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samedi, 20 septembre 2025

Remigration : en Italie, Casapound présente une proposition de loi

Remigrazione, ora CasaPound scende nelle strade

Audrey D’Aguanno

Bien que pratiquée dans la majorité des pays du globe, la remigration ou le retour forcé des immigrés en situation irrégulière, est souvent taxée de lubie d’extrême-droite par les médias du système. Un système qui prétend que l’invasion migratoire serait inéluctable, et que tout changement de cap serait impossible. Mais plusieurs réalités européennes affirment le contraire et invoque le manque de volonté politique. En Italie, une nouvelle réalité, visant à inscrire la question de la remigration au cœur des discussions au sein des hautes instances, a émergé.

Lors de la fête nationale de CasaPound, qui s’est déroulée du 4 au 7 septembre dernier, une nouvelle proposition de loi soutenue par les principales réalités de la droite radicale italienne comme Rete dei Patrioti, Brescia ai Bresciani et VFS a été présentée. L’objectif est de recueillir les 50 000 signatures nécessaires pour apporter la proposition de loi au Parlement. La collecte aura lieu à travers des stands dans les places d’Italie et en ligne.

«Avec cette initiative nous voulons donner une réponse concrète à un thème que la politique continue d’ignorer. La rémigration n’est pas un slogan mais un projet réel visant à replacer les Italiens au cœur de l’avenir de notre nation. En octobre, nous présenterons officiellement le comité « Remigration et reconquête » dans un événement ouvert à tous, parce que cette bataille doit devenir un patrimoine collectif ». Luca Marsella, porte-parole de CasaPound.

Le comité officiel coordonnera les activités et garantira un front commun. La proposition de loi s’articule en dix points, ici résumés :

1. Contrôle des flux migratoires
Renforcement du cadre réglementaire afin de distinguer avec plus de rigueur et de clarté les conditions de l’immigration légale et les conséquences de l’immigration illégale, par la définition de seuils d’entrée soutenables et l’introduction d’instruments efficaces pour neutraliser les effets déstabilisateurs de l’immigration incontrôlée. Révision du cadre du regroupement familial afin qu’il ne soit pas utilisé pour contourner les limites de l’immigration.

2. Confiscation contre l’exploitation des immigrés
Renforcement des sanctions patrimoniales à l’encontre de ceux qui tirent profit illicitement de l’exploitation de l’immigration. Extension de l’institution de la confiscation, y compris sous forme préventive, aux entreprises, biens et patrimoines liés à des activités illégales liées au trafic d’êtres humains et à l’exploitation des travailleurs.

3. Expulsion des clandestins et des délinquants
Investissements et introduction de nouvelles mesures opérationnelles visant à assurer l’exécution effective des mesures d’expulsion des immigrés en situation irrégulière. Expulsion obligatoire de tout étranger auteur de délits sur le territoire national. Introduction d’une interdiction de réadmission pour une période minimale de 10 ans.

4. Département de la Rémigration
Introduction, dans le cadre d’une stratégie plus large de récupération de la souveraineté et de l’identité nationales, de l’institut de la rémigration comme instrument gouvernemental du phénomène migratoire visant à encourager le retour des étrangers dans leur pays d’origine.

5. Pacte de remigration volontaire
Mise en place d’un accord entre l’État et le particulier permettant à l’étranger résidant légalement en Italie de recevoir une contribution financière pour son retour dans son pays d’origine en contrepartie de la renonciation définitive et irrévocable à tout droit de séjour et de citoyenneté en Italie.

6. Fonds national pour la remigration
Les économies résultant de la réduction drastique des dépenses publiques consacrées à l’immigration seront entièrement affectées à un fonds destiné au financement des pactes de rémigration volontaire, des coûts logistiques et administratifs et de toutes les mesures liées à la politique de rémigration.

7. Stop aux ONG du trafic migratoire
Cessation de toute forme de financement public, direct ou indirect, aux ONG, coopératives et associations qui facilitent l’immigration illégale. Renforcement des instruments de sanction et des activités de lutte contre le trafic d’êtres humains en Méditerranée.

8. Abolition du Décret Flux et retour des italo-descendants
Suppression du système de programmation des flux migratoires pour des raisons économiques en provenance de pays hors UE afin de lutter contre l’exploitation de la main-d’œuvre étrangère à bas prix et restituer dignité aux travailleurs et centralité au travail italien. Incitations (allègements fiscaux, programmes d’insertion professionnelle et soutien à l’intégration) visant à stimuler le retour en Italie des descendants d’Italiens résidant à l’étranger.

9. Fonds pour la natalité italienne
Création d’un fonds dédié exclusivement aux familles italiennes, dans le but de soutenir la natalité et de lutter contre le déclin démographique et la crise identitaire de la nation.

10. Logements et crèches : nouveaux critères de priorité
Introduction de critères renouvelés qui, dans le respect de la Constitution, garantissent la priorité aux citoyens italiens dans l’accès aux logements publics et aux places dans les crèches, en valorisant des exigences telles que la résidence stable depuis au moins 12 mois et la continuité dans les paiements fiscaux et contributifs.

Comme on peut le constater, les points ci-dessus mentionnés ne sont ni révolutionnaires, ni inhumains. Il s’agit tout au plus de bon sens… si l’on veut que les peuples d’Europe continuent à exister.

Et de nous demander : les Italiens, les Français, les Anglais, les Suédois ont-ils le droit de vouloir rester majoritaires sur leur terre ? Ou ce dernier est-il réservé aux seuls peuples non-européens ?

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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Loudéac : un lycéen français agressé par dix racailles qui crient « wallah »

Pierre-Yves Thomas, délégué départemental Reconquête! 22

L’agression violente et lâche, à coups de « wallah », d’un lycéen de Loudéac, vendredi 19 septembre, dans l’espace public, illustre l’ensauvagement nouveau qui gangrène aussi la Bretagne et son terroir, une incivilisation qui réside trop souvent dans les mœurs de populations nouvelles peu compatibles avec nos modes de vie. Reconquête! 22 et Parents Vigilants dénoncent la politique des pouvoirs publics qui installe cette violence importée et se félicitent de la résistance à Callac qui a su anticiper et prévenir cette dégradation.

II apparaît que ce passage à tabac s’est déroulé non loin du lycée Fulgence Bienvenüe d’où sont issus plusieurs des protagonistes. On apprend par ailleurs que cette attaque n’est qu’une nouvelle étape dans une succession d’accrochages violents au sein même du lycée cette semaine. Ce contexte vient tragiquement contrarier les tonitruantes, mais pathétiques et stériles adjurations du président Macron qui, en 2024, exhortait à faire de l’école un sanctuaire protégé de la violence désinhibée. Chacun observe au contraire que la violence en milieu scolaire s’enkyste et devient endémique.

Si les causes sont multiples, on sait néanmoins que la violence à l’école est aussi le reflet de la violence dans la société. À cet égard, la question lancinante de l’insécurité revient, implacable. Elle est largement à la première place des préoccupations des Français tandis que la vidéo qui circule sur l’agression de Loudéac met en évidence le caractère allogène de certains des assaillants. La population locale cherche à se protéger, à se défendre. Ce fut par exemple la réaction salutaire des Callacois au défunt projet Horizon en 2022. Ce furent aussi, il y a une semaine, les centaines de milliers d’Anglais dans les rues de Londres, soulignant la dimension européenne du problème.

Dans la volonté d’une souveraineté nationale recouvrée, d’une maîtrise des frontières rétablie, d’une gestion intraitable des migrations et d’une application réelle des lois votées, Reconquête! se bat avec le peuple de France pour sa sécurité, sa survie, son destin.

Article paru sur Riposte laïque, cliquez ici.

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vendredi, 19 septembre 2025

L’AFD continue sa route à la conquête de l’Allemagne et du peuple allemand

Extrême droite en Allemagne : « L'AfD joue sur un sentiment nostalgique  paradoxal » | Ifri

Michel Festivi

Depuis sa création quasiment ex-nihilo en 2013, par des anciens de la CDU qui, a juste titre, estimaient que ce parti de centre-droit ne luttait pas contre l’immigration invasive et la déferlante islamique, L’AFD a subi les pires avanies, les attaques les plus scélérates de tout l’appareil d’état, des services secrets aux ordres du pouvoir,  pour tenter de la faire interdire. 

Ces opérations sont d’ailleurs toujours en cours, et des manifestations monstres ont été organisées par les gauches allemandes et bien au delà, pour tenter d’en finir avec un parti qualifié par toute l’intelligentsia de « nazi », de « fasciste », selon les vulgates habituelles mille fois ressassées. 

Et bien malgré toutes ces entraves, dont les dernières furent la mort plus que mystérieuse de six candidats de l’AFD, et les polémiques qui s’en suivirent, hier, le dimanche 14 septembre, lors des élections locales dans l’Ouest de l’Allemagne, dans la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le mouvement anti immigration, a connu un nouveau succès considérable, dans les plus des 400 villes de ce territoire, lors d’élections municipales. 

En effet, dans cette terre de mission pour l’AFD, qui n’avait obtenu que 5% des voix aux elections locales précédentes, elle a désormais atteint plus que 15% des suffrages devant les Verts qui ont reculé de plus de 6 points. Si la CDU reste en tête, elle stagne et même régresse un peu. Quant à la gauche allemande, le SPD, il obtient son plus mauvais score depuis 1946, dans ce fief traditionnel pour lui. C’est d’autant plus grave pour le SPD, que l’une de ses nouvelles coprésidentes, Bärbel Bas est de Duisbourg.  

Cette région, traditionnellement très riche, subi les crises de la machine-outil, la chimie, l’acier, et bien sûr de l’automobile, à cause des politiques suicidaires des Verts, politiques adoubées tant par le SPD que par la CDU. 

Ce résultat est d’autant plus spectaculaire pour l’AFD, que si elle a le vent en poupe dans les Länders de l’Est, jusqu’à présent l’Ouest du pays lui était beaucoup moins favorable. Mais la crise économique, la forte poussée de la délinquance en lien bien souvent avec l’immigration massive ont changé la donne dans ce Land le plus peuplé du pays avec plus de 18 millions d’habitants. 

Tino Chrupalla le coprésident de l’AFD, s’est réjoui de cette victoire, alors qu’hypocritement le président de la région, le CDU Hendrik Wüst a lâché benoîtement :  «  ce résultat doit nous faire réfléchir, on ne peut pas dormir tranquille après cela ». Qu’au pays  des aveugles, les borgnes sont rois !

En 2023, l’AFD avait fortement progressé en Bavière, en Hesse, en 2024 en Thuringe le parti était devenu le premier de tous, et cette année aux élections législatives, il emportait plus de 150 députés avec 20,8%, devenant le deuxième parti d’Allemagne devant le SPD, les verts et les Libéraux. 

Pourtant, rien ne lui est épargné, dont  les enquêtes policières pour, au nom de la Constitution de 1949, la faire interdire pour « résurgence du nazisme » notamment . L’AFD doit affronter de multiples procédures qui n’ont pour but que d’essayer de la rayer du paysage politique, avec l’appui des gauches et extrêmes gauches allemandes, mais également avec la complicité de la CDU qui n’y verrait bien au contraire, aucun inconvénient. 

Frederich Merz, le chancelier, qui grâce à l’AfD n’a pas obtenu en début d’année la majorité au Bundestag , a préféré, une nouvelle fois, faire alliance avec le SPD, qui avait pris une déculottée historique alors. Et les dirigeants de la CDU osent encore se poser des questions sur le pourquoi et le comment de la montée de L’AFD. 

Décidément il n’y a pas qu’en France,  que les fausses droites sont les plus bêtes du monde.

Article paru sur le Nouveau Présent, cliquez ici.

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jeudi, 18 septembre 2025

Un grand entretien et un article de notre ami Michel Festivi dans le dernier numéro des Lectures Françaisess

N° 821 - Septembre 2025 : Au jeu du chamboule-tout, après Barnier et Bayrou, à qui le tour ?

Après le nouveau grand succès enregistré par les Journées chouannes, les 6 et 7 septembre derniers, les Lectures Françaises, dans leur dernier numéro, publient un long entretien avec notre ami Michel Festivi, à l'occasion de la sortie et de la diffusion de son livre Les Griffes de Staline sur l'Espagne républicaine.

On y trouve aussi un article de l'auteur portant sur la biographie qu'il vient de consacrer au général Franco, pour le 50e anniversaire de sa mort.

Pour vous procurer ce numéro des lectures françaises, cliquez ici.

Pour vous procurer le livre de Michel Festivi, cliquez là.

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mercredi, 17 septembre 2025

La santé mentale des jeunes se dégrade sévèrement

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Robert Spieler

Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression selon une étude menée par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. Les troubles psychiques explosent, particulièrement chez les adolescents, les jeunes adultes, les femmes et les Ultramarins étant tout particulièrement atteints. Près d’un tiers des jeunes reconnaît avoir déjà eu des idées suicidaires. Six sur dix disent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage. Les chiffres concernant certaines régions françaises sont assez stupéfiants tant les disparités sont importantes. 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En revanche, les Bourguignons semblent plutôt heureux : seuls 19 % sombrent dans la dépression. Grâce à l’excellence de leurs vins et de leur ratafia ?

Le gouvernement a bien sûr pris les choses en main. A sa manière, c’est-à-dire avec de grands mots, faisant de la santé mentale une « grande cause nationale ». On évoque la « détection précoce à l’école », la formation de « secouristes en santé mentale » (sic), la création de kits de sensibilisation et d’autres machins aux noms ronflants, parfaitement inutiles. Car si le constat est clair, on est en droit de se poser la question : pourquoi cette détresse psychique ? Et si l’on se penchait sur l’explosion de l’individualisme, la fin des solidarités familiales, communautaires, ethniques, l’absence de spiritualité et de transcendance, le règne du vide, suscitant l’angoisse ; l’effondrement sécuritaire, la violence omniprésente, la tyrannie des écrans, le règne de l’imbécillité médiatique. Où sont les modèles dont les jeunes et les moins jeunes ont tant besoin ? Disparus, hélas, dans toutes ces guerres qui ont ruiné l’Europe. Où sont les Maurras, les Céline, les Doriot, les José Antonio, les Degrelle, les Drieu La Rochelle ? La jeunesse n’a pas besoin de psychiatres, de médicaments ou d’intelligence artificielle, mais de projet mobilisateur, de foi, d’espérance et d’enthousiasme.

