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samedi, 17 mai 2025

Les derniers jours d’une présidence

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Mathieu Bock-Côté

C’est probablement le mauvais sort qui guette tous les grands comédiens. Au début, ils émerveillent. Quel talent ! Portés par une criti- que enthousiaste, ébaubie, ils obtiennent rapidement les premiers rôles, avant de préciser leur manière de jouer, quel que soit le personnage qu’ils incarneront. C’est qu’ils ont trouvé leurs mimiques, leur manière de sourire, leur manière de se choquer. On sait quand ils veulent nous impressionner. On connaît leurs trucs. Et on applaudit. Mais un jour, sans qu’on ne sache trop pourquoi, ils en viennent à lasser. Ce qui amusait, désormais, agace. Ce qui faisait sourire exaspère. Alors ils s’acharnent - c’est bien normal. Et s’essaient une dernière fois à leur tour de charme. Mais le public n’en veut plus.
Je parle ici des grands artistes, mais aussi des politiques - on aura compris que je parle plus particulièrement d’Emmanuel Macron. Depuis quelques mois, il voulait redevenir maître du jeu, sortir de son rôle de prestigieux figurant, d’apprenti sorcier ayant perdu le secret de ses formules magiques un soir de dissolution. Il a alors voulu devenir le chef de guerre européen au service de l’Ukraine tenant tête à la Russie. Cela permettait de rediaboliser l’opposition intérieure - elle n’était plus seulement d’extrême droite, mais factieuse, et pro-poutinienne -, et de revendiquer pour soi seul la référence au patriotisme. Emmanuel Macron avait plutôt fait carrière dans le dépassement des nations.

Mais il fallait sortir de la seule politique étrangère, d’autant qu’entre-temps, les simagrées européennes se sont révélées de peu de poids dans un paysage international où s’affrontent plutôt des empires, et revenir aux Français, sur le mode du face-à-face, dans l’espoir de renouer avec l’opinion. Je parle maintenant de la performance d’Emmanuel Macron, cette semaine, à la télévision, où il était apparemment appelé à parler directement aux Français. Tout y était, évidemment - Emmanuel Macron est toujours un fin dialecticien, et il est à son meilleur lorsqu’il veut convaincre, et plus encore séduire. Mais rien n’allait. Car tout était écrit d’avance, comme il se doit.

Emmanuel Macron n’allait évidemment pas consentir à un référendum sur l’immigration, qui est pourtant le seul que les Français désirent ardemment. Nous sommes arrivés à ce moment très particulier dans l’histoire de France où les institutions sont formatées de telle manière qu’elles verrouillent complètement la vie démocratique lorsque vient le temps de se poser une question existentielle, portant sur la composition et la survie du peuple français. La Constitution, apparemment, devient plus importante que le peuple qu’elle structure politiquement, et cela, même si elle vient à l’étouffer. On pourrait parler ici d’idolâtrie constitutionnelle. Les principes désincarnés remplacent le peuple concret, qui se voit ainsi submergé dans le respect de l’État de droit.

Mais cela va encore plus loin. Une caste installée aux affaires et résolue à se maintenir dans les palais de la République a ainsi élaboré une doctrine pour bloquer à tout prix la circulation des élites, sans laquelle, pourtant, n’importe quel régime politique finit par s’encrasser, qu’il soit monarchique ou républicain. Évidemment, le régime ne peut pas l’avouer comme tel, surtout dans un pays, comme la France, qui couve toujours une jacquerie, peut-être une révolution, au moins une vraie révolte, électorale, peut-être, ou sur le mode « gilet jaune », au pire. Alors au peuple, on envisagera de donner la parole, à condition que ça ne compte pas. Il ne faudrait quand même pas devenir populiste.

Emmanuel Macron se veut ainsi ouvert à un référendum sur la fin de vie si le projet ne trouve pas de déblocage parlementaire. C’est ce qu’on appellera un référendum illusoire, ayant pour fonction d’accélérer institutionnellement la tendance lourde de l’époque, qui est au détricotage des interdits anthropologiques ancrés dans les plis les plus intimes de l’humanité. Alors que le référendum, aujourd’hui, a surtout pour fonction de renverser une tendance lourde à la dépossession, d’infléchir le sens de l’histoire, de s’arracher à un régime démophobe - et de permettre à une nouvelle élite, sortie des marges où trop longtemps ont été refoulés les opposants, de redresser le pays.

Alors voilà, on s’occupe, on ressort le théâtre républicain, on met en scène un grand échange viril entre le monarque et les Français, on s’assure toutefois qu’il demeure dans les paramètres des convenances républicaines pour que rien ne déborde. On se dit peut-être même que sur un malentendu, ça pourrait fonctionner. Au moins, on préparera 2032. Le commun des mortels n’est pas bluffé. Mais il ne se choque même plus. Il bâille. Il se détourne du décor et des acteurs, tout en se disant que tout cela ne pourrait pas durer éternellement. À l’échelle de l’Histoire, il a évidemment raison.

Source : Le Figaro 17/5/2025

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vendredi, 16 mai 2025

La Dictature des Fragiles : autopsie d’une civilisation sous cellophane 

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Julien Dir

Qu’on se le dise : la première cause de mort collective en Occident n’est ni la variole, ni le CO2, ni même l’inflation ; c’est la fragilité élevée au rang de vertu. Nous avons fait entrer la société dans l’ère des ouatinés, ces humanoïdes bardés de « bienveillance » et de « valorisation » qui circulent comme des cosmonautes, protégés par une combinaison émotionnelle. À la moindre aspérité – rappel à l’ordre, mot ironique, exigence professionnelle – ils déclenchent l’alerte dépressurisation : cellule psy, communiqué RH, tribunal.

Partout, l’on répète qu’il faut « prendre soin » des émotions ; en clair : cacher le réel qui pique. Les mots deviennent des lames. On ne dit plus à un élève qu’il a tort : on « valide différemment ». On ne congédie plus un incompétent : on « accompagne une transition ». La moindre remarque est taxée de harcèlement. La moindre blague, de micro‑agression. Nous fabriquons ainsi des êtres dont l’épiderme social est si mince que la simple contradiction leur cause des brûlures au troisième degré.

Or l’effort commence toujours par une blessure narcissique : reconnaître qu’on ne sait pas, qu’on s’est trompé, qu’il faut recommencer. En anesthésiant cette douleur, nous supprimons l’apprentissage. L’enfant qu’on préserve pour son « estime de soi » devient un adulte qui hurle dès qu’un manager formule une exigence, avant d’aller se plaindre sur TikTok d’un environnement « toxique ». Nous pensons produire des anges sucrés ; nous engendrons en réalité des barbares hyper‑émotifs, incapables de tolérer la frustration et prompts à détruire tout ce qui contrarie leur ego.

Le contraste avec le reste du monde est brutal. Tandis que nos écoles de commerce organisent des ateliers de « soft skills », l’Asie mise sur le pragmatisme et l’endurance. Nos réglementations anti‑stress amusent les entrepreneurs américains qui carburent à la semaine de quatre‑vingts heures. Nos interminables colloques sur l’inclusivité laissent de marbre les puissances émergentes, obsédées par le résultat brut. Le monde réel n’a cure de notre porcelaine émotionnelle ; il danse sur les ruines des sociétés qui confondent douceur et mollesse.

Cette fragilité institutionnalisée creuse la tombe de la puissance. En décrétant l’égalité des ressentis, on place le sentiment le plus fragile au‑dessus des réalités les plus massives ; en judiciarisant chaque conflit, on remplace l’ancienne joute verbale par l’assignation ; en sacralisant la victimité, on décerne l’auréole à qui se dit blessé. Qu’on ne s’étonne pas, alors, si la productivité s’effondre, si l’armée peine à recruter, si la science s’autocensure sous la ouate éthique : la société des fragiles se suicide en douceur.

Le remède passe par la réhabilitation du heurt. La contradiction, la bagarre, l’ironie, la sanction juste sont des vaccins : ils piquent, ils sauvent. Celui qui confond correction et oppression finira écrasé par sa propre incompétence ; celui qui refuse le labeur vivra sous la férule de ceux qui travaillent. Notre continent a bâti cathédrales, fusées et symphonies parce qu’il supportait l’exigence et regardait l’échec en face ; il sombre aujourd’hui sous les oreillers en gomme‑mousse de la pseudo‑bienveillance.

La civilisation ne tient que si les individus acceptent d’être, tour à tour, élèves, critiques et bâtisseurs. La fragilité sacralisée n’est pas la paix sociale ; c’est la capitulation avant l’assaut. Brisons donc l’emballage, retrouvons le nerf, réapprenons à encaisser – et à rendre la pareille. Car le monde n’a aucune intention de marcher sur la pointe des pieds pour ménager nos susceptibilités.

Source : Breizh info

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mercredi, 14 mai 2025

La France n’a pas besoin de plus d’immigration

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Nicolas Pouvreau-Monti *

Le think tank de gauche Terra Nova a publié une note affirmant la nécessité de " recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050". Faux lui répond le directeur de l’Observatoire de l’immigration.

« On ne change pas une recette qui rate ». Tel semble être le leitmotiv de la nouvelle étude publiée par le think tank Terra Nova ce lundi 12 mai, signée par l’esayiste Hakim El Karoui et l’économiste Juba Ihaddaden, intitulée « Les travailleur immigrés : avec ou sans eux ?. Son propos central est connu et souvent répété : dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la la main-d’œuvre étrangère sera décisif dans les années qui viennent ». Ses auteurs avancent en particulier, la nécessité de « recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050.

Cette étude soulève plusieurs interrogations - d’abord par ses approximations méthodologiques qui laissent songeur, tant elles semblent parfois dévier l’ensemble de la démonstration. Pour arriver au nombre des installations nécessaires d’immigrés, la note procède « en considérant que le taux d’activité de la population immigrée est le même que celui de la population française des 15-64 ans ». Sauf que... ce n’est absolument pas le cas. Le taux d’activité des étrangers extérieurs à l’Union européenne - ceux concernés par la politique d’immigration que l’étude entend aiguiller - est, en France, inférieur de quasiment 10 points à celui des Français. Il est même l’un des plus faibles parmi l’ensemble des pays de l’UE : seules la Bulgarie, la Belgique et la Hongrie connaissent de plus mauvais résultats pour les ressortissants extracommunautaires sur leur sol.

Ce qui compte pour la santé d’une économie et d’un système social est moins la part des actifs que celle des actifs occupés, c’est-à-dire les personnes qui sont en emploi (les chômeurs étant aussi décomptés comme des actifs). Or, à peine la moitié (55%) des étrangers extra-européens en âge de travailler occupent effectivement un emploi en France – soit 14 points de moins que les Français. Rien de tout cela ne semble pris en compte dans les estimations chiffrées de l’étude, si ce n’est par de vagues appels à « flécher davantage l’immigration vers l’activité économique ». Comment y parvenir, alors que sur dix titres de séjour actuellement valides, un seul relève d’un motif économique ? Alors que l’immigration de travail génère nécessairement d’autres flux décorrélés des besoins économiques, par l’intermédiaire du regroupement familial (que Terra Nova n’entend pas remettre en cause) ?

L’étude de Terra Nova cherche à faire feu de tout bois – même mal coupé – pour étayer sa thèse de départ. Plusieurs parties de l’étude semblent relever de ce qu’il faut bien appeler un bricolage statistique. Il en va ainsi du chapitre intitulé « Quand les immigrés financent la protection sociale, le cas de la Seine-Saint-Denis». Comment le 93 se retrouverait-il sur-contributeur social ? « Parce que la Seine-Saint-Denis est dynamique sur le plan économique, qu’elle reçoit beaucoup d’investissements, que beaucoup de salariés viennent y travailler le jour, même s’ils n’y vivent pas (par exemple à Roissy-Charles de Gaulle) ou dans les sièges sociaux de la Plaine Saint-Denis ». Le fait que des personnes, qui n’y habitent pas, viennent travailler physiquement pour des entreprises situées dans un territoire dont 70% de la population n’est pas immigrée ferait donc la démonstration que... « les immigrés financent la protection sociale ».

Si l’on quitte cette déformation géographique pour l’échelle des individus, en mettant de côté les prestations de retraite – corrélées à l’âge – et les allocations chômage – qui concernent plus fortement les immigrés mais résultent d’une cotisation préalable –, les constats sont sans appel : le montant annuel moyen des prestations sociales perçues par les immigrés est le double de celui perçu par les personnes sans ascendance migratoire (Insee 2019). Le taux de pauvreté des immigrés est près de trois fois plus élevé que celui des non-immigrés (Insee 2021); leur taux d’emploi est nettement inférieur (Insee 2023) ; leur état de santé est aussi nettement moins bon. Dans un tel contexte et une fois gommé l’effet conjoncturel de l’âge – car les immigrés vieillissent comme les autres –, il n’existe pas de scénario réaliste d’une contribution positive de l’immigration aux finances publiques.

L’objectif affiché par Terra Nova apparaît louable de prime abord : « maintenir le ratio de soutien entre actifs et inactifs à un niveau raisonnable (...) qui permette de pérenniser notre modèle social ». Or, même dans un scénario hypothétique où l’immigration reçue présenterait des niveaux d’activité et d’emploi satisfaisants (ce qui ne correspond nullement à la situation de la France), il s’agirait d’une course sans fin, vouée à reprendre dès que les actifs importés atteindraient l’âge de la retraite. Le chercheur néerlandais Jan Van de Beek parle même, à ce sujet, d’une véritable « pyramide de Ponzi démographique ». Les Nations unies, dans leur exercice de projection de la population mondiale mené en 2000, ont estimé les flux migratoires qui seraient nécessaires pour stabiliser le rapport entre population d’âge actif et de plus de 65 ans dans les pays développés. En France, un tel objectif aurait nécessité une immigration nette de... 90 millions de personnes sur la première moitié du XXIe siècle.

Enfin, et même dans la projection abstraite d’une immigration largement au travail, une économie moderne devrait se garder des effets corrosifs d’une dépendance trop marquée à la « main-d’œuvre étrangère » – pour reprendre les termes quelque peu surannés de Terra Nova, qui attestent d’une certaine persistance rétinienne des Trente Glorieuses. Cette situation dissuade les investissements en capital, qui permettent d’améliorer la productivité (et d’économiser de la main-d’œuvre).

Certains secteurs globalement protégés de la concurrence internationale – la restauration, les services à la personne, le gardiennage et la sécurité... – peuvent s’en satisfaire à titre transitoire. Mais pour les autres, jetées dans le bain de la mondialisation, qui doivent préserver ou faire croître leur productivité et leur capacité d’innovation, l’enjeu est tout autre. Il s’agit de repenser en profondeur les modes de production, voués à devenir moins intensifs en main- d’œuvre, portés par la révolution de l’intelligence artificielle et les capacités d’automatisation qui en découlent. L’avenir de l’économie française est là, plutôt que dans les faux-semblants de Terra Nova.

