'étais, je dois le dire, assez impressionné. Ce d'autant plus que, déjà militant nationaliste, je savais que Jean Picollec, bien qu'éditeur reconnu, était réputé pour ses idées audacieuses pas vraiment éloignées des nôtres. Il avait d'ailleurs fait partie de la direction d'Ordre nouveau et il n'hésitait pas à soutenir la "Nouvelle droite", alors au cœur de bien des débats intellectuels parisiens.  Que du bonheur !

L'occasion de saluer un tel éditeur de talent ne se présentant pas tous les jours, je mis ma timidité de côté et me décidai à aller le voir alors que, déjà, toutes les jolies vendeuses s'agglutinaient autour de lui.  Ce n'était pas gagner.

Pourtant, dès que je l'ai abordé, Jean Picollec s'est montré tout de suite très aimable et très attentif comme, d'ailleurs, ce fut toujours le cas à chaque fois que je l'ai revu par la suite. J'étais loin de m'imaginer que, une quarantaine d'années plus tard, je préfacerais un livre qui lui serait consacré.   

Depuis la création de Synthèse nationale, il y a quinze ans, et surtout depuis le lancement de notre (encore) petite maison d'éditions en 2012, Jean a toujours été là pour nous encourager. Beaucoup de nos projet éditoriaux ont abouti grâce à ses conseils avisés et précieux. De plus, chaque année, alors que son stand est l'un des plus courus du Salon du Livre en mars à Paris, sa maison d'éditions est présente à nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre, ce qui donne à celles-ci encore plus de crédibilité.

En lisant ses entretiens entre Jean Picollec et Philippe Randa, vous apprendrez sans doute à mieux connaître et à apprécier ce truculent Breton qui, quoi qu'il en pense, mérite bien qu'on lui consacre un livre.

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Pour commander ce livre cliquez ici

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jeudi, 18 avril 2024

Décès de Jean-Claude Blanchard, militant nationaliste des Pays-de-Loire

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Eric Mauvoisin-Delavaud
Président du Rassemblement vendéen
 
Nous apprenons le décès du camarade Jean-Claude Blanchard, Résistant, membre du Rassemblement vendéen.
 
Nous avons appris cette nuit le décès de notre cher Jean-Claude, dont la santé s’était dégradée ces derniers temps. 
 
L’émotion est forte, non seulement chez ses proches, mais aussi chez les militants patriotes dont il était une figure de proue, et chez tous ceux qui savent son engagement de toujours à la cause nationale et patriote, comme partisan, militant, élu régional des Pays de Loire.
 
Nous saluons sa mémoire et nous assurons l’ensemble de ceux qui l’aiment et qui pleurent sa perte, de la profonde sympathie des camarades de toutes générations.
 
Haut les cœurs.
 
NDLR SN : nous nous associons totalement à la peine du Rassemblement vendéen suite au décès de Jean-Claude Blanchard, homme sympathique et combatif, qui a souvent manifesté son amitié pour notre revue.

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vendredi, 29 mars 2024

29 mars : une pensée pour Jean Mabire

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Les Amis de Jean Mabire cliquez là

Mieux connaître Jean Mabire cliquez ici

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lundi, 18 mars 2024

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Pour mieux connaître la vie et

l'engagement de François Duprat cliquez ici

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samedi, 09 mars 2024

Souvenez-vous, c'était le 9 mars 2014, Olivier Grimaldi nous quittait...

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Il y a 10 ans aujourd'hui, Olivier nous quittait. Pour celles et ceux, ses amis et camarades, qui l'ont connu et aimé, Olivier restera toujours présent à nos côtés. Nous ne pourrons jamais l'oublier.

Samedi 16 mars à midi, à Paris, une messe sera célébrée en sa mémoire. Nous nous y retrouverons tous pour l'honorer (1).