Source : Rivarol 17/9/2025

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Que fera Tommy Robinson de son succès ?

Tommy Robinson, le porte-drapeau de l'ultra-droite anglaise - Le Soir

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées.

Je me trouvais ce matin à la Pointe de Léchiagat, assis à la terrasse du bar des Brisants. Le ciel, bas et lourd, pesait sur la mer grise. Un froid piquant pour la saison me força bientôt à rentrer, et je m’installai près du comptoir, face à la baie vitrée embuée. C’est là que je me plongeai dans la lecture du blog de Richard North, Turbulent Times. L’auteur, observateur aigu des convulsions britanniques, pose une question qui mérite attention : que fera Tommy Robinson de son succès populaire ?

North note avec justesse l’étrangeté d’un tel personnage. « La chose curieuse avec Tommy Robinson, écrit-il, c’est que malgré son audience considérable, il ne semble jamais avoir été tenté de créer un parti politique et de se présenter aux élections. » En d’autres termes, malgré son influence réelle, Robinson n’a pas choisi la voie parlementaire, préférant l’agitation des rues, les rassemblements et les marches. Cette abstention étonne, car la logique des chiffres jouerait en sa faveur. North calcule qu’« pour chaque personne présente à un rassemblement, il y en a dix autres en retrait. Sur la base de la participation au récent Unite the Kingdom Rally, Robinson pourrait donc compter sur 2,5 à 3 millions de voix s’il lançait un parti politique ».

L’obstacle est connu : comme l’Ukip jadis, une telle formation obtiendrait sans doute des millions de suffrages éparpillés sans réussir à conquérir de sièges. À quoi s’ajoute l’aspect prosaïque de la vie politique, « créer des sections locales, désigner des candidats et élaborer des programmes », dont Robinson, activiste instinctif, ne paraît guère friand. Pourtant, souligne North, « s’il lançait un parti, il partirait avec un avantage considérable, balayant sans peine l’effort de Ben Habib, écrasant les groupuscules tels que Homeland, réduisant l’Ukip en cendres et menaçant Farage lui-même ».

Le parallèle entre Farage et Robinson éclaire cette énigme. L’un, tribun madré, a su transformer la révolte anti-européenne en capital politique tangible. L’autre, autodidacte rageur, canalise une colère diffuse mais reste en dehors du système. North le formule d’un trait : Robinson accomplit « le gros du travail dans les rues », il attise les passions, mobilise les foules, tandis que Farage, prudemment en retrait, « récolte la gloire par ricochet ». Le premier expose son corps aux huées et aux matraques, le second encaisse les bénéfices électoraux. Double itinéraire qui rappelle les duos contradictoires de l’histoire, où l’agitateur prépare le terrain que le politicien récolte.

Cette dialectique n’est pas étrangère aux Français. Nous avons, nous aussi, notre couple antagoniste, dans la personne d’Éric Zemmour et de Marine Le Pen. L’un incarne la radicalité intellectuelle, l’autre la prudence électorale. Comme Robinson, Zemmour s’acharne à poser des questions brûlantes, à dire l’indicible, à faire trembler le consensus. Comme Farage, Marine Le Pen choisit la voie du compromis, ménageant l’opinion, soucieuse d’apparaître « gouvernable ». Les deux trajectoires sont parallèles et parfois même complémentaires, au prix de tensions qui ne cessent de nourrir l’incertitude politique française.

La comparaison, cependant, trouve vite ses limites. Marine Le Pen ne possède pas de colonne vertébrale idéologique, elle épouse au contraire les idées majoritaires que les médias imposent, se faisant l’écho d’un prêt-à-penser destiné à rassurer. Le vide de sa vie personnelle reflète ce manque de convictions. Le choix de ses proches, tels Jean-Philippe Tanguy ou Sébastien Chenu, en dit long : elle ne s’entoure pas de penseurs, ni même de bâtisseurs, mais de gestionnaires opportunistes qui ne cherchent pas à se porter charnellement dans le futur. Rien, chez elle ni chez eux ne traduit une vision civilisationnelle à défendre ni encore moins à incarner.

À l’inverse, Marion Maréchal, en dépit de ses faiblesses de caractère, apparaît bien plus structurée. Elle sait pour quelles valeurs elle se bat, possède une colonne doctrinale claire et, sans chercher à complaire au goût du jour, inscrit son discours dans une perspective historique et culturelle. Là où Marine se contente de surfer sur la vague de l’opinion, Marion se place dans la continuité d’un héritage à préserver et d’un avenir à tracer. Entre la plasticité sans principe et la fidélité à des valeurs, la différence est de taille, et elle pourrait peser lourd dans les années à venir.

Toutefois, le véritable penseur, le véritable créateur idéologique, c’est Éric Zemmour. C’est lui qui a libéré la parole, qui a fissuré le mur de la censure intellectuelle en osant nommer ce que nul autre n’osait dire. Il a rouvert les portes fermées de la pensée française, rappelant la primauté de l’histoire et des racines, redonnant aux mots bannis, identité, civilisation, continuité, leur charge de vérité. Son rôle fut celui d’un éclaireur, non d’un suiveur. Il ne lui reste qu’à approfondir davantage cette vision identitaire de la France, à l’assumer pleinement, pour incarner vraiment l’homme providentiel dont le pays a besoin.

North n’exclut pas un tel retournement en Grande-Bretagne. Il envisage un scénario où Reform, arrivé au pouvoir, se révélerait un désastre. Alors « une figure comme Tommy Robinson pourrait surgir », se présentant en restaurateur d’ordre face au chaos. La politique anglaise a connu, jadis, des tournants de cette nature, lorsque la grève générale de 1926 fit craindre au gouvernement une véritable révolution, tanks et soldats déployés dans les rues de Londres. L’hypothèse d’une nouvelle fracture, sur fond de tensions ethniques et d’émeutes de rue, n’est pas pour North une chimère.

Je relis ces lignes avec le sentiment de voir se rejouer, en d’autres habits, le vieux drame européen décrit par Oswald Spengler : celui des démocraties fatiguées, épuisées par le bavardage parlementaire, qui finissent par faire appel à un homme providentiel. Non pas le génie réformateur, mais le chef énergique, celui qui surgit quand tout chancelle et qui, par la seule force de sa présence, infléchit le destin. L’Angleterre a produit jadis un Cromwell ou un Churchill, demain, qui sait, un Robinson ou un autre viendra occuper ce rôle. Les nations, disait Ernst Jünger, sont parfois sauvées par « l’homme de la décision » quand le corps politique est paralysé. C’est cette possibilité, redoutable et fascinante, que la crise britannique comme la nôtre semble désormais laisser entrevoir.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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mardi, 16 septembre 2025

Médias - « Racistes », « extrême droite » : les manifestants anglais déplaisent, ici

Manifestations anti-migrants au Royaume-Uni : qui est à l'origine du  mouvement ?

Jean Kast, journaliste indépendant, sur Boulevard Voltaire (cliquez ici)

Un océan de drapeaux britanniques et de croix de saint Georges. Samedi 13 septembre, le peuple anglais s’est donné rendez-vous à Londres afin de faire entendre sa voix. Il y a été question de liberté d’expression, de démission du Premier ministre, mais aussi et surtout d’une immigration massive et invasive, devenue source de très vives tensions interethniques. « Nous sommes unis pour changer les choses. Nous ne sommes pas racistes, vraiment pas. Nous voulons juste préserver nos valeurs chrétiennes », a ainsi expliqué un manifestant, interrogé par France Info.

Combien étaient-ils ? Entre 110.000 et 150.000, selon Scotland Yard ; plus d'un million, selon les organisateurs. Une chose est certaine : le multiculturalisme, qui a longtemps été vanté outre-Manche, est aujourd’hui largement rejeté.

L’hostilité des médias français

Sans surprise, ce mouvement populaire a été très mal perçu par les médias français. BFM TV y a vu une « manifestation d’extrême droite » aux relents nauséabonds. « Ce n'est pas la liberté d'expression, c'est une liberté de haïr qui est revendiquée, la liberté de haïr son concitoyen pour ce qu’il est intrinsèquement, a improvisé Olivier Ravanello, consultant politique internationale de la chaîne info macroniste. C’est ça qui fait la matrice du trumpisme ! »

Même diabolisation, dans Le Monde, qui a décidé de traiter cette manifestation historique sous l’angle des rares violences qu’elle aurait occasionnées. Plutôt que d’analyser les causes profondes du ras-le-bol anglais, le quotidien français a consacré l’essentiel de son papier aux vingt-quatre personnes arrêtées suite à « des violences inacceptables ».

Également écrit en étroite collaboration avec l’AFP, le billet de France Inter a repris exactement les mêmes éléments de langage, réduisant la mobilisation citoyenne à « une manifestation émaillée d'incidents ». Un angle sécuritaire pour le moins étonnant, venant de médias qui restent d’ordinaire aveugles aux violences de rue. Souvenez-vous : après la victoire du PSG en finale de la Ligue des champions, le 31 mai dernier, alors que des « jeunes » de banlieue s’en donnaient à cœur joie et multipliaient à Paris les agressions et exactions en tous genres, la même Agence France-Presse avait souligné les « scènes de liesse » et relégué les « quelques incidents » au second plan. BFM TV s’était aussi réjouie de cette « soirée de liesse et de festivités », alertant en revanche sur les violences commises par… l’ultra-droite !

Diabolisation et complotisme

À l’origine de cette journée de mobilisation, le militant Tommy Robinson s’est vite retrouvé rhabillé pour l’hiver, sur les antennes françaises. L’homme a été dépeint comme une « figure de l’extrême droite »« ancien hooligan » de surcroît (France Info), un affreux jojo « emprisonné en 2024 pour avoir répété des propos diffamatoires contre un réfugié » et qui sera à nouveau jugé en octobre 2026 pour avoir refusé de donner à la police le code PIN de son téléphone portable (Le Monde). Cerise sur le gâteau : « il a énormément communiqué sur le décès de Charlie Kirk sur ses réseaux sociaux » (France Inter). Rendez-vous compte !

La palme de la diabolisation revient sans doute à LCI, où un « spécialiste des questions internationales » s’est lancé dans une longue diatribe anti-Robinson : « Il faut quand même rappeler le pedigree du personnage : multi-condamné pour outrage à magistrat, violences contre des agents dépositaires de l’autorité publique, c'est un type qui vient de l'extrême, extrême droite liée au milieu du hooliganisme, il est islamophobe… » N’en jetez plus, la coupe est pleine !

Le dénommé Gallagher Fenwick ne s’est pourtant pas arrêté en si bon chemin. Encouragé par l’animatrice Anne Nivat, le « grand reporter » s’en est ensuite pris à l’ensemble des manifestants et a estimé que leurs mots d’ordre et motifs d’inquiétude relevaient du « racisme »« Regardez le phénotype des gens qui sont dans la rue et imaginez quand vous êtes Britannique, que vous êtes là depuis trois générations, que vous êtes Pakistanais ou Indien ou Arabe… Aujourd'hui, ce n’était pas une belle journée. C'est une journée qui ne ressemble pas à l'équipe de foot d'Angleterre », a-t-il déclaré. Les Britanniques non issus de l'immigration n’auraient donc plus le droit de manifester ? Devraient-ils rester terrés chez eux afin de ne pas trop indisposer leurs voisins pakistanais ?

Comme d’habitude, la volonté des peuples occidentaux à conserver leur identité et à défendre leur souveraineté est diabolisée dans la presse de gauche. Ce qu’elle défend pour les autochtones d’Afrique ou d’Amérique, elle l’interdit à ceux d’Europe. Il faut croire que les indigènes méritent de disparaître.

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lundi, 15 septembre 2025

Royaume-Uni. Manifestations géantes, victoire incertaine

L'extrême droite a réuni jusqu'à 150 000 personnes à Londres; incidents  avec la police | Radio-Canada

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Assis ce dimanche matin au Bar des Brisants, le ciel bas et humide ne m’invite guère à sortir. J’irai tout à l’heure au marché du Guilvinec acheter ma tranche de lard rôti chez Jackie Landouille, mais pour l’heure je contemple sur mon écran la presse britannique. Elle bruisse d’un événement singulier : la manifestation « Unite the Kingdom », convoquée par Tommy Robinson au cœur de Londres. Une foule immense, entre cent mille et peut-être un demi-million de personnes, a défilé pour marquer son refus de l’immigration de peuplement. C’est la première fois dans l’histoire moderne de l’Angleterre qu’un tel rassemblement a lieu.

Ce qui me frappe, c’est l’art consommé avec lequel les journaux d’outre-Manche ont choisi de détourner le regard du fait principal pour insister sur les marges anecdotiques. Au lieu de s’interroger sur la signification d’une telle marée humaine, ils ont préféré ne retenir que les heurts de fin de cortège, quelques bouteilles lancées, vingt-cinq arrestations à la périphérie. Deux poids, deux mesures, dirait-on en Bretagne, où le marin sait que seule la houle dit la force de la tempête, et non l’écume qui se brise aux rochers.

Tommy Robinson, honni par les progressistes, détesté par la classe médiatique, a réussi un tour de force : attirer hors des foyers une population ordinaire, des familles, des drapeaux, une nation qui se redresse. À ses côtés, Éric Zemmour venu de France et, par l’écran, Elon Musk qui fit entendre une voix d’airain. « Que vous choisissiez la violence ou non, la violence vient à vous », déclara-t-il, « il faut résister ou mourir ». Ces paroles, traduites en langage simple, disent ceci : l’histoire a cessé d’être neutre. Richard North, dans Turbulent Times, l’a relevé avec justesse, rappelant qu’à l’instant où l’espérance politique s’efface, les foules deviennent incontrôlables.

Les parallèles abondent. En Europe, les agressions se multiplient contre les populations autochtones, et l’actualité récente nous l’a rappelé avec horreur : dans un train américain, une jeune réfugiée ukrainienne a été tuée à coups de couteau par un agresseur noir, multirécidiviste. Ses derniers mots, d’une brutalité nue, résonnent comme un symbole : « j’ai buté la fille blanche ». Cette scène, d’une ignominie rare, condense le drame de tout un continent.

Aux États-Unis encore, l’assassinat de Charlie Kirk, figure de la droite conservatrice, sous les acclamations obscènes de ses ennemis, a révélé une haine désormais sans masque. La gauche ne se contente plus d’excuser la violence, elle la célèbre quand elle frappe ses adversaires. Elon Musk a trouvé la formule : « le parti du meurtre ».