 (*) Directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie

Source : Le Figaro 14/5/2025

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mardi, 13 mai 2025

Présidentielle 2027 : Le crépuscule des icônes et l’ombre portée des écrans

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Balbino Katz

Au cœur d’un printemps encore hésitant, une enquête signée Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio vient jeter sur la scène politique un clair-obscur révélateur, comme on en voit parfois au théâtre, quand les projecteurs se déplacent non pas au gré des mérites, mais des angles de vue. Il ne s’agit pas ici de sondages d’intention de vote – art déjà périlleux –, mais de l’exercice, plus brumeux encore, du pronostic populaire : qui, parmi la cohorte bigarrée des prétendants, « fera » candidature à la présidentielle de 2027 ?

Que le nom de Jordan Bardella surgisse comme celui qui dominerait ce peloton d’ambitions, et ce avec un bond remarquable de neuf points en quelques semaines (69 % de Français pensent qu’il sera candidat), n’est guère une surprise pour qui connaît les puissances d’inertie et les jeux d’image dans notre République de la communication. Le jeune président du Rassemblement national a trouvé, dans le concert assourdissant des deux chaînes principales du paysage audiovisuel français — TF1 et France 2 —, des accents de solennité et de respectabilité que les réseaux sociaux, si friands qu’ils soient d’engouement passager, ne sauraient conférer. Les journaux télévisés du soir, tels des clergés séculiers du réel, ont consacré Bardella, non pour ses idées — à peu près identiques à celles de sa marraine politique — mais pour sa photogénie, sa jeunesse, et la sensation de nouveauté qu’il projette sur un programme pourtant fort ancien.

Marine Le Pen, à l’inverse, se voit reléguée, non pas dans les intentions des électeurs, mais dans leurs prédictions. La condamnation judiciaire récente – qui, bien que frappée d’appel, a suffi à fissurer l’image de stabilité qu’elle s’était construite – agit comme une brèche dans le barrage de son destin. Elle chute de vingt et un points dans le registre du « pronostic », preuve que l’électorat, souvent conservateur au sens propre, n’aime pas les figures trop longtemps exposées. La République a ses lois de l’usure, comparables aux dynasties orientales : on célèbre le renouveau plus volontiers que la continuité.

L’affaire est plus étrange encore dans les zones d’ombre du tableau, là où percent des noms qui devraient, selon les logiques médiatiques actuelles, occuper davantage l’esprit public. Sarah Knafo, figure hyperactive du camp Reconquête, omniprésente sur les réseaux sociaux, infatigable à Strasbourg comme à Paris, s’efface pourtant dans ce miroir déformant que sont les sondages : 13 % seulement pensent qu’elle pourrait être candidate, là où Marion Maréchal — pourtant discrète ces temps-ci — recueille le triple. Faut-il y voir l’effet d’une stratégie de marginalisation soigneusement orchestrée par les grands médias, désormais plus enclins à faire mine de tolérer un RN « domestiqué », qu’à ouvrir leurs colonnes à une droite encore rebelle aux oripeaux du consensus républicain ?

Ce ne serait pas la première fois qu’un courant de pensée est repoussé aux marges par des procédés d’invisibilisation. Le nom d’Éric Zemmour, relégué bien en deçà de personnalités secondaires comme Carole Delga ou Nicolas Dupont-Aignan, en est une autre illustration. Et pourtant, 43 % des sondés estiment qu’il sera bel et bien candidat, preuve que l’homme, honni dans les studios mais solidement implanté dans l’inconscient politique français, continue de peser. Il faut relire Ernst Jünger pour comprendre ce type de présence : ce n’est pas celle de l’acteur, mais celle de l’archétype, dont la silhouette obsède les rêves même quand la parole est bâillonnée.

Du côté du centre et de la droite parlementaire, Édouard Philippe — dont la prudence rappelle celle du renard dans Le Petit Prince— s’installe avec constance dans la position de favori. Il parle peu, agit peu, mais laisse dire beaucoup. Cet art du retrait, hérité peut-être de son mentor Alain Juppé, s’accorde fort bien avec le climat incertain d’une France qui préfère les techniciens rassurants aux orateurs intrépides. Bruno Retailleau, de son côté, forge son destin à coups de prises de position tranchées, espérant sans doute incarner une forme de conservatisme musclé, apte à séduire les orphelins de l’ancien monde.

Et la gauche, toujours empêtrée dans ses luttes intestines, produit des figures que l’on dit ascendantes – Raphaël Glucksmann en tête –, sans jamais parvenir à transformer l’essai. Il y a là une fatigue morale, une sorte de crépuscule idéologique, que même les progressismes numériques n’ont pu dissiper. Jean-Luc Mélenchon, rejeté massivement dans les souhaits mais toujours présent dans les prédictions, illustre ce paradoxe d’un homme que l’on ne veut plus, mais dont on croit qu’il reviendra. Comme un vieux démon familier.

Au fond, ces sondages racontent une chose et son contraire. Ils mesurent les effets de surface — ceux que TF1 et France 2 décident de mettre en lumière —, mais échouent à saisir les courants profonds. Ce n’est pas l’opinion, mais l’opinion sur l’opinion, que l’on interroge ici. Comme le notait Guillaume Faye, dans une prose trop vite oubliée, la société médiatique ne pense pas, elle réagit. Et ces réactions, rapides, souvent manipulées, ne disent rien des forces longues qui travaillent le pays réel.

Dans ce théâtre d’ombres, où les phares braqués par les grandes chaînes remplacent l’ancienne légitimité des urnes, certains noms brillent sans consistance, tandis que d’autres, comme Sarah Knafo ou Éric Zemmour, restent dans la pénombre, mais porteurs d’une intensité sourde, peut-être explosive. À l’évidence, nous ne sommes pas encore au cœur du drame, mais dans sa préparation. Les acteurs secondaires sont déjà en place. Le rideau se lèvera bientôt.

Source : Breizh.info

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dimanche, 11 mai 2025

La question ethnique africaine si obstinément niée par l’ « école africaniste française »

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
 
Ce numéro de l’Afrique Réelle a pour coeur la question ethnique africaine si obstinément niée par l’ « école africaniste française » et par les « africanistes » du Quai d’Orsay.
 
Ainsi en est-il de la guerre du Burkina Faso clairement inscrite dans un cadre sous-régional englobant le sud du Mali, le Niger fluvial, le nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin.

Or, dans toutes ces régions, le soubassement de la dislocation est formé par la résurgence de conflits ethniques antérieurs à la période coloniale. Renaissant actuellement sous forme de querelles paysannes amplifiées par la surpopulation et par la péjoration climatique, ils entrent ensuite tout à fait artificiellement mais directement, dans le champ du jihad, cette surinfection de la plaie ethnique.

Dans le Mali central et dans le nord du Burkina Faso, les actuels massacres ethniques découlent ainsi d’abord de conflits datant de la fin du XVIIIe siècle et de la première moitié du XIXe siècle, quand la région fut conquise par des éleveurs Peul dont l’impérialisme s’abritait derrière le paravent du jihad comme cela est expliqué dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.

Il faut en effet bien voir que c’est d’abord sur le socle de ces souvenirs toujours présents dans les mémoires que le sud du Mali, l’ancien Macina historique, région administrative de Mopti, s’embrasa avant de déborder au Burkina Faso.

En partie composé du delta intérieur du Niger, la région est partiellement inondée une partie de l’année, donnant naissance à des zones exondées très fertiles convoitées à la fois par les agriculteurs Dogon, Songhay, Bambara et autres, ainsi que par les éleveurs Peul. Or, les jihadistes du Macina et du Burkina Faso étant essentiellement des Peul, l’ethnisation du conflit y a donc pris une forme de plus en plus radicale.

Au Nigeria, la principale raison des massacres qui ensanglantent actuellement le centre du pays est la reprise du jihad colonial peul qui avait été mis entre parenthèses par la colonisation britannique.

Au Tchad, les ethnies transfrontalières sont ulcérées de voir que le président Déby soutient les milices arabes qui, à l’époque précoloniale les réduisaient en esclavage, et qui, lors de la guerre du Darfour des années 2000, ont quasi-ethnocidé les leurs.

Quant au Soudan du Sud, il sombre sous nos yeux dans une guerre civile que la sous-culture journalistique voit comme un conflit entre l’armée gouvernementale et des forces rebelles. Alors qu’en réalité, et une fois encore, nous sommes en présence d’une guerre d'abord ethno-tribale entre les deux principales ethnies du pays, les Dinka et les Nuer.

Et certains idéologues continueront à soutenir avec Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle et Catherine Coquery-Vidrovitch, que les ethnies africaines sont un « fantasme colonial »...

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Tribune libre : Quand Jean-Philippe Tanguy crache sur le Comité du 9 mai et la mémoire de Sébastien Deyzieu : la trahison des médiocres

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Julien Dir, Breizh Info cliquez ici

Il y a des moments où le masque tombe. Où les baudruches dédiabolisées révèlent leur nature véritable : celle de petits commis du régime, fonctionnaires de la parole molle, policiers politiques à gages. Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement national, vient d’en donner une éclatante démonstration.

Dans un accès de zèle orwellien, le député a fièrement rappelé que lui et son parti, le RN, avaient réclamé la dissolution des “groupuscules d’extrême droite”, tout en vomissant son mépris sur les centaines de jeunes Français (on parle de 1 600 manifestants) qui ont marché samedi 10 mai à Paris, en mémoire de Sébastien Deyzieu et de ceux qui sont tombés pour leurs idées, pour la vérité, pour l’honneur. Quelle indécence. Quelle trahison. Quel reniement historique.

Jean-Philippe Tanguy 
 
@JphTanguy
 
Depuis des années, nous demandons la dissolution des groupes d’extrême droite. Pourquoi les gouvernements maintiennent ces groupuscules totalement marginaux ? Faire peur aux honnêtes gens et excuser la violence de l’extrême gauche soutenue aux élections par le Système.

Jean-Philippe Tanguy, vous êtes un profanateur de mémoire. Un amnésique volontaire. Vous osez vous draper dans le drapeau tricolore pendant que vous crachez sur ceux qui l’ont tenu bien haut quand il était souillé. Ceux que vous appelez avec condescendance des “groupuscules” sont les veilleurs du peuple, les vigies dans la nuit du déclin, les seuls à marcher encore, vraiment, dans Paris, pendant que votre parti frissonne à l’idée même de poser un pied hors du Sénat ou de la commission des Finances.

Le RN n’est rien sans ceux que vous reniez

Faut-il vous rappeler, monsieur Tanguy, que le Front national a été fondé par des hommes qui ont parfois milité à côté de Sébastien Deyzieu, sur les bancs de l’engagement, dans les rues de la capitale, sous les coups de matraques du pouvoir socialiste ? Que vos propres collègues, assistants, militants, ou employés dans un passé pas si lointain, ont pour certains participé à cette commémoration, et que c’est tout à leur honneur ?

Que votre parti doit sa croissance, sa popularité, sa percée électorale, non à sa tiédeur, mais à la chaleur de ceux qui ont bravé les menaces, distribué les tracts, occupé les rues et semé les graines de la reconquête identitaire ?

Vous crachez aujourd’hui sur ceux qui, hier, faisaient le sale boulot que vous n’avez jamais eu le courage d’assumer.

Vous êtes de ceux qui préfèrent le confort des plateaux télé, le velours de l’hémicycle, le champagne tiède des salons à la réalité du terrain. Là où les “groupuscules” que vous rêvez de dissoudre, eux, informent, manifestent, alertent, défendent — quand vous débattez sur l’heure exacte à laquelle la République doit fermer ses bureaux.

La dédiabolisation est une euthanasie

Votre obsession à plaire aux médias de vos bourreaux, à rassurer les bourgeois de Saint-Germain-des-Prés, à flatter la presse subventionnée, n’est pas de la stratégie, c’est de la soumission. La dédiabolisation n’est pas une voie vers le pouvoir, c’est une euthanasie lente. À vouloir être propres, vous devenez fades. À vouloir être respectables, vous devenez insignifiants. Vous trahissez la jeunesse qui brûle d’agir, qui veut se battre pour quelque chose de plus grand que vos courbes de sondages.

Alors entendez-le bien : la rue ne vous appartient pas. Elle n’appartient pas aux ventres mous, ni aux renégats. Elle appartient à ceux qui l’arpentent. À ceux qui honorent les morts. À ceux qui savent que la mémoire est une arme, et que l’oubli est une reddition.

Monsieur Tanguy, retournez à vos hémicycles

Monsieur Tanguy, vous êtes peut-être un bon orateur. Restez donc à l’Assemblée, où vous excellez à manier le verbe creux. Mais laissez la rue à ceux qui la tiennent encore debout, à ceux qui ne reculeront pas, pas d’un pouce, devant les menaces, les dissolutions, les arrestations, les insultes — qu’elles viennent de Darmanin ou de vous.

Les “groupuscules” que vous calomniez sont l’antichambre du sursaut, les cellules souches d’une future régénérescence. Et Sébastien Deyzieu, lui, n’est pas mort pour que des carriéristes zélés fassent allégeance à ceux qui l’ont tué.

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jeudi, 08 mai 2025

8 mai : arrêtons de célébrer nos chaînes — Les Américains n’ont jamais été nos alliés

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Julien Dir

Le 8 mai 1945 est devenu un rituel nécrosé, un cérémonial de l’amnésie. Chaque année, les élites nous pressent de commémorer la « libération » de la France par les États-Unis. Chaque année, les enfants de l’école républicaine se prosternent devant l’oncle Sam, comme si la liberté était venue de l’Ouest, transportée dans les rations militaires et les chewing-gums (en oubliant bien vite les bombardements massifs, notamment sur la Bretagne et les victimes civiles qui vont avec, mais aussi la colonisation économique et mentale qui a suivi). Il est temps de dire la vérité : les Américains n’ont jamais été nos alliés. Jamais. Ils n’ont été que nos gestionnaires d’occupation.

L’Amérique n’a pas libéré l’Europe. Elle l’a soumise.

Le débarquement de Normandie ? Une opération géostratégique. Les GI ne sont pas morts pour les clochers de Bretagne ni pour l’honneur de la France, mais pour empêcher l’Armée rouge de planter son drapeau à Cherbourg. Ce n’est pas l’amour de la liberté qui guidait Roosevelt ou Eisenhower, mais le calcul froid d’un empire en expansion. Le sang des Européens, des Allemands comme des Français, n’a été pour eux qu’une variable d’ajustement.

Les bombes américaines et britanniques ont rasé Caen, Le Havre, Saint-Lô, Royan, Nantes, Brest tout comme Dresde par la suite… avec une brutalité indifférente. Des dizaines de milliers de civils français sont morts sous les « libérateurs ». Mais qui s’en souvient ? Certainement pas les ministres de la Mémoire, trop occupés à pleurer sur le sort des « déboulonneurs de statues ».

Une puissance construite sur le sang des autres.

L’Amérique, depuis 1776, s’est érigée dans le sang. Celui des Amérindiens, des Sudistes, des Mexicains, des Philippins, des Vietnamiens, des Irakiens, des Serbes, des Libyens, des Syriens. Elle ne libère jamais. Elle remplace les chaînes par ses dollars, ses bases militaires, ses McDonald’s et ses Netflix. Le soft power, c’est de l’occupation à visage souriant.