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(1) Pour s'inscrire, écrire à cfh.grimaldi@free.fr

Voici l'article publié sur Synthèse nationale, le 9 mars 2014, après la disparition d'Olivier :

C'est avec une immense peine que nous vous annonçons le rappel à Dieu ce dimanche après-midi de notre Camarade et Ami Olivier Grimaldi.

Militant de la cause nationaliste depuis le début des années 1970, il avait participé à tous les combats historiques du mouvement. Catholique sincère, il a toujours défendu la Tradition. Au milieu des années 80, avec Hélène son épouse et quelques amis, il créa le Cercle Franco-hispanique (1) qui s'attache à faire connaitre l'Espagne nationaliste et le national syndicalisme de José Antonio Primo de Rivera dans notre pays.

Depuis près de deux ans, Olivier luttait avec un courage exemplaire contre la terrible maladie qui le rongeait. Celle-ci, hélas, a eu raison de lui dimanche après-midi.

Olivier nous a quittés entouré des siens. Il était notre Camarade, il était mon Ami. Nous nous sommes connus en 1978. C'était au siège du PFN, boulevard Sébastopol. Depuis, il s'est rarement passé plus d'une semaine sans que nous nous retrouvions pour passer un bon moment ensemble. J'ai toujours été impressionné par sa culture politique et historique et aussi par son humilité et son désintéressement. Toute sa vie il est resté fidèle à l'idéal nationaliste et jamais il n'a cherché à en tirer un quelconque avantage. Son honneur était d'être l'un des rares, si ce n'est peut-être le seul, Français décoré de la médaille de la Vieja Guardia.

Il venait d'avoir 61 ans vendredi dernier. Pour nous, Olivier sera toujours présent parmi nous.

Roland Hélie

(1) Le Cercle Franco-hispanique, grâce aux efforts d'Hélène son épouse, et de quelques amis, 10 ans après la mort d'Olivier, continue ses activités. Bel exemple de fidélité cliquer ici

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mercredi, 21 février 2024

Décès de Henri Servien, auteur de "La petite Histoire de France" (Chiré)

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Un communiqué de Diffusion de la Pensée française (Chiré) :

Né en 1942, à Melle dans les Deux-Sèvres, Henri Servien a fait ses études à l'université de Poitiers, où il a fait la connaissance de Jean Auguy auquel il a apporté sa collaboration rédactionnelle pour le bulletin mensuel Poitiers-Université.

Henri Servien est depuis devenu professeur d'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, et est l'auteur d'essais historiques vulgarisateurs portant notamment sur l'Empire colonial français ou la Guerre de Vendée. C'est ainsi qu'il s'est chargé de publier, en collaboration avec le grand dessinateur belge René Follet, trois remarquables albums qui ont été salués par la critique comme trois réussites de très grande qualité tant en raison de leurs splendides illustrations que grâce au talent de conteur et à la précision d'historien de leur auteur. Sa Petite Histoire de France reçut le Prix Saint-Louis (1979) et Minerve d'or de la Société d'encouragement au bien. Et sa Petite histoire des colonies et missions françaises, préfacée par Jean Raspail, a été couronnée du Prix des Intellectuels indépendants et du Prix Lyautey de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1986. Sa grande compétence et un rare don pédagogique, l'ont particulièrement orienté vers la rédaction d'ouvrages destinés à la jeunesse.

Catholique traditionaliste appartenant à la mouvance contrerévolutionnaire, il collabore à l'équipe des Éditions de Chiré, et participe aux revues Lecture et Tradition (à l'origine des activités "Chiré") et Lectures Françaises (fondée par Henry Coston en 1957, et rachetée par "Chiré" en 1977). Dans ces deux revues, il aborde de nombreux sujets et a été le principal rédacteur de la rubrique "Contre-encyclopédie". Il signait priincipalement ses articles sour le nom de Pierre Romain.

Henri Servien, a rendu son âme à Dieu le vendredi 16 février 2024, muni des sacrements de notre sainte Mère l'Eglise.