Ce surgissement populaire de Londres rappelle étrangement la démonstration chartiste de 1848. Le gouvernement victorien, terrifié, fit déployer cavalerie, artillerie et milliers de constables pour bloquer les ponts de la Tamise. L’épisode s’acheva sans effusion de sang, mais il révéla à quel point les élites craignent la multitude lorsqu’elle ose franchir les ponts de l’histoire. Pourtant, l’expérience montre que les foules immenses ne suffisent pas à infléchir le cours des choses. La France en sait quelque chose : la grande marche contre la guerre en Irak en 2003, ou plus récemment la mobilisation contre la réforme des retraites, n’ont en rien infléchi les décisions du pouvoir.

Carl Schmitt l’avait vu : le politique naît toujours de la distinction ami-ennemi. Ernst Jünger ajoutait que les masses cherchent un chef pour dompter le chaos. Moeller van den Bruck annonçait une Troisième Rome qui redonnerait à l’Europe une mission. Quant à Spengler, il prévoyait l’entrée dans l’ère des Césars, où seule la force tranche le destin des civilisations. Ces intuitions convergent vers le même point : quand un peuple voit sa survie menacée, l’ordre ancien se délite et un autre, imprévu, surgit.

Pourtant, aucune marée humaine, si haute soit-elle, ne peut suffire si elle ne se traduit pas dans les urnes. Le tumulte des rues doit se muer en victoire électorale, sans quoi il ne restera qu’un écho de colère, vite dissipé. L’Europe entière, telle une falaise battue par la marée, attend le moment où le roc se brisera. Mais ce jour-là, il faudra qu’une force politique, armée d’un projet clair, saisisse l’occasion. Sans cela, la tempête retombera comme un souffle perdu.

Article paru dur Breizh-Info, cliquez ici.

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Tous diplômés, tous frustrés !

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C’est l’un des grands paradoxes de ce temps : on n’a jamais eu autant de diplômés… qui ne trouvent pas de travail et qui se sentent frustrés. Autre paradoxe de ce temps, comme le souligne un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), «  certains adultes français diplômés de l’université n’ont pas les compétences à l’écrit d’un enfant de dix ans ». Il n’en faut pas plus à Pascal Praud, dans Le Journal du dimanche, pour nous livrer quelques réflexions de bon sens, sur ce que ce phénomène induit.

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Source : Le Journal du dimanche 14/09/2025

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dimanche, 14 septembre 2025

Londres : marée humaine pour la liberté d’expression et contre l’immigration de masse

Thousands fill London streets for "Unite the Kingdom" rally organized by  far-right activist Tommy Robinson - CBS News

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

Samedi 13 septembre, Londres a connu l’une des plus vastes mobilisations populaires de ces dernières années. Des foules immenses, Union Jack et croix de Saint-Georges au vent, ont envahi le cœur de la capitale britannique pour participer au rassemblement « Unite the Kingdom », organisé par Tommy Robinson. Les chiffres officiels, qui avancent timidement 110.000 à 150.000 participants, sont très largement en-deçà de la réalité : les images aériennes et les témoignages convergent vers plusieurs centaines de milliers de personnes, incapables pour beaucoup d’accéder aux lieux centraux tant la foule débordait.

Une mobilisation pour la liberté d’expression

Au-delà du symbole, c’est une véritable marée humaine qui a réaffirmé son attachement à la liberté de parole, dans un pays où toute critique de l’immigration ou des violences liées aux gangs d’abuseurs est immédiatement stigmatisée. « Le barrage a cédé, le peuple ne sera plus réduit au silence », a lancé Tommy Robinson, figure honnie de l’establishment, mais ovationnée par des dizaines de milliers de Britanniques.

Aux côtés de Robinson, l’acteur Laurence Fox a dénoncé « le suicide démographique » d’un pays qui accueille des populations sans aucune volonté d’intégration. Il a rappelé que la liberté d’expression, loin d’être un privilège, est un droit vital à défendre « face aux hordes tyranniques de ceux qui veulent faire taire la vérité ».

La mémoire de Charlie Kirk, militant américain de la liberté d’expression assassiné cette semaine dans l’Utah, a également été honorée par la foule, dans un climat de détermination mêlée d’émotion.

Immigration et insécurité au cœur de la colère

La manifestation s’inscrit dans un contexte explosif : multiplication des scandales liés aux centres d’accueil d’immigrés illégaux logés à l’hôtel aux frais du contribuable, agressions sexuelles à répétition — dont celle d’une adolescente de 14 ans par un clandestin éthiopien dans l’Essex — et sentiment croissant d’abandon des classes populaires face à un pouvoir jugé complice.

Robinson n’a pas mâché ses mots en visant directement le gouvernement travailliste et les élites de Westminster : « La révolution a commencé. Nos filles n’ont plus de sécurité dans les rues. Les élites nous ont trahis, préférant les droits des clandestins aux droits des Britanniques. »

Une démonstration de force malgré la répression

Face à l’ampleur de la mobilisation, les autorités ont déployé plus de 1 600 policiers, dont 500 venus d’autres régions. La présence d’une contre-manifestation organisée par le collectif d’extrême gauche Stand Up to Racism a donné lieu à des tensions, parfois violentes. La police fait état de quelques dizaines d’arrestations et de plusieurs blessés dans ses rangs, mais la disproportion entre les incidents marginaux et l’ampleur pacifique de la foule saute aux yeux.

Fait rare, Elon Musk est intervenu en visioconférence depuis les États-Unis, dénonçant l’« immigration incontrôlée » et appelant à un changement radical de politique au Royaume-Uni. Une prise de parole qui a résonné fortement parmi les manifestants.

Le signe d’une fracture profonde

Cette mobilisation, qui dépasse de loin les prévisions des organisateurs comme les minimisations des autorités, marque un tournant politique majeur en Grande-Bretagne. Loin de se cantonner aux marges, la colère populaire contre l’immigration de masse et la censure gagne désormais une assise de masse, visible et revendiquée.

Tommy Robinson a conclu la journée en promettant que ce n’était que le début : « Le peuple britannique s’est levé. Nous ne serons plus jamais réduits au silence. »

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"Unite the kingdom" march : hier, la marée humaine londonienne vue du ciel

Les images parlent d'elles-mêmes (pour les voir, cliquez ici). Ce sont manifestement bien plus de 110.000 personnes qui ont répondu à l'appel de Tommy Robinson, hier, à Londres pour s'opposer à l'immigration illégale qui déferle sur le pays.

Une foule immense en Angleterre, déjà 796.000 signatures en France pour la pétition lancée par Philippe de Villiers afin d'exiger un référendum sur l'immigration cliquez ici. Nos vieux peuples ne veulent pas disparaître et le font savoir !

SN

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samedi, 13 septembre 2025

Déjà, des dizaines de milliers de personnes rassemblées à Londres contre l'immigration illégale, à l'appel de Tommy Robinson

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Badinter au Panthéon, c’est non !

PANTHÉON (Paris): Ce qu'il faut savoir pour votre visite (avec critiques)

Jean-Yves Le Gallou

L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue le 9 octobre prochain, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France (...).

Badinter au Panthéon, c’est non !

Non, la patrie n’a pas à être reconnaissante à Badinter. Encore moins les Français victimes de sa politique.
L’explosion de l’insécurité ? C’est lui, comme garde des Sceaux de François Mitterrand de 1981 à 1986.
L’invasion migratoire incontrôlée ? C’est lui, comme président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995.
Le mépris du peuple ? C’est encore lui, avec un ensemble de décisions prises à l’opposé des volontés populaires.
Badinter, un grand homme ? Voire. Mais surtout un oligarque morgueux, un grand avocat fortuné et progressiste, se moquant comme d’une guigne des préoccupations des Français et conduisant une politique antidémocratique, à rebours de leurs aspirations.
En 1981, 60 % des Français étaient favorables à la peine de mort : il leur tord le bras et l’abroge. C’est son titre de gloire. Pire : il abroge la peine capitale sans créer de peine de substitution, sapant ainsi la hiérarchie des peines. Garde des Sceaux, Badinter s’appuie sur le syndicat de la magistrature pour repenser le code pénal et placer le délinquant au cœur de ses préoccupations, au lieu et place de la victime. Quarante ans plus tard, la situation est hors de contrôle : racailles et narcotrafiquants imposent leur loi.
À peine sorti de la Place Vendôme, Badinter prend la tête du Conseil constitutionnel : il va s’ériger en super législateur et s’ingénier à créer des jurisprudences rendant impossible tout contrôle réel de l’immigration.
Alors, Badinter, les Français ne lui disent pas merci ! Le faire entrer au Panthéon, c’est un bras d’honneur de la gauche progressiste aux Français, aux gueux. C’est une manière de leur dire : « Votre avis ne compte pas, seules importent nos lubies idéologiques. » Quant aux politiques qui s’associeraient à l’hommage ou regretteraient de ne pas y avoir été invités, ils perdraient tout crédit pour redresser la situation migratoire comme la situation sécuritaire.
Pour nous, Badinter au Panthéon, c’est non !

Panthéonisation de Badinter : une provocation ultime du bloc centriste

La décision de faire entrer Robert Badinter au Panthéon en octobre 2025, sous l’impulsion du pouvoir macroniste, s’apparente à une ultime provocation du bloc centriste. Cet acte, présenté comme un hommage national, n’a rien d’un geste d’unité. Il consacre une figure adulée par la gauche progressiste mais ignorée, voire détestée, par une partie croissante de la population française, lassée d’une justice perçue comme laxiste et déconnectée.
Badinter, ancien ministre de la Justice sous François Mitterrand, incarne une idéologie antipénale qui, sous couvert d’humanisme, a contribué à l’affaiblissement de l’appareil judiciaire, à la mise sur un piédestal des criminels et au mépris des victimes.
Badinter est aussi l’homme qui a imposé l’abolition de la peine de mort contre l’avis d’une majorité de Français.
Cette panthéonisation, orchestrée par un exécutif en fin de règne, sert à la fois de diversion dans un contexte de fragilité du camp présidentiel et d’imposition d’une figure emblématique du laxisme, à l’heure où l’aspiration populaire penche clairement en faveur d’une rupture avec le laxisme judiciaire. Comment des figures gouvernementales comme le garde des Sceaux Gérald Darmanin et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau pourront-ils prôner la fermeté tout en célébrant l’apôtre du laxisme ?

Un symbole national détourné au profit d’une petite élite de gauche

Loin d’être un acte d’unité nationale, cette consécration s’apparente à une appropriation partisane. Badinter, architecte de l’abolition de la peine de mort en 1981, est célébré pour un « humanisme » qui a sacrifié la protection des citoyens sur l’autel d’un idéal élitiste.
Si la peine de mort est le grand fait d’armes attribué à l’ancien garde des Sceaux, sa responsabilité dans l’affaire du sang contaminé est complètement tue par les médias de grand chemin.
Pire : Badinter est célébré pour ce qu’il n’a pas fait. En 1982, avec la « loi Forni », il égalise l’âge de la majorité sexuelle à 15 ans pour les relations homosexuelles et hétérosexuelles, supprimant ainsi le « délit d’homosexualité » qui pénalisait les relations homosexuelles avec des mineurs de plus de 15 ans. Ce texte sera à tort invoqué comme une dépénalisation de l’homosexualité, qui remonte en réalité au code pénal de 1791, sous la monarchie constitutionnelle, et non pas « en République », comme aimait dire le ministre.
Docile avec les criminels, le personnage savait aussi être rigide pour les crimes d’expression !
Sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme a ainsi ouvert la voie à des lois liberticides, étouffant la liberté d’expression sous prétexte de combattre l’intolérance.
En sanctifiant Badinter, le pouvoir actuel ne rend pas hommage à la France, mais glorifie un symbole de la gauche, responsable de la déliquescence de la justice. Cette démarche renforce l’idée d’une justice confisquée par une élite vivant en sécurité, au détriment d’une population qui, elle, subit de plein fouet l’héritage de Robert Badinter.

Le Panthéon, sanctuaire des héros de la gauche, pas de la France

Le Panthéon, censé honorer les grandes figures qui ont façonné la nation, devient une nouvelle fois, sous cette panthéonisation, un outil de propagande idéologique. Badinter rejoint ainsi une liste de figures principalement issues de la gauche, comme le communiste arménien Missak Manouchian. Cette instrumentalisation traduit une volonté de légitimer une vision progressiste au détriment d’une histoire nationale plus large.
L’héritage de Badinter, marqué par une « culture de l’excuse » qui dédouane les criminels de leur responsabilité, contraste avec les attentes d’une société confrontée à l’insécurité. En effaçant les victimes au profit des coupables, il a inversé les priorités de la justice, un déséquilibre que cette panthéonisation vient figer dans le marbre. Le Panthéon n’est plus le temple de la France – si tant est qu’il le fût jadis – mais celui de la gauche.

Article paru sur Polémia - Cliquez ici.

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vendredi, 12 septembre 2025

Le sang de Charlie Kirk, semence d’une nouvelle jeunesse

Mort de Charlie Kirk : Le Pen, Bardella, Maréchal... Comment a réagi  l'extrême droite française

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je ne suis pas assis à la terrasse du bar des Brisants, sous la vigne vierge qui nous protège de la pluie et du soleil, mais à ma table de travail, au lendemain d’une nuit brève et agitée. Hier, vers vingt-trois heures, j’avais appris que Charlie Kirk avait été atteint par un tireur embusqué alors qu’il débattait avec des étudiants de l’université de l’Utah. Peu après, la nouvelle de sa mort s’est abattue comme un couperet. Cette annonce m’a rappelé l’assassinat de Daria Douguine, cette jeune Russe que j’avais connue, et elle s’ajoute à la vision insoutenable de cette réfugiée ukrainienne poignardée par un délinquant noir dans le métro de New York. Une même ligne rouge traverse ces drames : la mise à mort de ceux qui incarnent une différence, une altérité, une insoumission.

Je crois avoir croisé Charlie Kirk lors d’un de mes voyages aux États-Unis, bien avant qu’il ne devienne célèbre. C’était à l’une de ces conventions conservatrices que je fréquentais volontiers avant que l’ccès au sol nord-américain ne me soit refusé. J’ai retrouvé des photographies où je crois deviner sa silhouette dans la foule, mais je ne puis l’affirmer avec certitude. À l’époque, il n’était qu’un adolescent timide, avide de découvrir ce monde. Je regrette aujourd’hui de n’avoir pas su fixer ce souvenir plus nettement. Daria Douguine, elle, je l’avais vraiment connue. Et pourtant, la mort de Charlie m’atteint presque autant, car il incarnait une espérance semblable, la promesse d’une génération qui refusait l’asservissement.