Et quand un président ose rompre avec la logique impériale – Donald Trump, malgré ses ambiguïtés – que fait-on ? On le diabolise. Parce qu’il était le premier président américain depuis un siècle à ne pas vouloir de guerre nouvelle. Une divine surprise, mais fugace. Car déjà, le vieux parti belliciste est de retour, plus hargneux, plus cynique, plus mondialiste que jamais.

Deux guerres mondiales : le sacrifice de la jeunesse européenne.

Les deux guerres mondiales furent des guerres civiles européennes. Des boucheries fratricides fomentées pour le profit d’une caste de banquiers, de spéculateurs et de puissances étrangères qui ne rêvaient que d’une chose : briser la colonne vertébrale de l’Europe, tuer dans l’œuf toute possibilité d’un empire continental.

La plus belle jeunesse d’Europe, de Verdun à Stalingrad, de la Somme à Berlin, a été jetée dans le broyeur. Pour quoi ? Pour que Londres devienne une succursale de Washington. Pour que l’hexagone oublie qu’elle regorge de peuples indomptables. Pour que l’Allemagne, humiliée, devienne l’atelier de l’Amérique.

Il n’y a rien à célébrer.

Le 8 mai ne marque pas une libération. Il marque la fin d’une occupation tyrannique et le début de notre dépendance, de notre provincialisation, de notre soumission intellectuelle, culturelle, militaire. Depuis 1945, la France, comme la Bretagne sont sous tutelle. Célébrer cette date, c’est célébrer l’abandon de notre souveraineté.

Nous ne devons ni gratitude ni allégeance aux États-Unis. Rien. Leur hégémonie est un poison lent. Leur amitié est un mensonge stratégique. Leur présence sur notre sol est une anomalie historique.

À l’heure où les tambours de guerre battent de nouveau, où le Vieux Continent doit choisir entre soumission ou souveraineté, le premier acte de lucidité consiste à brûler les idoles. Oui, les Etats-Unis ont vaincu les Nazis qui eux mêmes, étaient des occupants barbares. Non, les États-Unis ne sont pas nos alliés. Ils ne l’ont jamais été. Ils ne le seront jamais. Cessons de commémorer nos chaînes. Préparons notre réveil.

Source : Breizh info cliquez ici

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mercredi, 07 mai 2025

Sarah Knafo, l’invisible éclat d’une droite qui cogne

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Balbino Katz chroniqueur des vents et des marées

Il est des figures qui, pour briller, n’attendent ni les plateaux à grand renfort de projecteurs, ni les sondages calibrés par les antichambres d’une opinion sous influence. Il en est aussi qui, au lieu de s’incliner devant le théâtre obligé de la politique moderne, parlent droit, sans biaiser, à rebours du langage-miroir dans lequel les journalistes aiment à enfermer leurs invités. Sarah Knafo, députée européenne du parti Reconquête, appartient à cette race rare. Invitée sur France Inter dans l’émission Questions politiques, elle a offert, sans forfanterie, une prestation dont l’acuité, la rigueur et parfois l’audace tranchent singulièrement avec l’insignifiance soyeuse des entretiens convenus (NDLR SN : regarder l'émission cliquez ici).

L’occasion en était offerte : la presse dite de service public se voulait inquisitrice, presque accusatoire, sous des dehors courtois. Mais à mesure que se déroulait l’émission, ce n’est pas tant l’invitée que l’on découvrait, que l’appareil médiatique lui-même, nu dans ses réflexes et son impensé idéologique. En questionnant Sarah Knafo sur ses prises de position, ses fréquentations, ses appartenances européennes, les journalistes semblaient moins chercher à comprendre qu’à disqualifier — à l’ancienne, par insinuation, comparaison et réduction. À défaut d’arguments, on voudrait que la répétition d’un mot — « extrême droite » — suffise à clore toute analyse. Mais l’invitée, rompue aux joutes oratoires, manie le syllogisme comme d’autres le fouet. Elle ne se laisse pas réduire au silence.

Ce fut particulièrement éclatant lorsque, interrogée sur les manifestations ayant suivi la mort tragique d’un jeune Malien, Aboubakar Sissé, tué dans une mosquée, Sarah Knafo osa établir une comparaison crue, mais juste. Elle rappela la manière dont les médias publics — France Inter en tête — avaient traité l’affaire Lola, cette fillette de douze ans, française, assassinée à Paris. Quand Reconquête voulut organiser une marche silencieuse en sa mémoire, les mêmes voix qui aujourd’hui célèbrent la mobilisation autour de Sissé parlaient alors de « récupération ». Cette dissonance, Knafo la nomme sans détour. Elle ne nie ni le drame, ni la compassion, mais exige, et c’est tout le sens de son propos, la même décence pour toutes les douleurs. Ce n’est pas Lola contre Aboubakar. C’est la France contre la partialité d’un régime discursif qui, par peur ou par paresse, ne voit que ce qu’il attend.

Il faut ici souligner, sans effet de manche, le talent dialectique de l’intéressée. À chaque tentative d’enfermement dans une case rhétorique — « êtes-vous d’extrême droite ? », « ne trouvez-vous pas ce geste nazi choquant ? », « pourquoi siéger avec l’AfD ? » — Sarah Knafo oppose une réponse précise, parfois impitoyable, toujours structurée. Elle conteste la désignation, mais surtout, elle déplace le terrain: ce ne sont pas ses opinions qui posent problème, c’est leur disqualification systématique. Elle ne se retranche pas dans la posture victimaire. Elle affirme, elle expose, elle défie.

Ce qui surprend, dans cet échange, ce n’est pas la pugnacité de Sarah Knafo, qui n’est plus à prouver. C’est l’aveu involontaire du plateau : que l’on peut passer une heure à interroger une élue, sans jamais vraiment entendre ce qu’elle dit. Et pourtant, cette voix singulière — jeune, mais formée ; ferme, mais posée — dit quelque chose de ce que pense une partie non négligeable des Français. Elle dit aussi ce que d’autres, par précaution, ne disent plus.

Au Parlement européen, elle siège dans un groupe réduit, Europe des Nations souveraines, tandis que les élus du Rassemblement national occupent les bancs d’un groupe aux effectifs largement supérieurs. Et pourtant, à observer le vide doctrinal du RN dans l’hémicycle de Strasbourg, sa capacité à ne rien peser, à ne rien imposer, on se prend à penser que cette députée solitaire fait plus d’effet que toute la troupe. Elle propose, elle travaille, elle combat : sur les ZFE, l’aide publique au développement, ou la défense des frontières, elle agit avec une ardeur artisanale. Cela ne suffit pas à faire la une, mais cela change le réel, ce dont les formations pléthoriques sont aujourd’hui bien incapables.

On notera d’ailleurs que son absence des grands sondages de popularité n’est pas un oubli. C’est une décision. On évince ce qui dérange. Et dans une époque où le fait d’être une femme politique, défendant les thèses souverainistes et identitaires, rend inclassable, on préfère ignorer. Elle ne rentre pas dans les cases, et cela suffit à la rendre invisible aux yeux du système. Mais cette invisibilité est une ruse : elle agit dans l’angle mort de la République médiatique, et de là, fait émerger un discours que le peuple reconnaît.

Dans le désordre oratoire de la droite contemporaine, pleine d’élus sans verbe et de tribuns sans ancrage, Sarah Knafo est la conséquence heureuse du départ de Marion Maréchal : sans ce mouvement d’échiquier, peut-être n’aurait-elle pas accédé à cette pleine visibilité. Il arrive parfois que la lumière naisse d’une vacance. L’histoire politique n’est pas toujours affaire de nombre, mais d’énergie. Et celle-ci, indubitablement, irradie plus qu’on ne veut bien l’admettre.

Source Breizh info cliquez ici

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Trois impératifs stratégiques pour sortir du déclin

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Bruno Mégret
 
La situation dramatique dans laquelle se trouve actuellement la France a fini par provoquer une double prise de conscience chez nos compatriotes qui sont maintenant de plus en plus lucides quant à la réalité des fléaux qui les menacent et à la responsabilité que portent dans ce désastre les hommes politiques actuellement ou anciennement au pouvoir. On peut donc aujourd’hui imaginer l’hypothèse, que certains jugeront bien optimiste, de la victoire en 2027 d’une force nouvelle, disons, pour simplifier, d’une force de droite composée autour du RN, du parti d’Éric Ciotti et pourquoi pas de Reconquête, voire du parti LR dans le cas, certes improbable, où il serait refondé après l’élection de son nouveau président.

Répondre à trois impératifs majeurs

Un tel séisme politique, s’il se produisait, représenterait, je pense, la dernière occasion de redresser notre pays et d’éviter qu’il sombre dans une décadence mortelle. Aussi ne faudrait-il pas que cette opportunité soit gâchée par un manque de volonté et surtout par une insuffisance d’audace.

Le risque existerait en effet que le nouveau pouvoir ne prenne pas des moyens et n’adopte pas des méthodes qui soient à la hauteur de la situation. Seule une démarche de rupture permettrait de reconstruire notre nation et d’engager sans coup férir le « grand changement » qui est maintenant nécessaire. Afin d’y voir clair sur cette question essentielle, j’ai identifié trois impératifs, trois exigences auxquelles le nouveau pouvoir devrait satisfaire pour rompre réellement avec les errements actuels et passés. Trois impératifs stratégiques majeurs sans lesquels rien ne serait possible mais avec lesquels le renouveau pourrait venir.

Remettre les juges à leur place

L’impuissance qui frappe le monde politique depuis une ou deux décennies s’explique par la suprématie malfaisante du pouvoir judiciaire sur les pouvoirs exécutif et législatif. Au nom d’un prétendu État de droit, le gouvernement des juges enferme l’exécutif et le Parlement dans le champ clos de l’idéologie politiquement correcte, mondialiste, libre-échangiste, individualiste, immigrationniste, islamophile et écolo-wokiste.

Ainsi en est-il principalement du Conseil constitutionnel composé de neuf membres nommés qui censurent sans appel et sur des critères idéologiques les lois votées par les députés et les sénateurs pourtant élus quant à eux par le peuple français. De même, la juridiction administrative et le Conseil d’État à sa tête annulent sans scrupule des décisions de l’exécutif non pas au regard du droit mais selon des critères d’opportunité. Quant à la juridiction pénale dominée par le Syndicat de la magistrature, elle prend, elle aussi, de nombreuses décisions politiques comme l‘élimination de candidats potentiellement vainqueurs de l’élection présidentielle mais jugés trop politiquement incorrects.

Certes, François Fillon et Marine Le Pen ont commis des fautes au regard d’une réglementation au demeurant fort discutable. Mais la date à laquelle a été lancée la mise en examen du premier à quelques mois du scrutin l’a mené à son échec en 2017. De même, la nature de la peine comportant l’inéligibilité immédiatement applicable pour la seconde va probablement la conduire à son élimination de la course présidentielle de 2027. En abusant outrancièrement des procédures et des codes, les juges s’arrogent le droit de torpiller des candidatures qui ne leur plaisent pas, imposant de fait leur volonté aux politiques.

Pour agir réellement sur le destin de notre nation, il faudra donc que les politiques reprennent le pouvoir et remettent les juges à leur place. En commençant par le Conseil constitutionnel auquel il faudra impérativement retirer le pouvoir exorbitant de rejeter des lois ou des articles de lois votées par les représentants du peuple. Si rien de tel n’est fait en début de mandat présidentiel, rien de déterminant ne pourra être réalisé ensuite.

Prendre des mesures d’exception fortes, simples et efficaces

Pour réussir le « grand changement », la situation impose par ailleurs que soient prises dans chaque domaine des mesures fortes et exceptionnelles. Ce n’est pas en votant une succession de lois classiques venant s’imbriquer dans le fatras législatif actuel et dont l’application risque d’être laborieuse que l’on pourra donner les coups d’arrêt nécessaires pour infléchir significativement les courbes funestes de notre destin. La situation de notre pays est tellement grave que le redressement passe nécessairement par le recours à des mesures d’exception spectaculaires, simples et efficaces.

Ainsi, sur la question migratoire, faudrait-il par exemple décider de stopper toute nouvelle immigration pendant une période exceptionnelle de dix ans en faisant voter une loi d’urgence qui suspendrait l’ensemble des dispositions, qu’elles soient réglementaires, législatives ou européennes, autorisant, facilitant ou encourageant l’immigration. Une loi qui entraînerait notamment l’arrêt de la délivrance de visas aux ressortissants des pays d’émigration, la fin du regroupement familial, la suspension du droit d’asile et l’abandon du système d’accueil des étudiants provenant des pays d’émigration.

Un tel moratoire sur l’immigration émettrait un signal fort en Europe et dans les pays d’où viennent les migrants. Il serait de plus difficilement contestable tant il paraît évident qu’avant de faire venir de nouveaux immigrés il est nécessaire de résoudre d’abord les problèmes posés par ceux qui sont déjà sur notre sol.

Pour restaurer la sécurité et rétablir l’autorité de l’État, on pourrait dans le même esprit imaginer le vote d’une loi d’urgence qui donnerait, pour une période de temps limitée à cinq ans par exemple, le droit au gouvernement d’enfermer dans des centres de relégation les voyous multirécidivistes arrêtés en flagrant délit. Ces individus que la justice libère aujourd’hui juste après leur arrestation et qui vont ensuite défier la police pourraient ainsi par simple arrêté préfectoral être enfermés dans un centre de relégation dès la fin de leur garde à vue, c’est-à-dire au plus tard quarante-huit heures après la commission de leurs méfaits. Ils seraient alors jugés depuis leur lieu d’incarcération non par les tribunaux ordinaires mais par des tribunaux d’exception nommés par le gouvernement. Ceux-ci vérifieraient la réalité des faits, décideraient pour les délinquants de la durée de la relégation et transféreraient à la justice ordinaire les auteurs de crimes graves.

Gageons qu’alors les policiers se feraient respecter, que la mise à l’écart des fauteurs de troubles améliorerait significativement la sécurité des Français et que ce choc d’autorité restaurerait le prestige de l’État régalien.

Des dispositifs du même ordre devraient être mis en place dans tous les domaines actuellement en crise comme la réduction des dépenses publiques, la baisse des charges sur les entreprises, la valorisation du travail, la réindustrialisation du pays, le retour à une école de l’excellence, le soutien à la famille et à la natalité française.

Ignorer la diabolisation

Enfin, il devient essentiel que la force nouvelle qui pourrait être portée au pouvoir pour assurer le redressement de la France se libère de la contrainte de la diabolisation. La gauche et les tenants du politiquement correct étant ultra-minoritaires chez les Français, il est scandaleux que, parce qu’ils sont omniprésents parmi les juges et dans les médias, ils puissent frapper d’excommunication ceux qui refusent de s’aligner sur l’idéologie officielle. La force porteuse du « grand changement » devrait donc se libérer de la pression que l’extrême gauche exerce ainsi sur ses ennemis. Pour ce faire, si elle devrait certes continuer à ne pas provoquer cette diabolisation par des propos intempestifs, elle devrait désormais l’ignorer purement et simplement.