Bibliographie :

  • Petite histoire de France (préfacé par Jean-François Chiappe), Éditions de Chiré, 1978 ;
  • Petite histoire des guerres de Vendée (préfacé par Michel de Saint Pierre, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1983 ;
  • Petite histoire des colonies et missions françaises (préfacé par Jean Raspail, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1985 ;
  • L’Amérique française (illustré par Pierre Joubert), Éditions de l’Orme-Rond, 1987 ;
  • La Fabuleuse épopée de l’Afrique française (préfacé par Bernard Lugan, illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1991 ;
  • L’Asie française (illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1998.

Les livres de Henri Servien cliquez ici

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mardi, 20 février 2024

Thierry Pochez, présent !

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La semaine dernière, nous vous faisions part avec tristesse du décès de notre camarade Thierry Pochez cliquez ici. Hier, nous avons reçu ce bel article de Michel Vial, auteur de plusieurs ouvrages publiés par Synthèse nationale cliquez ici, et qui était un Ami de Thierry. Ils sont en effet allés se battre, l'un et l'autre (comme Gilles, comme Emmanuel, Jean-Marc, Yves, Stéphane - qui ne revint jamais - et quelques autres...) au Liban en 1975 (1). Cela crée des liens indéfectibles.

C'est donc bien volontiers que nous publions ce témoignage.

S N 

Michel Vial

Notre camarade et ami Thierry Pochez est décédé le 14 février 2024, victime d’un cancer généralisé. Il avait 68 ans. Son agonie à l’hôpital du Mans aura duré près de deux mois.

Dernier d’une fratrie de huit enfants, Thierry était le fils d’un officier de la Coloniale. Son père avait fait la connaissance de celle qui allait devenir sa femme à Shangaï, alors qu’il était en garnison dans la concession française. De nationalité japonaise, elle était en réalité coréenne, la Corée étant à cette époque une colonie de l’empire japonais. De cette union vont d’abord naître six filles, puis en 1953 un premier garçon prénommé Philippe. Thierry naît en janvier 1956.

En 1971, à quinze ans, ayant baigné dans un milieu familial viscéralement hostile au marxisme et favorable à l’OAS, il est acquis aux idées nationalistes et rejoint Ordre Nouveau où il se distingue comme un militant hors pair. Courageux, combatif, toujours volontaire pour coller des affiches, vendre le journal et, bien sûr, faire le coup de poing contre les gauchistes, il s’affirme comme une figure de ce mouvement. Il restera indéfectiblement fidèle à la direction d’ON et à la ligne définie par Alain Robert et le Bureau politique, y compris lors de la rupture avec le Front national. Après la dissolution de juin 1973, il continue le combat au sein des comités Faire Front.

En 1974, la Patrie vient lui rappeler qu’il doit lui consacrer une année de sa vie. Il est alors incorporé au 2e RIMa du Mans où il obtient son galon de caporal-chef. Malgré ses antécédents familiaux et un goût certain pour les armes, il n’est vraiment pas séduit par l’armée et refuse d’aller au-delà des obligations légales du service national. Quand il retourne à la vie civile, il prend ses distances avec le militantisme, ayant un peu de mal à se reconnaître dans le PFN nouvellement créé. Homme d’action, il cherche autre chose que ce que lui propose ce parti au profil respectable.

L’action, c’est au Levant qu’il va la trouver. En avril 1975, le Liban entre dans une guerre qui va durer quinze ans. Les Chrétiens sont menacés d’anéantissement et se défendent avec un courage et une détermination qui font l’admiration de beaucoup de nos camarades. Certains ne se contentent pas de simples paroles de soutien, ils choisissent de se joindre à ces jeunes gens qui luttent pour leur survie et pour l’Occident, ils traversent la Méditerranée pour combattre à leurs côtés. Notre camarade Stéphane Zanettacci, militant du GAJ, y trouvera la mort.