Charlie Kirk avait trente et un ans. Il n’était pas un politicien installé, mais un agitateur d’idées, un semeur d’étincelles. Sa force tenait à ce mélange de verve juvénile et de courage tranquille qui lui permettait d’affronter, sur les campus les plus hostiles, la meute des étudiants progressistes. J’aimais à le regarder sur mon écran, et combien de fois, au bar de l’Océan, l’on me demanda la cause de mes rires. Je regardais ces scènes où Charlie, avec patience et ironie, ramenait ses contradicteurs à l’évidence la plus simple. « Qu’est-ce qu’une femme ? » demandait-il, et la forteresse du discours idéologique s’écroulait aussitôt.

L’attentat fut d’une brutalité inouïe. Une balle tirée de deux cents mètres, frappant en plein cou, une gerbe de sang éclaboussant la tribune, la panique de milliers d’étudiants courant sous les cris. L’Amérique entière a vu ces images. Trump a parlé d’« assassinat politique » et ordonné la mise en berne des drapeaux. Des voix du monde entier, de Netanyahou à Nigel Farage, ont rendu hommage au jeune homme. En France, silence pesant de presque toute la classe politique, hormis Éric Zemmour, Sarah Knafo et Jordan Bardella. Ce mutisme en dit plus long que les discours. Il révèle combien nos dirigeants se sont accoutumés à l’idée que la violence contre les voix dissidentes est au fond acceptable, pourvu qu’elle serve leur vision du monde.

Car ce meurtre n’est pas un simple fait divers, il illustre un basculement. L’époque où l’on croyait encore au débat démocratique touche à sa fin. Là où la gauche ne parvient pas à convaincre, elle choisit la voie de la répression. La balle qui a tué Charlie Kirk est la sœur des menaces, des interdictions et des procès intentés à ceux qui osent parler. En France, les lois mémorielles, les mises en examen pour « incitation à la haine » jouent ce rôle : punir non des actes, mais des mots. Au Royaume-Uni, l’on va jusqu’à emprisonner des citoyens pour un simple tweet jugé « offensant ». Partout en Occident, la liberté d’expression s’éteint, non sous les coups d’une censure franche et assumée, mais sous l’hypocrisie d’une justice qui prétend protéger et qui en réalité bâillonne.

On nous dit que ces mesures sont des garde-fous, qu’elles évitent la violence. Or voici qu’elles engendrent l’inverse. Faute de pouvoir réduire les adversaires dans le champ des idées, on les réduit dans le sang. Daria Douguine, Charlie Kirk, les filles de Nemesis frappées dans la rue, les homosexuels refusant l’orthodoxie militante agressés, tous témoignent d’une même logique. Comme l’avait pressenti Spengler, les civilisations qui perdent confiance en elles-mêmes sombrent dans une guerre intestine où l’ennemi n’est plus au-dehors, mais au-dedans.

Il faut mesurer la portée de ce basculement. Charlie Kirk n’était pas un chef d’État, pas même un parlementaire. Son unique arme était la parole, l’art d’interroger et de raisonner. En le frappant d’une balle, c’est le droit même à la parole qu’on a visé. L’Amérique, dit-on, est le pays du Premier amendement. Pourtant l’assassinat de Charlie rappelle qu’il ne suffit pas d’avoir des droits inscrits sur du papier pour qu’ils soient vivants. Encore faut-il que la société les respecte. Or nous voyons, de part et d’autre de l’Atlantique, que ce respect se dissout.

Je me souviens des mots de l’Église catholique pour qui le sang répandu des martyrs devient semence. Ce sang-là fécondera d’autres vocations. Déjà, dans les veillées étudiantes de Liberty University ou de Texas Tech, des jeunes se recueillent en promettant de reprendre le flambeau. Le rire tranquille de Charlie, lorsqu’il dégonflait les certitudes woke, résonnera plus fort encore dans leurs voix. La gauche croyait l’étouffer, elle l’a multiplié.

Nous entrons dans une ère où la guerre culturelle se confond avec une guerre civile larvée. La balle qui a traversé la gorge de Charlie Kirk trace une frontière. D’un côté, ceux qui veulent débattre. De l’autre, ceux qui veulent faire taire. Et ce clivage traverse déjà nos nations, nos universités, nos familles. Ceux qui croient encore que la France ou l’Europe resteront à l’abri se trompent. Le poison est déjà là, et il n’attend qu’une occasion pour répandre son venin.

Charlie Kirk est tombé, mais son nom restera comme celui d’un martyr de la liberté de parole. Son assassinat, loin de l’effacer, l’a placé dans la lignée des témoins qui rappellent aux hommes que la vérité a toujours un prix. Nous vivons un temps où ce prix se paie en sang.

Article paru sur Breizh-Info, hier 11 septembre - Cliquez ici.

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Quand des jeunes doutent des vertus de la démocratie

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Le quotidien La Croix, journal catholique que l’on pourrait qualifier de centre-gauche mais n’hésitant pas à tremper sa plume dans l’idéologie masochiste des droits de l’homme au nom d’un humanisme chrétien, a mené une enquête intéressante auprès de jeunes pour connaître leur sentiment concernant le régime démocratique qui domine dans ce que l’on appelle l’Occident. Ces jeunes Français d’un bon niveau intellectuel, face à la situation politique et économique de la France, qu’ils subissent au même titre que leurs aînés Gaulois, les amène à penser qu’un régime autoritaire pourrait seul remettre en selle un pays qui n’a plus de boussole et qui maltraite ses citoyens.

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Source : La Croix l’hebdo 12/9/2025

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jeudi, 11 septembre 2025

Terrorisme aux Etats-Unis. Assassinat en direct de Charlie Kirk, figure de la droite américaine

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Source Breizh info cliquez ici

Le fondateur de Turning Point USA, Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et proche de Donald Trump, a été assassiné mercredi 10 septembre 2025 lors d’un événement public à l’Utah Valley University. Âgé de seulement 31 ans, ce militant chrétien et patriote incarnait depuis une décennie la nouvelle génération de la droite américaine. Sa mort brutale illustre une fois de plus l’ampleur d’une violence politique qui ronge les États-Unis et dont la gauche n’est pas exempte, loin de là.

Un meurtre en plein campus

Charlie Kirk participait à une réunion de son « American comeback tour », un cycle de conférences destinées à mobiliser la jeunesse étudiante autour des valeurs traditionnelles américaines. Alors qu’il dialoguait avec le public, une balle tirée depuis un bâtiment voisin l’a atteint mortellement au cou. Malgré l’évacuation rapide et l’intervention des secours, il a succombé à ses blessures pendant son transfert à l’hôpital.

L’université a évoqué un tir de précision, vraisemblablement depuis un toit situé à près de 200 mètres de la scène. Le FBI, chargé de l’enquête, parle d’un « tireur d’élite ». Plusieurs suspects ont été brièvement interpellés puis relâchés, et le véritable assassin est toujours recherché.

Originaire de la banlieue de Chicago, Charlie Kirk avait fondé Turning Point USA à 18 ans. En quelques années, cette organisation est devenue le principal mouvement de jeunesse conservateur aux États-Unis, aligné sur les positions de Donald Trump. Défenseur de la famille, des valeurs chrétiennes et du port d’armes, Kirk s’était imposé comme une voix forte contre l’idéologie gauchiste, le féminisme militant et l’idéologie transgenre.

Animateur de l’un des podcasts politiques les plus écoutés du pays, il multipliait les débats sur les campus américains, s’adressant sans détour à une génération façonnée par le conformisme libéral des universités. Ses critiques du progressisme et son plaidoyer pour un conservatisme enraciné lui avaient valu autant d’admirateurs que de détracteurs.

Une extrême gauche radicalisée

La réaction d’une partie de la gauche américaine après sa mort illustre une radicalisation inquiétante. Certains médias progressistes ont multiplié les commentaires cyniques ou ambigus, tandis que le site féministe Jezebel revendiquait, quelques jours avant l’assassinat, avoir lancé une « malédiction » contre lui en raison de son opposition au féminisme.

À l’inverse, les hommages se sont multipliés dans le camp conservateur, de Donald Trump à Elon Musk, qui a résumé d’une formule brutale : « la gauche est le parti du meurtre ». Plusieurs responsables politiques ont parlé d’un « assassinat politique », confirmant que ce meurtre s’inscrit dans un climat de haine entretenu depuis des années par les discours radicaux de la gauche américaine.

Les démocrates ont toutefois également condamné l’acte. Joe Biden rappelle qu’«il n’y a pas de place dans notre pays pour ce genre de violence»«Cela doit cesser immédiatement. Jill et moi prions pour la famille et les proches de Charlie Kirk», a déclaré l’ancien président américain. Son prédécesseur Barack Obama n’a pas tardé non plus à réagir. «Nous ne savons pas encore ce qui a motivé la personne qui a tiré et tué Charlie Kirk, mais ce genre de violence abjecte n’a pas sa place dans notre démocratie», a dénoncé le 44e président des États-Unis.

La violence politique, une constante aux États-Unis

La mort de Charlie Kirk survient dans un contexte de tensions politiques exacerbées. Loin de se limiter à des joutes verbales, le climat américain est marqué depuis plusieurs années par des agressions, des émeutes, des attentats ciblés et des menaces récurrentes contre les personnalités conservatrices.

Alors que les universités se présentent comme des lieux de débat, elles deviennent régulièrement, du fait de la gauche totalitaire, comme en France; le théâtre de violences contre ceux qui osent défier l’idéologie gauchiste dominante. La disparition de Kirk, en pleine tournée universitaire, illustre tragiquement ce basculement.

Pour Donald Trump, Charlie Kirk était « le grand, le légendaire » porte-voix de la jeunesse conservatrice. Sa disparition laisse un vide au sein d’un mouvement qui voyait en lui un relais essentiel auprès des nouvelles générations. Mais elle révèle aussi une réalité plus sombre : aux États-Unis, la violence politique ne faiblit pas.

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Peut-on empêcher la gauche de saboter la contestation sociale ?

Mouvement « Bloquons tout » : 200 000 manifestants en France ont répondu à  l'appel du 10 septembre

Didier Beauregard

L’automne risque d’être chaud, nous dit le ronron médiatique. La météo sociale et politique est effectivement très dégradée dans notre pays. Pour autant, le moment de la révolte populaire est-il venu ? La France reste marquée par l’intensité spontanée du mouvement des Gilets jaunes et le feu de paille qu’il a finalement été.

Fragilisé par un manque de pensées directrices et de structures organisationnelles, le mouvement a été vite écrasé par les forces combinées du pouvoir. Il a cependant laissé dans les esprits comme un désir de deuxième acte qui peine à trouver sa voie.

Les facteurs qui ont conduit les événements il y a sept ans sont-ils toujours à l’œuvre aujourd’hui ? De fait, les observateurs ont la plus grande peine à identifier la nature du mouvement du 10 septembre et l’engagement de ses animateurs, avec des avis qui balancent entre « extrême droite » et extrême gauche.

Pas de guillemets pour extrême gauche, dans la mesure où cette dernière a clairement fait connaître son intention de prendre le train en marche de la révolte sociale, LFI en tête, sans oublier les écolos qui se proposent de « verdir » le mouvement.

La gauche contre le peuple

Sans chercher très loin des analyses plus complexes et variées, ce seul engagement de la gauche radicale devrait suffire, en soi, à torpiller le mouvement social, de la même manière que la gauche a largement participé à la dénaturation, puis à l’extinction du soulèvement des Gilets jaunes. Elle a étouffé la dimension identitaire du mouvement, la révolte des petits blancs des territoires périphériques, au profit d’une pseudo-lutte « anticapitaliste » qui substituait le drapeau rouge au drapeau bleu-blanc-rouge, sur fond de violences de groupuscules radicaux, largement manipulés par le pouvoir en place. De quoi faire peur à la France du marais !

Si, comme nous l’écrivons depuis des années dans ces colonnes, la gauche est épuisée idéologiquement, très diminuée politiquement (moins de 30 % du pays), elle garde encore un grand pouvoir de nuisance grâce à la multiplicité de ses réseaux d’influence au sein des lieux de pouvoir, notamment dans les médias. Son alliance objective avec le capitalisme consumériste qui, depuis des décennies, a épousé le progressisme sociétal dont se réclame la multiplicité des familles de gauche, a construit une alliance de fer au centre de la vie politique des pays occidentaux qui empêche tout changement de l’ordre politique et social dominant.

Les dirigeants des partis de gauche ne peuvent ignorer ce rôle de soutien du système capitaliste mondialisé – qu’ils dénoncent par ailleurs dans leur vulgate quotidienne – puisqu’à chaque échéance électorale ils renouvellent le pacte de fer avec les partis « bourgeois ». Un pacte qui exclut les courants « populistes », c’est-à-dire ceux qui récoltent le plus grand pourcentage de voix populaires de l’arc dit « républicain ».

La question de fond, l’enjeu essentiel, est donc simple : comment peut-on, dans notre pays, mener un mouvement de révolte populaire qui ne soit pas récupéré et torpillé par la gauche, c’est-à-dire le système, afin d’empêcher l’émergence de la question migratoire et d’avoir une chance de faire bouger enfin les lignes politiques ?

Grande-Bretagne : une révolte identitaire

Si l’on regarde les événements des dernières années, la réponse paraît évidente : elle s’exprime aujourd’hui chez nos voisins britanniques avec une surprenante acuité. Largement sous-évalué par les médias mainstream, le mouvement « Raise the Colors » (lever les drapeaux) rythme depuis des mois la vie politique anglaise. Un mouvement essentiellement tourné vers le rejet de l’immigration musulmane, suite à des affaires sordides de viols de jeunes filles anglaises. Le mouvement consiste à saturer l’espace public et les manifestations populaires, nombreuses sur tout le territoire, de drapeaux britanniques et anglais (croix de Saint-Georges). La gauche unanimement s’est dressée contre ces manifestations qu’elle dénonce comme racistes et fascistes, soutenant activement la répression policière brutale de ces défilés identitaires, décidée par le gouvernement de Sa Majesté.