Le moment est donc venu pour les partis de droite de ne plus se laisser intimider. Il serait en effet indigne que certains rechignent à prendre dans toute leur ampleur les mesures nécessaires par peur de la diabolisation. Ceci d’autant plus que beaucoup de Français ont maintenant bien compris que la diabolisation n’est rien d’autre qu’une manipulation de l’opinion.

Rompre avec l’impuissance politique notamment en neutralisant le Conseil constitutionnel, promulguer sur chaque grand sujet des lois d’exception efficaces, simples et spectaculaires, et ignorer la diabolisation pour retrouver une pleine liberté d’action, telles sont, me semble-t-il, les trois exigences stratégiques à satisfaire pour sortir la France du marasme où elle s’enlise.

Les partis de droite sont-ils prêts ?

Aussi peut-on s’interroger sur l’aptitude des partis de droite susceptibles de prendre le pouvoir en 2027 à satisfaire à ces trois impératifs.

S’agissant du premier, force est de constater que pas plus LR que le RN n’a développé de critiques claires et assumées sur le gouvernement des juges et sur la nécessité de remettre le pouvoir judiciaire à sa place et notamment le Conseil constitutionnel. Or, si cette réforme devait être menée à bien, encore faudrait-il l’expliquer aux Français dès avant l’échéance de 2027. La politique ne consiste pas seulement à répondre aux aspirations des Français telles qu’elles résultent des études d’opinion, elle doit viser aussi, notamment en dehors des périodes électorales, à les convaincre de la justesse des idées et des projets que l’on porte.

Concernant la nécessité de prendre des mesures de rupture, il n’est pas certain que la ligne de normalisation actuellement suivie par le RN soit très compatible avec cet impératif. Le Rassemblement national devrait en effet cesser de rechercher la normalisation. Si la stratégie de dédiabolisation a été utile pour atteindre les scores qui l’ont placé aux portes du pouvoir, il ne faudrait pas que la normalisation le conduise une fois aux commandes à pratiquer une politique « normale », c’est-à-dire comparable, sinon dans son orientation du moins dans son inefficacité, à celle des gouvernements des décennies passées.

Pour ce qui est de la diabolisation qu’il faut ignorer, le parti LR, s’il devait se refonder après l’élection de son nouveau président, devrait, parmi ses toutes premières initiatives, montrer qu’il se libère du prétendu danger de la diabolisation en proclamant publiquement la fin du cordon sanitaire autour du RN. Une attitude d’ostracisme qui l’a pénalisé peut-être même davantage que le RN.

La France pourrait sortir du déclin

On ne vaincra pas les forces délétères qui détruisent notre pays par les méthodes qui ont cours depuis près de cinquante ans. Si l’on veut que la France échappe au phénomène mortifère d’effacement dans lequel elle est aujourd’hui entraînée, il importe en réalité d’engager un processus de rupture et un changement de Système.

L’état de la France est si grave que le temps n’est plus aux mesurettes qui ne servent qu’à faire croire que l’on agit, l’heure est aux actions d’ampleur qui transforment le réel avec force et rapidité. Il ne s’agirait plus de promettre aux Français une augmentation de leur pouvoir d’achat mais de les inviter à se battre pour sauver leur nation et leur civilisation. Un combat plus exigeant mais beaucoup plus prometteur car, si la force nouvelle au pouvoir répondait aux trois exigences stratégiques que j’ai évoquées et si elle mettait en œuvre sur ces bases le « grand changement » qui est nécessaire, la France pourrait à nouveau se tourner vers l’avenir avec confiance.

Source Polémia cliquez ici

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mardi, 06 mai 2025

Revue de presse : « Secte sous l’emprise d’un couple » : Fabien Roussel fustige l’autoritarisme de Jean-Luc Mélenchon et de Sophia Chikirou au sein de LFI

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Lino Bauer, Frontières cliquez ici

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a comparé La France insoumise à une « secte » sous l’influence de Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou, dénonçant un manque de démocratie interne.

Ce mardi 6 mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a livré une charge virulente contre LFI sur BFMTV, qualifiant le parti de « secte sous l’emprise d’un couple », en référence à Jean-Luc Mélenchon et sa compagne, Sophia Chikirou.

Des propos qui font écho aux révélations d’un livre-enquête, signé par les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, à paraître le 7 mai. Fabien Roussel a pointé un « manque de démocratie » au sein du mouvement, dénonçant des pratiques internes qu’il juge « pas jolies à voir ». Pour lui, ces dysfonctionnements posent un « vrai sujet » pour la gauche, notamment en vue de l’élection présidentielle de 2027.

Mélenchon, un « mauvais choix » pour 2027

Fabien Roussel n’a pas épargné Jean-Luc Mélenchon, qu’il considère comme « ni un bon candidat, ni un bon choix pour la France ». Rappelant sa propre candidature face à Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2022, l’ancien député a appelé à une gauche « sincère, démocratique, républicaine, laïque » capable de porter « les espoirs d’un vrai changement ». Il a exprimé sa confiance en la « lucidité » des électeurs pour choisir, en 2027, un candidat incarnant ces valeurs au second tour.

Le livre-enquête s’appuie sur des témoignages d’anciens cadres de LFI, exclus lors des élections législatives de 2022 et 2024, tels que Danielle Simonet, Alexis Corbière, Raquel Garrido, François Ruffin et Clémentine Autain. Ces figures auraient été écartées pour s’être opposées aux pratiques internes du mouvement, selon les auteurs.

LFI rejette les accusations

Face à ces allégations, le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a balayé les critiques le 6 mai. Qualifiant le livre de « collage de ragots » et de « fausses informations », il a affirmé avoir relevé des « inexactitudes à presque toutes les pages ». Le député insoumis a alors adopté un ton léger, minimisant l’impact de ces révélations sur le parti.

Les déclarations de Fabien Roussel, alliées aux révélations du livre-enquête, relancent le débat sur la gouvernance de LFI et son rôle dans l’avenir de la gauche française. Alors que le PCF et LFI ont collaboré lors des législatives de 2022 et 2024, ces tensions pourraient compliquer les alliances futures, notamment en perspective de la présidentielle de 2027.

18:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 05 mai 2025

Eric Zemmour, le clairvoyant, face à Alain Duhamel, le timoré qui refuse de voir la vérité en face... C'était dimanche soir sur BFM TV

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Et Pierre Cassen dépose la cerise sur le gâteau :

11:07 Publié dans Revue de presse, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste

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Source Breizh info cliquez ici

C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.

Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.

Une victoire populaire contre le système

Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.

Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »

L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.

Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».

Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…

Un second tour décisif face au système

Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.

Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »

Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.

« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »

Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.

Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.

Lire aussi le site de Lionel Baland cliquez là

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samedi, 03 mai 2025

La bataille de l’énergie

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Le président Georges Pompidou était un homme sage et surtout de bon sens, tout sentiment qui échappera à ses successeurs. Pompidou est ce président qui, à la suite de De Gaulle, a industrialisé la France. Et pour se faire, il avait pour conseiller un certain Ambroise Roux, puissant patron de la CGE. Pompidou n’hésitait pas à suivre ses avis avisés. Depuis cette date, nos gouvernants ont fait tout et n’importe quoi, laissant ces imbéciles d’énarques de Bercy prendre de malheureuses initiatives. Certes, ils ne sont pas les seuls. Par-delà les enjeux d’idéologies souvent mortifères – socialisme autant que libéralisme outrancier -, l’industrie européenne n’a pu atteindre sa pleine puissance que par la maîtrise sans cesse plus efficace de l’énergie. L’énergie, c’est le réel nerf de la guerre. On le constate aujourd’hui dans la guerre que se livrent Américains, Russes, Chinois et une Europe à la traîne, victime de ses erreurs. Dans cet entretien au Figaro, Anne Lauvergeon, qui dirigea Areva et François Gemenne, politologue, membre du GIEC, dressent un constat alarmant de la politique européenne – et française – en matière d’énergie. C’est de notre avenir dont il est question par les choix que nous serons amenés à faire.

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Source : Le Figaro 3/05/2025

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jeudi, 01 mai 2025

Le Gallou, Zemmour, Cassen… Ils rendent tous hommage à Jean-Marie Le Pen

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Johan Hardoy, Polémia cliquez ici

Dans son numéro 29, Les Cahiers d’histoire du nationalisme rendent hommage à Jean-Marie Le Pen (1928-2025) à travers une trentaine de témoignages (Éditions Synthèse nationale, 246 pages, 24 euros). La présentation succincte de ces contributions, dont les auteurs sont pour la plupart bien connus de Polémia, se veut une invitation à la lecture de cet ouvrage.

Bruno Gollnisch retrace l’itinéraire de « l’homme que nous avons connu et aimé », celui qui était présenté « comme un personnage brutal » alors qu’il était « sensible, surtout à l’injustice et à la détresse des plus humbles ». « On ne trouvera pas dans la somme de ses discours ni de ses publications le moindre appel à une quelconque discrimination entre les Français à raison de leurs origines ou de leur foi, qu’ils fussent juifs, chrétiens, musulmans ou agnostiques. »

Richard Dessens décrit les relations entre le mouvement Ordre Nouveau, dissous en 1973, et le FN créé l’année précédente. « Quoique l’on puisse lui reprocher, dans la longue tradition de scissionnisme, d’individualisme et d’extrême susceptibilité propres à la droite nationale, Le Pen fut l’artisan d’un ralliement – de gré ou de force parfois, du bout des lèvres souvent – des différentes tendances groupusculaires de l’“extrême droite” pour conserver le terme que nos adversaires adorent employer. Mais surtout, il sut s’ouvrir progressivement par son talent oratoire notamment, à bien d’autres catégories de Français, pour arriver à s’imposer comme un personnage politique de premier plan sur l’échiquier national. »

Anne Le Pape est heureuse d’avoir contribué à ce que la page soit enfin tournée, « dans le pardon et l’amitié », entre Jean-Marie Le Pen et le regretté François Brigneau. Ce dernier avait été à l’origine du retour en politique du « menhir » lors de la création du FN, avant une malheureuse dégradation des relations entre ces deux Bretons.

Jean-Claude Martinez l’a rencontré dans les années 1980, via l’ex-Secrétaire d’État Charles de Chambrun et un « invraisemblable émissaire, (Yves) Mourousi ». Définir Jean-Marie Le Pen est selon lui fort simple : « On prend tout ce que la presse dit de lui et la définition est rigoureusement, intégralement, totalement, à l’inverse. »

Jean-Yves Le Gallou se remémore « l’entrée des 35 députés FN à l’Assemblée nationale en mars 1986 ». Loin de la caricature de « gros bras » véhiculée par les médias de grand chemin, « c’était le groupe politique le plus brillant de la Ve République », comprenant des polytechniciens, des énarques, des conseillers d’État, des médecins, des avocats, ainsi que « des hommes d’action qui n’avaient pas entendu siffler que des balles de tennis mais qui avaient connu le feu, la guerre, la clandestinité ». Le président de Polémia compare Jean-Marie Le Pen aux « prophètes diabolisés » de la submersion migratoire Enoch Powell et Jean Raspail, et gage que « si le réveil des consciences a lieu, on lui élèvera des statues » !

Aristide Leucate souligne que « Le Pen a réussi ce pari fou, qui, aujourd’hui, quoi qu’on en dise, a fini par porter ses fruits : ressusciter la droite nationaliste en la sortant de la léproserie politique, intellectuelle et morale dans laquelle les haineux de tout poil et notamment les falsificateurs et imposteurs d’extrême gauche l’avaient confinée depuis la soi-disant “Libération” de la France, en 1944-1945 ». À l’instar de Donald Trump aux États-Unis, il s’est adressé « à la majorité silencieuse, celle des petits, ouvriers, chômeurs, déclassés qui, journellement, souffrent du mépris de caste des élites prétendant faire le bien pour eux, alors que ceux-ci aspirent, avant tout, à vivre décemment et fièrement ».

En 1957, Camille Galic a vu un « mince, blond et beau légionnaire », « non loin de Zéralda où cantonnait le 1er REP, pour lequel le député de Paris avait renoncé pendant six mois au confort de son siège à l’Assemblée nationale ». Celui-ci a ensuite révélé « ses capacités d’entraîneur d’hommes, sa culture, sa vista et surtout son courage moral », notamment en se prononçant contre l’envoi de soldats français au Moyen-Orient durant la première guerre du Golfe. L’affaire du « détail » a quant à elle été orchestrée par le Secrétaire d’État et ancien président de Médecins sans frontières Claude Malhuret, « porte-flingue » de l’ambitieux François Léotard. Cette « machination » a précédé le « montage de Carpentras » où l’on a revu les mêmes compères, en compagnie de Mitterrand, Chirac, Jospin et consorts.

Philippe Randa évoque également le « point de détail » : « C’est l’Histoire, désormais, qui rendra justice à Jean-Marie Le Pen des délirantes accusations d’antisémitisme ou de négationnisme. »

Philippe Vilgier relève que son mémoire de diplôme de troisième cycle de sciences politiques portait sur « le courant anarchiste en France depuis 1945 » et se terminait « par une évocation de la chanson libertaire » !

Michel Festivi rappelle le contexte de la Guerre froide et « le combat anticommuniste de Jean-Marie Le Pen et du Front national » pendant cette période.

François Floc’h se souvient du passage de la caravane Tixier-Vignancour dans les Côtes d’Armor durant la campagne présidentielle de 1965. Il rappelle également que Jean-Marie Le Pen, qui connaissait un grand répertoire de chants, a été « un collecteur de la mémoire sonore du XXe siècle grâce à sa société La SERP ».

Thierry Bouclier évoque les différentes élections présidentielles et, notamment, le fameux 21 avril 2002, quand le Front national a accédé pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle.

Roland Hélie insiste sur la campagne présidentielle de 1974, « la vraie victoire de Jean-Marie Le Pen » en termes d’exposition médiatique, malgré la modestie des résultats. Le succès électoral est venu dix ans plus tard, lors des élections municipales à Paris XXe et à Dreux. « C’est justement au moment où l’Histoire est en train de lui donner raison que Jean-Marie est passé de vie à trépas… » Un hommage est également rendu à Éric Staelens, le chef des Mousquetaires du Président, décédé quelques jours avant celui dont il assurait la protection.

Franck Delétraz remarque que ses mandats de député européen se sont prolongés sur une période de 35 ans, du « “séisme” politique du 18 juin 1984 » au remarquable discours d’adieux devant l’hémicycle strasbourgeois en 2019. Évoquant la question de la submersion migratoire, Jean-Marie Le Pen concluait ainsi : « Députés qui êtes restés aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira ! »

Thierry Bouzard recueille les propos sur la Bretagne du natif de La Trinité-sur-Mer, qui constate avec pessimisme, dans sa région d’origine, une absence de réaction significative face aux défis auxquels sont confrontés les peuples européens.

Françoise Monestier le présente comme un héritier de la Grèce antique, « qui connaissait sur le bout des doigts ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau ». Il aimait ainsi relire l’Anthologie de la Poésie grecque de Robert Brasillach, un « écrivain maudit » dont il avait par ailleurs fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes pour la SERP.