Au printemps 1976, Thierry part lui aussi pour Beyrouth avec son frère Philippe et un groupe d’amis parmi lesquels Pierre Bugny (alias Versini). Intégré dans les rangs des Phalangistes (les Kataeb), il prend part aux combats qui se déroulent au centre-ville contre les Palestiniens et ceux qu’on désigne alors comme des « islamo-progressistes ». Il revient en France au début de l’été avant de repartir en août pour un second séjour entraînant avec lui un groupe d’une dizaine de camarades parmi lesquels se trouve Gilles Soulas, décédé récemment. A cette époque, le front ne bouge guère, c’est une guerre de position, mais l’intensité du feu n’en est pas moins très forte. Thierry est gravement blessé aux mains dès les premiers jours. Pris en charge par les médecins libanais, il est opéré et passe plusieurs semaines à l’hôpital. Il rentre en France avec son frère fin octobre 1976. Contrairement à certains des anciens du Liban, il ne suivra pas Bob Denard dans ses aventures bien qu’il ait été sollicité par ses recruteurs. Il choisit de fonder une famille et de s’engager dans une vie professionnelle qui va l’amener en Afrique, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, puis au Burkina Faso.

Sa fin prématurée laisse un grand vide dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé et qui ont partagé ses engagements, que ce soit dans les combats de rue contre les gauchistes des années soixante-dix ou dans ceux, nettement plus meurtriers, des rues de Beyrouth. Fidèle à lui-même, il nous a quittés sans se plaindre, parfaitement serein et conscient d’avoir eu une vie bien remplie et d’avoir accompli ce qui devait l’être. Il a rejoint Philippe, son frère décédé il y a un an, et tous nos camarades partis trop tôt, Michel Mathieu, Pierre Bugny, Robert Allo, Serge Leleu, Yves Van Ghele, Gilles Soulas et tous ceux que nous ne pouvons citer ici. Adieu Thierry, nous ne t’oublierons jamais.

(1) Lire sur cette période le livre d'Emmanuel Albach, Beyrouth 1975, des Français aux côtés des phalangistes, Synthèse nationale, 2015 cliquez là

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jeudi, 15 février 2024

Décès de Thierry Pochez, militant historique de la cause nationaliste

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Thierry Pochez (1956-2024)

Nous venons d'apprendre le décès de Thierry Pochez, militant historique de la cause nationaliste. Dans les années 1970, il militait à Ordre nouveau puis au Front de la Jeunesse (lié au PFN). Il participa activement à tous les combats de cette époque somme-toute pas si lointaine... Depuis des mois, il luttait courageusement contre la maladie, celle-ci l'a emporté hier. Qu'il repose en paix.

Il y a cinq ans, nous avons publié, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa création, le livre Ordre nouveau raconté par ses militants (ce livre, actuellement épuisé, va être réédité prochainement). Thierry avait contribué à sa rédaction en exposant les raisons de son engagement dans l'article ci-dessous. 

S N

De la Corée à Beyrouth

 THIERRY POCHEZ

 Né en 1956. Expérience professionnelle en logistique et évaluation des risques professionnels. Retraité.

Dix mars 1971. J’ai à peine 15 ans, je découvre dans la presse les reportages sur les affrontements du Palais des Sports. Ils m’ont marqué pour le reste de ma vie. J’avais enfin trouvé ma voie. J’étais alors collégien aux Francs-Bourgeois, mon père ancien militaire de carrière ne voulait connaître que les écoles privées catholiques. Sa vision du monde était imprégnée de la pensée de Maurras, antigaulliste depuis 1940 et antimarxiste comme une évidence.

Ma mère, Coréenne d’origine, avait fait sien l’adage « Tu prends un mari, tu prends son pays » ; elle avait pris aussi sa religion en abandonnant le protestantisme presbytérien pour le catholicisme. Sa mère était bouddhiste et son père confucianiste (et polygame. Ce qui m’a aidé à considérer avec intérêt et indulgence le concept de « fidélité partagée »…). Mon grand-père l’avait mise dans une école américaine d’où elle sortit anglophone, presbytérienne, anti-américaine, antijaponaise et anticommuniste.