La France, contrairement aux pays anglo-saxons, a rejeté dans ses principes philosophiques l’institutionnalisation du communautarisme. Ce dernier s’impose dans la réalité sociale et culturelle nationale, en dépit et contre les principes républicains officiels. Tout mouvement de révolte en France aura une dimension sociale dominante, même si celle-ci repose sur un socle identitaire plus ou moins conscient. Les Gilets jaunes n’ont pas su maîtriser cette interaction complexe entre social et identitaire.

La solution, pourtant, est simple : la seule évocation de la question migratoire, même à la marge, mettrait en France la gauche hors-jeu. À l’heure où plus de 70 % des Français se disent opposés à l’augmentation de l’immigration (*), il est facile de simplement évoquer la dimension sociale et démocratique de l’enjeu migratoire dans notre pays pour que toutes les forces de gauche s’unissent, syndicats ouvriers en tête, contre une révolte populaire et volent au secours d’un système économique et social à bout de souffle, miné par la dette et l’effondrement industriel et éducatif.

La gauche, jusqu’au bout, jouera son rôle de supplétif du système en place ; on voit aujourd’hui le PS moribond venir au secours de la macronie épuisée afin de former un nouveau gouvernement. Le paradoxe est à relever : alors que l’affrontement droite/gauche, qui rythme le combat idéologique traditionnel, est de moins en moins signifiant, la gauche peau de chagrin s’est taillée une place de choix au centre de la vie politique, une place qui lui permet de neutraliser l’élan identitaire des contestations sociales populaires… Jusqu’à quand ?

Article paru le 9 septembre sur Polémia - Cliquez ici.

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mercredi, 10 septembre 2025

Macron a donc nommé son fidèle Sébastien Lecornu à Matignon : la provocation de trop ?

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L'édito de Cyrano

sur Riposte laïque cliquez ici

Macron, tout en ayant accepté la démission de François Bayrou, a donc une fois de plus joui de ses prérogatives présidentielles en choisissant de se maintenir au pouvoir coûte que coûte, tout en défaisant la France comme Pénélope sa tapisserie et attendant le retour d’Ulysse. Nous, c’est le retour de notre identité que nous attendons et que Macron souille un peu plus chaque jour. Mais cela, il feint de ne pas le comprendre en nous imposant sa présence insupportable au moins jusqu’en 2017.

Cependant, et alors que sa milice d’ultragauche incontrôlable s’apprête à dévaster le pays – promettant même des sabotages, en visant notamment les dépôts de carburant, ce qui laisse présager le pire de la part de ces terroristes en puissance –, à l’occasion du 10 septembre kidnappé comme le furent les Gilets jaunes, Macron savoure sa toute-puissance en regardant défiler les gouvernements à ses pieds depuis son délire de dissolution en lieu et place de sa démission qui aurait résolu bien des problèmes et tant souhaitée depuis des années.

Pour preuve de son inconséquence – certains parleraient plus volontiers de son goût immodéré de la division et du chaos –, Macron avait d’ailleurs décidé de dissoudre l’Assemblée à la veille d’un rendez-vous international mobilisant des dizaines de milliers de forces de l’ordre – les Jeux olympiques de Paris –, au risque d’un embrasement de la rue et ce, un an après les émeutes ethniques de 2023.

Ainsi, pendant que Macron vient de nommer dans la foulée son fidèle Sébastien Lecornu Premier ministre, le pays est en passe d’être livré à des hordes fanatiques qui pourraient inspirer d’autres hordes diversitaires dont on connaît les capacités dévastatrices tout autant que racistes depuis qu’ils chassent du Blanc au grand jour. Des diversitaires que Macron goûte fort, jusqu’à prendre conseil auprès d’eux pour savoir s’il doit ou non assister à une marche contre l’antisémitisme, on pense au faux comique et très islamique Yassine Belattar.

Certes, le ministre de l’Intérieur sortant, Bruno Retailleau, a mobilisé quelque 80 000 effectifs sur tout le territoire, mais étant donné le caractère très mobile et organisé des groupuscules ultragauchistes, ils ne pourront pas tout filtrer de ce mouvement du 10 septembre volé par Mélenchon et ses sbires et qui a fait depuis tache d’huile gauchiste.

Après les mauvais crus déclassés Barnier et Bayrou, on se demandait donc à qui le tour à Matignon : Yaël Braun-Pivet dont le seul regard fait craindre des vertiges de vide ? Xavier Bertrand, qui n’arrête pas de s’enfler à force de cauchemarder le Rassemblement national ? Aucune chance car il serait censuré dans la foulée par ce même Rassemblement national. Gabriel Attal, le pré-pubère dévoré d’ambition ? Olivier Faure, le gauchiste dans l’ombre de La France Insoumise ? Gérald Darmanin, le pourfendeur de Kevin et Mattéo ? Etc. Et même s’ils juraient tous hypocritement qu’ils n’étaient pas candidats au poste de Premier ministre, ces gens-là étaient tout de même très disponibles, suivant le bon mot de Braun-Pivet : « Évidemment je ne rechignerais pas »… à de nouveaux privilèges, mais ça elle ne l’a pas dit, peut-être juste pensé. Quant à Jordan Bardella, les sondages se montraient assez clairs : il était largement plébiscité comme Premier ministre. Mais là, fallait pas rêver, la démocratie a ses limites chez les progressistes !

Dès le mardi matin, on parlait donc beaucoup de Sébastien Lecornu, spécimen du en même temps si l’on en croit l’article de Wikipédia qui lui est consacré, un peu à droite un peu à gauche et beaucoup de rien à en attendre. C’est donc ce macroniste de la première heure qui a décroché la timbale. Au moins, il n’est pas aussi obsédé par Marine Le Pen que certains de ses petits copains politiques. Ne rêvons pas, cependant, Lecornu ne fera que prolonger l’agonie de la France. Cliquez ici

La seule issue possible à cette agonie ce serait d’abord la démission de Macron et le recours momentané, pour son successeur, à l’article 16, à condition qu’une nouvelle Assemblée soit élue avec une nette majorité en lieu et place de ce bourbier politique ingérable. Car seul les pouvoirs exceptionnels conférés par l’article 16 permettraient de rétablir un semblant d’ordre. Puis, il conviendrait ensuite de mener une politique ferme et sans états d’âme droits-de-l’hommistes. Surtout, il s’agirait d’en finir avec l’État de droit exotico-gauchiste, réservé aux ennemis les plus farouches de la France qui, dans les jours qui viennent, vont user de leur violence coutumière pour déstabiliser la Nation, sous le regard bienveillant de leur mentor Mélenchon et de journaleux plus occupés, pour la plupart, à lutter contre « l’extrême droite » que de prendre conscience de la situation du pays en proie à une immigration sauvage jumelée à une anarchie violente d’ultragauche.

Malgré cette atmosphère insurrectionnelle, une affaire nettement « plus grave » doit en ce moment occuper les esprits détraqués des politiciens collabos : une affaire de têtes de cochons déposées devant des mosquées d’Île-de-France. Affaire qui va mobiliser des dizaines d’enquêteurs, Laurent Nuñez l’a promis, qui soupçonne par ailleurs une cochonnerie russe !

Et Macron de se délecter de la triple crise qu’il a orchestrée : politique, sociale et sécuritaire…

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mardi, 09 septembre 2025

Avec Bernard Zeller, retour sur l’échec du putsch des généraux en Algérie

711IftlQoiL._UF1000,1000_QL80_.jpgEntretien avec

Bernard Zeller,

réalisé par Camille Galic

pour Polémia cliquez ici

03/09/2025

C’est une plongée au cœur d’une page terrible de l’Histoire française que nous proposent Camille Galic et Bernard Zeller dans cet entretien. Les relations franco-algériennes se font toujours plus mauvaises au fur et à mesure des années et le traumatisme de la Guerre d’Algérie est à la racine du discours éternellement victimaire du gouvernement algérien. Dans l’entretien que les lecteurs de Polémia découvriront ci-dessous, Bernard Zeller revient sur cette période troublée, avec ses drames et ses zones d’ombres. Un témoignage engagé et très critique du général De Gaulle par moment. Un ton qui étonnera certains et qui porte la marque de l’engagement familial, tant il est vrai que la blessure de l’Algérie française reste vive pour de nombreuses personnes qui ont payé le prix fort lors de cette guerre. C’est définitivement un sujet ancien… qui n’en finit pas de revenir dans l’actualité.
Polémia

Bernard Zeller, fils de général putschiste

Né en 1946, ingénieur en chef de l’armement après avoir fait toute sa carrière dans l’industrie spatiale et de défense, Bernard Zeller s’est consacré depuis sa retraite à rétablir la vérité sur la (triste) fin de l’Algérie française et notamment sur son père, le général André Zeller, l’un des auteurs du putsch d’Alger dont il fit éditer le Journal d’un prisonnier (éd. Tallandier, 2014), ainsi que sur Raoul Salan dont, en collaboration avec Jean-Paul Angelelli, lui-même auteur de Une guerre au couteau (éd. Picollec, 2004), il se fit le biographe (éd. Pardès 2016). Nul n’était donc mieux placé que lui, qui avait personnellement connu nombre de protagonistes, pour replacer dans leur contexte et détailler les conditions dans lesquelles Charles De Gaulle revint au pouvoir à la faveur des « treize complots du 13 mai » 1958, et les ressorts qui, trois ans plus tard, le 22 avril 1961, poussèrent à la révolte les étoilés André Zeller, Raoul Salan, Edmond Jouhaud et Maurice Challe — dont le sursaut, s’il avait été suivi, aurait peut-être évité l’indépendance de l’Algérie avec pour résultat un marasme qui provoque depuis 1962 une immigration si incontrôlée vers l’ex-métropole que l’actuel président algérien Tebboune affirmait sur France 24 en juillet 2020, en une menace implicite : « Nous avons près de six millions d’Algériens qui vivent en France. » Sous le titre Un quarteron de généraux avant le putsch (1), Bernard Zeller a écrit un livre factuel mais passionnant, étayé par un remarquable appareil de notes, que devraient lire tous les férus d’histoire contemporaine. Et, bien sûr, tous ceux ayant eu des attaches avec la province perdue.

Des profils différents

Camille Galic : À première vue, le seul point commun entre les quatre chefs de l’insurrection, dont vous retracez les brillantes carrières, est qu’aucun n’avait entendu l’appel dit du 18 juin 1940. Comment et pourquoi, après avoir atteint le grade de général d’armée, ces officiers si différents en vinrent-ils à la rébellion ?

Bernard Zeller : C’est précisément l’objet de l‘ouvrage. En effet leurs parcours avaient été bien différents. Zeller, à part la Syrie et cinq années en Algérie en 1934-1935 et en 1940-1943, est plutôt « métropolitain ». Salan est séduit par le Tonkin et le Laos et passera, en plusieurs épisodes, près de vingt ans de sa vie en Indochine. Challe a une carrière essentiellement métropolitaine à part deux années au Maroc. Jouhaud, lui, connaît l’Afrique noire, l’Indochine et l’Algérie. Challe et Jouhaud, qui se suivent à un an d’intervalle, sont les seuls qui se connaissent dès leur jeunesse.

Arrivés à des postes de haute responsabilité dans la deuxième moitié des années cinquante — Zeller est chef d’état-major de l’armée de terre, Salan commandant en chef et délégué général en Algérie, Challe major général des armées puis successeur de Salan en Algérie, Jouhaud adjoint de Salan puis chef d’état-major de l’armée de l’air – ils sont directement confrontés au problème algérien qu’ils prennent à bras-le-corps.

Quand le dessein de De Gaulle apparaît lors du discours du 16 septembre 1959 annonçant sa politique d’autodétermination de l’Algérie et se précise au cours de l’année 1960 sous la forme d’une Algérie algérienne indépendante, tous quatre sont conscients que le résultat en sera une Algérie livrée au FLN, organisation indépendantiste pratiquant un terrorisme systématique à l’encontre de la population. C’est pour tenter d’empêcher cet abandon des Algériens à une clique antifrançaise conduisant au massacre généralisé des partisans de la France et à l’exode de centaines de milliers d’habitants que se sont rebellés ces généraux.

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Découragement français

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Vincent Trémolet de Villers

Qui nous sortira de cette spirale d’inquiétude et de lassitude ? François Bayrou a prononcé son discours qu’il voulait historique devant l’indifférence polie des députés. Depuis dix jours, sur tous les écrans, il tempête comme Philippulus, le prophète de malheur de L’Étoile mystérieuse, mais qui écoute un notable installé depuis quarante ans au cœur du régime quand il dé- couvre qu’il faut tout changer ?

Cela fait longtemps que les Français ne mettent plus le son. Ils ont déjà tourné la page. Le successeur à Matignon ? Le choix de Tartemuche plutôt que Tartempion ou Tartemolle occupe à peine les conversations ; là aussi, la fatigue l’emporte sur l’excitation.

Le jeu se déroule encore dans un espace politique restreint, de moins en moins représentatif et de plus en plus caricatural. Tableau désolant où les combinaisons d’il y a un an ressurgissent comme neuves, où François Hollande, ancien chef de l’État qui, pour cause d’impopularité, n’a pas pu se représenter, donne des conseils à un président de la République qui regroupe contre lui plus de 80% des Français. La bulle parle à la bulle, et, dans la bulle, les socialistes d’Olivier Faure ont le rôle avantageux. Ils sont le point d’équilibre, nous dit-on, pour stabiliser le déclin et perpétuer quelques mois encore le désastre. Belle ambition !

À l’Élysée et dans l’introuvable «socle commun », on cherche ce que l’on peut leur céder sur l’ISF, l’assurance-chômage ou les taxes sur les entreprises. L’échec du conclave sur les retraites n’a servi de leçon à personne. La devise de ce second mandat : « On ne change pas une politique qui perd. » L’écume des choses, c’est cette équation parlementaire insoluble, mais les courants profonds du découragement français mènent tous - nous sommes sous la Ve République - à l’Élysée. Emmanuel Macron doit affronter un mélange de déception, d’impatience, d’exaspération qui prend des proportions préoccupantes. Il ne peut plus se permettre de procrastiner, ni de rejouer la même partie en dérivant un peu plus à gauche. Tout - l’opinion, les marchés, son intérêt - l’oblige à trancher dans le vif. Nomination éclair sur sa droite pour repousser de quelques mois le coup de tonnerre d’une nouvelle dissolution : c’est la prévision la moins défavorable...

Source : Le Figaro 9/9/2025

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lundi, 08 septembre 2025

Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France

Présidentielle 2022 : comment le Trocadéro est devenu un symbole pour la  droite

Michel Geoffroy

Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.

Une initiative socialement située

D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville !
Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.