L’essayiste Bernard Plouvier fait l’éloge de celui qui savait ce que la France avait apporté aux peuples colonisés, « à commencer par la fin des guerres tribales et de l’esclavage, l’hygiène et l’instruction publique, l’urbanisme et les travaux publics, aussi bien que le développement agricole et industriel ». « Sa victoire est posthume. Une majorité de Français de souche européenne est gagnée aux idées populistes. »

Massimo Magliaro, le concepteur de l’Eurodroite en 1979, fait l’éloge du « grand chef-d’œuvre » représenté par la construction de « la Maison unique de la Droite française érigée pour la première fois après la guerre ». Jean-Marie Le Pen a ainsi « laissé une marque indélébile dans l’histoire de France », à l’instar de Giorgio Almirante (dont Massimo Magliaro a été le bras droit) en Italie. Tous deux étaient des opposants au « factionnalisme irréaliste qui, à Rome comme à Paris, a toujours favorisé les manœuvres et les objectifs des oligarchies ».

Gabriele Adinolfi décrit un homme « indomptable et toujours prêt à se battre sans jamais céder », qui a su pardonner aux « nombreuses trahisons subies de la part de ses collaborateurs, amis et membres de sa famille ». Il se souvient de quelques anecdotes, comme la réponse de Jean-Marie Le Pen à une journaliste américaine qui lui demandait, à son arrivée aux États-Unis, quel effet cela lui faisait de poser le pied dans une nation multiraciale : « Savez-vous à qui vous parlez ? Je suis Sitting Bull, le dernier des Sioux » !

Thomas Joly, président du Parti de la France, salue celui qui « a eu raison avant les autres ». « Jean-Marie Le Pen a quitté cette terre, mais son combat demeure. Son œuvre politique, cristallisée dans ce Front national qu’il a porté à bout de bras, ne s’arrête pas avec lui. Il a semé une graine : celle de la défense de la France éternelle, contre vents et marées, contre l’indifférence des élites et la lâcheté ambiante. »

Rémi Tremblay remarque que le nom de la famille Le Pen est plus connu au Québec que celui des présidents de la République récents. Les nationalistes québécois « auraient aimé avoir un leader de cette trempe, mais aussi un parti dans la même lignée que le Front national ».

Pierre Cassen se remémore son passé trotskiste, sa prise de conscience d’une gauche abandonnant le peuple et sa conversion au combat identitaire. « Petit à petit, j’ai appris à relativiser tout le mal que j’ai entendu, durant toute ma vie militante de gauche, sur Jean-Marie Le Pen. J’ai assisté à des réunions où il intervenait, et je n’ai jamais rencontré, moi qui ai fréquenté les meetings de Georges Marchais, d’Alain Krivine ou de Jean-Luc Mélenchon, un tel rapport charnel et fusionnel entre un homme et son public. »

Bernard Germain, qui a lui aussi été trotskiste avant d’être candidat de Reconquête, garde le souvenir d’« un homme droit, qui défendait notre pays, notre identité, nos valeurs ». C’était « une sorte de visionnaire, alertant il y a déjà plusieurs décennies sur les problèmes dans lesquels notre pays est plongé aujourd’hui, comme il l’avait prédit ».

Éric Zemmour lui rend également hommage : « Par-delà les polémiques, par-delà les scandales, ce que nous retiendrons de lui dans les prochaines décennies, c’est qu’il fut parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui la guettaient. Il restera la vision d’un homme, et son courage, à une époque où les hommes courageux n’étaient pas si nombreux. »

Nicolas Gauthier se penche sur les relations du « Menhir » avec le « show-biz », où il « n’avait pas que des ennemis ». Alain Delon a toujours revendiqué son amitié avec celui qu’il avait rencontré durant la guerre d’Indochine, Brigitte Bardot « n’a jamais mis son drapeau lepéniste dans la poche », Claude Autant-Lara voyait en lui « un homme neuf », Mouloudji chantait avec lui Le Déserteur (selon Jean-Marie Le Pen, il s’agissait plutôt d’un « réfractaire »), Claude Chabrol louait « le copain de la Corpo de droit », Guy Béart a été à l’origine d’un slogan de campagne en 2012, et Plume, la fille de Dieudonné baptisée par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie, est devenue sa filleule !

De son côté, l’écrivain de la mer René Moniot-Beaumont relate un épisode haut en couleur survenu lors d’une fête des « BBR ».

Christophe Lespagnon (Docteur Merlin) a connu Jean-Marie Le Pen alors qu’il était enfant car leurs familles étaient amies. Les deux hommes se sont toujours tutoyés.

Philippe de Parseval, ancien officier de Légion étrangère, relate ses rapports avec la famille Le Pen lors de son adhésion puis sa candidature sous les couleurs du FN.

Patrick Wagner, né la même année que le Front national, évoque ses années de militantisme et remercie « M. Le Pen » de les avoir vécues « à l’ombre de (son) énergie ».

Jean Leclerc mentionne le « fameux journal de bord de Jean-Marie Le Pen », où celui-ci donnait, chaque semaine, ses avis sur l’actualité politique du moment. Il conseillait notamment aux jeunes de « beaucoup lire pour s’instruire ». En septembre 2023, après quelques 696 émissions, Jean-Marie Le Pen s’est retiré de la vie publique…

Plus polémique, Jean-Claude Rolinat décrit les arcanes de « l’implosion » du FN en 1998, qui a abouti à une scission malheureuse entre « Lepénistes » et « Mégrétistes », « sous les sourires narquois de nos ennemis ». Il déplore également le « parricide » commis ultérieurement par la « Marine nationale » à l’égard de son père, suivi de la mutation du RN en parti du « renoncement national »…

Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale, distingue ceux qui font preuve de respect et de dignité devant sa mort, et ceux « qui se vautrent dans la boîte à ordures où ils pataugent à leur aise » (une photo montre la sépulture profanée dans la nuit du 30 au 31 janvier). « Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde. »

Des dessins de Miège et Ignace agrémentent ce cahier, tandis que Jean Leclerc propose une « petite bibliothèque militante » composée de livres ayant pour sujet principal « Le Pen et le FN ».

De fait, l’expression africaine « Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » est particulièrement judicieuse concernant Jean-Marie Le Pen…

NDLR SN : Nous remercions Polémia et son auteur, Johan Hardoy, pour ce bel article. 

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1er mai : l’immigration n’enrichit que les patrons… et l’extrême gauche les sert à genoux

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Julien Dir, Breizh info cliquez ici

Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.

Car voilà la vérité brutale qu’aucun syndicaliste à moustache, aucun député d’extrême gauche en écharpe rouge ne veut affronter : l’immigration de masse n’enrichit que les patrons. Elle précarise les autochtones, ruine les solidarités naturelles, fait exploser les loyers, et permet de maintenir les salaires au plus bas. Et les militants d’extrême gauche en sont les auxiliaires dociles, croyant combattre le fascisme alors qu’ils font tourner la machine capitaliste à plein régime.

La gauche a trahi les travailleurs, encore

Rappelons-nous : la fête du Travail naît d’une Internationale socialiste qui défendait les travailleurs européens, exigeait des salaires décents, la limitation de la journée de travail, la reconnaissance de la dignité ouvrière. Aujourd’hui, elle est dévoyée par des groupuscules décérébrés réclamant toujours plus de droits pour des masses sans fin venues de pays où le SMIC paraît un luxe et où l’État-providence est un mythe.

Dans les rues de Nantes, Rennes ou Paris, ce 1er mai, les antifas ne défileront pas pour les ouvriers agricoles bretons écrasés par la concurrence internationale. Ils ne crieront pas contre les restaurateurs qui payent au lance-pierre des serveurs invisibles et épuisés. Ils ne s’attaqueront pas aux DRH de l’agroalimentaire, qui préfèrent embaucher par bus entiers des travailleurs détachés plutôt que d’augmenter les salaires. Non. Ils casseront des vitrines, hurleront “mort au fascisme”, et distribueront des tracts pro-migrants. Tristesse. Trahison.

Le patronat en rit : la gauche fait le sale boulot

Que réclament-ils, au fond ? Une ouverture totale des frontières, l’accueil inconditionnel de tous ceux qui, n’ayant pas réussi chez eux, viennent tenter leur chance ici. Le problème ? Ici, ce sont nos jeunes qui paient le prix. Pas les patrons de la FNSEA, pas les donneurs d’ordres du CAC 40. Ce sont les fils d’ouvriers, les jeunes Bretons, les apprentis électriciens, les aides-soignants, les serveurs, les chauffeurs, les caissiers, qui voient leurs métiers devenir invivables.

Qui veut encore faire la plonge dans un restaurant à 1 300 euros net, sans horaires, avec des clients impolis, pour financer la retraite d’un baby-boomer qui a connu le plein emploi et les congés payés ? Qui veut ramasser des fraises à genoux en juin sous 30 degrés pour un salaire de misère, pendant que des élus font la morale sur “l’ouverture au monde” ? Qui veut, pour survivre, sacrifier sa jeunesse, sa santé, ses enfants ?

La gauche ose alors répondre : “Ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire.” Mais c’est faux ! Les jeunes autochtones veulent bien travailler – encore faut-il que le travail paye, qu’il soit digne, qu’il ne soit pas un esclavage moderne.

Pour un vrai 1er mai : hausse des salaires, fin de l’immigration de masse

Un Premier Mai digne de ce nom, aujourd’hui, ce serait des revendications comme :

  • L’augmentation massive des salaires dans tous les secteurs (et éventuellement, l’instauration d’un salaire maximum, qui n’empêcherait nullement bénéfices et avantages des dirigeants)
  • La suppression des charges étouffantes qui pénalisent les TPE-PME françaises,
  • Le remplacement des aides sociales à l’importation humaine par des politiques de formation, de logement et de natalité en faveur des jeunes Français,
  • Le retour de la préférence nationale à l’embauche, dans les logements sociaux, dans les aides.

Ce 1er mai, la jeunesse européenne et identitaire devrait le revendiquer, et refuser de devenir l’esclave du patronat mondialisé. Oui, elle ne doit plus accepter de trimer pour une bouchée de pain, pendant que d’autres engrangent les profits sur son dos. Ce n’est pas de paresse qu’il s’agit : c’est de lucidité. La jeunesse ne veut plus survivre, elle veut vivre. Et pour cela, il faut briser l’alliance infernale entre le capital et la gauche cosmopolite.

Il faut reprendre le contrôle. Fermer les frontières. Rétablir l’autorité. Interdire l’emploi de travailleurs sans titre de séjour. Exiger un salaire minimum augmenté, mais réservé aux nationaux. Simplifier radicalement la bureaucratie soviétique qui étouffe les employeurs honnêtes. Et surtout : expulser, en masse, tous ceux qui ne sont pas ici pour construire, mais pour profiter.

La droite molle n’osera pas le dire. La gauche ne le dira jamais. L’extrême gauche l’empêchera par la violence. Alors nous devons le dire haut et fort.

Ce 1er mai, il ne faut pas défiler pour les “droits des migrants”. Il faut marcher pour les droits des nôtres, avant les autres. Choisis ton camp, camarade !

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Vichy et la défense des travailleurs

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Mario Varraut (1)
 
Chaque année, la France célèbre le 1er mai comme la "Fête du Travail". Symbole de lutte ouvrière et journée chômée pour beaucoup, elle est perçue aujourd'hui comme une conquête sociale inscrite dans une tradition républicaine. Pourtant, peu de Français savent que l'institution officielle de cette journée, telle que nous la connaissons, doit beaucoup… au régime de Vichy et au maréchal Pétain.
 
À l'origine, le 1er mai est une journée de mobilisation internationale pour la réduction du temps de travail, notamment pour la journée de 8 heures, née aux États-Unis en 1886 puis importée en France dès 1890. La Troisième République, soucieuse de maintenir l'ordre, se montre longtemps hostile à cette journée d'agitation syndicale. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, le 1er mai n'a pas de statut officiel de jour férié. Il est parfois marqué par des grèves, parfois réprimé par la police, et n'est reconnu que de manière très épisodique.
 
C'est dans le contexte de l'Occupation allemande que le 1er mai connaît un changement radical. En 1941, soucieux de rallier les ouvriers à la Révolution nationale et de saper l'influence du mouvement syndical marxiste, le maréchal Pétain décide de donner au 1er mai une reconnaissance officielle.
 
Par une loi du 24 avril 1941, Vichy instaure le "1er mai, Fête du Travail et de la Concorde sociale", jour férié et chômé. Il ne s'agit pas d'un simple geste symbolique : c’est une volonté politique claire de détourner le 1er mai de ses racines révolutionnaires pour l'intégrer au projet pétainiste, fondé sur le triptyque Travail, Famille, Patrie. Pétain entend ainsi instaurer une vision corporatiste des relations sociales, bannissant la lutte des classes au profit d’une harmonie imposée entre patrons et ouvriers, sous l'égide de l'État.
 
Après la Libération, en 1944-45, les nouveaux gouvernements républicains ne remettent pas en cause la reconnaissance du 1er mai comme jour chômé et payé. Au contraire, en avril 1947, le gouvernement de Paul Ramadier officialise de façon pérenne le 1er mai comme jour férié, sans référence à la "concorde sociale" pétainiste mais en assumant l'idée d'une journée de solidarité ouvrière.
 
Ainsi, le 1er mai moderne, férié et chômé, est en partie l'héritier d'une décision prise sous Vichy. Si son sens a profondément changé, passant d'une célébration de l'ordre social pétainiste à une manifestation syndicale revendicative, son institutionnalisation reste l'un des nombreux legs du régime de Vichy dans la société française contemporaine.
 
Ne laissons jamais la question sociale à la gauche. Le national-catholicisme, s'il combat le collectivisme athée, ne se soumet pas pour autant à l'ultra-libéralisme débridé. La révolution maçonnique de 1789, via la loi Le Chapelier, a brisé les droits des métiers (les corporations). Le droit de grève, rappelons-le, fut instauré par... Napoléon III. La droite nationale ne pourra jamais l'emporter sans convaincre les travailleurs et les producteurs enracinés. Tout l'enjeu, comme le disait justement le marquis de La Tour du Pin, est d'évoluer vers "un ordre social chrétien".
 
(1) Auteur et rédacteur pour la revue l'Intransigeant. 

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Du premier mai, du travail, et de la liberté

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Depuis 1941 en France, la fête du Premier mai est supposée rendre hommage au Travail. Les disciples de Nathalie Arthaud et autres nostalgiques d'Arlette Laguiller contestent fortement cette interprétation légale, car elle remonte au gouvernement de l'État français. Elle leur paraît trahir la tradition des luttes syndicales ouvrières. C'est en 1856, en Australie, qu’est née, en effet, la revendication d’une journée ouvrière de repos, comme un moyen d’obtenir la journée de 8 heures. La date était alors fixée alors au 21 avril. Ce n'est qu'en 1889, que les socialistes de la IIe Internationale décidèrent de fixer leur mobilisation au 1er mai, en référence aux violences répressives lors des manifestations de 1886.

En France ce sera deux ans plus tard, à Fourmies, que cette première célébration française de la Journée internationale des travailleurs fut brisée dans le sang, le 1er mai 1891.