Mes héros étaient tous des rebelles. Degueldre, Piegts, Dovecar, Denoix de Saint-Marc, le commandant Guillaume, Bastien-Thiry, le lieutenant Kheliff et le capitaine Croguennec, Charette, Cadoudal et même le camisard Jean Cavalier.

Ordre nouveau pratiquait (déjà) le rassemblement national. Ce qui nous unissait était plus fort que ce qui pouvait nous séparer ou nous opposer. L’antimarxisme faisait alors consensus et demeure chez moi un marqueur indélébile. Le bon communiste reste le communiste mort, All Communists Are Bastards. L’antigaullisme était alors d’actualité, le SAC était peu apprécié des militants. J’avoue être devenu (un peu) tolérant avec (certains) jeunes gaullistes.

Le militantisme est souvent peu attractif et consiste en beaucoup de tâches ingrates : plier des journaux, rédiger des adresses, remplir et timbrer des enveloppes. Heureusement, il y a aussi les collages d’affiches, les ventes de journaux à la criée sur les marchés et les distributions de tracts avec, Dieu(x) merci, quelques opportunités de décharges d’adrénaline par l’échange d’arguments persuasifs et fréquemment frappants. Je me souviens en particulier du marché Convention en 1972 ; j’avais 16 ans. À peu près au même âge, mes soeurs aînées collaient pour l’OAS et leur voiture avait été envoyée dans un fossé par les racailles de Boulin et Chaban.

J’ai effectué de nombreuses « visites » dans les lycées, les facultés, les salles de réunions – tout en me perfectionnant dans les arts martiaux, et dans la pratique du baby-foot et du flipper Chez Gina, l’annexe du local de la rue des Lombards. Bien que non étudiant, j’ai activement milité au GUD, dans le hall, le local, la cafétéria et dans leurs diverses annexes (le Bar des Facultés, le Vavin, le Pussy pub).

Lors de la scission du GAJ, j’ai choisi de rester fidèle à mes amis d’abord, à la direction d’Ordre nouveau ensuite. J’ai obéi sans états d’âme aux consignes d’affrontements fratricides ; les regrets ne sont venus que bien après… Je n’aurais éprouvé aucun regret si les mêmes consignes avaient été données contre Jean-Marie Le Pen (mais pas contre ses militants).

Je n’ai vécu la dissolution d’Ordre nouveau que comme une péripétie. On ne dissout pas des idées. On s’est retrouvé avec Faire front à Vincennes – c’était juste un changement de local (et de bistrot, mais j’en ai oublié le nom), puis avec le PFN boulevard de Sébastopol (bar-tabac Le Chat noir).

Mon départ pour le service militaire en octobre 1974 m’a amené à plus de réflexion politique et renforcé dans mes convictions et antipathies.

Direction le 2e régiment d’infanterie de marine, basé au Mans. Les gaîtés du service m’ont totalement échappé. Heureusement qu’il y avait l’entraînement militaire, sinon je comptais les jours. La quille, bordel !

La guerre d’Algérie n’était finie que depuis douze ans ; les gradés, et surtout les officiers, étaient susceptibles d’y avoir servi et de ne pas s’être rebellés. Donc ils étaient coupables de cette absence de révolte. Que m’importait alors leur courage physique face à l’engagement non respecté de défendre la France et les Français. Et puis, la fiction d’un service égalitaire ! Alors que des pistonnés rentraient chez eux tous les soirs, un Basque malchanceux – à qui il fallait vingt-quatre heures pour rentrer chez lui et autant pour en revenir – n’avait droit qu’à une permission de 96 heures par mois.

J’ai connu quelques ennuis après avoir vu mon nom en haut d’une colonne de signataires de l’Appel des 200 du Comité de soutien à l’armée du sergent Dupuy.

J’ai bien sûr refusé de rempiler (une fois pour aller au Gabon, une autre fois en Nouvelle-Calédonie. Pas question de devenir une « rampouille » !)