Une initiative à contre-temps

Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
Bloquer le pays ?
Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.

Il faut libérer la France et non pas la bloquer

Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
Vaste programme ?
Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.

Source : Polémia, cliquez ici.

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Argentine. La nuit où Milei trébucha : illusions perdues et colère des urnes

C'est une invasion » : Javier Milei fustige l'immigration et tronçonne le  socialisme - Boulevard Voltaire

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Il est très tôt, et la tiédeur de ma chambre à coucher contraste avec la nouvelle brutale qui vient de tomber de Buenos Aires. Le gouvernement de Javier Milei vient de subir une défaite écrasante dans la province de Buenos Aires, défaite qu’il a lui-même contribué à aggraver. Le quotidien La Nación parle d’un « cataclysme », conséquence d’une série d’erreurs stratégiques qui exposent aujourd’hui la fragilité d’un pouvoir qui cherchait, au contraire, à se consolider par les urnes.

Le résultat est sans appel: treize points d’écart en faveur du péronisme, soit près d’un million de voix de différence. Un « voto castigo », un vote sanction, qui prend valeur de plébiscite inversé. En choisissant de nationaliser l’élection provinciale, Milei s’est mis lui-même au pied du mur. Ce fut une mise en scène risquée, une épreuve qu’il avait présentée comme un passage obligé pour tourner la page des turbulences économiques et des scandales qui atteignent jusqu’à sa propre sœur, Karina Milei, devenue la véritable architecte électorale du mouvement.

Car ce n’est pas seulement la stratégie qui a failli, ce sont aussi les mœurs politiques du pouvoir qui ont découragé ses partisans. Ces dernières semaines, une succession de scandales a terni l’image d’un mouvement qui se voulait moralement intransigeant. Les soupçons de corruption visant la sœur du Président et son cercle le plus intime, les accusations d’enrichissement illicite contre l’un de ses collaborateurs les plus proches, les révélations sur des financements opaques de campagne, jusqu’aux soupçons sur le président de la Chambre des députés, ont ébranlé la base électorale de Milei. Ceux qui avaient cru à la rupture avec la vieille politique y ont vu une répétition des mêmes vices. Beaucoup se sont abstenus, par lassitude ou par dégoût. Et, inversement, cette atmosphère délétère a incité nombre d’électeurs hostiles à se mobiliser davantage, pour exprimer dans les urnes leur rejet d’un gouvernement perçu comme déjà compromis.

Le revers est d’autant plus douloureux qu’il survient après la formation d’une coalition forcée avec le PRO, censée élargir la base de La Libertad Avanza. L’alliance n’a pas seulement échoué, elle a fait perdre à l’ensemble presque 200 000 voix par rapport à ce que les deux forces réunissaient séparément il y a deux ans. À cela s’ajoutent des écarts impressionnants dans certaines circonscriptions: plus de vingt points à La Matanza, bastion inexpugnable du péronisme, mais aussi des défaites dans des districts de l’intérieur où le kirchnérisme n’avait plus percé depuis une décennie.

La défaite révèle aussi l’erreur de calcul présidentiel quant à la participation électorale. Javier Milei avait parié qu’une faible mobilisation favoriserait ses adversaires. Il en appela donc aux électeurs pour conjurer ce scénario… mais c’est le contraire qui s’est produit. La participation, plus élevée que prévu, a nourri le vote de rejet, confirmant que les « électeurs en colère » l’emportaient sur les sympathisants hésitants.

À l’échec électoral s’ajoute un climat économique fébrile. Les marchés avaient fixé un seuil de tolérance: jusqu’à cinq points de différence, pas d’alerte. Or le résultat a triplé cette prévision. Les investisseurs redoutent désormais un nouvel accès de volatilité monétaire, comme celui qui, en 2019, avait suivi la défaite de Mauricio Macri aux primaires. Milei le sait, et son discours d’après-défaite s’adressait moins à ses concitoyens qu’aux marchés: promesse d’autocritique, de correction des erreurs, mais réaffirmation du cap économique.

Le péronisme, fracturé et affaibli avant ce scrutin, sort renforcé de cette épreuve. Axel Kicillof, gouverneur de Buenos Aires, émerge en vainqueur, même si les blessures internes du camp kirchnériste ne sont pas refermées. Milei, lui, doit panser les siennes. Son isolement, sa dépendance à un cercle restreint — sa sœur Karina, Santiago Caputo, quelques fidèles — deviennent aujourd’hui des handicaps. L’« équilibriste sans filet » qu’il a voulu incarner vient de trébucher.

Il reste cinquante jours jusqu’aux élections nationales de mi-mandat, prévues le 26 octobre. Ce délai, que l’on croyait court, apparaît soudain comme une planche de salut. Milei pourra-t-il se reprendre? Réparer les fautes d’une campagne improvisée, corriger les excès de confiance, rétablir le lien avec une opinion désabusée? Ou bien ce revers marque-t-il déjà le début du reflux d’une vague libertaire qui, en un an à peine, a vu son éclat ternir?

Car au-delà des chiffres et des coalitions, ce scrutin révèle une vérité plus profonde: l’Argentine demeure un pays où l’espérance politique se consume vite, emportée par les scandales et les illusions perdues. C’est un trait de son histoire moderne: de caudillos en sauveurs autoproclamés, la nation ne cesse de chercher un redresseur providentiel et de l’abandonner sitôt qu’il déçoit. Ernst Jünger voyait dans l’homme moderne un « mobilisé total » voué à s’épuiser dans des guerres de mouvement sans fin. L’Argentine, à sa manière, rejoue ce destin: perpétuelle mobilisation populaire, perpétuelle désillusion. Et tant que ce cycle ne sera pas brisé, chaque promesse d’avenir ne sera qu’un mirage.

Source : Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 07 septembre 2025

Santé mentale des jeunes : une génération au bord de la rupture

La santé mentale des jeunes filles « semble aller particulièrement mal » |  Radio-Canada

La rédaction de Breizh-Info

Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression. C’est le constat glaçant qui ressort de l’enquête menée au printemps 2025 par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. L’étude, croisée avec les données de Santé publique France, confirme ce que chacun pressentait depuis la crise du Covid : une explosion des troubles psychiques chez les adolescents et les jeunes adultes, en particulier chez les femmes et les Ultramarins.

Des chiffres qui inquiètent

Selon cette enquête, un jeune sur quatre se considère en dépression. Près d’un tiers avoue avoir déjà eu des pensées suicidaires. La fatigue, la perte d’énergie et un sentiment diffus de désespoir traversent les réponses : six sur dix déclarent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage.

Les disparités régionales frappent : 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En métropole, la Bourgogne-Franche-Comté affiche un taux bien plus bas (19 %), preuve que la crise est aussi sociale et territoriale. Les jeunes femmes sont davantage touchées (27 % contre 22 % des hommes).

Des réponses publiques fragmentées

Le gouvernement a fait de la santé mentale une « grande cause nationale » en 2025. Pourtant, les dispositifs restent jugés « fragmentés » et peu accessibles. Moins de 40 % des jeunes ont déjà parlé de leur santé mentale avec un professionnel. Beaucoup renoncent, par peur du jugement, par manque de moyens financiers ou par sentiment d’inutilité. En Outre-mer, seuls 30 % ont consulté un professionnel.

Les annonces ministérielles (détection précoce à l’école, formation de « secouristes en santé mentale », kits de sensibilisation pour 2026) peinent à convaincre soignants et associations. Derrière les chiffres, c’est l’urgence d’un malaise collectif qui transparaît.

Les causes profondes oubliées

Mais une question demeure : pourquoi cette explosion de la détresse psychique ? Les rapports officiels s’arrêtent trop souvent au constat ou à l’organisation des soins. Peu s’interrogent sur les causes sociétales. Aucun plateau TV, aucun journal ne s’interroge sur les causes profondes, histoire d’être certain de ne jamais apporter de solution.

Or, comment ignorer le rôle de l’explosion de l’individualisme, qui fragilise les solidarités familiales et communautaires ? Comment ne pas voir que l’absence de spiritualité et de repères transcendants laisse nombre de jeunes face au vide ? À cela s’ajoute un effondrement sécuritaire : sentiment d’insécurité dans l’espace public, menaces de violences, fractures identitaires… Dans un monde sans racines, livré à la tyrannie des écrans et des réseaux sociaux, les jeunes grandissent sans piliers stables.

Ce mal-être traduit aussi l’incapacité de la société française à transmettre un horizon collectif. Les chiffres le montrent : les jeunes ne se reconnaissent plus dans un avenir commun, et leur souffrance reflète une crise beaucoup plus large – celle du lien social et du sens.

Sans une réflexion sur ces causes profondes, aucune réforme technique ne suffira. Former des psychiatres, déployer des kits ou ouvrir des numéros verts est utile, mais insuffisant. C’est d’abord d’espérance, de cohésion et de repères dont une génération entière a besoin.

Faute de quoi, l’hexagone pourrait se retrouver avec une jeunesse brisée, enfermée dans la dépendance médicamenteuse ou numérique, incapable de se projeter, et donc incapable d’assumer son avenir commun.

Article publié sur Breizh-Info, le 4 septembre. Cliquez ici.

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Tapisserie de Bayeux… le crime patrimonial de Macron

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Michel Onfray n’est pas le seul à dénoncer le prêt de la fameuse tapisserie de Bayeux aux Anglais. Cette tapisserie, joyau de notre patrimoine, est plus que fragile et risque fort de ne pas supporter son déplacement dans la perfide Albion. Outre cette affaire de prêt, c’est aussi la manière qui ne manque pas de choquer dans la mesure où Macron a pris cette décision seul, sans prendre l’avis des experts, tous remontés contre son transport.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 7/9/2025

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jeudi, 04 septembre 2025

Free Speech Festival. La Lettre d’un Anglais en colère : « Rendez-vous à Londres le 13 septembre, avec Tommy Robinson ! »

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Source Breizh info cliquez ici

Le 13 septembre prochain, Londres sera le théâtre d’un rassemblement d’ampleur inédite, présenté par ses organisateurs comme une marche pour la liberté d’expression et un signal d’alarme contre l’immigration de masse. À l’appel de Tommy Robinson, des milliers — voire des centaines de milliers — de Britanniques et d’Européens sont attendus dans les rues de la capitale. Éric Zemmour a d’ailleurs confirmé sa présence, affirmant vouloir se tenir aux côtés de ceux qui refusent la submersion migratoire et la confiscation de leur parole.

Dans ce contexte, Jimmy, un Anglais, fan inconditionnel des Glasgow Rangers, rencontré récemment à Bruges par un membre de notre rédaction, a souhaité adresser une lettre ouverte aux Français et aux Européens, les appelant à se joindre à ce rendez-vous historique. Un cri d’alarme et d’unité, écrit à la première personne, que nous publions ci-dessous, en anglais et en français.

Brothers and sisters of Europe,

I am writing to you not as a politician, nor as a leader, but as a simple man of the English middle class. I was born in this land, raised in a modest family, taught to believe in hard work, honesty, and loyalty. I was taught that if you respect the rules, pay your taxes, and raise your children with discipline and love, your country will stand by you.

But today, I no longer recognize the country I was born into. The streets of our towns and cities no longer look or feel the same. Our history is being erased from classrooms. Our culture is being mocked by those who govern us. Our voices, when we dare to speak out, are silenced by fear of being called names, accused, or punished.

For fifty years, those in power have sold us out. They opened the borders, they drowned our people in debt, they laughed at our traditions, and they told us to keep quiet while they dismantled everything we inherited. Year after year, government after government, left and right alike, they have betrayed us.

And now, they dare to tell us that we are the problem. They dare to tell us that we must apologize for our history, for our culture, for our very existence. They dare to lecture us about “tolerance” while our communities collapse, while our young people cannot afford a home, while our old are abandoned, while our towns are transformed without our consent.

Enough. We have had enough.

On the 13th of September, in London, I will stand side by side with thousands of others, men and women from all walks of life, to say: we will not bow down anymore. We will not accept being treated as strangers in our own country. We will not accept that our children inherit nothing but debt, chaos, and shame.

This is not only a British struggle. It is a European struggle. What is happening in London is happening in Paris, in Brussels, in Berlin, in Rome. It is the same betrayal, the same contempt, the same destruction of our nations by people who have no loyalty to their people, only to their careers and their ideologies.

That is why I call upon you, French brothers and sisters, francophones of Europe, to join us in London on September 13th. Your presence will show that we are not isolated, that we are not alone, that there is a great family of Europeans ready to defend its future together.

We do not ask for violence. We do not ask for hatred. We ask for dignity, for courage, for unity. We ask for men and women to raise their heads and say: enough. We will take back our voice, we will take back our future, we will take back our land.

The politicians who brought us here, who wasted our money, who opened our borders, who mocked our faith and our history, must be held accountable. They must never again claim to represent us. They must be rejected, sanctioned, forgotten.

September 13th will not be the end. It will be the beginning. The beginning of a new chapter where Europeans, proud of their heritage, take the first step to stand together.

Do not stay silent. Do not stay home. Join us. London must hear the roar of Europe, the roar of those who refuse to disappear.

I will be there. Will you ?

Frères et sœurs d’Europe,

Je vous écris non pas comme un politicien, ni comme un leader, mais comme un simple Anglais issu de la classe moyenne. Je suis né dans ce pays, j’ai grandi dans une famille modeste, élevé dans le respect du travail, de l’honnêteté et de la loyauté. On m’a appris que si l’on respectait les règles, que si l’on payait ses impôts et qu’on élevait ses enfants avec discipline et amour, la patrie resterait fidèle.

Mais aujourd’hui, je ne reconnais plus mon pays. Les rues de nos villes n’ont plus le même visage. Notre histoire disparaît des manuels scolaires. Notre culture est ridiculisée par ceux qui nous gouvernent. Et nos voix, quand nous osons protester, sont réduites au silence sous les accusations et la peur.

Depuis cinquante ans, ceux qui prétendent nous représenter nous ont trahis. Ils ont ouvert les frontières, ils ont enchaîné notre peuple à la dette, ils ont méprisé nos traditions, et ils nous ont demandé de nous taire pendant qu’ils détruisaient tout ce que nous avions hérité.

Et aujourd’hui, ils osent encore nous accuser. Ils osent nous dire que nous devrions avoir honte de notre histoire, honte de notre culture, honte de nous-mêmes. Ils osent nous faire la leçon sur la “tolérance”, alors que nos communautés s’effondrent, que nos jeunes n’ont plus accès au logement, que nos anciens sont laissés pour compte, que nos villes se transforment sans notre consentement.