Ce jour-là, sur l'ordre de la troisième république, l’armée tira sur la foule, faisant 35 blessés et 9 morts, dont huit manifestants de moins de 21 ans, parmi lesquels une jeune ouvrière de la filature de coton, Maria Blondeau, âgée de 17 ans. Les curieux pourront lire à ce sujet Le Secret de Fourmies publié en 1892 par Edouard Drumont, aujourd'hui réédité par Hachette et la Bibliothèque nationale.

Au grand dam de nos chers trotskystes, l'inscription du Premier Mai dans la loi française n'a pas été l'œuvre du Front populaire mais, horresco referens, de la Révolution nationale. La charte du Travail allait instituer en même temps au bénéfice des ouvriers des pensions de retraites, que nous appelons « par répartition », c'est-à-dire sans référence à une capitalisation de l'épargne – ce que le gouvernement de Léon Blum malgré ses promesses n'avait su instituer – et que l'on a commis l'erreur d'étendre, depuis, à l'ensemble de la société. « Je tiens toujours les promesses, je tiens même celles des autres, disait à ce sujet le chef de l'État de l'époque, lorsqu'elles sont fondées sur la justice. »

Il s'agissait ainsi de fêter désormais, le Premier Mai, en France la concorde sociale, en honorant le travail national. Une telle conception exaspère par elle-même nos marxistes-révolutionnaires. Ceux-ci, disciples de Engels, veulent voir dans la violence, qu'ils organisent, la grande accoucheuse de l'Histoire.

Depuis cette date le Premier Mai en France est placé sous le signe du muguet blanc, et non de l'églantine rouge.

Or, il faut aussi observer aujourd'hui l'évolution des faits. Ils confirment que le travail n'est plus synonyme d'exploitation, selon le schéma marxiste de la plus-value, mais de liberté.

Les chiffrages officiels disponibles de l'économie l'activité industrielle française sont publiés par l'INSEE avec un certain retard. Les tableaux les plus récents sur le site de l'INSSE remontent à 2017, année de l'élection de Macron, mais on sait que la tendance qu'ils reflètent s'est aggravée, sous le règne de la Macronie : la part de l'industrie dans le PIB national a régressé de 11% à 9%. Autre évolution majeure des mentalités, repérable des longue date, mais aggravée par la retraite à 60 ans, sous la présidence Mitterrand, et la loi des 35 heures adoptée sous le gouvernement Jospin. La législation française appliquée au travail persiste à l'envisager de manière négative et à le réglementer de façon restrictive. Le socialisme d'atmosphère incite ainsi puissamment, depuis plus de 40 ans, les Français à ne plus travailler et les décourage d'investir, d'épargner et d'entreprendre.

En 2017 on recensait dans notre pays 239.000 entreprises industrielles, soit, une fois déduits les micro‑entrepreneurs, 179.000 employeurs salariant 3,1 millions de personnes en équivalent temps plein. La tertiairisation et la mécanisation ont complètement bouleversé les anciens rapports de production, sur lesquels les marxistes et leurs satellites technocrates fondaient leurs conceptions.

Aussi la réindustrialisation ne saurait aboutir sans une refondation sociale.

La polémique opposant les bureaucraties syndicales, CGT et Sophie Binet en tête, aux fleuristes et aux boulangers désirant travailler librement le Premier Mai, résume bien la ligne de partage. Elle sépare ceux qui réaliseront cette refondation sociale et ceux qui s'y opposent. La crise des gilets jaunes de 2018 annonçait, à cet égard, un mouvement beaucoup plus profond parmi les classes moyennes, qui peut reprendre demain, à tout moment, par exemple autour de la question des ZFE et du bannissement des « gueux » chassés des centres de villes.

C'est sur leur lutte pour la liberté et pour une refondation sociale que pourra s'envisager le nécessaire redressement de la France.

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mercredi, 30 avril 2025

C’est confirmé : gauchisme et « fragilité psychologique » vont de pai

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Après une étude américaine et une étude finlandaise, un rapport de l'Institut Montaigne: le constat est mondial.

La fameuse Génération Z, celle née entre 1995 et 2010, n’est pas aussi rétive au travail qu’on le dit, selon le rapport intitulé « Les jeunes et le travail : aspirations et désillusions des 16-30 ans ». Publié par le think tank Institut Montaigne, il a été réalisé par Yann Algan (HEC), Olivier Galland (CNRS) et Marc Lazar (Sciences Po). Apport marginal mais intéressant de ce rapport : être de gauche est souvent lié à un mal-être.

Une moitié des jeunes interrogés dans le cadre de l’étude se dit non-politisée, l’autre moitié se divise entre proches de la gauche radicale (26 %) et proches de la droite radicale (33 %). On pourrait discuter ces étiquettes. Si Lutte Ouvrière, Nouveau Parti Anticapitaliste et La France Insoumise ont effectivement des projets de société radicaux, on se demande en quoi Rassemblement national, Reconquête et Debout la France appartiennent à la « droite radicale » — mais admettons ces catégories pour les besoins de la démonstration.

L’étudiant de gauche déçu par la vie

Un constat : « Les étudiants en lettres et sciences humaines s’identifient davantage à la gauche radicale, et ceux en santé ou en filières techniques à la droite radicale. » L’ancrage politique des filières universitaires d’histoire, de psycho ou de lettres modernes, subsiste depuis Mai 68. D’où ce profil de militant d’extrême gauche, caricatural mais souvent rencontré dans les manifestations ou sur les plateaux de télévision : l’éternel étudiant monté en graine, revendicateur obsessionnel, pétitionnaire compulsif, toujours mobilisé sans jamais terminer son mémoire dont lui-même a oublié le sujet.

Les diplômés de telles filières sont ceux qui présentent « le plus grand décalage » entre leurs ambitions et « les emplois accessibles ». Ils ont du mal à gérer le paradoxe dont ils semblent « prisonniers » : « porteurs de fortes aspirations, mais limités dans les opportunités qui s’offrent à eux ». Si passionnantes que soient les matières étudiées, l’engorgement des filières et la déception que peut procurer, par exemple, l’enseignement de la Shoah en REP+, engendre frustration et malaise : « le fossé entre attentes et réalité en matière de bien-être au travail alimente un profond sentiment d’insatisfaction ». Jules Monnerot en avait fait le constat à propos de Jean-Paul Sartre : être un jeune diplômé et ne pas se sentir attendu dans la société provoque du ressentiment à l’égard de cette société. À ce sujet cliquez ici

La dépression est aussi politique

Le lien entre idées de gauche et mal-être a déjà été établi (même s’il y a d’autres raisons d’y adhérer, bien sûr : c’est « une question de précarité, d’origine et de détresse psychologique »). En 2022, une étude américaine avait traité la question de « La politique de la dépression ». Elle concluait que les augmentations d’affects dépressifs « étaient plus prononcées pour les adolescentes libérales [= gauche] » et que « les scores étaient globalement les plus élevés pour les adolescentes libérales dont les parents avaient un faible niveau d’éducation ».

Il y a un an, une étude finlandaise s’est penchée sur une question proche : wokisme et mal-être psychique sont-ils liés ? La réponse était nuancée, comme le soulignait auprès de BV son auteur, Oskari Lahtinen : « Une mauvaise santé mentale est associée à l’identification politique à gauche (…). Être woke est fortement corrélé au fait d’être à gauche. » Le wokisme n’est pas forcément en cause, mais le positionnement à gauche, oui.

Le gauchiste hypersensible

Hypothèse la plus favorable aux idées de gauche ? L’hypersensibilité aux malheurs des autres trouverait un terreau favorable chez des insatisfaits dont l’empathie aggraverait le mal-être. Ce serait un effet secondaire du « cœur à gauche ». Corollaire : l’homme de droite n’irait bien que parce qu’il est égoïste, insensible aux problèmes des femmes, des migrants, des racisés. Clichés sans valeur, car de gauche.

Aux sociologues et aux psychologues de déterminer la cause exacte de ce lien entre gauchisme et problème psy. Est-ce le manque de réalisme des idées de gauche qui cause un malaise, par difficulté à affronter le réel, ou la peur du réel qui pousse vers ces idées ? Est-ce l’insatisfaction perpétuelle dans l’attente du Grand Soir, l’attitude infantile qui consiste à toujours rejeter la faute sur les autres (le prof, le patron, le flic, le Blanc…), qui sont la cause ou l’indice d’une tendance psychique négative ?

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Un entretien avec Philippe Randa dans le nouveau numéro de "Réfléchir & Agir"

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L’héritage d’un pape mondialiste

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Pierre Lellouche, grand spécialiste de géopolitique, dresse pour Valeurs actuelles le bilan du pape François. On pourrait résumer le magistère de ce pape par son appétence d’avoir joué le monde contre l’Europe. Il n’a en effet jamais mis les pieds officiellement dans un pays européen comme il l’a fait pour l’Afrique ou l’Asie. A titre d’exemple, lors de sa venue à Marseille il a bien précisé qu’il ne venait pas en France. En gros, ce pape contestait tout l’héritage greco-romain qui fonde pourtant le catholicisme.

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Source : Valeurs actuelles 30/04/2025

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lundi, 28 avril 2025

Projection du film "Silenced" près de Saint-Brieuc : suite à la grande victoire qu'il a remportée la semaine dernière, le Cercle Trégor et Goëlo publie une revue de presse

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dimanche, 27 avril 2025

Camouflet pour les vieux staliniens de la LDH : après Saint-Brieuc, "Silenced" diffusé à Lorient !

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Le bureau de la LDH de Lorient : Didier Cornil et Robert Posnic, coprésidents ; Claudine Cornil, trésorière ; Astrid Silvin, secrétaireDes grands défenseurs de la liberté d’expression… pour ceux qui pensent comme eux…

Cyrano, Riposte laïque cliquez ici

Ce qui se passe en Bretagne autour du film de Tommy Robinson, « Silenced », est tout simplement grandiose. Après la diffusion du documentaire, à Combourg, sous l’impulsion de Christine Tasin, et en présence d’André Bercoff, Eric Mauvoisin envisageait, il y a trois semaines, de revenir, cette fois dans les Côtes-d’Armor, à l’invitation de l’association « Trégor et Goëlo ».

C’était sans compter sur les miliciens antifas et les journalistes locaux qui réussirent à connaître le lieu de projection. La député LFI Murielle Lepvraud, en bonne polpotiste qu’elle est dans l’âme, intima donc l’ordre au maire de Lannion, le peu courageux Paul Le Bihan, d’interdire la diffusion du documentaire, ce que l’édile s’empressa de faire. Pour la première fois depuis le début de la tournée d’Eric Mauvoisin, il fallut donc annuler la projection prévue. C’était mal connaître le président du Rassemblement Vendéen, mais aussi les organisateurs locaux, nos amis Roland Hélie, président de Synthèse nationale, Bernard Germain, président de Trégor et Goëlo, et Pierre-Yves Thomas, secrétaire départemental Reconquête des Côtes-d’Armor, tous trois très impliqués par ailleurs dans la victoire de Callac, que de croire que les choses allaient en rester là.

Ils avaient donc décidé de revenir, ce mercredi, à Saint-Brieuc, dans un lieu privé. Bien sûr, le maire socialaud de la ville, Hervé Guihard, comme son collègue de Lannion, s’empressa, sous la pression des antifas, d’interdire ce film, qu’il n’avait jamais vu, en le qualifiant de « raciste ». Nous avons donc une nouvelle catégorie de maires, en Bretagne, qui se permettent d’interdire des films diffusés dans des lieux privés. Ces actes hautement liberticides furent encouragés par toute la presse locale, à l’exception de nos amis de Breizh Info, par tous les politicards de la région, par de nombreuses associations et naturellement par tous les miliciens antifas, qui patrouillaient partout, espérant trouver le lieu des plans B mis en place cliquez là.

L’affaire fit grand bruit, car rien que dans la semaine, entre la presse locale et la presse nationale – Libération rentrant dans la bataille avec ses deux Dupont antifas, déguisés en journaleux, Plottu et Macé – 19 articles furent diffusés sur le sujet !

Bien évidemment, nos amis avaient anticipé la censure du maire, et pris toutes les précautions nécessaires. La diffusion, n’en déplaise à la député polpotiste et au maire censeur, eut bien lieu juste à côté de Saint-Brieuc, devant une centaine de personnes, et fut largement commentée dans les médias locaux.

Ce fut trop pour les fossiles staliniens de la LDH de Lorient et son président, Didier Cornil, dont l’épouse est la trésorière de la section. Ils décidèrent donc que ce premier affront pour toute la gauche liberticide bretonne ne serait pas suivi d’un second. Ils firent donc pression sur le maire de Lorient, Fabrice Loher, un sombre macroniste qui eut son heure de gloire en étant quelque temps secrétaire d’Etat à la Mer. Et bien sûr, aussi pleutre que ses confrères de Saint-Brieuc et Lannion, il pondit un arrêté interdisant une réunion privée sur sa commune, sans avoir vu lui non plus le documentaire qu’il interdisait.

Mais les vieux fossiles de la LDH Lorient, sans doute nostalgiques du mur de Berlin, décidèrent de passer la vitesse supérieure, et d’écrire à tous les maires de Bretagne, pour leur expliquer que la patrie était en danger, que les hordes fascistes allaient fondre sur tous les villages bretons, et donc qu’il fallait qu’ils pondent tous des arrêtés municipaux interdisant la diffusion d’un film qu’ils n’avaient pas vu, mais avec lequel ils n’étaient pas d’accord. Voilà comment « Le Télégramme » traduisait l’événement : Didier Cornil, président de la LDH à Lorient, invite les élus à « investiguer afin de découvrir le lieu pressenti, en alertant les propriétaires de salles, afin qu’ils soient vigilants car nous le savons toutes et tous, les réseaux identitaires avancent de manière dissimulée ».

La gauche totalitaire dans ses œuvres ! Notons par ailleurs que les seules villes où les organisateurs purent projeter le documentaire dans un cinéma ou une salle publique furent Challans et Les Sables-d’Olonne, avec des maires de droite, et Perpignan, chez Louis Aliot, du Rassemblement national. Cela n’empêche pas la LDH de Lorient et d’ailleurs de se réclamer des valeurs de progrès, et de défendre les idéaux de liberté issus de la Révolution française, qu’ils disent…

Face à l’artillerie lourde, la liberté d’expression allait-elle reculer ? Là encore, c’était ne pas connaître la pugnacité des organisateurs, qui, de manière malicieuse, contournèrent l’interdit du maire, et trouvèrent un endroit que les miliciens antifas furent incapables de débusquer. Et il y eut ce samedi soir, à Lorient, 80 personnes pour écouter de manière attentive Eric Mauvoisin présenter, pour la 11e fois depuis le début de son tour de France, le film Silenced.

Et bien sûr, à la fin de la projection, qui fut vivement applaudie par un public sous le charme du courage de Tommy, Eric Mauvoisin répondit à de nombreuses questions, avant qu’on ne passe à table, autour d’un succulent repas préparé par les organisateurs, qui savouraient, après Saint-Brieuc, le second camouflet de Lorient imposé aux petits miliciens gauchistes, aux fossiles liberticides de la LDH, aux lâches élus bretons et aux médias locaux complices de la censure.