Enfin la quille est venue. Je me suis détaché du militantisme en observant, avec du recul, l’évolution de certains militants et dirigeants qui pouvaient faire l’objet de controverses.

Avec mon ami Pierre Versini (Bugny) et ensuite mon frère Philippe, nous étions à la recherche d’une guerre. Pour nous connaître nousmême d’abord et, pourquoi pas, pour faire oeuvre utile aussi.

Le Liban correspondait à toutes nos aspirations. Se battre pour les Phalangistes libanais (le nom inspire tout de suite la sympathie), des chrétiens orientaux [1]. Combattre les Palestiniens était cohérent : si leur combat pour récupérer leur terre était légitime, Amman et Beyrouth n’étaient pas sur le chemin pour Jérusalem. Il n’est pas acceptable que des réfugiés cherchent à s’emparer du pouvoir (en Jordanie) ou à accaparer les terres des chrétiens libanais.

J’y suis resté six mois ; j’ai été blessé, puis j’ai fait six mois de rééducation en France.

On nous a proposé à mon frère et à moi de partir au Laos pour combattre avec les maquisards contre les communistes. J’ai dû refuser cette aventure et mon frère n’ayant pas voulu partir sans moi, c’est Thierry Tcheng (lui aussi pouvait prétendre faire couleur locale) qui est parti à notre place.

Quelques mois plus tard, Bob Denard nous a proposé une excursion de quelques heures au Bénin, offre que nous avons déclinée. Mais la proposition suivante – une croisière aux Comores – m’a tenté ; cette fois-ci, je voulais en être. J’ai cru être habile en proposant à ma petite amie le mariage dès mon retour de cette aventure. J’étais naïf : elle a accepté le mariage et s’est opposée à mon départ. Mon frère est parti sans moi ! Partir à trente pour conquérir un pays, même tout petit, mené par deux corsaires, Denard et le Crabe-Tambour, cela eût été exaltant… Mais j’ai eu deux enfants, un garçon et une fille, qui font ma fierté. Charles Péguy aurait écrit : « Le père de famille est l’aventurier des temps modernes ».

Beaucoup ont choisi de se battre à l’étranger (Karens, Cambodge, Croatie), d’autres sont restés en France pour mener le combat, mais c’est toujours la même guerre, la même adrénaline, le même dévouement.

J’ai continué à militer autrement, en faisant embaucher là où je le pouvais des militants et des réfugiés (vietnamiens et cambodgiens).

J’ai gardé mes idées de jeunesse. Je m’honore d’avoir gardé l’amitié des premiers militants que j’ai connus en 1971-1972. François Lefèvre, Guillaume d’Aram, Michel Vial, Christian Marelle et d’autres trop nombreux pour tous les citer et bien sur l’amitié précieuse d’authentiques militantes, Véronique Péan, Marie-Thérèse Philippe [2]… J’aime me souvenir de mes amis partis en éclaireurs, Pierre Versini (Bugny), Thierry Tcheng, Yves Van Ghele. Je suis confiant, je les retrouverai où qu’ils soient, au paradis ou au Valhalla.

Je suis resté un faf. J’ai la nostalgie de l’adrénaline.

[1] Après Vatican II, notre père nous avait fait découvrir la liturgie de saint Jean Chrysostome pratiquée dans les églises catholiques d’Orient, chez les orthodoxes une partie de l’année et chez les coptes depuis le Ve siècle (Proche-Orient et uniates d’Ukraine).

[2] Belles, courageuses, volontaires, intelligentes, marrantes, charmantes, pimpantes, fringantes, modestes et fières de l’être...

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dimanche, 11 février 2024

Nouvel exploit de Moussa : il arrête 39 jeunes rendant hommage à Robert Brasillach

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Un communiqué de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque :

Pendant que Moussa fait son cinoche à Mayotte, et se prépare à envoyer dans l’Héxagone tous les Comoriens et Africains dont les Mahorais ne veulent plus, on en apprend de belles sur les exploits de ses nervis, qu’on ne peut même plus appeler forces de l’ordre, en région parisienne.