Ça suffit. Nous en avons assez.

Le 13 septembre, à Londres, je serai présent, comme des milliers d’autres, pour dire : nous ne nous laisserons plus faire. Nous refusons d’être traités en étrangers sur notre propre terre. Nous refusons de laisser à nos enfants pour seul héritage la dette, le désordre et la honte.

Ce combat n’est pas seulement britannique. C’est un combat européen. Ce qui se passe à Londres se passe aussi à Paris, à Bruxelles, à Berlin, à Rome. C’est la même trahison, le même mépris, la même destruction organisée par des élites sans loyauté envers leur peuple.

C’est pourquoi j’appelle nos frères et sœurs français, francophones, à nous rejoindre le 13 septembre à Londres. Votre présence montrera que nous ne sommes pas isolés, que nous ne sommes pas seuls, qu’il existe une grande famille en Europe prête à défendre son avenir.

Nous n’appelons pas à la violence. Nous n’appelons pas à la haine. Nous appelons à la dignité, au courage, à l’unité. Nous appelons à relever la tête et à dire : assez. Nous voulons reprendre notre voix, notre avenir, notre terre.

Les responsables de cette trahison — politiciens, ministres, partis complices — doivent rendre des comptes. Qu’ils ne prétendent plus jamais parler en notre nom. Qu’ils soient rejetés, sanctionnés, balayés.

Le 13 septembre ne sera pas une fin, mais un début. Le début d’un nouvel élan où les Européens conscients de leur héritage, feront le premier pas pour se tenir debout, ensemble.

Ne restez pas silencieux. Ne restez pas chez vous. Rejoignez-nous. Londres doit résonner du cri de l’Europe, le cri de ceux qui refusent de disparaître.

Moi, j’y serai. Et vous ?

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Rave partys, squats, grèves, OQTF, antifas : ils s’en foutent des Français agressés

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L'éditorial de Cyrano

sur Riposte laïque d'aujourd'hui

Tous les jours, les Français découvrent des choses invraisemblables qui se passent dans leur pays, parfois depuis plusieurs décennies, sans que rien ne soit fait pour y mettre fin.

Ainsi, la rave party de l’Aude, ce week-end, au-delà de son côté provocateur et indécent, sur le champ de paysans qui ont beaucoup perdu lors des incendies récents, a-t-elle remis en avant des pratiques qui existent depuis plus de trente ans. Des bobos des villes se permettent de s’encanailler, de boire, de fumer, de se droguer, en occupant en toute impunité des terrains qui ne leur appartiennent pas, et en empêchant les villageois de dormir en leur imposant durant plusieurs nuits le bruit d’une musique de dégénérés. Alors qu’en Espagne et en Italie, le problème a été réglé depuis longtemps et que les délinquants vont en prison, en France, cela fait trente ans que l’impuissance volontaire de l’État permet à ces jeunes crétins de narguer les autorités et surtout les paysans qui travaillent. Il se trouve, et les Français ne pourront que s’en réjouir, que cette fois la colère des agriculteurs locaux a été telle qu’elle s’est exprimée contre les voitures des occupants, pas habitués à être traités de la sorte. Mais nos politicards s’en foutent totalement que des paysans voient leurs terrains squattés et détériorés.

Dans un autre registre, cela fait également une trentaine d’années que des squatteurs, au nom du droit au logement, se permettent, souvent avec la complicité d’associations parasites comme le DAL, d’occuper des maisons qui ne leur appartiennent pas, de s’y installer en changeant les serrures et de rester des mois, parfois des années, en étant protégés par les lois, et souvent en narguant les propriétaires et les autorités. Régulièrement, un député nous raconte qu’il a fait une proposition de loi et que ce problème va être résolu, mais les squatts continuent de succéder aux squatts. Le seul domaine où l’État est efficace, c’est quand il s’agit de réprimer un propriétaire qui a viré les occupants. Mais nos politicards s’en foutent totalement que des propriétaires se voient privés de la jouissance de leurs droits, et soient lourdement pénalisés financièrement, suite à cette occupation illégale. Ils sont incapables de légiférer efficacement.

Que dire des grèves à répétition qui frappent les Français, souvent dans les transports, et à l’occasion des départs en vacances ? Des syndicats, qui ont trahi les salariés, surtout ceux du privé, depuis longtemps, qui ne vivent que par la perfusion, payée par les Français, que leur offre l’État pour planquer leurs permanents, se permettent de prendre en otage à chaque départ en vacances des familles entières. Et les politicards laissent faire, alors qu’en Italie, depuis trente ans, dans les transports, le droit de grève est interdit à certaines dates, notamment lors des départs en congés. Les élus préfèrent se coucher devant les syndicats, par ailleurs immigrationnistes, que de défendre les Français des classes populaires qui ont besoin des transports en commun.

Si on parle des OQTF, c’est encore pire. D’abord, on devrait dire « expulsions » et pas « Obligation de Quitter le Territoire Français », ce serait plus clair. On sait que sur 100 demandes d’expulsion, 93 % ne sont pas exécutées, et que sur les 7 % qui se concrétisent, la moitié se déroule entre Mayotte et les Comores. Autrement dit, un étranger qui met les pieds en France est pratiquement certain d’y rester. Nos politicards s’en foutent de mettre ainsi en danger la vie des Français, l’épisode de Marseille avec un Tunisien et deux couteaux, abattu par les forces de l’ordre, n’en est qu’un exemple supplémentaire.

Enfin, à Marseille encore, les antifas, quand ils ne cassent pas les centres-villes, quand ils n’agressent pas leurs opposants politiques et les forces de l’ordre, viennent de se distinguer en collant des affiches montrant la photo et l’adresse de quatre jeunes garçons qui ont le tort de ne pas penser comme eux. Ce véritable appel au meurtre demeurera impuni, comme le sont toutes les exactions de ces miliciens, parce qu’ils font le sale boulot du régime en agressant les militants qui le dérangent le plus.

Ces quelques rappels, que nous aurions pu compléter, confirment que l’impuissance de ce qu’ils appellent l’État de Droit est une arme utilisée contre les Français des classes populaires, en leur montrant que l’État s’en fout qu’on les vole, qu’on les spolie, qu’on les prenne en otages, qu’on mette leur vie en danger, qu’on agresse leurs enfants, etc.

Pourquoi ? Pour deux raisons. Hier protecteur des Français, l’État est devenu leur pire ennemi, et les politicards qui siègent à l’Assemblée nationale (exceptés ceux du RN et quelques rares LR) sont des collabos et des traîtres, qui haïssent, surtout ceux de gauche et les macronistes, notre pays et méprisent notre peuple.

Mais on sait que quand ce peuple se réveille, comme lors du mouvement des Gilets jaunes – canal historique – alors on voit un appareil d’État très efficace, très répressif et prêt à toutes les exactions pour briser un mouvement populaire.

Donc, n’oublions jamais que cette apparente impuissance est voulue, et que si on veut que cela change, il faut se débarrasser au plus vite de ceux qui nous gouvernent depuis 50 ans…

Source Riposte laïque cliquez ici

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mercredi, 03 septembre 2025

Demain... la guerre civile

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Robert Spieler

David Betz est professeur de stratégie militaire au très réputé King’s College de Londres. Autant dire qu’il n’a rien d’un fantaisiste. Il vient de signer dans Military Strategy Magazine une étude des plus sérieuses décrivant comme probable le déclenchement d’une guerre civile en France ou au Royaume-Uni dans les années qui viennent, peut-être même dans les cinq ans à venir. Les deux pays pratiquent, selon lui, des politiques de défense des intérêts de groupes minoritaires au détriment de la cohésion d’un pays. Selon lui, les sociétés sont désormais “fracturées”. Voilà sa conclusion : « Les sociétés les plus instables sont celles qui sont modérément homogènes, surtout lorsqu’une majorité traditionnelle perçoit une remise en cause de son statut ou lorsqu’une minorité importante dispose des moyens de se soulever seule.»

On ne peut que songer à la France actuelle, qui fait face à une forte minorité d’allogènes conquérants. David Betz évoque des facteurs de fragilité : déconnexion des élites, stagnation économique, remise en cause de la démographie historique par l’arrivée massive d’immigrés dans les grandes villes. Il estime que la probabilité d’une guerre civile en France et au Royaume-Uni est de 19 % sur cinq ans. Cette guerre civile sera d’abord ethnique, dit David Betz, et sera aggravée par la « polarisation politique ». Il évoque les métropoles et reprend à son compte le concept de « villes sauvages » (Feral cities), de grandes métropoles dans lesquelles la police n’arrête que les honnêtes gens, où le niveau de corruption est élevé, les infrastructures publiques défaillantes, l’état de nature prêt à refaire surface. Il en déduit que les gouvernements d’Europe doivent prendre des mesures militaires de nature à faire face à cette menace qui est loin d’être marginale. Il rejoint dans cette prise de position la prophétie du conservateur bitannique Enoch Powell qui détruisit son avenir politique quand il déclara, le 20 avril 1968, que l’immigration de masse mènerait à la guerre civile, citant L’Enéide de Virgile qui voyait « la rivière du Tibre moussant de beaucoup de sang ».

Source : Rivarol  03/09/2025

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Quand le Journal du dimanche sert de révélateur

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Balbino Katz, Breizh info cliquez ici

Dimanche matin, j’ai changé mes habitudes. Après avoir déambulé au marché du Guilvinec et pris ma tranche de lard chez Jackie l’andouille, je me suis laissé tenter par une halte à la maison de la presse attiré par la une du Journal du dimanche. Il faut dire que je n’achetais jamais ce journal avant que sa rédaction ne soit renouvelée. Or, la couverture de ce numéro dominical, frappée du double visage d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo, a suffi à piquer ma curiosité. Hebdo en main, j’ai déserté le bar de l’Océan, traversé le pont et choisi de m’installer au bar des Brisants, à la Pointe de Lechiagat. La terrasse y est minuscule, serrée contre un mur de granit, mais l’œil peut se reposer sur le port, ce qui me change des parois grises et humides de la criée du Guilvinec.

J’y ai déplié le Journal du dimanche, dont les pages larges débordaient de la petite table. Dès les premiers paragraphes de l’article d’introduction, je me suis retrouvé en terrain familier. Le texte s’ouvrait sur une formule dont la netteté frappait : « Reconquête avance sans compromis, sur une ligne assumée. » Cette affirmation condensait l’impression dominante : le parti d’Éric Zemmour, donné pour mort après l’échec relatif des européennes, a non seulement survécu mais revendique désormais toujours plus de soixante-dix mille adhérents.

Le quotidien relevait que le mouvement, loin de se dissoudre dans l’éparpillement, s’était resserré autour de son noyau initial. Une stratégie de longue haleine, adossée à une idée simple : ne pas se perdre dans le tumulte des réactions quotidiennes, mais garder un cap, quitte à paraître en retrait. Ainsi, plutôt que de se disperser dans la poussière des polémiques, Reconquête choisit de revenir avec une pensée ordonnée, adossée à des thèmes qui demeurent, identité, immigration, déclassement. Trois piliers dont l’article rappelle qu’ils avaient porté la campagne de 2022 et qui, aujourd’hui encore, continuent de résonner dans la société française.

La ligne décrite par le journal a ceci de particulier qu’elle assume son isolement. L’isolement n’est pas la marginalisation, c’est au contraire la condition de la fermeté. En refusant les compromis qui défigurent l’esprit d’un mouvement, Éric Zemmour parie sur la durée. Reconquête se construit, non comme une machine de guerre électorale éphémère, mais comme une structure de résistance à long terme. C’est le sens du mot « assumée » qui, dans l’article, vient redoubler le terme « sans compromis ».

L’analyse du Journal du dimanche rejoint ainsi une intuition que j’avais déjà formée : dans une époque où les partis traditionnels se cherchent des alliances et se perdent dans la tactique, il demeure une valeur politique, peut-être la seule encore audible, celle de la constance. Reconquête se présente comme un bloc cohérent, une citadelle d’idées plus que comme un conglomérat de candidatures. À mes yeux, cette posture rappelle qu’en politique, comme en mer, tenir le cap importe davantage que courir tous les vents.

Ce n’est qu’après avoir replié les grandes pages de l’article introductif que je me suis plongé dans l’entretien croisé d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. Le contraste est frappant. Là où le texte du Journal du dimanche insistait sur la ligne assumée de Reconquête, l’entretien, lui, révèle une articulation plus intime : la complémentarité d’un fondateur en stratège de long terme et d’une collaboratrice devenue sa voix quotidienne dans l’arène.

Zemmour apparaît fidèle à lui-même. Sa lecture de la crise française reste structurée par un clivage identitaire qu’il considère comme irréversible. Il dénonce une « classe politique dépassée » qui ne perçoit pas, ou feint d’ignorer, que la véritable ligne de fracture n’est plus économique mais anthropologique. Les émeutes, les actes antichrétiens, l’expression d’une haine antiblancs constituent, selon lui, le nouveau réel politique. Son diagnostic ne varie pas : la France ne pourra se relever qu’en assumant deux décisions radicales, « 100.000 places de prison et la remigration ». Il ne s’agit pas d’une provocation mais d’une exigence de cohérence : sans ces deux piliers, l’État de droit n’est plus qu’un décor creux.

À ses côtés, Sarah Knafo incarne une autre posture. Elle ne se contente pas d’appuyer le propos du fondateur : elle l’incarne au présent. Députée européenne, elle concentre son action sur les dépenses réputées intouchables, de l’aide au développement aux coûts migratoires, et elle sait transformer une analyse austère en argument politique immédiatement opérationnel. Sa formule, légère mais révélatrice, lorsqu’on lui demande si elle pourrait un jour travailler avec Gérald Darmanin, « Je serais curieuse de savoir si lui en aurait envie », résume bien sa manière : directe, acérée, où l’intelligence remplace l’agressivité.

L’entretien croisé montre ainsi le double visage d’un même projet. Zemmour, en homme de profondeur, rappelle que « la mission du scrutin est inachevée » et que la dissolution a ouvert une boîte de Pandore dont la classe politique ne sortira pas indemne. Knafo, en femme de terrain, se place dans le mouvement même des choses, attentive aux failles budgétaires, aux angles morts des institutions. Elle sait parler en chiffres, lui en concepts. De cette combinaison naît une dynamique singulière : la continuité d’un diagnostic ancien et l’adaptation aux secousses de l’actualité.