180 spectateurs en deux séances, pari largement gagné pour les patriotes résistants bretons. Nous mettons à la disposition des collabos, qui n’ont toujours pas vu ce film qu’ils qualifient de « raciste », sa version française, et les mettons au défi de nous faire un procès s’ils trouvent un seul passage raciste, ou bien incitant à la haine, dans le film de « Silenced ».

À la fin du repas, Eric Mauvoisin annonça cinq déplacements programmés pour le mois de mai, mais surtout son prochain passage à Nantes et à Rennes, deux bastions antifas tenus par deux maires socialistes qui ont transformé leur ville en coupe-gorge.

Et si Silenced était projeté dans ces deux villes, l’affront serait alors total pour les polpotistes bretons, mais la liberté d’expression en sortirait grande gagnante.

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Près de Saint-Brieuc mercredi

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Près de Lorient samedi, la Bretagne ne se laisse plus intimider par les tenants de la nouvelle collaboration

Faites circuler autour de vous ce film (copiez le code d'intégration sur Youtube et faites-le circuler. Les Français pourront ainsi constater par eux mêmes la duplicité des médias et des politiciens aux ordres...

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Henri Guaino et le désordre du monde

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Tout un chacun se pose la même question : où nous mène ce désordre du monde ? Donal Trump serait-il le seul responsable du chaos qu’il a engendré en augmentant les droits de douane et en voulant réindustrialiser l’Amérique ? En fait, ce que nous appelons désordre était en gestation bien avant l’arrivée de Trump au pouvoir. C’est la mondialisation elle-même qui a créé ce désordre dont Trump à sa manière tire les conclusions. C’est avec raison qu’Henri Guaino, un gaulliste atypique, répond à ces interrogations.

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Source : Journal du dimanche 27/4/2025

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samedi, 26 avril 2025

Délinquance : la fuite en avant du pouvoir

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Julien Dir

Une adolescente assassinée dans un collège privé de Nantes. Un drame odieux, qui soulève l’émotion et la colère. Que proposent aussitôt nos gouvernants, ces éminences aussi lâches qu’hystériques ? Non pas de s’attaquer aux racines du mal, non pas de mener la guerre nécessaire contre les causes réelles de la violence dans nos écoles. Non : ils parlent d’installer des portiques de sécurité, de transformer nos lycées en aéroports ou en prisons. Bienvenue dans la dystopie orwellienne au nom du « vivre ensemble ».

À chaque fois, le même scénario pathétique se répète

Les agressions sexuelles explosent dans les transports en commun ? Surtout pas d’amalgame : on placarde quelques affiches roses, on élargit les trottoirs, on explique aux femmes qu’elles ont autant de chance de tomber sur un agresseur sexuel à la pointe du Raz qu’à Meaux et on vous explique que « le respect, c’est important ».

Les attentats islamistes ravagent notre pays ? Pas d’amalgame toujours : on entoure les marchés de Noël de blocs de béton et de barbelés, comme du bétail apeuré. On ne se pose pas la question des auteurs de ces attentats et de leurs spécificités ( « Ils sont français, comme vous et moi »).

Les attaques au couteau se multiplient ? Interdisons les couteaux ! Comme si ce n’était pas la main, et l’esprit qui la guide, qu’il fallait juger. Il faudra d’ailleurs interdire la voiture aussi, pour éviter les « voitures folles ».

La délinquance flambe dans les cités ? Installons des caméras partout dans les villes, pour filmer l’effondrement au ralenti (et puis faisons, en plus, en sorte que la Justice ne puisse pas s’en servir lorsque c’est utile). Surveillons les mouvements de chaque citoyen, pour prévenir des méfaits d’une petite minorité.

Le trafic de drogue gangrène les villes et les campagnes ? Surtout ne posons pas la question des communautés qui contrôlent le trafic ni même de l’effondrement moral et sociétal qui poussent des millions de gens à consommer toujours plus.

Nos autorités réagissent toujours de la même manière : dans l’émotion, dans la panique, comme des femmes hystériques, incapables de gérer leurs émotions, de la moindre analyse froide, de la moindre décision radicale. Toujours plus de lois, toujours plus de contraintes, jamais la moindre remise en cause de leur lâcheté chronique.

Au lieu de soigner la gangrène, ils changent les pansements

Nous y voilà donc : pour « protéger » nos enfants, les lycées se couvriront de tourniquets, de badges, de portiques à 40 millions d’euros (c’est vous qui payez !). Des fouilles de sacs seront organisées sous le regard indifférent de vigiles (avec ou sans papier ?) débordés. Et tout cela pour quoi ? Empêcher un nouveau drame ? Non : pour donner l’illusion grotesque qu’ils font quelque chose, pour cacher qu’ils ont abandonné l’école, la nation, et la civilisation aux mains de barbares.

Et demain ? Demain, sachez que ce sera pire. Car cette logique de fuite en avant sécuritaire nous conduit droit dans l’enfer d’un totalitarisme « doux » : Vous serez contrôlés à chaque carrefour. On vous fera la morale (et pourquoi pas une amende ?) par caméra interposée parce que vous n’avez pas traversé la route au bon endroit. Vous serez filmés dans chaque couloir. Vous serez fichés, pistés, catalogués. Vos enfants seront traités comme des délinquants tous les jours en rentrant à l’école, au même titre que vous acceptez d’être traités comme du bétail par des « agents de sûreté » à chaque fois que vous prenez l’avion.

Tout cela « pour votre sécurité », pour votre « protection », pour éviter surtout d’avoir à nommer les responsables du chaos.

Il ne faut pas des portiques, il faut des murs extérieurs. Il ne faut pas fouiller les cartables, il faut rétablir l’ordre, l’éducation et les frontières. Il ne faut pas traquer les couteaux, il faut expulser ceux qui haïssent notre peuple et enfermer ceux qui, en son sein, nuisent à la société dans son ensemble.

Mais cette vérité-là est trop brutale pour les molles cervelles de nos dirigeants. Ils préfèrent asservir les honnêtes gens plutôt que combattre les vrais coupables.

Assez de lâcheté ! Refusons de devenir les esclaves volontaires d’un système qui préfère nous enchaîner plutôt que se battre. Si nous ne voulons pas demain vivre sous un régime de surveillance généralisée, dans un pays transformé en gigantesque camp de rétention, il est temps de ne plus se comporter en pleutre droitard, qui jubile à chaque mesure sécuritaire qui pourtant l’enchaîne lui aussi, et de refuser ces mesures absurdes, contre cette politique de l’évitement et de la soumission.

Nous devons réclamer la vraie sécurité : celle qui passe par le rétablissement de l’ordre naturel, par le droit à l’autodéfense, par la reconquête identitaire, par la restauration de notre autorité collective perdue. Pas par des portiques !

Sinon, demain, vous ne serez plus que des numéros, des bip électroniques dans les couloirs de votre propre asile, des code-barres, et au final, de la chair à canon.

Vous avez accepté les fouilles dans les aéroports, les masques en pleine campagne et à l’école sur le visage de vos enfants, les points en moins sur votre permis de conduire et les gendarmes arrogants pour 10 km/h de trop. Vous avez toléré qu’on vous enlève petit à petit vos libertés « pour votre sécurité », « pour votre santé »…

S'il vous reste néanmoins un peu de dignité et de respect de vous mêmes, réveillez-vous enfin, pas pour vous, mais au moins pour vos enfants !

Source : Breizh info. Cliquez ici.

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jeudi, 24 avril 2025

Revue de presse : le grand média breton "Breizh Info" relate la projection de "Silenced" en Côte-d'Armor mercredi soir

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Bretagne. « Silenced », reportage signé Tommy Robinson, censuré par de très lâches élus avec l’appui de la presse mainstream et de la gauche. La liberté d’expression en danger

Une projection interdite à Lannion. Puis à Saint-Brieuc. Puis à Lorient. Partout en Bretagne, le film Silenced, réalisé par le Britannique Tommy Robinson, se voit réduit au silence. Officiellement, les arrêtés municipaux invoquent un risque de « trouble à l’ordre public ». Officieusement, c’est bien plus grave : ce n’est pas l’œuvre qui dérange, mais le fait qu’elle existe.

La gauche comme bras armé de la censure

Depuis plusieurs semaines, une mécanique bien huilée se met en place dès qu’un collectif national ou local annonce une projection : pression des élus de gauche et d’extrême gauche, pétitions, intimidations, menaces de manifestation, relais dans la presse subventionnée et amicale. Puis viennent les arrêtés municipaux, justifiés par un « risque de trouble », que les autorités provoquent elles-mêmes en activant leur propre camp. C’est le serpent qui se mord la queue : la violence supposée vient toujours des censeurs, jamais des organisateurs.

Gaëlle Le Stradic, vice-présidente de la Région Bretagne, résume à elle seule l’arrogance du système : « Le racisme n’est pas une opinion, donc pas de projection. Simple. » Voilà une élue qui décide, sans avoir vu le film, de sa teneur, de sa légitimité, et surtout de ce que les Bretons peuvent ou non regarder. C’est désormais cela, la démocratie culturelle.

Une presse qui désinforme en chœur

Quant aux médias de grand chemin ils se sont faits procureurs. À peine le titre du film mentionné, le procès est déjà instruit : Silenced serait un film « raciste », « complotiste », « islamophobe », « xénophobe ». Une œuvre « interdite en Angleterre » – en réalité non classée, mais censurée pour des motifs judiciaires dans un pays où les procès bâillons sont monnaie courante. Peu importe, aucun de ces journalistes ne semble avoir visionné le film. La vérité n’a pas sa place dans leur logiciel, seul le conformisme idéologique compte.

À Lannion, à Saint-Brieuc, à Lorient, les maires invoquent « les tensions sur les réseaux sociaux », « les affrontements entre ultra-droite et ultra-gauche ». Mais qui menace qui ? Qui intimide les propriétaires de salles ? Qui dénonce les organisateurs sur les réseaux sociaux ? Qui parle déjà de contre-manifestations ? Certainement pas les spectateurs du film, ni les associations comme Liberté Démocratie Bretagne ou le Cercle Trégor & Goëlo. Non, les seuls fauteurs de trouble sont ceux qui hurlent à la haine, mais ne supportent pas qu’on leur tende un miroir.

Charlie est mort, vive la censure

Où sont passés les « Je suis Charlie » ? Ceux qui, en 2015, défendaient le droit de caricaturer tout et n’importe quoi au nom de la liberté d’expression ? Les voilà désormais devenus des censeurs vigilants, prêts à interdire un documentaire dont le tort principal est de dénoncer un système de silenciation et de désinformation… qui les implique directement. Ironique.

Qu’on aime ou non Tommy Robinson, qu’on adhère ou non à ses thèses, Silenced est d’abord le témoignage d’un homme aujourd’hui poursuivi, emprisonné, harcelé pour avoir osé critiquer la gestion de la crise migratoire en Grande-Bretagne. C’est le reportage que les confrères des médias subventionnés français, outre Manche, n’ont pas fait, eux qui se sont écrasés des années sur les viols, les trafics, les gangs de pakistanais et la traite des Blanches. Le film ne donne pas de leçon : il raconte une histoire que n’a pas voulu raconter la presse aux ordres. Il soulève des questions, il suscite un débat – ce même débat que ses censeurs refusent d’avoir, préférant la répression préventive à la confrontation d’idées.

Après Silenced, ce sera quoi ? Un livre ? Une conférence ? Une chanson ? Une exposition ? À chaque fois, le même procédé : étiqueter, ostraciser, interdire. La Bretagne, terre d’insoumis, doit-elle devenir le laboratoire de l’intolérance gauchiste ? Ou ses habitants finiront-ils par se lever, au nom de la liberté de penser, de parler, de créer ?

Nous remettons le film, ci-dessous, en Version Originale sous titrée. Et nous vous invitons à le diffuser massivement, à le faire voir, entre amis, en famille, avec vos proches (la gauche bretonne n’a pas encore le pouvoir d’envoyer des flics de la pensée chez vous pour s’assurer que vous ne regardez pas ce documentaire). Merde aux censeurs !

Source Breizh info cliquez ici

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Revue de presse : Le Télégramme, quotidien régional en Bretagne, relate notre victoire d'hier...

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Interdite par le maire de Saint-Brieuc, la diffusion du film « Silenced » a bien eu lieu ailleurs dans les Côtes-d’Armor
 
Par Valentin Bechu
Le 24 avril 2025 à 10h26
 
Alors que la diffusion du film « Silenced » avait été interdite par le maire de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, le cercle Trégor & Goëlo a bien projeté le documentaire, mais dans un autre lieu tenu secret autour de la ville.
 
Était-ce un plan de secours ? Ou la projection du film « Silenced » était-elle prévue depuis le départ ailleurs qu’à Saint-Brieuc ? Toujours est-il que ce mercredi 23 avril, le film réalisé par le militant britannique d’extrême droite Tommy Robinson a été diffusé dans un « lieu privé » et tenu secret par les organisateurs. Des précautions prises par l’association paimpolaise Le Cercle Trégor & Goëlo, organisatrice de l’événement, et Éric Mauvoisin-Delavaud, responsable de la diffusion du film en France et fondateur du Rassemblement vendéen.
 
Une projection annoncée coûte que coûte
 
Après un premier arrêté d’interdiction de diffusion à Lannion, en mars dernier, les organisateurs avaient promis que « d’une manière ou d’une autre, "Silenced" sera projeté en Côtes-d’Armor, n’en déplaise aux étrangleurs patentés de la liberté d’expression ».
 
Une nouvelle tentative était donc prévue à Saint-Brieuc ce mercredi 23 avril, selon les informations de la municipalité. En conséquence, le maire Hervé Guihard avait émis un arrêté d’interdiction à son tour, avançant plusieurs arguments : « Incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination », risque « très élevé de troubles à l’ordre public », diffusion d’idées « racistes ou discriminatoires » et de « propos complotistes ».
 
De plus, le Collectif de vigilance antifasciste des Côtes-d’Armor (CVA 22) avait appelé à « faire capoter » l’événement.
 
Une centaine de personnes selon un animateur de l’événement
 
Roland Hélie, un des animateurs de l’événement, explique être « plutôt reconnaissant » des arrêtés pris par les élus locaux : « En effet, grâce à leurs campagnes hargneuses de calomnies, ils ont suscité un vaste intérêt pour le film et mercredi soir, nous étions plus d’une centaine à assister à la projection de celui-ci », publie-t-il sur le site de Synthèse nationale, la revue qu’il dirige et qui se donne de réunir les différentes tendances de l’extrême droite, généralement hostiles au Rassemblement national.
 
Ce militant d’extrême droite est une ancienne figure du Front national dans les années 1970. Tendance frontiste « canal historique », il avait rejoint le Parti des forces nouvelles, un mouvement néofasciste (NDLR SN : CQFD). Lors des dernières élections présidentielles, il avait soutenu Éric Zemmour lors du lancement de sa campagne dans les Côtes-d’Armor.
 
Source Le Télégramme cliquez ici

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Saint-Brieuc : le maire de gauche interdit la diffusion d’un documentaire sur les gangs de violeurs pakistanais au Royaume-Uni

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Budig Gourmaleon

(article publié mercredi 23 avril

sur le site breton Stourm !)