La Brav-M a arrêté, ce samedi, 39 jeunes militants qui avaient rendu hommage à Robert Brasillach (que Mitterrand appréciait beaucoup), dans un cimetière. Parmi elles, l’ancien chef des Zouaves, qui paraît un des hommes à abattre du régime, Marc de Cacqueray-Valmenier cliquez ici.

Ils n’ont commis aucun délit. Mais selon les policiers, ils auraient pu en commettre, ils se préparaient à en commettre. Ils n’ont commis aucun attentat, mais ils seraient fichés S pour la moitié d’entre eux. Et bien sûr les médias de propagande essaient de justifier l’arrestation de ces jeunes, en les qualifiant de néo-nazis, en rappelant qu’ils auraient agressé des militants de Sos Racisme, oubliant de dire qu’ils étaient venus foutre le bordel dans un meeting d’Eric Zemmour. Ils précisent même, circonstance aggravante, que Marc de Cacqueray-Valmenier serait allé se battre en Arménie avec les chrétiens, contre les musulmans azeris.

Voilà donc les priorités, ces quinze derniers jours, de don Moussa et de son valet Nunez : garde-à-vue de Charles Demassieux, perquisition chez Pierre Cassen, dissolution de La Citadelle, et arrestation de 39 jeunes militants rendant hommage à Brasillach.

Pendant ce temps-là, à Rennes, les antifas ont tout cassé pendant une heure 30, sans intervention de la police, et sans la moindre arrestation. Pendant ce temps-là, dans toute la France, des apprentis djihadistes sèment la terreur, agressent, violent, poignardent…

Ordures !

Source cliquez ici

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samedi, 10 février 2024

10 février 1977 : la mort aux conséquences inattendues d'Alain Escoffier

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Le 10 février 1977, sur les Champs-Elysée, se déroula dans l'indifférence presque totale un événement aux conséquences inattendues. Voici comment ce qui n'aurait pu être qu'un "fait-divers", est relaté dans le Cahier d'Histoire du nationalisme n°24 consacré aux 50 ans de la création du Front national cliquez ici :

Un événement aux conséquences inattendues se déroula le dimanche 10 février de cette année-là. Dans l'après-midi, un jeune militant solidariste, Alain Escoffier, probablement désespéré, s'est donné la mort en s'immolant dans les locaux de l'Aeroflot, la compagnie aérienne soviétique, situés sur les Champs Élysées. Cet acte terrible passa relativement inaperçu mais, sans le savoir, Alain Escoffier allait provoquer une rencontre prometteuse.

En effet, quelques jours plus tard, le hasard allait bousculer les choses. Une cérémonie fut organisée en mémoire du malheureux à la demande de ses camarades solidaristes dans une église parisienne. Jean-Marie Le Pen décide de se rendre à cette messe. À l'issue de celle-ci, sur le parvis de l'église, il retrouve un ancien militant de la campagne de Tixier qu'il n'avait pas revu depuis 1965, Jean-Pierre Stirbois. Ils déjeunent ensemble et, à la suite de ces retrouvailles, Stirbois décide de rejoindre le Front. Sans qu'ils le sachent, ni l'un ni l'autre, l'histoire politique de la France venait de prendre un tournant qui durera jusqu'à aujourd'hui.

En septembre, l'Union solidariste se rallie au FN. Jean-Pierre Stirbois était un militant chevronné, méthodique et déterminé, il allait désormais mettre ses talents et son charisme au service de Le Pen.

La suite, c'est Dreux, c'est 1984, c'est 2002, c'est...

Ayons une pensé pour ce camarade...

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mardi, 06 février 2024

6 FÉVRIER : EN SOUVENIR DE ROBERT BRASILLACH

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Lisez le bulletin de  l'Association

des Amis de Robert Brasillach :

Monique Delcroix BP 19 60240  Chaumont-en-Vexin

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