Au détour de l’entretien, une phrase concentre leur horizon : Reconquête n’a pas abandonné son objectif présidentiel. Tout converge vers 2027. Mais, ajoute Zemmour, « personne ne peut prétendre l’emporter seul ». Cette lucidité vaut aveu : l’union, jadis refusée, devient un horizon. Knafo le dit autrement : « L’union est un horizon, pas un préalable. Chaque chose en son temps. » Ce décalage de ton illustre bien leur tandem. Lui campe le stratège qui pense la durée, elle manie le tempo, ménage l’avenir.

Ce qui frappe enfin, c’est la constance d’une même conviction. Reconquête ne se définit pas comme un parti ordinaire. Il fonctionne comme un bloc de résistance, une citadelle idéologique. En cela, la cohérence entre l’article introductif et l’entretien est totale : qu’il s’agisse d’analyses longues ou de piques rapides, le parti avance « sans compromis, sur une ligne assumée ».

Après avoir parcouru l’entretien croisé d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo, je n’y ai pas seulement vu la parole d’un chef et de son bras droit, mais bien la manifestation d’un couple politique. Couple entendu dans son sens noble : une polarité entre l’idée et l’action, le cap et la tactique, l’axe de la durée et la pointe de l’instant.

L’histoire, en vérité, regorge de ces duos homme-femme qui ont marqué les peuples. Comment ne pas songer à Périclès et Aspasie, où la compagne du stratège athénien, loin de se contenter d’un rôle d’ornement, fut conseillère, médiatrice, inspiratrice ? La cité antique sut reconnaître que derrière la gloire des discours se cachait parfois la clarté d’un regard féminin.

À l’époque moderne, l’exemple le plus frappant reste celui de Juan et Eva Perón. Lui, général au verbe martial, dessinait une doctrine national-populaire ; elle, née dans la pauvreté, donnait chair et souffle à cette vision, portant la cause ouvrière et féminine dans les rues de Buenos Aires. Ensemble, ils formaient plus qu’un gouvernement : un mythe, une incarnation collective. Zemmour et Knafo ne sont certes pas Perón et Evita, mais l’analogie s’impose, au moins dans le partage des rôles. Lui campe la pensée, elle ouvre la brèche dans le réel.

On pourrait encore rappeler le couple formé par Philippe II et Isabelle de Valois, où la reine, par son intelligence discrète, sut apaiser la rudesse castillane. Ou, plus près de nous, François Mitterrand et Anne Pingeot, dont l’influence fut moins politique qu’intellectuelle, mais qui contribua à maintenir chez l’homme de l’Élysée un rapport vivant avec la culture et la poésie. À chaque fois, c’est la même constante : l’homme fixe la ligne, la femme l’incarne, l’adoucit, la rend audible.

Dans l’entretien du Journal du dimanche, Zemmour reprend les thèmes qu’il martèle depuis vingt ans : l’identité comme clivage suprême, la nécessité de restaurer l’autorité par 100.000 places de prison et la remigration. Sarah Knafo, elle, répond sur le terrain des chiffres, des finances, des marges. Là où lui parle en termes de civilisation et de destin national, elle sait ramener la question à une équation budgétaire ou à un arbitrage administratif. Lui pose des principes comme des colonnes de marbre, elle manie les formules rapides, incisives, qui passent aisément la rampe médiatique. Cette différence de registre fait leur complémentarité : il fixe les lignes de force, elle plante les épingles dans le réel… et fait mal.

Lorsque j’ai terminé la lecture de l’entretien, une question m’est revenue avec insistance : comment expliquer que Reconquête, donné pour mort après son échec électoral et le départ de Marion Maréchal, se retrouve toujours à la une, au centre d’un débat qu’il ne domine pourtant pas dans les urnes ? La réponse tient dans un mot que nos contemporains redoutent : la constance.

Zemmour et Knafo n’ont jamais varié. Là où la majorité présidentielle se noie dans l’impuissance budgétaire, là où le Rassemblement national, sous la houlette du sinistre Jean-Philippe Tanguy, renonce peu à peu à ses fondamentaux pour se donner des airs de parti de gouvernement, Reconquête demeure fidèle à son analyse et à ses solutions. Qu’il s’agisse d’immigration, de bureaucratie ou d’assistanat, les trois thèmes majeurs sont inlassablement rappelés, repris, reformulés dans leurs interventions publiques. Ce n’est pas une innovation permanente, c’est une répétition obstinée, mais cette répétition elle-même produit une forme de force.

On pourrait croire qu’une telle fixité condamne à l’isolement. C’est l’inverse qui se produit. Car dans un univers politique où tout le monde ajuste son discours aux sondages, la fidélité à une ligne ferme devient une rareté, donc une valeur. Chaque apparition médiatique d’Éric Zemmour ou de Sarah Knafo, chaque prise de parole dans un débat ou une émission, devient un rendez-vous attendu. Les audiences suivent, les réactions abondent. C’est cette résonance, plus que les chiffres électoraux, qui explique leur pertinence.

La question n’est donc pas de savoir pourquoi Reconquête existe encore, mais plutôt pourquoi il demeure visible. La réponse est simple : dans un océan de reniements, il reste seul à tenir la barre. Là où la droite traditionnelle se dissout dans des alliances et des accommodements, là où le centre se perd dans une gestion comptable incapable de réduire les déficits, Reconquête, lui, campe sur ses positions. Cette constance rend chaque mot reconnaissable, chaque phrase immédiatement attribuable. C’est une rareté dans une époque où les partis ne sont plus que des laboratoires de communication à la remorque des sondages et des commentaires de Libération ou de Mediapart.

Il faut replacer cette singularité dans une perspective plus large. Les civilisations, écrivait Spengler, ne s’effondrent pas faute d’ennemis mais faute de volonté. Ce qui distingue les courants décisifs dans l’histoire, ce ne sont pas leurs majorités, toujours fluctuantes, mais leur capacité à maintenir un noyau de conviction inébranlable. Les majorités molles se dispersent, les minorités ardentes survivent et finissent, tôt ou tard, par imposer leur vision. Reconquête se présente aujourd’hui comme une de ces minorités.

Cette vérité se vérifie à toutes les époques. Dans l’Empire romain décadent, c’est une secte marginale, obstinée dans sa foi, qui finit par renverser le monde antique. Au XVIIe siècle, en Angleterre, les puritains, minoritaires et souvent méprisés, parvinrent à transformer en profondeur la société et à donner naissance à une éthique qui allait modeler l’Amérique. En Allemagne, au XIXe siècle, des cercles restreints, que l’on songe aux frères Grimm ou à l’école historique de droit, imposèrent une vision culturelle et politique qui pesa davantage que des assemblées entières.

Reconquête s’inscrit dans cette logique. Minoritaire, mais ferme. Isolé, mais cohérent. Et cette cohérence, en dépit des défaites électorales, attire à elle l’attention médiatique. Car le vide appelle la substance. Dans un paysage politique saturé de relativisme, la voix qui dit toujours la même chose, avec la même vigueur, devient l’unique point fixe. Zemmour incarne la ligne, Knafo incarne le rythme. L’un parle l’histoire longue, l’autre répond à l’actualité immédiate. Ensemble, ils forment une polarité qui ne se confond avec aucune autre.

La couverture du Journal du dimanche consacre ce paradoxe. Elle montre que Reconquête, bien que marginalisé dans les urnes, est central dans l’imaginaire politique. Et cela n’a rien d’un accident : c’est le fruit de la constance, ce vieil habit de ceux qui savent que l’Histoire ne se fait pas avec les reniements, mais avec les fidélités. L’entretien révèle une vérité qu’il faut oser formuler : Reconquête n’est pas pertinent malgré son échec, il est pertinent à cause de son refus de l’adaptation. Sa faiblesse électorale, en le contraignant à se replier sur l’essentiel, l’a paradoxalement rendu plus pur, plus tranchant, plus lisible.

Et cela, les journalistes le sentent, parfois confusément. Car dans ce temps de dissolution, où les majorités sont incapables de trancher et où les dirigeants naviguent à vue, voir surgir un discours qui ne dévie pas, qui se répète et s’affirme sans trembler, est en soi un événement. C’est pourquoi, malgré les chiffres et les sondages, Zemmour et Knafo demeurent au centre. Non pas par la force du nombre, mais par la force de la constance. Et si l’Histoire devait se remettre en marche, ce sont souvent ces minorités intransigeantes qui, de l’ombre, dictent la suite.

On touche ici à une dimension plus philosophique encore. Heidegger, dans ses méditations sur l’époque moderne, affirmait que la véritable tâche de l’homme n’était pas de courir après les nouveautés mais de « tenir dans l’être », de rester debout lorsque tout vacille. Ce qu’il appelait la constance dans l’éclaircie est exactement ce que Reconquête semble incarner. Là où les autres partis ajustent leurs discours comme on ajuste une voile au vent, Zemmour et Knafo répètent leur vérité, même lorsqu’elle paraît inaudible. En cela, ils manifestent une forme de fidélité à l’être politique lui-même : être, c’est persister dans une identité, non se diluer dans l’air du temps.

Ainsi se comprend le paradoxe de leur présence : faibles électoralement, mais centraux dans l’ordre symbolique. La politique, en ce début de siècle, n’est plus seulement affaire de sièges et de pourcentages. Elle est, plus profondément, lutte pour maintenir une parole ferme dans un univers qui se défait. Reconquête, par son entêtement, par sa constance, par son refus de céder, joue ce rôle. Et c’est pourquoi, à travers Zemmour et Knafo, la France se découvre encore une voix qui ne renonce pas.

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mardi, 02 septembre 2025

Socialisme et rentrée des classes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Ces jours-ci parents comme grands parents français pensent d’abord à la rentrée des classes. Si on ne parle certes plus de chères têtes blondes, cette préoccupation demeure notre priorité légitime.

Or, dans la même période, beaucoup de choses bougent non seulement en France même, mais dans le monde entier. Nous allons ainsi très bientôt pouvoir mesurer les suites de la réunion internationale qui s’est tenue Tientsin, les 31 août et 1er septembre. Non seulement les « suspects habituels » mais même le président indien Narendra Modi comme son homologue turc Erdogan s’y sont posés clairement en adversaires de l’occident, 21 pays semblent désormais alignés sur la puissance chinoise.

Or, dans un tel contexte, pour revenir à Paris, l’instabilité et la fragilité gouvernementales y sont devenues telles, sous la présidence erratique d’Emmanuel Macron, que ce chaos menace la crédibilité financière du pays lui-même. Le vote de confiance prévu le 8 septembre sera a suivi des évaluations des agences de notation à partir du 12…

Hélas, si beaucoup de paramètres sont devenus mouvants voire illisibles, une chose paraît véritablement certaine et constante : la nuisance du socialisme, alternativement officiel ou rampant, dominant en France depuis bientôt un demi-siècle. Et c’est bien par l’école étatique, républicaine, laïque et obligatoire qu’a été infusé, classe d’âge par classe d’âge, ce venin culturellement soixante-huitard, théoriquement égalitaire et pratiquement déconstructeur.

S’adressant aux lecteurs du Figaro ce 1er septembre, Vincent Trémolet de Villers pouvait ainsi consacrer son éditorial à ce qu’il nomme « le socialisme, ce mal français ».

On ne peut certes que souscrire à son analyse quand il souligne d’entrée : « En pleine crise politique et financière, notre pays n’a pas besoin d’un socialisme de gouvernement … »

Il pense manifestement à l’hypothèse, qu’il dénonce, où le président de la république nommerait comme premier ministre, une fois la censure votée, un membre du PS.

Or, écrit-il, « les grandes dates du déclassement français sont toutes socialistes… Mitterrand et la retraite à 60 ans, Jospin et les 35 heures, François Hollande et la fin de la politique familiale, début de notre déclin démographique qui menace directement l’équilibre de notre système social. »

On pourrait cependant ajouter à ces « grandes dates », d’autres législations imposées, elles, par des majorités en principe concurrentes et par leurs équipes technocratiques, par exemple le plan Juppé de 1995-1996, responsable majeur de la pénurie sanitaire, ou la « réforme Haby » de 1975, point de départ de la dégringolade stupéfiante de l’école étatique. Certes les ministres officiellement socialistes, tel Jospin, en ont rajouté une couche mais le résultat global est là : il ne faut plus penser seulement à l’effondrement de l’école, mais à la décadence par l’école. En 1985 Chevènement, ministre de l'Éducation Nationale, lançait l'objectif de mener 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, sans doute n’imaginait-il pas que ce diplôme d’État allait perdre, en 40 ans, 90 % de sa valeur.

Vincent Trémolet de Villers fait aussi remarquer, à très juste titre, la nature socialiste de ce que l’on peut considérer comme l’État profond. « Le socialisme, écrit-il, est un nain électoral, mais, dans les sphères du pouvoir, c’est un géant. Socialiste, la présidence du Conseil constitutionnel  ; socialiste, la présidence de la Cour des comptes ; socialiste, la présidence de la section du contentieux du Conseil d’État  ; socialiste, la présidence de l’Arcom  ; socialistes, les nominations discrètes et multiples des hauts fonctionnaires aux postes clés de l’administration. Socialiste, notre ministre de l’Économie  ; bêtement socialiste, Élisabeth Borne… »

Mme Borne comme Éric Lombard en effet, comme Gabriel Attal comme la plupart de ceux que l’on nous désigne comme macroniens, comme Macron lui-même, viennent des rangs du PS où ils officiaient en qualité de deuxièmes couteaux.

Mme Borne pouvait bien déplorer, sur RTL le 1er septembre, « l'équivalent de 2 500 professeurs manquants », rien ne changera sous son ministère fragile au déclin global de l’enseignement public français, à la dévalorisation du métier et à la fuite des élites.

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dimanche, 31 août 2025

Le tableau noir de l’école

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Madame Borne est une caricature de ce que la haute administration produit : une parole de techno dans un corps de robot. On cherche ce qu’elle a dit après qu’elle a parlé. Les syndicats gangrènent le système. La bureaucratie mine le quotidien. L’égalitarisme abaisse le niveau. L’immigration massive crée de nouvelles demandes. L’islamisme frappe à la porte des établissements. Pascal Praud dézingue à sa manière – forte – cette école devenue une fabrique de crétins et dont Madame Elisabeth Borne, éminente technocrate, est le symbole en sa qualité de ministre.

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Source : Le Journal du dimanche 31/8/2025

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