Ce mercredi 23 avril 2025, une projection du film « Silenced », réalisé par le militant britannique Tommy Robinson, devait se tenir en pays briochin. Mais, à la veille de l’événement, le maire de Saint-Brieuc, Hervé Guihard, a pris un arrêté pour interdire cette diffusion, invoquant des motifs fallacieux pour justifier une censure pure et simple. Selon Le Télégramme du 22 avril 2025, l’élu a avancé des accusations d’« incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination », de risque de « troubles à l’ordre public » et de diffusion d’idées prétendument « racistes » ou « complotistes ». Une rhétorique bien rodée, symptomatique d’une gauche immigrationniste hexagonale qui cherche à museler toute voix dissidente.

Cette interdiction s’inscrit dans une série d’attaques contre l’association Cercle Trégor & Goëlo, déjà victime d’une censure similaire à Lannion en mars dernier, où le maire Paul Le Bihan avait également interdit la projection. À Lorient, même scénario : le maire Fabrice Loher a pris un arrêté cette semaine pour empêcher la diffusion de « Silenced » prévue le 26 avril. À chaque fois, les organisateurs, soucieux de préserver la sécurité de l’événement, avaient choisi de ne pas dévoiler le lieu exact. Mais cela n’a pas suffi face à la machine répressive des édiles alignés sur une idéologie qui refuse le débat.

Hervé Guihard, dans une déclaration rapportée par Le Télégramme (22 avril 2025), ose invoquer la « liberté d’expression » tout en la piétinant, affirmant qu’elle « n’est pas sans limite » lorsqu’elle heurte « la dignité de la personne humaine ». Mais de quelle dignité parle-t-on quand on interdit un film sans même en débattre, sans le visionner, sans laisser au public breton le droit de se forger sa propre opinion ? Cette censure n’est rien d’autre qu’une tentative d’étouffer les idées qui dérangent, celles qui questionnent l’immigration de masse et ses conséquences sur la Bretagne.

Ceci est d’autant plus outrageant que le documentaire est disponible sur YouTube. Dans celui-ci, on découvre comment les gangs d’immigrés pakistanais ont, pendant des décennies et avec la protection des autorités britanniques, violer des milliers de jeunes filles blanches

Cette affaire illustre le véritable visage de la gauche immigrationniste : une caste qui, sous couvert de morale, impose un contrôle idéologique et prive les Bretons de leur droit à l’information. Tommy Robinson, incarcéré en Grande-Bretagne, est une figure controversée, mais son film mérite d’être vu et débattu, non pas interdit par des bureaucrates déconnectés. Nous dénonçons avec force cette dérive autoritaire et appelons à la mobilisation pour défendre la liberté d’expression, pilier de notre identité bretonne et européenne.

 

Source : Stourm ! cliquez ici

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mardi, 22 avril 2025

François, le pape qui n’aimait pas l’Europe

pape-francois.jpgBenoît Couëtoux du Tertre

François, le premier pape non issu du continent européen, porte à son apogée cette sanctification de l’immigration, multipliant les gestes symboliques (comme de ramener à Rome des familles de clandestins musulmans de Lesbos dans son avion) dans un contexte brûlant (crise des migrants, terrorisme islamique). Selon lui, l’Europe doit ouvrir largement ses portes à tous ceux qui sont « à la recherche d’une vie meilleure ». Rejoignant les vieilles lunes de l’extrême gauche, la notion même d’immigrés clandestins n’aurait plus de sens puisque les frontières seraient abolies…

Pour le pape jésuite d’origine sud-américaine, indifférent aux racines européennes de l’Église, l’Europe n’existe qu’à travers l’entité bruxelloise et ne possède pas d’identité propre, ses seules références culturelles sont les Lumières, les droits de l’homme et la démocratie. Pour lui, « L’identité européenne est, et a toujours été, multiculturelle et dynamique », « formée par de multiples invasions ». Sans immigration, elle est condamnée à n’être plus qu’une « Europe grand-mère, vieille et stérile… ».

Un discours éminemment politique

Par ses prises de position répétées, l’Église déborde largement d’une démarche caritative et humanitaire pour s’inscrire dans le discours dominant de l’idéologie des droits-de-l’homme. Le migrant est considéré comme un individu abstrait, un « Immigré à majuscule », sans prendre en compte ses origines, sa religion ou sa différence de culture et n’est vu que du point de vue personnel ou familial sans considérer les conséquences d’une immigration massive pour le pays d’accueil.

Pire encore, toute politique d’assimilation est rejetée car l’immigré a « le droit de conserver sa langue maternelle et son patrimoine spirituel », ouvrant ainsi la voie aux pires dérives communautaristes.

A la Vieille Europe, autrefois forteresse de la Chrétienté, passée par pertes et profits, l’Église oppose désormais l’immigration conçue comme « une voie nécessaire pour l’édification d’un monde réconcilié » (Jean Paul II), « une préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu » (Benoît XVI), voire « une nouvelle humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie une terre étrangère » (François).

« Les chers immigrés musulmans »…

Ce désarmement moral face à l’invasion migratoire est aggravé par une vision angélique de l’islam dont l’Eglise, engagée depuis Vatican II dans la frénésie du dialogue inter-religieux, feint d’ignorer les incompatibilités avec la civilisation européenne, refusant d’en condamner la violence intrinsèque – hormis Benoît XVI lors de son fameux discours de Ratisbonne. Laurent Dandrieu déplore que l’Eglise actuelle porte ainsi sur l’islam un regard christianocentrique le réduisant à ses seuls aspects spirituels et à ses « fausses ressemblances » avec le christianisme.

Le pape François multiplie là encore les déclarations iconoclastes, renvoyant notamment dos à dos violences islamistes et violences commises par des catholiques. Cet aveuglement minore encore la perception du danger que fait peser l’immigration de masse sur l’identité européenne.

L’Eglise s’aligne sur Terra Nova ?

Reprenant la formule du sociologue québécois, Mathieu Bock-Coté, Laurent Dandrieu considère que l’Eglise est passée dans le camp du « parti immigrationniste », le « Big Other » de Raspail – la religion de l’Autre, du Migrant, du lointain… Ce faisant, elle délaisse le peuple, « cet immense vivier de baptisés » qu’elle considère avec indifférence, voire avec une pointe de mépris. Pour l’Eglise en effet, le christianisme culturel des Européens de souche, attachés à leurs clochers et à leurs crèches, lui semble de peu de foi et lourd de bas instincts identitaires.

Abandonnant ainsi les périphéries populaires autochtones au profit de la « nouvelle évangélisation » des périphéries exotiques qui se déversent sur l’Europe, l’Eglise applique pour ses ouailles la même stratégie que le think-tank « Terra Nova » pour l’électorat de gauche.

Vers une nouvelle Réforme ?

Selon Mathieu Bock-Côté, ce livre représente une « méditation subtile et éclairante sur le destin de notre civilisation ». à ce titre, il intéressera tous les Européens, catholiques ou non, qui s’interrogent sur le devenir de l’Europe en ces années décisives. Œuvre courageuse de la part d’un catholique sincère et convaincu qui ose dénoncer les positions suicidaires d’une Eglise passée « de Lépante à Lesbos », Laurent Dandrieu se refuse pourtant à la résignation.

Détectant les premiers signes du réveil dans une partie du clergé, notamment en Europe de l’Est, il appelle à ce que l’Eglise puise dans sa tradition millénaire pour évacuer ces « vertus chrétiennes devenues folles » décrites par Chesterton. S’il reconnaît qu’il s’agit « d’une voie étroite », cette nouvelle Réforme n’est pas sans évoquer celle appelée également de ses vœux par Dominique Venner dans les dernières pages de son livre testament Le Samouraï d’Occident : « Je souhaite que vienne de l’intérieur une nouvelle Réforme dans l’esprit d’un retour à nos sources authentiques dont le pape Benoît XVI a ouvert les perspectives dans son discours de Ratisbonne en 2006. »

Effectivement, à l’origine religion importée du Proche-Orient, le christianisme s’est progressivement européanisé pour prendre souche sur le continent, devenant un élément incontournable de notre identité. Mais le grand mouvement entamé depuis les années soixante de retour à ses origines, abolissant la part européenne de son héritage pour revenir à sa radicalité évangélique, représente un péril mortel. À l’image de la phrase du penseur catholique Joseph de Maistre selon laquelle « l’Évangile hors de l’Église est un poison », il est à craindre que l’Église, oublieuse de la raison grecque et de l’ordre romain, n’utilise ce poison pour se suicider, comme s’en inquiète Laurent Dandrieu, emportant avec elle « ce miracle venu d’Athènes et de Rome (…), la plus rayonnante civilisation que la terre ait porté. »

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lundi, 21 avril 2025

20 avril 1968 : un député anglais anti-immigration prédit « des fleuves de sang »

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Marc Baudriller, Boulevard Voltaire cliquez là

Le samedi 20 avril 1968, un responsable politique anglais de 56 ans monte à la tribune lors d’un rassemblement du Parti conservateur à Birmingham. Cet homme élégant - veste, cravate, gilet -, cultivé – il a étudié le latin et le grec à Cambridge, les cultures orientales et africaines à l’université de Londres et il maîtrise une langue d’Inde, l’ourlou -, est député conservateur depuis 1950. C’est une valeur montante des Tories. Outre son mandat à la Chambre, il a été très jeune secrétaire financier du Trésor, puis ministre de la santé trois années durant, jusqu’en 1963. Son nom est régulièrement cité pour occuper le 10 Downing Street. Ce 20 avril 1968, alors que la France gronde à quelques semaines du soulèvement étudiant de mai 68, Enoch Powell pose ses notes devant lui et entame un discours qui va rester dans les mémoires comme le premier tocsin sonné en Europe sur une question amenée à envahir tout le discours politique : l’immigration. Ce discours visionnaire, dit « des fleuves de sang« », va lui coûter sa carrière.

Sans précédent en mille ans d'Histoire

Dans sa circonscription de Wolverhampton, près de Birmingham, Enoch Powell a vu les premiers effets de l’immigration. Il a imaginé la suite. Il a lu dans l’avenir les coups de feu, les coups de couteau, les agressions, les viols, les déménagements forcés de ceux qui ne peuvent plus vivre là, la mutation des cultures et des peuples. Sa conviction est faite. Enoch Powell a en tête le destin de ceux qui ont dit non à la dégringolade : les figures de Churchill ou de Gaulle l’inspirent. « La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société des maux prévisibles », commence-t-il à la tribune. Et il décrit ce qui va paralyser l’Europe, des décennies durant : « Il est impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : chaque fois qu’un danger progresse, le doute et le débat demeurent toujours possibles au sujet du caractère réel ou imaginaire. » Et puis, les périls de demain, quelle que soit leur importance, passent derrière ceux d’aujourd’hui. Mais voilà, l’homme a du souffle, de la hauteur de vue, l’amour de son pays et le respect de ceux qui l’ont élu.

Viol démocratique

Il raconte qu’un homme lui a parlé, un électeur anglais de la rue. Que cet homme pousse ses propres enfants à fuir le Royaume-Uni dont la population aura changé d’ici quinze à vingt ans, lui dit cet homme. Cet Anglais décrit ce que Renaud Camus appellera le « Grand Remplacement », soit les conséquences civilisationnelles d’une immigration sans frein. « La transformation radicale à laquelle nous assistons aujourd’hui est sans précédent en mille ans d’Histoire », constate Powell. « Dans toute l’Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers seront entièrement peuplés par des populations immigrées et par leurs enfants », prévient-il. Les immigrés seront 5 à 7 millions en l’an 2000, dit-il. Il voit clairement le potentiel de destruction des politiques d’immigration : « Quand les dieux veulent détruire un peuple, ils commencent par le rendre fou », dit-il en citant Virgile. Or, explique cet Anglais courageux et fin lettré, quinze ans avant Le Pen, « l’arrivée d’éléments étrangers dans un pays, ou au sein d’une population, a des conséquences radicalement différentes selon que la proportion est de 1 % ou de 10 % ». Ses mots embrassent le destin d’une terre et de son peuple : « J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire », lance Powell, qui parle pour la première fois d'« immigration de peuplement ». En 1968, alors que le gaullisme prend l’eau en France, Powell met le doigt sur le viol démocratique qui a accouché de cette situation. « Pour des raisons qu’ils ne comprennent pas, en application de décisions prises à leur insu, pour lesquelles ils ne furent jamais consultés, les habitants de Grande-Bretagne se retrouvent étrangers dans leur propre pays. » Enoch Powell annonce aussi la chape de plomb à venir : ceux qui sont d’accord avec lui « craignent des poursuites ou des représailles si cela se savait ».

Le député anglais a enfin saisi les limites de l’intégration : « Cette intégration, la plupart des immigrés ne l’ont jamais ni conçue ni souhaitée. »

« Le Tibre écumant de sang »

Alors, que faire ? « Comment réduire l’ampleur du phénomène ? », interroge Powell. Il répond simplement : « Il faut stopper, totalement ou presque, les flux d’immigration entrants et encourager au maximum les flux sortants. » Rien de plus légal et humain. Il veut encourager ceux qui, « moyennant une aide généreuse, choisiraient soit de retourner dans leur pays d’origine, soit d’aller dans d’autres pays désireux de recevoir main-d’œuvre et savoir-faire ». Car Powell rappelle que les citoyens immigrés ou non sont égaux devant la loi.

Croit-il vraiment au retour choisi ? Il lance cette phrase admirable, puisée dans L’Éneide de Virgile : « Je contemple l’avenir et je suis empli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément "le Tibre écumant de sang". »

Il n’a commis aucun des écarts de langage qu’on a reprochés à Le Pen, et pourtant, Enoch Powell ne sera pas Premier ministre, ni même à nouveau ministre. Écarté, diabolisé, il ne retirera pas un mot de son célèbre discours, jusqu’à sa mort le 8 février 1998, à 85 ans.

Les fleuves de sang sont venus. Les attentats du Bataclan, celui de l’Hyper Cacher ou de Nice, les meurtres au couteau, les destins brisés de Lola, de Matisse, de Thomas, de Philippe, de Shemseddine, de Philippine et tant d’autres drames petits ou grands en témoignent. Bien sûr, la presse de gauche mitraille régulièrement celui qui avait annoncé le malheur à venir. Dans un article de 2022Mediapart cloue son cercueil de cette phrase : « Ce discours, typique de l’imaginaire fascisant, s’alarmait d’un prétendu péril, exagéré à l’extrême et secrètement souhaité. » Bien vu, l’aveugle !

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dimanche, 20 avril 2025

L’Etat doit se serrer la ceinture

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Dans un entretien au Journal du dimanche, l’économiste Marc Touati considère que le constat est sans appel : les Etats-Unis ont gagné le bras de fer avec l’Europe. Raison pour laquelle plutôt que de faire les poches des Français,  l’Etat, devenu obèse, ferait mieux de s’infliger une sévère cure d’austérité. On ne saurait mieux dire.

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Source : Journal du dimanche, 20/04/2025

 

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